Orlando, Florida,
Phone / SMS/ WhatsApp : +14075800662
reseaucitadelle@yahoo.fr
Suivez nous : https://www.youtube.com/reseaucitadelle
https://twitter.com/reseaucitadelle
![]() |
US Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents prepare during a multi-agency targeted enforcement operation in Lyons, Illinois, US, on Sunday, Jan. 26, 2025. ( Christopher Dilts/Bloomberg/Getty Images) |
By Associated Press
A federal judge on Friday ruled against the Trump administration from ending temporary legal protections that have granted more than 1 million people from Haiti and Venezuela the right to live and work in the United States.Il n’a jamais été question qu'une compagnie étrangère collecte des taxes le long de la frontière haitiano-dominicaine. Cette idée est une campagne de manipulation qui vise à créer la panique, faire peur aux patriotes haïtiens, les poussant à se réfugier dans le nationalisme nihiliste qui impose à notre pays une crise de mutation, ce blocage obscurantiste qui nous entraîne dans l'abîme. Car il est clair que des politiciens démagogues et oligarques corrompus profitent des crimes transnationaux de contrebande, de drogue et d’armes. Ces derniers utilisent ce circuit au profit des gangs criminels qui les aident à capturer l’Etat haitien et 12 millions d’êtres humains.
Malgré le titre ronflant de l'article du journal Miami Herald sur la question ( “Haiti wants to hire private firm to collect border taxes. Not everyone is on board” ), il n’est aucunement mentionné dans le corps du texte de la journaliste Jacqueline Charles qu’une firme étrangère assurera la collecte des taxes en Haïti. De préférence, il est écrit :“negotiations are ongoing for border control and debt collection by -- restructuring customs and PoliFRONT, the specialized Haitian border police unit charged with securing the 243-mile borders with the Dominican Republic, the country’s biggest trade partner.”
== [Traduction : Des négociations sont en cours pour le contrôle des frontières et le recouvrement des taxes par la restructuration de la douane et de PoliFRONT, l'unité spécialisée de la police haïtienne des frontières, chargée de sécuriser les 243 miles de frontière qui séparent Haïti avec la République dominicaine, le plus grand partenaire commercial du pays.]
C'est ce qu'on peut lire au deuxième paragraphe de l'article cité plus haut.
Donc, il n'y a aucun doute, l'information est claire : La compagnie de Monsieur Erik Prince négocie avec les dirigeants haïtiens en vue d’aider l’Etat d'Haïti à restructurer ses services de douane et de renforcer le PoliFRONT, son unité de police spécialisée, pour une meilleure surveillance de la frontière terrestre. Le travail sera fait par la douane haïtienne et la Police Nationale d’Haiti, deux institutions nationales.
De plus, au 6e paragraphe, nous lisons : “A spokesman for Vectus Global told the Herald the company has “a year-long program to help the government defeat the gangs and a longer-term role advising the government on how to restore revenue collection capabilities once the situation stabilizes. We want to help the Haitians increase their capacity to defeat these terrorist groups, get their country back, and then reinstate essential services which have been missing for the past few years.”
== [Traduction : Un porte-parole de Vectus Global a déclaré au Miami Herald que l'entreprise avait mis en place un programme d'un an pour aider le gouvernement à vaincre les gangs et de jouer un rôle à plus long terme de conseil auprès du gouvernement sur la manière de rétablir les capacités de collecte des recettes une fois la situation stabilisée. Nous voulons aider les Haïtiens à renforcer leurs capacités à vaincre ces groupes terroristes, à reconquérir leur pays et à rétablir les services essentiels qui ont disparu ces dernières années.]
En conséquence, il s’agit d’un contrat de service en vue d'aider le gouvernement haitien à restaurer ses capacités à collecter des revenus lorsque la situation sera stabilisée.
Alors, pourquoi tant de confusion et de palabres insensées ? Qui croira qu’une compagnie militaire de l’envergure de VECTUS GLOBAL ci-devant Blackwater, allait utiliser ses soldats d’élites, des réservistes des Navy Seals, du corps des Marines, de la Force Delta, des anciens commandos de forces spéciales, pour un travail banal de gardes frontaliers en Haïti? A combien s'élèverait l'utilisation de ce genre de mercenaires hautement qualifiés donc extrêmement coûteux?
Une simple analyse coût/bénéfice démontre clairement que c'est insensé. D'autre part, ce serait ridicule et contre productif d'utiliser des soldats d'élites dans de telle mission non-combattante qui entraînerait la perte de leurs capacités de combat.
Pourtant, la rumeur persiste. A quelle fin toute cette propagande?
