jeudi 13 mai 2010

Conférence internationale du GRAHN les 20 et 21 mai 2010.


Conférence internationale du GRAHN les 20 et 21 mai 2010


(Suite du Colloque historique Reconstruire Haïti- Horizon 2030)


Montréal - le 13 mai 2010 – Suite au colloque « Reconstruire Haïti-Horizon 2030 » qui a accueilli plus de 600 personnes à l'École Polytechnique de Montréal les 4 et 5 mars derniers, le Groupe de réflexion et d'action pour une Haïti nouvelle (GRAHN) a convenu de la tenue d'une conférence internationale les 20 et 21 mai prochains à l'École Polytechnique de Montréal.


À l'occasion de cet événement, les différents comités thématiques du GRAHN présenteront aux participants les résultats de leur réflexion, notamment :


  • leur vision stratégique sectorielle de la reconstruction d'Haïti sur un horizon temporel de 20 ans;
  • les objectifs à court, moyen et long terme par secteur;
  • leurs propositions concrètes en lien avec ces objectifs;
  • les projets structurants qui seront promus et/ou réalisés en concertation avec les instances concernées.

Principaux conférenciers de la conférence internationale


Des personnalités de renom participeront comme principaux conférenciers à la conférence des 20 et 21 mai à l'École Polytechnique de Montréal, parmi lesquelles ;


  • Lawrence Cannon, Ministre des Affaires étrangères et du Commerce international du Canada;
  • Pierre Arcand, Ministre des Relations internationales du Québec, Canada;

· Edwin Paraison, Ministre des Haïtiens vivant à l'étranger (MHAVE), Haïti, est aussi un prêtre anglican, un diplomate et un défenseur des droits de l'homme. De plus, il est membre de la Communauté Haïtienne de la République Dominicaine depuis 1983.


De 1986 à 1994, M. Paraison a servi au diocèse anglican en tant que directeur de qualité, responsable diocésain de la Pastorale Haïtienne. En 1994, il a été lauréat du prestigieux Prix Anti-Slavery de l'organisation européenne des droits de l'homme, pour son travail en faveur des travailleurs migrants Haïtiens dans les plantations Dominicaines.


Durant sa carrière de diplomate, M. Paraison a servi son pays à différents niveaux pendant neuf années consécutives, incluant la position de Consul général en République Dominicaine en 2004. En 2005, il a créé la Fondation de l'Ile (Fundacion Zile), qu'il a utilisée pour promouvoir la coopération et la solidarité entre Haïti et la République Dominicaine.


De 2004 à 2006, il a servi en tant que représentant de la Communauté Haïtienne des Caraïbes et de l'Amérique Latine au comité pour le dialogue national mis en place par le gouvernement de transition.


  • Mirlande H. Manigat, Vice-Rectrice de l'Université Quisqueya, chargée de la Recherche, du Développement Universitaire et de la Coopération Internationale (Novembre 2007) & Secrétaire-générale du Parti Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Haïti. De nationalité haïtienne, Madame Mirlande H. Manigat a fait ses études primaires et secondaires en Haïti ; puis elle a entamé ses études universitaires par un diplôme en Sciences Sociales à l'Ecole Normale Supérieure d'Haïti (1958-1961).

À Paris, elle a obtenu :


· Licence d'Histoire à la Sorbonne en 1963;


· Diplôme en Relations internationales à « Science Po » (Institut d'Études Politiques);


· Doctorat en Science Politique à la Sorbonne, décembre 1968.


Elle a occupé les fonctions suivantes :


· Paris, France : Attachée de recherche au Centre d'Etudes des Relations internationales, CERI, laboratoire associé au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) (1970 – 1974);


· Trinidad : Professeure à l'Institute of International Relations de la University of the West Indies (1974 – 1978);


· Venezuela: Professeure au Curso Postgrado de Ciencia Politica de la Universidad Simon Bolivar de Caracas (1978 – 1986);


· Haïti : INAGHEI, comme Professeure de Relations Internationales (1986-1987). Depuis septembre 1999, elle a intégré l'Université Quisqueya où elle a occupé les fonctions de Professeure (1993-1999), de Doyenne de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (1999-2006), Coordonnatrice du Bureau de développement institutionnel, chargée des Relations Internationales (2006).


