dimanche 24 août 2014
Santo Domingo- Pedophile : For Nuncio Accused of Abuse, Dominicans Want Justice at Home, Not Abroad
samedi 23 août 2014
Aristide et Duvalier, unis dans la recherche de l'impunité.
Me Gervais Charles et Mario Joseph se sont présentés devant la presse pour expliquer aux citoyens que la justice haïtienne n'est pas assez forte pour juger les anciens présidents.
Les avocats Mario Joseph et Gervais Charles veulent-ils par leur déclaration inviter des puissances étrangères et/ou des organisations internationales à s'immiscer dans le jugement des deux dictateurs ? Jean-Bertrand Aristide, une fois accusé de trafic de drogue dans son pays, les Etats-Unis ne sont-ils pas tenus d'aider ce petit de la Caraïbe, incapable de juger un gros caïd de la drogue? Quels principes de droit devons-nous apprendre de ces déclarations de deux avocats professionnels?
Cyrus Sibert,
Cap-Haitien, Haïti
23 Aout 2014
ARISTIDE, L'INTOUCHABLE!
... si Aristide est si puissant que son arrestation éventuelle peut plonger le pays dans le chaos, il peut aussi lâcher ses chiens et commanditer des fraudes massives aux prochaines élections, en toute impunité. Si c'en est le cas, il nous faut reconnaitre que ce pays a un ''problème Aristide'' qu'il faut d'autant plus résoudre avant les élections." dixit Frandley Denis Julien
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Aug 23
Par Frandley Denis Julien
frandleyjulien@gmail.com
Dans une déclaration conjointe faite dans la presse en début de semaine, l'Initiative de la Société Civile et le Conseil Haïtien des Acteurs non-Etatiques jugent les poursuites judiciaires engagées contre l'ex-président Aristide par le Juge Lamarre Bélizaire inopportunes, eu égard à la conjoncture actuelle qui fait déjà miroiter le spectre d'une crise pré-électorale. Je n'en reviens pas.
Cette déclaration est mal inspirée à bien des égards. D'abord, il faut que les acteurs de la société civile réalisent que la justice doit être indépendante non seulement des deux autres pouvoirs, mais aussi de toute interférence externe, d'où qu'elle vienne. En tant qu'éléments de la société civile, notre vigilance, dans ce cas précis, se borne à nous assurer que les poursuites enclenchées contre Aristide ne sont pas commanditées par le gouvernement Martelly/Lamothe, ce qui serait une triste façon de rater une opportunité unique de faire avancer la démocratie dans le pays. Aristide, contrairement à ses pratiques, a droit à un procès juste et équitable, si le juge Belizaire ou son successeur décide qu'il y a lieu de le juger. Cependant, nous savons tous que toute l'intervention gouvernementale qu'il fallait pour qu'Aristide aille en prison, il s'en était occupé lui-même, du temps de son règne.
Cela dit, il ne revient pas à des organisations de la société civile de décider de l'opportunité du timing des poursuites. C'est une décision qui revient, en toute indépendance, au pouvoir judiciaire. Si nous commençons à donner des prétextes aux juges quant à l'opportunité de faire avancer la justice, ils en trouveront à longueur d'année. Il ne sera pas opportun de poursuivre les ''grands'' de Novembre à Avril à cause des fêtes de fin d'année, des festivités carnavalesques, de Pâques et du Rara ; à partir de Mai jusqu'à Octobre, c'est le carnaval des fleurs, les fêtes champêtres et la réouverture des classes. Donc, il sera difficile de trouver un moment opportun pour qu'Aristide réponde de ses actes devant la justice.
En plus, il nous faut admettre que si nous revenons à la normalité —et il faudra tôt ou tard y revenir— nous devrons réaliser des élections tous les deux ans. Sachant qu'il peut falloir plus d'un an pour achever l'affaire Aristide, de l'instruction au verdict, il y aura toujours un chevauchement entre cette affaire et la réalisation d'élections dans le pays.
Mais, attendez : il y a une kyrielle d'autres raisons, encore plus fondamentales, pour lesquelles la déclaration de ces deux organisations est malvenue. D'abord, si nous suivons leur logique, le petit voleur de banane doit répondre de ses actes devant la justice à tout moment, mais les délinquants en col blanc qui, de surcroît, sont tellement irrespectueux des institutions nationales qu'ils paient des casseurs pour mettre le pays à feu et à sang au lieu de faire face à la justice, il faut attendre le clair de lune pour les convoquer ? N'est-ce pas là une justice à deux vitesses que ces organisations sont en train de promouvoir ? Ne sont-elles pas en train d'appeler la justice à récompenser la délinquance, le banditisme et l'irrespect des lois de ce pays ?
Ensuite, si les organisations de la société civile ayant pignon sur rue peuvent donner leur opinion, à leur façon, sur l'opportunité ou non des poursuites contre Aristide, pourquoi les soi-disant supporters de ce dernier ne peuvent pas eux-aussi, donner la leur, à leur façon, en bloquant l'entrée de sa résidence ? Tout cela nous fait réaliser que dans la lutte pour l'émergence de la démocratie en Haïti, nous sommes moins matures que nous nous amusons à le croire, et qu'au plus haut niveau, nous avons des réflexes antidémocratiques.
Cela dit, aujourd'hui, certaines conclusions s'imposent. Premièrement, Aristide n'a plus aucune force politique. Les deux ou trois dizaines de casseurs qui s'activent devant sa maison sont des journaliers qui n'ignorent pas qu'en environ 20 ans de pouvoir, Aristide et Lavalas n'ont rien fait ni pour Cité Soleil, ni pour le Bel-Air. Si Aristide était populaire, dans toutes les autres villes du pays, des citoyens se seraient précipités aux barricades. Si ces individus s'opposent à l'action de la justice, ils doivent le faire à leur dépens ; deuxièmement, le gouvernement Martelly doit se garder d'intervenir dans ce dossier car c'est à ce prix que le pays fera un saut qualitatif vers l'avant ; mais le gouvernement doit aussi agir avec rigueur contre les casseurs ; troisièmement, si Aristide est si puissant que son arrestation éventuelle peut plonger le pays dans le chaos, il peut aussi lâcher ses chiens et commanditer des fraudes massives aux prochaines élections, en toute impunité. Si c'en est le cas, il nous faut reconnaitre que ce pays a un ''problème Aristide'' qu'il faut d'autant plus résoudre avant les élections.
Somme toute, la démocratie ne se construit pas sans casse. Tant qu'il y aura des citoyens que la justice ne pourra entendre qu'en temps ''opportun,'' nous ne serons pas sur la bonne voie. Une justice qui attend le moment opportun pour fonctionner est, par définition, une justice opportuniste. Ce n'est pas ce dont nous rêvons pour notre pays.
http://frandleyjulien.com/2014/08/23/aristide-lintouchable/
Haïti - Justice : Démantèlement de réseaux de contournement de trafic téléphonique international
Lors de différentes opérations menées à Pétion-Ville, Delmas et Carrefour, les policiers ont saisi des équipements pouvant terminer simultanément jusqu'à 400 appels téléphoniques et ont également procédé à plusieurs arrestations.
Bien que le premier réseau a été démantelé au mois de mai, le CONATEL et la PNH sont restés discrets quant à l'identité des personnes incriminées, pour ne pas gêner les investigations en cours, sur ce qui apparait aujourd'hui comme un trafic de large envergure avec des ramifications à l'étranger. Les investigations qui ont suivi, ont permis de remonter à d'autres opérations et des recherches se poursuivent actuellement.
Le CONATEL rappelle que suite à ces piratages, l'État Haïtien a subi un manque à gagner estimé à près d'un million de dollars américains, ce qui représente une perte de recettes, tant pour l'État, que pour les opérateurs téléphoniques.
Tout en se félicitant de la collaboration entre toutes les parties, y compris la PNH le Conseil met en garde tous ceux qui auraient l'intention de poursuivre ces activités.
Le CONATEL rappelle que ces activités illégales, sont punissables en vertu des lois qui régissent la matière en Haiti, notamment du fait que ces individus opèrent en Haïti sans licence, détournent des communications et entravent le bon fonctionnement des communications sur le territoire national, causant ainsi un grave préjudice financier au pays, d'autant plus que les revenus générés par ces activités frauduleuses, sont transférés à l'étranger.
Le Conseil National des Télécommunications, encourage toute personne qui détiendrait des informations portant sur tout individu s'adonnant à ce genre d'activités, à le contacter. Il assure que les informations reçues seront traités en toute confidentialité et qu'aucune action ne sera intentée contre les personnes qui auront apporté leur collaboration et contribué à l'avancement des enquêtes dans ces dossiers.
En savoir plus sur le Bypass :
Par exemple un appel via une route légitimes coûte normalement 0,80$ avec un frais de commencement (initiation fee) de 0,50$ dans les pays A et un frais de terminaison (termination fee) de 0,30$ dans un pays B. Dans le cas d'un bypass via VoIP (Voix sur IP) le frais de commencement (initiation fee) est de 0,15$ et le frais de terminaison (termination fee) est de 0,05$. L'opérateur téléphonique dans le pays B perd 0,25$ (0,30-0,05) en frais de terminaison (termination fee), ce qui résulte à une perte de 83%, donc l'État perd également en revenus (taxes). Il existe aussi des bypass via la technologie GSM (GSM Gateway), le bypass peut aussi être national, entrant ou sortant. Le bypass interconnecte les points via les routes les moins chers tels que l'Internet.