L'aile saine de la société haïtienne doit-être vigilante. Car, la mafia qui profite de la criminalité transnationale entre Haïti et la République Dominicaine, estimée à environ 600 millions de dollars US, cherche à nous manipuler en vue de protéger le statu quo. Le redressement de l'Etat d'Haïti, le rétablissement de la sécurité et l'éradication des gangs passent par le contrôle de nos frontières. Du point de vue militaire, il est impossible de combattre les gangs sans couper leurs lignes logistiques et sans assécher les caisses des bandits et des oligarques corrompus du secteur privé et de l’État qui les supportent.
Lisez le texte de Jacqueline Charles, Miami Herald : https://www.miamiherald.com/
La présence de cette « larve mangeuse de chair » a été confirmée sur le sol américain après un retour de voyage du Salvador.
Maxime BirkenLe débat autour du contrat qu’a obtenu la compagnie militaire VECTUS GLOBAL de Erik Prince, le fondateur de Blackwater, met en lumière ce que j’appelle le sado-masochisme social en Haïti. Ce concept emprunté de la psychologie est la meilleure façon d’expliquer cette tendance des élites à prendre du plaisir dans la souffrance du peuple (sadisme), et celle des masses victimes à combattre tout effort de solution (masochisme); ce qui porte à croire que les deux tirent une forme de jouissance de cette situation misérable.
![]() |
Erik Prince de la Compagnie VECTUS GLOBAL ci-devant BLACKWATER |
Quelle opportunité peut offrir Erik Prince, de Blackwater, à Haïti. (Texte de Cyrus Sibert)
Pour avoir défendu l'idée d’engager des mercenaires américains en vue de contribuer à rétablir l’ordre en Haïti, je dois à mon audience des explications. Sur Radio Tele Boston (Massachusetts), sur Radio Souvenir FM 95.1 (Cap-Haitien), et sur mes comptes @reseaucitadelle #LeReCit des plateformes facebook, Youtube et Twitter, j’ai toujours dit à mes auditeurs et lecteurs qu’il existe trois (3) solutions possibles pour rétablir la sécurité en Haïti :
1- une mobilisation de milices nationales pour occuper le terrain, comme fit Duvalier;
2- une force multinationale sous bannière des Nations Unies ou de l’OEA; et
3- un contrat avec une firme de mercenaires capable de renforcer tactiquement la police nationale d'Haïti dans ses opérations. Cette dernière me paraît plus crédible, vu que l’Etat haitien garderait sa souveraineté dans le cadre d’un contrat entre lui et un prestataire de services militaires.
Car, il est clair que mobiliser des miliciens pose un problème de contrôle post-opérationnel de des jeunes miliciens aguerris, une fois l’ordre rétabli. Cela risque de jeter les bases d’un nouveau problème avec le risque de nouveaux gangs. Quant à la force multinationale, elle placerait Haiti sous-tutelle. L'expérience des 13 années de la MINUSTAH l’a prouvé : quand il y a présence de force multinationale, les autorités haïtiennes ne contrôlent plus rien et le vide laissé à son départ encourage le pullulement des gangs criminels. On se souvient encore des cas d'enlèvements de citoyens haïtiens à proximité des chars de l’ONU. Les soldats brésiliens ou chiliens refusaient de réagir sous prétexte que cela n'était pas inclus dans leur code d’engagement. En ce sens, le seul moyen pour l’Etat haitien de garder un minimum de contrôle est dans le cadre d’un contrat avec une firme privée, liée par des obligations contractuelles.
Plus d’un recommande de fournir des équipements à la Police Nationale d’Haiti (PNH) et/ou aux Forces d’Armées d'Haïti (FADH). Ces gens oublient le facteur temps nécessaire pour qu’un soldat puisse acquérir l’expertise requise et développer les compétences indispensables à la maîtrise de ce type de matériels. Les multiples cas de pertes de véhicules blindés fournis par la PNH prouvent que des équipements sans capacité humaine…c’est un gâchis.
De leur côté, les compagnies de mercenaires recrutent les soldats les mieux formés; la crème des crèmes. Car, leur réputation dépend de leurs succès sur les théâtres d'opérations. C’est leur fonds de commerce. Cela constitue le meilleurs moyen de mettre à la disposition d'Haïti, des soldats d'élites comme les navy seals, ceux de la force delta, des marines, des rangers, en un mot des réservistes des meilleures forces spéciales du monde, en attendant la formation d'unités élites haïtiennes capables de prendre la relève.
