si m pa rele D'une certaine fausse représentation des "divisions" d'Haïti La tribune hebdomadaire de Lyonel Trouillot mardi 14 septembre 2010, Je suis assez énervé d'entendre constamment des haïtiens et des étrangers répéter que les haïtiens ne savent pas s"entendre. Il y a là une généralisation qui fait offense aussi bien au peuple haïtien qu'à l'intelligence humaine. Ce genre de cliché témoigne d'une paresse intellectuelle qui interdit l'analyse concrète des causes de nos problèmes et de désigner les sujets historiques qui en portent la responsabilité, puisque tout est dû à une tare commune, un vice de naissance ou un défaut de fabrique. La Belgique peut-être appelée à disparaître, mosquée ou pas mosquée sur le site de "ground zero", la montée de l'extrême-droite dans certains pays d'Europe et son ciblage de certaines ethnies, et tout près de nous la République dominicaine où les noirs n'osent pas se dire noirs. Il y a partout dans le monde des problèmes sociaux, des discours alimentant de vrais et de faux conflits, et il y a surtout partout dans le monde, dans toutes les sociétés, des groupes sociaux dont les intérêts divergent. Les grèves, les manifestations en sont des témoignages quotidiens. Les barrières sociales, les clivages sociaux, la lutte des classes pour l'appeler par son nom, ne sont pas des exclusivités haïtiennes. Ce qui fait problème particulier en Haïti, c'est peut être que l'Etat et la société n'ont jamais su, surtout voulu, aménager un cadre pour l'expression des conflits sociaux. Jean Casimir et d'autres chercheurs ont fait ressortir les orientations différentes que les élites et les masses populaires ont voulu donner à la société haïtienne au lendemain de l'indépendance. C'est en grande partie un Etat et une société qui se sont mis en place contre les intérêtes et les propositions populaires. ce n'est pas un problème entre haïtiens, mais un problème entre groupes d'haïtiens. Entre le bord de mer (ce qu'il en reste) et les terres intérieures ; entre l'assimilation version occidentale et les pratiques culturelles populaires, entre la richesse et la pauvreté vu que les conditions de production de l'une détermine les conditions de production de l'autre. C'est dans le concret de l'organisation sociale qu'il faut trouver, chercher et combattre ce qui fait blocage. Ce sera plus utile, moins désespérant qu'un discours d'auto-flagellation qui réunirait tous les haïtiens. "Les haïtiens". Voilà peut-être une expression qu'il faut bannir de notre vocabulaire. Surtout qu'on ne l'utilise que lorsque l'on entend, paresseusement, se dédouaner en mettant la responsabilité sur un "nous" qu'on nie par ailleurs. Cette bonne bourgeoise qui se met à parler anglais quand elle ne veut pas que le personnel domestique comprenne la conversation ; cet entrepreneur qui ne respecte pas les normes et se spécialise dans les trafics et contrebandes ; ce petit-bourgeois individualiste qui ne connaît de cause que sa promotion individuelle ; ce couple de parents n'ayant jamais inculqué la moindre notion de civisme à ses enfants ; ce religieux sectaire qui dénonce tous les autres cultes comme des oeuvres sataniques, entendre ce genre d'individus dire que "les haïtiens ne savant pas s'entendre", c'est comique au meilleur des cas, mais, en y pensant sérieusement c'est malhonnête et dangereux. S'entendre autour de quoi ? Dans les intérêts de qui ? Organiser quel vivre ensemble, fondé sur quels principes ? Et surtout, ma part de responsabilité. sociale, mais aussi individuelle. Dans la crise que nous vivons actuellement, on ne peut pas faire l'économie des responsabilités individuelles, tout en se livrant à l'analyse du fonctionnement global de la société. Il est trop facile, pour les politiques, comme pour les simples citoyens, de tout renvoyer à un sujet collectif, impersonnel, pour éviter de se se demander : et moi, dans tout ça ? Quand des institutions échouent, quand les élites économiques ne peuvent rien proposer pour l'ensemble, quand des personnalités politiques préfèrent leurs intérêts personnels aux intérêts collectifs, quand des parents font de leurs enfants des petits monstres sans idéaux ni patrie, cessons de dire que les haïtiens ne peuvent pas s'entendre. C'est une façon d'épargner les responsables et d'offrir une population, un peuple, comme matière à caricature. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mercredi 15 septembre 2010
D’une certaine fausse représentation des "divisions" d’Haïti.
