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vendredi 12 février 2010
Douglas Perlitz: Hero or sex predator? : A report of CONNECTICUT POST.
Bulletin météo du vendredi 12 février 2010.
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l’Atlantique
De l’air sec et subsident (beau temps) influence la météo sur une bonne partie de la caraïbe ce matin. Une telle situation limite les activités convectives (pluie) sur notre région aujourd’hui.
Prévisions pour Haïti
- Temps partiellement ensoleillé ce matin ;
- Quelques passages nuageux en fin de journée ;
- Températures clémentes durant la journée et agréables en soirée;
- Possibilité de pluie isolée légère ce soir dans le nord et le nord-est.
Prévisions pour Port-au-Prince et environs
· Temps clément ce matin ;
· Quelques nuages en après-midi ;
· Tº. max. : 31ºC ; Tº min: 21ºC ;
· Faible chance de pluie ce soir.
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd’hui 12 fév.
Lever : 06h 18 mn
Coucher : 05h 49 mn
Samedi 13 fév.
Lever : 06h 18 mn
Coucher : 05h 49 mn
Dimanche 14 fév.
Lever : 06h 17 mn
Coucher : 05h 50 mn
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
Bulletin météo marine du vendredi 12 février 2010
Valable jusqu’au 13 février 2010
Prévisions maritimes:
Zone côtière nord :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur sud-est: 10-15 nœuds, devenant sud sud-ouest: 20-30 nœuds à partir de ce soir ;
* Hauteur des vagues: 4 pieds, mais augmentant jusqu’à 9 pieds notamment au large;
* Mer plus ou moins agitée sur le littoral, mais agitée au large.
* Il est conseillé aux voiliers de ne pas s’aventurer en haute mer.
Golfe de la Gonâve :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur nord-est à est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds ;
* Mer peu agitée.
Zone côtière sud :
Vendredi & samedi
* Vent du secteur nord-est à est : 10-15 nœuds ;
* Hauteur des vagues : 3 à 5 pieds,
* Mer peu agitée.
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
jeudi 11 février 2010
HAITI: Did You Say Government?
Parnell Duverger
954-793-2960
Chief Economist & Senior Consultant
Omega Consultants & News
p_duverger@yahoo.com
P_duverger@omegamilitaryconsultant.com
954-793-260
February 4, 2010
What government? Is it the government that failed to offer its condolences or its sympathy to its own people in distress, that had just started counting its dead on the ravaged streets of Port-au-Prince, Leogane and Jacmel, the three cities most affected on January 12, by this devastating and murderous earthquake measuring 7.2 on the Richter scale? Or, is it the government, no member of which showed up to help the citizens of their own country dig into the rubles to help pull out survivors, as the people of Haiti were seen to do with their bare hands so heroically?
What government? Is it the one that waited more than a week before even attempting to relocate their homeless and distressed citizens from the streets and into orderly Tent Cities where they could receive food and water, police protection, medical attention and sanitation services?
What government? Could it be the one that cowered into hiding while sending tractor loaders to pick up from the streets the dead bodies of our brothers and sisters, and perhaps foreigners also, including American citizens, throw them into a dump truck, with the whole world watching, and cascade them down like - I can’t bring myself to say the word - on a pile of other deceased victims on bare land, so unceremoniously, so callously, that the American media, Mr. Anderson Cooper of CNN in particular, felt repulsed enough to display openly a rightful indignation?
What government? Is it the one that finally emerged miraculously in Montreal, Canada, to profess an imagined ability to rebuild on its own a devastated Haiti, if only the International Community would be gullible enough to just give money, when funds donated in previous disasters remain unaccounted for?
What government? Is it the one now prosecuting a sorry bunch of religious missionaries who seem to be more at home in a world of prayers and do-gooders, and more eager to help the poor and the weak than educating themselves about the intricacies of legal adoption in the chaotic realities of post-earthquake Haiti?
Surely, mistakes were made. A crime may even have been committed. But, how about compassion, leniency or forgiveness in a public display of common sense, finally, or gratitude toward the American people whose generosity and solidarity with the people of Haiti remains boundless. Prime Minister Bellerive’s action, in this particular context, is far from being judicious, nor does it represent the compassion, grace and gratefulness that Haitians are known for. I urge President. René Préval to facilitate a pardon for the 10 American missionaries now charged with kidnapping, and return them to their anxious families in the United States. The children suffered no harm, and a powerful message has been sent to child traffickers. So, let’s return to the urgent business of taking care of the people of Haiti in their daily struggle for relief, recovery and survival. Prime Minister Jean Max Bellerive’s energies would be better spent on re-arranging the priorities of his government, about which most Haitians and Haitian-Americans seem to feel disgusted, quite frankly, for its absence and total irrelevance in the daily lives of Haitians, as the tragedy of this earthquake continues to unfold.
