Depuis environ 2 mois une ambulance offerte en cadeau à l'Hôpital Justinien est restée bloquée à la douane du Cap-Haïtien. Les douanes haïtiennes un séisme permanent. Par Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti. Le Ré.Cit. (Réseau Citadelle) : www.reseaucitadelle .blogspot. com Depuis environ 2 mois une ambulance offerte en cadeau à l'Hôpital Justinien est restée bloquée à la douane du Cap-Haitien. « Haitian Heritage and Friends of Haiti (HHFoH) » est une association composée de membres de la diaspora haïtienne et d'étrangers qui ont consenti des dépenses pour faire ce don à l'Hôpital Justinien, le plus grand centre hospitalier du Nord, qui ne dispose pas d'ambulance depuis 5 ans. L'ambulance devait normalement être disponible pour la formation de 42 médecins et infirmières en soins d'urgence hospitaliers tenue dans la ville du Cap-Haitien le mois dernier. Le personnel en formation devrait pouvoir s'entrainer à utiliser les différents outils d'urgence, l'équipement d'oxygène et les techniques de remplacement des matériels usagés. « Haitian Heritage and Friends of Haiti » (HHFoF) avait prévu d'approvisionner l'Hôpital Justinien en produits et matériels, indispensables pour maintenir l'ambulance en état de fonctionnement. L'organisation avait consenti des dépenses pour acheter d'autres matériels et produits en Caroline du Nord, payer le transport terrestre de Caroline du Nord à Miami, puis le transport maritime de Miami à Haïti. Les produits qui accompagnent l'Ambulance sont entreposés dans un container de 40 pieds aussi bloqué à la douane du Cap-Haitien. Avec un cynisme impensable, la bureaucratie haïtienne exige toujours des papiers comme franchise, des papiers qu'on doit remplir à Port-au-Prince au mépris des structures administratives déconcentrées, des documents souvent mal-remplis, des bureaucrates passifs, paresseux et improductifs qui aujourd'hui vous demandent d'utiliser une voie et demain exigent une autre. Ministère de la Santé publique, Ministre de l'Intérieur, Bureau Protection Civile, la Douane, l'Autorité Portuaire Nationale, la Banque Centrale, une signature de la délégation du Nord…. autant de paperasseries inutiles qui découragent ceux qui souhaitent aider les victimes du séisme du 12 janvier 2010 et d'autres philanthropes qui souhaitent voler au secours de la communauté haïtienne. HHFoH qui voulait collecter des fonds en vue d'acheter 3 camions de pompiers pour la ville du Cap-Haitien questionne la faisabilité de telles initiatives au regard des difficultés administratives qui existent pour passer les douanes haïtiennes. Le 9 février 2010, RESEAU CITADELLE avait publié : Cap-Haitien : Taxes douanières sur les produits humanitaires., (1) un texte dans lequel nous avions fait état des difficultés rencontrées par des acteurs de l'humanitaire venus au secours des victimes du séisme du 12 janvier 2010. Comme réaction, l'administration douanière finance un spot publicitaire qualifiant ceux qui critiquent les barrières de racketteurs qui, refusant de contribuer au trésor public, sèment la confusion dans les esprits. D'après le spot, la réalité serait toute autre. Dans article Haiti : L'urgence permanente qui dit tout.... (2) de Gil Courtemanche, LE DEVOIR (Montréal), publié le 17 juillet 2010, nous lisons : « On vient de découvrir que tous les matériaux et toutes les denrées qui entraient en Haïti depuis le 12 janvier faisaient l'objet d'une taxe à l'importation de 20 % et qu'elles reposaient, bureaucratie oblige, durant des semaines dans les entrepôts de la douane. Aux 20 % de taxe s'ajoutaient donc de lourds frais d'entreposage. On pourrait dire que les douanes haïtiennes ont inventé toutes les formes de la corruption et de l'extorsion légales. Politique de l'État pour renflouer ses coffres ou initiatives personnelles de ces douaniers pourris? Probablement un consensuel mélange des deux. Pour que cette situation soit mise au jour et dénoncée, il a fallu qu'une équipe de CNN qui transportait avec elle une cargaison humanitaire d'une valeur de 5000 $ se voie imposer un droit d'entrée de 1000 $. Confronté par le réseau américain, le président (haïtien) a exprimé son étonnement et s'est engagé à faire cesser cette pratique qui durait au vu et au su de tous les acteurs depuis six mois. » Peut-on blâmer la communauté internationale du fait de ne pas consentir des sacrifices pour financer la reconstruction d'Haïti quand nos gouvernants refusent de faire les réformes structurelles au niveau de la douane, des Impôts, de l'énergie, de la finance, de la passation des marchés publics, du respect du droit de propriété, de la libre concurrence i.e. contre la dominance des groupes monopolistiques qui paralysent le marché haïtien… Si l'Etat haïtien s'attache à ses taxes au point de ne faire aucune considération de reforme après le séisme du 12 janvier 2010, les pays contributeurs pour la reconstruction d'Haïti, n'ont-ils pas aussi le droit légitime de s'accrocher à leur argent ? Une nouvelle fois, le comportement des dirigeants haïtiens n'offre aucune justification morale pour imposer aux bailleurs de fonds internationaux une obligation de solidarité consistant à dépenser l'argent de leurs contribuables. 1- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/02/cap-haitien-taxes-douanieres-sur-les.html 2- http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/07/haiti-lurgence-permanente-qui-dit-tout_19.html · http://reseaucitadelle.blogspot.com/2010/06/reconstruction-dhaiti-quand-les.html RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit), le 20 Juillet 2010, 13 heures 35. |
mardi 20 juillet 2010
Les douanes haïtiennes un séisme permanent.
