vendredi 17 septembre 2010

Enquête judiciaire : Edmond Mullet cherche à paralyser le Juge Heidi Fortuné.

Enquête judiciaire : Edmond Mullet cherche à paralyser le Juge Heidi Fortuné.


Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com

 

(Meurtre dans une base de l'ONU : Edmond Mullet se met au travers de la justice haïtienne.)

Dans une lettre datée de 16 septembre 2010, adressée au Ministre des Affaires Etrangères Mme Marie-Michelle Rey, avec copie conforme au Ministre de la Justice Paul Denis et au Juge d'instruction Heidi Fortuné, le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU en Haïti Monsieur Edmond Mullet brandit l'immunité diplomatique pour garantir l'impunité dans l'affaire Gérald Jean-Gilles à une haïtienne employée comme traductrice au camp népalais de Cap-Haïtien avec qui la victime a eu une altercation peu de temps avant qu'on l'ait retrouvée pendue à un amandier.


La lettre de Monsieur Mullet  - qui n'est qu'une preuve de l'hypocrisie de l'ONU en ce qui concerne la réforme judiciaire et l'indépendance des Magistrats haïtiens  - appelle les autorités gouvernementales à dicter au Magistrat instructeur le comportement à adopter  afin d'assurer qu'aucune mesure ne soit prise à l'encontre de madame Joëlle Rozéfort au cas où elle ne se serait pas présentée en la chambre d'instruction criminelle à la date et à l'heure indiquées dans le mandat de comparution, soit le mercredi 22 septembre 2010 à 10 heures 30 du matin.


Monsieur Mullet aurait adressé au Secrétariat des nations Unies à New York une correspondance lui demandant de confirmer la levée de « l'immunité de juridiction » de Madame Rozéfort suspectée de complicité d'homicide volontaire sur la personne de Gérald Jean-Gilles, un jeune homme de nationalité haïtienne dont le corps a été trouvé pendu le 18 Aout dernier dans l'enceinte du campement de la Force de Police Constituée népalaise au Cap-Haitien où il était employé par ledit contingent pour des taches domestiques moyennant une pitance de $10 US le mois. Selon Edmond Mullet, en tant que fonctionnaire des Nations Unies, madame Rozéfort serait couverte d'une quelconque immunité qui empêche à un Juge de son pays de l'inviter à comparaitre en la chambre d'instruction criminelle.


Nous savons que les privilèges et immunités sont accordés uniquement aux fonctionnaires accrédités ou en missions diplomatiques dans l'intérêt des Nations Unies et non à leur avantage personnel. Joëlle Rozéfort ferait-elle partie de cette catégorie ? Dans ce dossier particulièrement, l'organisation des Nations Unies se devrait, en tout temps, de collaborer avec les autorités judiciaires haïtiennes en vue de faciliter la bonne marche de l'enquête et d'éviter que le crime d'un détraqué ne soit rejailli sur tout le personnel de l'ONU.


Des observateurs se demandent perplexe si Gérald Jean-Gilles n'était par lui aussi couvert par l'Immunité Diplomatique de Monsieur Edmond Mullet ? Pourquoi, la MINUSTAH fait-elle obstruction à la justice haïtienne ? Ou est le rapport d'enquête interne diligentée par les Nations Unies sur le meurtre de Gérald Jean-Gilles ?  Pourquoi les responsables de la MINUSTAH continuent-ils d'adopter des comportements immoraux qui portent l'opinion publique à accuser tous les missionnaires de l'ONU et cela même ceux qui n'ont rien à voir avec le crime ?


Si le Juge Heidi Fortuné rencontre déjà des obstacles de la part du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l'ONU en Haïti pour interroger un ressortissant haïtien, dans le cadre de son enquête, que dire des militaires népalais en stationnement au Cap-Haïtien suspectés dans le meurtre ? Quelle serait la position du gouvernement haïtien dans cette affaire ?


Définitivement Edmond Mullet se comporte en vrai SULTAN représentant l'impérialisme Sud-Américain.


RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 17 Septembre 2010, 16 heures 21.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Le kidnapping en Haïti : Introduction

 

Posté le 2 Avril 2010

Kidnapping en Haïti: C'est notre série spéciale pour le mois d'Avril. Elle a l'air d'un feuilleton qui sort tout droit de l'imaginaire. Pourtant, c'est le cauchemar qui sème le deuil dans des familles haïtiennes. C'est la dure réalité vécue par une population aux abois qui n'arrive pas encore à comprendre comment on en est arrivé là.

Le kidnapping est un phénomène effrayant, encore tout nouveau, en Haïti. Cela a démarré pendant la deuxième moitié de l'année 2004.Le refus des autorités transitoires de réactiver les Forces Armées d'Haïti (FADH) créa des conditions favorables à l'épanouissement du crime organisé qui ne rencontra pas, pendant deux longues années, aucune résistance de la part de la Police Nationale d'Haïti et des troupes onusiennes, fraichement arrivées dans le pays.

Des élites sans grandeur, sans pudeur, sans foi et sans loi ont profité considérablement de cette atmosphère malsaine pour criminaliser le processus politique local. Elles se sont alliées avec des gangs armés qui établissaient des zones de non-droit dans les périphéries de la capitale. C'est dans ce décor de maffia que René Préval et d'autres hommes, sous l'étiquette de LESPWA, allaient s'accaparer du pouvoir.

Aucune protestation véhémente n'a eu lieu. Aucune investigation n'a été ordonnée pour déterminer le rôle des gangs armés dans l'élection de Mr René Préval à la Présidence de la République. L'on sait, toutefois, que ce dernier n'avait nullement intérêt à mener campagne quand ses rivaux étaient formellement interdits de mettre le pied dans certains endroits de la capitale. En d'autres termes, ses compétiteurs étaient invités à circuler dans certains points de la ville à leurs propres risques et périls. En effet, ce qu'on a vu, en Février 2006, en Haïti, a été loin d'être la victoire légitime d'une formation politique issue de la dernière pluie, mais un simple hold-up électoral en bonne et due forme avec la bénédiction de la communauté internationale.

Mr Préval et ses hommes ont accaparé le pouvoir depuis 2006.Ils n'ont pas l'intention de céder sans une confrontation contre une opposition unifiée et déterminée. A la faveur du tremblement de terre du 12 Janvier 2010, les criminels au pouvoir ont ouvert les geôles et invité des milliers de prisonniers, y compris les plus dangereux, à s'évaporer dans la nature.

Jusqu'ici, aucune protestation véhémente n'a eu lieu. Aucune investigation judiciaire ou policière n'a été ordonnée. Aucun ministre de la Justice n'a été remercié ou invité à remettre sa démission. Aucun officiel du système pénitencier n'a été mis en accusation ou sous les verrous.

Entre-temps, on vient d'enregistrer officiellement plusieurs cas de viol, plusieurs cas de meurtres, des kidnappings et plus d'une soixantaine de blessés par balles pendant le seul mois de Mars 2010.

N'a-t-on pas l'impression que la machine est déjà mise en place pour une réédition de l'hold-up électoral de Février 2006? Voilà pourquoi la situation du crime organisé dans ce pays doit être préoccupante pour les forces nationalistes et progressistes qui doivent tenir la dragée haute à René Préval et compagnie, à Bill Clinton et consorts et à la communauté internationale. C'est la raison pour laquelle nous allons ouvrir cette série sur le kidnapping en Haïti. Certaines informations sont nos exclusivités et ne sont disponibles nulle part.

Harry E. Jean-Philippe
http://groups.yahoo.com/group/5rgroup/join

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jeudi 16 septembre 2010

Le Gouvernement Américain Inaugure un Centre Communautaire.

Le Gouvernement Américain Inaugure un Centre Communautaire

 

GONAIVES, Haïti  – Le directeur adjoint de l'USAID, Monsieur Anthony S. Chan a inauguré un abri communautaire à la Hatte Rocher, près de Gonaïves, en compagnie du maire de la ville, Monsieur Saint Justin Pierrelus, et de nombreux autres dignitaires du gouvernement haïtien.

