La diplomatie brésilienne, une faillite annoncée. Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti. www.reseaucitadelle.blogspot.com Myrlande est médecin. Mère de 3 enfants, elle n'avait jamais envisagé de quitter Haïti. Avec la visite de Président Lula Da Silva et ses déclarations en faveur du régime corrompu de René Préval, elle change d'avis. « Si la communauté internationale suit les conseils de Lula pour faire passer les aides par le gouvernement corrompu de René Préval, je quitterai Haïti définitivement avec ma famille ». Les informations faisant état de corruption dans la distribution de l'aide aux sinistrés de Port-au-Prince tuent le minimum d'espoir d'un redressement de la gouvernance. Les cas de tentes vendus, les kits alimentaires détournés sont des éléments qui découragent les citoyens qui comptaient rester dans le pays, après le 12 janvier 2010, pour la reconstruction nationale. Si avec 300,000 cadavres, environ 1.5 million de blessés et de sans abris, des gouvernants puissent penser à faire fortune au lieu d'aider les victimes, rien ne changera en Haïti. Des groupes monopolistiques de la bourgeoisie haïtienne se livrent impunément au détournement de l'aide. Selon les témoignages, une barge en provenance de Porto-Rico ayant accosté au Quai des Mevs, un port contrôlé uniquement par la puissante famille MEVS, n'a pas pu atteindre les victimes. 14 containers de riz destinés à l'Eglise Episcopale ont ainsi été détournés vers des dépôts inconnus. La bourgeoisie sans vergogne d'Haïti semble s'enrichir à la faveur de la situation chaotique sous la bienveillante protection de l'Etat. Le doute qui plane sur le détournement de 197 millions de dollars en 2008 dans le cadre du financement des sinistrés de Gonaïves, une ville située à environs 190 kilomètres au nord de Port-au-Prince, inondée suite au passage de plusieurs cyclones, met le gouvernement dans une mauvaise posture. Le régime haïtien est perçu, à l'intérieur comme à l'extérieur, comme l'un des plus corrompus jamais vu de toute l'histoire d'Haïti. Dans un article paru, cette semaine dans le journal américain USA Today, le Ministre Patrick Delatour, responsable de la reconstruction, – un parent de la première Dame Elizabeth Delatour Préval - est présenté comme propriétaire d'une firme de construction. Cette firme en question est membre d'un groupe de firmes qui exerce le monopole dans le passage des marchés publics. Depuis 2009, Monsieur Joseph Robert Marcelo Président de la commission d'Etat de passation de marché public est porté disparu. Il a été kidnappé. Sans nouvelle de ce dernier, la famille continue d'exiger des explications. Selon les déclarations du Chef de gang Amaral Duclona, détenu en France pour son implication dans l'assassinat du consul français Henri Moural, il a exécuté de ses mains Joseph Robert Marcelo sous commande des membres du pouvoir en place. Des déclarations ont été rapportées dans le journal Haïti-Observateur. C'est dans ces circonstances que le Brésil par la voix du Président Lula Da Silva oriente sa diplomatie sur la défense sans condition du régime de René Préval. Une diplomatie tiers-mondiste qui consiste à faire de la démocratie une fin en soi au lieu d'un moyen. La démocratie sans le respect des lois, la démocratie sans des élections honnêtes et transparentes, la démocratie au service des monopoles, la démocratie dans la corruption avec une gouvernance rétrograde, monopolistique et centralisatrice, la démocratie qui tue les villes de province, les paysans et les communes de l'intérieur, tel est le crédo des brésiliens. Les principes moraux leur font défaut. En supportant un régime ploutocratique en Haïti, la diplomatie brésilienne tue Haïti. Face à cette faillite annoncée de la diplomatie brésilienne, Washington est patient. Avec 16,000 soldats mobilisés sur Haïti, il a de son coté la supériorité numérique. Les Sud-Américains n'ont plus le monopole de la force sur le terrain. L'impopularité du Président René Préval est une évidence. Le peuple n'attend que la manifestation d'un leadership responsable pour réagir. Le Président Français Nicolas Sarkozy vient d'en payer le prix. En pleine foule au coté de René Préval, il a été chahuté et aspergé d'eau sale. On a même failli le lapider. Tout a été planifié et exécuté par un conseiller du Président René Préval connu sous le nom de René Momplaisir. De source confidentielle, nous apprenons que les français sont extrêmement mécontents de l'incident. La France qui représentait un allié sûr au coté des Sud-Américains pour faire échec aux Etats-Unis n'a pas été épargnée. Ayant trop de confiance en René Préval, la DGSE (Direction Générale de Sécurité Extérieure), le service français de renseignement extérieur, n'a pas fait son travail. Le Premier Chef d'Etat Français ayant visité Haïti, depuis son indépendance pouvait y laisser sa peau. Le fait de se confier au régime immoral de René Préval est le talon d'Achille de toute diplomatie. Patiemment, les Etats-Unis attendent le bon moment. Avec un président impopulaire, 6,000 évadés de prisons dans les rues, 1.5 million de sinistrés, de sans abris et de blessés, une capitale détruite, une police démoralisée, les analystes du Pentagone, de la CIA et du Département d'Etat peuvent attendre. Le moment arrivera, où les cellules dormantes seront activées en vue de reproduire les récents événements observés au Honduras : une reprise en main d'un point important pour la défense des Etats-Unis, dans le cadre de l'application du plan de contingence et d'endiguement du Venezuela. Comme au Honduras, la diplomatie Brésilienne encore une fois démontrera qu'elle n'est pas à la hauteur de ses prétentions. RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 26 février 2010, 12 hres 09. |
samedi 27 février 2010
La diplomatie brésilienne, une faillite annoncée.
