COUR DE CASSATION : UNE ETUDE DE CAS Par : Me Thierry MAYARD-PAUL
ERREURS JUDICIAIRES ou ERREMENTS … ? Le 26 juillet 2007, la 1ère section de la Cour de Cassation de la République a rendu, dans un procès en diffamation entre M. Yves Germain JOSEPH (partie civile) et les sieurs André DAUPHIN et François Yves JOSEPH, directeur et contrôleur de la BPH (partie prévenue) et la Banque de la République d'Haïti, (partie civilement responsable), l'arrêt suivant: « Par ces motifs, la Cour, le ministère public entendu, écarte la fin de non-recevoir de ce dernier ; casse et annule l'arrêt de la cour d'Appel de Port-au-Prince rendu entre les parties, le 31 juillet 2006… renvoie la cause et les parties par devant la Cour d'Appel des Gonaïves pour y être statué ce que de droit ; condamne le défendeur aux dépens… ». Disons d'emblée qu'en tant que cour de renvoi, la Cour d'Appel des Gonaïves est radicalement incompétente pour connaître de la cause qui lui est renvoyée. L'espèce à débattre, traitée par l'article 317 (319) du CIC, est, comme on le verra plus loin, de la compétence exclusive de la Cour de Cassation. La compétence des Cours et tribunaux étant d'ordre public, la Cour de Cassation ne peut déléguer sa propre compétence à une Cour d'appel.Bref rappel : l'arrêt cassé par la Cour de Cassation, le 26 juillet 2007, a été rendu par la Cour d'Appel de Port-au-Prince, le 31 juillet 2006, dans un procès en diffamation intenté contre deux dirigeants de la BPH qui, suite à une saisie pratiquée sur les fonds de la dite banque par M. Yves Germain JOSEPH, s'étaient arrogé le droit de publier dans deux quotidiens de la capitale, une note de presse jugée offensante par l'intéressé qui porta l'affaire devant le Tribunal Correctionnel, pour diffamation et violation de secret bancaire.Après avoir été établi qu'il y avait eu propos diffamatoires à l'encontre du plaignant, désigné nommément les diffamateurs, le juge Eddy Darang, du Tribunal Correctionnel, s'est contredit dans ses dispositifs en condamnant plutôt la victime à des dommages intérêts au profit des diffamateurs.La Cour d'Appel de Port-au-Prince, jugeant à nouveau, par voie dévolutive, déclara constants les délits de diffamation et de violation du secret bancaire, cassa la décision du Tribunal Correctionnel, condamna les prévenus à six mois d'emprisonnement et la partie civilement responsable, à des dommages intérêts.Contre cet arrêt, les condamnés, Emmanuel André DAUPHIN et François Yves JOSEPH et la partie civilement responsable (en l'occurrence la BRH) se sont pourvus en Cassation en proposant un double moyen, tiré de l'article 6 de la loi du 26 juillet 1979 et de l'article 317 (319) du Code d'Instruction Criminelle, qui a été retenu, le 26 juillet 2007, par la 1ère section de cette Cour pour faire casser et annuler l'arrêt de la Cour d'Appel.Or, aucun des deux articles invoqués n'a d'existence légale … !En effet, dans la requête adressée à la Cour, le premier moyen des pourvoyants, prétendument tiré de l'article 6 de la loi du 26 juillet 1979 pour faire annuler la peine d'emprisonnement, se lit comme suit,: « Elle (la Cour) ne peut, sur le seul appel de la partie civile, modifier le jugement dans un sens favorable à celle-ci » (à la partie civile).Ce texte de loi, tel que reproduit, est une fabrication malhonnête. Il n'existe pas !Nous avons procédé à sa vérification dans le journal officiel « Le Moniteur » (réf : Moniteur # 65 du jeudi 16 août 1979). Il se lit ainsi : « La Cour ne peut, sur le seul appel de la partie civile, modifier le jugement dans un sens défavorable à celle-ci ». Les pourvoyants ont donc, intentionnellement, subtilisé du texte original le préfixe « dé » qui a changé complètement le sens de la phrase. Le vrai texte disposant tout à fait du contraire, ce premier moyen tombe de lui-même. Des magistrats chevronnés de la Cour de Cassation ne sauraient se laisser prendre à des subterfuges d'avocats qui vont jusqu'à falsifier un texte de loi pour faire triompher leur cause ! Dans ce cas, à moins d'en retenir un autre, le principe : « pas de moyen, pas de pourvoi » s'applique. Pourtant, faisant fi de ce principe, la Cour de Cassation retint ce dit moyen qu'elle remania comme suit : « Attendu qu'il est de règle que l'exercice de l'action publique appartenant au Ministère public, il est le seul, en cas de relaxe d'un prévenu, à pouvoir, par son recours, remettre en cause la décision qui a renvoyé ledit prévenu des liens de la prévention ; que la partie civile ne peut appeler du jugement que pour ses intérêts civils ». « Attendu qu'il se constate que le ministère public n'avait pas interjeté appel du jugement correctionnel qui avait absous les prévenus Emmanuel André DAUPHIN et François Yves JOSEPH ; que l'appelant étant la partie civile, en l'occurrence le sieur Yves Germain JOSEPH, la Cour d'Appel de Port-au-Prince n'avait pas à statuer sur les délits en question pour prononcer des peines d'emprisonnement et d'amende contre les intimés ; ce faisant, elle a commis un excès de pouvoir et verra son œuvre cassée » (fin de citation). . Cette prétendue « règle », invoquée dans ces motifs, fait référence directe aux articles 41 et 45 de la loi sur l'appel pénal de 1918 (chapitre IV) modifié, comme suit, par la loi du 5 septembre 1951, qui prescrivait :
a) « La faculté d'appeler appartiendra 1o) aux parties prévenues ou responsables ; 2o) à la partie civile quant à ses intérêts civils seulement ; 3o) au ministère public près le tribunal de première instance ; 4o) au ministère public près le tribunal d'Appel » ; (Art. 41)
b) « Le ministère public près le tribunal d'appel devra notifier son recours soit au prévenu, soit à la personne civilement responsable du délit, dans les trente jours, à compter du jour de la prononciation du jugement, ou si le jugement lui a été légalement notifié par l'une des parties, dans les quinze jours de cette notification, SINON IL SERA DECHU »; (Art. 45, Id. Réf : CIC par Jean VANDAL, pp 346 - 347, Ed. 2006).