33 millions de dollars pour un hôtel d’affaires près de l’aéroport de Port-au-Prince
Haïti-Argentine-Hotellerie 33 millions de dollars pour un hôtel d'affaires près de l'aéroport de Port-au-Prince Un établissement de 240 chambres, le premier du genre ici, qui sera réalisé avec des capitaux haïtiens et internationaux lundi 13 septembre 2010, Un important entrepreneur argentin opérant dans le secteur énergétique et agricole, Rolando Gonzalez-Bunster, a annoncé lundi à Miami la construction, en partenariat avec la famille Mevs, l'une des plus grosses fortunes d'Haïti, du premier hôtel d'affaires dans l'aire de l'aéroport international de Port-au-Prince avec une capacité de 240 chambres. Selon une dépêche de Reuters, d'un coût total de 33 millions de dollars, le projet doit démarrer d'ici la fin de l'année pour s'achever dans 18 mois. Considéré comme l'investissement le plus significatif annoncé depuis le séisme dévastateur du 12 janvier, le nouvel établissement hotelier sera construit conjointement par Basic Energy Ltd company de M. Gonzalez-Bunster et le Win group appartenant aux Mevs. Le premier partenaire est considéré comme un leader dans le secteur de l'électricité en République Dominicaine tandis que le second possède le plus grand terminal privé d'Haïti où des navires marchands accostent régulièrement. La famille Mevs a offert le terrain sur lequel sera érigé l'hôtel, a confié Edmund Miller qui participe également au projet susceptible de générer des emplois. Conçu par OBM International, une firme basée en Floride, l'établissement sera doté de salles de conférence pouvant contenir plus de 400 personnes. M. Miller ajoute qu'outre les fonds privés déjà mobilisés, la construction se fera aussi avec des engagements multilatéraux notamment de la Banque interaméricaine de développement (BID) et de la Corporation financière internationale de la Banque Mondiale. spp/Radio Kiskeya ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Une tranche d’histoire occultée que d’hypocrisie (par Marie Marcelle Toussaint)
Une tranche d'histoire occultée que d'hypocrisie par Marie Marcelle Toussaint Ou sont passés les historiens haïtiens, les écrivains, un peuple sans mémoire est donc appelé à dépérir. Il faut écrire le régime des Duvalier, d'Aristide. Pourquoi ne l'aviez vous pas encore fait, cela révélerait le comportement hypocrite de certaines personnes! Chers compatriotes, je ne suis par chercheuse ni prof d'Université, ni historienne, mais vu mon âge j'ai vécu, j'ai voyagé je connais certaines personnes et je suis préoccupée par une levée de bouclier qui se fait à tort ou à raison contre Rosalie Bosquet Adolphe après le 12 janvier. Période difficile que connait le pays, période de la honte ou les cris de plus d'uns auraient du réveiller la conscience citoyenne, ne pas laisser indifférent les intellos. Cela n'a jamais été le cas, nous pataugeons dans la merde, les ONG étrangères remplacent l'Etat avec des gens qui n'ont comme seul diplôme que leur carte de citoyenneté étrangère. Sommes-nous toujours à l'époque des rengaines de bas instinct pour déplacer les débats urgents? Y-a-t-il des gens qui sont payés pour détourner les esprits révoltés? Je donnerai des pistes pour permettre à ceux qui écrieront l'histoire récente de dépeindre les hypocrites et les problèmes de notre société, bagay moun ki gen anpil zanno kay Ofèv sa yo???? : Il faut prendre au sérieux les sorties de madame Myrtha Gilbert, car ce que je constate que les sociologues ont du pain sur la planche aussi, qui sommes nous finalement? Les bons et les mauvais, quelque soit la cause embrassée nous devenons des extrémistes, nous commettons des péchés capitaux… a) Pendant le régime des Duvalier, surtout Duvalier Père, Rosalie Bosquet était une vraie chef, avec plein pouvoir sur tout, elle était une aristocrate de province, qui était une modèle de femme cultivée, comment est-elle passée de