Bulletin spécial # 1 du vendredi 18 juin 2010 Vigilance jaune aux fortes pluies du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) L'axe d'une puissante onde tropicale se retrouve sur les petites Antilles ce matin. Cette perturbation tropicale pourrait affecter les différents départements géographiques d'Haïti par de fortes pluies et des rafales de vent samedi soir et dimanche. A cet effet, le SPGRD lance ce vendredi 18 juin 2010 à 10 h am le niveau de vigilance jaune (i.e. risque d'impact d'intensité faible à modérée) aux fortes pluies et annonce l'activation du Plan National de Gestion des Risques et des Désastres(PNGRD) face aux menaces de fortes pluies, des rafales de vent et des orages violents avec risques de crues de rivière, d'éboulements, de glissement de terrain et d'inondations d'intensité faible à modérée sur tous nos départements notamment l'ouest, le centre, le Nord-ouest, le Nord-est, l'Artibonite, le sud, le sud-est et des nippes.
Consignes · Restez à l'écoute des messages météo et respecter les consignes des autorités. · Surveillez la montée des eaux. Si votre habitation est menacée par des inondations et de glissement de terrain, préparez vous à évacuer. · Ne pas traverser les rivières en crues sous aucun prétexte. * En cas d'orages violents, ne vous abritez pas près des fenêtres et en zone boisée.
Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM
Ronald Semelfort: Directeur CNM Prochain bulletin : Vendredi 18 juin 2010 à 6h pm.
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vendredi 18 juin 2010
Bulletin météo spécial # 1 du vendredi 18 juin 2010.
jeudi 17 juin 2010
ADIEU MARCO
UNE PAGE D'HISTOIRE QUI SE TOURNE Marc Bazin nous a quittés par Gérard Bissainthe Il s'appelait Marc Bazin. Nous l'appelions tous Marco; il n'y en avait pas deux. Nous, c'est ce que j'appelle le "groupe de Paris", comme j'aime à designer ces Haïtiens qui ont fait leurs études dans la Ville Lumière dans les années 1950-1960. Ils avaient en commun d'avoir été dans ce haut lieu de la pensée occidentale en ces temps de l'après-guerre pendant lesquels le monde se refaisait, repartait sur de nouvelles bases. Qui n'a pas connu Paris en ces temps-là n'a pas connu Paris. C'était le temps des Français qui avaient nom De Gaulle, Mitterrand, Sartre, Camus, Aron, Senghor, Césaire, Alioune Diop, Cheik Anta Diop, Mauriac, Mounier, les plus grands. La crème de notre jeunesse y était alors: Jean Claude (de Jacmel), Gérard Gourgues, Leslie Manigat, Marc Bazin (Marco), Max Chancy, Pierre Riché, Edriss Saint-Amand, Jacques Stephen Alexis, René Depestre, Ernst Avin. Une deuxième vague de plus jeunes vint après: Gérard Latortue, ma cousine Micheline Dominique, la sœur de Jean Dominique, René Saint Louis, Marie-Thérèse Valès. J'en passe et des meilleurs. Je terminais alors mes études de théologie au Grand Scolasticat des Pères du Saint-Esprit à Chevilly-Larue aux portes de Paris avec entre autres Ernst Verdieu, Roger Pereira, Jean-Paul Claude, Pierre Déjean. Je faisais fonction d'aumônier des étudiants haïtiens de France. Max Chancy, brillant élève du Collège Saint-Martial, qui m'avait confié en 1947 que son rêve était d'être près de moi un grand militant catholique (c'était longtemps avant son engagement dans le communisme), me servait de lien avec la communauté des étudiants haïtiens de Paris. C'est par lui d'abord que je fis la connaissance de la première vague de ceux que j'ai cités plus haut. Ce groupe avait en quelque sorte deux vedettes: Leslie Manigat qui pour tout le monde était Leslie et Marc Bazin que tout le monde appelait Marco, deux hommes issus de deux grandes familles du Nord et qui en tireront toujours des motifs de fierté, même si eux-mêmes vinrent au monde hors du "Grand Nord". Deux hommes, deux profils: Leslie l'universitaire habile à disséquer des idées, Marco déjà le tribun qui aurait pu devenir un autre Emile Saint-Lot, s'il avait eu la veine populiste, mais il ne l'avait pas. Il était plutôt un aristocrate et un technocrate, indifférent aux idéologies, qui