vendredi 29 janvier 2010

Le Gouvernement Haïtien est en train de commettre des erreurs irréparables


Figure 1: Paul Gustave Magloire

- Un tremblement de terre de magnitude 7.0 a frappé Haïti le 12 janvier 2010. Le tremblement de terre a été suivi de plus d'une centaine de répliques. C'est le tremblement de terre le plus destructeur de l'Histoire d'Haïti.

- Bilan partiel des dégâts : Les dégâts sont catastrophiques : environ 112 400 morts, 360 disparus, 196 500 blessés, 100 000 familles sinistrées, 1 million 42 mille de sans abris, 262 900 déplacés, la moitié des maisons détruites à Port-au-Prince, Jacmel et Léogane ; au moins 23 centres hospitaliers privés effondrés. Les écoles, les banques, l'industrie et le commerce sont très affectés ;

- Deux nouvelles répliques de moyenne intensité ont été ressenties le Mercredi 27 Janvier en Haïti. L'Institut géophysique américain (USGS) a détecté une secousse de magnitude 4,4 à 06H16 locales. Mais certains résidents de la région métropolitaine de Port-au-Prince et des journalistes ont également ressenti une autre réplique une heure plus tôt, vers 05H00.

- Le Premier Ministre Haïtien Jean Max Bellerive lance un appel à la vigilance à tous les citoyens haïtiens pour rappeler que les répliques peuvent causer des dégâts importants. Les 45 répliques enregistrées depuis le 12 Janvier ont causé des pertes importantes.

- Il faut à tout moment être conscient de la conduite à mener si le sol commence à trembler. Les espaces ouverts sont généralement sûrs, mais courir parmi des chutes de débris pour atteindre un espace ouvert peut être dangereux. Seuls des ingénieurs qualifiés peuvent déterminer si un bâtiment endommagé est sûr et peut être réoccupé. La règle à tenir tant que les ingénieurs ne sont pas sur place est la suivante : si un bâtiment n'a pas l'air sûr, c'est qu'il ne l'est pas. On doit éviter de pénétrer ou de réoccuper une structure clairement endommagée.

PRIORITÉS ET DIRECTIVES GOUVERNEMENTALES

Ø Conférence de Montréal : Le Premier Ministre Haïtien, Jean Max Bellerive, est satisfait des résultats obtenus lors de la conférence internationale sur Haïti. La rencontre avec les représentants des pays amis a permis de confirmer le gouvernement haïtien dans le rôle de principal responsable du programme de reconstruction d'Haïti.

Ø Le Chef du Gouvernement a prévenu que la reconstruction durerait au moins 4 ou 5 ans avant que le pays ne puisse revenir à la situation d'avant le 12 janvier 2010. En ce qui a trait à l'aide humanitaire, le Premier Ministre Bellerive a estimé qu'elle devra être disponible au cours des 12 prochains mois.

Ø Le Chef du Gouvernement envisage de réunir tous les ambassadeurs haïtiens en poste à l'étranger pour discuter avec leur ministère de tutelle de la politique du gouvernement en ce qui a trait à l'aide internationale et aux différents moyens par lesquels les pays amis peuvent manifester leur solidarité à l'égard d'Haïti.

Ø Le gouvernement haïtien est très préoccupé par la lenteur dans la distribution des tentes. Le président Préval a personnellement voulu s'enquérir de l'état des stocks en termes de tentes disponibles. Il semblerait qu'après évaluation, il y aurait eu des erreurs faites dans l'estimation faite par l'OIM de 20,000 tentes disponibles et que le nombre de tentes sur place serait de beaucoup inférieur. Cette confusion rend d'autant plus urgente la provision rapide par les partenaires d'Haïti de plusieurs milliers de tentes pour permettre à la population sinistrée de s'abriter avant l'arrivée de la saison des pluies.

Ø Le transport aérien de ces tentes doit être absolument priorisé, aux aéroports de Port-au-Prince en Haiti, Barahona et/ou San-Isidro en République Dominicaine, par avion de grande capacité. L'urgence s'aggrave avec la proximité de la saison des pluies. Entre-temps, un appel spécial est fait aux partenaires bilatéraux pour rendre disponible tous les stocks déjà en Haïti - en particulier militaires. Il est demandé à la communauté internationale de procéder à des commandes groupées de tentes pour faciliter la logistique sur le terrain.

Ø Grâce à une subvention de l'État Haïtien par le biais de la DINEPA, à partir du 27 Janvier 2010, les distributeurs privés « Eau Miracle » fourniront gratuitement de l'eau à la population.

Ø Les ONGs et autres donateurs sont vivement encouragés à coordonner leur distribution alimentaire avec le mécanisme de coordination des Nations Unies mis en place.

Ø Le Gouvernement est préoccupé par de nouvelles tentatives de constructions anarchiques. Des sismologues canadiens pourront dans les prochains mois réaliser une expertise géologique en vue de proposer un plan de logement.

ACTION GOUVERNEMENTALE

Le gouvernement prend des dispositions pour prendre en charge la coordination des actions humanitaires.

- Tous les jours à 7h du matin, le Ministre de l'Intérieur rencontre l`ensemble des agences des Nations Unies

- Tous les jours à 8h le Premier Ministre préside une réunion de travail de mise en commun avec tous les responsables gouvernementaux, les bailleurs de fonds, les ambassades et les agences de coopération

Coordination

- La stratégie vise le renforcement de l'appui technique aux Maires, aux Comités Communaux et locaux pour la gestion de l'événement en fonction des besoins. Au niveau du département de l'Ouest, un regroupement intercommunal en cinq grandes régions a été constitué pour assurer la coordination.

- Les missions d'évaluation de dégâts et d'analyse des besoins du Ministère de l'Intérieur et des Collectivités territoriales se poursuivent.

Santé

- Huit (8) institutions sanitaires ont été approvisionnées en médicaments et huit (8) communes sont couvertes. A noter que la priorité est accordée à partir de lundi, 25 janvier 2010 à l'approvisionnement des hôpitaux dans le but d'éviter la circulation inappropriée de médicaments entre des mains non expertes.

- Actions planifiées et besoins

- La filière enregistre de sérieux problèmes d'équipements pour les traumatisés surtout : fixateurs externes, prothèses, fils pour suture, Hands sanitizer, canules, HTH, SRO, bombonnes d'oxygène, atèles, bandages élastiques, alcool, HTH, glucomètre, couvertures de laine, autoclaves, béquilles pour les amputés.

Aide alimentaire et eau

- Grâce à une subvention de l'État Haïtien par le biais de la DINEPA, à partir du 27 Janvier 2010, les distributeurs privés « Eau Miracle » fourniront gratuitement de l'eau à la population.

- Il y a environ 600 000 personnes regroupées dans près de 500 abris spontanés et plus de 400 000 autres dans les rues qui ont un besoin urgent d'aide alimentaire. Ce qui donne un total de plus d'un million de personnes. Ces chiffres ne concernent que la population de la grande région de Port au Prince. Près de 300 000 personnes auraient déjà quitté la capitale pour se refugier dans les villes des autres départements et dans les régions rurales.

- À ce jour, on estime que la capacité de distribution de l'aide alimentaire varie entre 200 000 à 300 000 rations par jour. Ce qui veut dire que, seulement à Port-au-Prince et ses environs, plus de 800 000 personnes ne peuvent être satisfaites. C'est le principal défi.

- Un autre problème auquel il faut faire face, c'est la coordination de la distribution de l'aide. Il existe des dizaines d'acteurs différents qui interviennent, avec toute leur bonne volonté, pour assister la population. Mais à cause des faiblesses dans la coordination, on constate que le peu d'aide disponible pourrait être mieux distribué. Certains campements ont bénéficié dans une journée de plusieurs distributions et d'autres n'ont rien reçu depuis le début de la crise. Pour faire face à ce problème le gouvernement a tout de suite monté une commission de coordination de l'aide alimentaire. Cette commission travaille à deux niveaux. Premièrement au niveau national en rassemblant toutes les informations sur les institutions qui distribuent de l'aide :

- Quelles sont les quantités disponibles? Où interviennent-elles ? etc.