vendredi 26 février 2010
Haitian rebel Guy Philippe slams quake response
Friday, February 26, 2010
20:10 Mecca time, 17:10 GMT
http:english.aljazeera.net
In an exclusive interview with Al Jazeera, fugitive rebel leader Guy Philippe said the Haitian government failed to adequately deal with the aftermath of the devastating quake.
More than a million people were made homeless by the deadly quake, many of them now living in flimsy makeshift shelters that offer little protection from heavy rains.
"We've become a country of beggars," Philippe said.
"We could have done something but my people, my government, my president he prefers to wait for American, French or European to come and help.
"I think the president cannot handle this case, he cannot. He should have resigned first."
A former police chief, Philippe led the Haitian paramilitary forces that overthrew the government of then-President Jean-Bertrand in 2004.
Human Rights Watch has accused him of leading so-called death squads, and he is now wanted by the United States for his alleged involvement in drug trafficking, though he has denied the accusations.
Since then, Philippe has mostly been in hiding, far from the control of Haiti's government. But as Al Jazeera's Sebastian Walker reports, Philippe says he is ready to turn himself in.
HAÏTI (Vidéo) : Mission en images de Reporters sans frontières après le séisme/Video of second post-quake visit by Reporters Without Borders
Haïti – Sur les ruines des médias
Mission en images de Reporters sans frontières après le séisme
Du 9 au 15 février 2010, Reporters sans frontières a mené en Haïti sa deuxième mission depuis le séisme du 12 janvier dernier. La première avait eu lieu une semaine après la catastrophe, au cours de laquelle notre organisation, en partenariat avec le groupe Quebecor, avait mis en place un Centre opérationnel des médias, aussitôt confié à des journalistes haïtiens sinistrés (http://www.rsf.org/Le-Centre-operationnel.html).
A travers les images tournées sur place un mois plus tard, nous proposons un aperçu des conséquences du séisme sur les médias, relais indispensables de l'aide humanitaire et de la reconstruction du pays.
Partie 1 : http://www.youtube.com/watch?v=tP7IlL_O2UA
Partie 2 : http://www.youtube.com/watch?v=2La1y3jIiPA
Donnant la parole aux journalistes haïtiens, nous nous sommes engagés à maintenir le Centre opérationnel et à soutenir certains projets de la presse locale en faveur de l'information humanitaire.
Partenaires de l'hebdomadaire Courrier international, nous relayons son appel à l'aide en faveur de Le Nouvelliste, le principal quotidien haïtien :
http://www.courrierinternational.com/evenement/medias_haitiens_temoignent
___________
Haiti - Media ruins
Video of second post-quake visit by Reporters Without Borders
Reporters Without Borders is today posting a video that it made during its second visit to Haiti since the 12 January earthquake, from 9 to 15 February. During the first visit, a week after the disaster, the press freedom organisation set up a Media Operations Centre in partnership with the Canadian media group Quebecor. It is being run by Haitian journalists (http://www.rsf.org/Media-Operations-Centre-open-to.html).
The footage we shot a month after the earthquake shows its impact on the media, which have vital role to play in relaying information about the relief operations and the country's reconstruction.
Part 1 : http://www.youtube.com/watch?v=0avs5M8Md7E
Part 2 : http://www.youtube.com/watch?v=IET3jHv6ayA
As well as giving Haitian journalists the opportunity to talk about their problems in the video, Reporters Without Borders undertook to keep the Centre going and to support local media projects aimed at providing information about the humanitarian relief efforts.