sa vie professionnelle à sa vie de Fyèt Lalo? Les chercheurs devraient nous éclairer, b) En 1973, Myrtha Gilbert elle-même s'est convertie en terroriste. Elle était au coté du fils de Joes Lévêque ministre de Duvalier à l'époque, pour constituer le commando qui a kidnappé l'ambassadeur Américain Clinton E. Knox, une première dans l'Amérique Latine. Elle exigeait à l'époque la libération de sa sœur Adrienne Gilbert, Max Bourjolly et autres prisonniers politiques. L'acte, selon où vous vous situez, était bon en soi. Lévêque fils est devenu le compagnon de Adrienne, n'est-ce pas la brave Myrtha? c) A cause de ce coup terroriste, la grande Myrtha a trouvé refuge au Nicaragua. Revenue en Haïti après ses périples, elle a comme toute bonne lavalasienne frayé ses voies dans les artères du pouvoir, ce qu'aurait fait toute bonne duvaliériste. Maintenant elle a pour compagnon Fritz Deshommes, protégé de Madame Max Adolphe, qui lui a payé toutes ses études jusqu'à l'Université et marié a Guerdia Adolphe, n'est-ce pas Myrtha? d) La Fyet Lolo, la bonne amie de Myrtha, on se rappelle son comportement lors du procès de Lafontant, son 45 à la taille comme Madame Max, la puritaine était la maitresse de Théo Achille. e) Lorsque la Fyet Lolo était malade, à qui elle a fait appel pour rentrer à l'hôpital. Anne-Marie Bosquet, sœur de Rosalie Bosquet, qui l'a accompagnée à Balscom Palmer Eye's Hospital, n'est-ce pas Marie-Laurence? f) Aristide était le bon ami du Colonel Jean-Claude Paul. Il était très proche des Duvalier, a-t-il une fois dit du mal des Duvalier, faites vos recherches. Préval de même. g) Saviez-vous que Rosalie Bosquet a divorcé d'avec Jean-Claude Duvalier parce qu'elle tenait à ce qu'on réalise des élections, mais les sousous comme Lafontant, Achille et Chanoine n'avaient rien compris, et c'est ce Théo qui sortait avec Marie-Laurence…? C'est quoi cette hypocrisie? Quelque soit le bord où vous vous mettez, je me demande est-ce que le venin du macoutisme n'est pas dans nos veines, nous faisons de l'exagération en tout, dans nos langages, nos comportements. Je me demande où sont les bons, ou sont les mauvais? Où sont ceux qui ont du sang sur leurs mains et les personnes qui n'en ont pas, ils couchent dans le même lit! Elles font de la démagogie une science. Qui paie le pot cassé, Haïti. Qui se mettent ensemble se ressemblent, n'est-ce pas Myrtha? Vous qui êtes jeunes, moi je m'en vais, prière de réconcilier la nation avec elle-même, le pays n'ira nulle part, trop d'hypocrites dans nos murs, trop d'hypocrites. Pourquoi il n'y a jamais eu de procès des vêpres de Jérémie? Demandez à l'armée? De procès de Jean Dominique, demandez à Préval. Mais la femme de Jean Do n'était pas dans la voiture ce jour-là, pourquoi? Pourquoi elle ne prend pas en charge de demander justice pour son mari? Mais qui était Jean Dominique aussi? Un très proche des Duvalier. Qui a construit sa radio, Jean Claude Duvalier. Trop d'hypocrites dans nos murs. Pas de justice pour Mireille Durocher Bertin, Pasteur Leroy, demandez à Aristide, à Préval? Plus près de nous la fille de Marcelo qui frappe à toutes les portes pour crier au secours. Demandez pourquoi à Jude Célestin, à Préval??? Trop d'hypocrites dans nos murs. Ce sont ces hypocrites lavalaso-duvaliéristes qui ont fait descendre Haïti au plus bas de l'échelle et n'ont aujourd'hui aucune autorité morale pour s'ériger aujourd'hui en donneurs de leçon. S'il vous plait, professeurs, enseignants, jeunes écrivains, jeunes journalistes, jeunes sociologues, aidez à mes petits enfants de connaitre leur pays pour pouvoir mieux agir sur les mœurs et pourquoi pas les changer. Bonne lecture Marie Marcelle Toussaint Une vielle, une haïtienne qui regrette que le 12 janvier l'avait épargnée. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mardi 14 septembre 2010
Happy birthday à notre collaborateur, le Journaliste Gérard Maxineau.
