samedi 22 janvier 2011

Point de presse de M. Jean-Claude DUVALIER et de son conseil juridique.

Point de presse de M. Jean-Claude DUVALIER

et de son conseil juridique

 

 

Chers amis de la presse,

 

Je vous remercie d'avoir répondu à mon invitation de ce jour et saisis cette opportunité qui m'est offerte de m'adresser a mes concitoyens.

 

Très brièvement, je vous dirai combien j'ai été favorablement impressionné par l'accueil qui m'a été réservé depuis l'Aéroport International Francois Duvalier pour cette visite, surtout par cette foule de jeunes qui ne m'ont pas connu.

 

Cela donne chaud au cœur. M di yo mèsi anpil, m'te kontan viv moman sa-a.

 

Cela dit, je sais à quel point nombre de vous sont curieux de savoir l'objet de mon retour à Port-au-Prince après un quart de siècle d'absence.  Cette question est sur toutes les lèvres.

 

En effet, j'ai voulu rendre un hommage aux nombreuses victimes du séisme dévastateur du 12 janvier 2010 qui a fait, selon des estimations officielles, trois cent seize mille (316.000) morts. Malheureusement, je ne suis pas arrivé à temps pour cette commémoration.

 

Chers compatriotes,

 

Me voici revenu vous témoigner de ma solidarité en cette période extrêmement difficile de la vie nationale où vous êtes encore des centaines de milliers à vivre à la belle étoile, au milieu des ruines. Dès l'instant que j'ai pris la décision de revenir en Haiti pour commémorer avec vous, dans notre pays, ce triste anniversaire, je m'attendais à toute sorte de persécutions ;  mais croyez-moi, le désir de participer à vos cotés, à cette Konbit pour la reconstruction nationale, dépasse de loin les tracasseries auxquelles je pourrais être confronté… Peu importe le prix à payer, l'essentiel pour moi étant de me trouver avec vous. Et j'affirme qu'à ce titre, tous les Haïtiens et Haïtiennes de bonne volonté ont le droit de vouloir y prendre part.

 

Je saisis cette occasion pour présenter publiquement mes sympathies à mes millions de partisans qui, après mon départ volontaire d'Haiti, afin d'éviter un bain de sang et de faciliter le dénouement rapide de la crise politique, en 1986, ont été livrés à eux-mêmes. Des milliers ont été lâchement assassinés, boucanés, grillés, suppliciés au « pè lebrun », mot devenu tristement célèbre ; leurs maisons, leurs biens  pillés, déchoukés , incendiés. Et tout cela, sous les feux des caméras du monde entier.

 

Je saisis aussi cette occasion pour exprimer, une fois de plus, ma profonde tristesse à l'endroit de mes compatriotes qui se reconnaissent, à juste titre, d'avoir été victimes sous mon gouvernement.

 

Jeunesse de mon pays,

 

Durant mon long séjour en France, j'ai toujours été attentif à vos cris et à vos malheurs. J'ai vécu vos moments difficiles avec beaucoup de peine et de chagrin.  C'est à vous, futurs leaders de ce pays, qu'il convient d'assumer la relève et montrer au monde  que l'âme haïtienne est bien vivace et forte.

 

Et comme pour parodier le Révérend Martin Luther King : « quand vous ferez en sorte que la cloche de la réconciliation nationale  puisse résonner dans tous les cœurs et que nous la laissions carillonner dans chaque commune, dans chaque ville, dans chaque quartier , dans chaque foyer, alors, nous pourrons hâter la venue du jour où tous les enfants d'Haiti, hommes et femmes, vieux et jeunes, riches et pauvres, ceux de l'intérieur comme ceux de la diaspora, puissent marcher la main dans la main sans exclusion et participer ensemble à la renaissance d'Haiti ».

Tel est le message de mon retour.

 

Vive Haiti ! Que Dieu nous bénisse !

Merci.

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

vendredi 21 janvier 2011

L’Union Européenne (UE) espère que les conclusions de la mission d’experts de l’OEA se reflèteront dans les décisions juridiques établissant les résultats définitifs des élections.