- Deuxièmement, au niveau de chaque municipalité, la commission s'est entendue avec tous les maires de la région métropolitaine pour envoyer une équipe de volontaires pour les appuyer dans leur travail d'identification des besoins.

- Aujourd'hui, dans la grande région de Port-au-Prince, nous commençons une phase où l'aide est distribuée en fonction d'une planification qui se fait au niveau de chaque commune. Les besoins sont évalués à ce niveau où on essaie de tenir compte de toutes les demandes exprimées par les groupes de citoyens, les organisations populaires, les représentants des campements, etc. Ensuite, des instructions sont passées aux agences qui disposent de stocks. Mais il faut se rappeler que les besoins (un million de personnes) dépassent largement la capacité actuelle (entre 200 000 à 300 000 rations par jour).

- Au début de la crise, le PAM disposait de 5 000 rations par jour. Rapidement cette organisation est passée à 10 000 puis 45 000 et 60 000, et s'approche aujourd'hui de 100 000 rations. La République Dominicaine a dépêché 7 unités de cuisines mobiles qui préparaient au début 12 000 plats chauds et arrivent aujourd'hui à environ 45 000. Le Programme National des Cantines Scolaires (PNCS) du Ministère de l'Éducation Nationale, prépare 25 000 plats chauds par jour. De plus, nous avons recensé environ une vingtaine d'autres organisations y compris certaines forces armées étrangères qui distribuent aujourd'hui environ 40 000 rations par jour dans la capitale et dans d'autres régions.

- Donc malgré tous ces efforts il y a insatisfaction.

- Pour la question de l'eau, le Directeur de la DINEPA (Direction National d'Eau Potable et Assainissement) dirige un groupe de travail qui rassemble les principales agences internationales, ONG et le secteur privé qui distribuent de l'eau. Aujourd'hui, les réseaux publics de distribution d'eau ont recommencé à fonctionner. De plus, près d'une centaine de camions sillonnent les rues de la capitale, l'eau est traitée et donc potable. Plus d'un million de dollars US ont déjà été dépensés pour ce dispositif qui permet de donner de l'eau potable à près de 300 000 personnes chaque jour dans la capitale. Peu à peu la distribution se fait en fonction des demandes exprimées au niveau de chaque municipalité.

Devant ce constat et ce grand défi il nous faut être clair sur les points suivants :
- Malgré la grande frustration exprimée un peu partout, il faut reconnaître qu'il y a distribution massive de l'aide alimentaire. Ces efforts doivent être reconnus malgré le problème de coordination constaté dès le début de la crise et qui s'explique par la gravité de la catastrophe.

- Les efforts de coordination permettent peu à peu de mieux gérer l'aide pour qu'elle soit distribuée plus efficacement et plus équitablement.

- Malgré tous ces efforts et la bonne volonté de la communauté internationale, l'assistance humanitaire ne pourra jamais nourrir et satisfaire à 100% les besoins des habitants de la capitale et encore moins ceux de toutes les personnes réfugiées dans les autres départements.

- La réouverture des banques et la reprise graduelle de certaines activités économiques vont permettre à beaucoup de gens de reprendre leur autonomie et de satisfaire eux même leurs besoins. Déjà avant la crise, on estime que plus de 50% des Haïtiens vivant dans la capitale recevaient un appui financier de leur famille de l'étranger. Les transferts d'argent représentent la première source de devises du pays et 75% de ces devises servaient aux importations de produits alimentaires. Il faut compter sur la reprise des transferts, et de l'activité commerciale pour satisfaire comme avant une grande partie des besoins alimentaires de la population.

- L'aide internationale doit aussi consister en une aide économique pour créer du travail. Le pays a non seulement besoin de nourriture mais aussi d'argent pour assainir les villes, reconstruire etc. Avec des programmes de haute intensité de main-d'œuvre, la population pourra disposer d'argent pour s'alimenter dignement.

- La production agricole nationale satisfaisait ces dernières années 40% des besoins alimentaires du pays. Fort heureusement, ce secteur a peu été touché par la catastrophe. Des efforts importants avaient été consentis ces dernières années pour la relance de la production nationale. Il est urgent de reprendre ces programmes. Les réponses à la crise constituent une opportunité pour augmenter la production nationale agricole, la transformation et la commercialisation des produits. En ce sens, le gouvernement a préparé une série de propositions pour appuyer massivement la prochaine campagne agricole du mois de février de façon à ce qu'on puisse disposer dans les trois prochains mois de plus de produits agricoles pour mieux satisfaire les besoins de la population.

- Le gouvernement est conscient de l'ampleur de la catastrophe, des souffrances que vit la population et met tout œuvre pour trouver les réponses appropriées.

Abris provisoires et reconstruction

- Le Président de la République a réaffirmé sa volonté de voir des tentes distribuées aux populations sans-abris dans les plus brefs délais.

- Dans la capitale, un campement temporaire sera aménagé sur la route de Tabarre pour abriter environ 4 000 personnes vivant actuellement dans des abris de fortune devant la Primature. Un autre site a été identifié dans la zone de Léogane.

- Le Gouvernement haïtien et les Mairies du Grand Port-au-Prince ont poursuivi jusqu'à hier leur accompagnement des populations locales pour leur déplacement volontaire vers des régions peu ou pas affectées par le tremblement de terre. Cependant, une diminution de la demande a été mentionnée et des communes tampons commencent à désemplir.
Sécurité
- Sur Port au Prince, rien de particulier à signaler à ce niveau, sinon la persistance des tirs d'armes à feu nocturnes dans quelques quartiers de la capitale, en particulier au niveau de la Plaine du Cul-de-Sac.

REPRISE DES ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES

- Les activités commerciales reviennent à la normale dans certains quartiers de Port-au-Prince avec la reprise des services bancaires, l'ouverture des supermarchés et la disponibilité de carburant dans la plupart des stations. Le gouvernement a contracté diverses entreprises afin de distribuer de l'eau dans la capitale.

- La circulation automobile est difficile et d'importants embouteillages obstruent des points névralgiques de la zone métropolitaine.

- Le Gouvernement met également l'emphase sur la reprise de l'administration publique (à travers notamment la reprise du payroll de la fonction publique et du système de pension).

- Les services fournis par les trois opérateurs de téléphonie mobile ont atteint un niveau acceptable. Cependant, l'interconnexion entre les opérateurs présente toujours des difficultés, en partie due à une plus forte demande liée à la reprise des activités.

- L'aéroport de Jacmel fortement endommagé par le tremblement de terre a été réhabilité par le Gouvernement Haïtien avec l'aide des forces canadiennes. Les avions et les hélicoptères peuvent maintenant se poser à Jacmel et 64 atterrissages ont eu lieu dans la seule journée du 26 Janvier.

- L'équipe de coordination (EDH, RD, USA, Corée, France) a mis en place cinq (5) équipes d'inspection pour les lignes de distribution, 2 pour les lignes de la transmission et 4 pour les sous-stations. Ces équipes ont inspecté plus de 700 poteaux et des conducteurs pour les réseaux dans la zone Métropolitaine. Elles ont également évalué et testé des équipements dans les sous-stations de: CPV, CAF et TOB ; évalué le poste de Carrefour et inspecté la ligne de transmission de 115 KV.

- Le bâtiment principal du siège social est opérationnel (EDH, France, USA ; un sectionneur est réparé à Delmas.

- Par ailleurs, un total de 16 MW est maintenant disponible à la centrale tripartite de Pétion (Hyundai) et la communication radio est restaurée entre CPV, TOB et Nouveau Delmas (RD, USA, EDH).