Gérard MaxineauHappy birthday à notre collaborateur, Son excellence, le Journaliste Gérard Maxineau, qui fête également, ce mardi 14 septembre, son 3e anniversaire de mariage. Nous lui souhaitons du succès et un avenir heureux. RESEAU CITADELLE. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
To support Douglas’ victims in Haiti, advocators will once again distribute leaflets at Fairfield University, during Homecoming and Family Weekend (October 23 - 24, 2010).
Dear President Von Arx, I will once again distribute leaflets at the main entrance to Fairfield University, this time during Homecoming and Family Weekend (October 23 - 24, 2010). The boys in Haiti who were sexually abused by Douglas Perlitz need food, safe shelter, medical attention and money to pay for school. Paul Kendrick |
Visible Presence at Homecoming Weekend
Dear President Von Arx, I will once again distribute leaflets at the main entrance to Fairfield University, this time during Homecoming and Family Weekend (October 23 - 24, 2010). The boys in Haiti who were sexually abused by Douglas Perlitz need food, safe shelter, medical attention and money to pay for school. Paul Kendrick |
Building homes a struggle in Haiti.
AFTER THE EARTHQUAKEBuilding homes a struggle in Haiti As the government drags its feet on housing decisions, a slum sprouts in Haiti's city of the future. Corail Cesselesse is the name of the government relocation camp in Haiti with over 5,000 earthquake victims living in tents on June 30, 2010. This woman, who did not want to be identified, bags charcoal for cooking. She sells it to camp residents. AL DIAZ / THE MIAMI HERALD STAFF Related ContentBY JACQUELINE CHARLESjcharles@MiamiHerald.comCORAIL-CESSELESSE, Haiti -- It was promised as the place where those displaced from the Western Hemisphere's worst natural disaster could begin to rebuild their shattered lives as they await the birth of a new city. Here, 12 miles north of a quake-ravaged Port-au-Prince, on a sun-beaten gravel plain, thousands left homeless by the catastrophic Jan. 12 earthquake would live in tents, then three months later move into studier shelters. Eventually, they would own permanent homes as part of a newly developed community offering government services sorely lacking in Haiti: running water and electricity. New factory jobs would follow nearby. Six months later, only a few plywood temporary shelters are up, and most of what was promised in Corail-Cesselesse has not been delivered. Instead, hundreds arrive daily with no control, grabbing private land around the emergency relocation camp. Rather than resemble a new Haiti, Corail is beginning to look like the old one as the barren mountain slopes and land surrounding it mushroom with thousands of shacks made of blue and gray tarp, and even cement block.
``Everyday, it is multiplying,'' said Frandy Roberts, 24, who moved into a flimsy white tent in April. Since then, he has watched as Corail threatens to become a menacing slum.
With more than 40,000 squatters now calling the once vacant land around Corail home, Haitians and foreign critics blame the international community for the ``disaster'' here. They say it was forced on the government of Haiti despite strong opposition from President René Préval.
``There is a tremendous responsibility from the international community for creating this monster,'' said Jean-Christophe Adrian, country manager for the United Nations Human Settlements Program in Haiti. ``It is addressing a minute number but creating a huge problem.'' `HOLLYWOOD, PENTAGON' Adrian said Corail, officially home to 7,000 quake victims, is an example of what happens ``when Hollywood and the Pentagon get involve in humanitarian aid.
``It doesn't work,'' he said.
The reference is to both actor Sean Penn, who moved into a tent and took over the operation at the Pétionville Golf Course, and Lt. Gen. Ken Keen, who served as the commander of the joint U.S. military operation in the early days of the emergency response. Both were among several who pushed the government to find suitable land to relocate homeless quake victims living in areas considered to be at high-risk of flooding and landslides.
``They were completely wrong in evaluating the risks. Second, they were so desperate to show something concrete they've done here, that Corail was one of them,'' Adrian said. ``That was really the wrong decision, creating Corail. All of this land that's supposed to be used for the future of Port-au-Prince now has been invaded.''
Penn said that the Corail-model is not the problem. Rather, it is the failure of the various U.N. organizations and nongovernmental organizations to follow through on the promises made to the families who voluntarily relocated, and to organizations like his, who assisted in the relocation.
``We were working toward an emergency relocation but only as part of a larger ongoing commitment and as agents of those who committed to it, and who later forfeited on their obligations,'' Penn told The Miami Herald by telephone from Michigan, where he's filming. ``It's sinful.'' ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |