mardi 12 octobre 2010

VISITE TOURS OPERATEURS EN HAITI : QUATRIEME REACTION= NOTE DE PRESSE DISTRIBUEE A TOUS LES MEDIAS DOMINICAINS SUITE A L'EDUCTOUR 8-10 OCT. 2010

QUATRIEME REACTION= NOTE DE PRESSE DISTRIBUEE A TOUS LES MEDIAS DOMINICAINS SUITE A L'EDUCTOUR 8 -10 OCT. 2010





Santo Domingo

Octubre  12,   2010

 

                                                NOTA DE PRENSA

 

         PRESENTAN PROYECTO PARA LLEVAR  A CABO HAITIANO A

                TURISTAS DE PUERTO Y POLOS TURISTICOS DE RD

 

            CABO HAITIANO, Haití.- Autoridades dominicanas y haitianas,  hoteleros y tour operadores  dominicanos y haitianos  iniciaron un conjunto de iniciativas encaminadas a promover la realización de programas de turismo compartido entre turistas de Puerto Plata y la  Zona Norte de  ambas naciones para conocer los principales atractivos  turísticos de Cabo Haitiano.

           

           La iniciativa cuenta con el auspicio de la  Comisión Mixta Bilateral de Turismo de la Cancillería Dominicana , la Asociación Turística de  Haití,  la Asociación de Turismo de la Zona Norte de  Haití, la Cámara de Comercio Haitiana,  hoteleros del Norte de Haití, así como los Ministerios de Turismo y tour operadores  de ambas naciones.

 

Una delegación de autoridades dominicanas, tour operadores y miembros de la prensa nacional participaron durante el fin de semana pasado en un  viaje de familiarización organizado con la finalidad de mostrar al sector turístico dominicano, los principales atractivos de Cabo Haitiano y la Zona Norte de Haití. 

 

La promoción turística internacional de Cabo Haitiano al mercado dominicano se convierte en el  primer acto de lanzamiento oficial del turismo haitiano luego del sismo registrado en ese país en enero de este aňo, según explicaron los seňores  Pierre Chauvet, presidente de la Asociación Turística de Haití (ATH) y Jean Bernard Simonnet,  presidente de la Asociación Turistica del Norte de Haití (ATH Nord),  durante un encuentro con los integrantes de la delegación dominicana, celebrado en el Hotel Mont  Joli.

 

En la actividad participaron miembros de  Asociación Turística de Haití,  Asociación Turística  de la Zona Norte de Haití y la Comisión Mixta Bilateral de Turismo, los Ministerios de Turismo de ambas naciones y tour operadores dominicanos.  Los  miembros de la delegación dominicana realizaron un City Tour  para conocer los principales atractivos turísticos de Cap Haitien,  donde se han realizado importantes desarrollos turísticos. 

 

            Los Sres Chauvet y Simonnet destacaron que  Cabo Haitiano no fue afectado por el terremoto que afectó Puerto Príncipe a comienzos de aňo y dijo que la localidad se encuentra preparada para ofrecer a los turistas dominicanos y extranjeros sus grandes atractivos turísticos y sus hoteles de ciudad y playa, así como la gran cultura haitiana y la hospitalidad de su gente. 

 

Durante el recorrido de los tour operadores y periodistas dominicanos se pudo constatar que Cabo Haitiano no sufrió ningún daňo como consecuencia del sismo por lo que está en condiciones para recibir turistas. La ciudad y sus alrededores tienen hermosos paisajes y centros turísticos confortables con condiciones apropiadas para recibir turistas.   

 

            Entre las principales ofertas turísticas de Cabo Haitiano figuran la Fortaleza de la Citadelle , enclavada en  una alta  montaňa en las afueras de la ciudad   y las ruinas de Sans Soucí, dos enclaves muy importantes que alojaron al Rey  Henri Christophe, las cuales fueron visitadas por los miembros de la delegación dominicana que visitó Haití. 

 

 

            La coordinación general del  encuentro celebrado en Haití  estuvo a cargo de la  seňora Denisse Reyes , presidenta de la empresa tour operadora dominicana, DS Voyages y directora administrativa de la Asociación Dominicana de Operadores de Turismo Receptivo de la República Dominicana  (OPETUR).y el Vice Ministro de turismo Luis Simo.

 

            Esta  iniciativa se encamina  a organizar excursiones combinadas con turistas que visiten Puerto Plata, Cabarete, Sosúa y otros pueblos de  la zona Norte de República Dominicana o de otros polos turísticos dominicanos,  para visitar puntos de atracción en Cabo Haitiano, tomando en cuenta la cercanía de ambas regiones, así como las facilidades de transportación de turistas por vía terrestre y aérea.  

 

Durante una jornada de trabajo en el hotel Mont Joli, en Cabo Haitiano  en la que participaron representantes de las principales organizaciones de turismo de Haití se presentó oficialmente el producto turístico de Cabo Haitiano como parte de una amplia campaňa para relanzar el turismo haitiano, luego del sismo del 12 de enero.

 

            Pierre Chauvet destacó que  Cabo Haitiano no fue tocado por el terremoto que afectó Puerto Príncipe a comienzos de aňo y dijo que la localidad se encuentra preparada para ofrecer a los turistas dominicanos y extranjeros sus grandes atractivos turísticos y sus hoteles de ciudad y playa, así como la gran cultura haitiana y la hospitalidad de su gente.         

 

La delegación se hospedó en los hoteles  Mont  Joli,  Auberge du Picolet, Cormier Pladge,  y participaron en una cena de bienvenida en la Hosteleria Roi Christophe donde se presentó un espectáculo de danza folklórica. Participaron tambien en una cena de gala con la Animación de  músicos haitianos por el seňor Jean Bernard Simonnet en el hotel Cormier Plage Resort, en la ruta de la bahía de Labadie, donde realizaron un recorrido en barco..

 

Cabo Haitiano  muestra muchos atractivos turísticos para el visitante, incluyendo sitios con un gran patrimonio histórico y cultural. Entre los principales lugares de interés  en Cabo Haitiano figuran Milot, la fortaleza La Citadelle , el Palacio de Sans Soucí, la bahía de Labadie  y las múltiples excursiones disponibles en el Centro de la ciudad de Cap Haitien.

 

Email: promovideorg@hotmail.com

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

VISITE TOURS OPERATEURS DOMINICAINS : TROISIEME REACTION /REF EDUCTOUR AU CAP HAITIEN 8-10 OCT 2010

Mes amis,

 

Lorsque cette occasion de découvrir Haïti nous a été proposée, c'est sans hésiter que nous avons décidé de prendre la route.