rêvait avant tout de gérer, de conduire une voiture politique, peu importe la marque, pourvu qu'il fût au volant. A Paris je constatais que beaucoup pouvaient en vouloir à Marco pour une raison ou pour une autre; mais au fond tout le monde l'aimait pour sa vitalité, sa chaleur humaine, ce côté "Renaissance Man" qui le faisait aimer les joies de l'existence, son courage aussi: il se racontait qu'on l'avait vu sur le Boul' Mich' au cours d'une manifestation faire le coup de poing aux côtés des étudiants africains. Après Paris où déjà il croisait le fer avec Leslie Manigat, je le perdis de vue pendant très longtemps. Je devais le retrouver des décennies plus tard, à New York où moi-même j'étais professeur à la City University of New York et lui Directeur dans cette ville du Bureau de la Banque Mondiale, un poste des plus prestigieux. Nous fîmes ensemble, pour ne pas changer, des plans pour "sauver Haïti". "Sauver Haïti" c'était l'obsession de cette génération haïtienne de l'après-guerre qui restera certainement une des plus brillantes et des plus douées de notre histoire. Elle avait tout pour "sauver Haïti". Si elle n'a pu que poser les bases sans édifier les murs, il y a à cela des raisons complexes que j'analyse longuement ailleurs. Mais je peux porter ce témoignage que Marc Bazin, Marco, voulait sincèrement le salut d'Haïti, la preuve en est qu'il aurait pu, s'il l'avait voulu, réussir à merveille en dehors du pays, comme cela avait déjà été le cas. Mais retourné au pays après la chute de Jean-Claude Duvalier, il m'avait confié que, quoi qu'il arrive, il ne repartirait plus jamais à l'étranger et qu'il finirait ses jours en Haïti. Il a été très controversé. Je l'ai moi-même parfois combattu sans ménagements; il en fit autant pour moi; car entre lui et moi il y avait le contentieux de la souveraineté nationale. Mais j'ai toujours reconnu sa valeur. Lorsque le Président Nérette insistait pour que j'accepte le poste de Premier Ministre, c'est moi-même qui lui recommandai de faire plutôt appel à Marc Bazin; ce qu'il fit. C'est moi qui annonçai la nouvelle de cette décision à Marco à cinq heures du matin, car il était très matinal comme moi. J'avoue que je n'avais pas encore bien compris le mécanisme des engrenages de notre machine politique et l'enchevêtrement des pièces de notre puzzle. J'ai mis du temps à le comprendre. Pour moi ce que nous devions faire pour "sauver Haïti" c'est -d'abord "bondir hors du cercle"; -puis "briser le compas". Mon idée était d'envoyer Marco à l'attaque pour qu'il déblaie le terrain en "bondissant hors du cercle". Puis une autre équipe serait venue pour "briser le compas", autrement dit: détruire le système en mettant à la place un autre système. Je ne crois pas que Marco ait agit comme notre soi-disant-Gauche de l'après 1986, dont le fer de lance était constitué de quelques très rares authentiques résistants et surtout d'anciens jean-claudistes, quelques uns sincères, d'autres prétendument repentis et qu'il se soit fait comme eux à l'idée de devenir une marionnette aux mains des "tuteurs de facto" de la communauté internationale. Il s'est passé, à mon avis, autre chose. Comme il avait travaillé dans les réseaux internationaux, qu'on y avait reconnu sa valeur, qu'il y avait occupé des postes clés, il était dans ces réseaux internationaux comme un poisson dans l'eau et il gérait Haïti non comme un indigène, mais comme un cadre étranger. Il se sentait lui-même avec "le Blanc" sur un pied d'égalité, parlait la même langue, avait les mêmes réflexes et finissait, sans le savoir, par défendre les mêmes causes. D'autres compatriotes sont tombés dans le même panneau. Marc Bazin pratiquait une "gestion externe" d'Haïti, celle qui nous avait jusqu'ici plongés dans tous nos marasmes, au lieu de pratiquer une "gestion interne", celle que je voulais et qui est la seule qui pourra nous sauver. Je dois dire que longtemps auparavant, lorsque j'étais Ministre de la Culture et de l'Information, Frantz Merceron, ex-Ministre des Finances, avait fait le voyage de Paris à Miami pour venir me dire que c'est moi qui devrais accepter le poste de Premier Ministre et non pas Marc Bazin, car il avait entendu parler de mon projet de propulser Bazin à la Primature. Je crus comprendre qu'entre lui et Marco le torchon avait parfois brûlé. A son grand regret, il ne put me convaincre. Je dois dire aussi qu'en 1986 revenu en Haïti, après n'avoir jamais trempé dans le duvaliérisme, même dans sa mouture jean-claudiste, sous quelque forme que ce soit, partisan comme je l'ai toujours été d'une solution "nationaliste- souverainiste", je ne voyais pas d'objection à travailler avec les anciens duvaliéristes, pourvu qu'ils fussent ouverts au changement. Je ne pouvais faire la fine bouche: des anciens duvaliéristes il y en avait partout et les pires étaient ceux d'entre eux qui jouaient les purs, après avoir rallié la résistance au petit matin du 7 février 1986. Si l'Ambassadeur de France, /Michel de la Fournière, me présentait au Ministre de la Coopération française, Michel Aurillac en visite en Haïti en 1986 comme un "héros de la résistance haïtienne", je lui faisais remarquer après que les vrais héros étaient morts, que je n'étais qu'un survivant. Lorsque Marco devint Premier Ministre, la tutelle était déjà programmée. En fait elle l'a été depuis 1986 au moins. La mise sur pied de cette tutelle fut même la vraie mission de moult organisations politiques ou parapolitiques qui germèrent, comme des champignons, avec des fonds étrangers souvent des plus opaques, après le départ de Jean-Claude Duvalier, et qui constituèrent cette nébuleuse qu'on appelait tantôt la "Gauche" et tantôt "le Secteur Démocratique". Beaucoup de dirigeants de cette nébuleuse dont je connaissais tous les tenants et aboutissants, étaient comme les radis "rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur et toujours près de l'assiette au beurre". De ce temps date ma rupture avec bien des membres d'une Gauche chrétienne haïtienne que j'avais en quelque sorte portée sur les fonts baptismaux dans les années 1960 avec le mouvement personnaliste que j'avais lancé à la Bibliothèque des Jeunes et qu'on avait dévoyé pour en faire une soi-disant-Gauche de Grands-Guignols, celle qui écrivait que "le Père Lebrun est une exigence de justice stricte" (je n'invente rien). Cette soi-disant-Gauche détestait Marco, comme elle détestait aussi d'ailleurs Leslie Manigat. Pour cette soi-disant-Gauche avoir de l'esprit était et est toujours une forme de provocation. La soi-disant-Gauche restera la peste et le choléra de l'après-Duvalier. "Sé leu on couleuv mouri ou kon'n longeu'l" (c'est lorsqu'une couleuvrfe est morte, que l'on connaît sa longueur). Cela vaut pour Marc Bazin. Mais, il est encore trop tôt pour se mettre à le mesurer. On pourra difficilement le comprendre sans le mettre dans son contexte et sans connaître la nature du terrain sur lequel il évoluait. Lui-même le connaissait- il vraiment? J'en doute. Lorsque j'ai eu, moi, la révélation un jour qu'un des représentant en Haïti d'une grande agence de presse européenne avait émargé pendant tout le règne de Jean-Claude Duvalier et émargeait encore après 1986 au budget de notre Ministère de l'Intérieur, je me suis rendu compte que beaucoup d'éléments-clés de la nature du terrain m'échappaient. Qu'est-ce qui faisait courir Marco ? Quels étaient ses objectifs ? Les objectifs de la soi-disant-Gauche étaient et sont la tutelle étrangère, le retour à la colonisation. La Théologie de la Libération version haïtienne n'est pas devenue, comme je l'ai cru à un moment, Théologie de l'Occupation. Elle était dès le départ Théologie de l'Occupation. Sur ce point les objectifs de Marc Bazin ont toujours eu quelque chose d'un peu énigmatique pour moi. S'il avait voulu comme la soi-disant-Gauche créer ou renforcer la tutelle, ces messieurs et dames peu scrupuleux lui auraient offert de partager avec lui le gâteau, qu'il fût américain ou français, c'était si peu leur souci, au lieu de lui livrer une guerre à mort. Si la soi-disant-Gauche détestait aussi bien Bazin que Manigat, c'est que ces deux leaders avaient en commun quelque chose. Quoi? Voilà un beau sujet d'enquête. Peut-être Bazin était-il, Leslie est-il aussi allergiques aux thèses sidérantes pour retardés et débiles des pays du Nord comme des pays du Sud d'un Régis Debray, souverain pontife de cette soi-disant-Gauche. Quand on a été formé en France pendant les années fortes de l'après-guerre, on est vacciné contre les inepties pseudo-scientifique s. J'ai eu à faire des pieds et des mains, depuis Paris car je suis têtu, pour rapprocher Marc Bazin et Leslie Manigat. Il me semblait qu'ils pouvaient et devaient se compléter. Ce fut toujours en vain. Marco y était ouvert. Leslie a toujours pensé que ce tandem ne marcherait pas. Marco est et reste un grand de notre vie politique. Il n'a jamais renié Haïti. Résistant aux sirènes étrangères, il a consacré sa vie à cette Haïti qui a fait corps avec lui. Quelques uns me diront peut-être que si aujourd'hui je semble "donner l'absolution" à Marc Bazin, c'est par une sorte de... déformation professionnelle. Ce qui est vrai c'est qu'aux pires moments de mes dissensions avec lui (et c'est arrivé aussi avec d'autres), je n'ai jamais pu m'empêcher d'éprouver le sentiment que j'avais… charge d'âme et que je devais tout tenter pour le "sauver". Il y a tout un clair-obscur de la politique haïtienne qui échappera toujours au grand public, celui, par exemple, où un Max Chancy, fier meneur du parti communiste haïtien, viendra me dire un jour en 1961 ses doutes ou même son désarroi. Je ne canoniserai pas Marc Bazin, comme je ne canoniserai personne, n'ayant d'ailleurs aucun pouvoir pour ce faire. Mais je lui rendrai la justice de reconnaitre ses qualités, il en eut de grandes, et ses mérites, il en eut de grands. Il est un des fils du pays dont le pays peut être fier. La mort de Marco crée un grand vide, qu'apparemment rien ne vient combler. Je suis de ceux qui regrettent profondément que cet homme vivant, au verbe chaud, au rire parfois homérique, cultivé, blagueur, goguenard, aimant charnellement son pays, toujours optimiste ne soit plus avec nous. Je présente à son épouse, à sa famille, à son mouvement le MIDH mes plus sincères condoléances. Adieu, Marco. Gérard Bissainthe 17 juin 2010 |
Le Comité de Rédaction et du Pilotage du PSSN salue la mémoire de Marc L. Bazin
Le Comité de Rédaction et du Pilotage du PSSN salue la mémoire de Marc L. Bazin
Marco,
Au moment où la nouvelle s'est répandue, il s'est passé au fond quelque chose d'étrange. Il y a eu comme un grand vide. Ce fut comme si chaque Haïtien découvrait brusquement à quel point votre présence lui était devenue familière. Avec votre disparition, Haïti ne perd pas seulement un homme politique, un économiste, ministre de l'Économie et des Finances, Premier ministre, ministre de la Planification et de la Coopération Externe, ministre sans portefeuille chargé de la négociation, chef de parti. Vous avez occupé des postes et des fonctions importants tant sur le plan international que national. Dans le silence de l'action, et avec l'expérience qui est la vôtre, vous avez magistralement contribué à la réussite du colloque de Santo Domingo qui allait donner naissance au Plan Stratégique de Sauvetage National (PSSN). Vous avez contribué par vos idées à la rédaction du PSSN en tant que conseiller. Beaucoup d'institutions prévues dans le PSSN n'auraient pas été insérées dans le document final sans le dialogue édifiant que vous avez engagé après le colloque de Santo Domingo. D'ailleurs, vous l'avez dit si la classe politique avait pu réussir à mettre tout le monde ensemble après le départ de Duvalier en 1986, au-delà des clans et des sensibilités idéologiques, on aurait évité au pays les occupations étrangères et la misère qui l'accompagne. Vous avez vu dans la rencontre patriotique pour le sauvetage national, un acte de rédemption nationale. Avec le temps, même les gens qui n'étaient pas de votre famille idéologique, nous dirions sociale-libérale, ont fini par vous appréciez.
Vous avez servi l'État, c'est parce qu'il était pour vous l'instrument de la justice, la protection des plus faibles, le garant de cette unité nationale que vous voyiez si fragile et qui était presque compromise. Mais cet État vous l'avez voulu impartial, au-dessus des partis, des factions, des clans, des intérêts. L'État, la Nation, la République, ce fut le cœur de votre engagement, nous disiez-vous le 31 aout 2009 à l'Hôtel Jaragua à Santo Domingo. Ces mots, vous ne les avez pas seulement réhabilités. Vous les avez incarnés. Vous leur avez donné votre visage, votre voix. Dans la façon dont vous les prononciez, il y avait une sincérité émouvante qui leur donnait une force particulière.
Des idées pour l'action, vous y aviez contribué. Le calme et la force de la persuasion vous en étaient inséparables. L'art oratoire a été pour vous un acquis de notoriété publique. Les questions de société et le débat national ne vous ont pas laissé indifférent. Vous avez alimenté le débat national en idées. Vous n'avez pas été seulement en un observateur de la scène nationale, vous avez été un acteur important. Vos idées sur le développement économique du pays vont marquer plusieurs générations.
En ce moment difficile, le Comité de Rédaction et de Pilotage du PSSN salue la mémoire de l'un de ses conseillers et se prosterne devant ce serviteur de nation qui a marqué son temps. Marco, vous avez voulu mettre l'économie au service de l'homme et non l'homme au service de l'économie. Cette idée marque tout le texte du Plan Stratégique de Sauvetage National.
Que la terre vous soit légère !
Fait ce jeudi 17 juin 2010
Rudolph H. Boulos
Coordonnateur de la Rencontre de Santo Domingo et du Comite de Pilotage du PSSN
Guichard Doré
Conseiller Technique au Comité de Pilotage du PSSN ____________
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Lionel Jospin plaide pr le respect de la souverainete d'Haïti.
Haïti - Politique : Des étrangers planifient la gouvernance en Haïti 14/06/2010 08:11:03 Le Club de Madrid, un cercle exclusif comprenant d'anciens chefs d'État et de gouvernement du monde entier, a proposé un plan pour la gouvernance démocratique en Haïti et espère que la communauté internationale respectera la souveraineté et la légitimité des autorités haïtiennes pendant le processus de reconstruction, à déclaré Lionel Jospin, leader du Parti Socialiste français et ex-premier ministre sous le gouvernement Chirac. Jospin a refusé d'élaborer sur le contenu de cette proposition visant à assurer une bonne gouvernance en Haïti, proposition qui aurait été remise au Premier ministre Jean-Max Bellerive, à la mi-Mai au cours du sommet de Madrid. « Nous attendons que les autorités haïtiennes donnent leur réponse à cette proposition parce que la mise en œuvre doit être définie avec les autorités haïtiennes » a ajouté M. Jospin, soulignant que l'important est maintenant que l'aide internationale promise commence à arriver rapidement. « Si la proposition est acceptée, je serai personnellement impliqué dans la mise en œuvre», a précisé Lionel Jospin [...] nous espérons qu'Haïti puisse trouver dans cette reconstruction, un nouvel équilibre et l'espoir de son peuple » a déclaré l'ancien Premier ministre français. Il se passe décidément beaucoup de choses importantes en coulisses et peu d'informations filtrent [mais beaucoup de désinformations], sans doute une redéfinition du terme «transparence» par la communauté internationale... Le Club de Madrid « espère que la communauté internationale respectera la souveraineté et la légitimité des autorités haïtiennes » l'utilisation du mot «espoir» laisse planer chez ces ex-dirigeants un doute sans équivoque. S/ HaïtiLibre |
mercredi 16 juin 2010
Update: The Abuse Victims in Haiti will be provided shoes and tuition payments....
