samedi 13 mai 2017

#Haiti : Le président Donald Trump adopte la stratégie de la diplomatie d’affaire de @LaurentLamothe.-

#Haiti : Le président Donald Trump adopte la stratégie de la diplomatie d’affaire de @LaurentLamothe.-

« … je vous le dis en vérité, aucun prophète n’est bien reçu dans son pays ». l’Évangile de Luc (4 : 24).

Pendant son séjour au Ministère des Affaires Etrangères, Monsieur Laurent Lamothe a introduit le concept diplomatie d’affaire en Haiti. Contrairement aux mensonges de ses détracteurs, il a ajouté seulement 8 personnes dans la diplomatie haïtienne [ à savoir 28 nouvelles nominations (-) 20 diplomates rappelés = 8 ].

Alors qu’en un an (1) seulement, le Président provisoire de facto Jocelerme Privert a nommé 175 personnes dans la diplomatie haïtienne, Jean-Junior Joseph et tous ceux qui se prennent pour des observateurs critiques de la diplomatie haïtienne n’ont pas dénoncé l’administration Privert/Jean-Charles. Ils sont, sans doute, bénéficiaires de ces nominations excessives et sans aucune provision budgétaire.

Ceux qui critiquent encore la diplomatie d’affaire appliquée par le Premier Ministre Laurent Lamothe, près de 3 ans après son départ de la Primature, ne réalisent pas que toute la politique américaine de Donald Trump est basée sur l’approche “diplomatie d’affaire”; C’est aussi la stratégie de la Chine en Afrique.

“America first”, la diplomatie au service des intérêts économiques des Etats-Unis dans le monde, l’administration Trump est prête à tout remettre en question si les intérêts économiques des Etats-Unis sont piétinés. Au Canada, en février 2016, des responsables politiques du Québec ont appelé leur gouvernement à appliquer la diplomatie d’affaire pour sauver la compagnie canadienne aéronautique “Bombardier” face à ses concurrents “Boeing” et “Airbus". [ http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/464141/diplomatie-d-affaires ]

Depuis le départ du Premier Ministre Lamothe, on remarque l’absence d’idées modernes et/ou innovantes à la tête de l’Etat haïtien. On a assisté au retour de la gouvernance traditionnelle de dirigeants caissiers-payeurs qui se contentent de collecter des recettes, de les empocher ou de les partager avec leurs amis ou alliés politiques. N’était-ce l’arrivée du Président Jovenel Moise avec son projet #BANNANN de modernisation de l’agriculture, ce serait le règne total de l’obscurantisme. C’est la raison pour laquelle nous le supportons, vu qu’un groupe d’hommes et de femmes modernes peut facilement identifier les approches modernes d’un autre groupe.

Ainsi, ceux qui continuent de critiquer Laurent Lamothe et ses idées modernes ne font que le garder présent dans l’esprit des jeunes et des masses populaires qui ont vécu quelque chose différente quand il était Premier Ministre. Diriger un pays comme Haiti, avec tous ses problèmes, exige des idées modernes et innovantes, supportées par un carnet d’adresses riche en contacts au niveau national et international.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
12 mai 2017
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#Haiti : Plaçons l’être humain au centre de la politique haïtienne! (Texte de Cyrus Sibert)

A l’Emission “Avec l’Opinion” du 10 mai 2017, jour de mon anniversaire, sur Radio Kontak Inter 94.9 FM, j’ai rappelé aux auditeurs ce que devrait être le principal objectif de la politique : le bien-être généralisé.

La politique doit avoir comme finalité de
- Aménager la meilleure qualité de vie possible pour tous les citoyens;
- Garantir une espérance de vie assez longue et paisible, par une gestion efficace de tous les risques et la fourniture des services appropriés, en vue de favoriser l’épanouissement de la personne.

Nous pensons qu’il est temps de libérer les citoyens de l’emprise du culte de la personnalité. Il est temps de replacer l’être humain au centre de la politique; donc, ces deux critères devraient pouvoir aider à évaluer le travail de nos représentants, de nos dirigeants, de nos élus.

Nous avons trop longtemps limité la vie politique de notre pays à des personnalités ou à des mouvements : des Dejoistes, des Jumelistes, des Duvalieristes, des Jean-claudistes, des Aristidiens, des mulatristes, des noiristes, des Lavalassiens, des TET-KALE, etc.

A partir des dernières élections mettant fin aux rivalités macoute/Lavalas/GNB,— le peuple ayant choisi d’ignorer les mots d’ordre de l’ancien leader charismatique de Tabarre au profit du projet BANNANN, le moment est venu de cesser le fanatisme politique. L’évaluation de nos dirigeants ou la décision de renouveler leur mandat doit-être une question de leur performance dans l’amélioration de la qualité de vie de ceux qui résident en Haiti et la gestion des risques.

En effet, le hashtag #AbaLajKapMonte que j’ai publié sur ma page facebook et sur Twitter n’était que de l’humour. Car, dans un pays où l’on meurt parce qu’on a été à la banque, chaque année vécue est un miracle de Dieu, une grâce et un privilège.

J’ai passé toute la journée du 10 mai à penser à tous ces gens qui sont morts parce que nos dirigeants n’avaient pas fait leur travail d’amélioration des conditions de vie en Haiti. On pouvait éviter tous ces orphelins dans un pays où la famille, —spécifiquement la mère, est un élément déterminant à la réussite des enfants.

Les haïtiens comme moi qui ont pu dépasser la quarantaine — en Haiti — doivent-être assez humbles pour se demander “pourquoi moi?”