Curieux de ce que nous allions découvrir, nous avons quitté la République Dominicaine vendredi matin avec en tête une multitude de clichés, sans vraiment savoir ce qui nous attendait.

 

Votre accueil chaleureux, les endroits que vous nous avez fait découvrir et la gentillesse des personnes que nous avons rencontrées ont totalement modifié l' image que nous avions d'Haïti.


Nous avons été très touchés par les sentiments que vous éprouvez à l'égard de votre pays. Vous avez su, en si peu de temps nous les faire partager et c'est avec beaucoup d'émotion que nous avons du vous quitter hier.

 

A nous, désormais, de convaincre notre entourage, nos partenaires et clients, qu'Haïti et en particulier Cap Haïtien ne correspond pas à l'image qu'ils en ont aujourd'hui.

Nous allons donc nous pencher très sérieusement sur toutes les possibilités afin d'élaborer et d'adapter différents produits que nous leur présenterons.

 

Nous reviendrons, très certainement rapidement vous voir.

Il y a un avenir touristique pour ce pays. Nous en sommes convaincus et nous y avons surtout à présent de nouveaux et très chers amis :

 

Jean-Bernard, notre tout premier et dernier contact à la frontière accompagné du très efficace et dévoué Hausman. Merci de nous avoir fais découvrir ton petit coin de paradis ou nous avons passé des moments inoubliables.

 

Pierre : Pour Henri et moi qui sommes aussi réceptifs, mais qui étions, cette fois ''de l'autre coté '' nous avons pu apprécier ton professionnalisme et ta disponibilité. De même pour Stéphanie dont la gentillesse et les talents de traductrice simultanée ont été très appréciés par nos amis Dominicains.

 

Joëlle, qui nous a accueilli si gentiment au '' Roi Christophe '' et qui a su préserver toute l'authenticité de cette ancienne demeure.

 

Nicolas et Pascale qui font de Mont Joli un endroit où l'on se sent si bien et que nous avons eu tellement de mal à quitter…. Pour preuve….. Nous avons failli rester bloqués à la frontière …..

 

Konrad et Hans  grâce à qui nous avons pu découvrir les contrastes de ''La Badee'' et les perles qui y sont si bien cachées.

 

Monsieur LUBIN, votre combat pour défendre votre culture nous a profondément touchés, vous nous avez fait découvrir des aspects que nous ignorions et c'est avec beaucoup d'attention que nous vous avons écouté. Vous êtes certainement l'un des meilleurs Ambassadeur de votre pays et espérons qu'un  futur gouvernement saura, à nouveau vous confier la Grande Tâche de défendre et de faire connaître cette culture et ce patrimoine dont vous êtes, à juste titre, si fier.

N'oubliez pas, Monsieur LUBIN que les organismes monocellulaires bien que parfois pathogènes et envahissants, traités à tant sont relativement peu résistants…. Alors n'abandonnez pas !

 

Enfin tous ceux qui ont contribué à ce que notre séjour soit magique et inoubliable.

Sans oublier les jeunes et courageux ''Sherpas'' qui, avec leurs vaillantes montures nous ont permis d'accéder à la Citadelle.

 

 

A vous tous, encore merci pour tout et à très bientôt, j'espère.

 

Bien amicalement.

 

Jean-Michel


Jean-Michel CAU

Viajes Cervantes

DMC- Incentive & Meetings

www.viajescervantes.com

Tel:  1 809 836 38 42 

Fax:  1 809 523 82 55

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

VISITE TOURS OPERATEURS DOMINICAINS : DEUXIEME SERIE DE REACTIONS SUR LE FAM TRIP DU 8-10 OCT AU CAP HAITIEN

ATH/PCF/= PROMOTION = DEUXIEME SERIE DE REACTIONS SUR LE FAM TRIP DU 8-10 OCT AU CAP-HAITIEN


Chers tous
Le premier mail à peine expédié, voici déja d'autres reactions encourageantes.
pcf
 
1) QUERIDOS AMIGOS
LES INVITO A VISITAR MI PAGINA,.
HAY MUCHO MATERIAL GRAFICO, EDITORIAL Y NOTICIAS SOBRE EL FAM TRIP REALIZADO EL FIN DE SEMANA.
En Adompretur debemos poner el tema haitiano en la palestra.
 
 
2)  

Chers amis

 

Me revoici à nouveau de l autre coté … physiquement.

Par la pensée je suis toujours avec vous  et je tiens encore une fois à vous remercier pour cet accueil si chaleureux, votre disponibilité et votre professionnalisme.

 

 

Nous avons eu le temps  Jean Michel et moi-même, sur le chemin du retour, de faire un point sur tout ce que nous avions découvert et comment nous allions nous y prendre pour promouvoir la destination Cap-Haïtien.

Bien évidemment rien n'est encore défini précisément  mais nous avons déjà pu déterminer les lignes à suivre concernant le marché « groupe » ainsi que le marché «  individuel »

Je suis d'autant plus optimiste que les quelques appels téléphoniques que j ai passé aujourd'hui à mes partenaires en France ont reçu un très bon accueil, ce dont je ne doutais pas, Haïti occupant une place privilégiée dans le cœur des Français.

 

Tout ceci se présente donc bien, nous travaillons sur les premières ébauches de projets et seront donc amenés à vous recontacter rapidement pour vous demander de plus amples renseignements, des photos, des descriptifs et des tarifs pour structurer ces projets.

 

Je vous dis à très bientôt par mail, mais aussi sur place, car nous comptons revenir vous voir très prochainement.

Bien amicalement

 

Henri

 

   Henri VERGNES

    BAHIA TOURS

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

VISITE DES TOURS OPERATEURS DANS LE NORD D'HAITI : PREMIERS ARTICLES DE LA PRESSE DOMINICAINE SUR LE FAM TRIP DU 8-10 OCT AU CAP HAITIEN


ATH/PCF/= PROMOTION = / PREMIERS ARTICLES DE LA PRESSE DOMINICAINE SUR LE FAM TRIP DU 8-10 OCT AU CAP-HAÏTIEN

Chers tous,

L'éductour de la Rep Dom a été une reussite avec la présence de Réceptifs Russes et Français opérant à St Domingue ainsi que des agents de voyages desservant  la clientèle Dominicaine, en plus de la presse de la RD.
 
Merci de distribuer ce premier article  à votre niveau.
 
Nous avons effectué un sondage à la fin du séjour, et les résultats très concluants seront distribués des que compilés avec le concours usuel du Ministère du Tourisme
 
 
Ci après un autre article sur la présence demain de Juan Luis Guerra en Haiti. J'ai participé à ce concert pour Haiti à Santo Domingo il y a qq mois.
 
Un grand succès qui malheureusement n'a pas eu les échos mérités en Haiti.
 