Depuis 2007, elle est Vice-Rectrice à l'Université Quisqueya, Haïti, chargée de la Recherche, du Développement Universitaire et de la Coopération Internationale.


Elle a publié sous forme de livres, de monographies et d'articles, une cinquantaine d'études sur des centres d'intérêt variés.


En dehors de ses activités universitaires, elle est une militante politique dans le cadre de son Parti, le Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP) affilié à l'Internationale de la Démocratie Chrétienne et à l'Organisation Démocrate Chrétienne d'Amérique (ODCA). Elle a été Sénateur de la République en 1988. Depuis août 2007, elle a été élue Secrétaire Générale du R.D.N.P.


Madame Manigat est l'épouse de Leslie Manigat, le fondateur du RDNP et ex-Président de la République d'Haïti.


  • Charles Henri Baker, Agriculteur et industriel, Président du Parti Politique RESPE (Regwoupmen Sitwayen Pou Espwa- Regroupement citoyen pour l'espoir), est né le 3 juin 1955 à Port-au-Prince, Haïti. Il a un diplôme en Gestion administrative de St. Leo Collège en Floride (1976). Il a été Assistant de direction du supermarché Au Lincoln, Port-au-Prince, Haïti (1976 -1980);

En 1980, il se lance dans l'agriculture en prenant charge de l'Habitation Dujour à la Croix-des-Bouquets, une plantation de 41 hectares de canne à sucre, figues et tabac, dont il a hérité à la mort de son père. Sous sa gestion, l'Habitation Dujour s'accroît jusqu'à 80 hectares et devient la plus grande exploitation de tabac à séchage artificiel d'Haïti. En 1981, il devient l'assistant de direction de la section agricole de l'entreprise Comme il Faut, une des premières compagnies installées en Haïti depuis 1927.


De 1988 à 1991, il se lance dans la sous-traitance en tant que manager de la compagnie ASA spécialisée en coupe et couture et travaille avec une grande corporation américaine, Mars White Knight, spécialisée dans la fabrication de vêtements de protections recyclables pour les hôpitaux et crée près de 350 emplois. En 1991, il quitte Haïti pour les États-Unis où il fonde la compagnie CMJ Internationale qui avait pour mission de trouver des débouchés pour la sous-traitance en Haïti, import/export. En 1999, il décide de retourner chez lui, en Haïti.


De retour en Haïti en 1999, il achète l'usine de sous-traitance Pantalons Boucaniers avec un effectif de 450 ouvriers, qui devient par la suite P.B. Apparel, S.A. avec un effectif de 990 ouvriers. Cette compagnie se spécialise dans la confection de pantalons et d'uniformes de toutes sortes pour l'exportation vers les Etats-Unis. En 2001, il est élu vice-président de l'Association des Industries d'Haïti (ADIH).


Intéressé par la politique dès son jeune âge, il s'oppose à la dictature de Duvalier et milite dans le parti politique Mouvement pour l'instauration de la démocratie en Haïti (MIDH) en 1986.


En 2003, il participe à la formation du Groupe des 184 (représentant 184 institutions de la société civile haïtienne) dont il fait partie du directoire pour lutter contre la dictature de Jean-Bertrand Aristide. Il devient une figure emblématique lors de la mobilisation historique GNB qui aboutira au départ de Jean-Bertrand Aristide en février 2004.


En 2005, déterminé et ayant le courage de ses convictions, Charles Henri Baker, conscient de la détresse de la population dans toutes les couches sociales et plus particulièrement des classes défavorisées, décide de se porter candidat à la présidence en tant que candidat indépendant. Après avoir obtenu les 102,000 signatures nécessaires pour être admis comme candidat indépendant, il accepte une alliance stratégique avec les partis politiques PAIN et KONBA. Aux élections de 2005, il bouscule l'échiquier politique en réalisant le troisième meilleur score après l'actuel président René Préval et le candidat Leslie Manigat.


Après les élections de 2005, il a poursuivi sa lutte politique à travers Haïti et a formé le Parti RESPE (Respect) dont la devise est « l'ordre, la discipline et le travail' ». Reconnu par le département de la Justice en janvier 2009, son Parti compte aujourd'hui plus de 10.000 membres. Il a été élu par son Parti comme candidat aux élections présidentielles de 2010, avec toujours pour objectif de redonner espoir à tout un peuple déçu par ses dirigeants.


  • Bernard Lamarre, ing, est Président du conseil d'administration, École Polytechnique de Montréal, Canada. Il détient un diplôme d'ingénieur de l'École Polytechnique de Montréal, un diplôme de l'Imperial College of Science & Technology de Londres, Angleterre, et une maîtrise ès sciences en génie de l'Université de Londres en 1955. Bernard Lamarre se voit décerner le titre de Fellow de l'Institut canadien des ingénieurs et de la Société canadienne de génie civil, ainsi que le titre de Fellow honoraire de l'Institut Royal d'Architecture du Canada. De plus, Bernard Lamarre a reçu onze doctorats honoris causa de diverses universités du Québec, de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse. Il a été président de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) de 1993 à 1997 et président du conseil d'administration de la Corporation de l'École Polytechnique en 2002. Bernard Lamarre préside sept conseils d'administration et est également membre, ou a été membre, de plus d'une vingtaine de conseils d'administration.


  • Claude Prépetit, ing, est Conseiller technique à la Direction générale, Bureau des Mines et de l'Énergie (BME), Haïti. Il a obtenu en 1976 son diplôme de Génie Civil et une licence de Géologie Appliquée à la Faculté des Sciences de l'Université d'État d'Haïti. Il obtient en 1988 un diplôme de Géologue de l'École Nationale Supérieure des Mines de Paris (ENSMP)/ Centre de Géologie de l'Ingénieur. De 1976 à 1986, Claude Prépetit a occupé de nombreuses fonctions à l'INAREM et au Ministère des Mines et de l'Énergie d'Haïti et a développé une grande expertise dans le domaine de la Géologie appliquée. De 1986 à date, il a occupé les fonctions suivantes au Bureau des Mines et de l'Énergie : Directeur de la Géologie et des Mines (1986 – 2001) et Conseiller Technique à la Direction Générale (2001 à date). Dans le cadre de la préparation du Plan d'Action pour l'environnement en 1997, il fut le principal Consultant au Ministère de l'Environnement pour les questions minières et environnementales. Claude Prépetit enseigne la Géologie de l'Ingénieur, les matériaux de construction, la Mécanique des sols dans plusieurs universités de la capitale haïtienne : Faculté des Sciences (FDS) et Faculté d'Agronomie et de Médecine Vétérinaire (FAMV) de l'UEH où il est enseignant-chercheur, Université Quisqueya et GOC Université. Il lui a été décerné en mars 2009 le grade de Docteur Honoris Causa de l'Université GOC.
  • Robert Tremblay, ing, Ph.D., est Professeur titulaire, Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en conception et construction parasismiques des structures de bâtiments, École Polytechnique de Montréal, Canada. Le Professeur Tremblay est également : Membre du Comité national canadien sur le génie parasismique (Code national du bâtiment du Canada) (1995-); Membre du Comité technique de la norme CSA-S16 sur la conception des structures en acier (1998-); Responsable du Sous-comité sur la conception parasismique, Comité technique de la norme CSA-S16 sur la conception des structures en acier (2005-); Membre du Sous-comité sur la conception parasismique des ponts de la norme CSA-S6 (2003-); Membre, Sous-comité AISC TC-9 sur la conception parasismique des structures en acier (2005-); Membre, comité ad hoc AISC sur les bâtiments industriels et structures autres que bâtiments; Membre, Conseil d'administration de la Fondation pour la formation en charpentes d'acier (2003-); Membre et trésorier, Comité d'organisation des Ingénieurs en structures de Montréal (1994-).