DONATIONS

- L'appel de fonds fait à la suite du tremblement de terre est couvert à 48%, ce qui représente 273 millions de dollars en contributions et un montant supplémentaire de 111 millions en promesses de dons. Vu l'urgence, les donateurs sont encouragés à rapidement concrétiser les promesses faites.

- Le Premier Ministre Haïtien, Jean Max Bellerive, est satisfait des résultats obtenus lors de la conférence internationale sur Haïti. La rencontre avec les représentants des pays amis a permis de confirmer le gouvernement haïtien dans le rôle de principal responsable du programme de reconstruction d'Haïti.

- Une conférence des bailleurs sur Haïti est prévue pour Mars 2010 à New-York.

jeudi 28 janvier 2010

Haiti Earthquake May Have Exposed Gas, Aiding Economy (Update1)

Jan. 26 (Bloomberg) -- The earthquake that killed more than 150,000 people in Haiti this month may have left clues to petroleum reservoirs that could aid economic recovery in the Western Hemisphere's poorest nation, a geologist said.
The Jan. 12 earthquake was on a fault line that passes near potential gas reserves, said Stephen Pierce, a geologist who worked in the region for 30 years for companies including the former Mobil Corp. The quake may have cracked rock formations along the fault, allowing gas or oil to temporarily seep toward the surface, he said yesterday in a telephone interview.
"A geologist, callous as it may seem, tracing that fault zone from Port-au-Prince to the border looking for gas and oil seeps, may find a structure that hasn't been drilled," said Pierce, exploration manager at Zion Oil & Gas Inc., a Dallas- based company that's drilling in Israel. "A discovery could significantly improve the country's economy and stimulate further exploration."
 
Haitian Prime Minister Jean-Max Bellerive met yesterday in Montreal with diplomats, including U.S. Secretary of State Hillary Clinton, to discuss redevelopment initiatives. Canadian Foreign Affairs Minister Lawrence Cannon said wind power may play a role in rebuilding the Caribbean nation, where forests have been denuded for lack of fuel, the Canadian Press reported.
"Haiti, from the standpoint of oil and gas exploration, is a lot less developed than the Dominican Republic," Pierce said. "One could do a lot more work there."
 
Abraham Lincoln's Consul
The Dominican Republic shares the island of Hispaniola with Haiti. It may have 3 million barrels of oil in a shallow offshore formation that's probably also shared by Haiti, Pierce said.
"One of the main reasons for the dearth of information on reserves in Haiti is that the Dominican Republic has numerous surface-hydrocarbon seeps while Haiti had very, very few," he said.
 
Abraham Lincoln's consul to the Dominican Republic reported oil seeps there in 1862. Neither nation produces oil or gas. As much as 1 trillion cubic feet of gas may be trapped in a border formation near the earthquake fault, Pierce said.
 
Pierce hasn't worked in Hispaniola since joining Zion in February 2005. He said he's unaware of any petroleum geologists conducting fieldwork in Haiti. There has been exploration of Ocoa Bay, the largest potential oil deposit in the Dominican Republic, he said.
 
600,000 Without Shelter
"All basins cross the border," said Paul Mann, co-author of a 1991 paper in the Journal of Petroleum Geology on Hispaniola's petroleum potential. The paper concluded that "existing seismic data indentify undrilled prospects."
 
More than 600,000 people are without shelter in the Port- au-Prince area, the United Nations said Jan. 22. The 7.0- magnitude quake destroyed about one-third of the buildings in Port-au-Prince. It also knocked out the capital's seaport and water and sewage systems.
"Relief and recovery for the survivors is the priority now," Mark Fried, a spokesman for British charity Oxfam, said in a statement. "Hundreds of thousands who lost everything but their lives" need water, shelter and toilets to stop the spread of disease, he said.
'Colossal' Reconstruction
Haiti will need "massive support" for a "colossal" reconstruction from the earthquake, Bellerive said at the meeting yesterday in Montreal.
 
The Greater Antilles, which includes Cuba, Haiti, the Dominican Republic, Puerto Rico and their offshore waters, probably hold at least 142 million barrels of oil and 159 billion cubic feet of gas, according to a 2000 report by the U.S. Geological Survey. Undiscovered amounts may be as high as 941 million barrels of oil and 1.2 trillion cubic feet of gas, according to the report.
 
Among nations in the northern Caribbean, Cuba and Jamaica have awarded offshore leases for oil and gas development. Trinidad and Tobago, South American islands off the coast of Venezuela, account for most Caribbean oil production, according to the U.S. Energy Department.
 
To contact the reporter on this story: Jim Polson in New York at jpolson@bloomberg.net.
Last Updated: January 26, 2010 09:15 EST

La démission du Président René Préval, une solution envisagée.

Dans un hôtel de la ville du Cap-Haitien, j'ai observé un citoyen américain de passage dans la ville. Il lisait un paragraphe de l'email de sa femme à l'un de ses camarades.

« Le président haïtien donnera sa démission, il y aura des élections à la fin de l'année 2011 »

La conservation étant en anglais, j'ai dû consulter un ami de la diaspora haïtienne qui suivait aussi la conversation pour m'assurer que ma traduction était bonne : c'était bien ça.  Il en a profité pour me demander, si – normalement-  les élections ne sont pas prévues pour 2011 et que - normalement - le Président Préval devrait démissionner en 2010. Je lui ai dit non. Normalement- les élections présidentielles sont prévues pour la fin de 2010 et le Président Préval n'a pas à démissionner, mais à passer le pouvoir à la fin de son mandat en février 2011 au celui qui sortira vainqueur des élections présidentielles.

La nouvelle me parait plus crédible quand, répondant à son ami qui protestait n'avoir pas lu cette information sur le web, notre ami visiteur déclara : Ma femme travaille dans un milieu dit sensible.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti.


Editorial : Fairfield should have helped Haiti months ago.

January 27, 2010
By:
Editorial Board

Even before the earthquake, Fairfield has had a strong connection to Haiti. Its students have traveled to the country for service trips and one alumnus even founded a school and boarding home for poor children in Cap-Haitien.
 
Cap-Haitien is the second largest city in Haiti, to Port-au-Prince, but is located on the northern tip of Hispaniola, whereas the earthquake struck the southern portion.
While Fairfield's strong reaction and outreach to the Republic of Haiti in the aftermath of the earthquake is commendable, it should not distance itself from the pain and hurt it may have had a hand in causing.
 
The alumnus who founded the school in Cap-Haitien, Doug Perlitz '92, was indicted last fall by a Bridgeport grand jury on ten counts relating to traveling to a foreign country to have sex with a minor. The relationship between Perlitz and the University may not have been suspect if it were just that: an alumnus who allegedly made a bad decision. But it went deeper.
 
Former Director of Campus Ministry Rev. Paul Carrier, S.J., was the chairman of the board for the Haiti Fund, which raised money for Perlitz's work. In 2006, Thomas Regan, S.J., removed Carrier from his post at Fairfield to take a sabbatical. He resurfaced at St. Thomas More where he continued to try to raise money for the Haiti Fund despite the fact that he had been removed as its chairperson months before. The government and several sources have hinted at Carrier's involvement with at least assisting Perlitz in his alleged crimes.
 
But not only were Perlitz and Carrier involved, but eight of the 16 board members had direct Fairfield ties, including faculty, staff, alumni and Jesuits.
 
So while the response to the earthquake victims from Fairfield was generous and heartwarming, why didn't the University address concerns in Haiti months ago?
While Fairfield will never admit to any wrongdoing in Perlitz's case, the fact still remains that Project Pierre Toussaint, his school, has been shut down for over a year. While Fairfield may not be formally linked to the charity, it was its de facto sponsor since it's inception. Fund raising events and collections at mass were held at the University.
 
Helping the earthquake victims is a noble endeavor, but why can't the University help the victims of poverty and abuse in northern Haiti as well?
 
Anyone can respond to a crisis situation. The situation in Haiti has elicited help and sympathy from people all over the world. But Fairfield should have been there sooner. It shouldn't have taken an earthquake to get the University involved in solving Haiti's problems.
 
