Pou rive jouk 29 Dawou 09 SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB
PREVIZYON POU AYITI - Tan an gen solèy ak kèk nyaj maten an; - Ap gen nyaj tanzantan nan syèl la, aprè midi a ak nan aswè ; - Tanperati a ap yon ti jan bon pandan lannwit lan; - Lapli ak loraj pasipala toujou rete posib sou kèk depatman nou yo aswè a. PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE'L YO - Gen bon tan maten an; - Ap gen nyaj tanzantan nan syèl la nan fen jounen an; - Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se - Gen chans pou gen lapli ak loraj pasipala nan fen jounen an. Leve ak kouche solèy pou pòtoprens Jodia 27 Dawou leve : 05 è 34 mn kouche :06 è 07 mn Vandredi 28 Dawou leve : 05 è 34 mn kouche :06 è 06 mn Samdi 29 Dawou leve : 05 è 34 mn kouche :06 è 06 mn Previzyon pou Lanmè a Jedi 27 Dawou pou rive 28 Dawou 09 Zòn kotyè Nò Jedi & Vandredi v Van an ap soufle nan sektè Sidès – Sid : 10- 15 ne; v Vag yo ap monte 5 - 7 pye; v Lanmè a yon ti jan ajite; Gòlf Lagonav Jedi & Vandredi v Van an ap soufle nan sektè Lès - Sidès : 10 - 15 ne; v Vag yo ap monte : 4 - 6 pye; v Lanmè a yon ti jan ajite; Zòn kotyè Sid Jedi & Vandredi v Van an ap soufle nan sektè Lès - Sidès : 10- 15 ne; v Vag yo ap monte : 4 - 6 pye; v Lanmè a yon ti jan ajite; |
jeudi 27 août 2009
Bilten Meteyo Jedi 27 Dawou 09
lundi 24 août 2009
Déclaration de l'Ambassadeur Kenneth Merten lors de la présentation de ses lettres de Créance
Déclaration de l'Ambassadeur Kenneth Merten à l'endroit de la Presse suite à la présentation de ses lettres de Créance au Palais national
Lundi 24 août 2009
Tout d'abord, j'aimerais remercier la Président de la république de m'avoir reçu aujourd'hui. Je suis ravi d'être ici parmi vous.
Comme vous le savez, j'ai débuté ma carrière diplomatique ici en Haïti il y a 21 ans. J'ai été pris sous le charme du peuple et de la culture d'Haïti, et j'ai développé un sentiment profond de préoccupation pour l'avenir de ce pays. J'ai continué à travailler soit en Haïti, soit sur des dossiers concernant Haïti à Washington, plusieurs fois depuis 1988.
Je vous assure que je suis extrêmement heureux et fier de revenir ici comme Ambassadeur et comme ami d'Haïti. Représenter le peuple américain, le Président Obama et la Secrétaire d'Etat, Mme Clinton, est un grand honneur pour moi.
En commençant mes activités, je suis convaincu que les relations qui existent entre Haïti et les Etats-Unis doivent être fondées sur trois principes: le respect, le partenariat et la responsabilité.
Mon ambassade travaillera avec nos hôtes haïtiens avec le sens de respect pour la grande histoire de ce pays qui a aidé les Etats-Unis à gagner sa propre indépendance il y a plus de 200 ans.
Nous travaillerons en partenariat avec le gouvernement haïtien et le peuple haïtien pour aider tous les Haïtiens à réaliser leur rêve de liberté et de prospérité ; des objectifs qui ne sont pas différents à ceux des Américains. San tèt ansanm, nou p'ap ka fè peyi-a avanse. Sans un esprit de travail d'équipe, nous ne pourrons aider Haïti.
Finalement, nous travaillerons ensemble, avec responsabilité. Ce qui signifie que les Etats-Unis doivent toujours respecter ses engagements envers Haïti. Ce qui signifie également que le Gouvernement haïtien pour sa part, doit faire tout son possible pour honorer ses propres objectifs de développement et de bonne gouvernance.