 
Merci à tous pour la bonne collaboration qui a existé pour matérialiser ce premier Eductour promotionnel  après le séisme. De la frontiere de Ouanaminthe à la Citadelle , en passant par la ville du Cap , sans oublier la promenade en bateau dans la baie de Labadie, tout s'est très bien passé.
 
Bonne journée

PChauvet (Bobby)
 
NB : Vous recevrez au cours de la journée l'itinéraire de l'Eductour pour Agents de Voyages et Presse de la Guadeloupe avec la collaboration d'Air France du 15 au 18 Octobre prochain
( 1 nuit à PAP et 2 nuits sur la cote des Arcadins )
N'oubliez pas que notre pays sera egalement representé au WTM à Londres en Novembre prochain
--
Comite de Direction Regionale Nord, ATH NORD.
President : Jean-Bernard Simonnet, 37 02 02 10.
Vice Presidente : Dieudonne L. Etienne, 37 67 88 38
Tresoriere : Maryse Lubin, 37 61 20 20
Secretaire : Natacha Gomez, 37 09 30 30
Consultante :Yolette Saint Preux 37 81 31 43

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

1er Forum d'Affaires Québec-Haïti, Nancy Roc, l'organisatrice, satisfaite.


1er Forum d'Affaires Québec-Haïti, Nancy Roc, l'organisatrice, satisfaite.

Haïti: Le Nouvelliste : Le 1er Forum d'Affaires Québec-Haïti s'est clôturé le 8 octobre ; pouvez-nous en faire un bilan ?

Nancy Roc : Tout d'abord, ce 1er Forum d'Affaires Québec-Haïti a permis de projeter une autre image de notre pays tant dans la presse francophone qu'anglophone, qui a largement couvert l'événement. En effet, vous n'êtes pas sans savoir que la presse véhicule malheureusement trop souvent les aspects négatifs d'Haïti. Mes partenaires et moi souhaitions donc mettre aussi en exergue des modèles de réussite en matière d'investissements en Haïti, et l'exemple de DIGICEL a fait mouche partout. Le plus important journal du Québec, La Presse, a accordé une page entière à l'expérience DIGICEL au lendemain de l'ouverture du forum. Pour nous, c'était déjà une victoire.

Ensuite, nous attendions 150 personnes, nous en avons reçu près de 325. Et tous les entrepreneurs aussi bien que le public présent étaient non seulement heureux d'être là, mais ils se sont dit motivés par ce forum. En effet, comme je l'ai dit dans mes propos d'ouverture, mes partenaires et moi souhaitions que les présentations et les périodes accordées aux questions-réponses puissent aborder, en toute sérénité, les vrais problèmes en matière d'investissement en Haïti, mais aussi les pistes de solutions concrètes pour la création d'emplois et de nouveaux partenariats.

Les panélistes ont capté ce message, en témoignent les échanges francs qui ont eu lieu entre l'ambassadeur du Canada en Haïti, Monsieur Gilles Rivard, le public et les propos tenus par la ministre du Commerce et de l'Industrie, Mme Féthière, lors de la première journée.

De plus, comme l'a regretté M. Gilles Rivard, il n'y a pratiquement pas d'entreprises québécoises actuellement en Haïti alors que des entreprises canadiennes telles que ATCO Structures & Logistics, dont les actifs sont évalués à environ 9.9 milliards de dollars, sont déjà sur le terrain. Le Québec a été le plus généreux envers notre pays suite au séisme, et je crois que les entreprises québécoises doivent prendre leur place dans la reconstruction d'Haïti. Ceci est d'autant plus vrai que notre pays, comme l'a souligné Charles Clermont, a besoin de développer ses petites et moyennes entreprises (PME). Or le Québec est connu pour être une société dont la plupart des entreprises sont des PME. Lors de la première journée du forum, il y a eu un entrepreneur qui a demandé comment faire face aux multinationales américaines en Haïti. Comme nous avons répondu, non seulement Haïti doit se développer à travers ce modèle d'entreprise, mais il est aussi reconnu qu'un marché international commande une stratégie internationale, peu importe que l'entreprise ait 25 ou 25 000 salariés. La différence entre hier et aujourd'hui, c'est que les PME ont maintenant accès aux outils et aux réseaux (grâce en partie à la révolution numérique) leur permettant de desservir ce marché.

L.N. : Quels ont été les faits marquants de cette première initiative ?

N.R. : Le premier point marquant était la communication des informations pertinentes quant aux investissements en Haïti. Le gouvernement haïtien ayant une grande déficience en matière de communication, le discours très pragmatique et riche en informations de Madame la Ministre du Commerce et de l'Industrie a constitué un point fort du forum. Les entrepreneurs québécois et canadiens, aussi bien que les Haïtiens, ont été agréablement surpris d'apprendre qu'aujourd'hui, grâce à la mise en activité du Registre du Commerce en ligne du MCI, le délai pour créer une entreprise en Haïti est passé de six (6) mois à six (6) semaines. De plus, Mme Féthière a souligné qu'Haïti était ouverte au commerce, ''open for business'', en donnant des exemples concrets : l'implémentation de certaines grandes compagnies, telles Wallmart, Hanes, Levis, Fishman, Gap et Cintas, qui ont, après le séisme du 12 janvier, augmenté leur quota de commandes avec les entreprises installées en Haïti. Elle a aussi dit que plusieurs groupes d'entrepreneurs de tous horizons sont actuellement en prospection en Haïti comme, entre autres, les groupes coréens Wilbes, Sae-Ha, et Hansoll qui doivent non seulement implanter des ateliers de couture en Haïti mais aussi des filatures et des teintureries afin de profiter des avantages du HOPE/HELP.

Mais un des faits les plus marquants de ce forum aura été le moment où Mme Féthière a déclaré « nourrir l'espoir que le Canada, comme les Etats-Unis, signera avec nous un accord similaire, le Hope canadien qui viendra élargir le cadre des avantages incitatifs aux investissements. » Et, croyez-moi, son appel a été entendu par les autorités tant québécoises que canadiennes.  
 
     
  Un autre fait marquant a été l'annonce faite par le ministre des Haïtiens vivant à l'Étranger, M. Edwin Paraison, de la création d'un centre d'opérations de la diaspora à Port au Prince. Il s'agit d'un local équipé du matériel nécessaire pour des rencontres d'affaires et les missions humanitaires menées par les membres de la diaspora en Haïti. Ensuite, mes partenaires et moi avons été émus et fiers lorsque le ministre Paraison a déclaré que « dans le but d'appuyer le dynamisme enclenché au sein du secteur des affaires grâce à la tenue de ce forum, le MHAVE organisera prochainement à Montréal le Colloque Préparatoire aux États Généraux de la Diaspora, qui auront lieu en Haïti du 11 au 13 janvier 2011. Pour la première fois, la diaspora et le ministère élaboreront ensemble un plan stratégique pour le quinquennat 2010-2015, après avoir identifié les problèmes par le biais d'événements précédents.» Il est donc clair pour nous que les fructueux échanges que nous avons eus pendant ces six (6) derniers mois tant avec le MIC qu'avec le MHAVE ont donné des résultats probants lors de ce forum.

