Haïti-Elections Le chef de l'Etat appelle à voter « continuité et stabilité » le 28 novembre 2010. Il félicite et souhaite longue vie au CNE dont se réclame son dauphin, Jude Célestin (INITE) dimanche 17 octobre 2010, Le chef de l'Etat, René Préval, a appelé dimanche la population à voter en faveur de la continuité et du changement lors du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre prochain. Intervenant à Marchand-Dessalines (Artibonite, Nord) lors de la commémoration du 204ème anniversaire de l'assassinat de l'Empereur Jean Jacques Dessalines (17 octobre 1806), M. Préval a préconisé le « bon choix », celui qui préserve « les progrès accomplis pendant les 5 dernières années », a-t-il précisé. Il a en ce sens demandé aux prochains dirigeants du pays de poursuivre sa politique « en faveur des droits de l'homme et de la liberté de la presse » et de ne pas changer de cap, « même s'il y a des critiques ou des à bas » à leur encontre. Il s'est dit satisfait du fait que c'est un président élu qui lui succédera le 7 février 2011, rappelant en ce sens en être à sa dernière participation à une cérémonie officielle de commémoration de l'anniversaire de la mort du fondateur de la patrie à Marchand-Dessalines, la première capitale du pays au lendemain de la proclamation de l'indépendance en 1804. M. Préval qui ne s'est pas du tout distingué dans la commémoration des Fêtes nationales au cours de ses 2 mandats, a tout de même souhaité que les prochains dirigeants honorent constamment les héros de l'indépendance nationale. Dressant le bilan de son dernier quinquennat, René Préval a souligné, entre autres réalisations, le doublement de la production de riz et de pois à travers le pays ; la distribution d'équipements aux paysans pour l'augmentation de la production de produits alimentaires ; la construction et la réhabilitation de routes par le Centre National des Equipements (CNE) ; l'augmentation de la capacité en énergie électrique. Le chef de l'Etat a aussi mis l'accent sur l'augmentation des recettes publiques qui sont passées de 16 milliards de gourdes en 2005 à 32 milliards de gourdes en 2010. M. Préval a enfin demandé au prochain gouvernement de ne pas toucher au CNE auquel il a présenté ses félicitations pour le travail accompli. Le dauphin de M. Préval, Jude Célestin, fait du bilan du CNE l'argument principal de sa campagne électorale. Jusqu'à sa désignation comme candidat à la présidence de la plateforme officielle INITE (Unité), il était le directeur de cette entité créée et dirigée exclusivement par la présidence, au détriment du Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (TPTC) dont elle est censée être un service déconcentré. [jmd/Radio Kiskeya] ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
mardi 19 octobre 2010
Le chef de l’Etat appelle à voter « continuité et stabilité » le 28 novembre 2010.
OAS Assistant Secretary General Responds to Election Concerns in Haiti.
WASHINGTON, DC - The Assistant Secretary General of the Organization of American States (OAS) and Chairman of the Haiti Task Force in Washington, DC, Ambassador Albert Ramdin, has responded to concerns about the credibility of the presidential elections scheduled to take place in Haiti next month. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Mirlande Manigat un choix pondéré
[ Même quand nous ne croyons pas aux élections du 28 novembre 2010 - par respect pour ceux qui iront voter - nous publions ce texte. A eux d'apprécier.]Mirlande Manigat un choix pondéréJean Erich René Ottawa le 19 octobre 2010 La configuration de l'échiquier politique un mois avant les élections est nettement favorable à la Candidate du RDNP Mirlande Hyppolite Manigat. Ce n'est pas un souhait mais l'expression de la sagesse collective pour éviter une crise politique sans précédent dans cette perspective de fraudes électorales. Rester dans le statuquo suscite de grandes inquiétudes chez toutes les catégories sociales haitiennes. Aussi optent-elles pour le changement. Le choix de la candidate du RDNP est raisonnable et incontournable pour assurer la paix et la sécurité en Haïti durant les 5 prochaines années. Le conflit larvé entre les différentes factions politiques rivales nécessite un vrai tempo. En toute logique il faut placer au pouvoir un Chef d'Etat qui saura certes s'élever au-dessus des caricatures ordinaires de la Présidence marquée par l'esprit de vengeance. Il faut au Palais national une professeure d'énergie morale pour assurer le reprofilage mental de l'homme haitien, administrer un sérum revitalisant à cette jeunesse en perdition. Le sauvetage national n'est ni à droite, ni à gauche et ne saurait être non plus l'oeuvre d'un seul Parti politique. L'heure du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes sonne à nouveau à l'horloge de l'histoire. Compte tenu de l'ampleur de la tâche à accomplir pour reconstruire Haiti, tout le monde doit mettre la main à l'ouvrage. Le chantier national doit être transformé en une