While the allegation of sexual abuse have sullied the reputation of Project Pierre Toussaint, the University should attempt to resurrect the school to really show its commitment to helping the Haitian people. Money can only go so far. Teaching and investing the community will improve Haiti more than any donations every will.
 
Fairfield continually stresses to its students be "Men and women for others," and to think differently and diversely. In fact, the freshman convocation speaker in 2006, Paul Farmer, emphasized that everyone should think outside of their own isolated bubble at Fairfield. All of these are ideals which Fairfield students should strive to achieve.

Douglas Perlitz ---- Day Four in Haiti.

January 27, 2010
By:
Paul Kendrick '72
Tags: Doug Perlitz, Haiti

The police covered the kid's comments about Doug sexually abusing them with yellow paint (on the walls surrounding the Village).

 
Editor's Note – This is the fourth in a five part series of diary entries written by Fairfield alumnus Paul Kendrick '72, who spent the week of January 10th through January 16th in Haiti. Kendrick is a long time advocate for sex abuse victims and a co-founder of Voice of the Faithful in Maine, which formed in response to the Roman Catholic sex abuse cases. He had visited Project Pierre Touissant, which was run by fellow Fairfield alumnus Doug Perlitz '92 in 2003. Last year, Perlitz was indicted by a Bridgeport grand jury on ten counts of abusing Haitian children. His trial is scheduled to start in April.
 
UPDATE : The Project can and must open immediately, if only on a limited basis to provide the kids with food, water and shelter. No more talk, no more meetings. I was there. It can be done. I offer my service.
In his letter from a Birmingham Jail, Dr. Martin Luther King, Jr. lamented, "Wait means never."
 
Cap-Haitian - For the first time since I arrived in Haiti on Sunday, there were glimpses of sun in the distant sky. Most of the past three days were consumed by torrents of rain. The pot holes in the dirt streets were filled with water making driving more difficult than usual.
My first thoughts today were of the heroic people here in Haiti who put aside their own desire for privacy and safety to stop a popular, well-liked child molester child from sexually abusing children. The boys had lived in constant fear of Douglas Perlitz for many years. They knew if they resisted his sexual advances, he would take away their privileges or, perhaps they might even be tossed out of the school.
 
Cyrus Sibert, a husband, father and local journalist first broke the story of Perlitz's abuse of children only after careful investigation and testimony from teachers and students. Sibert became the object of criticism from prominent Haitian business leaders, many of whom benefited from Doug doing business with them. Sibert is a thoughtful, but outspoken advocate for human rights. I have come to know him as a man of intellect, deep compassion, and abundant pride in his roots and heritage.
 
I am also grateful for the moral fortitude and personal courage of the remaining Haiti Fund, Inc. board members who responded to Sibert's allegations by initiating a private investigation and cooperating with U.S. and Haitian investigators. They removed Perlitz as Executive Director against overwhelming adversity from Father Paul Carrier and other prominent and influential Fairfield County Catholics.
 
Margarette is employed as a social worker at the Justinian Hospital. Formerly, she was employed as a social worker at the Project's drop-in center. The boys who were abused love Margarette. They know they can share their worries and troubles with her. She helps them understand that the abuse was not their fault.
 
There are others, including former teachers, who tried to stop Perlitz from abusing children. They were up against huge odds. Who would believe them? Would the school be forced to close if Doug left? How would the children be fed? Where would they live?
 
The sexual abuse of a child is a non-erasable fact. It affects the healthy lives of young and old, poor and rich, successful and not successful. What happened to these children must never happen to any child, at any time, at any place.
 
And then Rev. Paul Carrier, S.J. comes to mind. The kids call him Pere Paul. Carrier devoted himself to the Project. He traveled to Haiti once a month, he spoke on the phone with Doug several times each day, he focused his campus ministry on the Project, he preached constantly about the good work being done here (by Doug) and raised money at every opportunity. In fact, Carrier exercised almost complete control of the Haiti Fund, Inc., the non-profit entity he created.
 
Carrier was the Haiti Fund's first and only board Chairman. Donations to the Haiti Fund were received at a Fairfield University mailing address on North Benson Road. Carrier saw to it that Perlitz was awarded an honorary degree by the University, was a keynote speaker at a commencement ceremony and was regularly featured in University publications.
As a result of my recent immersion experience in Haiti and my personal encounters with the pain and suffering of the victims, it is fair for me to ask Father Carrier to explain what he knew about the sexual abuse of children by Perlitz and when he first became aware that it was happening. Carrier knew.
 
I could sense the anger in the Project's senior staff member who told me that Carrier did not speak to him for three years in the aftermath of the staff member's confrontation with Doug about his abuse of the kids. We should all be angry. The staff member made a heroic attempt to stop children from being abused and the Haiti Fund's Chairman of the Board won't speak to him anymore? Carrier, the pied piper of social justice, must be held accountable.
 
It did not take me but a few days in Haiti to realize that the people in the Cap Haitian community want and need the school and drop-in center to reopen – now – today!
To do any less would continue to show our disrespect for the dignity and pride of the Haitian people. After all, we came and said we wanted to help, but, instead, we came and raped their children. When, at first, the children spoke about their abuse, many of us called them liars and abandoned them back to the dangerous streets. We took away their food and water. We said no to books, crayons and paper. Go sleep again in the alley. It will be a further insult to the community in Haiti if the facilities are used for any other purpose than a school and drop-in center for street kids.
 
In late 2002, my wife and I traveled to Bolivia, the poorest country in South America, as part of an Ignatian Immersion Experience. In preparation for our trip, our Jesuit spiritual director asked us to reflect upon the following:
 
Our first task in approaching
another people
another culture
another religion
is to take off our shoes
for the place we are
approaching is holy.
Else we find ourselves
treading on another's
dream. More serious
still, we may forget…
that God
was here before our arrival.
-Anonymous
 
ASAP - Psychotherapy and Counseling
There is a caring and compassionate social worker by the name of Margarette who is employed by Justinian Hospital in Cap-Haitien. Margarette was formerly employed by the Project and has continued to help the boys who were abused deal with the emotional and spiritual trauma of their abuse. Margarette needs our support now. We must provide her with both financial support and the professional assistance of psychologists and licensed clinical social workers who are experienced in treating victims of child sex abuse (for instance, my wife is a licensed clinical social worker with experience working with child sex abuse victims as part of a Sexual Assault Trauma team at a local mental health agency).
 
ASAP – Reopen the Drop-in Center in the inner city
This operation doesn't need to immediately return to full capacity. It is my understanding that the former inner city facility is still available to rent. With immediate funding, a small staff can be hired to begin providing the children with three hot meals, water for bathing, athletic activities, games, schooling, etc.
 
ASAP – Reopen the Village
The Village is Project Pierre Toussaint's residential program on the outskirts of town with space for 60 to 70 kids. In addition to a core curriculum of reading and writing, the children are offered a wide variety of vocational training, including sewing, driving, welding, woodworking, and tailoring.
 
While in Haiti two weeks ago, I visited the facility which appeared to be in good shape thanks to security having been provided for. The Village must be reopened immediately, employing at first a small staff to provide food and shelter to 50 or so former students who have been roaming the streets for the past year.
 
Circumstances may provide for the rehiring of a former senior staff member who is in the process of moving back to Cap-Haitien from Port-au-Prince because he lost his home in the earthquake. This individual is capable of overseeing the restructuring of both the village operation and the drop-in center.
 
ASAP – Reopening Team Assembled from Haiti and U.S.
At first, a few dedicated people from both the U.S. and Haiti will form a new Board of Directors or Advisory Committee to begin the process of reopening the Project. At first, the one and only task will be to open the doors so that the kids can be fed and provided with a safe place. People I spoke with in Haiti do not want the project to be named Project Pierre Touissaint.
 