As partners of the weekly Courrier International, we are relaying its appeal for help for Le Nouvelliste, the main Haitian daily newspaper: http://www.courrierinternational.com/evenement/medias_haitiens_temoignent
Despacho Américas / Americas Desk
email : ameriques@rsf.org
Bulletin météo du vendredi 26 février 2010.
Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique
L'axe du front froid s'est écarté de l'île d'Haïti ce matin. Une petite zone de beau temps centrée au nord-ouest de Cuba commence à influencer la météo de la caraïbe centrale.
En conséquence, le SPGRD annonce ce vendredi 26 février 2010 à 9h am la levée d'alerte orange émise sur le pays face aux menaces de fortes pluies. Toutefois, la population doit rester toujours vigilante en attendant la dissipation totale des cellules nuageuses sur nos départements.
Prévisions pour Haïti
- Périodes nuageuses aujourd'hui notamment dans la région nord du pays ;
- Températures agréables en soirée ;
- Chance de pluie isolée notamment dans le nord, le nord-ouest, le nord-est, le sud-est et le centre.
Prévisions pour Port-au-Prince et environs
• Passages nuageux ce matin et cet après-midi;
• Tº. max. : 32ºC ; Tº min: 21ºC ;
• Quelques gouttes de pluie possible.
Aperçu pour samedi et dimanche
Pluie modérée prévue pendant le passage probable d'un nouveau front froid sur Haïti dimanche.
Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince
Aujourd'hui 26 fév. Lever : 06h 10 mn Coucher : 05h 54 mn
Samedi 27 fév. Lever : 06h 09 mn Coucher : 05h 55 mn
Dimanche 28 fév. Lever : 06h 09 mn Coucher : 05h 55 mn
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
Bulletin météo marine du vendredi 26 février 2010
Valable jusqu'au 27 février 2010
PRÉVISIONS MARITIMES:
Zone côtière nord :
Vendredi & samedi
- Vent du secteur nord-ouest à nord: 15-20 nœuds, devenant nord-est à est : 10-15 nœuds ce soir et du secteur sud-est à sud : 20-25 nœuds samedi ;
- Hauteur des vagues: 4 à 6 pieds aujourd'hui, mais allant de : 6 à 10 pieds demain;
- Mer plus ou moins agitée, mais agitée notamment au large demain.
- Il est conseillé aux voiliers de prendre des précautions en mer.
Golfe de la Gonâve :
Vendredi & samedi
- Vent du secteur nord nord-est: 15-25 nœuds, devenant sud-est à sud : 10-15 nœuds samedi;
- Hauteur des vagues : 6 à 8 pieds aujourd'hui, mais allant de : 3 à 5 pieds demain ;
- Mer plus ou moins agitée ;
- Les voiliers doivent être prudents en mer.
Zone côtière sud :
Vendredi & samedi
- Vent du secteur nord nord-est: 15-25 nœuds, devenant sud-est à sud : 10-15 nœuds samedi;
- Hauteur des vagues : 6 à 8 pieds, mais diminuant de : 3 à 5 pieds samedi ;
- Mer plus ou moins agitée ;
- Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
Lula à Port-au-Prince
EFE - 2/25/2010 Port-au-Prince. -Environ un million d'haïtiens qui vivent dans la rue après le séisme du 12 Janvier dernier seront relogés dans de petits campements et non dans de grands centres d'hébergement, ont annoncé aujourd'hui le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva et son homologue haïtien,René Préval. Lula da Silva et Préval ont assisté, aujourd'hui, à Port Prince, à la signature de plusieurs accords bilatéraux en matière d'éducation et d'agriculture. Puis,le mandataire brésilien a indiqué qu'avec les petits campements,on évitera les tumultes qui pourraient facilement surgir dans de grands centres d'hébergement. La rencontre a eu lieu dans le siège du batallon brésilien de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation de Haïti (Minustah),dirigé par le Brésil.C'est là que Lula da Silva a assisté à un défilé militaire.Le mandataire brésilien a insisté sur l'importance de supporter le gouvernement haïtien "légitimement élu". "C'est le Gouvernement haïtien qui doit dire quoi, où et comment il faut le faire", a indiqué le dirigeant brésilien.Il a aussi mis l'accent sur la nécessité de favoriser la création de nouvelles lignes de crédit avec l'appui des organismes financiers multilatéraux pour générer des emplois. "Les choses en Haïti sont beaucoup plus graves qu'on ne le pense",a reconnu le numero 1 brésilien qui s'est montré convaincu que les Haïtiens en sortiront avec la tête haute et beaucoup plus d'énergie. Mr Lula a declaré que le gouvernement brésilien fera tout ce qui est possible pour aider Haiti, en accord avec les haïtiens. René Préval a fait savoir qu'il est pour la refondation d'Haïti.Il a exprimé le souhait de voir une Haïti plus juste et plus sociale.il a aussi souligné l'importance de renforcer l'agriculture, de sorte que les haïtiens puissent développer leurs cultures propres et le commerce local, avec une plus petite présence des importations alimentaires. Préval a aussi remercié le Brésil pour son apport à un important projet destiné à fournir de l'énergie électrique et de l'irrigation dans le département de l'Artibonite (ouest). En outre,les Gouvernements des deux pays ont signé des accords sur l'approvisionnement en eau, l'appui à la production agricole et le développement de programmes d'études pour des jeunes haïtiens au Brésil. Plusieurs dignitaires étrangers ont foulé le sol haïtien après la catastrophe du 12 Janvier dernier.Il faut citer, entre autres,le président dominicain Léonel Fernandez,le président équatorien Rafael Correa,le président francais Nicolas Sarkozy et la chilienne, Michèle Bachelet. La prochaine étape de son périple dans la région est le Salvador. |
jeudi 25 février 2010
It's Time to Defend Democracy in the Americas!