ruche bourdonnante d'abeilles. La réforme de l'Etat ne peut plus être une promesse mais un passage obligé. La cause que va défendre Mirlande Manigat au timon des affaires de l'Etat n'est pas sa cause mais celle de tout un peuple bafoué, avili , chiffonné par les cataclysmes naturels puis livré à lui-même.Il n'y a pas de place pour les essayistes. La gravité de la situation réclame des interventions ponctuelles et précises dans des domaines spécifiques, une ingénierie digne de mains expertes. La procrastination ne fait qu'empirer davantage le mal tout en laissant la fâcheuse impression d'être chronique et inguérissable. La pénibilité de la problématique haitienne se lit sur les visages, dans les rues, dans les foyers de la Capitale où les familles vivent encore sous des tentes dans la crainte des moindres précipitations atmosphériques pire encore dans la triste perspective des cataclysmes naturels. Il faut définitivement sortir l'administration publique du flou de ses prises de décisions imputable à la mauvaise qualité de sa planification et de son absence de coordination. A force d'esquiver les problèmes l'arithmétique politique haïtienne devient très coriace. Nous saluons avec optimisne la décision magistrale de COREH qui, ayant compris l'urgence du moment, accorde son appui formel à la candidate du RDNP en vue de présenter un front commun pour la victoire finale qui ne sera pas seulement celle d'un clan mais de tout un peuple. Dans les jours qui précèdent les élections du 28 novembre nous souhaitons que d'autres formations politiques emboitent le pas à ces patriotes pétris de nationalisme et de civisme, pour compléter le tableau par leurs touches. Les récentes tournées de Mirlande Manigat dans la Grand'Anse, les Nippes, en Guyane et dans la diaspora amplifient l'écho des sondages qui l'avaient bien placée à l'avant-garde. Ce test de popularité confirme, s'il en était encore besoin, la présence dans le ciel d'Haiti de ce météore qui brille comme l'étoile de David pour nous indiquer la route de Jérusalem afin d'assister dans l'allégresse à la naissance d'une Nouvelle Haiti confiée aux bons soins d'une mère attentionnée et compatissante. Durant ces dernières années les luttes politiques ont saccagé la Maison Nationale: assassinat, exil, pillage des caisses publiques, déchouquage, gabegie administrative etc. Le Tremblement de Terre du 12 Janvier vient de nous donner le coup de grâce en étendant son linceul sur le territoire national. Les Partis dissidents doivent saisir l'urgence du moment, observer une trêve afin de canaliser leurs énergies vers un point focal. Le drame qui se déroule actuellement sur le théâtre national en appelle à notre conscience de citoyens dignes et responsables. Après 206 ans d'indépendance, la Première République Noire Indépendante du Monde est perçue comme la brebis galeuse de l'Amérique. Nous venons d'assister au retour du Négrier à son point de départ avec l'accueil de nos étudiants sur la terre de leurs ancêtres: le Sénégal. Les sanglots de leurs pères remontent encore sur le canoë qui les conduisait au port de débarquement. La République Dominicaine vient de faire don d'une Université à Milot où la couronne royale avait déjà implanté les structures pour l'éducation de tous les sujets du royaume de Christophe. Par notre attitude de septembriseur et de décembriseur nous avons tout détruit en attirant un regard de commisération sur Haiti postée en haillon à la porte de l'Amérique. Haiti, qu'as tu fait de ton indépendance? Tes fils et tes filles les plus vaillants t'ont fui pour échapper à la misère et à l'insécurité aux multiples visages. Malgré tout ils caressent bien l'espoir du retour, en oubliant leurs déceptions et leur chagrin, pour porter leurs pierres à ta reconstruction. Faut-il bien que l'atmosphère s'y prête! Faut-il bien que le Chef d'orchestre soit expérimenté pour manipuler sa baguette et exécuter la symphonie de ton développement sans aucune fausse note ni staccato! La machine gouvernementale doit être bien huilée pour éviter les frictions qui ordinairement ralentissent ta marche depuis 206 ans. Il faut embrayer à tout prix de nouvelles vitesses pour te tirer de tes ornières sans quoi tu risques de t'enliser davantage. La présence d'un chauffeur compétent s'impose de toute urgence dans ta cabine de commande. En une telle occurrence, les sondages l'ont bien confirmé et toutes les voix s'élèvent en coeur sur son passage au cours de ses tournées tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays pour l'acclamer et la réclamer comme le ciment d'une société fissurée. Nous apposons publiquement notre signature à l'endos de la lettre de change de la Doyenne de l'Opposition pour:
- sa capacité de gestionnaire prouvée par ses doigtés comme vice rectrice de l'Université Quisqueya - son esprit de détermination et sa persévérance dans l'objectif à atteindre. Malgré les vents contraires, elle n'a jamais déchanté. Comme le roseau, elle plie mais ne rompt jamais.