June 16, 2010 Cyrus Sibert Reseau Citadelle Cap Haitian, Haiti Cyrus, During the past few days, I have been speaking with mental health care professionals here in Maine who are experienced in working with victims of child sex abuse from other countries and cultures. What I have learned most is that traditional psychotherapy won't work for children and adults until certain basic needs are met. As one clinical social worker told me, "A psychotherapist who travels to a place like Haiti and thinks that all he or she is going to need to do is meet with clients in a private office is mistaken. First, the children who were abused are going to need structure in their lives. They will need food. They will need a safe place to live. They will need to be enrolled in school. The social worker's first job will be to work towards providing the boys with these basic needs." In a real sense, the "therapy" will have already begun. The boys will quickly recognize that they are being cared for. Actually, it may be a while before the victims are prepared to talk about the actual abuse. Other professionals told me that the same toxic feelings of shame, guilt, self loathing, remorse, etc. are evident in all children who have been sexually abused, no matter what culture or country they come from. Thanks to Ruth Moore's collection efforts from survivors and supporters in New England , the 20 or more boys who have reported that they were abused will be provided with a pair of shoes and tuition payments for next year's school term. Regards, Paul http://www.theglobeandmail.com/news/opinions/grief-industry-to-the-rescue/article1433336/ (scroll down) http://agehl.wordpress.com/2010/01/17/psychologists-in-haiti/ cc: Mike Mayko, Connecticut Post Joseph Berardino, Trustee, Fairfield University David Clohessy, Executive Director, Survivors Network of those Abused by Priests Carolyn Disco, Survivor Support, VOTF NH Anne Doyle, BishopAccountability.org Thomas Doyle, O.P., J.C.D. John Lee Marshall, VOTF Bridgeport Terry McKiernan, BishopAccountability.org Ruth Moore, STTOP Paul Kellen, People of Conscience Harvey Paul, Director, Maine SNAP Steve Sheehan, NSACoalition Michael Sweatt, NSACoalition Jeffrey von Arx, S.J., President, Fairfield University Kristine Ward, NSACoalition |
Ex-Haiti prime minister, presidential candidate Mar Bazin dies
Ex-Haiti prime minister, presidential candidate Mar Bazin diesBY JACQUELINE CHARLESjcharles@MiamiHerald.com
Marc Bazin, former World Bank economist, one-time Haitian prime minister and unsuccessful presidential candidate, has died, family members confirmed. |
Pour mémoire: Quand Marc Bazin répond à Daly Valet !
Il est parti, Marco ! Il a demeuré élégant et brillant jusqu'à ses dernières heures avec et parmi nous. Un astre. C'était un Grand qu'on voulait voir petit parmi les petits. Ses dernières prises de parole publiques m'ont permis enfin de saisir la cohérence de ses incohérences. Il avait ses raisons, le Monsieur ! Ses voies ont été pour longtemps impénétrables bien que d'une voix limpide et pénétrante. Il nous a fourni, après tout, les clés. Les clés qui mènent à lui. A ce qu'il est. Une façon bien à lui d'être Haïtien et d'être en politique. Une vision sacerdotale du service public. Il mérite un grand coup de chapeau ! Je lui dis, personnellement, Respect ! Surveillez surtout le prochain numéro du Matin Hebdo. Entre-temps, vous trouverez ci-après un aperçu de mes échanges publics avec lui sur son bilan ! Vous jugerez de sa finesse d'esprit. kenbe la ! dalyvalet ----------------------------------------------
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