ASAP – Financial Support
Fairfield University President, Jeffrey von Arx, S.J., has the ability to quickly raise $500,000 as the beginning of a new and revitalized capital campaign for the project.
 
ASAP - We Must Never Forget What Happened
I envision that part of a new mission statement is an unwavering commitment to become a center to provide educational support and child sex abuse awareness programs as a way of combating child sex abuse in Haiti. The new school would become a "beacon" for all other schools, orphanages and non profit organizations to reach out to. It is my firm belief that the Fairfield University and Order of Malta communities have a moral and ethical obligation to take the first step in making reparations and restitution to the boys for the harms and injuries inflicted upon them as a result of their abuse by providing immediate funding to a get the doors reopened.
 
ASAP means just that. Now, immediately, no more waiting.
 
April 2006 – It was unexpectedly announced by New England Jesuit Provincial, Rev. Thomas Regan, S.J., that Rev. Paul Carrier, S.J., Fairfield University's longtime Director of Campus Ministry, would begin a sabbatical at the conclusion of the current academic year. It is interesting to note that, in the University's official announcement of Carrier's leaving, there was no direct mention of Project Pierre Toussaint, a main focus of Carrier's campus ministry. Instead, Rev. Jeffrey von Arx, S.J., President of Fairfield University, stated, "I am particularly aware of the need for continuity in support of the outreach programs that have characterized the apostolic commitments of this worshiping community, especially our programs in Haiti, and I will be working with Fr. Carrier to assure that continuity."
 
September 2007 – In breaking news, Cyrus Sibert, a journalist located in Cap-Haitian, Haiti, began reporting that an American who helped street kids in Cap-Haitien was sexually abusing the children. Soon after, an investigation of these child sex abuse allegations against Douglas Perlitz was initiated by the Haiti Fund's Board of Directors.
 
April 2008 – Rev. Thomas Regan, S.J. instructs Carrier to resign as Chairman of the Haiti Fund's Board of Directors and to resign as a member of the board. Regan also informs Carrier that he must resign from his non-salaried teaching position at the Convent of the Sacred Heart school in Greenwich, CT.
 
September 2008 – A letter, signed by the newly appointed Chairman and President of the Haiti Fund, Inc., is sent to supporters and donors of Project Pierre Toussaint, announcing, among other things, the termination of Executive Director, Douglas Perlitz. The letter concludes by saying, "…We are pleased to inform you that books and supplies have been ordered and that school will start on September 10th. Because of your caring, over 300 street children in Cap-Haitien will be off the streets and in a classroom."
 
September 2008 – Twelve individuals, including several former Haiti Fund, Inc. board members (Rev. Paul Carrier, S.J., Hope Carter, Amber Gray, Madeline E. Laccovara, Philip Allen Lacovara, Esq., Jessica Lozier, Dr. Suzanne MacAvoy, Deborah Picarazzi, Nick Preneta, Jeanne Tisdale and Thomas L. Tisdale, Esq), signed a letter that was sent to the same donors in which the signers disputed the firing of Perlitz. They wrote in part, "We cannot judge our Haitian friends, but we will not in good conscience allow their poverty, and the depth of their struggle to destroy Doug Perlitz." In other words, the boys who had the courage to report their abuse by Perlitz are liars.
 
October 2008 – I wrote several email messages to Jesuit Provincial, Rev. Thomas Regan, S.J. and senior Fairfield University officials, including Nancy Habetz and Dr. Mark Reed (with copies to President von Arx), requesting that the Fairfield University website be updated to reflect that Perlitz was fired from the Project due to credible allegations of child sex abuse (the official letter from the Haiti Fund's board of directors to supporters and donors announcing the firing of Perlitz was available for publication). Regan responded, "The Society fully supports the decision of the Board, which had as its primary goal assuring the protection of children."
 
November 2008 – Dr. Mark Reed, Vice President for Administrative & Student Affairs, refused to publish any updated information about Perlitz on the University website.
 
December 2008 – The Haiti Fund, Inc. runs out of money. Project Pierre Toussaint is forced to close and the kids are returned to the streets with no food, water or shelter.
 
September 2009 – Perlitz is indicted by a federal grand jury on ten counts of child sex abuse. He is arrested and transported to Connecticut.
 
December 2009 – Dr. Mark Reed cancels a scheduled meeting between Reed, Vice President Marketing and Communications, Rama Sudhakar, and me due to the advice of the University's lawyers.

Données de base sur les mesures d'aide d'urgence des États-Unis à Haïti.

 

22 janvier 2010

Données de base sur les mesures d'aide d'urgence des États-Unis à Haïti

Document d'information de la Maison-Blanche

 
(Début du texte)
Une Haïtienne porte un sac de denrées alimentaires offert par l'USAID.
Une femme haïtienne transporte un sac de denrées alimentaires affoert par l'USAID aux survivants du séisme du 12 janvier 2010.
La Maison Blanche
Bureau du secrétaire de presse
Pour diffusion immédiate
Jeudi 21 janvier 2010
 
Mise à jour sur l'action du gouvernement des États-Unis relative à l'aide d'urgence à Haïti
Le 12 janvier 2010, un violent tremblement de terre a frappé Haïti, causant des dégâts catastrophiques à Port-au-Prince, la capitale, et dans ses environs. Le président Obama a affirmé peu après la survenance de ce cataclysme : « En ce moment-même, nous procédons à l'une des opérations d'aide d'urgence les plus importantes de notre histoire, en vue de sauver des vies et de livrer des secours qui permettront d'éviter une catastrophe encore plus grande. En ces heures difficiles, l'Amérique n'a qu'une parole, celle de sa solidarité entière avec le peuple d'Haïti, qui a fait preuve d'une résilience si incroyable et que nous aiderons à se relever et à reconstruire. »
 
Le gouvernement des États-Unis a mobilisé des ressources humaines et matérielles pour contribuer aux efforts de secours. Sur les instructions du président Obama, il s'agit d'une mobilisation de tous les services gouvernementaux sous la direction de l'USAID qui mène une opération rapide, énergique et coordonnée. Les forces militaires jouent un rôle indispensable d'appui à cette opération humanitaire, notamment afin de rendre possible la chaîne logistique et la distribution d'une aide vitale. Les secouristes travaillent jour et nuit à livrer toujours plus d'aide, plus vite et plus efficacement à plus de sinistrés.
 
On trouvera ci-après les principales informations, accompagnées d'exemples, sur les actions entreprises à ce jour par le gouvernement américain. Tous les chiffres cités ci-après étaient à jour au jeudi 21 janvier 2010 à 15 heures.
 
Coordination internationale
À la demande du gouvernement haïtien, les États-Unis continuent à coordonner leurs secours à Haïti avec les Nations unies et avec la communauté internationale. Cette coordination qui intéresse une bonne trentaine de pays et des centaines d'ONG vise à la distribution de vivres et d'eau dans tout le pays.
 
• Le 21 janvier en début de journée, la secrétaire d'État Hillary Clinton s'est entretenue à Washington de la situation en Haïti avec le ministre britannique des affaires étrangères David Miliband et avec la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Catherine Ashton. Mme Clinton a souligné l'importance vitale du partenariat en cours à Haïti, où les États-Unis et des pays de l'Union européenne travaillent côte-à-côte aux opérations de secours et de sauvetage, ainsi que la nécessité d'une « action internationale coordonnée et intégrée en faveur de la reconstruction et du rétablissement de la prospérité et des chances de progrès en Haïti ».
 
• Aux Nations unies, le représentant permanent adjoint des États-Unis Alejandro Wolff a attiré l'attention des médias sur le caractère largement international des opérations de secours d'urgence en Haïti. Au cours de cette conférence de presse qui précédait un nouvel appel international aux dons en urgence, M. Wolff était accompagné du sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires John Holmes et des représentants d'Haïti, du Brésil, du Canada, de la France et de l'Uruguay.
 