Toutefois, on ne peut pas dire qu’il existe pas quelques risques. La corruption existe. C’est la raison pour laquelle une compagnie américaine est idéale. Car, ces compagnies relèvent de la justice américaine. Leurs soldats sont liés par les codes d’honneur et/ou d’engagement en vigueur aux Etats-Unis. L’Etat haitien et ses citoyens haïtiens ont la garantie de pouvoir ester en justice, aux Etats-Unis, en cas de fautes graves ou de négligences. Les lois RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organization Act) et Magnitsky Act peuvent être dommageables pour une compagnie américaine impliquée dans la corruption en Haïti.
J’ai décidé d'écrire ce texte après avoir visionné une interview d’Erik Prince sur la chaine Youtbe “Off Leash with Erik Prince” https://www.youtube.com/watch?v=7wnyvCjkOkI dans laquelle il décrit une lutte d’influence l’opposant à Brian Nichols du Département d’Etat Américain. Selon les déclarations de Monsieur Prince, Nichols qui était sous-secrétaire d’Etat pour l'Amérique sous l’Administration du Président Joe Biden, ne voulait pas que sa compagnie VECTUS GLOBAL ci-devant Blackwater soit engagée en Haïti; cela malgré les massacres répétés de civils sans défense. Le Premier Ministre Ariel Henry qui envisageait de signer un contrat pour renforcer et entraîner la Police haïtienne en vue de rétablir la sécurité, faciliter la distribution des produits pétroliers et d’assurer l’ordre public, a reçu l’objection formelle de l’Ambassadeur Nichols. Donc, sans le savoir, j'étais au centre d’un litige. Car, contrairement à Nichols, je recommandais un contrat avec une compagnie américaine de mercenaires; pour moi, c'était le seul moyen de renforcer techniquement les forces haïtiennes et faire échec aux bandits. Et, avec l'élection du Président Donald Trump, j’ai opté pour la compagnie de Erik Prince, vu son influence dans le milieu conservateur, dans le secteur MAGA et dans le cercle rapproché du Président Donald Trump. Cela aurait permis à Haïti d’avoir une voix influente à Washington sur la question de la sécurité en Haïti. https://www.youtube.com/watch?v=F9vuOao6fWo
Faut-il signaler que même quand il est dans mes droits de défendre mon pays, ce n'est pas recommandé de se retrouver impliqué dans des conflits internes opposant républicains et démocrates aux Etats-Unis. L'objectif de ce texte est de fixer ma position qui va au-delà des rivalités intra-américaines.
En effet, mon expérience de journaliste enquêteur m’a permis de comprendre l’importance des acteurs privés, libres des fardeaux bureautiques sur les théâtres des opérations. J’ai pu contribuer à l’arrestation, suivie de condamnation de plusieurs criminels haïtiens et de pédophiles américains. Le privé dispose d’une mobilité, d’une facilité de mobilisation et d’adaptation et d’une rapidité de réaction, incroyables. C’est comme l’unité d'Achille dans la guerre de Troie. Une plasticité, une flexibilité indispensables pour contrer les criminels au 21e siècle.
Toute la force des guérillas, de la mafia, des groupes terroristes et des gangs -- en Haïti -- réside dans leur flexibilité face à la lenteur, la lourdeur et l’immobilisme des forces régulières. J’ai compris l’effet levier que peut avoir un bon rapport d'enquête journaliste pour chambarder tout système de statu quo injuste et améliorer la vie de toute une population. Cela peut avoir des impacts au niveau international, dépassant le cadre géographique ou juridictionnel de la commission de l’infraction, contournant la justice corrompue et complice d'Haïti, jusqu’à provoquer l’action publique à travers le monde, dans des pays sérieux où les juges sont conscients de leur pouvoir souverain d’appliquer la loi envers et contre tous.
Douglas Perlitz et Michael Geilenfeld sont deux missionnaires condamnés aux Etats-Unis pour abus sexuels sur des enfants haïtiens grâce à nos enquêtes. Nous avons réussi grâce à nos méthodes journalistiques, notre sens du sérieux et à notre détermination.
C’est cette expérience qui nous a poussé à faire des recherches sur les acteurs privés des secteurs de l'investigation, du renseignement, de la justice et sécurité, de la défense, et à comprendre comment naviguer dans les zones grises intersectorielles, tout en gardant son indépendance et son intégrité journalistique. Car, si eux ils travaillent pour des clients, ou des gouvernements, en tant que journaliste, notre patron c’est le public qui nous fait confiance.
