jeudi 7 août 2014

LA MUSIQUE HAÏTIENNE À LA LOUPE (Texte de Louis Carl Saint Jean)




LA MUSIQUE HAÏTIENNE À LA LOUPE
Par Louis Carl Saint Jean

Depuis la rédaction magistrale d'« En écoutant Haïtiando » en mars 2000 par l'ex-président Leslie François Manigat, l'article « Toujou sou konpa » publié en juillet 2014 par Vincent Joos dans les colonnes du quotidien port-au-princien Le Nouvelliste est, à mon goût, le meilleur que j'aie lu sur la musique haïtienne. Puisque aucun écrit humain n'est immuable comme la loi des Mèdes et des Perses, donc, évidemment, je n'ai pas été d'accord avec tout ce que M. Joos a si admirablement écrit. Alors, j'ai cru bon de jeter un coup d'œil de manière positive et objective sur son texte.
Oui, cela vaut la peine de réagir favorablement à l'exposé de M. Joos, surtout que j'ai toujours choisi de réagir en privé sur certains aspects de la musique haïtienne, davantage quand je dois parler de  « compas direct ». La raison en est que, comme genre de musique du terroir, la majorité de nos jeunes ne connaissent que celui-ci. Sur ce point, personne ne peut leur adresser le moindre reproche, puisque depuis près de six décennies, nos dirigeants, trop obsédés à s'accrocher au pouvoir ou à en chasser d'autres, ont souverainement méprisé l'importance de l'éducation culturelle et artistique dans la formation classique de nos écoliers. Aussi nos jeunes gens pensent-ils que, à part le « compas direct », notre pays ne dispose d'aucun autre genre dansant et dansable. Ils ignorent malheureusement que nous possédons au moins 160 différents types de musique, les uns plus dansants, plus dansables et plus langoureux que les autres. On n'a qu'à penser à notre yanvalou et à notre méringue, cette dernière étant notre musique nationale, selon les enseignements de nos meilleurs musicologues, historiens de la musique, musiciens, ethnologues et ethnomusicologues. Mentionnons, parmi ceux-ci: Jean Fouchard,  Constantin Dumervé, Justin Elie, Ludovic Lamothe, Dr Franck Lassègue, Lamartinière Honorat, Raoul Guillaume, et j'en oublie. Le lectorat pourra se reporter aux livres «Ciselures », « Histoire de la musique en Haïti » et « La méringue: danse nationale d'Haïti », respectivement écrits par Dr Franck Lassègue, Constantin Dumervé et Jean Fouchard.
Il est encore plus triste de constater que, depuis un certain temps, un fort pourcentage d'Haïtiens, même parmi les sexagénaires, tend également à confondre et à réduire la musique haïtienne au seul « compas direct ». Or, notre musique est multiséculaire, ayant vu le jour depuis les cales sordides des navires négriers, lors de la traite transatlantique.  Qui mieux est, à part les danses et les chansons sacrées, nous comptons aussi « les chansons quasi-sacrées ou mi-profanes, mi-sacrées, associées tantôt à des services religieux, tantôt à d'autres manifestations de divertissement ». (Les danses folkloriques haïtiennes, p. 48, Lamartinière Honorat). Des styles profanes comme le  «rabòday », le  « zizipan », le « yanvalou », le « pétro », la méringue sont aussi dansants que le « compas direct » ou la « cadence rampa». Dans les années 1950, l'Orchestre Issa El Saieh, le Jazz des Jeunes et l'Orchestre Septentrional ne les jouaient-ils pas respectivement à Cabane Choucoune, au Raisin Vert et à Rumba Night Club? Nos paysans, pour se divertir, ne dansaient-ils pas le menuet, la contredanse, le « douze et demi », etc.? Nos jeunes gens, qui, les samedis soir, au cours des décennies 1940 et 1950, ne pouvaient pas se rendre à Cabane Choucoune, à Miramar ou dans d'autres boîtes de nuit huppées, ne dansaient-ils pas allègrement le « dyouba » et le « tonton-n te » chez Hermann (Bann Hermann)? De nos jours, c'est le cas de dire: « Ce ne sont pas les danses qui manquent, mais les danseurs. »
Dommage que, depuis la chute du président Fabre Nicolas Geffrard (en mars 1867), qui avait fondé en 1860 L'Ecole Nationale de Musique, nous n'ayons jamais eu aucun gouvernement, à part bien sûr celui de l'Honorable Dumarsais Estimé, à élaborer et à mettre en œuvre une politique culturelle, à étaler une vision culturelle au bénéfice de la jeunesse haïtienne! En vue d'atteindre son objectif, le Président Estimé s'était entouré de citoyens instruits tels que Jean Brierre, Jean Fouchard, Roussan Camille, etc. Les festivités marquant, en décembre 1949, l'ouverture de l'Exposition Internationale du Bicentenaire de Port-au-Prince en sont la preuve la plus éloquente. Avouons en toute objectivité que le général Paul Eugène Magloire, bon gré mal gré, avait aidé en fondant à Port-au-Prince un Conservatoire de musique d'assez bonne renommée. Pour le diriger, le Président Magloire avait fait appel au superbe violoniste et chef d'orchestre français Marcel Van Thienen. Parmi les professeurs, s'étaient distingués le compositeur néerlandais Karel Trow, les célébrissimes musiciens haïtiens Mme Carmen Brouard, Dépestre Salnave, Solon C. Verret, Micheline Laudun, etc.
Puisque malheureusement la plupart de nos meilleurs musiciens, poètes, artistes, éducateurs et autres belles têtes avaient dû fuir le pays à l'arrivée au pouvoir du Dr François Duvalier, l'éducation artistique et culturelle de ceux de ma génération (années 1960) et surtout des suivantes n'a pas été faite – ou a été mal faite. Et, à mon humble avis, la situation s'est empirée au cours des dernières années. Résultat: on rencontre de nos jours des gens sans aucune formation, sans une connaissance véritable de l'histoire de la musique haïtienne, qui n'ont jamais fait aucune recherche sérieuse sur le sujet à y intervenir de façon piètre. Quiconque essaie d'y apporter un peu de lumière, un meilleur son de cloche devient immédiatement une bête noire. Alors, certains, pour reprendre le mot de l'ancien sénateur Emile Saint Lôt, refusant de « mourir en détail », préfèrent se murer dans le silence. Décision somme toute  malheureuse, puisque, la nature ayant horreur du vide, souvent des médiocres s'improvisent chroniqueurs et directeurs d'opinion, donnant alors une mauvaise direction à nos jeunes.