Parnell Duverger Chief Economist and Senior Consultant Joel Deeb Chairman & CEO Omega Consultants & World News February 24, 2010 "The peoples of the Americas have a right to Democracy and their governments have an obligation to promote and defend it. Democracy is essential for the social, political, and economic development of the peoples of the Americas." Inter-American Democratic Charter Article 1 The Cancun, Mexico summit of Latin-American and Caribbean countries has ended today with the surprise announcement that a new "Community of Latin American and Caribbean Countries" has been created, that brings together the member countries of the Organization of American States, minus the United States and Canada. By leaving out these two countries with the longest tradition of protecting individual liberties at home and defending freedom wherever it is challenged, this new alliance has just signaled its members' intention to turn their back on the democratic values that have cemented the OAS as an hemispheric organization, and to renounce their individual and collective obligation to defend their peoples' right to democracy as the cornerstone for social, political and economic development as called for in article 1 of the Inter-American Democratic Charter. Stop Chavez' bullying Clearly, this ill conceived new threat to the United States and Canada's similar way of life of freedom, democracy and the rule of law cannot go unchallenged, lest the peoples of Latin America and the Caribbean soon find it increasingly more difficult to defend themselves against the relentless bullying of the new dictator of our hemisphere, Mr. Hugo Chavez of Venezuela, whose obsession is to turn the entire American continent into a vast prison modeled on Castro's Cuba. The pattern of immigration from Latin America and the Caribbean into the United States and Canada clearly demonstrates that the peoples of our region prefer a society that maximizes their individual liberties while also expanding their individual opportunities to climb higher on the economic ladder and enjoy social progress never experienced before. Indeed, such are the aspirations of the peoples of the Americas. Emboldened by his alliance with Iran's Ahmadinejad and his massive purchase of Russian weaponry, Mr. Chavez whose diplomacy has engineered this coup d'etat against the OAS, must have resolved, as his next step, to use Venezuela's Armed Forces and Cuba's support to obtain total dominance of our region. This is insane and, before it's too late, the United States must invoke the OAS charter to protect and defend the rights of the peoples of the America to democracy and their chosen way of life of freedom and economic prosperity. The United States of America, as well as democracies in Latin America and the Caribbean, cannot allow Chavez' Venezuela and their very few despotic allies in our region to achieve what the Soviet Union, as a nuclear power, could not do in our Americas. Deliver a stern warning to Brazil's Lula It is disappointing that Brazil has not shown any interest in putting its wealth and influence to serve the cause of democracy and human rights in our region. Purposefully ambiguous since Mr. Lula took office in this emerging economic powerhouse, Brazil's foreign policy now openly brings support to Mr. Chavez's ambitions to deny the United States the ability to defend freedom, individual liberties and the market economy, on our continent. A stern warning should be delivered to Mr. Lula, who must now make a clear choice between the free and open societies of the United States and Canada, and the social misery offered by the small gang of dictatorships in our hemisphere led by Cuba and Venezuela. Let us help the people of Brazil discover the Lula that they surely never really knew. Strengthen NAFTA'S ties to Latin American and Caribbean emerging democracies In the 1980's, the winds of freedom swept away the military dictatorships of Latin America. In the Caribbean, countries like Haiti got a chance to enjoy democratic governments as well, albeit with very limited success. Emerging democracies of Latin America and the Caribbean should be invited to develop stronger economic ties with Mexico, Canada and the United States, members of the NAFTA treaty for expansion of trade in our hemisphere, and to strengthen their own regional free-trade areas in the sub-continent. Help protect Social and Economic Progress in Dominican Republic and Haiti The January 12 earthquake that leveled 3 major cities in Haiti has further weakened an already feeble state, the political instability of which was already apparent before the seism, in the daily political kidnappings that held for ransom members of the country's economic elite and its middle class. Haiti's current President Mr. Rene Preval has steadily steered his country towards an alliance with the anti-democratic forces that threaten peace and security in our hemisphere. This, of course, reduces significantly Haiti's chance to rebuild a poor economy into a system of production, wealth creation and accumulation capable of ending the abject poverty that Haiti is known for, as the world seemed ready to assist since the earthquake devastated the country. A continued deterioration of Haiti's economic and social ills is a serious threat to the stability as well as the economic and social progress achieved by the Dominican Republic in the last three decades. This scenario must not be allowed to play itself out on the island of Hispaniola. A responsible government of Haiti should lend its support to and cooperate with the administration of DR's President Dr. Leonel Fernandez in defending a democratic system of representative government and a strong market economy on both sides of the island of Hispaniola. Defend Democracy and Liberty in the Americas In a recent editorial on Omega's website, Professor Parnell Duverger argued that: "For all nations in our Americas, genuinely committed to corruption-free governance within a framework of representative democratic government, and to the expansion of individual freedoms and economic opportunities, to human rights, the rule of law and a future of prosperity for our peoples through production and trade, it is imperative that a shared understanding and vision of our common security interests lead us also to a shared commitment to repel any attack on our chosen way of life; we must preserve liberty, courageously and decisively, with our common resources, strength and resolve." Parnell Duverger Preserving Liberty, Representative Democracy, Economic Opportunities, and Hopes for Prosperity in the Americas December 22, 2009 Now is the time to defeat despotism and defend democracy in our hemisphere. Omega Consultants & World News February 24, 2010 |
Le correspondant de Radio Caraïbe au Cap-Haitien agressé par un policier… et porte plainte.
Cap-Haitien, le 23 février 2010
Au Commissaire du Gouvernement Près le TPI du Cap-Haitien En ses bureaux
Objet : plainte
Monsieur le commissaire, Le soussigné, Curtis Eyma, citoyen haïtien, journaliste de profession, propriétaire, demeurant et domicilié au Cap-Haitien, identifié sous le No 006-193-085-0 pour l'exercice fiscal en cours, Vous informe par la présente et aux fins de droit qu'il vient d'être victime de la politique de violations systématiques des droits de l'homme mise en œuvre dans le Nord du pays par certains agents de L'UDMO.
En effet, le vendredi 12 février 2010, vers huit heures trente du soir, le soussigné laissa la ville du Cap-Haitien où il habite pour aller prendre quelque chose chez sa cousine habitant à Cité Lescot. Arrivé près du Dortoir, il tournait à droite, prêt à atteindre la maison située à quelques mètres du carrefour. Là, les lumières sortant par les portes ouvertes de la zone éclairaient un véhicule de type p/up appartenant à la Police Nationale d'Haïti, immatriculé au No 2-11, stationné en sens ouest-est, la portière droite ouverte. Devant cette portière, se tenait un Policier en uniforme de l'UDMO en face duquel arrivait le soussigné qui ralentissait, attendant un quelconque signe de la part de ce policier. Mais, Ce dernier n'a fait aucun geste. Constatant qu'aucune restriction ne fut posée contre la liberté de la circulation, l'exposant passa paisiblement à coté de ce policier qu'il eut le temps d'identifier : officier Jean Louis Mercidieu, arriva à destination, appela sa cousine qui lui remit l'objet qu'il venait chercher (une lampe électrique). En moins de cinq minutes, le soussigné revint sur ses pas. Tout à coup, sans aucun signe, sans aucun ordre, sans aucune injonction, sans aucune interdiction, sans aucune menace, le journaliste a vu le policier bondir sur lui, comme si ce dernier lui tendait un véritable guet apens pour accomplir un acte longtemps prémédité, et sans lui donner le temps de placer un seul mot, avec la brutalité d'un bourreau endurci, le cynisme d'un violateur professionnel des droits de l'homme et de l'intégrité physique de la personne humaine, de toute la force de sa méchanceté, ce policier lui administra une vigoureuse gifle à la joue gauche qui résonnait à ses oreilles comme un écho, hurlant : « nèg sa yo frekan Okap, n'ap fè yo konn moun ». La victime sentait les doigts lourds de l'agresseur se dessiner sur sa joue meurtri et endolori. A ce moment survinrent trois autres policiers, tous en uniforme UDMO, revenus d'un corridor, qui pointèrent à leur tour leurs armes à la poitrine du journaliste. Ce dernier s'imaginait déjà mort, quand, comme par miracle, une vive lumière arrivant d'une motocyclette 125cc obligea les agresseurs à baisser leurs armes et à reculer en ordonnant au rescapé de retourner. Et l'agressé, échappé de justesse, de se rendre, trébuchant, immédiatement à l'hôpital, passant par la route conduisant au Parc Saint Victor, presque courbé sous le poids de ce traitement inhumain et dégradant.