 

L'objectif principal de cette construction est non seulement de fournir aux habitants de la région un abri en cas de catastrophe naturelle mais le bâtiment servira aussi d'espace pour différentes activités au bénéfice des habitants de Gonaïves telles que séances de formation, séminaires, éducation civique, etc.  Le bâtiment a été construit par l'Organisation Internationale pour les Migrations avec un financement de U.S. $150,000 du gouvernement américain, à travers l'USAID.  Ce projet s'inscrit dans le cadre d'un vaste programme incluant un zonage précis des zones abritées ou la rénovation de plusieurs écoles, entre autres.  Il est à noter que l'abri comprend un espace pouvant servir de dépôt, un grand réservoir d'eau, une cuisine, et des latrines.

 

Au cours de son allocution, Monsieur Chan, a rappelé l'engagement du gouvernement américain auprès de la population des Gonaïves après les évènements tragiques de 2004 et 2008 ainsi que l'étroite collaboration nécessaire entre le gouvernement haïtien, les autorités locales et la communauté pour faire face aux catastrophes naturelles:  « Il est bien évident que nous ne pouvons rien contre la nature mais nous avons le devoir de nous préparer pour répondre aux besoins de la population.  C'est ce que nous faisons à l'USAID en partenariat avec le gouvernement haïtien, bien sûr, avec les conseils des autorités locales et avec la collaboration des populations concernées ».

 

Pour savoir plus de nos efforts pour aider le peuple haïtien faire face aux ouragans, veuillez visiter notre site web à http://french.haiti.usembassy.gov.

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mercredi 15 septembre 2010

Arrestation de l’une des concubines de Willy Étienne.

Arrestation de l'une des concubines de Willy Étienne.


Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti.
Radio Souvenir FM, 106.1 :
souvenirfm@yahoo. fr

Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle.blogspot.com

 

La police capoise a procédé à l'arrestation de Modeline Lusmat, 31 ans, le lundi 14 septembre 2010, dans le quartier de Pont-neuf au Cap-Haïtien.


Modeline est l'une des concubines de Willy Étienne qui fut impliquée dans l'évasion du Chef de Gang en mars 2008.

Un mandat d'arrêt pour complicité d'évasion de prisonnier a été émis contre elle depuis 3 ans.


Selon nos sources, Modeline serait la personne qui a tout organisé à la base de l'évasion de Willy Étienne. Elle avait introduit à la prison civile une scie à métaux qui a servi à couper les barres de fer de la prison. La semaine dernière, elle était surprise en train de tenter d'introduire un téléphone portable à la garde à vue de Cap-Haïtien pour permettre au bandit de communiquer avec ses amis et ses complices.


Le lundi 14 septembre 2010, par peur d'une évasion, des responsables de la police nationale ont tenté de transférer Willy Étienne à Port-au-Prince.


Une décision qui a rencontré l'opposition du Juge Heidi Fortuné. Le Magistrat instructeur pense préférable que le chef de gang reste à sa disposition durant l'instruction de l'affaire pour répondre à toutes les questions qui permettront de trainer les complices devant la justice.


Willy Étienne et tous les autres kidnappeurs arrêtés la semaine dernière coopèrent grandement avec la justice. Le directeur départemental de la Police Joany Canéus, joint par téléphone, a confirmé la poursuite des opérations contre les gangs dans le Nord. «Tous les complices seront arrêtés et trainés par devant leur juge naturel. » a ajouté, le Commissaire Divisionnaire en charge de la sécurité dans le Nord.


RÉSEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 15 septembre 2010, 17 heures 11.

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D’une certaine fausse représentation des "divisions" d’Haïti.

si m pa rele

D'une certaine fausse représentation des "divisions" d'Haïti

La tribune hebdomadaire de Lyonel Trouillot

mardi 14 septembre 2010,

Radio Kiskeya

Je suis assez énervé d'entendre constamment des haïtiens et des étrangers répéter que les haïtiens ne savent pas s"entendre. Il y a là une généralisation qui fait offense aussi bien au peuple haïtien qu'à l'intelligence humaine. Ce genre de cliché témoigne d'une paresse intellectuelle qui interdit l'analyse concrète des causes de nos problèmes et de désigner les sujets historiques qui en portent la responsabilité, puisque tout est dû à une tare commune, un vice de naissance ou un défaut de fabrique.

La Belgique peut-être appelée à disparaître, mosquée ou pas mosquée sur le site de "ground zero", la montée de l'extrême-droite dans certains pays d'Europe et son ciblage de certaines ethnies, et tout près de nous la République dominicaine où les noirs n'osent pas se dire noirs. Il y a partout dans le monde des problèmes sociaux, des discours alimentant de vrais et de faux conflits, et il y a surtout partout dans le monde, dans toutes les sociétés, des groupes sociaux dont les intérêts divergent. Les grèves, les manifestations en sont des témoignages quotidiens. Les barrières sociales, les clivages sociaux, la lutte des classes pour l'appeler par son nom, ne sont pas des exclusivités haïtiennes.

Ce qui fait problème particulier en Haïti, c'est peut être que l'Etat et la société n'ont jamais su, surtout voulu, aménager un cadre pour l'expression des conflits sociaux. Jean Casimir et d'autres chercheurs ont fait ressortir les orientations différentes que les élites et les masses populaires ont voulu donner à la société haïtienne au lendemain de l'indépendance. C'est en grande partie un Etat et une société qui se sont mis en place contre les intérêtes et les propositions populaires. ce n'est pas un problème entre haïtiens, mais un problème entre groupes d'haïtiens. Entre le bord de mer (ce qu'il en reste) et les terres intérieures ; entre l'assimilation version occidentale et les pratiques culturelles populaires, entre la richesse et la pauvreté vu que les conditions de production de l'une détermine les conditions de production de l'autre. C'est dans le concret de l'organisation sociale qu'il faut trouver, chercher et combattre ce qui fait blocage. Ce sera plus utile, moins désespérant qu'un discours d'auto-flagellation qui réunirait tous les haïtiens.

"Les haïtiens". Voilà peut-être une expression qu'il faut bannir de notre vocabulaire. Surtout qu'on ne l'utilise que lorsque l'on entend, paresseusement, se dédouaner en mettant la responsabilité sur un "nous" qu'on nie par ailleurs. Cette bonne bourgeoise qui se met à parler anglais quand elle ne veut pas que le personnel domestique comprenne la conversation ; cet entrepreneur qui ne respecte pas les normes et se spécialise dans les trafics et contrebandes ; ce petit-bourgeois individualiste qui ne connaît de cause que sa promotion individuelle ; ce couple de parents n'ayant jamais inculqué la moindre notion de civisme à ses enfants ; ce religieux sectaire qui dénonce tous les autres cultes comme des oeuvres sataniques, entendre ce genre d'individus dire que "les haïtiens ne savant pas s'entendre", c'est comique au meilleur des cas, mais, en y pensant sérieusement c'est malhonnête et dangereux.

S'entendre autour de quoi ? Dans les intérêts de qui ? Organiser quel vivre ensemble, fondé sur quels principes ? Et surtout, ma part de responsabilité. sociale, mais aussi individuelle. Dans la crise que nous vivons actuellement, on ne peut pas faire l'économie des responsabilités individuelles, tout en se livrant à l'analyse du fonctionnement global de la société. Il est trop facile, pour les politiques, comme pour les simples citoyens, de tout renvoyer à un sujet collectif, impersonnel, pour éviter de se se demander : et moi, dans tout ça ? Quand des institutions échouent, quand les élites économiques ne peuvent rien proposer pour l'ensemble, quand des personnalités politiques préfèrent leurs intérêts personnels aux intérêts collectifs, quand des parents font de leurs enfants des petits monstres sans idéaux ni patrie, cessons de dire que les haïtiens ne peuvent pas s'entendre. C'est une façon d'épargner les responsables et d'offrir une population, un peuple, comme matière à caricature.

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