Ces deux articles tirés des textes de 1918 et de 1951 sont abrogés par la loi du 26 juillet 1979, en son article 1er qui se lit ainsi : « Le chapitre 4 de la loi du 5 septembre 1951 sur l'appel en matière pénale est modifié par les dispositions ci-dessous prescrites au présent Titre ». Référence faite au Titre I qui comporte six articles traitant exclusivement de l'appel des jugements correctionnels (qui se fait désormais par assignation donnée aux parties ou par déclaration faite au greffe). La « règle », évoquée par la Cour de Cassation pour casser l'arrêt de la cour d'Appel, subsiste dans la loi du 26 juillet 1979 mais figure actuellement au Titre II (article 10), qui traite de l'appel des ordonnances des juges d'Instruction et non de l'appel des jugements correctionnels, traité, lui, au Titre I de cette dite loi. Cette « règle » n'est donc PLUS d'application en matière correctionnelle, depuis la nouvelle loi sur l'appel pénal du 26 juillet 1979.
Trente ans après la promulgation de cette loi de 1979, la Cour de Cassation, se référant toujours à celles de 1918 et 1951, abrogées, continue de casser des décisions rendues, en application de cette nouvelle loi (1979), par nos cours d'appel.
Notre Cour régulatrice ne devrait pas se trouver au centre d'une telle controverse, surtout en matière pénale où, le plus souvent, elle juge seule, en l'absence de toute partie défenderesse. Ce sont de très mauvais signaux envoyés aux justiciables, quant à la capacité d'appréciation des difficultés qui sont posées au cours de l'application des lois par nos juges…!
De plus l'article 22, inséré au Titre III de la loi du 26 juillet 1979 sur l'appel correctionnel, est formel et ne laisse aucune possibilité de se tromper. L'article 352 de la loi du 17 septembre 1963, instituant le nouveau Code de Procédure Civile, est et demeure abrogé, mais seulement sur le chef de l'appel des jugements rendus au criminel sans l'assistance du jury. C'est donc cet article 352 du CPC qui reste d'application en matière d'appel des jugements correctionnels ! Il prescrit : « les cours d'appel connaitront à nouveau de toutes contestations déjà décidées en premier ressort par les tribunaux civils en leurs attributions civiles, commerciales, correctionnelles …». En matière correctionnelle, l'appel devient dévolutif (ce qui n'était pas le cas en 1918 et en 1951). Cette mesure a été édictée pour alléger la procédure pénale et combattre l'inertie des Parquets. Avant la loi du 26 juillet 1979, en cause d'appel, les prévenus étaient à l'abri de toutes peines - la Cour devant se borner à prononcer des condamnations civiles toutes les fois que le ministère public n'avait pas interjeté appel. Les fonctionnaires des Parquets, en dehors des cas politisés ou médiatisés, omettaient souvent de le faire, d'autant qu'ils n'encouraient aucune sanction. Et, de ce fait, les prévenus bénéficiaient de leur clémence implicite sans encourir un quelconque châtiment pour des délits trouvés constants par la Cour d'Appel. La loi du 26 juillet 1979 sur l'appel pénal est donc venue redresser le tir en permettant à toutes les parties en cause d'interjeter appel, avec les seules restrictions prévues à l'article 6 qui fait obligation à la Cour d'Appel de ne pas aggraver le sort de l'appelant (prévenu ou civilement responsable) qui interjette appel seul. L'article 32 du décret de 1995 sur l'organisation judiciaire est venu en renforcement de la nouvelle loi sur l'appel pénal. Il fait d'office, du commissaire du gouvernement, tant en première instance qu'en appel, l'autorité de poursuite dans toutes les affaires intéressant la société en général, les mineurs, les absents et les interdits. « Ils (les commissaires du gouvernement) sont chargés de poursuivre et de défendre dans toutes les causes qui intéressent l'Etat. Ils procèdent d'office dans toutes les affaires qui intéressent la société en général ». La notion selon laquelle le ministère public, pour exercer sa fonction de partie poursuivante doit, lui-même, interjeter appel en matière correctionnelle, est erronée et ne correspond ni à la lettre ni à l'esprit de l'article 22 de la loi du 26 juillet 1979 et encore moins à ceux de l'article 32 de la loi du 22 août 1995 sur l'organisation judiciaire. Errare humanum est, nous en convenons ; même chez les juges ! Cependant, comment comprendre qu'après avoir, en premier lieu, annulé la peine d'emprisonnement, et, en second lieu, déclaré que la partie civile a fait appel pour ses intérêts civils, la Cour de Cassation, en dépit de cette affirmation, ait annulé aussi les dommages-intérêts octroyés à titre de réparation pour des délits que la Cour d'Appel avait déclaré constants, et, in fine, renvoyé les parties devant la Cour d'Appel des Gonaïves pour y être statué ce qu'il appartiendra, en vertu de l'article 317 (319) ? Que dit cet article 319 ? « Dans aucun cas, la partie civile ne pourra poursuivre l'annulation d'une ordonnance d'acquittement ou d'un jugement d'absolution ; mais si le jugement a prononcé contre elle des condamnations civiles, supérieures aux demandes de la partie acquittée ou absoute, cette disposition du jugement pourra être annulée, sur demande de la partie civile ». Dans son Code d'Instruction Criminelle annoté, au bas de cet article 319, Me Menan Pierre-Louis, (Juge à la Cour de Cassation) porte l'annotation suivante : « L'article 319 du CIC est spécial aux affaires criminelles et ne s'applique PAS en matière correctionnelle ». (Cass. 19 juillet 1972). Cette jurisprudence est constante en Haïti depuis 1841, au moins. Or, ici, il s'agit bien d'une affaire correctionnelle et le même juge Menan Pierre-Louis, cosignataire de l'arrêt, fait application d'un article qui n'est pas d'application en matière correctionnelle avec d'autres juges chevronnés tels que Georges Moise, Reynold Jean-Baptiste Pierre, Josué Pierre, Bien-Aimé Jean… Que se passe-t-il donc à la Cour de Cassation ? Autres errements graves de la Cour : l'article 319, contenu dans la Loi No 5 du Code d'Instruction Criminelle intitulé : « Sur les manières de se pourvoir contre les arrêts ou jugements », concerne uniquement les recours en annulation devant la Cour de Cassation soit des jugements rendus au correctionnel, soit des arrêts de la Cour de Cassation elle-même. Il faut se rappeler qu'en 1835, à l'époque de la promulgation du CIC, il n'existait pas de cours d'appel. Ce texte est donc spécifique à la Cour de Cassation. Dès lors, comment la Cour de Cassation de la République peut-elle déléguer sa compétence à une Cour d'Appel ? Relevons encore deux autres controverses dans cet arrêt : 1.- In limine litis, le ministère public près cette cour, avait soulevé une fin de non recevoir du pourvoi au motif que l'article 305 CIC accorde un délai de trois jours pour le recours en cassation, à compter du prononcé de l'arrêt de la cour d'appel. Le pourvoi avait été interjeté plus d'un mois après le prononcé de l'arrêt de la Cour d'Appel. La Cour a rejeté cette fin de non recevoir en ces termes : « Attendu que les dispositions dudit article 305 ne s'appliquent qu'en matière criminelle ; que s'agissant, comme en l'espèce, d'un jugement correctionnel, il faut se référer de préférence à l'article 175 CIC qui fait courir ce délai de trois jours francs à partir de la signification de la décision » (sic). Encore une fois, consultons le Juge Menan Pierre-Louis, dans son Code d'Instruction Criminelle annoté, sur l'application de l'article 175. A la page 80 de cet ouvrage, il dit : « l'article 175 (dont il fait pourtant usage) est abrogé par la loi du 26 juillet 1979 ». Quelle controverse ! 