Existe-il une alternative à l’aide internationale ?
Existe-il une alternative à l'aide internationale ?Posted on 18 July 2010 by admin « Les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts » Charles de Gaulle Sortir Haïti du marasme actuel, nécessite de la part des Haïtiens l'esprit d'ingéniosité et d'innovation. Il faut transcender les démarches traditionnelles et les veilles habitudes qui ont conduit au naufrage national. Le 12 janvier 2010, est un jour qui marquera notre histoire. Jamais, on a enregistré un bilan aussi lourd en pertes humaine et matérielle. Le séisme aurait causé la mort de plus de 300 000 individus et une perte « d'environ 60% du PIB national[1] ». Après l'urgence humanitaire, il va falloir passer à la longue et fatidique tache de la reconstruction qui nécessiterait énormément de moyens financiers. Selon la BID, il faut14 milliards $ pour la reconstruction. Pour cette lourde tache, le Président de la République , M. Préval ne compte que sur la générosité de la communauté internationale. Le Président va de capitale en capitale, de conférence à conférence en vue de solliciter l'aide en faveur d'Haïti. Certes, Haïti ne peut prétendre pouvoir survivre actuellement, sans un appui international. Mais, là où le bât blesse, c'est que, de promesse en promesse, la situation socio-économique du pays va de mal en pis. Il serait irresponsable et non judicieux de compter que sur la générosité internationale. Il en va de la dignité et de la responsabilité du peuple haïtien de trouver des ressources propres pour accompagner le processus de reconstruction. Dans ce qui suit, nous nous demanderons s'il est possible d'envisager d'autres moyens pour répondre aux besoins de ressources financières ? Le projet paraît bien audacieux en ces temps difficiles. Mais on se risquera tout de même à montrer que nous n'avons pas épuisé toutes les opportunités existantes. Quatre (4) propositions pour faire face à la difficile épreuve de la reconstruction
Les Français disent toujours : " Nous n'avons pas de pétrole mais nous avons des idées". La question qui nous intéresse ici est celle de savoir comment trouver les ressources financières pour la reconstruction nationale hormis celles accordées par la communauté internationale. Pour répondre à cette question, nous formulons quatre (4) propositions.
A- La création d'une Banque Nationale de Développement D'abord, il nous faut un cadre rationnel de financement national et cela ne peut se faire que par la création d'une Banque Nationale de Développement en vue de collecter les fonds nécessaires pour financer seule ou conjointement les grands projets d'intérêt collectif (Routes, aéroports, transports collectifs, logements sociaux et autres équipement collectifs). Elle pourrait aussi accorder des prêts à plus ou moins long terme aux collectivités territoriales, aux agriculteurs et industriels. Vouloir reconstruire c'est se donner les moyens adéquats. Une telle entreprise ne peut se faire en dehors de l'Etat. La question du développement ne saurait être une affaire strictement privée ou publique. C'est la raison pour laquelle cette banque ne pourrait être que le fruit d'un triple partenariat public/privé/international. Il s'agirait d'un consortium des banques dans lequel l'Etat posséderait au minimum une minorité de blocage. On pourrait ainsi imaginer le capital social de la Banque détenu par l'Etat haïtien, le secteur privés haïtien et certaines institutions internationales (la BID, Caribean Development Bank et autres banques privées étrangères). Elle aurait une totale autonomie de gestion avec un statut de société anonyme dirigée soit par un Conseil d'Administration ou par un Directoire avec Conseil de Surveillance. Elle aurait une structure organisationnelle, transparente, sérieuse et efficace au même titre que les grandes banques étrangères. Elle serait certifiée ISO (International Standard Organisation) appliquant ainsi les principes de management par la qualité et auditée chaque année. Les conditions d'accord de crédit seraient transparentes et réglementées. Le risque de crédit serait géré de façon efficace. Tous les prêts accordés seraient couverts par un mécanisme d'assurance (Crédit Default Swap) contre le risque de défaut de l'emprunteur (incapacité de rembourser, ne pas payer ses annuités à temps).
Canaliser les transferts des haïtiens d'outre-mer
Une fois, ce cadre de financement rationnel et solide créé, nous pouvons envisager la canalisation des transferts des Haïtiens d'outre-mer via la Banque Nationale de Développement et les orienter vers la reconstruction et le développement du pays. Selon le FOMIN[2], les transferts des haïtiens d'outre-mer vers Haïti, ont été évalués à 1.8 Milliards $ en 2007. Ce chiffre ne prend pas en compte les transactions faites par voie informelle. Elle pourrait à travers une stratégie de développement international, implanter une succursale dans chaque mégapole étrangère à forte concentration de la communauté haïtienne (New York, Montréal, Paris, etc.). Si la Banque prélève en moyenne 6% de frais sur ce montant. C'est 108 millions $ qui revient annuellement à la banque pour financer le développement.
Collecter une partie de l'épargne des haïtiens d'outre-mer Outre la canalisation de transferts, on pourrait aussi envisager la collecte d'une partie de l'épargne des haïtien d'outre-mer à partir d'un simple dépôt à terme par exemple un « Plan Epargne Logement » de maturité 7 ans à raison de 200 $ ou 147 Euros par mois (taux de 1.36 $ = 1 euro). Si 500 000 Haïtiens d'outre-mer sur plus de 2 000 000 souscrivent à ce Plan épargne, c'est : 500 000* 200 $ = 100 000 000 $ par mois. Ce qui donne annuellement : 100 000 000 * 12 = 1.200.000.000 $ en terme de collecte d'épargne par la banque de développement. Plusieurs pays ont privilégié cette approche de canalisation de transferts et de collecte de l'épargne de leurs ressortissants. On peut citer les cas du Maroc, de la Tunisie avec plusieurs banques en France, Belgique et Espagne. On peut aussi mentionner le Mali avec sa banque de développement en France.
B- Le lancement d'un Grand Emprunt National Dans le cas d'Haïti où tout doit être reconstruit, il n'est pas inutile d'en appeler à l'élan civique et patriotique de tous les haïtiens au sens d'un effort de solidarité nationale. Disposant de plus de 2 millions d'Haïtiens à l'extérieur du pays, l'Etat pourrait lancer un grand emprunt en direction principalement de la diaspora haïtienne via la Banque Nationale de Développement. En 1993, l'ancien premier ministre français Edouard Balladur, trouvant la France dans une situation socio-économique grave, a lancé un emprunt dit « Emprunt Balladur » aux français pour redynamiser l'activité économique. Le montant initial était de 40 milliards de francs ; il a eu un succès tel que l'Etat français en a recueilli environ 110 milliards de francs. Quant au cas d'Haïti, on chercherait à lever 1 000 000 000 $ à travers des « bons de développement » de maturité 10 ans, émis et garantis par la Banque Nationale de Développement (consortium réunissant Etat, Secteur Privé haïtien et l'International). Il s'agirait d'une forte mobilisation citoyenne, de toutes les forces vives du pays au sens d'un effort de solidarité nationale. L'argent récolté servirait à investir dans des projets d'utilité collective tout en préservant la rentabilité des investissements. On pourrait penser à créer des sociétés de transport terrestre, maritimes et aérien, logements sociaux, sociétés d'autoroutes, de chemins de fer par exemple, industries. On pourrait même donner droit et non obligation aux souscripteurs la possibilité de transformer le nominal et les intérêts à maturité en actions de ces sociétés à prix préférentiels. Ils deviendraient ainsi propriétaires de celles-ci. Pour assurer le succès d'untel projet, il faut des moyens incitatifs tels que la double nationalité, le vote des haïtiens à l'étranger via les ambassades, la rétention d'un mois de salaire de tous les membres des pouvoirs exécutif et législatif (Président de la république, PM, Ministres, Secrétaires d'Etat, Parlementaires, etc..) pour la souscription de ces bons, la mise en avant du patriotisme haïtien, la nostalgie du pays et le désir de vivre ensemble, transformeraient à coup sur ce projet en un grand succès national. Ces moyens incitatifs ont été mis en évidence par Dilip Ratha[3] qui reconnaît en cette approche un moyen sure et stable de financement. L'idée des Bons de développement est la meilleure façon de capter une partie de l'épargne des Haïtiens d'outre pour financer le développement. Actuellement, la qualité de signature de l'Etat haïtien ne lui permettrait pas de trouver preneur de ses bons sur un marché financier. Quand bien même, on trouverait preneur, cela reviendrait trop cher à notre pays de passer par les marchés obligataires étrangers. C'est dans ce contexte, qu'Israël a eu recours à sa diaspora. À la suite de la Guerre d'Indépendance, Israël était un pays économiquement sinistré. Les immigrants qui affluaient d'Europe et de pays arabes vivaient dans des abris primitifs. La nourriture était rationnée et le pays ne disposait d'aucune infrastructure économique. Après avoir essuyé un refus de la Bourse de New York de lever des fonds, le Premier Ministre David Ben-Gourion a pris la décision de créer l'Organisation des Obligations de l'État d'Israël pour financer les infrastructures du pays »[4]. Ces bons furent réservés à la diaspora juive établie partout dans le monde. De 1951 à nos jours, Israël a levé 31 milliards $ pour financer son économie. L'expérience de l'Inde n'est pas non plus négligeable. En effet, à travers 3 opérations : « India Development Bonds » (1991) avec 1.6 milliards $, « Resurgent India Bonds » (1998) avec 4.2 milliards $ et « India Millennium Deposits » (2000) avec 5.5 milliards $ [5], l'Inde a sollicité le support de sa diaspora dans le cadre du financement de son développement. Selon Dilip Ratha, avoir recours à l'argent de sa diaspora via de bons est un moyen indépendant de mobiliser des capitaux pour financer pour financer le développement.
C- La création d'un fond souverain dit « Fonds Louverture » Un Fonds Souverain est un fonds d'Etat. Le premier fonds souverain créé, a été le fonds du Koweït en 1953. L'idée de la création d'un tel fonds en Haïti, est loin d'être négligeable. Nombreux sont les Etats ayant jugé nécessaire de se doter d'un tel fonds. On peut citer la France , Norvège, Emirat Arabe Unis, Etats-Unis, Chine, Koweït, etc.… Le Fonds souverain serait un fonds d'assurance Chaque année le pays est susceptible d'être frappé par des cyclones et inondations pouvant causer d'énormes dégâts au niveau agricole et des infrastructures. Haïti a connu durant ces cinq (5) dernières années: - Quatre (4) ouragans dévastateurs causant d'énormes dégâts humain et matériels - Des émeutes de la faim aboutissant au départ du MP J.E Alexis. - Plusieurs grèves de transports causés par la hausse de prix du pétrole sur le marché international. - Un tremblement de terre terrible aux conséquences dévastatrices. Mais ce que beaucoup d'entre nous ignorent, c'est qu'il existe des mécanismes qui permettent de gérer ces grands risques en terme d'assurance aux dommages causés. Il est possible de se prémunir tout aussi bien contre les risques liés aux matières premières qu'aux catastrophes naturelles. Le marché traditionnel des assurances ne permet pas de couvrir ces grands risques. Il existe des mécanismes appropriés pour les gérer. Avec un tel fonds, il deviendrait possiblement de se couvrir contre les catastrophes naturelles en termes de dommages causés. Le Fonds souverain serait aussi un fonds spéculatif Nous ne cesserons de le dire, il faut sortir de la vision traditionnelle pour embrasser une nouvelle approche. Cette nouvelle vision du pays passe nécessairement par l'esprit d'innover. La Banque Nationale de Développement, chercherait à avoir une expertise en terme de gestion d'actif. De cette fonction, on saura comment partir d'un fond initial, le faire fructifier pour financer le développement. Georges Soros plus connu chez nous pour ses œuvres caritatives que pour son talent de grand financier, a réussi à accumuler une véritable fortune en très peu de temps. Beaucoup d'entre nous, ignorent les techniques employées par ce Monsieur, qui lui ont valu d'être le 24 ième homme le plus riche des Etats-Unis avec une fortune estimée à 13 milliards $ en 2009, selon le classement du magazine Forbes, ce qui représente deux (2) fois la richesse d'Haïti (PIB national = 6, 95 milliards $ en 2009). Georges Soros a utilisé des techniques couramment utilisées par les grandes banques étrangères, les hedge Funds, etc. Ces techniques pourraient être aussi utilisées par nous pour faire fructifier le fonds initial et dégager ainsi des ressources pour financer le développement.
C- Le partenariat avec des fonds éthiques et souverains Il existe une catégorie des fonds qu'on appelle couramment « fonds éthiques » qui financent des investissements dits éthiques. Ces fonds essaient de concilier des objectifs financiers classiques (recherche de performance) avec des critères de sélection sociaux, éthiques ou écologiques. L'investissement Social et Éthique peut être réparti aujourd'hui selon les trois axes de développement suivants : 1. L'Investissement Socialement Responsable Certains de ces fonds peuvent dans certains cas appliquer des critères d'exclusion tels que les secteurs de l'armement, de l'alcool et du tabac pour des raisons éthiques ou religieuses. Certains incluraient des investissements allant dans le sens du développement des pays du tiers monde. Dans le cadre des grands projets d'Etat, les partenariats en terme de financement avec les fonds éthiques et les fonds souverains étrangers ne seraient pas négligeables. Le puissant fonds souverain des Emirats Arabes Unis « Abu Dhabi Investment Authority » totalisant un montant total d'actifs de 875 milliards de dollars us, ayant des participations dans des nombreuses sociétés étrangères est un exemple possible de partenariat. Paris, Jean-Eric PAUL,Economiste. PS : article mis à jour, écrit en 2007, publié en partie dans le journal LE MATIN en novembre 2008 |
$10,000 per table event for Malta President, but no food for sex abuse victims
UPDATE
By Paul Kendrick (207) 838 1319
$280 U.S. per week needed ASAP from Order of Malta to continue feeding the child sex abuse victims in Haiti who were raped and sodomized by Douglas Perlitz.
Order of Malta President, Joseph Miller, who has been ignoring the plight of the boys who were sexually abused by Douglas Perlitz, was honored recently at a $10,000 per table gala country club event while, not so far away in Haiti, the sex abuse victims of Perlitz have nothing to eat and no place to sleep.
On May 13, 2010, at the same time that the boys who were abused by Douglas Perlitz were begging for scraps of food on the streets of Cap Haitian, Haiti, Joseph Miller, President of the American Malta Association, was being honored for his service to the sick and poor at a special event at the Woodway Country Club in Darien, Connecticut.
Tables could be purchased for the event honoring Joe Miller at three levels: $5,000, $7,500 or $10,000.
For the past 18 months, President Miller and Order of Malta officials have ignored and abandoned the courageous boys in Haiti who reported their abuse by Perlitz to U.S. authorities.