Nous devons-être conscients de la situation globale du pays.

Car, ce n’est pas normal que des gens continuent à perdre la vie
- à cause de la misère, la malnutrition;
- dans des accidents de la route que nous pourrions éviter;
- faute de soin d’urgence dans les hôpitaux;
- à cause de l’absence des conditions d’hygiène de base, dans un pays frappé par le choléra;
- lors des violences orchestrées par des agitateurs politiques;
- parce que les autorités n’ont pas fait leur travail de contrôle des produits que nous consommons;
- par absence de mesure de sécurité efficace pour neutraliser les délinquants et les bandits;

En parlant de délinquance, des programmes d’encadrement socio-économiques dans les quartiers défavorisés pourraient maintenir beaucoup de jeunes dans le droit chemin.

Ne parlons pas des empoisonnements liés à la sorcellerie.

C'est tellement facile de mourir en Haiti.

Il parait que nous ne saisissons pas le sens de cette réalité dans notre pays :

Un pays généralement pacifique, où la convivialité, l’hospitalité et l’entraide sont des valeurs bien ancrées, pourtant,
1- chaque jour des gens meurent parce qu’ils se sont rendus à la banque.

2- pas une semaine sans que des policiers soient tués dans l’indifférence du Haut Commandement de la PNH.

On dirait que les bandits sont autorisés à abattre les membres de la PNH en toute impunité. On rapporte même qu’en plus de certaines personnalités politiques, des responsables de la PNH ont leur propre gang, ce qui créent une situation de chefs de gang intouchables.

Alors que des responsables de la PNH vantent leur travail et leur mission “Protéger et servir”; en réalité, qu’est-ce qui reste d’un pays dans lequel une transaction à la banque peut occasionner la mort? C’est quoi, cet Etat où des membres de la Police sont obligés de cacher leur uniforme quand ils se rendent au travail ?

Les criminels les plus redoutés du monde, savent qu’il faut éviter d’abattre un policier. Car, cet acte peut causer l’anéantissement de toute leur structure, vu qu’il entrainera une guerre totale de la police contre les responsables du crime jusqu’à remonter aux chefs de gang. Pour éviter d’avoir la Police sous le dos, la mafia interdit formellement à ses membres de tuer des policiers. En Haiti, c’est un fait divers. Le commandement de la PNH continue de se vanter sans pouvoir élucider les circonstances dans lesquelles des policiers ont été tués dans l’exercice de leur fonction.

Tout changement passe par la prise de conscience. Nous devons être conscients de cette réalité insupportable.

La politique doit avoir comme unique critère le bien-être des citoyens; à savoir:
- Sécurité,
- Logement,
- Nourriture,
- Eau potable,
- Education,
- Service de santé,
- L’énergie (Electricité + Combustible),
- Hygiène publique (assainissement),
- Environnement,
- Emploi,
- Pouvoir d’achat,
- Loisir,
- Justice,
- Respect des droits et libertés fondamentaux….

En un mot, les indices de développement humain.

Est-ce que nos dirigeants travaillent à résoudre ces problèmes? Pourquoi devons-nous continuer à élire des personnalités incapables de contribuer à résoudre ces problèmes?

J’en profite pour remercier tous ceux — amis, supporteurs et adversaires — qui ont pensé à moi ce 10 mai 2017. Je ne me croyais pas mériter tant d’attention. Mais, à chaque moment de satisfaction personnelle, je ne peux m’empêcher de penser à mes compatriotes, aux malchanceux, à ceux qui sont victimes des conséquences de nos inconséquences.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
11 mai 2017
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lundi 8 mai 2017

#Haiti : Les ministres-pilleurs de Jocelerme Privert ont intérêt à se faire oublier. Honte à eux!

#Haiti : Les ministres-pilleurs de Jocelerme Privert ont intérêt à se faire oublier. Honte à eux! (Texte de Cyrus Sibert)

S’il y a un nouveau cycle dans la vie politique haïtienne, il s’agit de nouveaux gouvernants qui dénoncent et accusent leurs prédécesseurs d’avoir mal géré ou d’avoir dilapidé la caisse publique. Le Président Provisoire Jocelerme Privert avait accusé le gouvernement de Martelly/Paul de tout emporter; aujourd’hui, c’est le tour du gouvernement Moise/Lafontant d’indexer l’administration Privert/Jean-Charles.

En défense, il y a toujours les fameux ministres des finances, ces grands argentiers de la République, responsables des décaissements, donc, directement concernés par les accusations. 

On ne peut oublier de si tôt la chanson “les caisses de l’Etat sont vides” du Président provisoire, suivie des menaces proférées contre le Ministre des finances Wilson Laleau qui osait dire le contraire. Le Premier ministre sortant d’alors, Monsieur Evans Paul, a du intervenir pour défendre la position de son ministre.

Aujourd’hui, l’arroseur est arrosé. C’est le tour de Privert/Jean-Charles d’être accusé par leurs successeurs. Aussi, l’ex-Ministre des finances, Yves Bastien, a t-il contre-attaqué avec arrogance, sans aucune finesse, qualifiant le premier Ministre en exercice de menteur. 

Un petit jeu d’attaques et de contre-attaques dans lequel de nouveaux dirigeants accusent des anciens qui eux cherchent à se faire oublier. Une situation créée par le refus du Parlement de pencher rapidement sur l’audit des gouvernants sortants. Faute de bonne performance de la Commission bi-camérale de décharge, tout se fait sur les médias.

En réalité, l’histoire retiendra que
- le gouvernement Privert/Jean-Charles n’avait pas 1,6 million de réfugiés dans des camps de la capitale haïtienne; 
- aucun projet de construction n’a été effectué sous Privert/Jean-Charles; 
-  zéro logements sociaux; 
-  aucune acquisition de matériels pour la police nationale; 
- aucun projet social de type restaurants communautaires ou aide aux étudiants; 
- aucun projet de rénovation urbaine; 
- aucune construction de centre de santé; 
- en parlant de santé, l’administration Privert/Jean-Charles a refusé d’allouer le peu de ressource réclamée par des médecins grévistes, fermant ainsi les hôpitaux publics durant plus de 8 mois, abandonnant le peuple défavorisé à la mort; 
- aucune place publique; 
- aucun bâtiment public de type Cour de Cassation, Ministère de l’Intérieur ou du Tourisme ; 
- aucune construction de stade; 
- aucune route asphaltée; 
- aucune construction de lycée ni d’école publique; 
- aucune construction de marché public; 
- aucun investissement pour augmenter la production d’électricité; 
- aucune construction ni d’aménagement de port ou d’aéroport…
- aucune bourse d’étude à aucun étudiant haïtien..
- aucune infrastructure agricole.

Ils se contentaient de s’enrichir “se gérer”, d’enrichir les parlementaires qui les supportaient et quelques partisans politiques. En super-démagogues, ils n’ont jamais arrêté la collecte des frais du FNE (Fonds National de l’Education) à savoir le frais de 1.5 $ USD sur chaque transfert de fonds entrant et la charge sur les appels internationaux qu’ils avaient critiqué durant le quinquennat du Président Martelly.

L’administration provisoire Privert/Jean-Charles a beau répété que les caisses de l’Etat étaient vides. Pourtant, deux (2) mois après son ascension au pouvoir, il était déjà bruit que l’ex-Sénateur avait investi 750.000 dollars US dans un restaurant à Petion-ville en association avec son partenaire français. De plus, jusqu’à aujourd’hui, le peuple haïtien n’arrive toujours pas à comprendre le concept “cadeaux anonymes” du ministre des finances Yves Bastien. Chaque semaine, le Palais national faisait injonction à la Banque Centrale de décaisser plusieurs millions de gourdes. Ils n’arrêtaient pas de répéter “les caisses de l’État sont vides”, mais ils ont pu s’enrichir et financer leur masturbation électorale, dans une ambiance de chasse aux sorcières et de persécutions politiques.

Ceux qui ont accumulé des millions en un an de gouvernement provisoire sont connus de tous. Ils achètent au comptant (Cash) de belles maisons en Floride ou construisent des palais luxueux dans les hauteurs des grandes villes; les copies des chèques qu’ils empochaient sous forme de subventions occultes circulent sur les réseaux sociaux; le business des nominations contre ristournes est connu. Il n’y a aucun secret sur les nominations abusives, excessives de Privert/Jean-Charles dans l’administration publique. Dans nombreux de cas, ceux qui occupent les postes sont obligés de verser une partie de leur salaire aux barons de la transition. Plusieurs Consuls ont été révoqués parce qu’ils refusaient de jouer le jeu des Privert et amis. Le scandale qui secoue le parti PITIT DESSALINES dont certains membres pataugeaient dans la corruption et la gabegie administrative au ministère des Affaires Sociales est un exemple du climat général durant la transition Privert/Jean-Charles. 

S’il est facile d’accuser TET KALE d’avoir gaspillé des millions de dollars, il faut aussi avoir le courage et l’honnêteté de présenter la liste des ouvrages réalisés sous la Présidence de Monsieur Martelly et de préciser qu’en 2010, l’Etat haïtien et 80% de l’économie nationale étaient sous les décombres, que la capitale haïtienne avait cessé d’exister, que 1.6 million de nos concitoyens vivaient dans la promiscuité des camps de fortune, que la police nationale d’Haiti n’avait pas les équipements nécessaires pour combattre le kidnapping, faire régner l’ordre public, sortir des décombres du séisme et se développer. Les cas d’irrégularités, de gaspillage ou de détournement de fonds doivent-être bien documentés pour éviter toute confusion.

Par contre, il est clair que les millions dépensés par Privert/Jean-Charles visaient uniquement à enrichir illégalement des membres de son gouvernement, des amis, quelques éléments de sa famille politique et à financer leur folie politique d’écarter PHTK du pouvoir à partir d’une masturbation électorale. 

Ils ont dévalisé les caisses de l’Etat sans pouvoir présenter au peuple un seul chantier, une seule réalisation… Leur excuse se résumait en cette phrase : Notre mission est d’organiser des élections (qu’ils avaient violentées par des méthodes terroristes).

Les anciens ministres de ce gouvernement provisoire devraient avoir honte de leur bilan. Le pire, ils n’ont rien fait pour aider les sinistrés de l’ouragan Matthew. Leur comportement irresponsable est allé jusqu’à vouloir confier leur obligation d’assister le peuple en situation de désastre au Président de la République Dominicaine, Danilo Medina. Ils ont voulu mettre Haiti sous la tutelle de la République voisine par l’établissement d’une base militaire dominicaine dans la zone métropolitaine. 

“Est-ce que ça dérange !” disait, Privert 

Leur approche de non-assistance aux sinistrés du Sud explique pourquoi ils qualifient de gaspillage les fonds publics utilisés par le gouvernement TET-KALE en faveur des sinistrés du 12 janvier 2010. Selon eux, les recettes obtenues à partir du programme PetroCaribe devraient rester en réserve au profit des banques privées du “Groupe de Bourdon” pour être détournées à partir des compagnies de construction Pro-Lavalas-INITE-VERITE, comme ce fut le cas sous la présidence de René Préval.