Je ne saurai ne pas souligner ici l'importance des ateliers tant sur le café que sur la reconstruction qui ont été animés respectivement par, David Nicholas de la Plateforme café et Charles Clermont, vice-président de la Sofidhes. Ces ateliers ont été riches en échanges et même inédits. En effet, pour la production caféière, c'est la première fois que tous les acteurs clés se retrouvaient autour d'une même table avec les représentants de 200 000 familles paysannes productrices de café. Je suis très fière de cette grande première car j'ai un attachement particulier à la paysannerie de mon pays qui a toujours été exclue. Quant à l'atelier de reconstruction, rien que son nombre (plus de 50 personnes) a démontré l'intérêt débordant pour ce secteur en Haïti.
Quant aux interventions des panélistes, elles étaient toutes de haut niveau. Mais il faut quand même admettre que les interventions du professeur Samuel Pierre et de Charles Clermont ont réellement été des faits marquants, en témoigne l'ovation debout qu'ils ont respectivement reçu de la part des participants et du public.

Enfin, le dernier fait marquant a été la signature d'un accord entre Incas Productions Inc et la Chambre de Commerce et d'Industrie haïtiano-canadienne (CCIHC) afin de faciliter l'accompagnement des accords et/ou partenariats issus de ce premier forum d'affaires dans la filière du café, dans le secteur de la construction et dans le financement des projets du secteur privé en Haïti.

L.N. : Vous vivez au Canada, constatez-vous un engouement qui pourrait se muer en actions concrètes en Haïti ?

N.R. : Absolument ! D'ailleurs, j'avais bien souligné tout le long de la campagne de presse que lors de mes propos d'ouverture que mes partenaires et moi avions décidé que nous ne souhaitions pas faire un forum pour un forum mais un forum qui puisse faire une différence, si petite soit-elle. Qu'il puisse d'abord et avant tout rassembler des acteurs clés pour aboutir à la création d'emplois et des emplois de qualité. Dans la perspective de cette dernière, il me semble que les annonces faites tant par la ministre du Commerce et de l'Industrie que par le ministre Paraison sont déjà des résultats concrets.

D'autre part, suite à la tenue des ateliers sur le café et la reconstruction, je peux déjà vous annoncer que le groupe de travail sur le café a décidé d'organiser l'année prochaine dans le cadre du Mois de l'Histoire des Noirs, la Semaine internationale du Café qui aura lieu à Montréal. Pour le groupe sur la reconstruction, nous attendons son rapport. Je dois rencontrer Hervé Denis et Charles Clermont cette semaine à ce sujet. Toutefois, je peux aussi vous dire que j'ai été approchée par M. Larèche de la mairie de Port-au-Prince pour la tenue du prochain Salon de la Reconstruction qui aura lieu en décembre à Port-au-Prince. Et ceci n'est qu'un début, vu que le week-end et le jour de l'Action de Grâces, ce lundi, étaient des jours fériés. Nous allons non seulement assurer le suivi, mais aussi nous impliquer dans tout ce processus de suivi du 1er Forum d'Affaires Québec-Haïti.

L.N. : Comment la communauté haïtienne qui vit ici a-t-elle accueilli le forum ?

N.R. : Pour être honnête avec vous, j'étais trop occupée ainsi que mon équipe pour prendre le pouls de toute la communauté quant à la tenue du forum. Toutefois, le partenariat média qu'Incas Productions avait avec CPAM a assuré la couverture en direct de certains grands moments du forum, et je ne pense pas que la communauté haïtienne était en reste. De plus, il y avait de nombreux représentants de cette communauté dans la salle. Mais, là encore, nous allons assurer le suivi.

L.N. : Et les Québécois ?

N.R. : Je crois que la présence des autorités québécoises et canadiennes a démontré leur intérêt évident pour ce forum. Quant aux entrepreneurs québécois, ils sont une trentaine à s'être montré intéressés à « brasser des affaires » avec Haïti. De plus, le témoignage touchant de l'entrepreneur Maurice Monette, président de la compagnie Tenta, a été éloquent tant dans son intérêt d'investir en Haïti que pour son amour pour notre pays. Ce n'est quand même pas tous les jours qu'on entend un Québécois dire que grâce aux Haïtiens, s'il pouvait changer sa couleur et devenir un Noir il le ferait !

L.N. : Certains observateurs croient qu'il faudra aussi tenir un tel forum dans la partie anglaise du Canada. Incas Production prépare-t-elle un tel projet ?

N.R. : Non, pas pour le moment, car notre prochain objectif est d'organiser le second Forum des Affaires Québec-Haïti en Haïti même. En effet, ce deuxième forum se concentrera sur la confection de vêtements qui génère déjà $ 130 millions de revenus nets d'exportations et environ 26 500 emplois dans notre pays. Selon le directeur du Centre de Facilitation des Investissements (CFI), M. Guy Lamothe, le potentiel de ce secteur uniquement peut être multiplié par six en atteignant en moins de 7 ans 150 000 emplois avec l'application de la loi HOPE devenue HELP, grâce à l'accès en franchise des produits qu'elle écoule sur le marché américain. Or, comme nous souhaitons que le forum puisse activer la création d'emplois de qualité, la tenue de ce dernier dans la partie anglaise du Canada nous semble moins importante que d'inciter les entrepreneurs tant Québécois que Canadiens à se joindre à nous. Enfin, n'oubliez pas que beaucoup d'Haïtiens et de Québécois ne parlent pas couramment l'anglais, et ceci pourrait constituer un obstacle à la réussite d'un autre forum. Toutefois, nous n'excluons pas cette possibilité, notamment en ayant un dispositif de traduction instantanée. Mais pour le moment, notre priorité est d'organiser le prochain forum en Haïti.

 
  Propos recueillis par Frantz Duval

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Haïti-Canada : Une rafraîchissante initiative.

Regard (Chronique hebdo)

Haïti-Canada : Une rafraîchissante initiative

lundi 11 octobre 2010

Par Roody Edmé *

Spécial pour AlterPresse


Un forum des affaires Haitiano-Québécoises s'est tenu la semaine dernière au Québec. Des membres du gouvernement haïtien, du secteur privé du Québec et d'Haïti, l'ambassadeur du Canada à Port-au-Prince ont tous été présents à ces assises. La presse Québécoise a largement relayée cette activité qui a la vertu de maintenir le momentum sur Haïti et cette fois dans une perspective non humanitaire.