Source: HL/ HaïtiLibre
Haïti-Justice : « J’ai répondu à l’invitation de la Justice sans contrainte », dixit Yvon Neptune,
RA/HPN
L'ancien Premier ministre (PM) du gouvernement Lavalas (2e version), Yvon Neptune, s'est présenté au cabinet d'instruction criminelle, ce vendredi 22 août, pour répondre à un mandat de comparution du juge Lamarre Bélizaire. Après plus de deux heures d'audition, M. Neptune a confié à la presse avoir répondu à l'invitation de la Justice sans contrainte.
L'air confiant et serein, l'ancien chef de la Primature, Yvon Neptune a comparu devant le cabinet d'instruction sans aucun avocat à sa défense. Il a été accompagné d'un témoin Ronald Saint-Jean lors de son audition.
À sa sortie du cabinet du juge d'instruction, M. Neptune a indiqué qu'il avait pris toutes les mesures nécessaires afin de bannir la corruption sous son administration.
L'ex-Premier ministre du gouvernement Lavalas s'est montré très prudent en évitant toute spéculation sur la portée de cette convocation survenue près de dix ans après la chute de ce régime au pouvoir. Il déclare sans ambages qu'il ne fait qu'assumer ses responsabilités.
Quant au conseil à prodiguer aux autres membres de l'Administration Lavalas, notamment l'ex-président Jean Bertrand Aristide, M. Neptune ne mâche pas ses mots: "je n'ai de conseils à prodiguer à personne", a-t-il fait savoir, arguant que chacun devait prendre ses responsabilités.
Il a, par ailleurs, déclaré qu'il ne s'agit pas d'une question de confiance, lorsqu'il incombe à répondre à une convocation de la Justice. Les juges, soutient-il, sont là et espérons qu'ils prennent la loi pour leur boussole.
HPN
vendredi 22 août 2014
Six sénateurs, seul obstacle à la réalisation des élections.-
Quand une évasion sert de prétexte pour crier Vive l’Armée Dominicaine, Aba la PNH.-
a) Bin Laden, pourchassé par les Etats-Unis, et neutralisé au Pakistan.
b) Willy Etienne, kidnappeur pourchassé par la police capoise (Cap-Haitien), neutralisé à Port-au-Prince.
Le fait que M. Clifford Brandt a été intercepté en dehors de son périmètre opérationnel est la preuve irréfutable qu'il était en fuite, et par conséquent, pourchassé par la police du territoire dans lequel il a supposé commis ses crimes. La PNH a le mérite d'avoir traqué le fugitif, faisant d'Haïti son enfer au point de le contraindre à chercher refuge ailleurs jusqu'à s'exposer à la frontière haïtiano-dominicaine. Tout individu arrêté par un soldat du corps de défense frontalière dans un point de passage est normalement rapporté aux supérieurs hiérarchiques du dit soldat, qui ne le remettra aux autorités du pays voisin que par voies officielles. Dans la présente situation, la coopération des soldats dominicains a contribué au succès de l'opération. L'intense poursuite par la PNH est une preuve de la détermination du pouvoir en place. Objectivement, d'aucuns ne peuvent pas étayer la thèse que Haïti a adopté une attitude d'impunité envers le présumé criminel.
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle, Cap-Haitien, Haïti
reseaucitadelle@yahoo.fr
A QUOI SERT LE SENAT DIRIGE PAR L'HONORABLE DIEUSEUL SIMON DESRAS ? PAR CAMILLE T. PERROT
jeudi 21 août 2014
Des sénateurs de l'opposition dénoncent le blocage législatif
Le vice président du Sénat, Andrice Riché, révèle que 14 sénateurs, dont un membre du G 6, sont prêts à voter les amendements de la loi électorale.
" Le sénateur William Jeanty a compris qu'il est temps de mettre un terme a cette situation, dit-il.
Les 14 sénateurs doivent organiser ce jeudi une séance de travail afin de définir une stratégie pour éviter le blocage. Ils envisagent de rechercher une solution en concertation avec le président du Grand Corps.
Déplorant la stratégie dilatoire du G 6, le sénateur Riché met l'emphase sur la nécessité de réaliser les élections avant la fin de cette année.
Cet avis est partagé par son collègue de l'OPL, Francisco Delacruz. " Le G 6 fait le jeu du président Martelly qui en réalité ne veut pas organiser les élections", a laissé entendre le sénateur élu dans le Centre.
Il exhorte les membres du G 6 à s'impliquer dans les efforts visant à éviter au pays un tsunami politique en janvier 2015. Appelant au vote de la loi électorale, le sénateur Delacruz juge qu'il s'agit d'un moyen efficace pour empêcher l'application de l'article 12 de l'accord d'El Rancho. De plus il préconise le dialogue entre les acteurs politiques en vue de créer un climat propice aux élections.
Source: LLM / radio Métropole Haïti