Le Premier Ministre Jack Guy Lafontant a raison de mettre ces artisans-profiteurs d’instabilité politique devant leur responsabilité. Car, ces imposteurs n’ont rien fait que tirer profit du terrorisme politique, s’enrichir après avoir déstabilisé le pays. Le peuple haïtien n’oubliera jamais ces cinq (5) années de manifestations violentes suivies d’agressions contre les habitants de Port-au-Prince, de Delmas, de Pétion-ville. Les parents des blessés et des morts occasionnés par ces agitations violentes resteront marqués par cette stratégie du chaos, le fameux katchouboumbe, nécessaire à propulser au pouvoir des ministres-pilleurs. 

La défaite électorale subie par les six (6) sénateurs qui avaient bloqué le processus politique et le résultat inchangé du choix populaire le 20 novembre 2016 constituent la sanction sans appel qui traduit l’opinion défavorable du peuple haïtien à l’endroit de ces imposteurs. Leur manoeuvre politicienne de “masturbation électorale” a été un échec cuisant.

Honte à eux!

Si en 2016, Monsieur Wilson Laleau était obligé de fuir son pays parce qu’il avait utilisé sa liberté d’expression pour contredire le Président Privert, aujourd’hui Monsieur Yves Bastien a la garantie que le pouvoir démocratique TET-KALE n’utilisera aucun Commissaire de gouvernement pour le persécuter ni violer ses droits fondamentaux.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
8 mai 2017
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samedi 6 mai 2017

67 year old Fairfield University alumnus/activist on behalf of sexually abused children in Haiti barred from attending 45th class reunion.-

Cheverus President, Rev. George Collins, S.J., joins fellow Fairfield University Trustees in warning Fairfield University alumnus he will be arrested if he tries to attend his 45th Class Reunion in June / Paul Kendrick, ’ 2 is a long time advocate for children who were sexually abused at a Fairfield University operated boarding school in Haiti / Kendrick is a 1968 graduate of Cheverus High School



Fairfield University alumnus, Paul Kendrick, advocates for justice for child sexual abuse victims in Haiti at main entrance to Fairfield University campus. University officials will stop, frisk and arrest Kendrick if he steps foot on campus again.

OPEN LETTER TO FAIRFIELD UNIVERSITY

May 8, 2017

Kevin P. Lawlor
Executive Vice President COO
Fairfield University
Fairfield, CT

Dear Mr. Lawlor,

I am in receipt of your 28 April letter informing me that I am no longer allowed on Fairfield University property and will be subject to arrest if I step foot on campus.

I am a member of the Fairfield University Class of 1972.

By your order, Mr. Lawlor, you are effectively barring me from attending my 45th class reunion in June.

Therefore, I am requesting that you be more specific and detailed about your mandate:

"I am writing to advise you that due to your continuous disruptive activities over an extensive period of time...the Department of Public Safety at Fairfield University has issued a Criminal Trespass Warning...you are prohibited from entering Fairfield University's campus and are subject to arrest." Kevin Lawlor, Fairfield University COO

Please help me better understand. What are the "continuous disruptive activities" you speak of, Mr. Lawlor?

Is it possible that you are referring to my eight years of persistent and forceful advocacy on behalf of the now identified 150 terribly wounded child sexual victims, children who were raped and sodomized by a Fairfield University alumnus  at a boarding school in northern Haiti, a school operated under the auspices of Jesuit run Fairfield University and the Jesuits of New England?

It is interesting for me to note, Mr. Lawlor, that you state in your letter that the aforementioned  "Criminal Trespass Warning shall remain in effect until such time as it is suspended or superceded."

I have to wonder what demands you would impose upon me for you to rescind the trespass order, thus making way for me to attend my 45th class reunion?

• Would you have me sign a document, Mr. Lawlor, in which I pledge to never again advocate for justice on behalf of the poor, frightened, homeless street kids in Haiti who were sexually abused on Fairfield University's watch?

• Would I have to raise my right hand, Mr. Lawlor, and swear to God that I will never again speak out loud about the deceptive and manipulative hardball legal tactics being employed by you against 50 of the abuse victims who are currently seeking civil justice for their harms and injuries in a court of law?

• Would I have to agree, Mr. Lawlor, to never again beg and plead with you to provide funding so that these traumatized sexual abuse victims in Haiti can begin to receive therapy and counseling in the same way that a student or former student who reports abuse at Fairfield Prep would be treated? 

My Jesuit teachers at Cheverus High School and Fairfield University taught me that the service of my faith must include the promotion of justice.

Could it be, Mr, Lawlor, that I have advocated for nothing more that decent, fair and just treatment for these abuse victims too loudly for your good taste, or that I have been too forceful with my words, or perhaps even, I have spoken out on behalf of the victims for far too long - in your mind I should have given up and shut up long ago?

The kids who were abused at the Fairfield University operated school in Haiti, Mr. Lawlor, were thrown back into the dangerous streets when the school was forced to close because of the abuse of the children.

These kids sleep on rooftops, they are hungry all the time, they have no money for school. One of the boys I met, an abuse victim, and just 14 years old, is infected with syphilis. 

I cannot recall, Mr. Lawlor, you ever asking to meet with me to discuss these tragic issues face to face.

You never called and said, "How can we at Fairfield University provide comfort, care and aid for these boys?