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Le COREH se décide finalement et endosse la candidature de Mirlande Manigat.
[ Même quand nous ne croyons pas aux élections du 28 novembre 2010 - par respect pour ceux qui iront voter - nous publions ce texte. A eux d'apprécier.]Haïti-Élections Le COREH se décide finalement et endosse la candidature de Mirlande Manigat. Avec ses leaders-Sénateurs Youri Latortue et Evallière Beauplan, le Collectif pour le renouveau haïtien, qui affirme détenir une forte représentativité nationale, cherche à porter au pouvoir dans une perspective dite de "rupture" la dirigeante du RDNP présentée comme la "meilleure des présidentiables" lundi 18 octobre 2010, Le Collectif pour le renouveau haïtien (COREH), qui revendique une cenrtaine d'actuels et d'anciens parlementaires, a apporté officiellement lundi son soutien à la candidature à la Présidence de la constitutionnaliste Mirlande Hyppolite Manigat, au terme de longues semaines de consultations. Lors d'une conférence de presse à laquelle prenait part la secrétaire générale du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), l'un des leaders du COREH, le Sénateur de l'Artibonite, Youri Latortue, a justifié cette alliance politique en mettant en relief le profil, l'expérience et les valeurs que symbolise celle qui aspire à devenir la première femme élue à la Présidence d'Haïti. "Le choix de Mirlande Manigat est un choix moral, social, politique, nationaliste et progressiste", a lancé le parlementaire, également leader du parti régional Ayiti Ann Aksyon pour qui une telle décision reflète la volonté de lutter contre la corruption, reconquérir la souveraineté nationale, redéfinir l'Etat et la nation, institutionnaliser les partis politiques et valoriser la femme, pilier de la société matriarcale bien vivante en Haïti.. Le Sénateur Latortue ajoute que de tous les candidats à la magistrature suprême avec lesquels le COREH avait engagé des discussions (Jean Henry Céant, Leslie Voltaire, etc), Mme Manigat a été la seule à pouvoir répondre aux exigences du collectif basées sur la popularité du candidat, sa capacité à dialoguer avec différents secteurs nationaux et internationaux et à transcender les intérêts partisans. Le parlementaire précise qu'un accord formel a été conclu qui prévoit une participation active du COREH à la campagne électorale de Mirlande Manigat et son intégration dans le prochain gouvernement en cas de victoire. Pour sa part, le Sénateur du nord-ouest Evallière Beauplan, autre figure du directoire du COREH, a dressé un tableau sombre de la situation d'Haïti en l'atrribuant à l'échec cuisant de l'administration Préval au cours des cinq dernières années. Il a fait remarquer que le pays disposait d'hommes et de femmes capables d'offrir à la population un lendemain meilleur et Mme Manigat est de ceux-là. "Pour une fois, dans l'histoire du pays, le peuple va faire un choix éclairé", a martelé le Sénateur Beauplan du parti PONT qui croit que la prétendante, connue de tous pour ses qualities et sa compétence, est en mesure de favoriser la transformation des conditions de vie de la population. Utilisant une métaphore du football pour témoigner de la force politique de son camp, performant, selon lui, en défense, en milieu de terrain comme en attaque, le parlementaire annonce l'implication de tous les 90 candidats du COREH dans la bataille électorale que va livrer la dirigeante du RDNP à travers la république. Dans un véritable plaidoyer contre l'injustice sociale et les inégalités criantes de la société haïtienne qu'elle a promis de combattre en vue d'améliorer en particulier la condition féminine et l'évolution de la jeunesse, Mirlande Hyppolite Manigat s'est engagée à respecter l'alliance scellée avec le Collectif pour le renouveau haïtien si elle accède à la Présidence. "Je suis une femme dans toute sa plénitude ayant conscience que par rapport à la situation du pays je suis une privilégiée, par conséquent je dois redonner au pays une partie de ce qu'il m'a donnée", a déclaré la professeure d'université qui ne cache pas sa compassion pour les femmes et les jeunes défavorisés confrontés seuls à de graves difficultés existentielles. Elle a aussi brièvement évoqué le problème de l'absence de documents d'état-civil pour 40% des haïtiens, la situation des paysans, des policiers ainsi que les tares du système éducatif qui assure la reproduction de l'exclusion sociale. Dans un autre registre, au milieu d'interrogations sur l'éventuel caractère politique de la mutinerie meurtrière enregistrée dimanche à la prison civile de Port-au-Prince, l'aspirante au fauteuil présidentiel s'est déclarée "imperméable" à toute tentative d'intimidation après que son véhicule a pris feu sans explication, dimanche au cours d'une tournée électorale dans les Nippes (sud-ouest de la capitale). Pour sa première sortie avec ses nouveaux alliés, Mme Manigat était entourée des membres de l'état-major du COREH dont l'ancien Député Steven Benoît, candidat au Sénat dans l'ouest, et Me Reynold Georges. Les deux hommes se sont dits prêts à se retrousser les manches en vue d'épauler leur favorite présentée comme la "meilleure" des 19 concurrents qui se disputent la succession du Président René Préval. Mêmes dispositions chez d'autres membres du COREH remarqués dans l'assistance comme les ex-Députés Esdras Fabien et Frantz Robert Mondé ou encore le professeur de relations internationales Edwige Lalanne. Bâtie sur l'ambition proclamée de refaçonner la carte électorale sur fond de confrontation directe avec la plateforme au pouvoir INITE, l'alliance RDNP/COREH a été lancée également en présence de l'ancien Député Gérard Evans Beaubrun, chef de campagne de Mirlande Manigat, et de Eric Jean-Baptiste, important homme d'affaires à Carrefour et sympathisant du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes. En tête jusqu'ici des sondages d'opinion réalisés sur les présidentielles du 28 novembre, Mirlande Hyppolite Manigat, 69 ans, est une ancienne Sénatrice de la république et l'épouse de l'ex-Président démocrate-chrétien Leslie Manigat (fév-juin 1988). spp/Radio Kiskeya. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Haïti-Élections : Quid des conditions de la tenue des prochaines élections.
Haïti-Élections : Quid des conditions de la tenue des prochaines élections. Le casse tête de l'identification mercredi 8 septembre 2010 Par Francesca Theosmy P-au-P, 8 sept. 2010 [AlterPresse] --- Les conditions ne sont pas réunies pour la tenue des élections en Novembre prochain, selon Jean Claude Bajeux, directeur du Centre œcuménique de défense des droits humains (Cedh). Prenant la parole lors d'une conférence de presse le mardi 7 septembre, Bajeux a émis des doutes sur la possibilité de véritables élections sans parvenir à régler le problème de l'identification qui parait se compliquer suite au séisme du 12 janvier, qui a fait 300.000 morts et 1,5 millions de personnes déplacées. « Même si on voudrait avoir des élections pour le 28 novembre je ne vois pas comment (ce sera possible) avec 1 million de personnes dans les camps, et 220 000 personnes qui sont mortes et qu'il faut identifier pour [établir] la liste électorale ». Bajeux souligne que les élections représentent « un système objectif où, on a vainement pensé à le faire, tous les votants sont identifiés. » Le directeur du Cedh ne cache pas ses critiques à l'encontre du président de la République, René Préval, l'accusant de « conspiration contre la Constitution ». Bajeux affirme se sentir de plus « insulté » par la décision de l'Organisation de Etats Américains (Oea) de dépêcher 200 observateurs pour les élections du 28 Novembre. Pour lui, « ce ne sont pas les observateurs qui vont faire qu'il y ait de bonnes élections, c'est le courage et la compétence des personnes qui composent d'abord le Conseil électoral provisoire (Cep) et ensuite toute l'administration électorale. L'administration ne doit pas être une administration liée à un gouvernement », relève-t-il. Le casse-tête de l'identification « On peut dire qu'il est difficile pour l'Etat d'épurer la liste électorale parce qu'il y a un certain nombre de documents [actes de décès notamment] qui n'existent pas » reconnait Jean François Alexis, responsable de la communication de l'Office Nationale d'Identification. L'Office Nationale d'Identification (Oni) attendrait jusqu'à présent un document légal du ministère de la justice l'habilitant à établir la liste des personnes décédées, sans quoi il est impossible pour l'Oni de mettre à jour sa base de données. Déjà avant le tremblement de terre la plupart des décès n'étaient pas certifiés par un acte légal. Cette situation s'est aggravée avec le tremblement de terre,des centaines de milliers de victimes ayant été jetées dans des fosses communes sans être identifiées. Selon l'Oni la population en âge de voter est de 4 millions, avec 58% de femmes et 42% d'hommes. Entre 2007 et 2010 seulement 928 000 personnes ont pu être identifiées par cette institution qui a livré jusqu'ici 800 000 cartes d'identification nationale. L'Oni qui opère sur tout le territoire à partir de 141 bureaux refuse de parler de lenteur dans le processus, cependant son bureau central à Port-au-Prince est littéralement assiégé. A un peu moins de 3 mois des élections, la foule est dense devant ce bureau et les files d'attente interminables. « Quand la police opère des contrôles dans la rue elle exige à force de coups de matraque de fournir la carte d'identification nationale. Alors qu'est-ce que je suis sensé faire ? Je fais des aller-retour ici depuis 15 jours pour récupérer la mienne », raconte un homme coincé dans une longue file d'attente depuis l'aube. La plupart des plaintes émises par les personnes interrogées devant le bureau central de l'Oni vont dans le même sens : l'attente est effroyable, il faut parfois patienter une demi-journée sous un soleil de plomb. L'administration elle-même montre des signes de faiblesse et pour récupérer leur carte d'identification nationale certains disent qu'ils sont ballotés d'un bureau à un autre. Entre 2005 et 2007 le processus d'identification relevait du CEP qui avait alors enregistré 3,5 millions de personnes. Toutes n'ont pas pu récupérer leur carte d'identification nationale. Ainsi 100 000 cartes ont été remises à l'Oni qui a commencé à les distribuer fin 2008. Mais seulement 48 000 ont pu être livrées, selon Jean Francois Alexis. Les autres n'ont pas été réclamées, entre autres, pour cause de décès. [kft gp apr 08/09/2010 07:00] ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
Y LO HARÁ DE LA MANO DE SUS ALIADOS TURÍSTICOS MÁS CERCANOS: LOS DOMINICANOS.
Haití se propone volver al turismo Y LO HARÁ DE LA MANO DE SUS ALIADOS TURÍSTICOS MÁS CERCANOS: LOS DOMINICANOS Yaniris López Cabo Haitiano, Haití Pierre Chauvet, presidente de la Asociación Turística de Haití (ATH) y representante del sector turístico en la Comisión Mixta Bilateral Dominico-Haitiana, habla con nostalgia de los años 60 y 70 del siglo pasado, de aquella época cuando Haití era un gran destino internacional y los turistas disfrutaban de sus playas y exploraban sus montañas. Recuerda que Haití fue uno de los primeros países del Caribe en iniciar el turismo en la región, allá por 1949, y de los primeros en recibir cruceros. Era tan grande la popularidad de Haití entre los viajeros, dice, que entonces se veía a República Dominicana como una extensión turística de Haití. La magia acabó a mediados de los 80 debido a las convulsiones políticas que han marcado a este país. "Han sido 25 años de transición política que nos han puesto aparte del circuito del turismo de masas y de negocios —indica Chauvet—. A partir del 86 muchos turistas venían a Cabo Haitiano desde Puerto Plata comprando la excursión allá. Después del embargo, hacia 1994, teníamos muchos circuitos que empezaban en Santo Domingo, pasaban por carretera hasta Puerto Príncipe, llegaban hasta Cabo Haitiano y salían por Dajabón, pero eso paró en el 2001 también por cuestiones políticas." La situación se ha agravado luego del terremoto del pasado 12 de enero que afectó Puerto Príncipe y el sur de la nación. Pero el Departamento del Norte de Haití y su capital, Cabo Haitiano, la segunda ciudad más importante de Haití, mantienen intactas sus principales atracciones turísticas, las más visitadas del país, y es allí donde el sector desea concentrar los esfuerzos para que Haití recupere el esplendor perdido, la magia de aquellos años. Y han decidido hacerlo de la mano de sus aliados turísticos más cercanos: los dominicanos. Ambos países decidieron apoyarse mutuamente en la promoción de un turismo combinado dirigido a atraer hasta el norte de Haití a los turistas que llegan a la zona norte de República Dominicana, especialmente a Puerto Plata y Santiago, incluyendo, por supuesto, a los turistas dominicanos. Con ese propósito, un grupo de tour operadores dominicanos viajó hasta Cabo Haitiano para conocer los atractivos y facilidades que les permitirán crear circuitos guiados para sus clientes. La delegación dominicana estuvo coordinada, en nombre el sector turístico dominicano, por Denise Reyes, miembro de la Comisión Mixta Bilateral Dominico- Haitiana y directora técnica de la Asociación de Operadores de Turismo Receptivo de República Dominicana (Opetur). El grupo apreció los principales hoteles de Cabo Haitiano, subió hasta la fortaleza de La Citadelle (la principal atracción del país), conoció las ruinas del Palacio de Sans Soucí, el casco histórico de la ciudad y la impresionante bahía de Labadie, a donde llegan cada año medio millón de excursionistas a bordo de los cruceros de Royal Caribbean. Más inversión, por favor ¿Qué hará el sector turístico haitiano para hacer florecer una ciudad de 800 mil habitantes cuyas infraestructura apenas son adecuadas para albergar unas 100 mil? Muchas cosas. Se necesitan más habitaciones. Luego del temblor, la disponibilidad en todo el país bajó de 3 mil y pico a unas 2 mil habitaciones, y la mayoría están ocupadas por los visitantes que llegan para hacer lo que ahora llaman turismo humanitario. En Cabo Haitiano, la oferta apenas alcanza 131 habitaciones de calidad internacional distribuidas entre cinco o seis hoteles pequeños, explica Nicolas Bussenius, director de hotel Mont Joli y dirigente comunitario. Más tráfico aéreo. Al aeropuerto de la ciudad sólo llegan vuelos directos diarios desde Fort Lauderdale, West Palm Beach, Nassau y Turks & Caicos con aviones de 19 y 40 asientos. La terminal, de 1,500 metros, será remodelada y ampliada a 2,800 metros con la ayuda de los gobiernos de Venezuela y Cuba, de manera que pueda recibir grandes aviones. Se espera que esté listo en 18 meses. La ciudad precisa de un plan de manejo ambiental y de concienciación ciudadana que disminuya la arrabalización en la entrada y las afueras de la ciudad. Al respecto, la directora para el Norte del Ministerio de Turismo de Haití, Elizabeth Vieux, asegura que han retomado el plan maestro de la ciudad de Cabo Haitiano para descentralizar la ciudad. QUE LLEGUEN LOS TURISTAS "Hay mucha gente que quiere hacer algo por el turismo, pero no va a hacer un hotel si no hay clientes. Entonces piensas, ¿por dónde empezamos, con el hotel o con los turistas?", la observación es del joven Conrad Schutt, propietario de un barco que ofrece excursiones de buceo deportivo a la Royal Caribbean. Para Schutt, inmediatamente lleguen los visitantes se hará evidente las carencias que tiene la ciudad y que se deben resolver. De acuerdo a Stephanie Villedroun, secretaria del consejo de la ATH, también hace falta una voluntad política que motive a las autoridades a ver el turismo como prioridad nacional. La ocasión es oportuna, expresa, porque el 28 de noviembre serán celebradas elecciones generales en Haití y las nuevas autoridades tendrían una gran oportunidad para incentivar el turismo. "¿Por qué si estamos en el Caribe y tenemos tantos atractivos no podemos recibir turistas? El país no se va a desarrollar sólo con las ayudas. Necesitamos inversionistas que vengan a Haití a invertir en negocios que generen mano de obra y un gobierno que les facilite esas inversiones, es una cuestión de visión política", dijo Villedroun a LISTÍN DIARIO. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
lundi 18 octobre 2010
Commentaire de André Joel Petit-Homme sur le dossier Evans Lescouflair.
Il faut éviter toute pollution du public. Le classement sans suite ne saurait jamais blanchi un prévenu. Le Parquet n'a pas pour attribution d'apprécier un certificat jusqu'à motiver sa décision de classement sans suite. Seul un tribunal après débats et déclarations d'expert peut décider d'écarter une pièce ou faire tomber une accusation. La pièce incriminée ne peut à elle seule constituer la base légale de la poursuite. Toutefois, la victime conserve encore l'initiative de porter le dossier par devant le Cabinet d'instruction et à ce moment , le Parquet aura l'obligation contre vents et marées de produire un réquisitoire d'informer qui relancera la poursuite que seule une ordonnance de non lieu, acquise autorité de chose jugée pourra mettre le prévenu définitivement hors de cause ou blanchir à jamais. Finalement à quand la sérénité de la Justice? ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |