mardi 29 novembre 2022

#Haiti - Droit aux armes à feu : Pour une puissance de feu citoyenne!!! (Texte de Cyrus Sibert)

 

#citizenfirepower #NRA #nraforhaiti - Puissance de feu citoyenne!!! Contre la mystification #démagauchiste des armes à feu qui désarme la société haïtienne au profits des bandits politiques, économiques ou des oligarques criminels.- #LeReCit 


Aucun bandit ne prendrait le risque de s’aventurer dans un quartier résidentiel s’il savait que les gens sont armés et formés à l’utilisation des armes à feu dans des écoles de tirs. En Haïti vous refusez toujours de chercher des solutions, vous restez là à philosopher, à "parler français”.


La situation chaotique que vit #Haïti renforce l’argument de l’organisation américaine @NRA : “ un peuple désarmé sera asservi par des criminels armés.”


Vu l’impossibilité de désarmer les bandits, il faut armer et entraîner les honnêtes gens à l’autodéfense. Faut-il rappeler que selon la Police Nationale d’Haiti (PNH) en 2019, il y avait plus d’un demi-million d’armes légères en circulation dans le pays.


D’ailleurs, la constitution reconnaît le droit des citoyens à posséder des armes à feu. C’est un droit constitutionnel!


La question des gangs et de la circulation des armes est devenue un problème régional. C’est toute l’Amérique latine qui fait face à des gangs de plus en plus armés et dont les membres sont de plus en plus performants dans le maniement des armes à feu et des techniques de combat. Il y a de plus en plus d’anciens soldats, d’anciens guérilleros ou rebelles au service des gangs criminels ou du crime organisé. Les citoyens doivent pouvoir se défendre et ne pas rester là à attendre la police qui ne viendra pas.


Les dernières attaques contre des cadres supérieurs de la PNH devant l’académie de Police donnent une idée de la situation. La police ne peut même pas se défendre.


Donc, c’est une folie de continuer de parler du désarmement qui n’arrive jamais. La @pnh_officiel ne peut pas le faire, aucun pays n’enverra ses soldats mourir pour nous. Donc, il faut rétablir l’équilibre dissuasif des capacités de puissance de feu et ne pas laisser aux criminels le monopole. Les armes à feu circulent partout en Haïti, en grande majorité dans les milieux criminels. 


On peut facilement comprendre que tous ces beaux discours contre les armes à feu en #Haïti ne vise qu’à protéger le monopole de la violence dont disposent les politiciens corrompus et les oligarques criminels. L’acharnement de la gauche épicurienne et démagogique contre l’Armée, la police rurale (chefs de sections), et le corps de recherches criminelles ne visait qu’à désarmer #Haiti au profit d’une utopie fallacieuse  internationaliste de protection d’Haiti par des soldats étrangers “pèpè” à partir d’interventions militaires de pays voisins. 


Aujourd’hui, le milieu rural est livré à lui-même, la sécurité frontalière et intérieure n’existe plus. Le banditisme généralisé et transnational complique la situation au point de menacer l’existence même de la nation, paralysant les activités fondamentales comme l’ouverture des classes, le commerce, la production, le fonctionnement des hôpitaux et les cultes. Tout cela au profit du renforcement du contrôle des criminels sur le pays tout entier.


En 2019, quand le Sénat Haitien a voté la loi de renforcement de la peine pour détention d'arme à feu, je me suis dit : "la société civile est tellement naïve dans ce pays…" Car, Youri Latrotue qui supportait cette loi proposée par le Jean Renel Sénatus est propriétaire d'une compagnie de sécurité privée qui importe des armes à feu, selon le livre "Zombie File” de Max Kail.


Aujourd’hui, cette révélation …” Youri importait des armes de guerre de l’Afrique du Sud”... est renforcée par les sanctions américaines dont il est l'objet. Pourtant, dans tous les médias, les citoyens-canards-sauvages applaudissent la loi contre les armes à feu. Au lieu de poser les problèmes, les pauvres citoyens haïtiens encadrés des médias corrompus ou paresseux préfèrent s’en remettre à des clichés irréalistes !!!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
29 Novembre 2022
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr

Suivez nous :
https://twitter.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/
https://reseaucitadelle.blogspot.com/

lundi 28 novembre 2022

Pédophilie : l’affaire Lescouflair révèle les failles de St. Louis de Gonzague.-

Durant trois mois, AyiboPost s’est entretenu avec une quinzaine d’anciens élèves de l’ISLG et consulté des actuels membres de l’institution. Leurs témoignages font émerger le portrait d’une école sur la défensive et dont le volontarisme pour la protection des enfants se heurte à un conservatisme religieux bien ancré

par Widlore MérancourtPar WIDLORE MÉRANCOURT 

Read this piece in English

Jean Harry Adrien Junior porte encore un souvenir vif de cet après-midi ordinaire de l’année 1988. Le petit garçon frêle qu’il était n’avait que douze ans lorsque le professeur de sport l’attrapa par la nuque dans une douche dépeuplée à l’Institut Saint-Louis de Gonzague (ISLG).

Le bruit sec d’un récipient d’eau posé sur le sol oblige l’homme à lâcher prise. Mais l’enfant, aujourd’hui entrepreneur à succès, n’a pas oublié la fermeté de l’attaque ni le froid ayant parcouru son échine : « Evans Lescouflair portait un petit short serré et il avait une solide érection », se souvient Adrien Junior.

Le lendemain, l’élève se rend au bureau du directeur de sa section, un frère français dénommé Gérard Hautbois, pour porter plainte. Il dit la gravité de l’acte. Il raconte avoir été sauvé par l’irruption d’un employé. Il explique son inconfort. L’homme de Dieu semblait écouter. Car plus tard dans la journée, il revient vers l’enfant avec son verdict : « Tu peux ne plus suivre les cours de sport, et tu recevras à chaque examen une note forfaitaire ».

