samedi 27 mai 2017

#Haiti : Le budget pour la reconstruction des départements détruits par l’ouragan Matthew avilit les détracteurs de LaurentLamothe.-


#Haiti : Le budget pour la reconstruction des départements détruits par l’ouragan Matthew avilit les détracteurs de LaurentLamothe.- (Texte suivi de vidéo)

Selon les déclarations du Premier Ministre Jack Guy Lafontant, lors de sa conférence de presse sur la situation du pays, les dégâts de l’ouragan Matthew sur Haiti sont considérables. Le pays a connu une perte de 19% de la production agricole, 7,5% de la production globale, soit un montant de 35,5 milliards de gourdes…. 2,72 millards de dollars US sont nécessaires pour tout reconstruire.

Nous insistons sur le fait que d’après cette conférence de presse, pour reconstruire le Grand Sud et les autres départements affectés, le Chef du gouvernement affirme que le pays a besoin de 2,72 milliards de dollars américains. Ce qui fait penser à la propagande anti-Lamothe accusant l’ex-Premier Ministre d’avoir gaspillé deux (2) milliards de dollars américains, au nom de la reconstruction, durant son passage à la Primature haïtienne de mai 2012 à décembre 2014.

En effet, selon ces critiques, la reconstruction devrait couter moins de deux (2) milliards de dollars. Lamothe aurait gaspillé cette somme faramineuse qui habituellement restait à la disposition des banques privées ou des compagnies de construction pro-Lavalas/LESPWA/INITE, proches des pouvoirs publics.

Il est clair qu’avant Laurent Lamothe, le fonds PetroCaribe était un sujet tabou. Malgré les recommandations du président vénézuélien Hugo Chavez qui insistait sur le caractère social du programme, les masses populaires en étaient tenues à l’écart. A travers des banques privées du clan au pouvoir, l’argent était mis au service de grands importateurs puis détournés à partir des compagnies de production d’énergie électrique ou de construction. Ce n’est pas une surprise pour le citoyen averti, si les médias inféodés à ces groupes dominants mènent une campagne anti-programme social, anti-EDE-PEP, anti-TiManmanCheri. Leur objectif est de discréditer l’utilisation de l’argent PetroCaribe pour financer des projets sociaux en faveur des plus démunis. Pour preuve, durant la présidence provisoire du Président Jocelerme Privert, ces médias n’ont rien dit sur l’arrêt des programmes sociaux et l’utilisation des fonds PetroCaribe à des fins obscures.

Revenons à la conference de presse du Premier Ministre Jack Guy Lafontant.

Une simple comparaison, ce qu’on appelle en arithmétique “ la règle de 3”, nous permet de dire :

Si suite au passage de l’ouragan Matthew, le pays a besoin de 2,72 milliards de dollars U.S. pour reconstruire quelques départements affectés, combien était nécessaire pour refaire fonctionner Haiti, après la destruction de sa capitale et des villes avoisinantes, suite au passage du séisme du 12 janvier 2010?

Ne fait-on pas honneur au Premier Ministre Lamothe quand on l’accuse d’avoir dépensé seulement 2 milliards de dollars américains pour réaliser tout ce qu’on a vu :

- reloger les 1,6 million de réfugiés qui vivaient dans des camps de fortune;

- construire des routes et des logements sociaux;

- équiper la police nationale;

- instaurer un réseau de restaurants communautaires, des projets sociaux EDE-PEP ou d’aides aux étudiants;

- réaliser des projets de rénovation urbaine;

- construire des centres de santé et des hôpitaux, des places publiques, un viaduc, des bâtiments publics comme la Cour de cassation, le Ministère de l’Intérieur ou du Tourisme, des stades et centres sportifs, des routes;

- asphalter des rues de Delmas et d’autres quartiers de la zone métropolitaine;

- construire des lycées et d’écoles publiques, de marchés publics;

- investir pour augmenter la production d’électricité;

- construire et aménager des ports ou d’aéroports, des infrastructures touristiques;

- rénovation d’infrastructures agricoles.

etc…

Faut-il signaler qu’après le séisme de 12 janvier 2010, l’Etat haïtien et 80% de l’économie nationale centralisée étaient sous les décombres; la capitale haïtienne avait cessé d’exister; plus de 1.6 million de nos concitoyens vivaient dans la promiscuité des camps de fortune; les dégâts étaient évalués par le Fonds Monétaire International à 120% du PIB annuel; la police nationale d’Haiti n’avait pas les équipements nécessaires pour combattre l’insécurité, le kidnapping, faire régner l’ordre public et sortir ses commissariats des décombres; l’académie de police avait cessé la formation de nouvelle promotion de policiers.

L’aide internationale promise n’étant jamais arrivée ou détournée, seuls les fonds PetroCaribe permettaient au gouvernement d’agir rapidement, dans un contexte de changement climatique, d’intempéries suivies d’inondations répétées, de cyclones (comme Sandy) et d’agitations politiques.

Les faits sont têtus. De jour en jour, la réalité donne raison à Laurent Lamothe. On finira pas reconnaitre son exploit.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 mai 2017
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