2.- Le second point de procédure, plus subtil mais très sérieux, concerne l'exploit de signification. Aucun pourvoi en cassation n'est recevable si le jugement ou l'arrêt attaqué n'a fait l'objet de signification par les parties en cause. Or, l'arrêt de la Cour d'appel que la Cour de Cassation a cassé, a été signifié par le ministère public ! Ayant jugé que le ministère public N'ETAIT PAS partie au procès, la Cour de Cassation se devait de refuser d'accueillir le pourvoi exercé contre un arrêt qui n'avait pas été signifié par une des parties en cause. Simple bon sens ! De deux choses l'une : ou bien le ministère public était partie au procès, en tant que représentant d'office de la société et autorité de poursuite, comme le prescrit l'article 32 de la loi organique et, dans ce cas, l'arrêt de la cour d'appel cassé, sur ce chef, par la Cour de Cassation ne méritait pas le reproche qui lui a été adressé ; ou alors, le ministère public n'était pas partie principale au procès mais partie jointe et, à ce titre, n'avait aucune qualité pour signifier l'arrêt de la cour d'appel. Ainsi donc, le pourvoi exercé par les condamnés DAUPHIN et FRANCOIS JOSEPH était irrecevable pour défaut de signification. Ici, nous restons strictement dans le raisonnement de la Cour de Cassation. C'est l'une ou l'autre de ces deux hypothèses qui doit être retenue et non les deux à la fois. Donc, que ce soit : 1o.- dans le cas de l'article 6 de la loi du 26 juillet 1979, FALSIFIE ; 2o.- dans le cas des articles 41 et 45 de la loi de 1951, ABROGES ; 3o.- dans le cas de l'article 32 de la loi du 22 août 1995 sur l'organisation judiciaire qui fait, d'office, du Ministère public, l'autorité de poursuite ; 4o.- dans le cas de l'article 317 ou 319 du CIC qui n'est PAS d'application en matière correctionnelle ; 5o.- dans le cas de l'article 175, ABROGE selon le Juge Menan Pierre Louis ; 6o.- dans le cas de l'exploit de signification du Ministère Public, NON PARTIE au procès (en retenant l'hypothèse de départ de la Cour de Cassation) ; (et sans même tenir compte des moyens nouveaux, présentés par la partie civilement responsable et admis par la Cour), force est de constater que notre Cour Suprême, placée par la Constitution pour dire le mot final du droit, a lamentablement erré, en appliquant des « principes » TIRES DE TEXTES DE LOIS FALSIFIES, ABROGES ou QUI NE SONT PAS D'APPLICATION EN L'ESPECE ! Quoi qu'il en soit, même en lui concédant ses errements dans ce dossier, la Cour de Cassation est sortie de sa propre hypothèse de départ. Quand on se rappelle, avec nostalgie, que les arrêts de la Cour de Cassation d'Haïti servaient autrefois de jurisprudence pour trancher des affaires en France et en Belgique… ! Thierry MAYARD-PAUL, Avocat Ref: Journal le Matin # 34108, pp. 3 et 4; (http://www.lematinhaiti.com/Journal/34108.pdf) |
lundi 3 août 2009
ERREURS JUDICIAIRES ou ERREMENTS … ?
dimanche 2 août 2009
Haïti : extrémisme politique et relance de l’économie – et/ou du tourisme.
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/
RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 2 Aout 2009, 17 heures 55.
Haiti, resuscitating paradise
Haiti: Resuscitating paradise By Arnie Weissmann The tourism sector in Haiti is well aware of how toxic its brand has become. To many people, Haiti is associated with poverty, political instability, high rates of HIV infection, kidnappings and violence. Not the stuff of travel posters. Still, of Haiti's 1.5 million arrivals each year, about 500,000 are tourists. Almost all arrive on Royal Caribbean and Celebrity ships calling at Labadee, Royal Caribbean Cruises' private beach on the northeast coast. As the ships approach, passengers see something they might not have seen anywhere else on their Caribbean cruise: miles and miles of beautiful, undeveloped coastline. No high-rise condos, no commercial ports, nothing but lush, green vegetation and sandy beaches with dramatic mountains in the background. For now, that arm's-length view and the carefully structured experience of Labadee is all they'll see during their visit to Haiti. If tourism is to the Caribbean economy what oil is to the Middle East's, Haiti has enormous untapped reserves. Its beaches, one-of-a-kind historical sites and a dynamic culture add considerable dimension to a region dotted by islands that often struggle to differentiate themselves. Yet tourism in Haiti has essentially been on hold since 1980, when strongman Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier kicked journalists out of the country, making clear he had no need for foreigners who might bear witness to his reign of terror. For subsequent governments, tourism has held low to no priority; foreigners' vacation plans seemed trivial compared with the problems associated with poverty, hunger and anarchy. But the island has now experienced a rare two-year period of relative stability, and the U.S. Agency for International Development (USAID) has taken notice. The tourism sector is one of three beneficiaries of a $24 million, five-year USAID initiative coordinated by the Market Chain Enhancement Project, a collaboration between two nongovernmental organizations, the Citizens Network for Foreign Affairs (CNFA) and Aid to Artisans. (The other sectors sharing the funding are agribusiness and handicrafts. ) To assist in the analysis of Haiti's tourism potential, the CNFA contracted with the International Executive Service Corp., which assigned consultant Dexter Koehl to survey and evaluate the island's tourism needs, make recommendations and then assist with implementation of a plan to reactivate tourism. Koehl, who will celebrate his 70th birthday before the end of his 26-month contract in April 2011, appears particularly well-suited to the task. Tall, gray-haired and bespectacled, he has a diplomat's bearing, discretion and temperament, and he is exercising all the diplomacy he can muster to balance the competing parochial interests in Haiti's public and private sectors about how to best use the funds. Koehl spent more than 40 years in the travel industry, the last 15 of them as vice president of industry relations for the U.S. Travel Association, retiring in 2007. He didn't stay sidelined for long, however, and before the year had ended he became involved with International Executive Service Corp. in a similar, though more limited, USAID-funded project in the Republic of Georgia. I joined Koehl in February on a fact-finding mission through the north of Haiti, and in the subsequent five months, significant progress appears to have been made. The newly formed Northern Coalition for Tourism, a broad alliance that includes Haitian government agencies, donor groups, hoteliers and tour operators from northern Haiti as well as individuals closely aligned with RCCL, has collaborated on, and ultimately endorsed, a plan Koehl has drafted. The plan is aimed not only at reviving and expanding tourism but at institutionalizing best practices that may surpass norms found in some wealthier regional neighbors. The biggest surprise is not that a plan has been floated and approved quickly by public and private players, but that in a relatively short time many aspects of the plan have been funded, and not only by USAID. 