In September 2008, six prominent Connecticut Malta officials, Rev. Paul Carrier, S.J., Jeannie and Tom Tisdale, Hope Carter and Madeline and Phillip Lacovara, all of whom served as board members for the non profit group that ran the Project in Haiti, did everything in their power to bring the school down in their defense of Perlitz's innocence.
During the past two months, a small group of advocates for those who were abused raised almost $3,000 to help provide basic necessities for the boys, including shoes, medicine, and a weekly food allotment.
Sadly, the funds are exhausted and there will be no food for the boys next week.
We are asking Joseph Miller and Malta officials to step in and help. This is a desperate situation.
By Friday of this week, we need $280 to continue feeding these 20 boys ($2 per day, per boy). After that, we will need an additional $280 each Friday.
Cyrus Sibert of Cap Haitian is the boys' primary caretaker. Cyrus has established a food distribution process for the boys. Arrangements can be made via Western Union to wire transfer funds to Cyrus each week. Receipts will be provided to you. Cyrus can be contacted at: reseaucitadelle@yahoo.fr
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Honoring Joseph Miller
https://www.maltahouse.org/?page_id=28
"Malta House is privileged to honor Joe Miller, KM for his truly inspiring example of service to the sick and poor through his involvement with local, national and international charities. An ardent and steadfast supporter and founding Board member of Malta House, Joe is the current President of the Order of Malta, American Association. Joe heard and followed the call to 'Hope For Life,' and we are blessed to walk with him."
Cuba ready to free more political prisoners: parliament chief.
By Jose Luis Fraga (AFP) – 3 hours ago GENEVA — Cuba is ready to release more political prisoners after announcing this month it would free 52, and they could remain on the island if they wished, the Cuban parliament chief told AFP Tuesday. In a Spain-brokered deal struck between the Catholic Church and Havana, Cuba agreed to free 52 of 75 detainees who had been sentenced in 2003 to prison terms of up to 28 years. Parliament chief Ricardo Alarcon indicated in an interview that more could be freed. "It was very clear from the discussions that the government's wish is to free all the people" on condition they had not been accused of murder, he said on the sidelines of a conference in Geneva. Eleven freed prisoners have already emigrated to Spain with their families and another nine were expected to arrive in Madrid this week as part of Cuba's biggest release of political prisoners in over a decade. Those who had agreed to go into exile in Spain were the first to be freed. Alarcon signaled that other freed detainees may be even able to stay in Cuba if they wish. "The agreement says that they could travel abroad ... but in Cuba there are people who have been freed from prison several years ago and who stayed in their homes. As in this case," he said. According to Cuban dissidents, another 115 political prisoners remain in Cuba even after the release of the 52. Reacting to the figure, Alarcon pointed out that some of them "were captured in Cuba where they had placed bombs." "If these so-called dissidents had done in Switzerland what they did in Cuba, they would have been imprisoned for much longer," he claimed. "Working for another government to topple ... the US government, could bring the death penalty," said Alarcon. The landmark deal on political prisoners came after dissident hunger striker Guillermo Farinas nearly starved to death on a 135-day hunger strike. Relatives of some of the 52 detainees have said they could refuse emigration or ask to be sent to the United States instead of Spain. Church officials have stressed that emigrating from Cuba was an offer, not a condition for the release of the prisoners with other countries offering to take the prisoners including Chile, France, Germany, Italy and Poland. If Havana lets all 52 dissidents go it would be the largest release of political prisoners in Cuba since 1998 when 300 dissidents were spared jail time following a visit by then-pope John Paul II. |
lundi 19 juillet 2010
Des sinistrés dans la localité de Montrouis.
Des sinistrés dans la localité de Montrouis. 19 juillet 2010 Selon un rapport provisoire de la Direction Communale de la Protection Civile dans la localité de Montrouis, les pluies diluviennes durant le week-end dernier auraient fait 150 sinistrés, 1 blessé et 3 maisons inondées. RESEAU CITADELLE www.reseaucitadelle.blogspot.com ____________________ Pour vos activités Import-Export : TOTAL SHIPPING & TRANSPORT, Ltd., 57, Rue 14 I-J Cap-Haitien, Haiti, Tél: (509) 3740-4040, ralphdgeorges@gmail.com |
À partir de mardi 20 juillet 2010, Avec "DIAGNOSTIC" Cyrus Sibert fait son retour sur Radio Kontak Inter.
À partir de mardi 20 juillet 2010, Cyrus Sibert fait son retour sur Radio Kontak Inter.
Suivez tous les mardis, les mercredis et les jeudis, de 4 heures à 5 heures p.m. : « DIAGNOSTIC ».
DIAGNOSTIC, une émission d'analyses et de commentaires sur la situation sociopolitique d'Haïti, préparée et présentée par Cyrus Sibert suivant un accord de partenariat regroupant RADIO KONTAK INTER 94.9 et RESEAU CITADELLE.
DIAGNOSTIC, reprise tous les jours de 8 à 9 heures sur Radio Souvenir FM, 106.1.
Radio Kontak Inter Live:
http://www.radiokontakinterhaiti.com/
Le Ré.Cit - Réseau Citadelle :
Sida : vers l'éradication du virus en 2050 ?
Un enfant montre des préservatifs qu'il a décrochés d'une bannière durant une campagne de prévention de la Croix-Rouge, à Bucarest (Roumanie) en 2008. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS Les trithérapies soignent les malades, mais réduisent aussi la contagiosité. D'où l'idée de traiter pour prévenir.Si toutes les personnes infectées par le virus du sida étaient dépistées et recevaient des médicaments antiviraux, l'épidémie pourrait sans doute disparaître dans quelques décennies. En effet, si les médicaments actuels ne permettent pas de détruire le virus, ils réduisent massivement, pour le patient traité, le risque de transmettre à son tour le virus à un tiers, par voie sexuelle ou par injection. Test and treat («dépister et traiter»). Telle est désormais la philosophie qui anime les grands organismes de lutte contre le sida et notamment Onusida, qui s'assigne comme objectif à la fois de soigner les malades et d'empêcher de nouvelles contaminations. Alors que la 18e Conférence internationale sur le sida s'est ouverte dimanche à Vienne avec plus de 20 000 participants (chercheurs, médecins, associations), de plus en plus d'experts plaident pour une telle stratégie. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) en vient même à imaginer à l'horizon 2050 l'éradication de ce virus responsable de la mort de 25 millions de personnes depuis le début de la pandémie, en 1982. «Cette stratégie s'appuie sur le fait que lorsque l'on diminue la charge virale des malades par le traitement le risque de transmission paraît plus faible, explicite le Pr Jean-François Delfraissy (directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida, Paris). «On considère que garantir un accès au traitement à tous ceux qui en ont besoin pourrait permettre de réduire jusqu'à un tiers les nouvelles contaminations chaque année», affirmait le dernier rapport d'Onusida, rendu public il y a quelques jours. Jusqu'à présent, ce sont essentiellement des modèles, associés à des études d'observations, qui permettent d'envisager grâce à une telle démarche une possible éradication du virus du sida. Dimanche, à l'occasion de la Conférence mondiale sur le sida, la revue britannique The Lancet a publié les résultats d'une étude canadienne qui corrobore au moins partiellement ces hypothèses. Ce travail démontre que le seul traitement des séropositifs permet de diviser par deux le nombre de nouveaux cas d'infection par le VIH.
Autres études en coursL'équipe du Pr Julio Montaner (directeur du Centre de lutte contre le sida à Vancouver et président de l'International Aids Society, qui organise la Conférence internationale de Vienne) s'est concentrée sur la province canadienne de Colombie-Britannique, où tous les malades infectés par le virus bénéficient depuis 1996 d'un accès gratuit aux soins. Elle a ainsi pu observer qu'entre 1996 (date du début des trithérapies) et 2009 le nombre de personnes traitées est passé dans cette région de 837 à 5 413. Dans le même temps, au cours de ces treize années, le nombre de nouveaux diagnostics de séropositivité par an est passé de 702 à 338, soit une baisse de 52 %. «Pour cent personnes de plus sous trithérapie, le nombre de nouveaux cas baisse de 3 %», résument les auteurs. En revanche, les taux d'infections sexuellement transmissibles ont augmenté pendant la durée de l'étude, ce qui démontre que ses résultats ne sont pas dus à une baisse des conduites sexuelles à risque, mais bien à l'effet préventif des traitements. La réduction du nombre de nouvelles infections a été perceptible pour tous les modes de contamination et particulièrement pour les consommateurs de drogues injectables. «Nos résultats confirment le second bénéfice des traitements, qui est de réduire la transmission du VIH. Ils incitent à réexaminer la dichotomie établie entre prévention et traitement du VIH», concluent les auteurs. Plusieurs autres études sont en cours pour mieux évaluer l'impact du traitement sur la prévention. «Il y a encore beaucoup d'interrogations, précise le Pr Delfraissy. D'abord, il faut travailler sur l'acceptation du dépistage et l'adhésion aux traitements. Il faudra aussi surveiller les éventuelles résistances du virus aux traitements. Enfin, la question du coût d'un traitement pour tous ne peut être occultée. Actuellement, sur 33 millions de personnes infectées dans le monde, seulement 12 millions sont dépistées et 5 millions traitées.» En attendant une éventuelle éradication du virus dans les quarante années à venir, les campagnes de prévention du sida par le préservatif continuent partout dans le monde. Les experts attendent avec impatience les résultats d'une étude présentée demain mardi évaluant l'effet d'un gel vaginal contenant un antiviral pour prévenir la contamination pour les femmes.
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Haiti : L'urgence permanente qui dit tout....
Gil Courtemanche
LE DEVOIR (Montréal)
17 juillet 2010
Actualités internationales
Il y a de ces expressions qui résument tout. C'est le cas de l'expression employée par un représentant de la Croix-Rouge française qui faisait le bilan de six mois de travail en Haïti: «Nous sommes encore dans l'urgence permanente.»
Certes, le séisme fut énorme, les dégâts, difficiles à imaginer, le défi de l'urgence et de la
reconstruction, probablement sans précédent. Mais que nous soyons encore dans l'«urgence permanente», cela constitue une sorte d'aveu. Les Haïtiens ne sont pas encore sortis des lendemains du séisme et la reconstruction demeure pour le moment plus un avenir lointain qu'une réalité qu'on voit poindre à l'horizon.