J'aimerais vous rassurer qu'une Haïti prospère et démocratique est dans le meilleur intérêt du gouvernement et du peuple américain.
En fin de compte, je suis ici pour faire avancer les intérêts du gouvernement américain.
Je sais qu'Haïti traverse encore des moments difficiles et qu'elle a beaucoup, beaucoup d'exigences. Je ne me fais pas d'illusions. Mais j'ai un sentiment d'optimisme parce qu'Haïti possède maintenant beaucoup d'éléments pour avancer vers un avenir plus paisible, démocratique et prospère.
Encore une fois, je voudrais remercier le Président de la république de m'avoir reçu si chaleureusement aujourd'hui, et j'attends avec impatience de commencer à travailler avec vous tous comme partenaire et comme ami d'Haiti.
Merci beaucoup.
(Fin de texte)
Double nationalité : l’heure de l’intérêt national a sonné.
Double nationalité : l'heure de l'intérêt national a sonné (Article du journal Le Matin) Par Guichard DORE Un candidat à la présidentielle est radié sur la liste électorale, deux sénateurs sont renvoyés pour avoir en leur possession un passeport américain, deux Députés sont identifiés comme étrangers et un Ministre du gouvernement de Madame Duvivier Michel Pierre-Louis aurait été écarté pour cause de la nationalité étrangère. L'inquisition nationale, pour reprendre l'expression du professeur Gérard Bissainthe, frappe et continue inlassablement son travail de purification civique alimentée par un tribalisme ostracisant dont le repli communautaire apparaît comme l'une de ses principales caractéristiques.!! Le couteau de la division du bourreau de l'exclusion continue son travail de séparation. La lutte mesquine entre les bons et mauvais Haïtiens se poursuit. On le voit, la question de la double nationalité, faute d'un leadership clairvoyant, continue bêtement à diviser les Haïtiens du dedans et ceux du dehors au détriment de l'intérêt du pays. La question de la double nationalité est traitée de façon rancunière et revancharde par certains parlementaires et figures de la scène médiatique et politique. Ce traitement incon gru permet de constater que des gens sensés sont incapables de saisir toutes les acuités d'une question d'intérêt national. Deux courants de pensée Utilisée expressément par certaines personnalités pour diviser les fils d'une même patrie, la question de la double nationalité met en lumière ou fait réapparaître deux visions de société et deux projets différents. D un côté, il y a un projet qui privilégie la modernité, l'ouverture, l'inclusion, la participation de tous à la construction de l'édifice national dans la mesure où l'on peut prouver un lien biologique, social et culturel avec le pays. Les porteurs de ce projet se prononcent, incontestablement, pour la double nationalité. Ce sont, pour l'essentiel, des internationalistes, des intellectuels progressistes, des sociaux-libéraux, des hommes d'affaire, des gens de sensibilité de gauche, des professionnels, des agents du changement, des étudiants, des chômeurs, des paysans, des accidentés et fragilisés de la vie etc. Ces citoyens voient dans la double nationalité non pas une menace mais une opportunité. Pour certains d'entre eux, la reconnaissance de la dimension binationale de la citoyenneté, en Haïti, est un pari sur l'avenir. D'un autre côté, il y a un projet qui repose sur la tradition, la punition, la fermeture, le conservatisme, la célébration du passé, l'exclusion et, en filigrane, le nationalisme primaire du 19ème siècle. Naturellement, les défenseur s de ce projet sont contre la double nationalité et s'opposent à toute révision constitutionnelle parce que certains articles de la constitution de 1987 cristallisent au sommet des intérêts et des avantages qu'ils veulent à tout prix sauvegarder, quitte à marginaliser une composante importante d'Haïtiens du cœur et d'esprit. Le courant de la fermeture est constitué, pour l'essentiel, d'une caste d'intellectuels citadins et hyper médiatiques qui sont cloîtrés dans leurs idées. La plupart d'entre eux ont une lecture distancée des