Haïti-Elections

Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE, se prononce sur le processus électoral en Haïti

vendredi 21 janvier 2011,

Radio Kiskeya

UNION EUROPÉENNE, Bruxelles, le 20 janvier 2011

Catherine Ashton, Haute Représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission, a fait ce jour la déclaration suivante :

"Je salue le travail accompli par la mission de vérification de l'Organisation des États américains (OEA) pour évaluer l'élection présidentielle organisée le 28 novembre 2010 en Haïti. J'estime qu'il s'agit là d'une étape importante pour préserver et renforcer la confiance de la population haïtienne dans le processus électoral. Je tiens à féliciter les autorités du pays qui ont coopéré avec la mission de l'OEA et ont facilité son travail.

J'espère que les conclusions de la mission seront pleinement prises en compte par les autorités haïtiennes et qu'elles se reflèteront dans les décisions juridiques établissant les résultats définitifs du premier tour du scrutin et définissant la poursuite du processus électoral. Le second tour de l'élection doit se dérouler dans le respect de la Constitution, de l'État de droit et de la volonté démocratique de la population haïtienne.

Je suis très préoccupée par le nombre d'irrégularités qui ont été signalées lors du premier tour et je plaide pour la transparence et le respect des normes électorales les plus élevées lors de la prochaine étape du scrutin. L'UE est prête à continuer d'apporter son soutien aux autorités haïtiennes dans le processus électoral en cours. La stabilité politique et des institutions démocratiques fonctionnant de manière satisfaisante sont des conditions sine qua non de la reconstruction et du développement d'Haïti.

Tous les groupes politiques d'Haïti ont le devoir de coopérer pour mettre fin à l'impasse électorale et orienter le processus de reconstruction. Je déplore le recours à la violence pour contester les résultats du vote et engage la population haïtienne à rester calme à l'heure où le processus électoral entre dans sa phase suivante."
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

Le Conseil de sécurité des Nations Unies appelle à l’organisation d’un second tour des élections en Haïti reflétant les recommandations de l’OEA.

Haïti-Elections

Contrairement au responsable des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, la conseillère électorale Ginette Chérubin précise que le CEP n'a pas encore décidé de publier des résultats définitifs le 31 janvier

vendredi 21 janvier 2011,

Radio Kiskeya

Les membres du Conseil de sécurité ont appelé jeudi les autorités haïtiennes à s'inspirer des recommandations faites par « la mission d'appui à la vérification de tabulation des votes » de l'Organisation des états américains (OEA) pour organiser le second tour de l'élection présidentielle.

Au cours d'une réunion d'information à laquelle a participé la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, le responsable des opérations de maintien de la paix a souhaité que le Conseil électoral provisoire (CEP), comme il s'y est engagé, tienne pleinement compte des recommandations de l'OEA. Alain Le Roy a dit craindre le risque d'une crise constitutionnelle, après les accusations de fraudes massives et les manifestations qui ont suivi l'annonce des résultats du premier tour, le 7 décembre dernier. « Il est donc essentiel que le CEP puisse mener à bien sa mission sans ingérence politique », a-t-il souligné, en indiquant que les résultats définitifs du premier tour seraient probablement annoncés le 31 janvier, de manière à organiser le second tour à la mi-février. La conseillère électorale Ginette Chérubin a démenti vendredi que le CEP ait pris la décision de publier des résultats définitifs le 31 janvier.

Une crise politique durable ne doit pas s'ajouter aux calamités subies en 2010 par les Haïtiens, a prévenu pour sa part le représentant de la France, à l'instar des autres membres du Conseil. Si Haïti, a-t-il dit, ne se dote pas d'institutions fortes et stables, tous les moyens mis en œuvre par la communauté internationale resteront vains. La France a appelé le Gouvernement haïtien à tirer les conséquences des recommandations de l'OEA, conformément à ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale.

À ce risque d'instabilité, la représentante des États-Unis en a ajouté un autre : le retour de l'ancien Président Jean-Claude Duvalier en Haïti. Susan Rice a néanmoins jugé que le Gouvernement haïtien semble prendre des mesures pour rendre l'ex-Président comptable de ses actes passés. Arrivé le 17 janvier à Port-au-Prince, M. Duvalier est désormais inculpé à la suite de plaintes déposées contre lui.

« Nous devons reconnaître qu'Haïti doit être refondé », a reconnu le représentant d'Haïti, Jean Wesley Cazeau, notant l'ampleur de la tâche ainsi que l'importance des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires. Il a fait part des progrès réalisés par la Commission intérimaire de reconstruction d'Haïti.