Une vue du terrain de football de l’ISLG

Adrien Junior ne remettra plus les pieds aux séances de Lescouflair jusqu’à son expulsion de l’école en 1993, selon des archives obtenues par AyiboPost. Cette parade lui a aussi permis d’éviter les tours de terrains et autres punitions souvent arbitraires imposées par Lescouflair à des élèves de l’ISLG pour les isoler du groupe, et abuser d’eux, selon plusieurs témoignages.

Lire aussi : Fraudes électorales, abus sexuel… scandales à l’église épiscopale d’Haïti

Claude Alix Bertrand se compte parmi les victimes. Lui, il avait un an de moins qu’Adrien Junior quand Lescouflair s’est mis à le toucher de façon suggestive, avant de l’abuser sexuellement pendant deux ans à la fin des années 1980.

En janvier 2022, Bertrand raconte son expérience publiquement.

Un scandale s’en est suivi.

L’ISLG, dans une note conjointe avec la fondation des Anciens de Saint-Louis de Gonzague, a alors condamné « toute forme de violence et d’agression perpétrée sur toute personne et notamment des enfants. » L’école invite « les parents d’aujourd’hui à faire preuve de vigilance, de présence et d’étroites collaborations avec les enseignants, l’institution et ses élèves. »

Lui, il avait un an de moins qu’Adrien Junior quand Lescouflair s’est mis à le toucher de façon suggestive, avant de l’abuser sexuellement…

Le leadership de l’ISLG d’alors n’avait annoncé aucune enquête sur les actions attribuées à son ancien employé d’il y a trente ans ni annoncé de nouvelles mesures pour empêcher la répétition de tels faits. « C’est une école qu’on devait fermer », tranche Adrien Junior. « Saint Louis n’a pas été une bonne expérience pour moi, dit l’homme. Je n’y mettrai jamais mes enfants. »

Evans Lescouflair, en prison depuis juillet 2022 pour ces faits, nie toute responsabilité. Son ancien avocat Jean-Simon Saint-Hubert dit ne plus le représenter et aucun défenseur n’a pu être identifié avant la publication de cet article.

« En Haïti, dès que vous êtes en position d’autorité, vous êtes, semble-t-il, au-dessus de la loi, déclare Patrick Chevalier, issu de la promotion de 2008. L’ingénieur parle de « déception » quant à la réaction de l’institution Saint-Louis de Gonzague et « d’autres camarades de promotion partagent ce sentiment également. »

Lire aussi : L’État haïtien et l’Église catholique : unis envers et contre tous

Le 18 juillet dernier, un nouveau directeur pose ses valises à l’ISLG. Frère Simon Alphonse affiche sa sympathie pour la cause portée par Claude Alix Bertrand, un ancien de sa promotion. Il entame des démarches radicales. La promotion de 1995 duquel est issu Bertrand fournit un appui matériel et intellectuel substantiel à ces efforts.

« Ces abus ont eu lieu à Saint-Louis, mais combien d’autres écoles sont aussi concernées au niveau national ? se demande Almiracle Saint Fort, un membre de la promotion. On doit mettre des garde-fous pour que les lois du pays sévissent contre les coupables », dit l’ancien vice-président de la chambre de commerce américaine en Haïti.

Frère Simon Alphonse affiche sa sympathie pour la cause portée par Claude Alix Bertrand…

Le directorat de l’ISLG prend les devants. Il contribue à créer cette année un comité de protection de l’enfance de quatre membres. Ce groupe doit investiguer l’affaire Lescouflair. « Si nous sommes au courant de quelque chose, nous devons en informer les autorités, sinon, nous serions comme complices », déclare frère Alphonse lors d’une entrevue dans son bureau le 2 novembre 2022.

L’ISLG détient un protocole pour la protection de l’enfance au moins depuis 2015. Le document n’a cependant jamais été signé par les professeurs. Frère Simon entreprend de mettre ce protocole à jour. Il dit avoir tenu à publier le texte sur le site de l’école « avant de rencontrer AyiboPost. »

Les professeurs vont bientôt signer le protocole, et tout nouveau membre du corps enseignant subira un test de psychologie, promet Frère Alphonse.

En pleine interview, le religieux remarque que les contrats signés par les professeurs ne mentionnent rien sur la protection des enfants. « Maintenant que je me rends compte qu’il manque quelque chose, je pense qu’on aura à faire une révision, dit l’ancien enseignant. Il faut que le contrat soit révisé. »

Les contrats signés par les professeurs ne mentionnent rien sur la protection des enfants.

Un spécialiste en droit des enfants collaborant avec l’école salue ces avancées. « La nouvelle direction est très orientée droits humains et protection de l’enfant, déclare Marjorie Bertrand. Le chemin sera long, cependant. »

Durant trois mois, AyiboPost s’est entretenu avec une quinzaine d’anciens élèves de l’ISLG et consulté des actuels membres de l’institution. Leurs témoignages font émerger le portrait d’une école sur la défensive et dont le volontarisme pour la protection des enfants se heurte à un conservatisme religieux bien ancré.

Frère Simon Alphonse a été préfet de discipline entre 2005 et 2006, et professeur entre 1995 et 1997 avant d’aller étudier en France et en Italie. Pour lui, l’homosexualité est une « pathologie » qui représente « la fin de l’humanité ». Il révèle n’avoir jamais reçu de plaintes d’élèves pour abus sexuels.

C’est une école qu’on devait fermer. […] Je n’y mettrai jamais mes enfants.

–  Jean Harry Adrien Junior

« Une institution comme Saint-Louis était une terre sainte, un terrain sacré où la hiérarchie doit être respectée, commente un cadre proche de l’ISLG. Peut-être qu’il y a d’autres victimes ayant pu subir autant d’abus que Claude Alix qui ont été enterrées avec leur silence, ou d’autres qui ont peur. »

Lire aussi : Opinion | La presse haïtienne protège les accusés de viol. Ce n’est pas étonnant !