Instead, you must have closed your eyes and blocked your ears all these many years during which I have asked you, begged you, yes, at times shouted at you, over and over again, to be responsible and accountable, to willingly and lovingly provide a measure of justice to these hurting, suffering and abused children in Haiti - children who the Fairfield University community failed to protect and then ran away from and ignored when they first cried out for help.

I know. I was there.

I look forward, Mr Lawlor, to your timely response.

Sincerely,
Paul Kendrick
Fairfield University, '72



lundi 1 mai 2017

#Haiti : Réflexion sur les priorités réelles de nos gouvernants.-

#Haiti : Réflexion sur les priorités réelles de nos gouvernants.- (Texte de Cyrus Sibert)

Le bon sens veut à ce qu’un État établisse ses ministères en fonction des besoins de son peuple.

Comment expliquer qu’il n’y a pas en Haiti :
1- un ministère ou une secrétairerie d’État de l’Emploi;
- pour trouver les voies et moyens de faire baisser le chômage. N’est-il pas insensé de fêter le Travail, chaque 1er mai dans un pays de chômeurs (+60%)?

2- un ministère ou une secrétairerie d’État de l’HABITAT ou du LOGEMENT;
- pour résoudre le problème des constructions anarchiques par la réalisation de projets de logements sociaux.

3- un ministère ou une secrétairerie d’État de l’ASSAINISSEMENT et d’HYGIENE PUBLIQUE; (En pleine crise du choléra)
- Eske nou pa wont nan 21e syèk la, nan peyi Ayiti, soyete nou an toujou ap mande moun desann nan latrin pou al netwaye? … la meri mande moun desann san ekipman, nan dlo santi kanivo, al netwaye? Ki mòd nasyon nou ye pou nou paka wè bagay sa yo paka kontinye egziste? Yo montre lemond koman nou pa bay moun enpòtans.

4- un ministère ou secrétairerie d’État de l’ÉNERGIE;
- pour travailler en permanence sur les ressources énergétiques, les besoins de ménages en combustible et électricité…

A quoi peut servir l’État haïtien, son Gouvernement et son Parlement, si ces problèmes ne constituent pas une priorité nationale? Quelles sont les vraies priorités de nos dirigeants?

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
1 Mai 2017
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Pour une “Civilisation Haïtienne” et la “Renaissance Nationale”.-

Pour une “Civilisation Haïtienne” et la “Renaissance Nationale”.- (Texte de Cyrus Sibert)

A l’Émission “Avec l'Opinion" du dimanche 30 avril 2017, sur Radio Kontak Inter, 94.9 fm, j'ai abordé la nécessité de Mobiliser le pays pour la Renaissance Nationale. 

Le constat est que les descendants de ce peuple noir d’Haiti qui est le seul à réussir une révolution anti-esclavagiste de toute l’histoire de l'humanité jusqu'à fonder la Première République Noire indépendante du monde, sont humiliés partout à travers le monde. 

Les causes : nous avons assassiné le Père de l’indépendance parce qu'il refusait de cautionner l'exclusion des masses (ceux dont les pères sont en Afrique) et la corruption administrative mise en place au lendemain de la fondation de notre Etat; nous avions ignoré les recommandations du Roi Bâtisseur Henry Christophe de créer une civilisation haïtienne, seule capable de nous mettre “debout”.

Environ 60,000 de nos compatriotes sont aux abois aux Etats-Unis parce qu’il est bruit que leur TPS ne sera pas renouvelé; au Canada, des ressortissants haïtiens sont menacés de déportation; plusieurs dizaines de milliers d'haïtiens désespérés continuent d’affronter la mort dans les jungles des pays d'Amérique latine pour atteindre le territoire des Etats-Unis; en République Dominicaine, l'haïtien est synonyme de peuple indésirable sans dignité, ni fierté.

Les récentes confrontations Lavalas/Macoute/GNB/TET-KALE ont affaibli notre nation, troublant notre vigilance sur l’essentiel à savoir l'obligation de construire une CIVILISATION HAITIENNE, capable de prouver au monde entier que les nègres d'Haiti sont de retour sur les grandes avenues glorieuses de l’histoire.

Nous devons être conscients des préjugés de couleurs auxquels nous sommes confrontés; de notre réputation d’immigrants pauvres indésirables; des impacts négatifs du trafic de la drogue sur notre souveraineté nationale; du désastre de la corruption sur la relance de l'économie nationale; et de nos jours, des conséquences du désastre environnemental et du changement climatique, sur le développement national.

Il est temps pour nous d’être conscients de nos spécificités historiques, de renoncer à la corruption et de créer une civilisation haïtienne.

Le temps de faire l’inventaire de nos points forts : 
1- notre culture; 
2- notre diaspora multilingue, qualifiée et contributrice en termes de transfert d'argent; 
3-notre peuple pragmatique, intelligent, travailleur, hospitalier et pacifique; 
4- nos travailleurs agricoles et nos étudiants hispanophones ;
5- la sympathie dont nous bénéficions dans certains milieux au niveau international comme à Hollywood; 
6- la position géostratégique de notre territoire au milieu de plus de 5 régions ou de marchés comme la Caraïbe, l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale, l’Amérique du Sud, à mi-chemin entre l'Europe et de l'Amérique du Sud, en face de l’Afrique - le continent mère et du Canal de Panama, une frontière terrestre avec la République Dominicaine, l'une des économies les plus stables de la région en termes de croissance et de diversité;
7- les ressources de notre sous-sol; 
8- une épopée au coeur de l'un des plus grands marchés touristiques; 
8- une puissance démographique dans la Caraïbe.
9- une plate-forme au milieu des grands courants marins et des grands axes de navigation maritimes qu’on peut facilement mettre à profit pour combattre le chômage par le développement d’une marine nationale civile, des écoles de formation de marins et la production de services de ravitaillement, en vue d’intégrer nos jeunes au marché mondial du transport maritime de 80% de marchandises en volume, d’une valeur monétaire de près de 2,000 milliards de dollars, pour une flotte mondiale de 50 000 navires. 