Venons-en à l'article de M. Joos. D'abord, chapeau bas à l'auteur! Cependant, bien qu'il ait justement fait allusion au Jazz des Jeunes et à l'Orchestre Issa El Saieh, si on le lit en filigrane, on s'aperçoit qu'il a essentiellement fixé son regard sur le «compas direct ». D'ailleurs, le titre de son texte est clair… « Toujou sou konpa ». Dès l'introduction, il annonce  la couleur: « Je suis un Blanc frappé d'une addiction particulière: je ne peux vivre sans ma dose quotidienne de compas. » Du coup, j'ai esquissé un sourire, et me suis dit que Dieu a amplement béni Haïti sur le plan musical. M. Joos m'a alors franchement fait penser à certains étrangers qui, dans les années 1950, étaient très étonnés de la richesse de la musique haïtienne. Citons, en vrac: le diplomate et professeur américain Mercer Cook, le Dr Angel Fonfrias, l'universitaire porto-ricaine Lisa Bauer qui étaient tous fascinés par la musique jouée par le Jazz des Jeunes et par l'Orchestre Issa El Saieh; le pianiste Donald Shirley qui avait vu des demi-dieux en Lina Mathon Blanchet, en Ti Roro et en Lumane Casimir; la chanteuse birmane, déléguée des Nations Unies, Ma Than E Fend, qui était restée gaga devant les morceaux du folklore haïtien; des musiciens et artistes légendaires tels que Catherine Dunham, Lavinia Williams, Bebo Valdés, Billy Taylor, Budd Johnson, Lolita Cuevas, Diane Adrian, Celia Cruz, Daniel Santos et bien d'autres encore avaient également  mis chapeau bas devant la méringue, notre musique nationale.
En vérité, comme M. Joos, « je martèle: la musique haïtienne est exceptionnellement bonne », car autrefois, le monde entier s'était laissé « hypnotiser » par la voix des Lumane Casimir, Emerante de Pradines, Martha Jean-Claude, Rodolphe « Dòdòf » Legros, Guy Durosier, Herby Widmaier, Joe Trouillot, Gérard Dupervil qui transmettait divinement des pièces telles que Isit en Haïti, Déclaration paysanne, Billet, Patience ma fille, Lenglensou, Choucoune, Odan na mire, Fleur de mai, etc. En avril 1951, à l'occasion de la « Haitian Week », à New York, Guy Durosier, Jean Léon Destiné, Lumane Casimir, Ti Roro, Ti Marcel et Alphonse Cimber avaient émerveillé  le public new-yorkais au Ziegfield Theatre, à Broadway (The New York Times, mercredi 9 mai 1951, p. 29). À la même date, c'était le tour de Lina Mathon Blanchet et de sa troupe «Haïti Chante » de laisser pantois plus de 30 000 festivaliers de toute langue, de toute race et de toute nation sur les bords du Potomac, dans le cadre du « Cherry Blossom Festival ». Que dire alors du succès inouï quelque temps plus tard du Jazz des Jeunes et de la Troupe Folklorique Nationale lors de l'inauguration de la station de radio havanaise, la C.M.Q! Félix Guignard, le premier pianiste du Jazz des Jeunes, s'en souvient les larmes aux yeux: « A un certain moment, les spectateurs étaient montés sur l'estrade en criant:  Des Jeunes! Des Jeunes! Des Jeunes!  » (Entrevue de Louis Carl Saint Jean, LCSJ, avec Félix Guignard, 3 mai 2008).
Franchement, je ne peux m'empêcher de penser au brillant maestro Raoul Guillaume qui s'était lamenté sur notre musique de danse en ces termes: « Il est déplorable que le compas direct soit le seul genre joué de nos jours par les groupes musicaux du pays … Leur talent aidant, nos musiciens auraient dû explorer et exploiter d'autres styles tels que la candence rampa, le ibo, le yanvalou et surtout la méringue haïtienne… » (Entrevue de LCSJ avec Raoul Guillaume, 7 octobre 2004). Or, ce problème aurait pu être facilement contourné. Je pense rapidement à trois solutions, parmi d'autres. D'abord, chaque année, les autorités compétentes (ou le secteur privé) auraient pu organiser un concours de méringue haïtienne et un autre de chansons folkloriques. Seraient attribués aux gagnants des « Prix Ludovic Lamothe », « Prix Lina Mathon Blanchet », «Prix Antalcidas Murat », « Prix Augustin Bruno »... Ensuite, les producteurs auraient pu exiger des groupes musicaux l'incorporation au moins d'un morceau de méringue lente ou semi lente et d'un du folklore nationale (cela sans les jazzer) dans leur disque. Finalement, la Radio-Télévision Nationale pourrait offrir quotidiennement une émission dans laquelle, aux heures de grande écoute, seraient diffusées, avec des commentaires sérieux, de jolies pièces de méringue haïtienne et des autres types musicaux de notre terroir. Croyez-moi, notre jeunesse, si curieuse et si friande de savoir, finirait par s'y habituer et s'en délecterait.
Je veux alors bien me pencher maintenant sur le sujet de musique « rétro ». Parlons-en de façon sérieuse, l'esprit calme, la tête bien vissée sur les épaules. Pour assurer ces genres d'émission, il faut d'abord des chroniqueurs compétents, qui connaissent parfaitement l'histoire de la musique haïtienne, nos différents genres musicaux, le parcours de nos anciens musiciens, et possédant également – et pourquoi pas! – une solide éducation classique. Rendez-moi fol ou sage, on ne peut pas prendre le risque de confier la formation de la jeunesse d'un pays à des individus qui n'ont aucune culture. À mon humble sens, pour parler de musique « rétro », il faut commencer par considérer les groupes qui ont existé bien avant les années 1960 – 1970. Mentionnons, par exemple, le Jazz Scott, le Super Moderne Jazz Guignard,  le Blue Baby Jazz, le Jazz des Jeunes, l'Orchestre Issa El Saieh, etc. Alors, on pourrait présenter des groupes moins « vieux » tels que Chouboum, l'Ensemble Latino, les Shleu Shleu, Shupa Shupa, Les Gypsies, D.P. Express, etc.
Dans les années 1940 et 1950, ce travail a été réalisé splendidement sur les ondes de la HH2S (Radio Port-au-Prince) avec l'émission « L'heure de l'art haïtien », animée par Clément Benoit, sur celles de la HH3W (Radio Haïti du progressiste Ricardo Widmaier) avec Wandha Ducoste Wiener, sur celles de Radio Pétionville et de Radio Commerce avec Georges Duplessis. Dans la presse écrite, la formation musicale de l'Haïtien était assurée par les Constantin Dumervé, Roger Savain (Le Nouvelliste), Marcel Salnave (Haïti Journal), Jacques Large (Optique), Marat Chenet, le dévoué délégué et membre fondateur des « Jeunesses Musicales Haïtiennes ».
J'applaudis alors avec enthousiasme M. Joos quand il affirme si éloquemment: « La technologie a appauvri la musique. » Non seulement elle a appauvri la nôtre, mais elle a également plongé notre patrimoine musical dans un état relativement léthargique qui dure depuis déjà  près de six décennies. Pour le ranimer, trois initiatives pourraient être conçues. D'abord, des changements importants devraient être apportés au système éducatif haïtien.  Il serait bien de favoriser chez nos élèves l'appréciation de la littérature tout en développant chez eux la capacité à bien s'exprimer dans nos deux langues nationales (le créole et le français), tant à l'oral qu'à l'écrit. Cela nous aurait permis de faire d'une pierre deux coups. D'un côté, le public serait devenu plus exigeant, en toisant toute œuvre musicale médiocre. De l'autre côté, les textes interprétés sur les pièces musicales deviendraient plus potables, grâce à la bonne éducation qu'auraient reçue nos futurs musiciens et compositeurs. Nous devons encourager, même en 2014, la mise en musique de paroles merveilleusement travaillées. Il n'est nulle part stipulé qu'un morceau de musique, même populaire, voire fait à des fins commerciales, doive être pauvrement écrit. En fait, pour répéter mon ancien adorable professeur de mathématiques, M. Edner Saint-Victor: « La musique ne doit pas s'adresser exclusivement aux reins; elle doit surtout s'adresser à l'esprit. »
C'est une bonne éducation et / ou un génie naturel qui ont permis aux merveilleux poètes Jean Brierre, Emile Roumer, Maurice Casséus, Estrop Jean-Baptiste, Marcel L. Sylvain, Roger Louis-Jacques, Lormond Henri…, aux sublimes troubadours et « simidors » Antoine Radule, Annulysse Cadet, Antoine Hilaire, Dòdòf Legros, Joseph « Kayou » Franck, Rémy Neptune, Robert Molin et aux autres fabuleux bardes anonymes de sculpter magiquement des joyaux qu'ont mis en musique ou arrangés des génies tels que Antalcidas Murat, Raoul Guillaume, Guy Durosier, Gérard Dupervil, Edner Guignard, Michel Desgrottes, etc. Des chefs-d'œuvre tels que « Marabout de mon cœur »,   « Fanm Saint Marc », « Nuit de novembre »,« Soirée perdue », «Désaccord », «Comme jadis », « Fleur de mai », « Ma brune», «Promenade »,« Denise », «Esmerelda » et d'autres  peuvent parfaitement  illustrer ma pensée.
En second lieu, je pense que les pouvoirs publics, de concert avec le corps enseignant, devraient encourager les institutions scolaires à initier nos élèves, dès au moins l'âge de huit ans, à la musique, au chant, à la danse et à nos différentes traditions artistiques et musicales. Il serait donc bien de fonder à l'intention de nos jeunes de bonnes écoles de musique, dirigées par des musiciens et des professeurs compétents et non par nos copains. En ce sens, nous ne tarirons jamais d'éloges à l'égard des éducateurs visionnaires de l'Ecole Centrale des Arts et Métiers, de l'Institution Saint Louis de Gonzague, du Petit Séminaire Collège Saint Martial (PSCSM), de l'Ecole Sainte Trinité, de l'Ecole Frère Adrien du Sacré-Cœur, etc. Ce sont ces institutions scolaires qui nous ont donné Raymond Sicot, Webert Sicot, Kesnel Hall, Alphonse Simon, Gérard Dupervil…  (Ecole Centrale), Serge Lebon, Raoul Guillaume, Guy Durosier, Ernest «Nono » Lamy… (Saint Louis de Gonzague), Lyncée Duroseau, Robert Geffrard, Paul Choisil, Raymond Marcel, Joseph Arsène Durosèl, Lionel Laurenceau… (PSCSM), etc.
La musique, selon moi, doit remplir deux rôles principaux: celui d'amuser et celui de former. Cela est surtout vrai pour le peuple haïtien que ses dirigeants, depuis plus d'un siècle, a réduit, à tous les points de vue, à sa plus simple expression. En ce début du 21ème siècle, nous ne pouvons pas nous laisser à applaudir ceux que Ernest « Nono » Lamy, virtuose du piano, avait coutume d'appeler si justement des « joueurs de musique » et à encenser des « woy - woy » indigestes qui courroucent les mœurs. Je crois que la musique doit être faite par des musiciens bien formés et/ou par ceux qui possèdent un génie naturel pour cet art. Ce n'est alors pas du tout le fruit du hasard si, dans les années 1950, des ensembles tels que « Chouboum » et « Latino » ont fait la joie du pays. Quel délice en écoutant un peu plus tard Ibo Combo! Guidé par Herby Widmaier, ce groupe, avec des musiciens prodigieux tels que Serge Simpson, Alix « Tit » Pascal, André Romain et d'autres encore, nous avait présenté une musique de niveau très élevé.
Puisqu'il n'y a pas de génération spontanée, rien donc d'étonnant que, un peu plus tard, on ait vu l'éclosion, avec les moyens du bord, de groupements que l'histoire de la musique haïtienne a retenu sous le label de « mini jazz ». On écoute toujours avec frisson Les Ambassadeurs, Les Fantaisistes de Carrefour,  Bossa Combo, Tabou Combo, Skah Shah, les Frères Déjean, Magnum Band, etc. Les Kiki Wainwright, Ernst Ménélas, Marc Yves Volcy, Raymond Cajuste, André «Dadou » Pasquet, Yvon « Kapi » André, Yves Joseph (dit « Fanfan Ti Bòt »), Yves Arsène Appolon, Jean Elie « Cubano » Telfort, Mario de Volcy et d'autres (impossible de les citer tous) ont fait un travail admirable dans des textes qu'ils ont mis eux-mêmes en musique.
En troisième lieu, puisque « un prince dans un livre apprend mal son devoir », il serait utile de remettre sur pied des troupes de danses folkloriques, des chœurs folkloriques, une Troupe Folklorique Nationale, des salles de théâtres qui serviraient de temples de notre culture. Nous ne pouvons ne pas penser aux troupes « Makaya », « Lococia », « Aïda », à la Troupe Folklorique Nationale, au Chœur Michel Déjean et à d'autres encore. Par exemple, c'est la fondation en 1949 de la Troupe Folklorique Nationale et du Théâtre de Verdure Massillon Coicou qui avait permis au public de découvrir nos meilleurs chanteurs, musiciens, danseurs et autres artistes et d'autres célébrités mondiales (Marian Anderson, Billy Taylor, Ginney Mayhew, etc.)