Si l’enquête du comité de protection fraichement monté tarde à commencer, frère Alphonse semble avoir déjà une opinion des faits bien arrêtée. Questionné sur l’expérience de Jean Harry Adrien Junior, il déclare : « Il y a des personnes qui hallucinent. Il est des catégories de gens comme ça. Moi personnellement, j’ai beaucoup d’imaginations. »

AyiboPost a corroboré le témoignage d’Adrien Junior auprès d’un de ses camarades.

Quant à l’affaire Claude Alix Bertrand, frère Alphonse s’étonne que les parents de l’enfant à l’époque n’aient fait aucune intervention. « Peut-être qu’il y a eu quelque chose à la maison. Et ça a été ramené [à l’école], se demande frère Alphonse. Peut-être que les choses se passaient plutôt à la maison. »

Aucune preuve n’existe pour supporter ces allégations.

Frère Alphonse semble avoir déjà une opinion des faits bien arrêtée.

Le nouveau directeur se donne pour mission de convertir les jeunes affichant une forte « tendance homosexuelle ». Dans un premier temps, il les encourage à quitter cette voie. Lorsqu’il a été préfet de discipline, il se souvient avoir conseillé près d’une dizaine d’entre eux. Sinon, dit-il, « je gère ça avec le conseil. Et l’expulsion peut entrer en ligne de compte. »

L’ISLG appartient aux Frères de l’instruction chrétienne, communément appelés FIC. Ces religieux, d’abord quatre, de pays comme la France, le Canada ou l’Espagne débarquent en Haïti pour la première fois en 1864, peu après la signature d’un « concordat» entre Haïti et le Vatican. Ils s’investissent depuis dans l’animation vocationnelle, la création de manuels scolaires et le fonctionnement de huit écoles à travers le pays. Différents autres établissements se sont affiliés aux FIC pour fournir une éducation de qualité à des milliers de jeunes Haïtiens, dont certains se trouvent aujourd’hui au timon des affaires dans le privé comme au sein de l’État.

Considérée comme l’une des écoles les plus prestigieuses d’Haïti, l’ISLG affiche une croissance constante. Aujourd’hui, l’école accompagne 2014 élèves avec un personnel de 148 membres. Parmi ses anciens élèves, il faut noter l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, l’ex-président Michel Joseph Martelly ou le fondateur du parti communiste haïtien, et l’écrivain, Jacques Roumain.

Lire aussi : De Saint-Louis de Gonzague à Shark Tank, Olivier Nöel raconte son parcours

Les Frères sont aujourd’hui 55, parmi eux 4 Français et trois canadiens. Les étrangers conservent depuis les débuts une place prépondérante dans les affaires des FIC. Par exemple, l’ISLG, lancée en 1890, devra attendre 1986, près de 100 ans, pour accueillir son premier directeur général de nationalité haïtienne, le frère Serge Larose. C’est aussi sous son directorat qu’Evans Lescouflair quittera l’école dans des circonstances non encore élucidées. Une rumeur évoque une révocation pour faute grave, mais l’ISLG supporte qu’il a plutôt remis sa démission. L’école n’a pas pu transférer à AyiboPost un document administratif pour soutenir sa version. Malade, frère Serge n’a pas pu être interviewé.

L’école n’a pas pu transférer à AyiboPost un document administratif pour soutenir sa version.

Les accusations d’abus sexuels sur enfants ternissent l’image des FIC. Ils ont par exemple dirigé l’école nationale congréganiste Cyr-Guillo de Gonaïves jusqu’en 2000. Un élève ayant fréquenté l’établissement entre 1994 et 2001 témoigne avoir été forcé de toucher le sexe de « frère Victor », un ancien professeur français mort depuis, lors de séances de lecture. Aujourd’hui marié et père d’une petite fille, l’homme demande la rétention de son nom pour protéger sa famille, bien qu’il ait évoqué l’affaire publiquement aux États-Unis en 2018.

« Quelqu’un avait essayé de m’introduire dans un réseau de pédophile à l’époque où j’étais préfet de discipline, témoigne à AyiboPost l’actuel directeur de l’ISLG, frère Simon Alphonse. Jamais, je n’aurais fait quelque chose comme ça », continue frère Alphonse qui dit avoir évoqué cette affaire à l’intérieur de la congrégation.

Le directeur ne connait pas le nom des individus derrière le réseau. Il pense qu’il peut s’agir de gens ayant voulu le tester. « Ils cherchaient à voir si j’avais cette tendance. »

Le directeur ne connait pas le nom des individus derrière le réseau.

Un bien plus grand test attend le directeur : celui de purger l’école du spectre Evans Lescouflair. Avec son physique frêle, l’ancien sportif n’a peut-être pas le panache de Marlon Brando dans le Godfather, mais sa voix, caverneuse par moment, ainsi que l’immense pouvoir qu’il détient dans le football font de lui un parrain redouté. Il fut secrétaire d’État à la fin des années 1990 et ministre de la Jeunesse et des Sports entre 2008 et 2011.

Son empreinte se retrouve sur la plupart des initiatives sportives les plus importantes des dernières décennies. Entre autres, il faut compter en 2001 le lancement de l’Académie Nationale de Football (ANAFOOT) suivi du « Programme Opération 2006 » ainsi que l’ouverture de l’École Nationale de Talents sportifs (ENTS).

Ces initiatives ont offert une planche de salut à beaucoup de jeunes issus de milieux défavorisés. « L’opération 2006 débouche sur une des périodes les plus importantes du football en Haïti, analyse l’expert en droit du sport, Nathan Laguerre. C’est grâce à l’Opération que nous sommes devenus champions de la Caraïbe en 2007, c’était une épopée. »

Son empreinte se retrouve sur la plupart des initiatives sportives les plus importantes des dernières décennies.