Nous pouvons construire une CIVILISATION HAITIENNE basée sur le savoir-faire, le progrès, le respect des droits de la personne et le bien-être généralisé, en vue de pouvoir rester chez nous et de ne plus subir les humiliations liées à l’immigration.

Notre nature de peuple spécial à avoir réussi l’unique révolution anti-esclavagiste de l’histoire, au nom de la liberté et à avoir fondé la Première République noire et indépendante, nous condamne à construire notre propre civilisation, une civilisation spécifique, la CIVILISATION HAITIENNE.  

Le Roi Bâtisseur Henry Christophe croyait que la dignité et l’honneur des haïtiens dépendaient de leur capacité à construire une CIVILISATION HAITIENNE à coups d’effort national. “A ce peuple qu’on voulut à genoux, il fallait un monument qui le mît debout…”, disait le Roi Henry 1er, à l’achèvement de la construction de la Citadelle La Ferrière (dans La tragédie du Roi Christophe de Aimé Césaire).

Les “constructeurs de sens”, les journalistes, les intellectuels, les artistes, les leaders, ceux qui “contrôlent et façonnent les interprétations dominantes des évènements” jouent un rôle déterminant dans la prise de conscience des nations. Ils sont souvent à la base des grands mouvements qui ont changé le cours de l’histoire. Soyons à la hauteur de cette mission historique!

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
1 Mai 2017
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dimanche 30 avril 2017

#Haiti : S’il est bien de relancer l’agriculture, attention à la misère dans les bidonvilles.-

Les dernières intempéries et les dégâts causés dans les grandes villes mettent à nu le dilemme du développement en Haiti. A quelques jours du lancement de la caravane de développement du Président Jovenel Moise, plusieurs grandes villes sont touchées par des inondations créant ainsi l’obligation de démobiliser certains matériels pré-positionnés dans la plaine de l’Artibonite en attendant le 1er mai, dans l’objectif de relancer la réhabilitation des infrastructures agricoles.

Il est donc impératif d’éviter une approche linéaire de l’action gouvernementale. Si sur le plan politique, le Président Jovenel a choisi les parlementaires en demandant au militants d’attendre, ce serait suicidaire d’abandonner les grandes villes au profit du milieu rural. De plus, on ne peut pas abandonner les chômeurs au profit des travailleurs, ni les familles appauvries des bidonvilles pour se concentrer sur les industriels créateurs d’emplois.  
Car, en plus des intempéries continues avant l’arrivée même de la saison cyclonique, il y a les masses des quartiers populaires qui ne peuvent plus attendre. Le Ministère des affaires sociales, le Ministère de l’intérieur et le Fonds d’Assistance Economique Sociale (FAES) ont le devoir d’intensifier leurs interventions dans l’espace urbain afin d’éviter un éclatement social. On ne peut pas demander aux pauvres des villes d’attendre le résultat des interventions en milieu rural.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 30 Avril 2017 reseaucitadelle@yahoo.fr @reseaucitadelle WhatsApp: 509-3686-9669
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samedi 29 avril 2017

#Haiti : Vive la “Caravane de Développement” ou “Gouvernement Lakay mécanisé”.-

La “Caravane de Développement” ou “Gouvernement Lakay mécanisé” offre l’opportunité de réhabiliter les infrastructures agricoles dans les villes de province et/ou dans le milieu rural haïtien, afin de relancer la production nationale.

Elle crée une relation de proximité entre le pouvoir d’Etat et le peuple, spécifiquement avec les producteurs agricoles. C’est un projet progressiste, louable à défendre et à supporter sans réserve.  
Après les machinations politiciennes de la fin de l’année 2014 qui ont causé l’arrêt de l’exécution de plusieurs dizaines de projets ou de chantiers initiés par le Premier Ministre Laurent Lamothe dans une logique de reconstruction nationale suite au séisme du 12 janvier 2010, l’heure est venue de remettre Haiti au travail. Car, l’haïtien ne sera respecté sur la scène internationale que quand il pourra produire, se nourrir, améliorer sa qualité de vie et rester dans son pays.

Déjà, après l’indépendance, le Roi Bâtisseur Henry Christophe croyait que la dignité et l’honneur des haïtiens dépendaient de leur capacité à construire une civilisation haïtienne à coups d’effort national. “A ce peuple qu’on voulut à genoux, il fallait un monument qui le mît debout.” disait le Roi Christophe à l’achèvement de la construction de la Citadelle La Ferrière.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
29 Avril 2017
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Ce qu’il faut retenir de l’intervention de l’avocate de Guy Philippe au micro de Valério Saint-Louis.-

Ce qu’il faut retenir de l’interview de Valério Saint-Louis avec Me Zeljka Bozanic, l’avocate de Guy Philippe.-


1- Devant le risque que représente un procès pour blanchiment d’argent qui pourrait entrainer une condamnation à perpétuité pour leur client, les avocats ont conseillé à Guy Philippe de plaider coupable. Me Bozanic explique qu’on ne peut pas prévoir la décision d’un jury dont l’opinion des membres pourrait être influencée par n’importe quel élément du décor. Peu importe le niveau d’expertise de la défense, on ne saurait prévoir la décision d’un jury.

2- Naturellement, dans ce genre de cas, on plaide non coupable dans un premier temps pour pousser le gouvernement américain à présenter ses preuves et après, on décide de plaider coupable, s’il existe des risques. Parfois, cela ne fait pas de sens de négocier; mais, dans le cas de Guy Philippe, le gouvernement américain détient des preuves suffisantes pour soutenir l’accusation de blanchiment d’argent et pousser un jury à le déclarer coupable.

3- Dans ce cas, les avocats ont analysé les preuves qui remontent entre 1999 à 2005. Ils pensent qu’il y a de bonnes raisons pour Monsieur Guy Philippe d’éviter un procès avec le risque d’être condamné à vie. De plus, le gouvernement américain lui a offert un bon “deal” consistant à laisser tomber les accusations de trafic de drogue proprement dit et de maintenir celle sur le blanchiment d’argent provenant du trafic illicite de drogue.

4- Jusqu’à présent, personne ne connait le nombre d’année que monsieur Guy Philippe aura à passer en prison. En juillet 2017, le jour de la prononciation de la peine, ces détails seront connus. Mais, cela se situera entre 9 mois à 9 ans; cette peine pourra subir une réduction suivant le comportement du détenu en centre de détention. Vu qu’il a plaidé coupable, la condamnation à perpétuité est écartée.

5- Guy Philippe n’est pas un citoyen américain, il n’a aucun statut aux Etats-Unis. Il sera donc déporté après avoir purgé sa peine. Le gouvernement américain décidera de ses biens aux Etats-Unis.

6- La rumeur disant que Guy Philippe a passé un accord avec le gouvernement américain pour accuser des personnalités haïtiennes n’est pas fondée. Pour le moment, il n’y a aucun accord entre Guy Philippe et le gouvernement américain en ce sens.

L’agressivité de la justice américaine contre les gens impliqués directement ou indirectement dans le trafic illicite des stupéfiants peut offrir à Haiti l’opportunité de se débarrasser de ces hypocrites qui prennent en otage le système politique, obligeant les honnêtes gens à abandonner la vie politique faute de ressources financières pour les contrecarrer. Comme on le voit dans les dossiers d’abus sexuels sur mineurs haïtiens, seule la justice américaine peut mener à terme une instruction suivie de condamnation contre un accusé riche, blanc ou politiquement branché. À force de cultiver l’impunité, notre pays, dépend de la justice américaine pour pouvoir punir les contrevenants à la loi.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
28 Avril 2017
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Visionnez l’interview de l’avocate de Guy Philippe au micro de Valério Saint-Louis :
https://www.youtube.com/watch?v=TppP039GmuI&spfreload=10

#Haiti : Le Sénateur Cantave est-il victime du lobby MassiMadi?

Je doute que le visa américain du Sénateur Carl Murat Cantave ait été annulé à cause de son opinion sur l’arrestation de Guy Philippe. Car, le Sénateur Cantave est connu comme un homme honnête, sérieux, un candidat qui a préféré hypothéquer sa maison pour financer ses élections au lieu d’accepter l’argent sale; un religieux, un homme de bonne réputation, un peu surexcité parfois quand il défend son point de vue, mais qu’on peut convaincre avec des arguments logiques et des preuves dans le dossier. Il n’est d’ailleurs pas le seul à voter la résolution du Sénat contre la façon dont Guy Philippe a été arrêté.
Étant un chrétien adventiste qui ne fume ni ne boit, en aucun cas Monsieur Cantave ne saurait supporter une personne impliquée directement ou indirectement dans le trafic de drogue, dont les produits illicites détruisent la jeunesse et transforment des humains en zombies. C’est contraire à son éducation et à sa foi chrétienne. Son profil fait de lui un potentiel allié de ceux qui luttent contre ce fléau.
Il faut plutôt chercher du coté de ses interventions contre les MASSIMADI. Sur ce point, il s’est montré extrémiste et le lobby MASSIMADI est puissant. Si rien n’est fait en termes de communication politique, le Sénateur Cantave peut facilement se retrouver parmi ceux qui sont accusés de violations les droits de la personne.
Je pense que c’est à ce niveau qu’il doit se faire comprendre, pas pour retrouver un visa perdu, mais pour ne pas finir au banc des accusés de violation des droits des minorités; une très mauvaise étiquette sur la scène internationale.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti (28 Avril 2017)
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Lisez : Le visa américain du sénateur Carl Murat Cantave a été révoqué! 
https://rezonodwes.com/le-visa-americain-du-senateur-carl-murat-cantave-a-ete-revoque/

mardi 25 avril 2017

#GuyPhilippe Jeune Commissaire de Police, #GuyPhilippe Libérateur et #GuyPhilippe Homme Politique.-

[ “La reconnaissance est le fruit d’une grande culture; on ne la trouvera pas chez les gens grossiers.” … si l’ex #JeuneCommissaireDePolice #GuyPhilippe doit répondre des faits qui lui sont reprochés, #LeLibérateur #GuyPhilippe reste et demeure celui qui a sauvé des centaines de milliers de militants, de sympathisants et de citoyens de la mort en 2004.]
La décision de Guy Philippe de plaider coupable met fin à une série d’accusations et de défenses sur un dossier que seuls les Etats-Unis et l’accusé connaissaient la vérité. L’homme a ainsi décidé de faire face à ce qu’il avait fait. Comme nous l’avons toujours dit, dès le début de cette affaire : “son avenir dépend de ce qu’il a fait et de ce qu’il n’a pas fait”; enfin, les deux concernés ont décidé de trouver une entente.
Il faut remarquer que, dans la note du Bureau du Commissaire du gouvernement de Miami, on fait référence à Guy Philippe comme officier de police. Durant son passage au sein de la PNH, l’homme menait la grande vie. C’est d’ailleurs toujours le cas au sein de la Police Nationale où ils existent des “Commissaires barons” menant une vie de Prince au dessus de leur salaire ou des frais mis à leur disposition et des “Commissaires carriéristes” qui font leur travail “Protéger et servir” dans la misère en évitant les réseaux mafieux.
J’en profite pour attirer l’attention des jeunes sur ce point : Les bêtises commises à l’aube de sa vie, peuvent hypothéquer toute une vie.
Ils sont nombreux les jeunes officiers de police des années 90s qui se sont laissés attirer par l’argent facile, l’argent sale de la drogue ou de la corruption qui coulait à flot dans un pays pauvre sorti d'embargo total. Il faut d’ailleurs reconnaitre cette tendance chez les membres de la force publique de succomber aux avances des trafiquants de drogue, des criminels et des corrupteurs.
Paradoxalement, les gens qui ont pris part à ces histoires étaient des privilégiés du moment. Contrairement à nous, jeunes étudiants traumatisés par le coup d’État militaire, appauvris par l’embargo, puis délaissés par l’administration Lavalas qui passait plus temps à piller, à profiter de son retour au pouvoir qu’à relancer le pays sur la voie du développement, les gens qui ont pris part à ces manoeuvres déloyales avaient le privilège d’être boursiers, d’étudier à l’Etranger et/ou d’exercer le pouvoir.
Le crayon de la justice américaine n’a pas de gomme. La crédibilité est comme la virginité; une fois perdue, c’est fini. Le caractère d’un homme se forme par sa capacité à refuser des avantages et des privilèges quand leur mode de jouissance viole les principes du droit universel et de la morale publique.
J’imagine, l’angoisse aujourd’hui de ces jeunes officiers de la Police et/ou de l’Armée d’Haiti qui avaient profité des millions de la drogue qui coulaient à flot et se retrouvent avec des inculpations bien documentées, hypothéquant leur avenir et leur carrière politique. C’est une leçon pour les jeunes qui observent.
A ce stade, il est impérative de faire une différence entre #GuyPhilippe #CommissaireDePolice et #GuyPhilippe #HommePolitique. C’est d’ailleurs ce qu’il aurait du faire comme stratégie de communication politique. Au lieu d’entrainer ses supporteurs et le Sénat dans une situation embarrassante, ce serait mieux pour lui d’établir le distingo entre le Jeune Policier fougueux qui pouvait commettre une bêtise de jeunesse et le Politicien mature, tout en affirmant qu’il attend de voir le contenu du dossier de la DEA.
Quand au Sénat de la République, il n’y a rien de catastrophique dans sa position. Car, en plus que sa résolution n’avait pas traité le fond du dossier mais plutôt la forme, à savoir la façon dont Guy a été arrêté puis transféré aux Etats-Unis, il est une réalité que partout dans le monde, les Assemblées parlementaires expriment souvent des positions catégoriques, non-diplomatiques que leur Pouvoir Exécutif ne peut pas se permettre. De plus, dans le cas de Guy Philippe, le Ministre de la Justice Camille Edouard Jr avait boudé toutes les convocations du Parlement qui pourrait servir à établir les faits et les détails du dossier.
En ce sens, si l'ex #JeuneCommissaireDePolice #GuyPhilippe doit répondre des faits qui lui sont reprochés, #LeLibérateur #GuyPhilippe reste et demeure celui qui a sauvé des centaines de milliers de militants, de sympathisants et de citoyens de la mort en 2004. Car, après le massacre de la Scierie dans la commune de Saint-Marc, les gangs Lavalas d’Aristide planifiaient activement d’attaquer les opposants du régime dans plusieurs villes du Nord, le 25 février 2004, soit à la fin des activités carnavalesques. D’ailleurs, le 17 décembre 2001, n’avaient-ils pas incendié les bureaux des partis politiques, les résidences de chefs de partis et assassiné plusieurs dizaines de militants à travers le pays? La police ayant été sous le contrôle des gangs criminels d’Aristide, les manifestations pacifiques ne pouvaient pas arrêter ce projet macabre.
Qu’on évite toute confusion entre les citoyens qui sont reconnaissants à l’égard de Guy Philippe pour son acte de bravoure dans la libération du territoire national de l’emprise des gangs criminels d’Aristide avec ceux qui ont bénéficié ou participé à ses activités de conspiration contre les Etats-Unis en termes de blanchiment d’argent et/ou de protection de trafic illicite des stupéfiants.
“La reconnaissance est le fruit d’une grande culture; on ne la trouvera pas chez les gens grossiers."
Ce tournant dans le dossier Guy Philippe ouvre la voie à d’autres arrestations d’anciennes autorités policières, politiques, judiciaires ou des personnalités la société civile, impliquées dans le trafic illicite de stupéfiants, dans le blanchiment d’argent et/ou dans le détournement des fonds publics. L’heure est venue de libérer les avenues électorales et/ou politiques de ces éléments embarrassants qui hypothèquent l’image et la réputation de notre État sur la scène internationale. Si des citoyens doivent être toujours prêts à mourir pour sa patrie, on ne saurait sacrifier un pays pour quelques individus. Il est temps d’envisager une loi Vetting capable d’épurer la police, la justice, le pouvoir politique, les processus électoraux, les partis politiques, de ces gens sur lesquels, de graves accusations crédibles, pèsent.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti (25 Avril 2017) 
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