'Cote Labadee' The sheer scope of Haiti's tourism challenges can induce paralysis. From a lack of basic infrastructure to a citizenry with a complex and ambivalent view toward foreigners, the deck seems stacked against success. To spend a few days surveying tourism sites is to be confronted with one thorny problem after another. Squatters in Fort-Liberte are farming the grounds of an untended and neglected colonial fort. Visitors wanting to see the Citadel, the country's (and, some argue, the Caribbean's) premier historical attraction, must be willing to transit a lengthy, pothole-rutted tract, more than an hour of bone-jarring jostle in a four-wheel-drive vehicle. And throughout the land, where unemployment is officially at 70%, there is ample evidence of soul-sapping poverty. Last month, the Northern Coalition for Tourism's plan was forwarded to USAID for approval. It is both elegant and ambitious, and in one important aspect, it follows a traditional pattern for tourism development: It has identified a specific area to create a branded experience that can be carved out from the national brand. Just as one might now visit Punta Cana without seeing anything else in the Dominican Republic or land in Cancun and see almost nothing of the rest of Mexico, visitors to Haiti might one day arrive for a vacation in "Cote Fill-in-the- Blank" on the island's northern coast and remain isolated from the nation's less-attractive attributes. For the time being, the blank is being filled in by the working name "Cote Labadee," and that label might well stick. Brand recognition for Labadee is already strong: Millions of Royal Caribbean and Celebrity passengers have visited it in the past 24 years. (The spelling is an Royal Caribbean modification of Labadie, the name of the nearest village. Though the spelling change was initially protested by some local residents, RCoyal Caribbean argued that most Americans would likely mispronounce the last syllable to rhyme with "eye." The company has registered its variant spelling as a trademark.) Although earlier in this decade Labadee was described as being in "Hispaniola, " today the company is bullish on Haiti. Royal Caribbean directly employs 230 Haitians and contracts with another 300, giving it significant presence as an employer in a poor country. By the terms of its current lease agreement, Royal Caribbean pays the government $6 per passenger as head tax on half a million guests annually, and it's working to extend its lease to the year 2050 (it currently runs until 2026). (In an interview with Travel Weekly in February, Haiti's tourism minister, Patrick Delatour, said that the average head tax in the Caribbean was $12 and that he would like to see his go up to $10.) Although there is enough land at Labadee to comfortably entertain as many as 8,000 visitors, it's currently set up to handle only 4,400 guests brought in on tenders. To accommodate Royal Caribbean's 5,400-passenger Oasis of the Seas, whose maiden voyage is scheduled for December, Labadee's recreation areas are being expanded, the bay has been dredged and a pier is being built so that passengers can simply walk off the ship. The new pier, scheduled for completion in September, also will be able to accommodate two of the line's Freedom-class ships simultaneously. But in addition to Labadee's current attractions — among them 4,000-foot ziplines, personal watercraft and hundreds of lounge chairs — the line very much wants to offer guests the option of off-site excursions. If roads were improved and a dock built on the Bay of Acul to the west, it would be feasible for guests to tour the Citadel during a six- to eight-hour call at Labadee. That's very much on the mind of John Weis, who is in charge of private destinations for Royal Caribbean. "You don't hear a lot of positive things about Haiti, but we want to showcase it," he said. "The Citadel rivals El Morro [the famous fort in San Juan.]" Weis told Koehl that his "biggest concern" about taking passengers to the Citadel was infrastructure. "If someone got hurt, how would we take them out, and where would we take them?" he asked. "Another key factor will be the tour guide who speaks English, knows the story and can tell it," he continued. "And there has to be a protected zone where [passengers] won't be hassled. As soon as a road [to the Citadel] goes in, guaranteed, there will be [souvenir] stalls along the entire road. You need a protected zone." When Koehl mentioned that training was likely to be an area of his plan's focus, Weis' interest was palpable. "For 24 years, we've pretty much done this on our own," he said. "We're working on the site, bringing it to the next level, and want to get our employees to the next level, too. "We want to get to the point where we hire Haitians on the ships and working as tour guides," he said. "Not just putting out beach chairs, but interacting with passengers. Don't underestimate the value of the local workforce. They are very artistic and show a lot of ingenuity. They are great employees." Koehl said they were looking at training nationally, but with regional elements. "We need help with training: help outfitting with computers, an English lab, mock cabins," Weis said. "We've put everything we do together ad hoc; we're doing the best we can with the budget we have. But this site has the potential to be a seven-day-a- week operation, welcoming people." Koehl was taking notes. The plan Some aspects of Koehl's plan shouldn't be too challenging — at least, not technically challenging — such as building a national tourism website, which will be developed and managed by tourism's private sector. Funding has been secured for the website's first year of operation, and it's expected to be up and running later this year. But other tasks, perhaps wisely relegated to a loosely defined "phase two," will be much more complex, such as restoring Cap-Haitien, the largest city in the north, to its late-19th century appearance, relocating its commercial port and building a cruise passenger port in its place. While it's easy to see Cap-Haitien' s potential — it was built by the French in a style similar to New Orleans — the city has been long neglected, and this will clearly be a considerable undertaking. Certainly of interest to Weis is the plan's creation of a standard-based national training program for hotel, restaurant, tour operators and tour guide providers. Initial grant money has been obtained, and the program has already begun on a modest scale, with a "train the trainers" program. The Northern Diocese of the