Quel dieu a inspiré M. Joos pour qu'il écrive: « En somme, quand la musique haïtienne ne lorgne pas vers les grandes modes internationales … et qu'elle puise dans les spécificités folkloriques et ses racines latinos, elle est à son plus haut niveau. » Je n'ai rien à y ajouter, ni rien à en retrancher. En peu de mots, l'auteur a mis à nu le phénomène d'acculturation qui ankylose l'esprit de notre jeunesse, une jeunesse haïtienne toujours traditionnellement portée vers les choses sublimes, cette jeunesse qui, jadis, adhérait à des cercles littéraires idylliques, pour dénoncer haut et fort le « bovaryme culturel ». Je parle de cette jeunesse haïtienne qui s'était laissé guider par les écrits du Dr Jean Price Mars, qui, avec son « Ainsi Parla l'Oncle », avait meublé l'esprit des Antalcidas Murat, des Dòdòf Legros, des Guy Durosier, des Raoul Guillaume, des Gérard Dupervil lesquels nous ont laissé en héritage de sublimes morceaux de pétro, d'ibo, de congo, de valse créole et aussi de méringue haïtienne.
M. Joos continue merveilleusement sur sa lancée en pensant que: « … la musique haïtienne a brillé lorsqu'elle s'est éloignée des standards internationaux et s'est inspirée du folklore haïtien […] Le mouvement folklorique a perduré et l'indigénisme s'est renforcé. » Un peu plus loin, il écrit: «…En France, la loi exige que 40% des chansons qui passent à la radio soient françaises. Je n'ai jamais entendu une mélodie haïtienne ces dernières années sur la radio française, alors qu'à Port-au-Prince, à chaque fois que je prends le bus, j'entends Cabrel ou Sardou…»
Là, il me fait penser à mon ami Georges Bossous, Jr., l'un des rares intellectuels haïtiens à avoir le courage de condamner ouvertement l'acculturation dans nos traditions musicales. En décembre 2013, dans une interview accordée au journaliste Anthony Pascal (dit Konpè Filo), de Radio Télé Ginen, M. Bossous a eu le courage de déclarer: « Les médias ont la responsabilité de participer activement à l'éducation musicale de la jeunesse haïtienne. Il est inconcevable que les artistes étrangers soient beaucoup plus familiers aux jeunes du pays que les nôtres. Aux heures de pointe, on aurait dû diffuser presque exclusivement la musique haïtienne au lieu d'intoxiquer notre jeunesse de musique étrangère... »
Cela dit, je crois que M. Joos a commis trois petites erreurs dans son texte. La première est celle-ci. Lorsqu'il écrit que « Issa el Saieh a été le pionnier dans ce domaine en intégrant des percussions et des rythmes nationaux dans son orchestre de jazz », si, ici, « pionnier » veut dire «innovateur », je ne crois pas qu'il ait tout à fait raison. Sans citer exclusivement les ensembles de « La République de Port-au-Prince », je peux signaler que l'Ensemble de Granville Desronvil à Plaisance (1936 – 1937), le Surprise Jazz à Port-au-Prince (1936 – 1937), le Jazz Capois (1941 – 1942) et dautres encore, bien longtemps avant celui d'Issa El Saieh, avaient utilisé le tambour conique (voire la caisse claire) dans leur instrumentation. (Entrevue de LCSJ avec le tambourineur capois Emmanuel Elysée, 14 mai 2009). Si l'on doit parler objectivement de pionnier dans l'introduction de rythmes nationaux dans les ensembles musicaux d'Haïti, l'honneur doit en revenir sans aucun doute aux maestros François Alexis Guignard et Félix «Féfé» Clermont.
Sa seconde erreur se situe dans le lieu de naissance de Nemours Jean-Bapstiste. Ce dernier n'est pas né à la Place Sainte Anne (au Morne-à-Tuf). Il a plutôt vu le jour à « Lakou Labissière », non loin de l'Ancienne Cathédrale. Donc, M. Joos avait plutôt voulu parler de la Place de la Cathédrale (au Bel Air). Je signale, en passant, que c'est cette même « Lakou Labissière » qui a vu naître Félix Guignard et Edner Guignard, deux magiciens du piano. D'ailleurs, c'est leur père, l'inoubliable compositeur François Alexis Guignard (dit Père Guignard), qui a initié à la musique Nemours, le frère de celui-ci, Montfort Jean-Baptiste, Dormelas Philippe et d'autres encore.
En troisième lieu, je veux rapidement souligner à M. Joos que le morceau « Kote Moun Yo » (Ibo Records, LLP 113), délicieux rabòday arrangé par le génial Antalcidas Murat, a été chanté plutôt par Emmanuel Auguste et non par Gérard Dupervil.
En passant, parmi ceux qui se penchent sur le « compas direct », M. Joos est l'un des rares à reconnaître la valeur de Webert Sicot, qui fut, de l'avis de tous les musciens des années 1950 – 1970 (Louis Télémaque, Emilio Gay, Serge Simpson, pour ne citer que d'anciens musiciens du groupe de Nemours), de loin un meilleur musicien et surtout un meilleur saxophoniste que Nemours Jean-Baptiste. Sans conteste, Nemours a été un meilleur « showman » que Sicot, homme plutôt timide, en dépit de son génie indiscutable.
Dans sa conclusion, M. Vincent Joos a écrit: « J'espère qu'en 2015, il y aura en Haïti de grandes manifestations culturelles pour commémorer les trente ans de la disparition simultanée de Nemours et de Ti Manno... » Qu'il me soit permis de poser un regard un peu plus profond sur l'attente de l'auteur. Moi, j'appelle de tous mes vœux l'organisation en 2015, 2016, 2017… bref chaque année de grandes manifestations culturelles pour commémorer les énièmes années de la disparition d'Occide Jeanty, de Nicolas Geffrard, de Werner Anton Jaegerhuber, de Ludovic Lamothe,  de Justin Elie, de Luc Jean-Baptiste, d'Augustin Bruno, d'Antalcidas Murat, de Guy Durosier, d'Auguste «Candio » de Pradines, d'Alexis François Guignard, d'Issa El Saieh, de Lumane Casimir, de Roger « Ti Roro » Baillergeau, de Lina Mathon Blanchet, de Frantz Casséus…  car si nous voulons parler plus sérieusement, ces êtres hors du commun avaient beaucoup fait pour la musique haïtienne, disons mieux, pour la culture haïtienne.
Au bout du compte, en me référant à la sagesse de l'excellent maestro Raoul Guillaume, et croyant que la musique haïtienne, à cause de sa richesse, doit être plutôt gardée à la loupe, j'avoue que: « Je suis partisan de la coexistence pacifique de tous les rythmes musicaux haïtiens, qu'il s'agisse du compas direct, de la cadence ranmpa, du pétro, du yanvalou, de la méringue haïtienne, etc. » En tout cas, bien que nous soyons « toujou sou konpa », la méringue haïtienne est la musique nationale de la République d'Haïti!

Louis Carl Saint Jean
louiscarlsj@yahoo.com
Vendredi 11 juillet 2014

mercredi 6 août 2014

Le Gouvernement travaille à dynamiser la croissance économique


Port-au-Prince, le 6 août 2014.- Accompagné de la ministre de l'Economie et des Finances, le Premier ministre S.E.M. Laurent Lamothe a eu, le mercredi 6 août 2014, une importante rencontre avec  les représentants de la Banque mondiale, de la BID, de l'USAID, autour de la dynamisation du secteur de l'énergie et  des initiatives gouvernementales visant à augmenter la croissance économique.  

« Nous travaillons à être plus efficaces dans notre politique économique, car notre rêve le plus cher,  est de faire d'Haïti un pays émergeant à l'horizon d'ici 2030 », a indiqué le chef du gouvernement.

Le partenariat entre le Gouvernement et le FMI englobe plusieurs projets prioritaires de développement. Au nombre de ces chantiers figure le programme de facilitation et d'élargissement du crédit qui sera bientôt mis en œuvre avec l'appui du Fonds monétaire international.

Les dispositions prises par Le Gouvernement pour accélérer la réforme des finances publiques ont aussi fait l'objet des discussions. Cette réforme vise entre autres  la transparence dans la gestion et le contrôle des finances publiques, ainsi que la  rapidité des procédures de paiement.

Le Premier ministre a souhaité  que le FMI accompagne le gouvernement dans ses efforts de recherches de ressources au bénéfice du secteur privé afin de favoriser l'emploi et la création d'entreprises dans des secteurs clés.

 

-FIN-

Primature

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

De la grève dictatoriale du député Arnel Bélizaire.- (Texte de Cyrus Sibert)

Depuis plus de deux (2) semaines le député Arnel Bélizaire, connu pour ses comportements violents et ses actes de violations des droits élémentaires de la personne dont un employé de la Poste et un ministre en fonction, observe une grève dite de la faim. Parallèlement, un secteur de la vie nationale s'évertue à manipuler la presse pour sensibiliser l'opinion publique sur la décision du député d'entamer une grève de la faim afin de contraindre le gouvernement à faire certaines concessions. En quoi consiste, en effet, cette opération publicitaire?

La grève de la faim du député Arnel Bélizaire n'est autre qu'une expression anti-démocratique d'un parlementaire qui ne croit pas dans la démocratie, forme de gouvernement préconisant une culture de négociation, de dialogue et de respect de la décision majoritaire.
Après avoir utilisé sa fonction, son temps, et les ressources de l'État dans des manifestations violentes anti-gouvernementales, le député de Delmas-Tabarre, n'ayant pas collecté de support populaire dans sa folle obsession de renverser le président Martelly, cherche à imposer son point de vue, vraisemblablement, en refusant de se nourrir.

Sur le plan humanitaire, il est écœurant  d'apprendre qu'une personne ait passé plus de deux (2) semaines sans se nourrir. En revanche, tout démocrate sérieux, défenseur de l'État de droit, a, dans de telles circonstances, l'obligation de combattre cette stratégie de lutte antidémocratique pratiquée par le député de Delmas-Tabarre afin d'éviter un mauvais précédant dans le processus d'apprentissage démocratique en Haïti.

En effet, le danger de cette « grève de la faim » est :

·         qu'elle fait partie d'un  comportement dictatorial habituel d'un ancien militaire délinquant, repris de justice, se croyant au-dessus de la loi et pratiquant toutes formes de violences politiques. Quand cette violence ne s'exerce pas sur autrui, il l'applique à sa propre personne ;

·         qu'elle prouve la capacité de violence de ce député qui avait infligé une bastonnade sévère à un employé de la Poste. Ce député apparent a agressé un ministre en fonction en pleine réunion à la chambre basse et, a utilisé une arme de guerre dans une manifestation anti-gouvernementale.

Accepter que le député Arnel Bélizaire nous impose son dictat en utilisant l'auto-violence serait un mauvais précédent qui affaiblirait inévitablement la démocratie et l'État de droit. Un antécédent de très mauvais goût qui affaiblirait le principe de la majorité, indispensable au fonctionnement de la démocratie. Une telle pratique encouragerait n'importe quel parlementaire d'un point de vue rejeté par ses pairs à s'embarquer dans la voie de M. Bélizaire pour affaiblir les institutions républicaines.

En d'autres mots, le député de Delmas-Tabarre doit se résigner à jouer le jeu démocratique. Dans une démocratie, quand son point de vue est rejeté, on continue à le promouvoir pacifiquement à travers les instruments démocratiques. On n'use pas la violence pour contraindre ses interlocuteurs à se rallier à son projet.

Aux indécis  nous demanderons : Quelle démocratie fléchirait à une grève de la faim d'un parlementaire, élu pour gouverner par l'entremise du processus législatif ? Ce comportement ne fait-il pas planer des doutes sur la compréhension du député de ses attributions de base comme parlementaire? On se demande, est-ce que le député est d'avis qu'il est doté d'un pouvoir de légiférer ? Autrement dit, n'est-il pas investi du pouvoir de proposer des lois pour ainsi changer le cours des évènements ? Président Obama, accepterait-il d'invalider sa réforme de santé, dérisoirement appelée Obamacare, dans l'éventualité d'une grève de la faim par un élu Américain ?

Eh bien, le 29 mars 1987, le peuple haïtien avait choisi la démocratie représentative et institutionnelle. Ce qui signifie un État de droit constitutionnel. Ceux qui s'amusent à s'aventurer dans des raccourcis anarcho-populistes et/ou dictatoriaux auront droit à un échec certain. Cette grève s'inscrit-elle dans une stratégie de campagne électorale pour la réélection et/ou dans la recherche d'un poste plus important par le député sortant ?
 
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haiti
Twitter : @reseaucitadelle
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time."
 (Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.) dixit Abraham Lincoln.

Fièvres JAUNE et EBOLA : mise en garde du MSPP.-

Le ministère de la Santé Publique et de la Population demande à tous les haïtiens et étrangers vivant déjà sur le territoire haïtien d'éviter, sauf si absolument indispensable, d'effectuer des voyages dans les pays où sévissent actuellement les flambées de Fièvre Ebola comme le Libéria, la Guinée, la Sierra Leone et le Nigéria.

Le MSPP a aussi demandé à tous les partenaires internationaux, dont les agences des Nations Unies, de réduire la rotation de leurs membres de tous ordres en provenance de ces pays à compter du 1er août 2014.