Quel bilan font les principaux acteurs? Le 12 juillet, le président Préval s'est félicité du fait qu'on avait réussi à éviter les épidémies et les désordres sociaux. Il a aussi annoncé qu'on entrait dans la phase de reconstruction. Il a tout simplement oublié de mentionner qu'il n'existait pas l'ombre d'un plan d'ensemble d'action globale pour la reconstruction. Pensée magique encore, fuite en avant toujours; spécialité de la classe politique haïtienne. Comment peut-on reconstruire quand seulement 10 % des débris qui jonchent la capitale ont été ramassés? Mais voilà, quelques jours auparavant, le président avait annoncé la tenue des élections le 28 novembre et la priorité, c'est de se maintenir au pouvoir. Jusqu'à quand l'avenir meilleur qu'on peint résistera-t-il aux assauts de la réalité?
Les ONG se situent dans une position ambiguë. Elles sont malheureusement prises entre l'écorce des donateurs et l'arbre du gouvernement. Les donateurs espèrent des résultats tangibles et les ONG, pour expliquer la lenteur des progrès, ne peuvent partir en guerre contre les vrais responsables des dysfonctionnements avec lesquels elles doivent composer quotidiennement, c'est-à-dire les autorités haïtiennes. Elles insistent sur les petites victoires, mais ne dénoncent pas. On vient de découvrir que tous les matériaux et toutes les denrées qui entraient en Haïti depuis le 12 janvier faisaient l'objet d'une taxe à l'importation de 20 % et qu'elles reposaient, bureaucratie oblige, durant des semaines dans les entrepôts de la douane. Aux 20 % de taxe s'ajoutaient donc de lourds frais d'entreposage. On pourrait dire que les douanes haïtiennes ont inventé toutes les formes de la corruption et de l'extorsion légales. Politique de l'État pour renflouer ses coffres ou initiatives personnelles de ces douaniers pourris? Probablement un consensuel mélange des deux. Pour que cette situation soit mise au jour et dénoncée, il a fallu qu'une équipe de CNN qui transportait avec elle une cargaison humanitaire d'une valeur de 5000 $ se voie imposer un droit d'entrée de 1000 $. Confronté par le réseau américain, le président a exprimé son étonnement et s'est engagé à faire cesser cette pratique qui durait au vu et au su de tous les acteurs depuis six mois.
Après six mois, la communauté internationale n'est pas fière, mais elle ne désespère pas. Le secrétaire général de l'ONU se plaint de la lenteur des progrès. L'ex-président Bill Clinton, coprésident de la Commission internationale chargée de gérer les 5 milliards de dollars promis en mars par la communauté internationale, regrette poliment que les pays retiennent les sommes promises. Cet organisme, maître d'oeuvre de la reconstruction, ne dispose actuellement que de 90 millions en fonds propres. Le Canada, malgré les habituelles arguties et demi-mensonges de Lawrence Cannon, n'a pas déboursé un sou. Mais aussi, parmi les retardataires, ce grand révolutionnaire bavard, Hugo Chávez, qui avait promis 1,2 milliard de dollars. La France, soucieuse de redorer son image dans son ancienne colonie, préfère, pour sa part, des arrangements directs avec le gouvernement haïtien plutôt que de voir ses précieux euros noyés dans la masse anonyme de la communauté internationale. Par contre, on peut comprendre les réticences des bailleurs de fonds devant l'incapacité du gouvernement à développer une politique globale et crédible et aussi devant l'incertitude quant aux résultats de l'élection.
Pendant ce temps, pour les 1,6 million de réfugiés qui languissent dans 1300 campements temporaires, s'annonce la saison des cyclones. Il existe bien un plan et des fonds pour construire 125 000 abris plus solides, en bois ou en tôle, mais seulement 3700 de ces abris ont été construits. Et malheureusement, le gouvernement ne parvient pas à fournir les terrains nécessaires. Pas question évidemment d'exproprier les propriétaires terriens qui soutiennent ce gouvernement. La transformation de ces campements d'urgence en sites semi-permanents, dotés de services comme l'eau, les soins de santé et la distribution d'aliments, entraîne aussi des effets pervers. Des gens démunis dont la maison n'a pas été détruite vont s'installer dans ces camps pour profiter de cette manne providentielle.
Le bilan le plus éloquent, je l'ai trouvé dans une anecdote recueillie par un journaliste du quotidien Le Monde. C'est le témoignage d'une jeune femme, Nadine Beaujour, qui vit sous une tente. Nadine est enceinte et dit: «Je suis arrivée au terme, mais le bébé ne veut pas sortir, sans doute parce qu'il sait que je n'ai rien à lui donner à manger.» Haïti, le pays qui a des enfants qui refusent de naître. Voilà le véritable bilan six mois plus tard.