Lorsque Lescouflair devait quitter l’ISLG pour rejoindre l’État haïtien, l’institution lui a permis de s’en aller avec le Club Saint-Louis, une des premières écoles du genre dans le pays. Il fonde aussi en juillet 2001 le Centre d’Appui à la Jeunesse. CEDAJ a d’ailleurs bénéficié en 2018 d’un partenariat avec le Centre national d’enseignement à distance du ministère de l’Éducation nationale de France. Pour le lancement des activités, le chef de Mission de Coopération de L’Ambassade de France, Laurent Bonneau a personnellement fait le déplacement.

Des trophées exposés

En septembre 2011, le système Lescouflair encaisse son premier assaut : un employé de CEDAJ, Willio Dor, porte plainte pour viol et menaces contre le ministre. L’affaire se greffe sur une réputation entamée, mais le parquet, sous forte pression politique, ne donne pas suite à la plainte.

En réalité, les faits remontent à dix jours avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010. Dans le procès-verbal du commissaire, Willio Dor dit avoir été convoqué, abusé physiquement et menacé par son employeur, Evans Lescouflair. Deux jours après, il se rend au Réseau national de défense des droits humains pour porter plainte, selon des documents d’époques consultés par AyiboPost. Dans une photo prise au bureau du RNDDH, une marque de « brulure » peut être vue sur l’épaule droite de Dor. Des cernes entourent ses yeux.

Willio Dor dit avoir été convoqué, abusé physiquement et menacé par son employeur, Evans Lescouflair.

Willio Dor brave sa peur et décide de porter plainte sept mois plus tard. L’affaire fait du bruit. Une récupération politique s’en suit. Puis rien. Publiquement à tout le moins, puisque sa vie s’est transformée en un cauchemar après l’abandon du dossier en octobre 2010 par le commissaire du gouvernement de l’époque, Harricydas Auguste. Devant l’urgence de menaces répétées, Dor requiert, et bénéficie d’une assistance du RNDDH pour quitter le pays. Et depuis, il se terre dans le silence.

Le silence couvre également l’expérience d’anciens joueurs et collaborateurs épaulés par Lescouflair. Un ex-employé du ministère de la Jeunesse et des Sports témoigne à AyiboPost avoir été harcelé par l’ancien ministre alors qu’il était technicien de sport au ministère entre 2008 et 2009. Il dit avoir voyagé à l’étranger grâce au ministre, sans avoir jamais cédé à ses avances. Il demande l’anonymat pour des raisons de sécurité. Le professionnel s’est rendu au RNDDH pour porter plainte pour harcèlement, et a subséquemment empoché une forte somme d’argent de Lescouflair en échange de son silence. L’organisation confirme à AyiboPost ces échanges avec l’homme.

L’affaire fait du bruit. Une récupération politique s’en suit. Puis rien.

« Le ministre promettait des voyages à l’étranger en échange de faveurs sexuelles, témoigne l’homme. Il abusait des enfants vulnérables notamment dans une chambre secrète au ranch de Croix des Bouquets, appelée chambre du ministre. »


Malgré sa réputation sulfureuse, et au moins un scandale public, Lescouflair continuait d’avoir accès aux enfants. En mai 2018 par exemple, il se fait prendre en photo en France avec son « ami de 40 ans » l’ancien responsable de l’ISLG, Gérard Hautbois. Ils 
accompagnaient une équipe de très jeunes footballeurs du Club Saint-Louis qui participaient à un tournoi international.

Ses initiatives bénéficiaient aussi du support de nombreuses institutions comme l’Unicef, la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti ou l’ONG de France Solidarité Laïque. En mars 2012, la cheffe de la coopération française Antoinette Lepeltier Durel fait le déplacement pour le lancement d’une séance de formation à CEDAJ pour les encadreurs du Centre haïtien de réinsertion des mineurs en conflit avec la loi (Projet Charmical). Le commissaire du gouvernement Jean Renel Sénatus était aussi présent pour cette initiative introduite par Evans Lescouflair. Ce dernier déclare alors avoir signé un accord avec plusieurs ministères de l’État et reçu le support financier d’institutions internationales.

Malgré sa réputation sulfureuse […] Lescouflair continuait d’avoir accès aux enfants.

Frere Gerard Hautbois et Evans Lescouflair en 2016 en France. Source: FB Gerard Hautbois

Depuis juillet 2022, l’ancien ministre séjourne à la prison civile de Port-au-Prince. Il a été arrêté à Porto Rico, après s’être enfui d’Haïti en marge d’une invitation à comparaitre au parquet le 12 mai 2022. Yves Jean-Bart, son ami et ancien président de la fédération haïtienne de football se trouve aussi épinglé pour abus sexuels sur des mineurs. Blanchi par la justice haïtienne, il est radié à vie par la FIFA en 2020 après des révélations fracassantes publiées par le journal The Guardian.

Lire aussi : Dossier Yves Jean-Bart: analyses d’une experte de la protection des enfants dans le sport

« Cela veut dire qu’il y a un vrai problème des questions de violences et d’agressions dans le milieu sportif en Haïti, analyse le spécialiste en droits du sport, Nathan Laguerre. Pendant longtemps, on a occulté ces problèmes alors qu’ils étaient posés ailleurs. »

D’anciens collaborateurs prennent aussi leur distance. Contactée par AyiboPost, la représentation diplomatique de la France en Haïti parle de quelques cas limités où certaines structures partenaires de l’ambassade ont pu avoir un lien avec M. Evans Lescouflair. L’institution « condamne avec la plus grande vigueur les violences sexuelles commises à l’égard des mineurs, et espère que toute la lumière sera faite concernant l’affaire impliquant M. Evans Lescouflair. »

D’anciens collaborateurs prennent aussi leur distance.