Il ne s'agissait pas de considérer Haïti comme un pays à secourir mais comme un pays ou l'on peut faire des affaires. Les participants ne se sont nullement voilés la face sur les difficultés du terrain, mais ont admis qu'elles ne sont nullement incontournables et qu'Haïti est un marché compétitif pour les gens d'affaires capables de faire preuve d'une créativité certaine. Et croyez-moi, Le représentant de la DIGICEL qui s'est confié à un journaliste du Devoir savait de quoi il parlait. Chiffres à l'appui, il a prouvé que notre pays était la « perle des Antilles » dans le champ très en pointe de la communication par téléphonie mobile.


Les Haïtiens attendent donc des femmes et hommes d'affaires capables d'aller au-delà des clichés usuels et usés, des capitaines d'industrie à la hauteur des ambitions régionales de développement économique. Ils attendent que les entrepreneurs Québécois profitent des « avantages culturels comparatifs » entre le Québec et Haïti pour oser la différence. Et pourquoi pas ? Une certaine francophonie des affaires a bien posé quelques pions, il y a deux semaines, en signant des contrats pour une dizaine de millions d'euros pour commencer. Une délégation imposante du Medev, le patronat français, était venue explorer les possibilités d'investissements et, comme de fait, des accords de partenariat ont été signés avec leurs homologues haïtiens. Ce n'était donc pas une visite exploratrice de plus. Les choses sérieuses semblent vouloir commencer et, comme il faut être deux pour danser le tango, les Haïtiens se doivent d'accorder les violons du bal. En mettant en place le climat propice aux investissements, en arrêtant le jeu de massacre aux portes de la campagne électorale, on évitera de mettre en déroute l'argent frileux de potentiels investisseurs qui commencent à lorgner du côté de note île.


Le Québec peut donc bien emboiter le pas, avec une expertise certaine des réalités haïtiennes rendue possible par la proximité géographique et surtout la cohabitation généreuse et de qualité avec une importante communauté haïtienne. L'initiative est d'ailleurs partie d'une organisation de la société civile haïtienne du Québec : les productions Incas. A signaler que le modèle entrepreneurial québécois ne manque pas de look, si l'on veut carburer dans le développement durable. Yves-Thomas Dorval, le patron des patrons québécois affirmait récemment « tout ce qui va dans le sens de l'équité est dans l'intérêt des entreprises…car une main-d'œuvre qui se sent bien traitée est aussi une main-d'œuvre plus productive ».


Ce forum est donc un bon début, des propositions concrètes sont venues sur le tapis. Et si un vent nouveau souffle depuis l'Hexagone, pourquoi pas maintenir cette flamme encore fragile mais têtue qui nous vient de l'Amérique francophone, balise le chemin des affaires haitiano-québécoises. Les bons comptes ne manqueront pas de renforcer cette amitié de qualité qui nous lie au Québec.


Mais attention aux irritants que sont : la bureaucratie légendaire haïtienne, notre culte habituel du déclin et, les détestables surprises de la coopération. Le responsable haïtien du comité de facilitation des Investissements n'a pu, par exemple, se rendre à cette rencontre, faute de visa !


Une fausse note qui rappelle qu'il y a du travail à faire, ici et ailleurs, pour clarifier certaines choses, mais regardons pour une fois le verre à moitié… plein.


* Éducateur, éditorialiste

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Forum des affaires Québec-Haïti - Haïti pressé d'instaurer un climat favorable aux investissements.

Forum des affaires Québec-Haïti - Haïti pressé d'instaurer un climat favorable aux investissements.

L'ambassadeur du Canada à Port-au-Prince, Gilles Rivard, a dit hier au gouvernement haïtien ses quatre vérités. Le diplomate a énuméré les principaux obstacles qui freinent les investissements étrangers dans ce pays des Antilles à l'occasion de l'ouverture du Forum des affaires Québec-Haïti sur la reconstruction d'Haïti.

«Il y a de la sympathie à l'égard d'Haïti. Il y a de la solidarité à l'égard d'Haïti. Je pense que le Canada et le Québec l'ont démontré de façon éloquente. Le problème, c'est que ce n'est pas avec la sympathie et la solidarité qu'on fait des investissements, c'est plutôt avec un climat d'investissement sécuritaire et fiable», a-t-il affirmé sans détour à des dizaines de gens d'affaires et à deux ministres haïtiens venus discuter «investissements» et «création d'emplois» en Haïti.

Le diplomate a pressé le gouvernement haïtien de mettre en place un cadre légal qui permettra aux investisseurs étrangers d'injecter des fonds tout en ayant à l'esprit qu'il y a «un système de justice qui peut les protéger s'il y a un problème sérieux». M. Rivard s'est évertué, dans les derniers jours, à convaincre les candidats à la présidence qui se succèdent à l'ambassade, qui a pignon sur la route de Delmas, à accélérer, s'ils sont élus, la réforme de la justice. «Il va falloir que ça change», a déclaré M. Rivard.

Le représentant du gouvernement canadien a également pointé du doigt les «tracasseries administratives» et l'absence de «structures d'accueil». «C'est un problème», a-t-il poursuivi, suscitant quelques grincements de dents.

M. Rivard a toutefois qualifié les engagements des gens d'affaires du Québec en Haïti de «décevants», et ce, malgré les écueils qu'ils rencontrent sur leur chemin.

«Ce tout premier forum Québec-Haïti visera [justement] à articuler les différentes actions destinées à renforcer les structures d'accueil pour les investissements québécois et canadiens en Haïti», a fait valoir la ministre haïtienne du Commerce et de l'Industrie, Josseline Colimon Féthière, avant de rappeler un train de mesures mises de l'avant pour attirer les investissements privés sur le territoire haïtien. Parmi celles-ci, «les investisseurs jouissent d'une exonération totale ou partielle de l'impôt sur le revenu pendant une période pouvant aller jusqu'à 15 ans. De plus, ils sont libres de transférer à l'étranger, sans aucune sorte de restitution, intérêts et dividendes, tout revenu gagné en Haïti.»

La présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Françoise Bertrand, estime que les entrepreneurs sont sensibles à de telles mesures incitatives de la part du gouvernement haïtien, mais sont rebutés notamment par des infrastructures insuffisantes et un cadre juridique instable, auxquels s'ajoutent parfois des préjugés défavorables.