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Olivier
Bertoni
(809) 221 0154
(809) 924 6097
La méfiance gagne du terrain en Haïti
La méfiance gagne du terrain en Haïti
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Pied Piper of social justice did nothing to stop sexual abuse of boys in Haiti
Servant Leadership – Called to be Mystics, Prophets, Witnesses – Meeting Jesus in the Other
By Paul E. Carrier, S.J., Ph.D., ChM
For the past 18 years, I have experienced first-hand the dynamic spirituality of the Order of Malta. It all began with a request from Boston College President Fr. Donald Monan, S.J. to offer a day of recollection for the Dames. When I left Boston College for Fairfield University in 1988, I was happy to receive a new invitation from Ann Peabody, and there followed a number of days of recollection. Over the years, I have traveled with the Malta auxiliary to Ecuador and Haiti and participated in the Lourdes pilgrimage. With Hope Carter, I have traveled with the Lourdes youth pilgrimage with meaningful visits to Loyola and Monstserrat. I am very grateful to have received valuable support from members of the Order, especially, Mary and Bob McCooey, and Dr. Dick Milone during a family crisis.
• He turned no one away, and he didn't try to do it all by himself. He reached out and lifted up the downcast, the tax collectors, the prostitutes, the poor, people of ill repute.
• He valued the contribution of those who labored only for an hour as well as those who toiled through the heat of the day.
• He proclaimed that it was the heretic Samaritan who showed true compassion to one in need.
• He honored the prodigal son and made him equal to the elder brother who never ventured from home or duty.
• He ordered the outcasts from the highway and the byways to come to the banquet.
• He placed as great a value on a single lost sheep as on the entire flock.
To be a witness is to testify with our lives to someone we have experienced, the Risen Lord. St. John tells us in his first letter, "Something which has existed since the beginning, that we have heard, that we have seen with our own eyes, that we have watched, and touched with our own hands, the Word who is life."
The apostles, as friends of Jesus, were the first witnesses. They walked with Jesus; talked with him; fished with him; prayed with him. We too are his witness. Every age is immediate to God. No time is holier or closer to God. The world needs our profession to what we have seen, proclaiming what we have heard, testifying to what has touched us. If we were arrested today for being Catholic would there be enough evidence to convict us?
How have we changed and been transformed because of our friends in Bridgeport and Norwalk, in Haiti and Lourdes? See the effect of hearing about Doug's kids had on seven year old Jacob Russell. This is the letter he wrote to family and friends before his first communion.
Dear Family and Friends,
Instead of gifts for me, please make a donation to Haiti and to Doug. Doug's boys don't have enough money.
Thank you,
He gave all $700 of his first communion money! With that kind of money Jacob could have bought a lot of DVD's and even a few ipods. In closing I would like to offer a couple of practical recommendations. As we meet the "other" in the many ministries of the Order, let's give each person we meet the triple AAA treatment; attention, affirmation and appreciation. Let our presence be one of respectful listening and a compassionate response. And sometimes that response is simply a compassionate silence. In addition, we should persevere in our lives as servant leaders, and not succumb to compassion fatigue, let us remember the checklist offered by Fr. Dean Brackley, S.J., who teaches at the Jesuit University in El Salvador and does pastoral ministry among the poor: the need for community, for support and challenge
✓ regular contact with poor and suffering people
✓ daily prayer and contemplation
✓ regular community worship
✓ spiritual accompaniment
✓ a simple life style
✓ regular rest and recreation
✓ need for study
✓ sense of humor
We are all in this for the long haul, and the vocation and ministry we share is forcefully expressed in a prayer by David Butler, a prayer which we used on a prayer card celebrating the new Project Pierre Toussaint community members, but which applies to all the works of the Order of Malta,
I will change your names.
You will no longer be called wounded, outcast, lonely or afraid.
I will change your names.
Your new name will be confidence, joyfulness, overcoming one, faithfulness, friend of God, one who seeks my face.
This talk was given by Father Paul E. Carrier, S.J., Ph.D., ChM.
Father Carrier is a Magistral Chaplain of the Order of Malta and the head of Campus Ministry at Fairfield University in Fairfield, Connecticut
samedi 17 juillet 2010
Order of Malta leader, Hope Carter, embezzeled criminal evidence from Haiti
The Order of Malta remains true to its inspiring principles, summarised in the motto "Tuitio Fidei et Obsequium Pauperum", defence of the Faith and assistance to the poor and the suffering, which become reality through the voluntary work carried out by Dames and Knights in humanitarian assistance and medical and social activities. Today the Order carries out these activities in over 120 countries.
Left to right: Rev. Paul Carrier, S.J., Douglas Perlitz and Hope Carter
Posted on Abuse Tracker
ABUSE TRACKER A digest of links to media coverage of clergy abuse. Click on the headline to read the full story. July 17, 2010 To: Joseph Berardino, Order of Malta leader and former CEO of Arthur AndersenCONNECTICUT MN-SNAP Joseph Berardino Treasurer Connecticut Order of Malta Greenwich, Connecticut Dear Joe, I need to be very clear with you. The children who reported to U.S. authorities that they were sexually abused by Douglas Perlitz, former Executive Director of Project Pierre Toussaint in Cap Haitian, Haiti, need to be fed, clothed and sheltered. http://www.ctpost.com/betrayal/ They need these things now. Joe, you are the former chief executive of Arthur Andersen, once one of the big five accounting firms, employing 28,000 employees in the US and 85,000 worldwide. So why can't you seem to accomplish the simple task of providing food and shelter to twenty or so boys in Haiti? Posted by Kathy Shaw at 8:21 AM |