Parnell Duverger
Le Parquet devrait se prononcer sur la décision / Les inculpés pourraient quitter Haïti après avoir communiqué leurs adresses au Tribunal.
jeudi 11 février 2010,
Radio Kiskeya
Le juge Bernard Saint-Vil qui assurait l’instruction de l’affaire des dix américains accusés de rapt d’enfants, a ordonné jeudi leur remise en liberté après quatre requêtes de main levée d’écrou introduites auprès de lui par les avocats des inculpés, dont Me Aviol Fleurant.
La décision a été communiquée au chef du Parquet du Tribunal civil de Port-au-Prince qui, dans son réquisitoire d’informer, dira s’il approuve ou non la décision du juge d’instruction. L’opinion du Parquet ne s’impose toutefois pas au juge, selon le Code d’Instruction Criminelle (CIC). Il peut donc toujours ordonner la relaxation de tous ou de certains des inculpés, après que le Parquet aura émis son opinion.
Au Cabinet d’instruction, on précise que les prévenus pourront laisser le pays une fois qu’ils auront communiqué leurs adresses dans leur pays.
Au cours d’une audition mercredi au Cabinet d’Instruction les inculpés, soutenus par leurs avocats, avaient de nouveau plaidé non coupables. Ils avaient en cela bénéficié du témoignage des parents de plusieurs des enfants concernés qui ont ouvertement reconnu leur avoir confié ces derniers, ne pouvant subvenir à leurs besoins. « Les blancs (les étrangers) voulaient tout simplement leur faire du bien. Voilà qu’ils sont revenus, qu’allons-nous pouvoir faire en leur faveur ? », se sont exclamés ces parents au micro des journalistes.
Intervenant sur le dossier jeudi matin, le ministre de la justice et de la sécurité publique, Paul Denis, avait solennellement déclaré qu’il n’y aurait pas de transaction dans le dossier des 10 américains et que la loi devait être appliquée dans toute sa rigueur. Le ministre avait également estimé que le dossier ne devait en aucune manière affecter les rapports entre les Etats-Unis et Haïti. [jmd/Radio Kiskeya]
Bill clinton hospitalisé
Il a subi une angioplastie pour l'installation de deux endoprothèses vasculaires dans une artère coronarienne, a déclaré l'un de ses conseillers, Douglas Band, dans un communiqué.
Ces endoprothèses agissent comme des petits ressorts. En s'appuyant sur les parois de l'artère, elles permettent à celle-ci de consever un diamètre suffisant pour assurer une bonne circulation du sang.
« M. Clinton a le moral. Il va continuer à se concentrer sur le travail de sa fondation, ainsi qu'à l'aide et au redressement à long terme d'Haïti », explique le communiqué, faisant allusion à son travail de coordonnateur de l'aide internationale en Haïti pour l'ONU.
La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a quitté Washington afin de se rendre au chevet de son mari où Chelsea, la fille des époux Clinton, se trouve déjà.
On ne sait pas, pour le moment, si Mme Clinton annulera son voyage au Qatar et en Arabie Saoudite, prévu pour vendredi.
Bill Clinton se trouve à l'hôpital presbytérien de l'Université de Columbia, celui-là même où il s'était rendu en septembre 2004 après avoir ressenti des douleurs à la poitrine. Bill Clinton avait alors subi un quadruple pontage coronarien.
Quelques mois plus tard, en mars 2005, Bill Clinton était retourné à l'hôpital pour de nouveaux problèmes liés au coeur.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse, Associated Press et Reuters
LE TREMBLEMENT DE TERRE DU 12 JANVIER 2010 EXIGE LA FIN DU PARADIGME DE LA REPETITION ET LE RENOUVELLEMENT DU LEADERSHIP EN HAITI
LE TREMBLEMENT DE TERRE DU 12 JANVIER 2010 EXIGE LA FIN DU PARADIGME DE LA REPETITION ET LE RENOUVELLEMENT DU LEADERSHIP EN HAITI
Pierre Juno Berjuste, Mvz
Aspirant au grade de Master en Développement Rural
Université Austral du Chili
Le 12 janvier 2010 l´armée indigène s´est quasiment éteint avec la disparition de plusieurs milliers de ses fils, sous les feux impitoyables d´un tremblement de terre.
La douleur, la désolation et la souffrance ont envahi les familles haïtiennes, si ce n´étaient pas des parents, c´étaient de chers amis ou des voisins qui se sont emportés par cette tragédie de mort et de destruction.
Cette catastrophe naturelle laisse en détresse, toute une nation sans tenir compte des couleurs de la peau, de classes sociales et surtout des discours claniques instaurés depuis longtemps par des extrémistes affamés de racisme: Toutes les couches sociales haïtiennes sont durement frappées et touchées.
En voyant des corps de jeunes et d´adultes qui jonchaient les rues de la capitale haïtienne, depuis le Chili je me mets á pleurer, sans cesse des larmes serpentent le long de mes joues. Je hurle de douleur et mon cœur se déchirait devant la consternation et la douleur de mon peuple chéri, c´est la mort totale dans l´âme.
Dans cette foulé de tristesse, il y a un brin d´espoir pour cette nation: Haïti n´est plus la même, le palais national symbole de la centralisation, des politiques bancales et de tous les maux de la nation haïtienne s´est écroulé.
Espoir d’un nouveau départ et d’arrivée de nouveaux dirigeants capables de divorcer avec les vieilles pratiques de toujours, et bâtisseurs d´un nouveau projet sociétal fondé sur l´amour de la patrie, le développement durable, la création de richesses et d’opportunités, et surtout sur le satisfecit des besoins inaliénables du peuple haïtien : Alimentation, logement, éducation et Santé.
Devant cette peur bleue des citoyens, il faut rechercher les causes réelles de cette tragédie afin d´éviter dans un avenir proche, la répétition de cette situation de chaos, avec des constructions physiques et de politiques appropriées qui marqueront un tournant décisif dans notre histoire de peuple.
Dans cette lignée, faut-il imputer la responsabilité de cette tragique tragédie á ces milliers de citoyens soldats disparus ou du moins qu’il faut chercher les causes dans:
· La culture du cycle de la répétition, l´intolérance et de la corruption régnant depuis plus de deux cents ans?
· Le refus d´assumer notre responsabilité de peuple en pratiquant une politique populiste bourrée de démagogie avec le seul objectif de régner au pouvoir?
· L’incapacité de nos citoyens d´exiger des contes aux dirigeants par peur d´être pourchassés et inquiétés par ces pauvres d’esprit?
· La Culture de fuir nos responsabilités et attendre que la communauté internationale fasse les choses á notre place?
· Des faux nationalistes invoquant toujours la question de la souveraineté nationale pour mieux gérer l´électorat haïtien, toujours sensible aux vils discours indépendantistes des dirigeants corrompus étant assoiffés de pouvoir et de dollars?
· La gérontocratie abusive et institutionnalisée faisant croire que les jeunes sont des incompétents devant être pourchassés de la chose publique haïtienne et que les cheveux blancs symbolisent la compétence, la militance et du savoir-faire ?
Le cycle de la répétition bourrée de corruption et des vieilles pratiques est un handicap assez grand au point qu´il nous a laissés comme héritage une pauvreté chronique et de la misère. Le moment exige la fin du cycle de l’ingouvernabilité, du paradigme du saupoudrage et de la mesquinerie politique, et de la démagogie.
Je veux assumer ma responsabilité citoyenne, assumez la vôtre pour qu´il y ait de l´équilibre, le seul moyen de barrer la route aux mauvaises pratiques de toujours pour faire place á un nouveau départ afin de retrouver une place bien méritée de peuple libre et fondateur de la liberté dans le monde.
Evitons la disparition de notre Haïti chérie
9 février 2010
ACM HAITI MEMBERS/ASSOCIATES
Comrades,
Some have asked what we know about the situation with ACM colleagues in Haiti. There are about a dozen ACM members and associates, living and working in Haiti, with whom we have kept in touch over recent years and eight who have been on the listserv and/or have secured ACM Press IDs in recent times. These persons are:
Guy Delva
Jean-Claude Louis
Cyrus Sibert
Marie Raphaelle Pierre
Eddy Jackson Alexis
Romney Cajuste
Jacques Desrosiers
Rommel Pierre
Our main focal points - Guy Delva and Jean-Claude Louis - have made some kind of contact. Guy reported via Reuters immediately following the earthquake and continues to contribute to news reports while Jean-Claude was in Canada at the time of the tragedy and has posted to this listserv since.
None of the others has made contact with us in any way.
We are hoping we will soon have word on their situation. Marie and Cyrus were in touch with me up to the time of our General Assembly in December. Cyrus was due to travel to the US last month.
This is all the information I have at this time. If anyone else can shed further light on this, it would be appreciated.