Catholic Church has agreed to provide a (closed) Cap-Haitien hotel that had been deeded to it as a campus. A working relationship with a university to run the school is in the discussion stage. The plan also calls for a "quality seal" program that would be established for hotels and restaurants, using a two-level rating (basic and upscale), beginning in mid-2010. The International Executive Service Corp. is looking for international contractors to develop the program, based on a similar scheme it created in Bulgaria. Once established, it would be run by the Association Touristique d'Haiti, comprising hoteliers and tour operators. A few of the proposals are focused in the north of the country, particularly around the Citadel and the coast west of Labadee. The plans will have a significant impact on Milot, the town closest to the Citadel and adjacent to the ruins of Palais Sans Souci. (Both the Citadel and Sans Souci were built in the early 19th century by Emperor Henri Christophe, Haiti's ruler after a slave uprising deposed the French.. Sans Souci was styled in the fashion of a Renaissance palace.) Currently, with the exception of a small, private cultural center, which is very much a work in progress itself, there is nothing to help tourists understand the significance of the area sites. Donor organizations have agreed to build a visitor center, make modest infrastructure improvements and enclose access to the sites. Even though both are national historic parks, that designation does not provide much in the way of governmental protection or support. The International Executive Service Corp. has committed to conduct training for the sites; the parks division, the tourism ministry and the mayor of Milot have also agreed to participate, though the plan and implementation details are not completed. Donor organizations have also agreed to help develop the beaches, coral reefs and islands for tourism along Cote Labadee and improve the road from the Bay of Acul to the Citadel and the village of Acul du Nord, home of the oldest church in the Western Hemisphere. The bay is the preferred access point for RCCL day excursions to both attractions, and donors have pledged to build a small dock there. The Northern Coalition for Tourism said it would work with RCCL to ensure that the excursions run smoothly. Initially, the development along the pristine coast will focus on snorkeling and kayaking in secluded coves and on a small coral island. These will only be accessible by watercraft and are intended to provide additional options for RCCL day excursions. But Haitian investors have already bought land along the coast, and there are plans to restore Habitacion Labadie, a 40-room, upscale resort built in the late 1990s but shuttered seven years ago. Additionally, the coalition is working with the public and private sectors in the Dominican Republic who had recently approached Haitians to develop day-trip and overnight excursions for visitors staying in the Dominican Republic. The allure of Oloffson Hotel's voodoo vibeJacqueline Onassis, Mick Jagger, Josh Brolin, John Barrymore, Jimmy Buffett, Jonathan Demme and Graham Greene are on a long list of celebrities who, over the years, sought a room at the Oloffson Hotel in Port-au-Prince. They stayed there not because it has the most luxurious quarters in Haiti's capital — room rates these days start at about $68 — but because it was, and is, simply one of the most singular hotel experiences one can have in the Caribbean. Perhaps in the world.. To the cognoscenti, it is as much a pilgrimage site as it is a hotel. Bill Clinton dropped in on a recent trip to Haiti and said that he and Hillary had wanted to stay there in the 1970s but couldn't afford it. To novelist Graham Greene, it served as the inspiration for the fictional Hotel Trianon in his Duvalier-era book, "The Comedians." In its pages, he accurately described it as something the cartoonist Charles Addams might have drawn: The building was constructed as a private Gothic mansion in the 19th century. The two people who are most responsible for its reputation are accidental hoteliers. The first was Roger Coster, a French photographer who, in the 1950s, attracted enough artists, actors and writers to give the property a reputation as "the Greenwich Village of the tropics." He held the lease on the property until the 1970s, when the excesses of the Duvaliers became too great a drawback for even the most adventurous guests. The current proprietor, Richard Morse, has more the air of an impresario than a hotelier. An American-born musician whose mother is Haitian (he grew up in New Haven, Conn., where his father headed the Latin American studies department at Yale), Morse moved to Haiti in the mid-1980s and took a lease on the property with the idea that the hotel could serve as a venue for music. It certainly functions well enough as a hotel, but it's the property's ambience and, especially, his band's Voodoo Rock night on Thursdays that today elevate the Oloffson to its special status. The property's Gothic style is complemented by often-terrifying, always-surreal voodoo statuary tucked into niches, gardens, pathways and on the expansive front lawn. The room where Morse's band performs is in no proper sense a "good room." The sight lines are terrible and the acoustics are muddy. But those somehow become secondary considerations when the house band, RAM (Morse and his wife Lunise are the lead singers), takes traditional voodoo and folk songs and pumps up the volume and the energy. It's near magical, and it's difficult to put into words why it works so well. The audience is mostly local, with a sprinkling of expats; perhaps it's the combination of the people, the rhythm, the dancing and the way the back wall of the room suddenly shifts into the earth behind it, with a latticework of living tree roots forming the backdrop of a makeshift bar. "People come here; they're getting a dose of Haitian history and Haitian air and Haitian culture," Morse said. "I'm not suggesting Haiti doesn't have problems. You're not in Bermuda. You're not in Hawaii. But you can come here and have a very good time." — Arnie Weissmann |
Commentary: Haiti's fiesta season (fetes champetres) is in full swing!
Published on Saturday, August 1, 2009
By Jean H Charles
Flash ! Flash ! Accident sur la route nationale No.1, aucun mort.
Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr
Le Ré.Cit. : www.reseaucitadelle.blogspot.com/
Les accidents sur les routes haïtiennes sont fréquents. Au début du mois de juillet, 23 personnes ont trouvé la mort dans le sud, sur la route nationale #2, à morne Tapion. La police nationale doit se pencher sur le contrôle du transport. Il faut sanctionner les excès de vitesse et surtout suspendre les conducteurs impliqués dans les accidents, en attendant qu’une enquête détermine le niveau de responsabilité. Il y a là moyen d’augmenter les recettes de l’Etat à partir des amendes.
C’est révoltant de voir des conducteurs d’autobus reprendre leur volant après des accidents dans lesquels ils ont agi de mauvaise foi et causé la mort de dizaine de passagers.