Des entreprises dirigées par l’entrepreneur Daniel Gérard Rouzier supportent des initiatives de Lescouflair. Les relations entre les deux hommes remontent aux années 1980. Lorsque l’ancien secrétaire d’État avait pris le maquis après le coup d’État en 1991 contre Jean Bertrand Aristide, Rouzier, son ancien élève l’a aidé financièrement.

Une des initiatives de Lescouflair reçoit par exemple 2 500 dollars américains par mois de la Sunauto, une entreprise dirigée par Daniel Gérard Rouzier. Un petit autobus a été donné au Club Saint-Louis et l’école pouvait faire usage des terrains de l’entreprise.

Lire aussi : De Saint-Louis de Gonzague à Princeton University grâce à un programme de mentorat

Peu de temps après avoir entendu le témoignage « poignant et bouleversant » de Claude Alix Bertrand, Rouzier, ancien cadre de l’ONG Food for The Poor, prend son téléphone et appelle Evans Lescouflair. L’homme d’affaires, connu pour ses œuvres philanthropiques, pense aux enfants et multiples employés soutenus par CEDAJ et le Club Saint-Louis. Il veut continuer à aider, mais pose sa condition, Lescouflair doit se retirer. À l’autre bout du fil, l’ancien ministre clame son innocence, mais accepte de remettre sa démission.

« Jusqu’ici j’ai une roche dans la gorge, déclare Daniel Gérard Rouzier. C’est quelqu’un pour qui j’avais et j’ai encore beaucoup d’appréciations. J’ai aussi de l’appréciation pour Claude Alix Bertrand. Il faut que la vérité s’établisse et que justice soit rendue à qui justice est due. »

vendredi 11 novembre 2022

Les Etats-Unis, le “Magnitsky Act” et sa politique bicentenaire d’impunité en faveur des oligarques corrompus - mulâtres - d’Haiti.- (Texte de Cyrus Sibert)

“Lies my teacher told me” de James W. Loewen, TheNewPress, p. 150


Les États-Unis doivent se démarquer de la ligne historique consistant à supporter de façon inconditionnelle les mulâtres et les blancs d'Haïti au détriment des principes de démocratie, de liberté et de justice.


Car, au-delà des beaux discours, les États-Unis #USA est un pays fondé par des planteurs propriétaires d’esclaves pour le progrès des planteurs propriétaires d’esclaves devenus capitalistes après la guerre de sécession. Du Président George Washington, Thomas Jefferson à Abraham Lincoln, la politique américaine envers #Haiti a été de supporter les colons blancs et les mulâtres de façon inconditionnelle, allant jusqu’à financer le rétablissement de l’esclavage en #Haïti

Malgré les évolutions et les beaux discours, cette tendance persiste dans la diplomatie américaine face à #Haiti autorisant la minorité mulâtre à violer les lois américaines impunément grâce à la mise systématique sous scellés de tous leurs dossiers criminels. Les criminels de ce clan rétrograde peuvent ensuite aller jouir leur argent sale tranquillement aux Etats-Unis. C’est ce explique la non application de la loi américaine “Magnitsky Act” contre les oligarques corrompus d’Haiti. 


Si #Haiti est la seule révolution d’esclaves réussie de toute l’histoire de l’humanité, elle est surtout la seule révolution d’esclaves en Amérique, au milieu de nombreuses révolutions de planteurs blancs propriétaires d’esclaves et racistes. 


Alors, pour comprendre le parcours des États-Unis, il faut imaginer ce que serait l’histoire d'Haïti si le mouvement des blancs et des affranchis de l'Assemblée de Saint-Marc avait réussi en Haïti.


Toute l’hypocrisie de la diplomatie américaine face à Haïti est enracinée dans cette matrice historique.


Si les États-Unis sont devenus une terre de liberté pour tous, ce n’est que récemment. Avant, il s’agissait uniquement de la liberté des planteurs blancs racistes et propriétaires d’esclaves. Ce qu’il ne faut pas confondre avec la démocratie où la majorité prime. 

On peut en déduire qu’aux yeux des élites dominantes américaines, #Haiti dans sa forme actuelle d’apartheid économique, d’exclusion de la majorité nationale et de mépris social basé sur la couleur de la peau, est le modèle espéré que les classes dominantes américaines furent contraints d’abandonner suite à la guerre de cessession et au mouvement civique des droits de l’homme de Dr Martin Luther King Jr. Une sorte de nostalgie symbolique à préserver.

ScreenShot extrait du livre : “Lies my teacher told me” de James W. Loewen, TheNewPress, p. 150


https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1591099372409950208?s=20&t=erumIrrmFkVv7KEx2jM8gg

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
11 Novembre 2022
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr

Suivez nous :
https://twitter.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/
https://reseaucitadelle.blogspot.com/

samedi 5 novembre 2022

Haiti -Sanctions : Le Canada et les Etats-Unis pourront-ils aller au-delà des Sénateurs Youri Latortue et de Joseph Lambert? (Texte de Cyrus Sibert)

Le jeudi 4 Novembre 2022, le Canada et les Etats-Unis ont officiellement accusé les Sénateurs Youri Latortue et Joseph Lambert en les sanctionnant pour trafic illicite de stupéfiants et leur support aux gangs criminels qui sèment la violence et le chaos en Haïti selon les directives de l'Executive Order  (Décret) 14059 du 15 décembre 2021 “imposant des sanctions sur des personnalités étrangères impliquées dans le trafic global de drogue” OFAC. Le communiqué est disponible sur le site officiel du Département du Trésor des Etats-Unis : https://home.treasury.gov/news/press-releases/jy1080?fbclid=IwAR0UEt1grYWleVYHBUlXNWj-GTKsdRJbawbefsmbkn3hsExE7KEjFxnxYlg

Des allégations et/ou accusations de liens entre Youri Latortue, Joseph Lambert et la drogue, ce n’est pas une nouvelle, mais “une ancienne”. Car, on en parle, on en témoigne depuis belle lurette. Les rumeurs sur les connexions entre Youri Latortue et Savane Diane, cette plaine agricole dans l’Artibonite où on fait atterrir des avions venus de la Colombie, des atterrissages spectaculaires sur des pistes abandonnées ou des routes (Ti Koulin) dans le Nord-Est, sont nombreuses.