Wesley
Wesley Gibbings 55
Caiman Circle, St Joseph
Trinidad
(868) 680-3452 (T&T)
http://wesleygibbin gs.blogspot. com/
http://www.photoblo g.com/Wesley/
Cela va très mal avec Préval (T.C)
Jamais président n'a été si froid, si passif et si lointain de la misère extrêmement atroce du peuple qu'il dirige. Les pauvres sont devenus plus pauvres, perdant ce qu'ils avaient de plus cher : leurs familles et leurs résidences. La classe moyenne a été, dans son ensemble, pulvérisée par le puissant tremblement de terre qui n'a pas pardonné même aux couches dominantes. Les Haïtiens n'en mouraient pas tous; mais tous étaient frappés, y compris ceux qui vivent à l'étranger.
Depuis le jour infâme du 12 Janvier 2010, les populations affectées sont littéralement livrées à elles-mêmes, dans des camps de fortune où leurs conditions de vie se détériorent de plus en plus. Au fond de leurs malheurs, plus de 70% des personnes sinistrées regardent impuissamment l'aide humanitaire passer sur leurs têtes sans pouvoir en bénéficier. N’était- ce pas la présence d'esprit des coopérants de l'ALBA, la situation des sinistrés de Carrefour, de Léogane et de Jacmel serait encore pis. La marée humaine des victimes, condamné es à passer le jour sous le soleil et à dormir à la belle étoile, n'a même pas eu le bonheur de recevoir la visite du Président de la République ou celle du Premier Ministre. Jamais le président n'a jugé bon d'adresser un message solennel à la nation face à la plus grande catastrophe qui ait jamais frappé le pays.
Ce n'est que le 8 Février, 26 jours après le séisme qui a directement affecté un tiers de la population générale que Mr René Préval s'est adressé, dans une bande magnétique, à la nation. La veille de son voyage en Equateur où les leaders de l'Amérique du Sud s'étaient donné rendez-vous pour examiner leur coopération avec Haïti, le chef de l'Etat a délivré un discours froid comme le marbre à la nation.
Pendant sept (7) minutes, il a parlé pour ne rien dire sinon pour renouveler ses condoléances aux familles éplorées et adresser ses remerciements à des personnalités pour les bonnes œuvres qu'elles avaient accomplies en ces circonstances exceptionnellement tragiques.
Lui, sa femme, ses conseillers et les flatteurs qui rôdent autour d'eux, nul n'a compris qu'il aurait fallu mettre l'emphase sur l'esprit de fraternité et de solidarité entre les Haïtiens qui ont remué les décombres avec leurs ongles pour secourir leurs compatriotes. Mr Préval n'a pas compris non plus que cet esprit de solidarité n'a jamais délaissé les personnes âgées, les enfants, les estropiés et ceux qui sont trop faibles pour affronter le désordre et le chaos caractérisant la distribution de l'aide humanitaire dans plusieurs points de la capitale. Et quoi dire de Léogane, de Grand-Goâve, de Petit-Goâve, de Jacmel et autres endroits affectés? Il faut le comprendre : Mr Préval est un président lointain qui a ressenti plutôt le besoin de remercier son entourage immédiat.
C'était un discours désuet qui n'apportait aucune réponse aux préoccupations urgentes du peuple qui a établi domicile dans les rues depuis environs un mois. On a le droit de savoir s'il y a quelque part un plan élaboré et méthodique pour loger près de 2 millions de sans-abris avec un minimum de décence. Le président n'a annoncé aucun programme, aucune mesure relative à l'emploi, à la reprise des classes ou à la normalisation de la situation dans le pays. En un mot, Mr René Préval qui a exhorté la nation au calme n'a rien dit ou fait pour calmer les esprits. Au contraire, son incapacité de s'élever à la hauteur des défis de l'heure aura pour conséquence directe et immédiate d'augmenter le niveau de frustration de la population qui doit confronter bientôt la saison des pluies.
La vérité est que cela va mal avec Préval. La communauté internationale et les couches dominantes le savent. Les masses le savent aussi. Les décideurs internationaux ne seront jamais les premiers à lever le petit doigt pour corriger cet état de situation. Les couches dominantes et leurs alliés étrangers adorent les solutions de pacotille qui masquent très mal la réalité. Seules les masses rurales et urbaines ont l'autorité, le pouvoir, les ressources et l'immunité nécessaires pour renverser le désordre organisé et créer des conditions favorables à la Révolution culturelle et politique, la seule solution pour Haïti.
Harry E. Jean-Philippe
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