Rassembler les acteurs clés


«Nous ne souhaitions pas faire un forum pour un forum, mais un forum qui puisse faire une différence, si petite soit-elle, qui puisse d'abord et avant tout rassembler des acteurs clés pour aboutir à la création d'emplois de qualité», a indiqué l'instigatrice de cette première édition du Forum des affaires Québec-Haïti, Nancy Roc. «Il faut reconnaître aussi que les Haïtiens se plaisent trop souvent à parler, à trop parler, à accuser, à s'accuser et à se plaindre. Le temps n'est plus à la parole. Le temps est à l'action concertée et réfléchie», a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, le directeur du Centre de facilitation des investissements-Haïti, Guy Lamothe, qui devait prendre la parole, hier avant-midi, s'est vu sa demande de visa être refusée par les autorités canadiennes. «Nous n'avons pas été enchantés d'entendre cette nouvelle», a dit Nancy Roc.


____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

L'actualité ce mardi 12 Octobre 2010 sur Haitilibre.com



 
Haïti - Insécurité : Tentative de kidnapping à Thomassin, un blessé
Haïti - Insécurité : Tentative de kidnapping à Thomassin, un blessé
12/10/2010 13:29:22
Vendredi dernier, une semaine après un cas semblable qui avait échoué, des hommes armés ont tendu une nouvelle fois, une embuscade devant une résidence de Thomassin. Les ravisseurs ont forcé le conducteur à descendre de son véhicule et à les suivre...
http://www.haitilibre.com/article-1411-haiti-insecurite-tentative-de-kidnapping-a-thomassin-un-blesse.html
 
Haïti - Élections : Validation des maquettes de bulletins de vote
Haïti - Élections : Validation des maquettes de bulletins de vote
12/10/2010 12:40:12
Dans son communiqué # 38, le Conseil Électoral Provisoire (CEP) invite les candidats agréés pour les Présidentielles et les Législatives du 28 novembre 2010 à se présenter à la Direction du Registre Électoral, à son siège sis au # 72 de la rue Stéphen...
http://www.haitilibre.com/article-1410-haiti-elections-validation-des-maquettes-de-bulletins-de-vote.html
 
Haïti - Économie : Edwin Paraison croit au «Haitian Dream»
Haïti - Économie : Edwin Paraison croit au «Haitian Dream»
12/10/2010 11:50:37
Le Ministre Paraison juge incontournable «la création de partenariats et d'alliances stratégiques» entre les gens d'affaires de la diaspora, les intervenants canadiens et les acteurs locaux en Haïti...
http://www.haitilibre.com/article-1409-haiti-economie-edwin-paraison-croit-au-haitian-dream.html
 
Haïti - UEH : Rentrée universitaire en janvier 2011
Haïti - UEH : Rentrée universitaire en janvier 2011
12/10/2010 10:11:27
Wilson Laleau, le vice-recteur de l'Université d'État d'Haïti (UEH) a confirmé hier que la rentrée universitaire se fera en janvier 2011, pour toutes les entités de l'UEH à l'exception de la Faculté des Sciences Humaines et de la Faculté d'Odontologie...
http://www.haitilibre.com/article-1408-haiti-ueh-rentree-universitaire-en-janvier-2011.html
 
Haïti - Cayes - Jacmel : Rapport sur la tragédie du 23 septembre 2010
Haïti - Cayes - Jacmel : Rapport sur la tragédie du 23 septembre 2010
12/10/2010 09:28:48
Des bandits, ayant infiltré la foule, ont dirigé une attaque armée contre le Commissariat, en lançant des pierres, des Cocktails Molotov et en faisant feu sur le bâtiment. Tentant de se défendre et d'attendre les renforts, le policier Guillioteau HUBERT...
http://www.haitilibre.com/article-1407-haiti-cayes-jacmel-rapport-sur-la-tragedie-du-23-septembre-2010.html
 
Haïti - Insécurité : Un membre de Caritas abattu
Haïti - Insécurité : Un membre de Caritas abattu
12/10/2010 08:39:30
Un collaborateur de Caritas Suisse a été abattu à Port-au-Prince, en Haïti. Julien Kénord, 27 ans, encaissait un chèque d'un montant de 2000 US $ sur mandat de Caritas dans une banque de Port-au-Prince. Après son passage à la banque, il s'est assis dans...
http://www.haitilibre.com/article-1406-haiti-insecurite-un-membre-de-caritas-abattu.html
 
Haïti - Patrimoine : Le marché Hyppolite, étape décisive
Haïti - Patrimoine : Le marché Hyppolite, étape décisive
12/10/2010 05:09:04
La restauration du marché Hyppolite, classé Patrimoine National par arrêté présidentiel en date du 11 mai 2010, est arrivée, à une étape décisive de son exécution. Nombres de pièces métalliques de la structure du marché, particulièrement les colonnes...
http://www.haitilibre.com/article-1405-haiti-patrimoine-le-marche-hyppolite-etape-decisive.html

____________________
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Polémique autour du "carton rouge" qui symbolise la volonté de changement et rappelle la trahison des élites/leaders haitiens.

Le carton rouge de la manif citoyenne du 17 novembre 2002.




Pourquoi est-il si difficile d'avoir une version claire de ce qui se passe en Haiti?

Par Claude Moise

La phobie d'Aristide!

 Dans un pays aussi pauvre qu'Haïti, le contrôle des institutions de l'Etat est l'une des seules sources de richesse, ce qui fait de la politique l'arène d'une violente compétition. La majorité des Haïtiens et de ceux et celles qui ont travaillé avec les oppositions célèbrent la fin d'un régime déliquescent, imprévisible et violent, responsable de graves exactions et de constantes violations des droits humains. Mais les conditions dans lesquelles s'est fait ce qu'il faut bien appeler un coup d'État laissent perplexes et inquiets par rapport à l'avenir du pays. En clair, on a laissé Haïti sombrer dans l'oubli.

La démocratie moderne et d'une phobie d'Aristide, responsable, selon eux, de tous les péchés d'Haiti. Certains ont vite accaparé un poste dans l'administration publique ; d'autres se sont rués sur des contrats juteux et des avantages fiscaux. Ils n'ont pu avoir aucune emprise réelle sur les classes populaires, constituant pourtant plus de 80 % de la population totale du pays et vivant dans des conditions inhumaines.

A la chute du regime d'Aristide, les haitiens, une fois encore, viennent de selectionner Me. Preval comme leur president. L'opposition a participée aux élections, mais elle ne peut pas gagner aux urnes.
 