  • Claude Moïse, Historien et constitutionaliste, est Représentant d'Haïti au Conseil Exécutif de l'UNESCO à Paris, Haïti. Il a fait des études en sciences sociales à l'École normale supérieure de Port-au-Prince et en science politique à l'Université du Québec à Montréal. Il a enseigné au secondaire en Haïti, au Congo/Kinshasa et au Québec. Parallèlement à son travail d'enseignant, il a mené une vie intellectuelle active. Rédacteur en chef de la revue haïtienne « Collectif Paroles » publiée à Montréal (1979-1986), il publia en alternance, notamment aux éditions du CIDIHCA et à Images Interculturelles, Montréal, plusieurs essais politiques et historiques dont « Constitutions et luttes de pouvoir en Haïti » en deux volumes, 1988 et 1990, « Repenser Haïti » avec Émile Ollivier en 1992, « Une Constitution dans la tourmente » en 1994. « Dictionnaire historique de la Révolution haïtienne » est le dernier titre d'une œuvre collective publiée sous sa direction en 2003. Enseignant à la retraite depuis 1995, il continue de collaborer à des revues et journaux en Haïti et à l'étranger, de donner des conférences et de participer à des colloques. Il est présentement Représentant d'Haïti au Conseil Exécutif de l'UNESCO à Paris.


  • Christophe Guy, ing, Ph.D., Directeur-général, École Polytechnique de Montréal, Canada. Ses recherches portent sur les domaines suivants : traitement des émissions gazeuses et des odeurs; traitements des déchets solides et dangereux; dispersion atmosphérique des contaminants et des odeurs; études de risques toxicologiques et technologiques et études d'impacts environnementaux; génie des réacteurs fluidisés diphasiques et polyphasiques; technologies gazières.


  • René Tinawi, ing, Ph.D., Professeur émérite, École Polytechnique de Montréal, Canada, détient les diplômes suivants : B.Sc. (eng) et ACGI, programme Honours, Imperial College, Londres, Angleterre, génie aéronautique (1965); M.Sc. (eng) et DIC, Imperial College, Londres, Angleterre, structures aéronautiques (1966) et un Ph.D. Université McGill, Montréal, Québec, génie civil (1972), avec distinction.

Le Professeur Tinawi est : Membre de l'Ordre des ingénieurs du Québec, Fellow de la Société Canadienne de génie civil, Membre du Earthquake Engineering Research Institute (Californie), Membre et ancien Vice-président de l'Association Canadienne pour le Génie Parasismique, Membre de l'Association Canadienne des Barrages.


La conférence des 20 et 21 mai comprendra :


  • 1 séance d'ouverture;
  • 1 panel sur les aspects techniques de la reconstruction;
  • 9 synthèses thématiques assorties de propositions pour la reconstruction;
  • 1 exposé de projets structurants pour la reconstruction;
  • 1 présentation de l'organisation GRAHN-Monde;
  • 1 présentation portant sur l'intégration de la diaspora à la vie nationale;
  • 1 séance de clôture.

Les inscriptions sont ouvertes sur le site www.haiti-grahn.org.


N.B : Nous avons déjà atteint notre cible de 300 participants. Pour accommoder les retardataires, nous allons encore accepter quelques inscriptions pendant les deux prochains jours. Veuillez noter qu'aucune inscription ne pourra être effectuée sur place les 20 et 21 mai.


30-


Pour toutes informations supplémentaires :

http://www.haiti-grahn.org

Contacts : Rodrigue Baugé, Responsable du Comité de promotion, rodrigue.baug@sympatico.ca

Nancy Roc, Responsable de la promotion auprès des médias hors-Québec, rocprodz@yahoo.fr

Renseignements : Andrée Peltier

514.846.0003 apeltier@ca.inter.net

L’opposition haïtienne perd la tête .


Au fur et à mesure que les jours passent, que les mois passent, je me rends compte que le gouvernement et l'opposition n'ont tiré aucune leçon du choc du 12 janvier 2010 et de la volonté du peuple haïtien de construire une Haïti nouvelle sur des nouvelles approches, des nouvelles idées et des nouveaux comportements.


Après le séisme du 12 janvier, je croyais que le Président de la République allait faire preuve de grandeur, de dépassement de soit, en formant un gouvernement de mérite, réunissant des hommes et des femmes de tout bord, de toute couleur. Mais au fur à mesure que le temps passe, j'ai constaté que c'est trop demandé à l'homme de Marmelade.


L'esprit de clan est plus fort que l'intérêt du peuple. Les mêmes jeux « coquins », la mesquinerie continuent de plus belle.


Quant à l'opposition haïtienne, que veut dire, cette mobilisation anti-préval ?


Loin d'être un supporteur de Préval, je ne saurais garder le mutisme face à des telles absurdités. Mais où sont les démocrates et les hommes de bon sens de l'opposition ?