La Protection Civile doit s’occuper de cette situation. Trop de morts sur les routes haïtiennes ! Cela fait mauvaise presse!
samedi 1 août 2009
LE SENATEUR R. BOULOS LANCE UN APPEL
Rudolph BOULOS, sénateur du Nord’ Est, appuie le chef de la police de Ouanaminthe ainsi que le Maire Rony Pierre et se joint à eux pour dénoncer la tolérance des bandits haïtiens et dominicains qui représentent un réel cauchemar pour les pauvres commerçantes haïtiennes qui ne demandent qu’à vaquer librement à leurs activités afin de donner à manger à leurs enfants. La misère est à un point tel en Haïti que nos braves concitoyens et concitoyennes en dépit des humiliations et du danger imminent qui les guettent, traversent la frontière, pour pouvoir survivre.
Face à cette situation inacceptable, le Sénateur BOULOS lance un appel pressant tant auprès des autorités dominicaines qu’auprès des autorités haïtiennes qui doivent trouver un modus operandi afin d’arrêter les actes de banditisme perpétrés sur nos pauvres commerçantes. Le Sénateur réclame PROTECTION et SÉCURITÉ pour ces braves femmes et en profite pour demander aux responsables des deux pays de l’Ile de prendre en compte le sort des millions de clandestins haïtiens en leur fournissant une carte d’identité haïtienne qui leur servira de document afin de les protéger contre toutes sortes d’abus. Durant le GRAND RASSEMBLEMENT du 28 au 30 Aout, leur dossier sera certainement ouvert et des recommandations seront faites aux deux gouvernements. La situation qui règne en république voisine où une catégorie de nos frères semble être abandonnée fait appel à la conscience nationale. Aussi, pour cette réunion de grande importance, la République Dominicaine ne reste-t-elle pas le lieu idéal pour un «tête à tête» avec les leaders sur place ? Nul lieu, en effet, ne pourrait être mieux choisi, car, cette heureuse rencontre avec les représentants de la diaspora haïtiano-dominicaine offrira l’opportunité de recueillir des doléances qui seront de toute évidence écoutées et prises en grande considération.
Espérons que le cri du Sénateur BOULOS ne soit pas, comme tous les autres, une voix qui se perd dans un désert !
LECHAPEAUTEUR
Maurice CELESTIN
www.lechapeauteur.unblog.fr
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Frontera dominico-haitiana
DAJABÓN.- El jefe de policía de la ciudad haitiana de Ouanaminthe, Jean Claude Jean, denunció hoy en presencia de autoridades dominicanas que delincuentes haitianos logran cruzar con facilidad a territorio dominicano porque reciben protección de "algunos militares" fronterizos de ese país.
El comandante policial pidió mayor colaboración de las autoridades de la República Dominicana, al reiterar que tienen informaciones precisas de que muchos de los haitianos que cometen hechos delictivos en su país cruzan el paso fronterizo y se pasean junto a algunos soldados dominicanos.
Jean dijo, en un encuentro celebrado en Dajabón (noroeste), que mientras exista esa complicidad es imposible controlar el trasiego de personas por la frontera, entre ellas muchas que al cometer delitos en Haití huyen con facilidad al país.
Asimismo, el senador del departamento noreste de Haití, Henry Boulos, y el alcalde de Ouanamenthe, Rony Pierre, denunciaron que delincuentes dominicanos aprovechan los incidentes que se registran en la frontera dominico-haitiana para agredir y despojar de sus mercancías a comerciantes haitianos.
Los funcionarios aseguraron que el viernes pasado varios vendedores haitianos fueron agredidos por desconocidos dominicanos, quienes se adueñaron de las mercancías de sus víctimas.
El legislador y el alcalde de Ounanaminthe pidieron a las autoridades dominicanas que ofrezcan mayor protección a los haitianos que cruzan a territorio dominicano a intercambiar comercio con los dominicanos los lunes y viernes.
vendredi 31 juillet 2009
Bilten Meteyo Vandredi 31 Jiyè 09
Pou rive jouk 02 Dawou 09
SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA AK SOU ATLANTIK LA
Yon ond tropikal chita sou Sendomeng maten an. Pi fò selil ki gen lapli ak loraj ki mache ak ond sa, trouve’l sitou sou lanmè Karayib. Kèk aktivite lapli nan kèk zòn rete posib sou peyi d’Ayiti jodia ak demen.
PREVIZYON POU AYITI
- Tan an gen solèy ak kèk nyaj maten an;
- Ap gen nyaj de tanzantan nan fen jounen an ak nan aswè, sitou sou penensil Sid la ;
- Tanperati a ap yon ti jan bon nan lannwit ;
- Lapli ak loraj posib nan kèk zòn jodia ak demen sitou nan Sant, Latibonit, Lwès, Sidès, Sid ak Nip.
PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE’L YO
- Tan an gen solèy maten an;
- Ap gen nyaj nan fen jounen an ak nan kòmansman lannwit lan;
- Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se 36°C , pi ba l’ap desan’n se 23°C;
- Gen chans pou lapli tonbe nan kèk zòn nan kòmansman lannwit lan.
Leve ak kouche solèy la pou pòtoprens
Jodia 31 Jiyè leve : 05 è 27 mn kouche :06 è 24mn
Samdi 02 Dawou leve : 05 è 27 mn kouche :06 è 24mn
Dimanch 03 Dawou leve : 05 è 27 mn kouche :06 è 23mn
Previzyon pou Lanmè a
Vandredi 31 Jiyè 09 pou rive 01 Dawou 09
Zòn kotyè Nò
Vandredi & Samdi
* Van an ap soufle nan sektè Ès- Sidès : 15-20 ne;
* Vag yo ap monte 4 – 7 pye ;
* Lanmè a ap yon ti jan ajite
Gòlf Lagonav
Vandredi & Samdi
* Van an ap soufle nan sektè Ès : 20-25 ne;
* Vag yo ap monte : 7 - 9 pye;
* Lanmè a ap ajite;
* N’ap mande vwalye yo, pou yo pran prekosyon nan lanmè a.
Zòn kotyè Sid
Vandredi & Samdi
* Van an ap soufle nan sektè ( Nò- Ès) Ès: 20 - 25 ne;
* Vag yo ap monte: 8 – 12 pye sitou nan laj;
* Lapli ak loraj posib sitou nan laj
* Lanmè a ajite;
* N’ap toujou mande kapitèn ti bato yo, pou yo pa rantre nan mitan lanmè .
Lancement ce jeudi 30 juillet 2009 du mouvement Perspective Citadelle 2020.
Tous les haïtiens devraient se retourner vers la Citadelle chaque matin comme font les juifs pour Jérusalem et les Musulmans pour La Mecque. Nous devons rejeter nos préjugés pour matérialiser l’unité nationale comme Pétion a su dépasser ses préjugés pour reconnaitre Dessalines comme Général de l’Armée indigène et libérer à jamais la terre d’Haïti de troupes françaises. Aucun groupe ne peut s’approprier de la Citadelle. C’est un monument universel. Unissons-nous autour de la mémoire du Roi Henri. Le temps de l’humiliation doit passer.»
La Citadelle - restaurée et mise hors d’eau, le Palais Sans-souci, le site des Ramiers sont trois (3) monuments du Parc national historique classés patrimoines de l’humanité trois (3) monuments stratégiques pour attirer des visiteurs, à partir de tours opérateurs, qu’ils séjournent en République Dominicaine, à Cuba, aux Iles Bahamas ou à la Jamaïque.
Les conditions existent dans le nord aujourd’hui dans du « palpable et du tangible », non seulement dans le rêve, non seulement dans la projection, non seulement dans le plan.
« La route Cap-Haitien/Ouanaminthe nous donne accès aux 60,000 chambres d’Hôtel. La Compagnie Royal Caribbean qui est notre partenaire et le plus grand partenaire international dans le secteur depuis 23 ans est en train d’investir 50 millions de dollars dans la construction d’un port à Labadie, en vue de recevoir le plus grand paquebot du monde accoster avec 6,200 visiteurs dans la projection pour l’année 2010 un million de visiteurs à l’Abadie par année. Le gouvernement est en phase de signer un contrat avec la République Vénézuélienne dans le cadre de l’accord Petrocaribe pour la construction de l’aéroport du Cap-Haitien 30,000,000 avec des avantages de remboursement relativement intéressants. De plus, avec la Banque Caribéenne de Développement (BCD) qui compte investir 42 millions de don puisque qu’Haïti en est membre, le Gouverneur de cette institution, ayant visité la Citadelle a dit qu’il faudra intégrer des projets capables, sur les deux(2) prochaines années, de donner la pactole nécessaire pour faire de ce monument Caribéen une destination touristique. Car, dit-il, c’est un devoir de mémoire pour tout caraïbéen. Il faut investir dans la Citadelle et en faire une destination touristique.»
Bras de fer ou dialogue pour un pacte de transition démocratique
La publication des résultats des élections du tiers du Sénat s’apparente à un coup de force du Président Préval et risque de plonger le pays dans une crise jusqu’ici contrôlée par les différents acteurs politiques clefs.
Faisant fi des appels[i] à la sagesse politique des partis et des personnalités de la société civile, en particulier ceux qui ont accepté de mettre en péril leur crédibilité en s’associant à un processus de stabilité politique pour relancer le développement du pays, le chef de l’Etat en agissant ainsi semble vouloir imposer à la République sa volonté.
J’entends déjà les arguments juridiques, constitutionnels pour expliquer le fait accompli : « Le Président ne fait que publier les résultats transmis par une institution indépendante ». Classique. Du déjà vu. Mais ce qui est en train de se décider est du domaine purement politique : l’utilisation d’une position de pouvoir pour atteindre ses propres objectifs.
Le coup à son histoire. En habile manœuvrier, le Président de la République a commencé par inviter les dirigeants des partis politiques et des membres éminents de la société civile à s’associer dans un projet de production d’une vision commune de notre Haïti pour les 25 prochaines années. Certains acceptent même de participer dans le gouvernement tout en n’étant pas associés aux grandes orientations politiques du pouvoir. Ils en souffrent… au nom de la sacro sainte stabilité.
Parallèlement, le Président dissout un des meilleurs Conseil Electoral que le pays a connu, sous le fallacieux prétexte de mésentente (!) entre ses membres. Alors que le spectacle de révélations et de zizanie offert aujourd’hui par les membres de l’actuel CEP, qui ont réalisé l’une des pires élections depuis 1987, n’a pas fait sourciller notre Président qui a apposé sa signature sur le document publié dans Le Moniteur. Le tout avec la bénédiction de la Communauté internationale, en particulier de la MINUSTAH !
En s’impliquant personnellement dans le choix des candidats, en particulier ceux de la plateforme électorale qui l’a porté au pouvoir, le Président de la République est arrivé à se doter d’une majorité au Senat afin, selon moi, de façonner dans le sens de ses propres intérêts le paysage politique de la prochaine décennie.
Il se donne ainsi les moyens et les outils nécessaires pour, d’abord, amender la Constitution selon ses vues (pour peut-être un troisième mandat ; pour peut-être changer le régime politique actuel, en supprimant la Primature et le Sénat lui-même !). A travers ces « résultats électoraux », il s’offre également la possibilité de choisir les hauts fonctionnaires de l’Etat dont la nomination nécessite dialogue et compromis avec le Sénat (je pense particulièrement aux Délégués départementaux, aux Ambassadeurs, aux membres de la Cour de Cassation). Et enfin il risque de prolonger le mandat de l’actuel CEP pour « bon services rendues à la Nation » afin de réaliser les prochaines « élections » du mois de novembre.
Dans notre réalité de l’hyper présidentialisme, avec un Sénat à sa solde et une majorité à la Chambre des députés (le prochain vote sur l’augmentation du salaire minimum dans le sens voulu par le chef de l’Etat risque de confirmer mes dires), le Président Préval aura les coudées franches pour imposer sa volonté… et essayer d’éliminer sur l’échiquier l’actuelle classe politique, en commençant par la FUSION et l’OPL qui ont organisé au niveau du parlement et ailleurs la résistance aux dérives de ces dernières années (je pense entre autre à la tentative d’installation du gouvernement de Madame Michelle Pierre-Louis, l’été dernier, sans l’aval du Parlement).
Le Président est à un carrefour.
De deux choses l’une : soit il revient à la raison et trouve une formule pour répondre aux demandes des partis politiques qui ont eux aussi des intérêts (au même titre que le Président et ses amis politiques). Les responsables politiques n’accepteront pas que des mascarades électorales les excluent de la scène politique institutionnelle pour les prochaines années. Soit le Président reste sur sa position et ainsi il prendra sous sa responsabilité d’ouvrir les hostilités qui seront néfastes pour la stabilité du pays et donc pour le bien être des uns et des autres en particulier des plus défavorisés.
Le dialogue pour assurer une transition politique jusqu’à la fin du mandat du Président est la solution de sagesse. Le pays ne peut s’offrir une bataille entre d’un coté le Président et ses alliés de Lespwa et d’un autre la classe politique y compris Lavalas, exclu des élections sur recommandation, jusqu’aux partis de centre droit en passant par le centre gauche traditionnellement désigné sous le vocable de « secteur démocratique ».
Ce coup de force du Président pose encore plus que jamais la question de la construction d’une alternative politique majoritaire et cohérente capable de porter ensemble, dans la durée, un projet offensif et crédible de démocratie, de développement durable et de transformation sociale. Mais c’est une autre affaire. On y reviendra au moment opportun. L’heure aujourd’hui est à la résistance. Et ça nous Haïtiens, nous savons le faire !
Micha Gaillard
28 juillet 2009
[i] Voir en particulier les déclarations de la Fusion des Sociaux-Démocrates et de l’Organisation du Peuple en Lutte
mercredi 29 juillet 2009
Bilten Meteyo Mèkredi 29 Jiyè 09
Pou rive jouk 31 Jiyè 09
SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB LA AK SOU ATLANTIK LA
Rejyon Karayibeyèn nan anba enfliyans yon laj zòn bon tan, ki chita sou Atlantik la maten an. Sitiyasyon sa, toujou kenbe zòn bon tan an ak van sou peyi d’Ayiti jodia ak demen.
PREVIZYON POU AYITI
_ Gen bon tan maten an;
- Ap gen van ak kèk nyaj de tanzantan nan aprè midi;
- L’ap fè cho pandan jounen an ak lannwit lan;
- Gen fèb chans pou lapli tonbe aswè a sou depatman nou yo.
PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE’L YO
- Gen bon tan maten an;
- Ap gen kèk nyaj nan fen jounen an;
- Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se 36°C , pi ba l’ap desan’n se 24°C;
- P’ap gen lapli aswè a.
Leve ak kouche solèy la pou pòtoprens
Jodia 29 Jiyè leve : 05 è 26 mn kouche :06 è 25mn
Jedi 30 Jiyè leve : 05 è 26 mn kouche :06 è 25mn
Vandredi 31 Jiyè leve : 05 è 27 mn kouche :06 è 24mn
Previzyon pou Lanmè a
Mèkredi 29 Jiyè 09 pou rive 30 Jiyè 09
Zòn kotyè Nò
Mèkredi & Jedi
* Van an ap soufle nan sektè Ès - Sidès :15-25 ne;
* Vag yo ap monte 6 – 8 pye ;
* Lanmè a ap yon ti jan ajite
* N’ap mande vwalye yo, pou yo pran prekosyon nan lanmè a.
Gòlf Lagonav
Mèkredi & Jedi
* Van an ap soufle nan sektè Ès : 20-25 ne;
* Vag yo ap monte : 8 - 11 pye;
* Lanmè a ap ajite;
* N’ap mande vwalye yo, pou yo pa rantre nan mitan lanmè.
Zòn kotyè Sid
Mèkredi & Jedi
* Van an ap soufle nan sektè ( Nò- Ès ) Ès: 20 -30 ne;
* Vag yo ap monte: 9 – 14 pye sitou nan laj;
* Lanmè a ajite bò kot yo; men l’ap pi ajite pi lwen
* N’ap mande kapitèn ti bato yo, pou yo pa rantre nan mitan lanmè.
Des articles d'actualité sur l'importance de l'utilisation de l'Internet.
Veuillez trouver ci-dessous une liste de quatre (4) articles d’actualité relatifs à l’importance de l’utilisation de l’Internet.
M. Obama inaugure une ère nouvelle d'engagement via l'Internet
http://www.america.gov/st/usg-french/2009/June/20090601150815ajesrom0.8034632.html
Une fondation aide les Américains à trouver des informations officielles
http://www.america.gov/st/usg-french/2009/June/20090626164727ajesrom0.6839563.html
Les blogues contribuent à humaniser la bureaucratie gouvernementale
http://www.america.gov/st/usg-french/2009/June/20090616145620ajesrom0.6505396.html
La loi sur la liberté de l'information appliquée à la Toile
http://www.america.gov/st/usg-french/2009/June/20090612170536HMnietsuA1.184344e-04.html
Bonne lecture,
Micette Dubique
Information Assistant
US Embassy
Port-au-Prince, Haiti
Tel: (509) 2229-8351
Cell: (509) 3463-3668
Bulletin météo du mardi 28 juillet 2009
Courtoisie de Agr.Gabriel Archange Léon du Bureau Départemental Nord de Gestion des Risques et Désastres. Cap-Haitien, +509 3721 0665. Publié par Cyrus Sibert / RESEAU CITADELLE.
Valable jusqu’au 30 juillet 2009
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
L’axe d’une faible onde tropicale est entrain de traverser Haïti ce matin. Toutefois, les conditions atmosphériques limitent les activités convectives (pluie et orages) et maintiennent du même coup un temps venteux sur une bonne partie de la caraïbe centrale aujourd’hui et demain.
Prévisions pour Haïti
* Temps ensoleillé ce matin ;
* Passages nuageux cet après-midi et en début de soirée;
* Vent d’alizé modéré à fort notamment sur la péninsule sud du pays ;
* Températures peu agréables en journée comme en soirée ;
* Possibilité de pluie isolée légère dans la région sud du pays ce soir.
· Temps ensoleillé et brumeux ce matin ;
· Quelques passages nuageux en fin de journée ;
· Tº. max. : 36ºC ; Tº min: 24ºC ;
· Faible chance de plus ce soir.
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
27 juillet.
Lever : 05h 25 mn
Coucher : 06h 26 mn
28 juillet
Lever : 05h 26 mn
Coucher : 06h 26 mn
Mercredi
29 juillet
Lever : 05h 26 mn
Coucher : 06h 25 mn
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
Bulletin météo marine du mardi 28 juillet 2009
Valable jusqu’au 29 juillet 2009
Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est sud-est: 15-25 nœuds;
* Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ;
* Mer plus ou moins agitée à agitée ;
* Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.
Golfe de la Gonâve :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est : 20-30 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 9 à 11 pieds ;
* Mer agitée ;
* Les voiliers ne doivent pas s’aventurer en haute mer aujourd’hui et demain.
Zone côtière sud :
Mardi & mercredi
* Vent du secteur est : 25-30 nœuds;
* Hauteur des vagues : 9 à 11 pieds près des côtes, mais allant jusqu’à 15 pieds au large;
* Mer agitée près des côtes, très agitée au loin. Par conséquent, il est demandé aux capitaines des petites embarcations de ne pas prendre le large jusqu’à jeudi.
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
lundi 27 juillet 2009
Rapatriement au Cap-Haitien d'un groupe de 124 immigrants illégaux haïtiens par les garde-côtes américains.
Micette Dubique
Information Assistant
US Embassy
Port-au-Prince, Haiti
Tel: (509) 2229-8351
Cell: (509) 3463-3668