Source: signalfmhaiti.com

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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Flash! Haiti : Rétablissement du courant électrique dans la ville des Cayes.-



Le Gouvernement a pris des dispositions pour rétablir le courant électrique dans la ville des Cayes

Port-au-Prince, le mardi 5 août 2014.- Le Ministère de la Communication informe le public en général, la presse et la population des Cayes en particulier qu'une entente a été trouvée entre l'Etat haïtien et la compagnie HAYTRAC, fournisseur du courant électrique dans la ville des Cayes, pour renforcer leur partenariat et l'étendre à d'autres villes et communes du pays.

Le Ministère de la Communication tout en dénonçant des manœuvres malhonnêtes et maladroites de certains individus qui tentent de semer la panique dans la ville des Cayes, veut apporter les précisions suivantes :
- Suite aux instructions du Premier Ministre, le Ministère de l'Economie et des Finances a honoré ses engagements, depuis le lundi 4 août 2014, envers la HAYTRAC. 
- Selon l'Accord établi entre l'Etat haïtien et la HAYTRAC, cette dernière continuera de fournir 18 heures d'électricité par jour à la ville des Cayes
- La HAYTRAC se chargera dorénavant de la structure administrative dans la commercialisation et la distribution du courant électrique dans la Métropole du Sud, dans le Département des Nippes, la ville de Petit-Goâve et ses environs.


Le Ministère de la Communication lance un vibrant appel à la population des Cayes en vue de garder son calme et de ne pas se laisser manipuler par un secteur anti-démocratique qui n'a d'autre objectif que de conduire le pays sur le chemin du chaos.

Le Ministère de la Communication rappelle que l'Administration Martelly et le Gouvernement Lamothe font du secteur énergétique une de leurs priorités, et renouvelle leur ferme détermination à œuvrer pour le développement socio-économique de chaque région du Pays.



-FIN



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"You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time."
 (Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, ) dixit Abraham Lincoln.
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.

mardi 5 août 2014

Le Premier Ministre Lamothe à l’investiture de Calderón




Le Premier Ministre haitien, Laurent Lamothe laissera le pays ce mercredi 7 aout 2014 pour rejoindre les differents chefs d'etat et de gouvernement qui se sont donnés rendezvous à Bogota pour la cérémonie d'investiture du président colombien Juan Manuel Calderón, réélu le 16 juin dernier.


Premier Ministre Lamothe sera de retour au pays le jeudi 8 aout, dans la soirée.


HH


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But you can't fool all the people all the time."
 (
 
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.

Laurent Lamothe: pa gen komin kap rete deyè

Haïti - Politique : Laurent Lamothe, devant la Commission Économie et Finances des députés

Invité de la commission de l'Economie et des Finances de la Chambre des députés, ce lundi, en tant que ministre de la Planification et de la Coopération externe, le Premier ministre Laurent Lamothe a présenté le budget, les actions et les différents projets de politique de développement, dont les fonds communaux, que mène le ministère.


Pour regarder, cliquez ici: http://youtu.be/n11j3WhHJbM

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Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

lundi 4 août 2014

Cyrus Sibert avili demagog Laetitiah-Aristid epi jistifye poukisa TET-KALE se solisyon Ayiti.--



[Letitah-Aristid] : Cyrus Sibert, eske ou konprann byen sa Fritz Jean mete devan ou la-a?
Li di ou ke se yon "Minorite Zwit" ki kembe peyi Ayiti nan yon Ekonomi KK Kapitalis-Kokorat!
 
[Cyrus Sibert] : Letitiah, w pa apran'n nou anyen la. Elite pap jan'm ka majoritè. Se yon minorite ki ap dirije Legliz, kap dirije Fanmi Lavalas - menm si mwen pa dakor ak Moise ki di nou se « makouto boujwa » - se yon minorite ki posede lajan pou envesti. Ki donk mwen paguen pwoblèm ak ''minorite zwit'' depi lap fè bon bagay pou chanje sityasyon peyi'm epi kreye devlopman ak oportinite. Lè telekominikasyon te nan men LETA kote nou te pran poz se pou majorite a li ye, pèp la pat ka jwenn telefon. Depi kominikasyon nan men yon ti « minorite zwit », envèstisè prive, tout moun jwenn telefonn epi tout moun ap degaje yo nan sektè kominikasyon nan vann pap Pap-padap, depane telefon, elatriye. Se pa sèl chimè w yo kap fè lajan tankou yo te konn volè blok kat nan teleko, vann apèl entènasyonal, elatriye.
 
[Letitah-Aristid] : Nou pase tout tan sou fowom pou eseye eksplike ki sa "Neo-Feodalisme" ye, epi ki jan nou fe rive la, men neg tankou Cyrus te prefere avili nou pase yo koute sa nou ta pedi!  Jodi-a, se yon ekonomis "main stream"  ki pale.
 
[Cyrus Sibert] : Ekonomis « Main Stream » ki pale-a, te reskonsab Bank santral lè'w te Prezidan. W wè sa two ta. Epi, li pa difisil pou yon moun konprann « Neo-Feodalisme » an Ayiti. Li sifi ke li voye zye gade FANMI LAVALAS kote li guen yon KOWODONATE AVI ak FANMI KOWODONATE sa ki eritye Pati-a, menm jan ak RDNP ki se pati Pwofesè Leslie Manigat, epi lap ka konprann « Neo-feodalisme » fasil. Tout manb pati sa yo pa egziste ; se yon bann zonbi. Yo tout paguen dwa guen anbisyon politik ni pwojè politik. Yo la sèlman pou sakrifye TET-YO pou lidè « Neo-feodal » yo pran pouvwa, fè lajan epi byen mennen.
 
[Letitah-Aristid] : Ou oue ki jan mot "rente" vini popile? Se pa Jodi-a sa komanse. Nan lane 1960-70 yo, Montas, Gerard Pierre Charles, Suzie Castor te deja eksplike nou mekanik tout bagaye sa yo.
 
[Cyrus Sibert] : Pou jan'w maltrete « Montas, Gerard Pierre Charles, Suzie Castor », boule kay yo, pèsekite yo.
 
[Letitah-Aristid ] : Jodi-a, Fritz Jean vini eksplike ki jan kesyon-an devlope pandan ane 1980, 1990, 2000 yo. Epi li di nou ke vant nou nan men blan, bouda nou nan men Minustah, poche nou nan men diaspora, epi gouvanman nou nan men minorite zwit la: mem tonton makout ki lage nou nan katchaboumbe ke nou ye la-a!
 
[Cyrus Sibert] : Monchè pawol sa yo demode. Nan 21e syèk sa se entèdepandans. Tout moun depann de tout moun. Sispann ak vye koze sa yo. Fok w evolye. Komès entènasyonal se yon bagay nomal. Bagay MINUSTAH sa si'm te wou, mwen pata repete sa, paske aprè 1915, se wou menm ki mande pou solda meriken okipe peyi Dayiti pou'w ka tounen sou pouvwa grandizè. Si pwodiksyon nasyonal la kraze, ambago wou te mande a, pou bokou. Bagay sa fè dominiken vale teren sou nou. Li kraze ekonomi Ayiti. Jodia aysyen ap pran imilyasyon lakay vwazen.
 