Santé et aide médicale
Hier, le navire-hôpital USNS Comfort a déjà commencé à accueillir des patients venus d'hôpitaux et d'installations médicales internationales sur place en Haïti.  Avec ses 850 membres d'équipage, ses près de 1.000 lits d'hôpital et ses 11 salles d'opération, le Comfort offre toute la gamme des services médicaux.
     - Le Comfort a déjà traité plus de 230 patients venus de 10 sites hospitaliers.
 
• Au 21 janvier, plus de 7.000 patients avaient été soignés par les 5 équipes d'aide aux soins médicaux d'urgence (DMAT) détachées du ministère de la santé et des services sociaux et par 1 équipe chirurgicale internationale en Haïti (toutes financées par l'USAID/OFDA). Ces équipes ont soigné 2.169 patients durant la seule journée du 20 janvier.
     - Chaque DMAT a 35 membres et 40 lits et fait office de salle d'urgence de campagne tandis que l'équipe chirurgicale a 50 membres et 35 lits et effectue des opérations médicales.
 
Aéroports et ports maritimes
• L'aéroport de Port-au-Prince est ouvert aux opérations en continu. L'armée de l'air américaine continue de contrôler le trafic à la demande du gouvernement haïtien. Le département d'État continue de coordonner l'arrivée de l'aide et du personnel en coopération étroite avec les partenaires internationaux et les ONG. Il s'agit d'un dispositif consultatif organisé avec les autorités haïtiennes et l'ONU en vue d'assurer, outre le trafic militaire et civil américain, l'arrivée de douzaines de vols d'autres pays
     - Le 20 janvier, 153 vols sont arrivés (dans 38 cas il s'agissait de vols officiels des États-Unis).
     - Par exemple, sur les 330 arrivées enregistrées entre le 16 et le 18 janvier, la moitié environ était des vols civils et humanitaires et moins de 30 % étaient militaires :
          - 155 étaient des appareils civils,
          - 91 étaient des appareils militaires et gouvernementaux américains,
          - 84 étaient des appareils militaires et gouvernementaux d'autres pays (la proportion des vols étrangers est en augmentation).
          - Le 18 janvier, des vols sont arrivés en provenance des pays suivants : Belgique, Bolivie, Brésil, Canada, Cuba, Espagne, États-Unis, France, Mexique, Portugal, Suède, Turquie, Ukraine, ainsi que de l'ONU et de nombreuses organisations internationales comme la Croix-Rouge, l'Armée du salut et le Progamme alimentaire mondial (PAM).
          - Le PAM a installé à l'aéroport Toussaint Louverture une cellule de coordination chargée d'aider à établir les priorités des vols et à contrôler le mouvement de l'aide humanitaire de l'aéroport jusqu'aux zones en Haïti qui en ont le plus besoin.
 
• Le  port maritime de Port-au-Prince commence à recevoir des navires. Il fonctionne à 30 % de sa capacité normale. Le port de Jacmel, au sud-ouest de Port-au-Prince, est actuellement capable d'accueillir de jour certains bateaux. Des équipes de plongeurs de l'armée de terre et de la marine des États-Unis, accompagnées d'équipes spécialisées dans les travaux de construction sous-marine, continuent d'examiner les dégâts structurels que le séisme a provoqués dans le port.
 
• Le Commandement des transports des États-Unis signale que depuis le commencement des opérations aériennes, plus de 160 missions ont été menées, amenant à Haïti plus de 2.600 tonnes de marchandises d'urgence et plus de 2.500 militaires et secouristes.
 
Sécurité
• Au 21 janvier, quelque 13.000 militaires (10.000 embarqués et 3.000 au sol) participaient à l'opération d'aide d'urgence.
     - Le 22e Corps expéditionnaire des marines poursuit ses opérations de secours à Léogane et à Petit-Goave. Il a actuellement 356 marines sur le terrain.
     - Le reste des effectifs de l'Équipe de combat de la Brigade 2/82 et de leur matériel achèveront leur déploiement à Port-au-Prince le 22 janvier. On compte actuellement 3.062 soldats sur le terrain.
 
• Au 21 janvier, les États-Unis avaient 20 navires de la marine et des garde-côtes, 63 hélicoptères et 204 véhicules dans la zone des opérations communes.
      - Les garde-côtes des États-Unis ont 12 avions sur zone, soit :
          - 5 avions C-130
          - 1 avion C-144
          - 3 hélicoptères H-65
          - 3 hélicoptères H-60
     - Les garde-côtes ont 6 navires sur les lieux :
          - le garde-côte Valiant
          - le garde-côte Tahoma
          - le garde-côte Forward
          - le garde-côte Oak
          - le garde-côte Hamilton
          - le garde-côte Legare
     - En outre, les garde-côtes ont 3 navires - les garde-côtes Alert, Dependable et Venturous - dans le détroit de Floride prêts à prêter main-forte à toute mission liée aux opérations de secours en Haïti.
 
• Les garde-côtes ont 801 personnes déployées dans le cadre des opérations d'aide, dont :
     - 26 à terre
     - 719 embarqués
     - 56 membres d'équipages aériens
 
• SOUTHCOM a financé et le Commandement des opérations spéciales (SOCOM) a effectué par contrat l'acquisition de 50.000 radios portables aux fins de distribution à la population haïtienne.
     - Au 21 janvier au soir, 43.800 radios étaient arrivées à Port-au-Prince. Les 6.200 restantes devraient être livrées au SOCOM-Sud d'ici au 25 janvier pour distribution ultérieure en Haïti.
     - En coordination avec l'USAID, l'Équipe militaire d'assistance en matière d'information (MIST) commencera à distribuer ces radios immédiatement. Seront également distribués 60.000 autocollants précisant les fréquences et 60.000 brochures démontrant (par images) le mode d'utilisation des radios.
     - L'initiative de distribution des radios s'inscrit dans le cadre de l'effort général visant à informer le peuple haïtien grâce à l'émission d'avis au public FM/AM par la Voix de l'Amérique et CJTF Haïti.
 
Évacuation et sauvetage
• Les États-Unis continuent d'effectuer des évacuations jour et nuit. Le nombre total de personnes évacuées d'Haïti par les États-Unis se monte à environ 10.500, dont 8.300 ressortissants américains. Plus de 1.100 Américains ont été évacués aujourd'hui (avant 15 h).
 
Recherche et sauvetage : Actuellement, 43 équipes internationales de recherche-sauvetage (USAR) dotées au total de 1.739 secouristes et de 161 chiens sont à l'œuvre en Haïti. Six d'entre elles sont des États-Unis : elles comptent, au total, 511 secouristes du comté de Fairfax, du comté de Los Angeles, de Miami, de Miami-Dade, de Virginia Beach et de New York.
     - L'USAID/OFDA a consacré plus de 36 millions de dollars au déploiement des équipes américaines de recherche et de sauvetage en Haïti à ce jour.
     - Les équipes américaines USAR mènent actuellement des missions de reconnaissance de suivi dans Port-au-Prince à la suite de la réplique sismique du 20 janvier.
 
Eau et nourriture
• La livraison aérienne de vivres et d'eau par C-17 a repris aujourd'hui - on prévoyait l'envoi de 14.000 bouteilles d'eau de 1 litre chacune et de 14.500 rations quotidiennes et plats prêts à consommer. La zone de livraison se trouve à proximité de Mirebalais, à quelque 40 km au nord-est de l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince. Un bataillon de la MINUSTAH a sécurisé ce site.
 
• Les aéronefs et navires militaires des États-Unis accordent la priorité absolue à la distribution d'eau. Au cours des jours passés, JTF-Haïti a distribué plus de 400.000 plats prêts à consommer et rations quotidiennes et plus de 600.000 bouteilles d'eau. L'USS Carl Vinson produit près de 380.000 litres d'eau par jour. Des citernes sont en cours d'installation dans chaque zone de la ville et la population peut maintenant trouver de l'eau potable à 45 sites de distribution. Les garde-côtes des États-Unis ont distribué à ce jour 38,5 mètres cubes d'eau, soit 62.880 bouteilles. L'USAID/OFDA a livré 9 unités de purification de l'eau destinées à produire 900.000 litres d'eau potable au bénéfice de 90.000 personnes par jour.
     - Plus de 238.000 repas et rations humanitaires et 400.000 bouteilles d'eau ont été livrés durant la seule journée d'hier.
     - Le navire Maracajam (Crowley) est arrivé en République dominicaine hier avec à son bord plus de 60.000 repas et rations alimentaires et de l'eau destinés au PAM.
     - l'USNS Lummus, capable de produire près de 356.000 litres d'eau potable par jour, doit arriver demain.
 
• L'USAID/FFP a apporté à Haïti une aide alimentaire de 68 millions de dollars.
 
• À ce jour, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a distribué dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince 240.600 comprimés de purification de l'eau à usage domestique, 3.300 bidons d'eau et 1.920 trousses d'hygiène (financement assuré par l'USAID/OFDA).
 
• Aujourd'hui, World Vision, en association avec l'USAID, a commencé la distribution de 2.000 tonnes de produits alimentaires venus du programme « Vivres pour la paix » (FFP), pour satisfaire les besoins alimentaires immédiats de 18.670 familles, soit environ 93.350 personnes à Pétionville, à Delmas et à Port-au-Prince.
 
• Hier, un vol financé par l'USAID/OFDA et transportant des fournitures d'urgence est arrivé à Port-au-Prince. Ce chargement comprenait du matériel nécessaire pour maintenir en service un hôpital de campagne, notamment une trousse de soins pour accidentés et un climatiseur. Cet équipement s'ajoute aux unités de purification de l'eau, aux bidons à eau de 10 litres, aux trousses d'hygiène, aux rouleaux de feuilles de plastique et aux réservoirs souples à eau distribués au cours des jours précédents.
 
Adoptions et orphelins
• Hier, la secrétaire d'État Hillary Clinton a annoncé que le département d'État créait un groupe de travail en association avec les ministères de la sécurité intérieure et de la santé et des services sociaux, chargé spécifiquement de s'occuper des orphelins et des mineurs non accompagnés et d'assouplir le processus d'adoption pour faire en sorte que ces familles soient réunies aussi rapidement que possible tout en veillant à ce que des protections adéquates soient en place afin de protéger les enfants qui se trouvent sous notre garde. Un groupe de travail interministériel a été créé pour concentrer ses efforts sur les besoins humanitaires des enfants les plus vulnérables. En outre, le gouvernement Obama collabore avec les nombreux membres du Congrès qui, comme on le comprend, tiennent à s'assurer de la bonne marche de ce processus.
 
• Lundi 18 janvier, la ministre de la sécurité intérieure Janet Napolitano avait annoncé une « mesure d'exception humanitaire » en faveur de certains orphelins haïtiens. Nous sommes entièrement acquis au principe de la réunification des familles et nous devons veiller avec la plus grande vigilance à ne pas séparer les enfants de leurs proches qui sont encore vivants mais déplacés en Haïti, ainsi qu'à éviter d'aider sans le savoir des criminels qui se livrent à la traite des enfants en profitant de la situation désespérée du pays. Pour ce faire, nous décourageons fermement l'emploi d'avions privés aux fins de l'évacuation d'orphelins. Tous les vols doivent être convenablement coordonnés avec les autorités haïtiennes et américaines afin d'obtenir les autorisations nécessaires avant leur arrivée aux États-Unis.
 
Aide humanitaire
• Au 20 janvier, l'USAID avait versé 90 millions de dollars en faveur de l'appel international de l'ONU, dont 22 millions de dollars au titre de l'aide non alimentaire et 68 millions de dollars au titre de l'aide alimentaire. En outre, une somme supplémentaire de 73,9 millions de dollars en aide bilatérale au titre des opérations de recherche et de sauvetage et d'autres formes d'assistance avait été engagée au 20 janvier, portant l'aide totale de l'USAID à Haïti à près de 165 millions de dollars.
Comment contribuer aux efforts de secours
 
Nous sommes tous vivement bouleversés par la dévastation en Haïti. Notre humanité commune nous ordonne d'agir, tout autant que la position dirigeante des États-Unis et leurs liens profonds avec Haïti. À la demande du président Obama, les anciens présidents Bush et Clinton coordonnent l'aide privée et invitent leurs concitoyens à verser leurs contributions à www.clintonbushaitifund.org
 
• Vous pouvez contribuer en ligne sur le site Internet ClintonBushHaitiFund.org.
     - Envoyez un texto libellé QUAKE au 20222 pour faire un don de 10 dollars au Fonds Clinton-Bush pour Haïti (cette somme sera imputée à votre mobile).
 
• Collecte de fonds grâce au programme de textos du département d'État (mot clé : « Haiti », et le code court est « 90999 ») : près de 26 millions de dollars à ce jour.
 
• Trouvez d'autres moyens d'aider en vous branchant sur le site du Centre d'information en cas de catastrophe à l'étranger (www.cidi.org).
 
Comment obtenir des informations sur vos amis ou proches portés disparus
• Le département d'État a crée une page d'Internet qui sert de centre d'échanges d'informations sur Haïti, www.state.gov/haitiquake, et qui contient un nouvel outil, le « Localisateur de personnes », qui permet aux personnes intéressées de chercher et de partager des informations sur leurs proches ou amis portés disparus en Haïti.
 
• Le Centre des opérations du département d'État a réservé le numéro de téléphone vert 1-888-407-4747 pour les Américains qui cherchent à se renseigner sur le sort des membres de leur famille qui se trouvent à Haïti (en raison du volume des appels, certaines personnes pourraient tomber sur un enregistrement). Il est également possible d'envoyer un courriel au département d'État. Veuillez noter que les communications à l'intérieur d'Haïti sont très difficiles à l'heure actuelle.
 
• Le département d'État s'est également associé aux milieux informatiques pour lancer un service gratuit d'information sur les opérations de secours par SMS. Ce service de textos permet aux abonnés de Digitel et de Voila de signaler l'endroit où ils se trouvent et leurs besoins en composant un code court gratuit : « 4636 ». Depuis que cette initiative a été lancée, le 18 janvier, des ONG ont reçu plus de 2.000 messages, notamment sur la distribution de vivres, sur des personnes portées disparues et sur les approvisionnements en eau.
 
Whitehouse.gov - Le site de la Maison-Blanche continue d'être une plaque tournante d'informations au sujet de l'opération d'urgence, notamment sur la situation de proches et d'amis en Haïti et en vue de contributions aux opérations d'aide d'urgence.
 
###
 
(Fin du texte)
 
(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

mercredi 27 janvier 2010

Sous les décombres étant, l’Etat central impose 3 heures d’électricité à la ville du Cap-Haitien.

Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr

Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti.

www.reseaucitadelle.blogspot.com

3 heures de courant électrique par jour pour la 2e ville du pays, c'est la décision du Bureau de Monétisation aux responsables de la centrale Jose Marti du Cap-Haitien construite dans le cadre de la coopération Cubano-Haitino-Vénézuélienne.

Depuis le mardi 26 janvier 2009, les capois font face à de graves difficultés. Les entreprises sont ainsi condamnées à fonctionner au ralenti. Les stocks de produits réfrigérés, les morgues, les banques, toutes les entreprises de la ville ne savent quelle solution adoptée. Car, avec la destruction de la capitale, le réseau d'approvisionnement en produits et en carburant fonctionne mal. Les risques de pénurie augmentent considérablement.

Pourtant, il y a du carburant disponible. Une cuve pleine de mazoute devait permettre d'assurer la production de l'électricité pour au moins 45 jours. Même ''sale'', le stock de mazoute pouvait assurer le fonctionnement des moteurs.