Pour quoi le soussigné requiert qu'il vous plaise, Monsieur le Commissaire du Gouvernement, mettre l'action publique en mouvement contre ces policiers qui ne sont point au-dessus de la loi mais qui doivent répondre de leurs actes (coup au visage et tentative d'assassinat) conformément à la loi. Et ce sera justice.
Respectueusement
Curtis Eyma Ps : Ci-joint certificat médical de la victime _____________________________________________ Cap-Haitien, le 17 février 2010
Monsieur Joany Canéus Directeur départemental Nord de la PNH En ses bureaux
Objet : plainte
Monsieur le Directeur, Le soussigné, Curtis Eyma, citoyen haïtien, journaliste de profession, propriétaire, demeurant et domicilié au Cap-Haitien, identifié sous le No 006-193-085-0 pour l'exercice fiscal en cours, Vous informe par la présente et aux fins de droit qu'il vient d'être victime de la politique de violations systématiques des droits de l'homme mise en œuvre dans le Nord du pays par certains agents de L'UDMO.
En effet, le vendredi 12 février 2010, vers huit heures trente du soir, le soussigné laissa la ville du Cap-Haitien où il habite pour aller prendre quelque chose chez sa cousine habitant à Cité Lescot. Arrivé près du Dortoir, il tournait à droite, prêt à atteindre la maison située à quelques mètres du carrefour. Là, les lumières sortant par les portes ouvertes de la zone éclairaient un véhicule de type p/up appartenant à la Police Nationale d'Haïti, immatriculé au No 2-11, stationné en sens ouest-est, la portière droite ouverte. Devant cette portière, se tenait un Policier en uniforme de l'UDMO en face duquel arrivait le soussigné qui ralentissait, attendant un quelconque signe de la part de ce policier. Mais, Ce dernier n'a fait aucun geste. Constatant qu'aucune restriction ne fut posée contre la liberté de la circulation, l'exposant passa paisiblement à coté de ce policier qu'il eut le temps d'identifier : officier Jean Louis Mercidieu, arriva à destination, appela sa cousine qui lui remit l'objet qu'il venait chercher (une lampe électrique). En moins de cinq minutes, le soussigné revint sur ses pas. Tout à coup, sans aucun signe, sans aucun ordre, sans aucune injonction, sans aucune interdiction, sans aucune menace, le journaliste a vu le policier bondir sur lui, comme si ce dernier lui tendait un véritable guet apens pour accomplir un acte longtemps prémédité, et sans lui donner le temps de placer un seul mot, avec la brutalité d'un bourreau endurci, le cynisme d'un violateur professionnel des droits de l'homme et de l'intégrité physique de la personne humaine, de toute la force de sa méchanceté, ce policier lui administra une vigoureuse gifle à la joue gauche qui résonnait à ses oreilles comme un écho, hurlant : « nèg sa yo frekan Okap, n'ap fè yo konn moun ». La victime sentait les doigts lourds de l'agresseur se dessiner sur sa joue meurtri et endolori. A ce moment survinrent trois autres policiers, tous en uniforme UDMO, revenus d'un corridor, qui pointèrent à leur tour leurs armes à la poitrine du journaliste, lui ordonnant de retourner. Et l'agressé de se rendre, trébuchant, immédiatement à l'hôpital, passant par la route conduisant au Parc Saint Victor, presque courbé sous le poids de ce traitement inhumain et dégradant.
Requérant qu'il soit par vous fait ce que de droit en attendant toutes poursuites judiciaires en vue de telles réparations qu'il appartiendra, la victime soussignée vous envoie, Monsieur le Directeur, ses salutations distinguées.
Curtis Eyma C.C. MINUSTHA, Section droits humains MINUSTHA, section Justice La Presse Association de Presse RNDDH OUDH |
Bulletin spécial # 2 du jeudi 25 février 2010.
Phase d'alerte au niveau de Vigilance orange aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) Le front froid est localisé sur la portion ouest Cubaine ce matin, il est associé à un creux préfrontal qui se déplace en direction de l'île d'Haïti. Cette situation va occasionner de la pluie modérée à forte et quelques orages isolés sur presque tous nos départements aujourd'hui et vendredi.
En conséquence, le SPGRD passe ce jeudi 25 février 2010 à 10 h am à la phase d'alerte au niveau de vigilance orange (i.e. risque d'impact d'intensité modérée à sévère) aux fortes pluies et annonce l'activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations notamment pour les départements du nord-ouest, du nord, du nord-est, de l'artibonite, de la grande-anse, du sud, des nippes et de l'ouest.
Le Centre National de Météorologie (CNM) de concert avec le SPGRD et Consignes -Evitez de circuler et de rester dans des endroits exposés aux éboulements et de glissement de terrain. -Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations, d'éboulements et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer. -Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte. Bulletin météo marine du jeudi 25 février 2010 Valable jusqu'au 26 février 2010 PrÉvisions maritImes:
Zone côtière nord : Jeudi & vendredi -Vent du secteur sud-est à sud: 10-20 nœuds ; -Hauteur des vagues: 5 à 7 pieds aujourd'hui, mais allant jusqu'à 10 pieds demain; -Averses de pluie éparse et orages isolés attendus aujourd'hui et demain; -Mer plus ou moins agitée à agitée et réduction de la visibilité. Par conséquent, il est demandé aux voiliers de ne pas s'aventurer en haute mer. Golfe de Jeudi & vendredi -Vent du secteur sud sud-ouest :15-25 nœuds, devenant nord-est à est : 15-20 nœuds vendredi ; -Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds ; -Pluie et orages attendus aujourd'hui ; -Mer plus ou moins agitée ; -Les voiliers doivent prendre des précautions en mer.
Zone côtière sud : Jeudi & vendredi -Vent du secteur sud à sud-ouest : 20-25 nœuds, devenant nord-est à est : 15-20 nœuds vendredi ; -Hauteur des vagues : 5 à 7 pieds ; -Pluie et orages isolés prévus aujourd'hui ; -Mer plus ou moins agitée ; -Les voiliers doivent prendre des précautions en mer. Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM |
Le correspondant de Radio Caraïbe au Cap-Haitien agressé par un policier… et porte plainte.
Cap-Haitien, le 23 février 2010
Au Commissaire du Gouvernement Près le TPI du Cap-Haitien En ses bureaux
Objet : plainte
Monsieur le commissaire, Le soussigné, Curtis Eyma, citoyen haïtien, journaliste de profession, propriétaire, demeurant et domicilié au Cap-Haitien, identifié sous le No 006-193-085-0 pour l'exercice fiscal en cours, Vous informe par la présente et aux fins de droit qu'il vient d'être victime de la politique de violations systématiques des droits de l'homme mise en œuvre dans le Nord du pays par certains agents de L'UDMO.
En effet, le vendredi 12 février 2010, vers huit heures trente du soir, le soussigné laissa la ville du Cap-Haitien où il habite pour aller prendre quelque chose chez sa cousine habitant à Cité Lescot. Arrivé près du Dortoir, il tournait à droite, prêt à atteindre la maison située à quelques mètres du carrefour. Là, les lumières sortant par les portes ouvertes de la zone éclairaient un véhicule de type p/up appartenant à la Police Nationale d'Haïti, immatriculé au No 2-11, stationné en sens ouest-est, la portière droite ouverte. Devant cette portière, se tenait un Policier en uniforme de l'UDMO en face duquel arrivait le soussigné qui ralentissait, attendant un quelconque signe de la part de ce policier. Mais, Ce dernier n'a fait aucun geste. Constatant qu'aucune restriction ne fut posée contre la liberté de la circulation, l'exposant passa paisiblement à coté de ce policier qu'il eut le temps d'identifier : officier Jean Louis Mercidieu, arriva à destination, appela sa cousine qui lui remit l'objet qu'il venait chercher (une lampe électrique). En moins de cinq minutes, le soussigné revint sur ses pas. Tout à coup, sans aucun signe, sans aucun ordre, sans aucune injonction, sans aucune interdiction, sans aucune menace, le journaliste a vu le policier bondir sur lui, comme si ce dernier lui tendait un véritable guet apens pour accomplir un acte longtemps prémédité, et sans lui donner le temps de placer un seul mot, avec la brutalité d'un bourreau endurci, le cynisme d'un violateur professionnel des droits de l'homme et de l'intégrité physique de la personne humaine, de toute la force de sa méchanceté, ce policier lui administra une vigoureuse gifle à la joue gauche qui résonnait à ses oreilles comme un écho, hurlant : « nèg sa yo frekan Okap, n'ap fè yo konn moun ». La victime sentait les doigts lourds de l'agresseur se dessiner sur sa joue meurtri et endolori. A ce moment survinrent trois autres policiers, tous en uniforme UDMO, revenus d'un corridor, qui pointèrent à leur tour leurs armes à la poitrine du journaliste. Ce dernier s'imaginait déjà mort, quand, comme par miracle, une vive lumière arrivant d'une motocyclette 125cc obligea les agresseurs à baisser leurs armes et à reculer en ordonnant au rescapé de retourner. Et l'agressé, échappé de justesse, de se rendre, trébuchant, immédiatement à l'hôpital, passant par la route conduisant au Parc Saint Victor, presque courbé sous le poids de ce traitement inhumain et dégradant.