contraintes et des problèmes réels du pays. Pour ce groupe, minoritaire, tout projet de réforme est suspect et constitue une menace !! A trop vouloir combattre les idées nouvelles, depuis 20 ans, en mettant en avant une conception aberrante et passéiste de la société, ces adeptes du verrouillage deviennent des partisans irréductibles du conservatisme. Ils voient, à tort ou à raison, la diaspora comme un tissu de concurrents redoutables qu'il faut tenir à distance et considèrent la double nationalité comme une aventure dangereuse !! Il faut reconnaître, pour certains d'entre eux, que la double nationalité sera un coup de massue ou un obstacle à leurs prosélytismes intellectuels. Absence d'une politique migratoire Depuis 1960, Haïti est considérée comme un pays d'émigration. Les premières études réalisées par l'Organisation des Nations Unies (ONU) sur Haïti à la fin des années 50 avaient préconisé l'émigration comme une des solutions pouvant aider le pays à réduire certaines poches de pauvreté. Les recommandations onusiennes ont été appliquées dans le désordre. En effet, au cours de la deuxième moitié du 20ème siècle, le pays a connu trois grandes vagues migratoires : 1- la fuite des cerveaux dans les années 60 ; 2- le départ massif des paysans[1] et des prolétaires urbains de la fin de la décennie 70 et du début des années 80 ; 3- le départ des cadres et des familles des classes moyennes de la fin de la décennie 90 à aujourd'hui. Pour avoir travaillé sur le sujet, je peux affirmer que les flots d'émigrants haïtiens sont un phénomène cycle qui se manifeste presque tous les 10 ans au cours de ces 40 dernières années. En dépit de cette constante et des départs isolés observés bon an mal an, le pays ne s'est pas doté d'une politique migratoire digne, des axes stratégiques de gestion de ses flux migratoires et de ses ressources humaines. A côté de ces déplacements[2] massifs et désordonnés, mettant à jour la faiblesse du pays pour absorber et insérer économiquement les jeunes qu'il a formés, Haïti a subi un embargo économique dévastateur, connu des crises politiques multiformes[3] et des destructions énormes d'emplois[4] sans compensation. Ces facteurs ne sont pas sans conséquence sur la contraction des activités économiques, la décapitalisation accélérée de la paysannerie et la vulnérabilisation de certaines couches populaires en milieu urbain. Tenant compte de ces contraintes majeures, allons-nous continuer à financer notre sous-développement[5] en refusant d'accueillir nos compatriotes qui, pour la plupart, ont été formés pendant plus de 20 ans avec l'argent des contribuables haïtiens? Le pays a-t-il intérêt à ne pas admettre la double nationalité à ses fils du coeur et d'esprit ou à les accepter quand ils veulent apporter leurs contributions au développement national ? Le pays élargi (diaspora) détient un stock de capital humain et financier qui peut aider le pays légal à intégrer l'économie d'imitation qui caractérise la majeure partie des pays de l'Amérique latine. Allons- nous privilégier l'approche holistique de la citoyenneté ou l'approche individualiste de la citoyenneté[6] ? Un choix entre la raison et l'irrationnel La double nationalité peut être profitable à Haïti si elle est inscrite dans une stratégie nationale de développement. Beaucoup de pays, dépourvus de moyens, à travers leurs politiques migratoires, ont encouragé leurs ressortissants à adopter les nationalités des pays du nord afin qu'ils puissent faire des études de haut niveau, avoir un salaire confortable et acquérir des expériences dans des institutions étrangères de grande importance. De retour dans leurs pays d'origine, ces gens contribuent significativement au développement socioéconomique de leurs pays. C'est le cas, par exemple, des Maliens, des Sénégalais, des Chinois etc. Certains pays (Philippines), ayant une croissance économique faible et une croissance démographique forte, font de la question migratoire une affaire d'Etat, un instrument de politique commerciale et de passation de marché. Quant à Israël, par exemple, il utilise le poids économique des juifs aux Etats-Unis pour infléchir la position du gouvernement américain en sa faveur. Loin des considérations nationalistes, la question de la double nationalité s'inscrit dans une logique économique et dans une option politique et stratégique. Adopter la double nationalitA 9 en Haïti, c'est faire un choix entre la raison et l'irrationnel, entre le pragmatisme et le folklorisme. La double nationalité, acte politique joint d'une dimension stratégique, ne pouvant qu'être bénéfique pour notre pays. Aujourd'hui, 82% des cadres haïtiens expérimentés résident à l'étranger selon les données fournies par la Banque Mondiale. Les étudiants d'origine haïtienne, inscrits dans les filières scientifiques des universités nordiques, sont supérieurs à l'ensemble des étudiants des universités haïtiennes ayant des programmes de formation dans les filières scientifiques. Deux tiers de ces étudiants sont en thèse et en master. 2 étudiants non résidants sur 4 ne retournent pas en Haïti après leurs études du fait de l'exiguïté du marché du travail, le rapport est de 3 sur 4 chez les étudiantes. La majorité de ces étudiants provenaient des meilleurs centres de formation et écoles du pays. Le parcours d'insertion et d'intégration oblige certains à adopter une autre nationalité pour pouvoir gagner mieux leurs vies et aider une partie de la famille restée au pays. Est-il raisonnable de continuer à punir ces gens au nom d'une tradition juridique, en leur refusant la possibilité d'avoir une double citoyenneté? Les traditions sont-elles toujours bonnes ? Les traditions sont-elles toujours s tatiques ? Ne sont-elles pas appelées à évoluer ou à changer avec le temps ? Au-delà des consensus intergénérationnels, n'est-il pas légitime et logique qu'une nouvelle génération décide de modifier ou d'abroger certaines règles si ces règles, avec le temps, sont devenues contre productives et anti-économiques ? L'acceptation de la double nationalité n'est-elle pas une stratégie salutaire pour un pays d'émigration d'assurer le retour sur investissement ? Ne sacrifions pas la première entreprise Haïtienne La double nationalité[7] est politiquement et économiquement justifiée pour l'unique PMA de l'Amérique. La diaspora participe au développement économique du pays, paie l'éducation des enfants, donne du pouvoir d'achat à une bonne partie de la population, aide à maintenir la paix dans le pays à travers les sommes transférées , $1,8 milliard en 2007. Annuellement, les fonds transférés en Haïti par la diaspora représentent, 4 545 454,5 emplois à temps plein payés au salaire minimum. La diaspora est la première entreprise haïtienne, ne la sacrifie pas. Halte à l'anti-économique !! Imaginer Haïti sans la contribution financière de la diaspora (fermeture de certaines écoles, prostitution, délinquance, violence urbaine, affrontement entre les groupes sociaux etc.). En période de crise politique, de sanction écono mique ou d'embargo, les fonds de la diaspora constituent la seule source sûre du pays en devises étrangères. Actuellement, les transferts d'argent de la diaspora représentent plus du tiers du PIB haïtien. L'économie fondée, en partie, sur le tourisme social et culturel que j'appelle de mes vœux en vue de créer des milliers d'emplois durables dans le pays, la participation de la diaspora y sera déterminante. Déjà, 90% des touristes, visitant Haïti, viennent de la diaspora. Les cadres expérimentés et de haut niveau de formation, ayant acquis la nationalité dans les pays développés, peuvent aider le pays à avoir des gains d'efficacité et des gains de productivité dans les secteurs vitaux de l'économie. En donnant du pouvoir d'achat à une bonne partie de la population (4 545 454,5 emplois), les transferts de fonds de la diaspora agissent sur la demande et favorisent la relance des activités économiques en période de stabilité politique, rien que dans les industries du bâtiment et de l'immobilier. L'argent que possède la diaspora haïtienne dans les banques étrangères est largement supérieur au PIB national[8]. Beaucoup de gens de la diaspora demandent à l'Etat haïtien d'instituer une taxe mensuelle de 30 dollars américains baptisée Taxe Diaspora pour alimenter un fonds destiné à la construction des infrastructures routières et aux projets d'investissement jugés prioritaires par le gouvernement. En 2007, certaines personnalités de la communauté haïtienne de France ont proposé au Ministre des finances de faire des prêts au taux préférentiel au près de la diaspora pour certains projets vitaux d'intérêt national au lieu de s'adresser aux financeurs internationaux qui imposent souvent des conditionnalités dissuasives. La diaspora est un atout et une opportunité. Vu l'état de l'économie haïtienne, on ne peut pas continuer à exclure des consommateurs et des investisseurs potentiels qui sont biologiquement, socialement et culturellement liés à la communauté nationale en brandissant des articles constitutionnels imbéciles pour les éloigner des centres d'intérêt du pays. On doit reconnaître que beaucoup des gens de la diaspora sont aux frontières des progrès scientifiques et de la réflexion intellectuelle, le pays a besoin de son réservoir de compétences et d'expertises institutionnellement validées et internationalement reconnues.. La double nationalité, inscrite dans une stratégie nationale de développement, peut libérer certaines énergies et inciter les gens à prendre des initiatives positives surtout avec les possibilités qu'elle offre pour un pays pauvre comme Haïti.. Elle sera juridiquement et économiquement profitable à l'Etat haïtien et constituera un coup d'accélérateur en direction des cadres de haut niveau d'origine haïtienne afin qu'ils p uissent venir participer au développement du pays. Les étudiants haïtiens paient annuellement 60 millions de dollars américains pour leurs formations en République Dominicaine. Cette somme est 5 fois supérieures au budget de l'Université d'Etat d'Haïti (2005). Pour la plupart d'entre eux, leurs études sont financées par la diaspora.. Avec l'économie de l'immatériel qui est en passe de devenir la nouvelle économie du siècle, on doit reconnaître qu'il y a un marché international de la formation qui se construit. Sur ce point, Haïti constitue un marché pour les universités dominicaines. Les Dominicains sont-ils plus intelligents que nous ? Nous finançons les institutions d'enseignement supérieur de la R. Dominicaine alors que nous délaissons nos plus beaux fleurons. La formation est un terreau de l'identité, nous devons renverser la tendance consistant à envoyer nos jeunes en territoire voisin pour se former. Pour cela, il nous est nécessaire de développer et créer de nouvelles filières et de nouveaux métiers dans l'enseignement supérieur et professionnel afin d'accompagner le développement économique et social du pays. On aura besoin des techniciens et des ingénieurs de haut niveau de compétence, des scientifiques, des chercheurs qui trouvent, des universitaires talentueux qui publient dans les revues scientifiques de notoriété internationale. Dans tout cela, la double nationalité peut être utile et profitable à Haïti parce qu'elle peut permettre à nos ressortissants d'acquérir des expériences dans des institutions étrangères importantes. Déjà, des personnalités de la diaspora et des artistes, par leurs talents et leurs compétences, participent au rayonnement du pays à l'étranger en essayant d'améliorer son image sur la scène internationale. Personnellement, je ne veux pas que mon pays rate les avantages et les progrès de la technologie. Des Haïtiens de haut niveau de compétence ayant la double nationalité, avec les expériences acquises dans les entreprises, les institutions et centres de recherche réputés, peuvent nous aider à développer les trois pôles de l'économie de la connaissance : production de la connaissance (recherche), diffusion de la connaissance (université, enseignement) et semailles de la connaissance (innovation, application des savoirs et technologie). =0 A Pour moi, le pire des choix à faire c'est de ne pas profiter de ces moments de réflexion et de discussions pour mettre à plat les articles de la Constitution de 1987 qui méritent d'être modifiés afin de prendre en compte la nouvelle configuration sociologique du pays réel et du pays élargi. Beaucoup d'articles de notre Constitution sont inapplicables et d'autres sont incohérents voire contradictoires. Les procédures d'amendement prévues par la loi-mère ne sont pas raisonnables. Elles constituent un mécanisme pour pérenniser l'exclusion et le dysfonctionnement institutionnel. C'est pourquoi, après discussions et ententes, nous devons modifier immédiatement la loi-mère en supprimant ou remplaçant les articles inutiles et nuisibles au progrès du pays. Une Constitution d oit indiquer comment fonctionnent et répartissent les pouvoirs de l'Etat. Elle n'a pas vocation à prescrire un modèle de développement ou un programme de gouvernement. Or, le texte de 1987 est un programme de gouvernement. Donc, il est urgent de le modifier. Renvoyer systématiquement les réformes institutionnelles pour demain sous prétexte qu'il y a des urgences à gérer, c'est enterrer les marches stratégiques indispensables à la bonne marche des institutions républicaines. Au-delà des palabres, jetons les bases institutionnelles de la nouvelle république. [1] DORE Guichard (1999). Migration des Enseignants et Echec Scolaire à Liancourt (1986-1996), Mémoire de licence en sociologie, Faculté d'Ethnologie de l'Université d'Etat d'Haïti, Port-au-Prince [2] DORE Guichard (1996). « La question haïtienne en République Domin icaine », Dans le Nouvelliste. Port-au-Prince [3] DORE Guichard (2002). Problèmes Socioéconomiques et Démocratie en Haïti, Mémoire de Maîtrise en Sciences du Développement, Faculté d'Ethnologie de l'Université d'Etat d'Haïti, Port-au-Prince. [4] Commission Economique pour l'Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL). (2005). Emploi et Pauvreté en Milieu Urbain en Haïti. [5] DORE G. et Salomon P., Financement du Sous- développement, in EDUCATEXTE, Port au- Prince, mars 2002. [6] DORE Guichard (14 Sept. 1999). « Dimension Anthropologique de la citoyenneté » dans Le Nouvelliste, Port-au-Prince, pp. 14-15. [8] Déclaration faite par Jean Wilner-Nanquier à l'occasion du colloque « Comprendre la dynamique du changement dans les pays du Sud » tenu à Paris du 15-17 mai 2005. |
Bilten Meteyo Lendi 24 Dawou 09
Pou rive jouk 26 Dawou 09 SITIYASYON SINOPTIK NAN KARAYIB
. PREVIZYON POU AYITI - Tan an gen solèy ak kèk nyaj maten an; - Ap gen nyaj tanzantan nan aprè midi ak nan kòmansman lannwit lan; - Tanperati a ap yon ti jan bon pandan lannwit lan; - Gen chans pou lapli fèb ak kout loraj pasipala nan aswè sitou nan depatman Sant, Lwès, Sidès ak Sid . PREVIZYON POU PÒTOPRENS AK LÒT ZÒN KI BÒ KOTE'L YO - Tan an gen solèy maten an; - Ap gen nyaj k'ap pase tanzantan nan fen jounen an ak nan kòmansman lannwit lan; - Pi wo tanperati a ap rive pou jodia se - Li posib pou gen lapli fèb ak loraj nan aswè . Leve ak kouche solèy pou pòtoprens Jodia 24 Dawou leve : 05 è 33 mn kouche :06 è 10mn Madi 25 Dawou leve : 05 è 33 mn kouche :06 è 09 mn Mèkredi 26 Dawou leve : 05 è 34 mn kouche :06 è 08 mn Previzyon pou Lanmè a Lendi 24 Dawou pou rive 25 Dawou 09 Zòn kotyè Nò Lendi & Madi * Van an ap soufle nan sektè Nòdès - Lès : 15 - 20 ne; l'ap vire Lès – Sidès 10 -15 ne aswè a ak madi. * Vag yo ap monte 7 – 8 pye; * Lanmè a yon ti jan ajite; * N'ap mande vwalye yo, pou yo pran prekosyon nan lanmè a. Gòlf Lagonav Lendi & Madi * Van an ap soufle nan sektè Lès: 15 - 20 ne; * Vag yo ap monte : 5 - 7 pye; * Lanmè a yon ti jan ajite; Zòn kotyè Sid Lendi & Madi * Van an ap soufle nan sektè Nòdès - Lès: 20 -25 ne, l'ap vire Lès – Sidès 15 ne madi; * Vag yo ap monte : 9 pye jodia, men y'ap desan'n 6 pye madi; * Lanmè a yon ti jan ajite; * N'ap mande vwalye yo, pou yo pran prekosyon nan lanmè a. |
dimanche 23 août 2009
Le consortium Western-Union/Soge-Express surpris en flagrant délit.
(Photo by Cyrus Sibert) Par Cyrus Sibert Radio Souvenir FM, 106.1 : souvenirfm@yahoo.fr Une personne qui se rend à Western-Union/Soge-Express constatera qu'après la vérification de la pièce d'identité et l'inscription des informations sur l'ordinateur, le caissier demande d'attendre : juste quelques minutes. Content de recevoir des dollars d'un transfert dans un pays aussi difficile qu'Haïti, le client risque de ne pas remarquer la nouvelle pratique du consortium consistant à scanner les pièces d'identité utilisées pour les transactions et cela à l'insu du client. Cela prend environ 5 minutes, l'opération terminée, le consortium de transfert de fonds complète sa base de données en violation des principes de droits sur la confidentialité des pièces d'identité. Questionnée sur ce nouveau procédé, le caissier répondra : la compagnie vient d'installer des scanners dans ces points de service afin de collecter des données. On n'y peut rien c'est comme ça. Quelle loi autorise Western Union et SOGE-EXPRESS du Groupe SOGEBANK à constituer une base de données à partir des pièces d'identité des clients ? Les pièces sont copiées à partir de supports numériques. Elles peuvent être reproduites ou utilisées à d'autres fins. Dans quel objectif le consortium Western-Union/Soge-Express s'applique-t-il à construire une base de données avec les pièces d'identité des personnes bénéficiaires de transferts de fonds de l'étranger ? Qu'est ce qui protège le citoyen haïtien contre cette initiative occulte ? On comprend bien que pour des raisons de stratégie de marketing une entreprise puisse se livrer à des collectes de données sur ses clients potentiels. Mais cela devrait se faire dans le respect des libertés individuelle du client, c'est-a-dire avec son autorisation expresse, sans caractère obligatoire, sans ambigüité. De plus cela n'oblige pas l'utilisation d'un scanner. On peut facilement récupérer les données à partir des informations sur le duplicata de la feuille de transaction. Scanner un document d'identité personnelle fait penser à autres choses. Une tache intrusive dans la vie privée des citoyens qui dépasse les frontières légales d'une institution commerciale de transfert de fonds. Autant de questions qui nous interpellent et nous poussent à attirer l'attention de l'opinion publique. Faut-il signaler que des données recueillies sur les citoyens haïtiens à partir de la distribution de cartes d'identification nationale financée par l'OEA circulent entre compagnies privées mexicaines et d'autres organismes secrets à l'insu des autorités haïtiennes. Ces données peuvent être vendues et/ou manipulées à d'autres fins. Dans un monde dominé par des réseaux criminels performants, n'y a-t-il pas là une menace pour la sécurité des citoyens haïtiens ? A partir des copies numériques des pièces d'identité, un consortium privé disposera des informations comme noms, prénoms, photos, empreintes digitales, adresses, dates de naissance, passeports, green Cards, permis de conduire. Ces informations pourront être transmises dans des endroits sans garanties pour les citoyens haïtiens. Elles se trouveront dans l'ordinateur d'une personne que vous ne connaissez pas et qui décidera de les utiliser comme elle l'entend : pour les élections, le kidnapping, les persécutions de toutes sortes… Même quand le sujet concerne un puissant opérateur de la finance, il devrait attirer l'attention de la Secrétairerie d'Etat à la Sécurité publique, du Ministère de la Justice, de la DCPJ/PNH (Direction Centrale de la Police Judiciaire/ Police Nationale d'Haiti), de l'Office du Protecteur des Citoyens, des organisations de lutte contre le kidnapping, des organisations de droits humains et surtout des grands médias de la capitale. Avec ce papier, Réseau Citadelle fait le premier pas. Il exige des explications et attend la réaction des concernés. L'enjeu est de taille ! RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 23 Aout 2009, 20 heures 25.
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