 

Quant à Joseph Lambert, il m’a personnellement expliqué que toutes ces accusations sont le résultat du fait qu’il a été chef de campagne de Fourel Célestin, cet ancien Sénateur Lavalas arrêté par la DEA en 2004, puis libéré sous condition ; et qu’il ait utilisé cette stratégie pour intégrer les bases populaires que contrôlait ce dernier, ce qui lui a permis de devenir imbattable dans le Sud-Est. Cette manœuvre politicienne de celui qui se fait nommer "animal politique” fit de lui l’héritier politique de Fourel Célestin, donc lui aurait coûté son image de trafiquant de drogue. 

 

Bref, ils ne doivent pas être surpris. Et, pour les observateurs avertis, l'insistance des Etats-Unis et du Canada sur leur cas est signe qu’il y a du sérieux à la base des accusations qui pèsent contre eux.


Certes, ces deux dinosaures de la politique haïtienne ont toujours démenti et les patrons de grands médias à Port-au-Prince leur ont toujours fourni ce qu’on pourrait appeler :  “un service de blanchiment de caractère''. 

 

Youri a même écrit un livre contre le trafic de drogue, comme il en a rédigé un sur #Petrocaribe. C’est son style : Occuper l’espace des débats sur les sujets dans lesquels il est accusé. Vous vous en rendez compte? Il fut l'éternel président de la Commission sénatoriale de Lutte contre la corruption. Journalistes et médias à ses pieds. Avant il contrôlait la puissante Commission judiciaire du Sénat. Ce qui lui a permis de faire main basse sur le système judiciaire. Les juges à ses pieds. 

 

La nouvelle, en fait, c’est ce volte-face des Etats-Unis et du Canada qui donnent des signes de vouloir abandonner leur politique cynique consistant à placer sous scellés, de façon systématique, les preuves qui pèsent contre de ce genre de personnages. Une pratique qui livre la scène politique à des gens accusés de crimes ou de trafic de drogue; donc, des gens puissants en termes d'argent sale et de capacité technique à éliminer leurs adversaires --- du crime organisé, qui expulsent les citoyens honnêtes de la scène politique. 


Cette pratique d’impunité des Etats-Unis, du Canada et d’autres pays dits amis d’Haiti est aujourd’hui encore appliquée dans l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moise. Conséquences, de puissants criminels continuent de se livrer à une lutte sans merci pour le pouvoir et du privilège d'immunité qui va avec.

 

En ce sens, la montagne a accouché d’une souris. Car, derrière Youri et Lambert, il y a de grandes familles et de puissants oligarques, impliqués. Le suspense, c’est qu’en toute logique, on ne peut pas accuser Youri Latortue et Joseph Lambert et garder les autres noms sous scellés. La crédibilité ou la réussite de cette nouvelle approche du Canada et des Etats-Unis en faveur d'Haïti dépend du sérieux de l’application de ces sanctions directes envers et contre tous ceux qui supportent la violence politique et la corruption en Haïti. 

 

Il faut toutefois signaler que le nœud gordien pour stabiliser Haïti et ramener la paix est la réforme économique anti-monopole qui permettra la participation de tous les haïtiens à l'économie et surtout l’intégration de la diaspora. Comme l’a si bien dit Alvin Toffler dans son livre Power-Shift ( Les Nouveaux Pouvoirs), à chaque système politique convient un système économique. La démocratie va avec une économie participative et intégrée pour le plein-emploi. On ne peut pas vouloir la démocratie en Haïti et conserver l’économie néo-féodale de monopole, d’exclusion et de mépris social dans l’organisation territoriale ultra-centralisée qu’est la République de Port-au-Prince. 

 

D’ailleurs, la décision de l’actuelle administration américaine de Joe Biden de libérer des personnalités vénézuéliennes accusées préalablement de drogue, en échange de prisonniers et comme signe d'ouvertures au président vénézuélien Nicolas Maduro, n’augure rien de garanti en faveur de ceux qui subissent le règne de gangs, des trafiquants de drogue et des mafieux en Haïti.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti

05 Novembre 2022
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr

Suivez nous :
https://twitter.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/
https://reseaucitadelle.blogspot.com/

dimanche 23 octobre 2022

Ensekirite Ayiti se yon kay 4 etaj. Poukisa rezolisyon 2653 Nasyonzini pa pale de gang Petion-ville yo? Tex ekri pa Anbasadè Stanley Lucas*

🔵🔴🔵*4 etaj kay ensekirite ayiti fas a rezolisyon 2653 nasyonzini pa Anbasadè Stanley Lucas*

Vandredi 21 Oktob 2022 konsèy sekirite nasyonzini adopté alinanimite rezolisyon 2653 pou sanksyone tout kalte kriminèl ki nan kore gang, ki nan gang, ki nan trafik moun, imigrasyon ilegal, violasyon dwa moun elatrye an ayiti. Ampil ayisien sispèk paske nan kè yo e nan tèt yo, yo kwè pandan blan yo kontribye a mete kawo e dife an ayiti ak alye politik e ekonomik lokal yo, se yo jodia kap pran pòz pompye. Lè ampil moun konsidere responsabite blan yo nan sakapase an ayiti e enplikasyon yon pati nan pèsonèl BINUH nan sak rive yo, ampil moun ap mande eske rezolisyon sa pa sanble ak wouj a lèv yap mete sou bouch yon kochon? Pou jan rezolisyon an ekri, eske blan yo ap esaye pwoteje oligak yo ak yon pati nan gang yo kap simaye ensekirite nan peyi dayiti? Eske ensekirite ak gang yo tounen yon zouti pou afebli leta dayiti? Se nan aplikasyon sanksyon rezolisyon 2653 ayisien ki se lè yap wè yap kwè tankou sen toma, pral dekouvri répons à kesyon sa yo. Lè radyografi ensekirite ayiti fèt ayisien dekouvri yon kay ki genyen 4 etaj. 


_Premye Etaj_

Premye etaj la se atè a nan katye popilè kote chèf gang yo ye. Se yon seri de jènn ki resevwa zam nan men oligak, lidè politik, ansyen palmantè pou kreye gang. Reyalite sa kòmanse an 1995 apre Aristide kraze ilegalman lame pou monte premye gang yo. Se konsa gang tankou lame wouj, lame rat, lame ti manchèt elatrye fòme. Gang sa yo te gen nan tèt yo chèf gang ki te gen 30-35 lane, jenn 18-24 lane te manm e yo te rekrite timoun ki te gen 8-16 lane kòm timoun solda. Videyo “les enfants soldats de Jean Bertrand Aristide” bay detay sou sa. Pi devan lè Aristide vinn gen problèm a popilasyon an ki fose l demisyone an 2004, oligak ak lidè politik pral rekipere gang yo e fè kèk chèf gang palmantè. Jodia gade foto kat jeyografik gang yo yo ki bay ki kote chak gang jodia ye ak detay sou pozisyonnman yo. Eske rezolisyon an pral sible tout oubyen pral gen kase fèy kouvri sa ak gouvènman Ariel e oligak yo ki enplike nan touye Prezidan Jovenel Moïse? Ampil woun wè madan Lalime ak yon pati nan amplwaye BINUH kòm yon blokaj a aplikasyon rezolisyon 2653.




_Dezyèm Etaj_

Dezyèm etaj ensekirite a gen 5 kategori moun. Se gwo ofisyèl ki nan gouvènman an ki nan gang e trafik zam, lidè politik ki nan gang, manm CSPJ ak Jij kap lage gang, ansyen palmantè ki nan gang epi manm legliz ki nan trafik zam. Eske yap sèvi a pati sa pou fasilite koudeta anfavè Fritz Jean, yon ansyen gouvènè kowonpi bank repiblik dayiti ki te volè 93% rezèv lò peyi a. Elit globalist kowonpi yo ap goumen depi 10 mwa pou fè koudeta pou li pou vinn volè richèss ki anba tè peyi dayiti.


_Twazyèm etaj_

Twazyèm etaj ensekirite a genyen 3 kategori de moun. Se ansyen prezidan peyi dayiti, oligak petyonvil ak diplomat kowonpi. Rezo sa nan touye Prezidan Jovenel Moïse. Motif krim nan ekonomik. Yo bezwen kontinye piye leta nan gaz, nan kouran, nan wout, nan BMPAD, nan ONA, nan BRH, nan BNC, nan EDH elatrye. Yap piye tou nan lavichè. Yo pare pou fè nenpot ki dil ak blan an.


_Katryèm etaj ensekirite_

Katryèm etaj ensekirite a genyen 2 kalte blan, blan ki fè pati elit globalist kowonpi ak blan racist ki renmen eksplwatasyon. Yo konekte ak oligak petyonvil yo e diplomat kowonpi. Yo konekte tou ak prezidan e ultranasyonalis dominiken ki nan konplo kont ayiti.


4 etaj sa yo barou 16 kategori ke rezolisyon 2653 konsèy sekirite nasyonzini ta dwe sanksyone. Gade detay sou foto ki bay 16 kategori yo. Eske sa pral fèt kote tout atoufè sa yo pral tonbe anba sanksyon kote tout peyi manm nasyonzini pral sezi kont labank yo ak byen yo genyen nan mond lan? Repons lan se non paske gen twòp koneksyon, twòp koripsyon e twòp enterè. Blan yo pral sakrifye kèk bouk emisè pou la galeri epi problèm nan ap rete an antye. Se la bagay la pral gâté paske pèp ayisien an pap dakò. Lè sa rive mobilizasyon toutbon pral tounen yon soulèvman jeneral. Fwa sa pa gen anyen kap ka bloke revolisyon pou netwaye ayiti.

* Anbasadè Stanley Lucas te konseye spesyal Prezidan Jovenel Moise

dimanche 25 septembre 2022

Septembre 2022 : Victoire significative du peuple haitien!!! #tracktheoligarchs

Septembre 2022 : Victoire du peuple haitien!!! #tracktheoligarchs

Résultat de son combat pour la démocratie et de sa position de « refus collectif » face à l’assassinat du président Jovenel Moise, cette semaine, toutes les instances internationales reconnaissent qu’il existe en #Haiti une élite et des oligarques qui déstabilisent le pays.

En jeu d’échec, on appelle cela « un coup forcé »; car, il n’est un secret pour personne que lesdits oligarques et élites corrompus sont de fidèles collaborateurs de la communauté internationale.

S’ils prospèrent en Haïti, c’est grâce à la bénédiction de la communauté internationale. D’ailleurs, toutes les ressources pillées par ces élites et oligarques corrompus sont bien gardées dans les banques et les grandes villes du Canada, des États-Unis, de la France et de l’Europe en général.

La mobilisation a produit l’effet positif de provoquer une prise de distance de la communauté internationale par rapport à ses chiens de garde. La mobilisation contre la cherté de la vie et le carburant annonce un soulèvement général qui oblige les interlocuteurs des oligarques et élites à couper les liens avec eux. Du moins, à les dénoncer publiquement.

Donc, après qu’un Conseiller à la Maison Blanche a accusé les oligarques haïtiens d’être à la base de la violence en Haiti, le Secrétaire Général de l’ONU et le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, confirme cette lecture de la situation en Haiti. Ils doivent passer aux actes en appliquant des sanctions contre ces oligarques.

