samedi 11 juin 2016

La mission de Jocelerme Privert est dévoilée : Maryse Narcisse Président.-



[Audio] La mission de Jocelerme Privert est dévoilée : Maryse Narcisse Président.-

La prétendue Commission d’enquête sur les élections (CIEVE) visait à remettre Maryse Narcisse dans la course électorale. Jocelerme Privert a le mérite de rester fidèle à sa famille Politique Lavalas. Il a manipulé tout le monde, les parlementaires, ses conseillers et autres collaborateurs pour faire plaisir à Jean-Bertrand Aristide. Madame Sandra Honoré étant en Haiti pour atteindre cet objectif… Mission accomplie. Bravo Privert! C’est la continuité du Projet de reprise de pouvoir d’Aristide lancé depuis son retour en 2011 avec l’aide de lobbyistes américains et d’amis comme Danny Glover.

Le moment est venu pour chaque citoyen de se positionner sans démagogie en faveur ou contre le coup d’Etat Aristide/Lavalas qui vient encore une fois de démontrer sa supériorité sur les naifs de la classe politique et de la société civile.

A RéseauCitadelle, on avait toujours mis l’opinion publique en garde de ces manoeuvres. Même quand on n’était pas toujours d’accord avec toutes les décisions du Président Martelly, il était indispensable de ne pas réouvrir la boite de pandore Lavalas. Mais, jalousie et idiotie lançaient plus d’un dans des opérations anti-Martelly sans prévoir les conséquences. Ce n’est que récemment le porte-parole de LAPEH Jean Hector Anacasis réalise que son parti faisait le jeu d’Aristide/Lavalas. Quand aux naifs de l’OPL, ils continuent de croire que Jocelerme Privert organisera des élections libres leur permettant d’accéder au pouvoir.

Il faut dire que Aristide/Lavalas a toujours réussi grâce à la faiblesse d’esprit des leaders de l’opposition spécialement de l’OPL et des aigris de la société civile. Aussi, a t-il bénéficié de la gestion politique catastrophique de fin de mandat du Président Michel Martelly, conseillé par des hommes et des femmes ivres de pouvoir et d’un excès de confiance. Un désastre qui toutefois donne aux vrais militants l’espace et 120 jours pour transformer PHTK en un vrai mouvement progressiste capable d’accompagner le peuple haitien vers la modernité et la production nationale. C’est par le combat politique que les partis se renforcent.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
12 juin 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle

Des décombres au développement durable : la transformation miraculeuse d’Haïti pourrait bénéficier à l’Afrique du Sud.-