[Letitah-Aristid] : Tout efo pep Aysyen fe pou yo te  kraze rezo sila te tombe amba kout zam malendren!
 
[Cyrus Sibert] : Sispann ranse ak vye koze akize moun, bay lot moun pote reskonsabilite echèk w. Nan lane 1991, lè'w te pran pouvwa, se revoke manb Eta-major lame a w te twouve ki pi enportan. Pou satisfè orguèy'w, wou te imilye yon bann jeneral ak lofisye Aysyen devan etranje. Sa, sete pwovokasyon. W pat ase gran tankou Mandela pou'w te rekonsilye tout moun nan peyi-a, nan dyalog, pandan wap oganize pèp la ak jenn yo kite fè sakrifis pou'w rive Prezidan. Menm lè mwen te kont koudeta nan lane 1991, mwen reyalize se wou menm ki te lakoz tout sa ki te pase apre 7 fevrye. W pat guen kapasite yon lidè pou'w te pwofite sityasyon an. Paske, aprè deblozay 6 janvye 1991, li te klè ke lame-a patap janm pran risk fè yon koudeta, si yo pat santi yo menase. Revokasyon sa w te fè nan mitan envèstiti 7 fevrye 1991 la, pandan wap prete seman, sete aksyon fantezis ki lakoz koudeta, represyon FRAPH, ambago, okipasyon e latrye.
 
[Letitah-Aristid] : Nou byen kontan ke ou komanse konprann ki sa "Sosyete Neo-Feodal" amba baget Global-la vle di.
Cyrus, ale cheche tablye ou pou ka komanse sevi blan! Ou te travay tou pou sa te kapab reve la.
Cyrus, ou pa remake ke, nan jounen Jodi-a, non selman ke moun bataye pou te (Lamothe, Dietrich, moun l'Ile-a-Vache), men yo batay pou yon lot bagaye anko: lajan ki soti nan diaspora-a. Lajan tankou FNE, kob PSUGO ki fe Cyrus anvi kase djol Metellus!
Sa vle di ke lajan diaspora tet pou tet avek agrikilti "di-mwatye" tout bon nan peyi Dayiti!
 
[Cyrus Sibert] : W pa janm ka konprann ke nan lemond antye se envèstisman etranje ki fè ekonomi devlope. W rete la ak vye koze « Grès kochon ap kwit kochon ». Yon bann pawol demagoji.
Nou pran poz nou sosyalis, tandiske tout peyi sosyalis sou latè ap chaje envestisè. Vietnam se yon peyi sosyalis kap chache mache epi kap kreye opotinite lakay li. Nou pran poz nou kominis, peyi Lachin (Chine) kominis develope ak lajan etranje kapitalis kap envesti. Peyi Cuba fenk pran desizyon bay etranje ki vini envesti wit (8) lane san yo pa peye tax. 


Sispann pran moun pou enbesil. Jodi-a guen intènet. Egzanp yo la.
Nap kritike gouvenman Ayisyen kap chache devlope Ile-a-Vache, tandiske nap bat bravo pou Punta-Cana, Sosua, Acapulco, Soschi, elatrye. Gouvenman kominis Cuba ap chache envestisman pou sektè touris li tou.
Se konsa moun fè lajan. Se chache debouche ekonomik. Se pa goumen pou rive sou pouvwa, volè lajan nan kès leta. Se chache patnè etranje, konstri pwojè nan peyi-a epi envite yo vini envesti.
Nou pase 25 lane ap kouri dèyè envestisè, ap dekouraje moun ki guen lajan, moun ki guen konesans, moun ki guen experyans, ak moun ki guen kontak. Rezilta-a : yo ale envesti Sendomeng, Grann-Tok (Turks and Caicos), Bahamas, Jamaique, Cuba. Apre sa pitit peyi a blije pran kanntè pou al chache travay lakay boujwa sa yo nou dechoke yo.
Nou guen yon lojik chache Bouk emisyè pou bay pote chay echèk nou : Nou di se paske nou nwa, tandiske Bahamas, Turk and caicos, Jamaique, Matinique, Guadeloupe, tout karayib la kote anpil mou nap envesti, kote ayisyen oblije pran kanntè pou al chache lavi, se nwa ki nan yo. Moun nwa, ak dirijan nwa, ki konprann enportans envestisman etranje ankouraje etranje envesti epi kreye travay.
 
Nou di se Etazini ki kraze nou, komsi tout lot peyi karib yo kote ayasyen al chache lavi yo sepa vwazin Etazini yo ye tou.
Depi nan lane 1801, Toussaint Louverture ( ke wou guen foli ye), te di « Se gran plantasyon ki pou fè Ayiti rete « Perles des Antilles », w vini ak dechokaj tè, rele moun GRAN-DON, menase yo, dekouraje, fose yo kite peyi-a. Jodia, pitit peyi Dayiti ap travay lakay GRAN-DON dominiken.
 
[Letitah-Aristid] : Se la vie, Cyrik!
 
Nou ta sipoze kite sot, men kondityonman ideolojik amoeche nou oue kle, paske nou toujou pre pou nou denonse moun kom "komilis", tankou Martelly te di pou mesye ke li pa te vle nan "Cours des Comptes" la!
 
[Cyrus Sibert] : Letitiah-Aristid, map di'w ke, lè'm te lekol dwa, mwen te konn li liv kominis yo anpil, Karl Marx, Engels, Lenine, Althusser, elatriye. Men, Bondye te banm yon profesè kite konseye'm li lot liv tankou Schumpeter, Raymond Aaron, Gaston Bouthoul ak Saint-Simon. Liv sa yo ede'm fè konparezon, yo ede konprann feblès ideoloji kominis yo. Menm si mwen dakor fok guen mouvman sosyal pou defann dwa pov yo, dwa travayè yo, mwen kwè dabor ke travay guen yon kapasite pou emansipe moun. Karl Marx te konprann  pouvwa travay kap edike epi disipline moun pou yo tounen revolisyonè. Boujwa monopolis ki asosye ak pati retrograd tankou sa ki nan MOPOD yo ak Fanmi Lavalas pap janm ka bay pèp la travay. Pa guen avni nan kite pitit pèp la san ledikasyon, bay li zam pou'l fè milisyen, makout, atache, chimè. Tout politisyen aysyen se yon bann parazit kap chache lajan pou viv tankou « Prince ». Se sèlman kapital etranje, miltinasyonal yo ki guen lajan ak kilti biznis modènn, kap ka ede nou kreye travay pou tout pitit peyi a. Bagay la pa oblije sèlman nan lit ant klas, li ka fèt nan kowoperasyon, nan konbit ant klas yo. Tankou apre 12 janvye 2010, menm jan lap fèt Cuba, Chine ak Vietnam, jounen jodia. Tout peyi sa yo ap chache kapital etranje pou kreye kwasans lakay yo. Nan sans sa VIV MARTELLY AK LAMOTHE ki konprann reyalite sa, ABA tout demagog kap repete vye koze kredi ki pa bay okenn rezilta nan retire pèp aysyen nan mizè.
 