On peut dire que la pression populaire a aiguisé les contradictions entre les oligarques et leur créature Ariel Henry. 

C’est une grande victoire qu’il faudra célébrer un jour. La propagande des journalistes-transactionnels de Port-au-Prince n’a pas réussi à étouffer cette vérité.

Un grand merci à l’infatigable Stanley Lucas, défenseur de la vérité. Aujourd’hui, le peuple haïtien et les instances internationales ont pris conscience de la responsabilité de ces monstres déguisés en Hommes d’Affaires. 

En Haïti comme au niveau international, on leur a assigné leur vrai nom : des « oligarques corrompus », « l’élite la plus répugnante. »

Désigner le mal par son vrai nom, est indispensable dans une campagne de libération.

Nous avons mis à nu leur manœuvre. 

Pourtant tout est écrit dans le livre « Zombi File » de Max Kail, un ancien agent spécial de l’ONU en Haïti. Mais, il a fallu travailler cette vérité, malgré les obstructions et collusions des journalistes-transactionnels, pour qu’elle arrive à prendre sa forme actuelle dans toutes les instances internationales.

Le Roi est nu! Le peuple attend justice et réparation contre ces oligarques et élites corrompus. Il faudra profiter de ce consensus international pour récupérer les fonds volés par ces oligarques et élites corrompus. Une enquête sur la traçabilité des fonds alloués à Haïti, sur les surfacturations et les contrats acquis par corruption est nécessaire.

S’agit-il d’un signe avant coureur de l’accusation formelle des membres de ces élites et oligarques dans l’assassinat du président @MoiseJovenel?

Viktwa pou pèp Aysyen !

https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1573505218871967744?s=20&t=L8KGHI3jhmSyKJ-KXdateQ

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
23 Septembre 2022
#LeReCit @ReseauCitadelle
WhatsApp : +509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr

Suivez nous :
https://twitter.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/reseaucitadelle
https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/
https://reseaucitadelle.blogspot.com/

samedi 17 septembre 2022

#Haïti connaîtra la stabilité et la paix sociale quand les élites cesseront de mépriser les masses populaires.-

 (vidéo : cris de la misère du peuple, ignoré par les élites.)

Quand les oligarques accaparent tout, la redistribution se fait par le #dechoukaj. C’ triste! #LeReCit

Une triste réalité d’anarchie que les élites devraient éviter.

Même quand nous condamnons la violence et répugnons l’anarchie qui engendre la pauvreté et fait fuir les investisseurs, nous devons reconnaître que la situation actuelle de pillage en Haïti est le résultat de la politique de "mépris social” pratiquée par des oligarques contre la majorité nationale.

Car, depuis trop longtemps les oligarques et les élites alimentent l’instabilité politique et la violence, allant jusqu’à assassiner le Président Jovenel Moïse, avec comme seul objectif de piller le trésor public, de s’enrichir et neutraliser l'Etat avec des contrats criminels obtenus grâce à des pots de vin, la corruption ou des jugements pré-payés.

Depuis l’installation de ce gouvernement suspecté dans l’assassinat du Président @MoiseJovenel, les choses ont empiré. La vie est impossible. Ce gouvernement transfère toutes les ressources du pays au profit des oligarques corrompus abandonnant les pauvres sans moyens de subsistance. 

Les familles n’arrivent plus à survivre.
D’un côté, elles subissent la "violence directe" de l'insécurité, du kidnapping et de la guerre des gangs, de l'autre côté il y a la "violence structurelle" du système économique et des monopoles qui engendrent la vie chère.

Face à aux cris de détresse de la population, les dirigeants des partis politiques et des organisations constituées de la société civile se contentent de s’enrichir, ignorant les revendications des masses populaires.

Comme toujours, ils pratiquent le "mépris social", enraciné dans la colonie esclavagiste.

On doit se souvenir de cette vidéo d’un animateur de radio qui criait : “Mwen pa kapab ankò!”. C'était sous le président Jovenel Moïse. A ce moment, les politiciens de l'opposition et les oligarques utilisaient des sommes faramineuses pour bloquer le pays, l'empêcher de diriger, pendant 3 ans. 

Un an après l’assassinat du Président Jovenel, un an après la disparition de celui qu'ils désignaient comme le problème obsolu, le peuple haitien realise que tous ceux qui critiquaient Jovenel ne cherchaient qu’à les enfoncer dans l'abime. Car, ils sont devenus plus avares, plus rapaces, plus voraces.

Aujourd’hui, ceux qu'ils considéraient comme des leaders les méprisent alors que Jovenel écoutait leur cri.

Car, quand en 2018 le président voulait augmenter le prix des produits pétroliers, il y a eu des manifestations de contestation. Le président avait fait machine arrière. A ce moment-là, on nous disait qu'il est un dictateur .."Apre Dye".

Aujourd'hui, le gouvernement des opposants du Président Jovenel qui se disaient démocrates refusent d'écouter le peuple. 

Alors si la démocratie est fondamentalement une dictature de la majorité, entre #Jovenel et @DrArielHenry - le représentant des oligarques corrompus, de la bourgeoisie voleuse et des politiciens traditionnels et rétrogrades - lequel des deux est un dictateur?

S’il existe dans le monde entier un problème de céréale et de produits pétroliers, Haiti est le seul pays où le gouvernement ne fait rien pour soulager la misère du peuple. @DrArielHenry croit qu’il lui suffit de bien ramper devant les diplomates étrangers et des oligarques pour qu’il puisse rester au pouvoir indéfiniment, sans organiser des élections. 

Le mépris social a atteint un niveau insupportable qui justifie la révolte populaire, malgré ses conséquences regrettables. 


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 17 Septembre 2022 #LeReCit @ReseauCitadelle WhatsApp : +509-3686-9669 reseaucitadelle@yahoo.fr Suivez nous : https://twitter.com/reseaucitadelle