Une visite avec le petit-fils du leader historique sud-africain Nelson Mandela dans sa résidence à Johannesburg © Page Facebook de Laurent Lamothe
10 JUIN 2016 PAR OLIVIER AUGUSTE
Laurent Salvador Lamothe, ancien Premier Ministre d’Haïti, dispose d’un dynamisme incomparable et croit fermement que « quand on veut, on peut ». Ayant grandi en Haïti, un pays sévèrement affecté par la pauvreté et le manque de ressources à tous les niveaux, il a développé un sentiment profond de responsabilité sociale, ainsi qu'un vif désir d’aider les personnes dans le besoin. M. Lamothe est une personne pragmatique qui, pendant toute la durée de son mandat dans le secteur public, a privilégié les solutions pratiques par rapport à la partisannerie politique pour répondre aux besoins urgents d'Haïti.
Conscient que de nombreux pays autres qu’Haïti ont également besoin d’aide, il a fondé LSL World Initiative (LSL) par conviction. LSL est une société internationale qui se concentre sur l'autonomisation socio-économique des pays émergents. Suite au séisme de 2010, M. Lamothe s’est rendu compte qu’il pourrait appliquer et partager les connaissances et les compétences qu’il avait acquises durant la reconstruction et le relèvement d'Haïti avec d’autres pays émergents.
M. Lamothe a récemment visité l’Afrique du Sud pour s’entretenir de manière approfondie avec des intellectuels sur la façon dont LSL pourrait aider le gouvernement sud-africain à atteindre ses objectifs de développement durable. Un débat de haut niveau s’est tenu avec Ndaba Mandela, le président et le co-fondateur de l’Africa Rising Foundation et l’un des petits-fils de Nelson Mandela, et Kgalema Motlanthe, qui a été Président d’Afrique du Sud suite à la démission de Thabo Mbeki. Ce débat s’est concentré sur la façon dont le Financement Innovant du Développement (FID) pourrait s’appliquer au contexte sud-africain.
L’Afrique du Sud fait actuellement face à ses propres défis socio-économiques, parmi lesquels figurent l’allègement de la pauvreté et la fourniture de logements, et le pays s’emploie activement à les relever. La capacité du gouvernement sud-africain à fournir des logements appropriés et abordables, y compris la modernisation ou l’enlèvement des taudis, demeure une priorité gouvernementale importante. En effet, le logement non seulement améliore la situation des individus, mais aussi affecte les communautés et l'économie mondiale dans son ensemble. La disponibilité de logements abordables au bon endroit pourrait stimuler la mobilité économique sud-africaine et, au bout du compte, stimuler la croissance du PIB national.
Le Président par intérim de la Commission fiscale et financière d’Afrique du Sud a estimé qu’il faudrait compter environ 800 milliards ZAR pour mettre fin au déficit en matière de logement d’ici à 2020. LSL est à la disposition du ministre sud-africain de l'urbanisme pour l’aider à appliquer son modèle de financement innovant du développement adapté aux besoins sud-africains. Ce modèle pourrait aider le gouvernement à identifier des revenus supplémentaires importants, ce qui lui permettrait de réduire le déficit du logement plus rapidement.
Pour ce faire, M. Lamothe se concentre sur les mécanismes de Financement Innovant du Développement (FID), des solutions éprouvées qui identifient de nouvelles sources de revenu pour le développement durable au profit du gouvernement. Les revenus sont générés par le biais de micro-contributions prélevées sur des activités mondiales telles que les télécommunications, les opérations financières, le transport et le tourisme, et les paiements électroniques. Ces micro-contributions ont très peu d’effet sur la population locale et peuvent être utilisées comme un mécanisme indépendant ou pour compléter les initiatives existantes.
Un aperçu d'Haïti en 2010 :
Au moment où M. Lamothe a commencé son mandat de Premier Ministre, Haïti avait été presque complètement détruit et son peuple avait désespérément besoin d’aide socio-économique.
M. Lamothe a occupé cette fonction publique entre 2012 et 2014, c'est-à-dire plus longtemps que n'importe quel autre Premier Ministre au cours des trois dernières décennies. En 2010 :
- Un total de 1,6 million de gens vivait dans des conditions indignes
- Haïti était classé au dernier rang de l’indice de perception de la corruption
- Le pays avait un fort taux de criminalité
- Seulement 1% de son PIB était consacré à l'éducation
- Son inflation avait atteint un taux de 8%
- Les dépenses gouvernementales étaient hors de contrôle
- Le FID n’y existait pas.
Il était clair qu’il fallait faire quelque chose. M. Lamothe et son équipe ont élaboré des plans de financement parmi les plus ambitieux afin de sauver Haïti de sa situation financière et humaine misérable, en gérant une équipe de jeunes professionnels recrutés dans les plus grandes universités et en travaillant en collaboration avec le Ministre haïtien des Finances, l’astucieux Jean-Marie Carmelle. Ce qu’ils ont accompli a été tout à fait remarquable. Cette nouvelle approche a fait son effet et, deux ans et demi plus tard, la situation en Haïti avait complètement changé. Laurent Lamothe est donc bien placé pour aider le gouvernement sud-africain.
Un aperçu d'Haïti en 2013 :
- L’inflation a chuté, en passant de 8% à 4%
- Les dépenses gouvernementales ont été réduites de 25%
- Le Financement Innovant du Développement a connu une hausse de 220% par rapport à une base de 0%
- Les forces de police ont été renforcées de 30%, ce qui a permis d’assurer la sécurité du peuple haïtien
- La criminalité a diminué de manière considérable.
Cette sécurité supplémentaire a fait d’Haïti l’un des trois pays les plus sûrs à visiter dans les Caraïbes. Les victimes du séisme ont été relogées, les maisons ont été reconstruites et les efforts de reconstruction se sont déroulés rigoureusement. En 2013, on ne comptait plus que 60 000 personnes sans-abri, soit une réduction massive de 90%. L'infrastructure et les installations publiques ont été reconstruites grâce à l’aide de la communauté internationale, et cinq nouveaux hôtels de classe internationale, visant à donner un coup de fouet bien nécessaire au tourisme haïtien, ont été érigés.
Dans l’ensemble, Haïti s’est vu tiré des décombres pour atteindre une base solide de développement durable. 1,4 million d’enfants haïtiens ont été scolarisés afin de bénéficier d'une éducation gratuite et de bonne qualité grâce à un Fonds d'éducation alimenté par les micro-contributions prélevées sur les télécommunications internationales entrantes et les transferts d’argent.
Par le biais de LSL World Initiative, Laurent Lamothe souhaite désormais apporter le même type de transformation et d’espoir aux citoyens d’autres pays émergents qui ont grandement besoin de financement pour leur développement socio-économique. Compte tenu de son travail novateur et transformationnel en Haïti, Laurent Lamothe est très bien placé pour aider le gouvernement sud-africain.
Les gouvernements collaborant avec LSL déterminent la répartition des fonds de façon transparente, conformément à leurs propres priorités, et peuvent ainsi répondre aux besoins fondamentaux, tels que l’eau potable, le développement du logement, les services de santé et d’éducation, l'électrification, le développement de l’infrastructure et autres. Au bout du compte, LSL World Initiative donne aux pays en développement les moyens de créer un avenir durable et prospère par le biais de l'autonomie économique.
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Haïti - FLASH : Une étude de la MOE-UE, révèle des manipulations de la CIEVE.-

11/06/2016 09:49:51

Haïti - FLASH : Une étude de la MOE-UE, révèle des manipulations de la CIEVE
Dans une étude, les Experts de la Mission d’Observation Électoral de l’Union Européenne, ont procédé à l’analyse de la méthodologie, des constats statistiques (pertinence, fiabilité, interprétation) et des conclusions du rapport de la Commission Indépendante d'Évaluation et Vérification Électorale (CIEVE) sur les élections de 2015.

La MOE-UE constate que le rapport ne prouve pas que des fraudes ou irrégularités graves aient eu lieu avec un impact sur le classement. Elle poursuit en affirmant que « L’objectif principal (et la principale conclusion) du rapport est autre, il essaye de démontrer, sur base exclusivement de l’analyse des documents archivés au CTV, qu’il est statistiquement impossible de complètement exclure la possibilité que des hypothétiques irrégularités ou fraudes massives aient eu un impact sur les résultats de nature à modifier le positionnement des principaux candidats [...] Étant donné que la CIEVE ne prouve pas les fraudes, cette perspective , cela implique une présomption de l’existence de fraudes ou de graves irrégularités massives. »

On constate à la lecture de cette étude, que la CIEVE n’hésite pas entre autres, à modifier les critères du décret électoral permettant d’éliminer la quasi totalité des PV ; d’ajouter de nouveaux critères qui ne figurent pas dans la loi électorale ; voir de ne pas demander au CTV certains documents comme les PV de carences (qu’elle affirme être quasi inexistant, ce qui est faux) et sur lesquels pourtant elle fonde ses conclusions...

« Il est extraordinaire, et contre tout concept de justice cohérente, que la CIEVE s’octroie l’autorité de changer les prévisions de la législation électorale : son adaptation va, de toute évidence et de son propre aveu, bien au-delà d’une simple interprétation. Il est d’autant plus extraordinaire qu’elle juge la conformité du processus électoral, qui s’est déroulé conformément à la législation en vigueur, contre sa nouvelle conceptualisation du décret » écrit la MOE-EU dans son analyse.

Télécharger le rapport complet de la MOE-UE : http://www.haitilibre.com/docs/MOE-EU-CIEVE.pdf

Télécharger le rapport complet de la CIEVE : http://www.haitilibre.com/docs/rapport_CIEVE.pdf

HL/ HaïtiLibre

vendredi 10 juin 2016

Aprè 14 jen tout moun ki pote zam sou zòd priver se chimè.-

Konbyen moun Michael Gédéon pral touye pou Privert rete sou pouvwa? Ki polisye ki pral egzekite lòd yon ansyen prezidan ki vle kenbe pouvwa san manda? Apre 14 jen, tout moun ki pote zam sou zòd Privert se chimè. Polis sa kap pwofesyonalize depi aprè 2004 paka yon lame chimè?


#Haiti-Elections: Communiqué du Ministère des Affaires Étrangères de Madrid

Le Gouvernement d’Espagne regrette que le Conseil Électoral Provisoire (CEP) d’Haïti ait adopté les conclusions du rapport de la Commission Indépendante d’Évaluation et de Vérification Électorale (CIEVE) ——Annulation des résultats du premier tour des élections présidentielles en Haïti.-
Madrid, le 10 juin 2016
Le Gouvernement d’Espagne regrette que le Conseil Électoral Provisoire (CEP) d’Haïti ait adopté les conclusions du rapport de la Commission Indépendante d’Évaluation et de Vérification Électorale (CIEVE, créée par le Gouvernement provisoire), et annulé les résultats du premier tour de l’élection présidentielle célébrées le 25 octobre dernier.
L’Espagne remercie la Mission d’Observation Électorale de l’UE pour son travail remarquable et professionnel et salue la décision de la Haute Représentante de dissoudre cette Mission, vu que l’annonce de la répétition du premier tour des élections présidentielles du 25 octobre 2015 contredit les conclusions de la Mission d’Observation Électorale européenne, qui, dès le mois de juillet 2015, en réponse à la demande du gouvernement haïtien, a accompagné le processus électoral du pays.
Tel que la Mission de l’UE en Haïti l’a signalé dans son analyse du rapport de la CIEVE, ce rapport comporte d’importants défauts tant factuels comme légaux, conceptuels et méthodologiques.
Le Gouvernement de l’Espagne regrette l’interruption du processus électoral haïtien ainsi que la décision annoncée par le CEP d’Haïti de reprendre ces élections dès le début. Le Gouvernement Espagnol espère que le peuple haïtien puisse compter le plus vite possible sur un Président et un Gouvernement démocratiquement élus qui permettront au pays d’affronter les grands défis auxquels il fait face.
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De la part de l’Ambassadeur Lorenzo, en annexe vous recevez le communiqué émis par l’OID du Ministère des Affaires Étrangères et de Coopération d’Espagne.

Un rapport de l’#UE prouve que la #CIEVE a falsifié les résultats des élections.-

La Mission d’Observation Electorale de l’Union Européenne vient de publier un rapport accablant démontrant que le travail de la CIEVE était une vraie opération de falsification au profit du projet de Coup d’Etat électoral formenté par Jocelerme Privert avec la complicité d’intellectuels corrompus de la classe moyenne pour remettre le pouvoir à sa famille politique Aristide/Lavalas.— On ne peut qu’avoir honte pour Daly Valet, Lilianne Pierre-Paul, Léopold Berlanger, Anthony Barbier, Camille Edourad Jr, Pierre Espérance, RNDDH, Initiative Citoyenne…. De militants de la démocratie à un Coup d’Etat anti-démocratique, ces gens font preuve d’une élasticité grave avec les principes.
Lisez le rapport : http://www.slideshare.net/Stanleylucas/analyse-moe-ue-du-rapport-de-la-commission-indpendante-d-evaluation-et-vrification-electorale-cieve

mercredi 8 juin 2016

‪#‎Haiti‬ : The Verification Commission’s report found no instance of fraud and nothing that would change the results of the election.-

Evaluation of Verification Commission Report

Jun 6, 2016 | ElectionsNew
The Verification Commission charges “massive fraud” (p. 30) without providing a single example anywhere in its report of concrete, actual fraud. There is no example of:
• Difference between polling return and posted result (as occurred on November 28, 2010)
• Difference between manual count and election return or posted result
• Disproportionate vote in a polling place for a candidate triggering further review by the Tabulation Center (2009 and 2010)
• More votes than voters (2009)
• Obvious tampering on polling returns (December 2006)
• Conversion of blank votes into votes for candidates (February 2006)
• Discarding of runner-ups’ votes (May 2000 senatorial)
Instead of finding fraud, the Verification Commission shows only that the possibility of it was opened up by the lack of two required reports, a set of purported discrepancies in election materials, mistakes in the copying of voter ID numbers, and the lack of individual registration of election monitors. Nowhere in its report does the commission name an instance of fraud or claim that it has found one. Its report is completely hypothetical. It rests its case on reporting and technical deficiencies. (Rapport de la Commission Indépendante d’Evaluation et de Vérification Electorale: Elections de 2015 [Port-au-Prince, le 29 Mai 2016])
Having failed to advance a single example of fraud, much less does the Verification Commission provide evidence that enough fraud occurred to affect the outcome. All it says is that the lack of required reports undermined the validity of enough votes to potentially, theoretically open the door to fraud.
Yet the Verification Commission also charges that the lapses it has discovered were “systematic (well organized) and had the intention of fraud.” Again it provides no evidence of such actual intent by any member of the electoral apparatus and in the body of its report more frequently attributes the lapses to ignorance and poor training.
A more fruitful field for the commission’s inquiry would have been the gate-keeping stage that preceded the actual election. There, qualified candidates were excluded for thinly-disguised political reasons and criminals were allowed to run. This is not a concern of the Verification Commission.
This concludes the Haiti Democracy Project’s main evaluation of the Verification Commission’s report, for even if all its accusations of reporting lapses were true, it has not proven fraud, still less that it rose to a level that would change the results and warrant overturning an election.
In the annex that follows, we will review its main accusations against the previous electoral commission’s reporting and assembling of election materials. In general, we find that other reports provided the information that the Verification Commission wants. As for discrepancies among election materials, a compilation mistake leads the commission to exaggerate them by five times.

Technical Annex

Voting by Election Monitors

The first issue raised by the Verification Commission is the voting by party poll watchers and electoral observers. Since their observation duties will take them away from their home polling places and they are obligated to stay in their assigned locations all day, the electoral law has long given them the right to vote there, even though their names don’t appear on the voters’ lists there, just at home.
The electoral law calls on the election workers to fill out a special form naming these voting poll watchers and observers, in addition to the regular polling return in which their votes are counted with all the others. But election workers bothered to do this in only 4 percent of the cases. Because of the absence of this form, the Verification Commission calls these votes “untraceable,” as opposed to the votes of the local voters whose names and IDs appear on the signature sheets. Given the high number of candidates, each of whom is entitled to send out poll watchers, the Verification Commission finds that this resulted in 29 percent more votes per polling place than are recorded on the local voters’ signature sheet. This the Verification Commission rather dramatically calls, “Le maillon responsible de la cassure de la chaine de surveillance du processus électoral.” “It means that the polling places allowed 448,000 citizens to vote without filling in the form for them stipulated in the electoral law . . . a massive absence” of the required form. In so doing the electoral workers showed “incompetence, negligence, unprofessionalism, and potentially fraud.” This absence of the special form is later cited as part of the proof that the presidential elections were laced with irregularities and fraud. (page 17).
Nevertheless, the Verification Commission claims no specific instances of fraud emanating from the poll watchers’ and observers’ voting without their names being recorded on the form. It does not, for example, claim that unauthorized people voted or that the poll watchers voted more than once.

Evaluation

Ideally, it would have been better if the electoral workers had filled out the form with the names and IDs of the visiting voters. This way one could better tell at the Tabulation Center whether the extra 29 percent of votes from the polling places were all those of election monitors, and that they had only voted once in that polling place. The absence of the form, however, does not mean that interlopers got to vote or that monitors voted more than once. The controls exercised by the election workers in the polling places are long-established and were sufficient to prevent either of these things from happening on a significant scale. Of 208 reports received from the accredited observers of the NOAH/Haiti Democracy mission, only six found that the poll watchers got to vote more than once in the October 2015 election. None reported that unauthorized people were allowed to vote. Thus even without the forms being filled out, we know that the extra 29 percent consisted of monitors who had a perfect right to vote and only voted once.
Thus, the Verification Commission’s use of the word “untraceable” to refer to that extra 29 percent not noted in the local voters’ list is excessive. The voting of that 29 percent was indeed “traced” by trained election workers on the scene and by the other election monitors present. Once those ballots went into the box, they became no more or less “traceable” than any other. This is a distinction without a difference.