La mobilisation citoyenne sans pareil autour des dernières élections, fait briller une lueur d'espoir à l'horizon et exprime en face du monde, qu'au fond de leur détresse, les Haïtiens sont encore capables de réaliser des prouesses. Dans cette perspective, 7 février 2006 peut représenter un carrefour historique capable de déboucher sur un nouveau départ. Au début de ce troisième millénaire et dans l'ambiance de la célébration du bicentenaire de l'indépendance nationale, il appartient à tous, au-delà de toute appartenance ethnique, sociale, religieuse ou politique, d'oeuvrer à inscrire ce rêve d'une Haïti nouvelle dans la réalité. Pour cela chacun devra apporter sa contribution spécifique et accepter les dépassements qui s'imposent.

Le temps est venu de placer le bien supérieur de notre nation au-dessus des intérêts personnels mesquins et des rivalités stériles. Ainsi nous redonnerons enfin à notre peuple sa dignité et l'honneur d'avoir été le premier à secouer le joug de l'Esclavage et à sonner la trompette de la liberté pour les peuples exploités du monde.

 Maintenant que le démon est parti, chacun promet une aide généreuse pour la reconstruction d'Haïti. Mais où étaient Washington, Paris et Ottawa lorsque le pays a sombré dans une lente et dramatique chute depuis 24 ans ? Est-ce que les mêmes beaux discours n'avaient pas été prononcés au moment du premier gouvernement d'Aristide ? Mais la plate réalité est que personne n'a vraiment aidé le peuple haïtien dans ses années de misère.

La mobilisation citoyenne sans pareil autour des dernières élections, fait briller une lueur d'espoir à l'horizon et exprime en face du monde, qu'au fond de leur détresse, les Haïtiens sont encore capables de réaliser des prouesses. Le conflit date de l'impasse politique engendrée par une élection contestée.

Les électeurs haïtiens ont clairement manifesté leur total rejet vis-à-vis de la grande majorité des politiciens traditionnels. Ces derniers n'ont pas pu mobiliser 15% de l'électorat. Des coalitions politiques comme le « Grand Front Centre Droit » (GFCD) de Hubert de Ronceray, la « Fusion des Socio démocrates » de Serge Gilles, l'« Alyans » de Evans Paul et consort, ont obtenu chacune moins de 3 % des votes. Plus de 20 candidats sur les 34, engagés dans la course à la Présidence, ont obtenu des scores en dessous de 1 % des voix. Cette situation met à nu les tares de nos partis politiques et de leurs leaders. Certains sont accusés de corruption, de combines de toutes sortes dans l'administration publique, de s'éloigner de la réalité concrète que vit la grande majorité de la population. Leurs activités se concentrent dans la capitale, au mépris des « gens d'en-dehors » qui représentent encore la majorité de leur électorat. Ils sont des leaders de partis politiques qui, en réalité, ne le sont pas, puis que dépourvus de toute structures locale, régionale et nationale, d'adhérents et de militants stables et bien formés. Sauf de rares exceptions, les principes démocratiques qu'ils prétendent inscrire dans l'institution étatique, restent inexistants dans les pratiques de leur parti : l'alternance politique, le débat rationnel, les élections libres et honnêtes etc.

Le gouvernement de transition et de la coalition hybride qui a renversé le régime du Président Aristide, au début de l'année 2004. Cette coalition était constituée d'éléments de la bourgeoisie, de leaders politiques, étudiants, professionnels, intellectuels et artistes de la classe moyenne, anciens policiers et membres des Forces Armées d'Haïti démobilisées sous le gouvernement d'Aristide, cadres d'associations et un grand nombre de journalistes et de patrons de médias... Avec l'appui, bien entendu, de missions diplomatiques puissantes accréditées en Haïti. Sans projet politique défini, cette coalition s'est vite effondrée tel un château de carte, au lendemain du départ de Jean-Bertrand Aristide, le 29 février 2004. Elle a été incapable de se souder autour d'un projet national, d'objectifs et de stratégies clairs, inspirés des aspirations profondes et des défis réels de la société haïtienne aujourd'hui. Ce qui lui aurait permis d'accompagner, de manière efficace, la transition démocratique.

Watch Dog

Claude Moise

Sent from my Verizon Wireless BlackBerry

_________________________________


Quand Claude Moise s'attaque a la societe civile et aux secteurs opposes au coup d'etat electoral

par Stanley Lucas.

C'est vraiment tragique de lire un Claude Moise homme de l'INITE en pleine crise d'identite politique. Qu'est-il arrive a Claude Moise l'intellectuel, le constitutionaliste, le professeur, le journaliste, le manipulateur la constitution de 1987? 

Aujourd'hui Claude Moise s'attaque a ceux qui ont dit non a l'autoritarisme d'hier et qui encore disent non a celui d'aujourdhui. Pourquoi?

Claude Moise semble etre perdu, desabuse, c'est comme s'il essaie de reconcilier Claude le conseiller de Preval et de l'INITE avec le Moise conseiller du Groupe de Bourdon. On a aussi l'impression que le Moise qui se faisait passer pour un homme de gauche a des problemes avec le Claude devenu au service du populisme et du systeme. 

Claude dans sa missive s'attaque aux organisations de femmes qui ont dit non a l'ancien dictateur, si nou bliye klike la: http://www.alterpresse.org/spip.php?article845 Quand il parle de phobie d'Aristide, Moise conteste le combat des journalistes victimes, si ou bliye klike la: http://www.rnddh.org/article.php3?id_article=106 et tous ceux dans la societe qui ont ose dire non a la dictature, la violence, le kidnapping et la corruption lavalassienne et la corruption de l'INITE. 

Les valets de l'INITE et le groupe de bourdon sont desesperes ils ont tres peur de demain. Claude s'attaque aussi aux partis politiques, au MDN, au Grand front Centre Droit, a l'ALYANS, la FUSION en oubliant les luttes de ceux qui ont paye tres cher pour la defense de la democratie. Il a efface d'une main les sacrifices des leaders politiques qui ont observe la mise a feu de leurs maisons et des bureaux des partis politiques. Pour qui travaille Claude? Pourquoi Claude est-il si desespere? On le sent affaibli, incapable qu'est-il arrive a Claude Moise? Est-il decu de n'avoir pas ete le dauphin apres toutes les manoeuvres au palais depuis 2006?

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Rene Preval/prototype du systeme retrograde

Rene Preval: le monstre incarnant le systeme retrograde.

Publié par Elismène Saintil
 
Le systeme retrograde tel que decrit par l'eminent Juriste et Homme poltique haitien Rene Julien a donne, par le fait du regne obscurantiste de Rene Preval, le coup de grace a la constitution haitienne de 1987 remettant ainsi le pays plus loin du stade ou il etait le 7 fevrier 1986.
 
 Dans la recente proposition de Me Julien lue en plusieurs sequences sous les antennes de Radio Caraibes, notemment a l'emission intersection animee par le journaliste engage Jean Monard Metellus, le systeme est revele sous ses formes les plus macabres. De par les actes accomplis a la tete du pouvoir, Rene Preval se presente comme le monstre qui incarne tous les maux du systeme. Lisez cette partie du document de Me Rene Julien intitule "GRANMOUN" pour en avoir une idee exacte:
 

Le système, tel qu'il est approché ici, s'entend un mode séculaire de gestion  de l'Etat fondé sur l'improvisation, la corruption,  le bluff, l'arbitraire, l'injustice, le favoritisme, le parasitisme, l'incivisme, l'égoïsme, l'avarice, la luxure, la gourmandise, l'individualisme, la médiocrité, le cynisme et la tyrannie. L'ancien ambassadeur français Yves Gaudeul a dénoncé dans un discours prononcé en Haïti le 12 septembre 2003 « une tradition d'autoritarisme » caractérisant la vie haïtienne et « un individualisme profond chez l'Haïtien ».  

 

Perçu, depuis quelque temps, comme un monstre qui fait peur, le système  résiste à toutes les réflexions  et actions politiques favorables au progrès humain. Il est à la fois lui-même et son contraire. Il engendre son propre dynamisme, génère son propre discours. Il honore les délinquants.

 

Mettant en vedette les ratés et les  incapables, le système favorise l'accès des  rétrogrades au pouvoir. Il maintient les masses dans la misère et dans l'ignorance abjecte. Il innocente les criminels pour appliquer la justice expéditive contre les sages et les paisibles citoyens. Avec la persistance des dirigeants rétrogrades à maintenir intact ce système, l'agenda du pays, depuis l'assassinat de Jean Jacques Dessalines Le Grand, reste toujours le même: s'enfoncer de plus en plus dans l'abîme.

 

« Etre grand dit Hamlet, c'est soutenir une grande querelle. » Nous n'ignorons pas que beaucoup de gens, dans un sens ou dans l'autre, vivent exclusivement du règne arbitraire instauré dans le pays depuis plus de deux siècles. Contribuer à le combattre, ils redoutent de perdre en retour les avantages qu'ils en retirent.

Ceci dit, éradiquer ce système est une entreprise malaisée. Il va falloir le faire progressivement par l'éducation et la restauration sans équivoque de l'autorité de la loi dans la gouvernance de la société et de l'Etat. Restaurer l'autorité de la loi en Haïti impliquera nécessairement l'existence d'une armée moderne comparable à celle que prévoit la Constitution de 1987. N'est-ce pas le Cardinal de Retz qui disait : « Les lois désarmées tombent dans le mépris. » Même si l'autorité de la Constitution est prépondérante, c'est évident que les lois ne valent rien sans les armes.   

Il est plus que temps de s'attaquer à un système qui n'a cessé de faire connaitre au pays toutes les affres de déchéance nationale: effritement des valeurs, pouvoir des brigands, misère des masses, insulte des étrangers, perte de souveraineté, etc. Un étranger a osé considérer notre pays comme « la poubelle aux carrefours des Amériques ».

 

Au cours d'une interview accordé à radio Canada, en septembre 1987, T Schultz, un journaliste américain a déclaré ce qui suit : « Les Haïtiens ne sont pas des êtres humains normaux, ce sont des êtres hybrides.

 

A l'occasion d'une rencontre secrète tenue à Ottawa sur la situation haïtienne en janvier 2003, le Secrétaire d'Etat du Canada pour l'Amérique latine, l'Afrique et la francophonie, M. Denis Paradis, prenant la parole au nom du gouvernement de son pays, attire l'attention sur le danger qui plane sur Haïti. Il s'est indigné des traitements infligés aux haïtiens par leurs propres dirigeants. Aussi va-t-il jusqu'à déclarer : « Si les canadiens traitent leurs animaux comme les autorités haïtiennes traitent leurs citoyens, on les mettrait tous en prison. »De tels propos devraient fouetter l'orgueil national.

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Un rapport dénonce les failles de l’aide aux sinistrés

Haïti-Séisme : Un rapport dénonce les failles de l'aide aux sinistrés

Lundi 11 octobre 2010

P-au-P, 11 octobre 2010 [AlterPresse] --- Malgré les milliards promis à Haïti depuis le séisme du 12 janvier et en dépit de l'aide humanitaire, les 1,3 million de sinistrés continuent de vivre dans de mauvaises conditions, dénonce un rapport paru au début de ce mois.

Le rapport met en avant les failles de l'aide humanitaire post-séisme, à partir du constat des conditions de vie et des services dans les camps, du niveau de compréhension et d'implication dans les comités de camp, et des entretiens avec les responsables de comité.

Intitulé « Impacts des ONGS sur les droits humains des déplacés de Port-au-Prince », le document a été produit par huit étudiants de la City University of New York(CUNY) et un étudiant de la faculté d'ethnologie de l'université d'Etat d'Haïti (UEH).

Ces étudiants ont mené au cours de l'été dernier une étude durant 6 semaines, suivant un échantillon aléatoire de 100 camps parmi les 861 situés dans la capitale haïtienne.

Les résultats de cette enquête montrent que 40% des camps n'ont pas accès à l'eau potable, 30% n'ont aucune sanitation. 10% des familles seulement ont une tente, le reste vit sous des bâches ou des couvertures. De plus 50% des camps considérés dans l'enquête ont accès à l'éducation, les soins de santé et la prise en charge psycho-sociale.

Les services au niveau des camps varient en qualité également, indique le rapport.

« Les camps de Cité Soleil n'ont presque pas de service alors que les camps de Pétion Ville sont mieux gérés. Les camps qui ne se situent pas sur les routes principales ou loin du centre-ville à Croix des Bouquets ou à Carrefour abritent peu ou pas de services », lit-on dans le document.

Par ailleurs, le texte estime que l'insécurité, y compris les vols, les actes de violences sur les femmes ou les expulsions forcées, demeurent des questions « urgentes ».

« Le problème des expulsions forcées est plus grand que ce que l'on raconte généralement. Sur l'échantillon, 19 des 106 - ou 17% des camps - ont été fermés. Ce problème va probablement s'amplifier étant donné la période électorale et la date limite de décembre imposée par le gouvernement pour fermer les camps », soulignent les chercheurs.

Le rapport critique également le fait que certains camps sont gérés par des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et juge que la structure mise en place « laisse beaucoup à désirer ». Très critiqué aussi est le fait que « la plupart des ONGS n'ont pas pris en compte la participation locale, le leadership, les nécessités de débats ou de légitimité ».

La population n'est pas impliquée par les comités de camps, qui, dans certains cas, ont été formés par des ONGS, excluant les organisations populaires pré-existantes, indique le texte. [kft gp apr 11/10/2010 14:00]