Des inquietudes légitimes :
On rapporte que Erik Prince annonce que sa compagnie pourrait rester en Haïti pendant dix (10) ans; qu’il pourrait aider à collecter des recettes de douane sur la frontière haitiano-dominicaine, etc, etc. Mais, en quoi cela pose un problème? Ce sont des compagnies privées qui aident la République Dominicaine à contrôler sa frontière terrestre, à collecter des données bio sur les personnes qui traversent la frontière et des droits de douane. Alors qu’en Haïti, la contrebande fait rage; l’Etat ne contrôle rien; ce sont les groupes criminels et mafieux qui collectent les recettes douanières. De plus, nous devons être conscients du fait que notre pays est capturé par une mafia syro-libanaise; des oligarques corrompus, associés à une classe de dirigeants politiques corrompus. La crise systémique des dernières années prouve qu’il n’y a pas d’espoir. Car, la corruption est à la mode : tout est à vendre. Il n’y a plus d'idéologie. La morale pragmatique de tueur à gage domine les nouvelles générations. Toute initiative sociopolitique finit dans le vol, la dilapidation du trésors public ou la prostitution. Les cartels de l'Amérique du Sud occupent le terrain et réduisent Haïti en zone de transit. Il n’existe pas une bourgeoisie nationale éclairée avec la volonté et/ou la capacité de moderniser le pays.
Donc, c’est une bonne chose de voir des compagnies américaines influentes et puissantes, développer des projets et des intérêts à long-terme en Haïti. C’est pour nous une opportunité de combattre les clans monopolistes rétrogrades, d’ouvrir le marché haitien, de forcer la bourgeoisie féodale à accepter la concurrence économique et l'intégration de la diaspora. Ces prédateurs qui ont eu l’audace d’assassiner le Président de la République, Jovenel Moïse sont obscurantistes et n'abandonneront pas leurs privilèges. Seules de grandes compagnies américaines influentes, liées par la culture de concurrence, des lois anti-monopoles et anti-corruptions peuvent contraindre la bourgeoisie néo-féodale et primaire à se moderniser. Donc, vaut mieux des compagnies américaines en Haïti, que des cartels colombiens ou des contrebandiers racistes dominicains.
La diaspora haïtienne a atteint une dimension considérable aux Etats-Unis. Le nombre d'Haïtiens anglophones augmente considérablement. Faisons comme les israeliens, les allemands, les canadiens, les norvegiens, les japonais, les polonais (disons les européens), les syngapouriens, les taiwanais, les dominicains et même les anglais : utilisons les Etats-Unis comme facteur mulitlicateur de puissance…ou du moins, comme facteur de réformes et de modernisation d’Haiti.
A Man of God, A Man of Honor, A Father to Me
After my own father passed away in 2008, there was a deep emptiness in my heart that I thought could never be filled. But then God, in His mercy, placed Père Sibert in my life in a way that went beyond family ties. He became more than just a father-in-law. He became a father to me.Pierre Reginald Boulos engaged in a campaign of violence, gang support
MIAMI — On July 17, U.S. Immigration and Customs Enforcement’s Homeland Security Investigations arrested Pierre Reginald Boulos, a lawful permanent resident of the U.S. and citizen of Haiti, for violating the Immigration and Nationality Act contributing to the destabilization of Haiti. This case was investigated jointly with the U.S. Department of State’s Diplomatic Security Service and the U.S. Citizenship and Immigration Service’s Fraud Detection and National Security Directorate.
The Department of State determined that Boulos’ presence or activities in the United States would have potential serious adverse foreign policy consequences for the United States, providing a basis for the charge of removability. Specifically, officials determined that he engaged in a campaign of violence and gang support that contributed to Haiti's destabilization. Additionally, in his application to become a lawful permanent resident, he failed to disclose his involvement in the formation of a political party in Haiti, Mouvement pour la Transformation et la Valorisation d'Haiti, and that he was referred for prosecution by the Haitian government’s Unit for the Fight Against Corruption for misusing loans, supporting an additional ground of removability based on this fraud. He is currently in ICE Enforcement and Removal Operations detention.
The Department of State has determined that certain individuals with U.S. lawful permanent resident status have supported and collaborated with Haitian gang leaders connected to Viv Ansanm, a Haitian foreign terrorist organization. The United States will not allow individuals to enjoy the benefits of legal status in our country while they are facilitating the actions of violent organizations or supporting criminal terrorist organizations abroad.
With this determination, the Department of Homeland Security can pursue the removal of these individuals under section 237(a)(4)(C) of the Immigration and Nationality Act. These new actions demonstrate the Trump administration’s firm commitment to protecting the American people, advancing our national security interests, and promoting regional security and stability.
Écrit par Staff of WiredJA
(Traduit par l’Application DeepL)