Conclusion

There is no evidence that the handling of the election monitors’ vote changed the election outcome.

Cross-checking and Triangulation – A General Point

The question of the missing monitors’ form is consistent with the larger method of the Verification Commission in seeking to find all the means to verify and quantitatively cross-check the election post-facto in the files of the Tabulation Center. It wants the totals of the ballots sent out, the ballots sent back (used, unused, blank, or spoiled), the number of people listed as voting on the signature sheets or special forms, the votes on the election workers’ manual tallies, and the votes on the polling returns all to match. Otherwise it will declare the election fraudulent.

Evaluation

Even though the forms for the visiting voters’ names were missing, meaning that the number of voting names could never match up to the number of votes, the Tabulation Center still received the other three measurements in good order:
  1. The cast ballots
  2. The manual tallies (from 96 percent of polling places)
  3. The polling returns (from 100 percent) (Page 12-13).
Thus the Tabulation Center still had redundant means to cross-check the numbers of votes.

Nonregistration of Poll Watchers and Observers

In addition to the missing form, the Verification Commission says the electoral commission was derelict in handing out blank accreditation cards for the candidates and observer groups to fill in and distribute among their poll watchers and observers. “The election commission didn’t keep a register of these accreditation cards for verification or audit. These accreditation cards could be transferred among the political parties without any control or authorization of the election commission.”

Evaluation

It was logistically impossible for the electoral commission to individually register the large numbers of poll watchers and observers whom candidates and civic organizations wanted to send out. As customary, it left it up to the inscribed candidates and groups to decide who would represent them and how to keep track of them. The electoral law gives it this discretion. The election commission was already overwhelmed by the challenge of administering its own apparatus of 13,600 polling places without taking on new domains to administer. Indeed, it could barely issue even blank badges for the monitors. From the Haiti Democracy Project’s own experience, we recall that we and many other organizations didn’t receive our cards until the late afternoon of November 27, 2010 for the election that took place the next day. Similarly for the August 9, 2015 election we only received them at noon the day before. As for individually-registered badges, it took the observation unit five days to produce thirty-six of them because of difficulties with the equipment and transcription. The Verification Commission’s demand is impractical.
In place of registration, though, the election commission came with tighter regulation of monitors of the October 25, 2015 election and so effectively managed the issue raised by the Verification Commission. Strict orders went out to limit the number of poll watchers allowed in the room at one time and if necessary admit them in shifts. The longstanding rule to clip the corner of the monitors’ badges to signify that they had voted was enforced. The number of eligible observation organizations was severely slashed to the point of weakening observation.

Conclusion

There is no evidence that the non-registration of the individual election monitors by the electoral commission had any effect on the results of the October 25, 2015 election.

Failure to Include Voter List in Packet

Moving on from the issue of poll watchers and observers, the Verification Commission makes a considerable point of the failure of most polling places to include the voters’ list in the packet sent to the Tabulation Center, as required by the electoral law. This list is distinct from the voters’ signature sheet described earlier – it is just a list of the eligible voters to be tacked up on the door of the polling place before the election so that people will know where to vote. Thus of 3,210 polling returns received, only 304 voting lists were included in the envelope. Says the Verification Commission, “The absence of practically all the voting lists (90%) is inexplicable and can be linked to many factors such as the lack of education or the negligence of the people at the polling-place level.”
But as the Verification Commission admits (page 11), the same information was included on the 2,822 signature sheets of the sample which did arrive safely in the envelope. Knowing this, the Verification Commission momentarily equivocates: “Although the absence of the voting lists can on the one hand be considered unimportant . . .” It quickly recovers: “The number of voting lists not found (2,454) is high and shows that the polling places do not pay attention to quality control.”
The Verification Commission is unwilling to let go of the voting lists because this high number enables it to declare that only 294 of 3,210 files examined were complete. Without this exclusion, it would have to admit that 2,748 were complete. “High number of incomplete files” will duly take its place in the list recited to prove fraud.

Conclusion

The absence of the voters’ list had no bearing on the election’s outcome.

Methodological Error Invalidates Finding of Discrepancies

“Analysis of the cast ballots versus the total of votes reported in the polling return by the election workers shows the inadequate level of quantitative analysis of the personnel trained by the electoral commission,” the Verification Commission charges. The polling places reported receiving 1,350,933 ballots. “However, after subtracting spoiled ballots (9,276), unused ballots (1,008,245), and void ballots (28,840), the number of ballots that are valid should be 304,572. But the number of ballots reported valid by the polling places is 369,668. The unjustified difference of 65,096 ballots isn’t accounted for anywhere.” The commission adds to this discrepancy another 19,198 votes said to represent the difference between valid ballots and valid votes on the returns, for a total discrepancy of 84,294.
This means, the commission continues, that the possibility of cross-checking important elements reported by the polling places is weak. “The numbers reported on the polling returns are not in agreement (difference of 84,000).” The commission presents the proof in Table 2 below:

Table 2: Reconciliation of the number of ballots and number of votes reported by the polling places
Total
Nombre de bulletins reçus par les BV (2,818 PVs)1,350,933
Nombre de bulletins gâtés (2,798 PVs)-9,276
Nombre de bulletins qui n’ont pas servi (3,016 PVs)-1,008,245
Nombre de bulletins nuls (2,973 PVs)-28,840
Sous Total304,572
Variance non justifiée par les BV65,096
Nombre de bulletins rapportés qui sont bons (3,027 PVs)369,668
Variance entre bulletins rapportés et votes tabulés19,198
Nombre de votes tabulés pour les 3,210 PV par la CIEVE388,866
Nombre de votes tabulés pour les 3,084 feuilles de comptage par la CIEVE369,902

Evaluation

A glance at the table shows, however, that the Verification Commission took data from differing numbers of polling places to make its comparison whereas this number must be held constant for the comparison to work. If you want to compare the number of ballots received minus those spoiled, unused, or null to the number of ballots reported valid by the polling places, then all these elements must come from the same polling places, otherwise you do not have a comparison.
If as an experiment we increase the number of polling places on the ballots-received line to equal the number of polling places on the valid-ballot line, then we find the discrepancy of 84,294 shrinking to 15,675.

Conclusion

Using a faulty methodology, the Verification Commission exaggerated the discrepancy between electoral elements by a factor of five. The remaining small discrepancy after correction of the methodology had no conceivable bearing on the outcome of the election.

Overall Conclusion

The Verification Commission has failed to make its case. It has not found one instance of fraud. It spends most of its time in the thick underbrush of issues far removed from the tabulation of the votes — lack of required reports for election monitors, lack of registration of monitors, lack of one type of  voters’ list, mistakes in copying ID numbers, an exaggeration of the extent of discrepancies in ballot inventories. The Verification Commission has found nothing that would change the results of the October 25, 2015 presidential election.

Glossary


BallotBulletin
Election workersMembres des bureaux de vote (MBV)
Electoral commissionConseil Electoral Provisoire, CEP
Electoral lawDécret électoral
ID numberCIN, Carte d’Identification Nationale
Manual countFeuille de comptage
Null ballotsBulletins nuls
Party poll watcherMandataire
Polling placeBureau de vote, BV
Polling returnProcès-verbal de dépouillement, PV
Signature sheetListe d’émargement
Special form naming voting election monitorsProcès-verbal de carence
Spoiled ballotsBulletins gâtes
Tabulation CenterCentre de Tabulation des Votes (CTV)
Unused ballotsBulletins qui n’ont pas servi
Verification CommissionCommission Indépendante d’Evaluation et de Vérification Electorale
Valid ballotsBulletins qui sont bons
Voters’ listListe électorale partielle (LEP)
____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.