Pour quoi le soussigné requiert qu'il vous plaise, Monsieur le Commissaire du Gouvernement, mettre l'action publique en mouvement contre ces policiers qui ne sont point au-dessus de la loi mais qui doivent répondre de leurs actes (coup au visage et tentative d'assassinat) conformément à la loi. Et ce sera justice.
Respectueusement
Curtis Eyma Ps : Ci-joint certificat médical de la victime _____________________________________________ Cap-Haitien, le 17 février 2010
Monsieur Joany Canéus Directeur départemental Nord de la PNH En ses bureaux
Objet : plainte
Monsieur le Directeur, Le soussigné, Curtis Eyma, citoyen haïtien, journaliste de profession, propriétaire, demeurant et domicilié au Cap-Haitien, identifié sous le No 006-193-085-0 pour l'exercice fiscal en cours, Vous informe par la présente et aux fins de droit qu'il vient d'être victime de la politique de violations systématiques des droits de l'homme mise en œuvre dans le Nord du pays par certains agents de L'UDMO.
En effet, le vendredi 12 février 2010, vers huit heures trente du soir, le soussigné laissa la ville du Cap-Haitien où il habite pour aller prendre quelque chose chez sa cousine habitant à Cité Lescot. Arrivé près du Dortoir, il tournait à droite, prêt à atteindre la maison située à quelques mètres du carrefour. Là, les lumières sortant par les portes ouvertes de la zone éclairaient un véhicule de type p/up appartenant à la Police Nationale d'Haïti, immatriculé au No 2-11, stationné en sens ouest-est, la portière droite ouverte. Devant cette portière, se tenait un Policier en uniforme de l'UDMO en face duquel arrivait le soussigné qui ralentissait, attendant un quelconque signe de la part de ce policier. Mais, Ce dernier n'a fait aucun geste. Constatant qu'aucune restriction ne fut posée contre la liberté de la circulation, l'exposant passa paisiblement à coté de ce policier qu'il eut le temps d'identifier : officier Jean Louis Mercidieu, arriva à destination, appela sa cousine qui lui remit l'objet qu'il venait chercher (une lampe électrique). En moins de cinq minutes, le soussigné revint sur ses pas. Tout à coup, sans aucun signe, sans aucun ordre, sans aucune injonction, sans aucune interdiction, sans aucune menace, le journaliste a vu le policier bondir sur lui, comme si ce dernier lui tendait un véritable guet apens pour accomplir un acte longtemps prémédité, et sans lui donner le temps de placer un seul mot, avec la brutalité d'un bourreau endurci, le cynisme d'un violateur professionnel des droits de l'homme et de l'intégrité physique de la personne humaine, de toute la force de sa méchanceté, ce policier lui administra une vigoureuse gifle à la joue gauche qui résonnait à ses oreilles comme un écho, hurlant : « nèg sa yo frekan Okap, n'ap fè yo konn moun ». La victime sentait les doigts lourds de l'agresseur se dessiner sur sa joue meurtri et endolori. A ce moment survinrent trois autres policiers, tous en uniforme UDMO, revenus d'un corridor, qui pointèrent à leur tour leurs armes à la poitrine du journaliste, lui ordonnant de retourner. Et l'agressé de se rendre, trébuchant, immédiatement à l'hôpital, passant par la route conduisant au Parc Saint Victor, presque courbé sous le poids de ce traitement inhumain et dégradant.
Requérant qu'il soit par vous fait ce que de droit en attendant toutes poursuites judiciaires en vue de telles réparations qu'il appartiendra, la victime soussignée vous envoie, Monsieur le Directeur, ses salutations distinguées.
Curtis Eyma C.C. MINUSTHA, Section droits humains MINUSTHA, section Justice La Presse Association de Presse RNDDH OUDH |