Préval n'a-t-il pas été élu démocratiquement lors des dernières élections présidentielles ?


Messieurs, mesdames de l'opposition, vous êtes entrain de vous discréditer en vous focalisant sur un homme au lieu de vous focaliser sur un système.


En voulant renverser un Président élu démocratiquement en fin de mandat, vous êtes entrain de pratiquer la politique du pire. Celle-là qui nous a conduit à la situation d'aujourd'hui.


Le « ôtes toi que je m'y mette » est ce qu'il y a de plus absurde et de plus ignoble. Cette politique est rejetée par les haïtiens.


Dans cette approche où les ennemis d'hier sont les amis d'aujourd'hui, l'opposition est entrain de se discréditer.


Certes, comme beaucoup d'haïtiens, je sablerai le champagne le jour où Préval et son équipe quitteront le pouvoir mais pas de cette façon anti-démocratique.


En tant que démocrate, je ne saurais appuyer une telle démarche.


L'opposition doit se ressaisir et gagnerait davantage en se structurant, en rassemblant, en proposant, en convaincant et en se rajeunissant au lieu de se lancer à cor et à cri dans cette absurde mobilisation pour le départ anticipé d'un président en fin de mandat.


Jean-Eric PAUL, Economiste.

Loi electorale - Kely C. Bastien - C. pour CONZE - a vendu son ame a Preval et a l'illegalite.

Lettre ouverte aux Honorables Sénateurs de la République d'Haïti


Port-au-Prince, le 12 Mai 2010

Route de Frères

 

Messieurs les Sénateurs,


C'est par le vote de la loi portant amendement à celle relative au Conseil Electoral Provisoire que le Grand Corps a clôturé le 11 Mai 2010 la 48ème Législature. Fabriquée pour le Président Préval, cette loi est un dérivé de la loi dite « Etat d'Urgence ».


Les Honorables Sénateurs Youri Latortue, Evalière Bauplan, Jean William Jeanty, Willy Jean Baptiste, Edmonde Supplice Beauzile, Maxime Roumer ont sonné l'alarme à l'occasion de cette séance. Ils veulent encore appeler votre attention  sur l'application des articles 83, 107 et 108 en rapport avec le REGLEMENT INTERIEUR DU SENAT adopté le 14 Novembre 2008 et publié au JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE D'HAITI le mercredi 3 Juin 2009.


Pour avoir décidé en dehors du texte qui régit le fonctionnement interne du Grand Corps, le Président Kelly Bastien a commis un violent excès de pouvoir. Peu lui chaut  que les Sénateurs Youri Latortue et Evalière Bauplan ont éclairé sa lanterne sur la recevabilité du projet de loi, sur la saisine d'une Commission permanente, sur la priorité du REGLEMENT sur toute question principale.


Le Président de l'Assemblée joue un rôle prépondérant. Il dirige les débats en toute indépendance qui est essentiellement une question de caractère personnel, doublé d'un comportement empreint de prudence et de sagesse. En invitant la majorité gouvernementale à voter le projet d'amendement en violation flagrante des articles 83, 107 et 108 relatifs au REGLEMENT, le Sénateur Kelly Bastien s'est désavoué comme Président de l'Assemblée. Le Sénateur Kelly Bastien a entrainé, a précipité même la majorité gouvernementale dans la voie de l'illégalité. Conséquemment, l'Assemblée des Sénateurs est perçue comme un repère de brigands qui triomphent insolemment dans la défaite du droit et de la simple probité.


Les Sénateurs Youri Latortue, Evalière Bauplan, Jean William Jeanty, Willy Jean Baptiste, Edmonde Supplice Beauzile, Maxime Roumer exigent la démission du Sénateur Kelly Bastien comme Président de l'Assemblée et rappellent aux autres Collègues qu'ils ont un mandat représentatif et non un mandat impératif. L'Assemblée ne peut pas servilement faire le jeu de l'Exécutif qui veut administrer ses victimes avec une forme inférieure de Justice. Il est grand temps que l'Assemblée redevienne ce Grand Corps qui légifère en tenant compte des intérêts supérieurs de la Nation.

Assurés que la présente apportera les corrections utiles à la bonne marche du Grand Corps, les signataires prient les Honorables Sénateurs de recevoir leur salutation distinguée.

Suivent les signatures : 

Loi Electorale: Lettre ouverte aux 10 senateurs - Kely C. Bastien - C. pour CONZE - a vendu son ame a Preval et a l'illegalite.

Lettre ouverte aux Honorables Sénateurs de la République d'Haïti


Port-au-Prince, le 12 Mai 2010

Route de Frères

 

Messieurs les Sénateurs,


C'est par le vote de la loi portant amendement à celle relative au Conseil Electoral Provisoire que le Grand Corps a clôturé le 11 Mai 2010 la 48ème Législature. Fabriquée pour le Président Préval, cette loi est un dérivé de la loi dite « Etat d'Urgence ».


Les Honorables Sénateurs Youri Latortue, Evalière Bauplan, Jean William Jeanty, Willy Jean Baptiste, Edmonde Supplice Beauzile, Maxime Roumer ont sonné l'alarme à l'occasion de cette séance. Ils veulent encore appeler votre attention  sur l'application des articles 83, 107 et 108 en rapport avec le REGLEMENT INTERIEUR DU SENAT adopté le 14 Novembre 2008 et publié au JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE D'HAITI le mercredi 3 Juin 2009.


Pour avoir décidé en dehors du texte qui régit le fonctionnement interne du Grand Corps, le Président Kelly Bastien a commis un violent excès de pouvoir. Peu lui chaut  que les Sénateurs Youri Latortue et Evalière Bauplan ont éclairé sa lanterne sur la recevabilité du projet de loi, sur la saisine d'une Commission permanente, sur la priorité du REGLEMENT sur toute question principale.


Le Président de l'Assemblée joue un rôle prépondérant. Il dirige les débats en toute indépendance qui est essentiellement une question de caractère personnel, doublé d'un comportement empreint de prudence et de sagesse. En invitant la majorité gouvernementale à voter le projet d'amendement en violation flagrante des articles 83, 107 et 108 relatifs au REGLEMENT, le Sénateur Kelly Bastien s'est désavoué comme Président de l'Assemblée. Le Sénateur Kelly Bastien a entrainé, a précipité même la majorité gouvernementale dans la voie de l'illégalité. Conséquemment, l'Assemblée des Sénateurs est perçue comme un repère de brigands qui triomphent insolemment dans la défaite du droit et de la simple probité.


Les Sénateurs Youri Latortue, Evalière Bauplan, Jean William Jeanty, Willy Jean Baptiste, Edmonde Supplice Beauzile, Maxime Roumer exigent la démission du Sénateur Kelly Bastien comme Président de l'Assemblée et rappellent aux autres Collègues qu'ils ont un mandat représentatif et non un mandat impératif. L'Assemblée ne peut pas servilement faire le jeu de l'Exécutif qui veut administrer ses victimes avec une forme inférieure de Justice. Il est grand temps que l'Assemblée redevienne ce Grand Corps qui légifère en tenant compte des intérêts supérieurs de la Nation.

Assurés que la présente apportera les corrections utiles à la bonne marche du Grand Corps, les signataires prient les Honorables Sénateurs de recevoir leur salutation distinguée.

Suivent les signatures : 


Amicale des juristes : Captez Radio Vision 2000

Le vendredi 14 mai 2010, a 3 heures pm, captez Radio Vision 2000 sur le 99.3 ou sur www.radiovision2000haiti.net

 

Le Juriste Rene Julien, dans le cadre de L'Amicale des Juristes, est invite a faire le point sur les deux dernieres lois votees par le parlement haitien avant la fermeture de la 48e legislature:

 

_ Loi portant amendement de la loi sur l' etat d'urgence ;

_ Loi prorogeant le mandat du President de la Republique.

 

Preparez vos eventuelles questions pour les poser en la circonstance.

 

Les numeros de telephone vous seront communiques en directe. En outre, si vous etes a l'etranger, vous pouvez appeler sur le 954 246 36 75.

 

Me Nesly Jn-Baptiste

Animateur


Délégation du Nord d'Haiti : Lettre d'informations!