Lors d'une réunion tenue au début de la semaine de 17 janvier 2009 avec les responsables de la centrale, les techniciens avaient présenté, au Conseil de Gestion poste Séisme mis en place par la Délégation du Nord, le déchet du carburant : De la boue. Le carburant a été livré avec un taux de déchets élevé. Toutefois, les responsables cubains et haïtiens de la Centrale Jose Marti avaient donné au Capois la garantie que le carburant pouvait servir. Il aurait suffit de changer de filtres plus fréquemment. Selon les dits techniciens, le carburant pouvait servir.

Contre toutes attentes, des responsables de la l'Etat Central ont ainsi misé sur les divisions qui existent dans la cité capoise, les attaques sans contre-propositions par jalousie ou juste pour nuire ceux qui cherchent à définir un leadership pour la région, pour imposer une décision unilatérale. Sous les décombres, les conservateurs de l'Etat central continuent d'imposer leurs dictats condamnant la ville du Cap-Haitien à vivre sans électricité et dans les ténèbres. Une décision qui va dans l'intérêt des criminels évadés de prison et de tous les bandits qui ont fui la capitale. Car, la police faisait de l'éclairage de la ville, un pré-requis pour le renforcement de ses patrouilles.

Avec l'arrivée des premiers soldats américains dans la ville du Cap-Haitien, considérant les tensions américano-vénézuélienne sur Haïti, des observateurs se demandent si cette décision ne vise pas à compliquer la situation dans la 2e ville du pays.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 27 Janvier 2010, 16 hres 30.

Bulletin météo du mercredi 27 janvier 2010

 
Valable jusqu'au 29 janvier 2010 
Situation synoptique dans la Caraïbe et  sur l'Atlantique
Le front froid se retrouve encore sur Cuba ce matin. Il pourrait se dissiper avant d'atteindre le passage du vent. Toutefois, de la pluie isolée légère reste possible sur la région sud d'Haïti aujourd'hui.
 
Prévisions pour Haïti
- Temps partiellement ensoleillé ce matin ;
- Passages nuageux cet après-midi ;
- Températures clémentes  en journée,  fraiches en soirée;
- Possibilité de pluie isolée légère notamment dans le sud-est, le sud, les nippes et la grande-anse.
 
Prévisions pour Port-au-Prince et environs
·  Partiellement ensoleillé ce matin ;
·  Quelques passages nuageux cet après-midi;
·  Tº. max. : 31ºC ; Tº min: 20ºC ;
·  Chance de pluie isolée légère en fin de journée.
 
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 27 jan.   
  Lever : 06h 24 mn
  Coucher : 05h 40 mn
 
Jeudi 28 Jan.  
  Lever : 06h 24 mn
  Coucher : 05h 41 mn
 
Vendredi 29 Jan.    
  Lever : 06h 23 mn
  Coucher : 05h 42 mn
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM 
 
Bulletin météo marine du mercredi 27 janvier 2010
Valable jusqu'au 28 janvier 2010
 
Prévisions maritimes:
Zone côtière nord : 
Mercredi & jeudi
*  Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;    
*  Hauteur des vagues : 6 à 8 pieds ;
*  Mer plus ou moins agitée à agitée ;
*  Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.
 
Golfe de la Gonâve :
Mercredi & jeudi
*  Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ;
*  Hauteur des vagues : 6 à 9  pieds ;
*  Mer plus ou moins agitée à agitée ;
*  Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.
 
Zone côtière sud :
Mercredi & jeudi
*  Vent du secteur nord-est à est : 20-25 nœuds ;
*  Hauteur des vagues : 7 à 10 pieds,
*  Mer agitée notamment au large;
*  Il est conseillé aux voiliers de ne pas s'aventurer en haute mer.
 
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM 

Lettre d'information du Conseil de Gestion de la Crise post séisme du Nord.

 

                                                  

 

République d'Haïti

Délégation du Nord

 

CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD

 

« C'est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

 

LETTRE D'INFORMATIONS

Mercredi 27 janvier 2010

Editorial

Dans les circonstances actuelles, il nous faut établir les vraies priorités de l'action du Conseil de Gestion de Crise Post Désastre. Serait-ce :

-          Un retour au Statu quo ante caractérisé par le maintien de certains privilèges à des entités et secteurs (politiques, économiques, etc.) fermées à toute forme de partage ?

-          Aider le département à reprendre le plus de normalité possible (Sécurité, Électricité, Banque, assurer la chaine d'approvisionnement, réouverture des écoles, etc.) en attendant de remettre le maillet au Pouvoir Central revigoré et ragaillardi après la crise ?

-          Prendre des dispositions pour faire du Cap-Haïtien un point d'entrée pour l'aide humanitaire à destination de Port-au-Prince (Port, Aéroport, Routes, Électricité 24/24, Dépôts et Entrepôts, Moyens de Transport, Matériel de Levage et de Manutention de Cargo, etc.) ?

-          Prendre des dispositions pour mettre le département en mesure d'accueillir et de prendre en charge entre 100,000 et 250,000 refugiés et déplacés (Santé, Nourriture, logement, habillement, éducation, formation, emploi, divertissements et loisirs, etc.) ?

-          Profiter des opportunités contenues dans l'effort d'assistance et de reconstruction pour prendre en main les destinées du département du Nord. Par exemple, on pourrait commencer par poser le problème de la déconcentration de Port-au-Prince et de la décentralisation au profit des Collectivités locales et Territoriales ?

o   Qu'est-ce qui empêche au département du Nord de disposer ou de mobiliser de fonds suffisants pour prendre en charge le paiement de la facture pétrolière pour la fourniture de l'électricité aux clients de l'Ed'H 24/24/

o   Bref, qu'est-ce qu'on peut avoir en termes d'amélioration des rapports antagoniques identifiables et identifiés entre des partenaires sociaux condamnés à se mettre ensemble pour un sauvetage collectif.

 

Actions et Activités prévues

Améliorer la Gouvernance au niveau des structures de réponse :

-          Beaucoup de Commissions mobilisées !

-          Beaucoup d'actions et d'activités !

-          Pas assez de résultats !

-          Pas assez de communications de résultats, surtout !

Améliorer nos structures et outils de Communications

-          Heures d'antenne à la Radio et à la Télévision

-          Faire aboutir les démarches pour la création d'un site Web pour le Conseil ;

 

Renouveler la coordination des commissions de Réponses :

-          Coordination du Conseil de Gestion de Crise post désastre ;

-          MINUSTAH et l'assistance humanitaire internationale post désastre ;

-          Cabinet Technique du Conseil ;

-          Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD) ;

-          Commissions sectorielles concernées ;

-          Coordination des ONG et structures d'assistance ;

-          Coordination des Missions religieuses et structures caritatives ;

-          Coordination des Organisations Communautaires de base engagées dans des activités d'accueil et d'hébergement de déplacés.

 

Organiser des réunions de sensibilisation et coordination avec les responsables de commissions de réponse.

 

Organiser des réunions de réflexion sur la création et de l'approvisionnement du Fonds départemental de Gestion de Crise Post Désastre :

-          Première requête de Fonds d'urgence du MEF (Gdes 600,000.00) déjà reçue et exécutée ;

-          Demande d'ouverture de comptes (HTG et US$) à la BNC déjà produite ;

-          Comment assurer l'approvisionnement du Fonds dans les circonstances actuelles ?

 

Organiser des réunions de mise en commun des compétences avec les secteurs concernés pour lever les équivoques sur les intentions des uns et des autres quant à leur engagement pour contribuer à l'effort de relèvement et de relance.

 

Rappel

Les Coordonnateurs de commissions doivent préparer et soumettre des rapports écrits au Secrétariat technique du Conseil de Gestion de Crise post désastre pour synthèse et suivi des actions.

 

 

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Georgemain PROPHÈTE

Délégué départemental du Nord

Coordonnateur du Comité Départemental de Gestion des Risques et Désastres

Coordonnateur du Conseil départemental du Gestion de Crise Post Désastre