[Letitah-Aristid] : Patriotikman
 
[Cyrus Sibert] : Patriotikman !
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But you can't fool all the people all the time."
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Haïti - Économie : L’IFC optimiste sur l’amélioration du climat des affaires en Haïti.-

03/08/2014 12:19:57

Haïti - Économie : L'IFC optimiste sur l'amélioration du climat des affaires en Haïti
Vendredi, Jean Philippe Prosper, Vice-président de la Société Financière Internationale (SFI-IFC) pour l'Afrique Sub-saharienne et l'Amérique Latine et les Caraïbes, a achevé sa visite officielle de trois jours en Haïti. Au cours de son séjour, M. Prosper a eu des entretiens avec les plus hautes autorités sur les efforts en cours pour améliorer le climat des affaires et sur les possibilités de renforcement de l'appui de IFC au pays. http://www.haitilibre.com/article-11724-haiti-politique-importante-seance-de-travail-avec-la-societe-financiere-internationale.html

« J'étais de retour en Haïti après deux ans, et je suis très heureux de constater les progrès réalisés. Nos clients ont un impact direct dans la création d'emplois et offrent des opportunités aux populations afin d'améliorer leurs conditions de vie [...] l'IFC croît en Haïti et en ses atouts. Cette année, nous comptons doubler notre portefeuille dans le pays dans la fabrication, les infrastructures et les secteurs financiers. Nous espérons également travailler dans le secteur de l'agro-industrie afin de soutenir les moyens d'existence des communautés rurales, où la pauvreté demeure élevée, » a déclaré Jean Philippe Prosper

Une séance de travail avec Marie Carmelle Jean-Marie, la Ministre de l'Économie et des Finances, a permis au Vice-président de l'IFC de discuter des priorités pour l'investissement privé et du soutien de son institution à la stratégie du gouvernement.

Avec les représentants du secteur privé, il a été question essentiellement des opportunités et défis liés au développement de ce secteur, et plus particulièrement de l'impact des réformes déjà prises par le gouvernement pour faciliter la pratique des affaires. Les perspectives pour un soutien accru de l'IFC au secteur privé ont également été discutées et le Vice-président a indiqué que son institution entendait accroître ses opérations dans des domaines spécifiques, tels que : l'hôtellerie, l'énergie, les marchés financiers et la fabrication, pouvant contribuer davantage au développement économique et social durable d'Haïti.

S'exprimant sur les conclusions de son séjour, M. Prosper a confirmé que le secteur privé reste le moteur de la croissance économique et que son développement aidera à créer des opportunités d'emplois et réduire la pauvreté en Haïti. Il a mentionné quelques réalisations de son institution, notamment : l'appui financier à l'usine E-Power, qui a augmenté la capacité de production électrique dans la région métropolitaine de Port-au-Prince d'environ 35%, des projets pour soutenir les petites et moyennes entreprises à accéder au financement et à la formation afin d'être plus productifs et l'usine textile Codevi à Ouanaminthe, où il s'est rendu jeudi dernier en compagnie de la Ministre Marie Carmelle Jean Marie. Cette visite a permis, non seulement, d'évaluer l'impact de cette zone franche industrielle en Haïti, avec pas moins de 7,000 emplois générés, mais également de discuter de plans de croissance et de création de nouveaux emplois.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-11724-haiti-politique-importante-seance-de-travail-avec-la-societe-financiere-internationale.html
http://www.haitilibre.com/article-11532-haiti-economie-la-banque-mondiale-vient-discuter-des-priorites-du-gouvernement.html
http://www.haitilibre.com/article-11669-haiti-economie-le-parc-industriel-codevi-11-ans-de-developpement-economique-reussies.html

HL/ HaïtiLibre
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Haïti - Tourisme : Deuxième grand projet de port de croisière en Haïti.-


04/08/2014 09:49:19

Haïti - Tourisme : Deuxième grand projet de port de croisière en Haïti
Dans un communiqué « Carnival Corporation », qui exploite 9 marques de croisière, a annoncé avoir signé un protocole d'accord avec le Gouvernement haïtien, pour développer sur l'Île de la Tortue, un projet d'infrastructure de croisière estimé à 70 millions de dollars. Il s'agira du deuxième grand projet de port en Haïti, après celui de Royal Caribbean à Labadie.

Rappelons que Carnival Corporation a déjà construit de nombreuses installations de croisière dans les Caraïbes, y compris la Ahogany Bay au Honduras, Half Moon Cay aux Bahamas, Grand Turk in Turks & Caicos et Puerta Maya à Cozumel.

Selon David Candib, Vice-président du développement et des opérations portuaires globales de « Carnival Corporation » ce projet sera le « plus gros investissement de l'industrie de croisière jamais fait en Haïti, offrant une nouvelle et passionnante destination pour les itinéraires des navires voyageant dans les Caraïbes »

Bien que les détails du projet de soient pas encore disponible David Candib estime dans un communiqué que le projet emploiera plus de 900 personnes directement et indirectement « Nous travaillons ensemble avec le peuple haïtien et le gouvernement pour faire de l'Île de la Tortue, une destinations populaires et économiquement viables des Caraïbes » soulignant « Le développement va créer une excellente occasion pour nos clients de profiter d'une nouvelle et magnifique destination sur l'Île de la Tortue [...] Dans le même temps, cet engagement va initialement stimuler un développement significatif et les activités de construction, puis le tourisme d'affaires une fois que le port est ouvert, ce qui va créer un impact économique énorme pour le peuple d'Haïti. »




Soulignant qu'il s'agit du plus grand investissement de « Carnival Corporation » dans les Caraïbes dans son ensemble « La Caraïbe est un marché crucial pour le succès de Carnival Corporation et l'industrie de la croisière en général et nous restons déterminés à créer des produits nouveaux et passionnants dans la région. »

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-11719-haiti-actualite-quelques-nouvelles-ici-et-la.html

SL/ HaïtiLibre
 
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L'UNION FAIT LA FORCE -- Polo: Team Haiti raises Championship trophy after defeating the United States 6-2 in the PoloSF and Audi Sportscar Experience International Tournament in San Francisco, CA




 






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Si vous voulez vous faire des ennemis, essayer de changer les choses.