                                                

République d'Haïti

Délégation du Nord

CONSEIL DÉPARTEMENTAL ad hoc DE GESTION DE CRISE POST DESASTRE

 

« C'est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle »

 

LETTRE D'INFORMATIONS

Jeudi 12 mai 2010

 

Vie politique dans le département du Nord

Depuis le 17 mai 2009, existe au Cap-Haïtien un regroupement d'organisations de femmes dénommée : Confédération des Femmes pour le Développement du Nord.

 

Elle regroupe quarante-cinq (45) organisations de femmes implantées dans les vingt-deux (22) quartiers de l'agglomération urbaine du Cap-Haïtien. Ces organisations se retrouvent depuis Vaudreuil dans la Section Communale du Haut du Cap jusqu'à Madeline qui se trouve dans la Section Communale de Petite Anse en passant par les quartiers de La Fossette, Cité Lescot, Shada, la Violette, etc.

 

A l'occasion de la Fête du Drapeau ce 18 mai 2010, ces femmes vaillantes conscientes de l'état lamentable de la 2e ville du Pays se proposent d'organiser trois (3) journées de mobilisation et de nettoyage sur les principales artères de la ville.

 

L'objectif de la démarche est de montrer une autre image de la ville historique lors de la célébration de la fête de notre bicolore bleu et rouge.

 

Elles se sont déjà mobilisées et recherchent des partenaires pour les aider à trouver les ressources matérielles et financières à la réalisation du projet. Elles ont soumis à la Délégation du Nord une liste de besoins non limitative :

 

-          30 Brouettes                            60 Pelles                      30 pics

-          30 râteaux                               300 balais                    500 cache-nez

-          500 chapeaux                          500 maillots

 

En outre, elles souhaiteraient pouvoir ravitailler les volontaires du jour en boissons de rafraichissement (eau, jus, etc.) et pouvoir disposer d'un camion citerne pour aider au nettoyage de la Place de la Cathédrale.

 

Ces femmes sont très motivées et très déterminées à faire la différence dans la ville le 18 mai prochain.    Qui donc peut les aider a faire la Différence ?

 

Situation des personnes déplacées (IDPs) dans le département du Nord

Cinquante (50) nouvelles unités de logement sont en train d'être construites à Quartier-Morin, au Village de Chastenoye pour permettre à beaucoup plus de familles déplacées (IDPs) et/ou vivant des conditions précaires d'avoir un endroit décent pour se loger.

 

Ces cinquante (50) nouvelles maisons viennent s'ajouter aux cinquante (50) autres déjà en service. Le projet prend en charge : soit des familles de déplacés (IDPs) ayant fui les zones dévastées par le Tremblement de Terre, soit des familles délocalisées qui vivaient dans les marécages de Fort St-Michel, soit des familles locales vivant dans des conditions d'extrême précarité.

 

Ces familles sont prises en charge pour leurs besoins de base par l'organisation caritative de l'Archevêché du Cap-Haïtien « FOOD for the POOR » avec l'appui et la collaboration de la Délégation du Gouvernement dans le Département du Nord et le CASEC de la 1e Section Basse Plaine de Quartier-Morin.

 

La prise en charge médicale est assurée par la Direction Sanitaire du Nord du MSPP qui coordonne la Commission Sante du Conseil départemental ad hoc de Gestion de Crise Post Désastres tandis que la Commission Protection s'assure de la prise en compte des besoins spécifiques et particuliers des personnes vulnérables, en particulier, les handicapés, les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants, les vieillards, etc.

 

Plusieurs organisations ont visitées le projet dont la MINUSTAH à travers ses différentes composantes, la Croix Rouge Internationale (CICR), l'Organisation Internationale pour la Migration (OIM).

 

 

Information

For more information or if you can or want to help, please feel free to contact the following:

 

Pour plus d'informations ou si vous pouvez ou voulez aider, veuillez contacter :

 

Conseil Départemental ad hoc de Gestion de Crise Post-Désastre

Délégation du Nord

Cap-Haïtien, Haïti

Tel. (509) 37 01 59 80

E-mail : gephete@aol.com

 

 

 

Visitez notre Blog : gestiondecrisenord.blogspot.com

 

Ou

 

Notre plus récent Site Web en construction : www.lenord-ht.org/gestiondunord


La reconstruction d'Haiti: Quatre mois après

 La reconstruction Haïti: Quatre mois après.

                   Jean Sénat Fleury, 5/12/10
                    www.jeansenatfleury.com

La reconstruction d'Haïti est aujourd'hui dans l'impasse quatre mois après le tragique tremblement du 12 janvier 2010 qui a complètement ravagé la capitale haïtienne et plusieurs autres villes dans le Sud du pays. Tout est au point zéro, commente Alain Armand, un ami sur place pour suivre l'évolution des travaux en rapport avec la reconstruction d'Haïti.

Des citoyens un peu partout au pays crachent leur déception face à la gestion post-séisme du pouvoir en place. Des rues bourrées de déblais, des maisons gravement endommagées menacent la vie des millions de sinistrés vivant à Port-au-Prince et dans plusieurs autres villes situées dans le sud du pays.

Au centre-ville, à part quelques bâtiments publics et établissements scolaires déblayés, le gros des dommages reste et plonge les citoyens dans le désespoir. Sur place, on constate que les installations électriques brisées traînent encore dans certaines rues, outre l'odeur des cadavres qui pollue l'air. Quatre mois après le séisme du 12 janvier, les conditions d'hébergement des sinistrés restent précaires. Des familles se sentent abandonnées à elles-mêmes. « C'est un calvaire chaque fois qu'il pleut sur les camps, ces abris provisoires ne protègent pas contre les intempéries», se déplore un occupant qui a perdu trois membres de sa famille dans le catastrophe.

En effet, selon les chiffres officiels, ils sont environ 1,3 million de sans-abri à vivre, depuis le séisme sous des tentes ou dans des cabanes de fortune. Cette population survit dans des conditions d'extrême précarité. Selon des estimations réalisées à la mi-mars par le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l'ONU (OCHA) près de 40.000 personnes seraient menacées par des glissements de terrain ou des inondations.

L'un des secteurs les plus touchés, malgré tout la presse haïtienne publie beaucoup de reportages sur la situation de terrain. Le Nouvelliste raconte comment Saint-Marc, à 80 kms au nord de la capitale, « étouffe sous le poids des réfugiés de Port-au-Prince. » Il évoque « 10.000 rescapés…logés par des proches, des inconnus ou dans des églises », des « familles qui accueillent parfois jusqu'à sept personnes (et) n'ont reçu aucune aide » ; les bus « bondés de sinistrés fuyant dans l'espoir d'un toit et d'une assiette ; ils cherchent un moyen pour se mettre à l'abri des répliques du séisme. »

Fonds pour la reconstruction. Le Brésil en versant 55 millions de dollars est devenu mardi 11 mai 2010 le premier pays à contribuer au Fonds pour la reconstruction d'Haïti mis en place pour apporter son appui dans la reconstruction de la nation à la suite du tremblement de terre dévastateur du 12 janvier. Mais les problèmes restent immenses et les Haïtiens doutent de la politique de reconstruction du gouvernement.

Selon une enquête réalisée auprès de 1, 723 personnes par une société indépendante haïtienne, la priorité des Haïtiens concerne en premier lieu, l'emploi (68%), l'éducation (22%) et le logement (10%). Les personnes interrogées lors de cette enquête ont également exprimé leur manque de confiance en la capacité du gouvernement à mener à bien le plan de reconstruction du pays présenté le 31 mars à New York. « Les efforts qui suivront la conférence des bailleurs réalisée en faveur d'Haïti doivent avoir par priorité de s'assurer que le peuple haïtien recommence à travailler. Nous, Haïtiens, ne voulons pas continuer à vivre de charité. Nous voulons travailler afin de pouvoir éduquer nos enfants et leur offrir un toit », clame un citoyen.

Réactions en cascades contre la gestion du gouvernement Préval/Bellerive, depuis quelques semaines, à travers le pays, des manifestations contre la lenteur du gouvernement, la loi sur l'état d'urgence ou la prolongation du mandat du président Préval font l'actualité en défrayant la chronique. La question est : Quatre mois après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, où est-on avec la reconstruction d'Haïti?

Le défi est immense : le séisme a détruit la moitié des bâtiments autour de Port-au-Prince, causant la mort de près de 300.000 personnes et laissé au moins un million de sans-abri. Une urgence doit se faire pour commencer au moins avec les travaux de reconstruction du pays.