Il reste cependant beaucoup à faire, a-t-il souligné, prévenant de l'arrivée de la saison cyclonique et des effets dévastateurs de l'épidémie de choléra qui, en moins de cinq mois, a fait plus de 3 500 morts et causé près de 90 000 hospitalisations. Selon la Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires, le taux de mortalité dû à l'épidémie est passé de 9 à 2%. Comme les autres délégations, le représentant d'Haïti, a souhaité que le Groupe d'experts indépendants mis sur pied par le Secrétaire général fasse toute la lumière sur les origines de ce mal. [ONU/Radio Kiskeya]
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

L’ONU annonce pour le 31 janvier la proclamation des résultats définitifs des élections.

Haïti-Elections-Crise

Le second tour des présidentielles et législatives, marquées par des contestations, pourrait se tenir à la mi-février, selon Alain Le Roy, le patron des opérations de maintien de la paix qui, met la pression sur le CEP et souligne la nécessité d'un retour à la stabilité politique dans l'intérêt du pays et du processus de reconstruction

jeudi 20 janvier 2011,

Radio Kiskeya

Le secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, a déclaré jeudi à New York que le Conseil électoral provisoire devrait publier le 31 janvier les résultats définitifs du premier tour des présidentielles controversées de novembre.

"Selon les dernières informations dont nous disposons, le CEP a semble-t-il l'intention d'annoncer les résultats définitifs du premier tour le 31 janvier de manière à organiser le second tour à la mi-février", a fait savoir le diplomate français, lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la crise post-électorale en Haïti.

"Le CEP doit honorer ses engagements de prendre totalement en compte les recommandations contenues dans le rapport de l'OEA, en gardant à l'esprit la nécessité de s'assurer que les résultats des élections reflètent la volonté réelle du peuple haïtien", a-t-il, plus loin, estimé avant d'ajouter "si le CEP en décidait autrement, Haïti pourrait faire face à une crise constitutionnelle, avec la possibilité de troubles et d'insécurité".

M. Le Roy a visiblement pris de vitesse l'institution électorale très décriée pour sa présumée soumission au pouvoir et qui n'a encore officiellement arrêté aucune date pour la proclamation des résultats, encore moins pour le deuxième tour fixé à l'origine au 16 janvier dernier.

Insistant sur l'importance cruciale de la stabilité politique, le haut responsable onusien note que "depuis l'annonce des résultats du premier tour de l'élection présidentielle en décembre, Haïti a été paralysé par l'incertitude politique. Après une année marquée par un tremblement de terre dévastateur et une épidémie de choléra en cours, il est primordial que la crise politique prenne fin, pour que le gouvernement et le peuple puissent se concentrer sur les défis de la reconstruction", a-t-il déclaré.

Selon les recommandations d'un groupe d'experts de l'Organisation des Etats américains ayant évalué la tabulation des votes, le premier tour du scrutin présidentiel avait été entaché de fraudes, commises principalement au profit du candidat du Président René Préval, Jude Célestin.

Il a été par conséquent recommandé de l'écarter du second tour qui devrait voir s'affronter la constitutionnaliste Mirlande Hyppolite Manigat et le chanteur Michel Martelly.

Les partisans de ce dernier, initialement classé troisième, avaient déclenché de violentes manifestations de rue début décembre dès l'annonce des résultats préliminaires.

Cependant, des doutes continuent de peser sur ce que sera le verdict final du CEP qui, tout en promettant d'appliquer le rapport de l'OEA lors du second tour, affirme que le traitement des contestations déterminera si Célestin ou Martelly décrochera la deuxième place.

Devant le flou dans lequel s'installe le Président René Préval à trois semaines de l'expiration de son mandat constitutionnel, le 7 février, les Etats-Unis ont haussé le ton jeudi en déclarant qu'Haïti pourrait perdre leur soutien et celui de la communauté internationale si un nouveau dirigeant légitime n'arrive pas au pouvoir rapidement. spp/Radio Kiskeya
Envoyé par mon BlackBerry de Digicel

US revokes visas to pressure Haiti on election - AP

Haiti's presidential candidate Michel Martelly walks to a press conference in Port-au-Prince, Haiti, Friday Jan. 21, 2011. The U.S. ambassador to the AP – Haiti's presidential candidate Michel Martelly walks to a press conference in Port-au-Prince, Haiti, …

PORT-AU-PRINCE, Haiti – The U.S. State Department said Friday it revoked the visas of about a dozen Haitian officials, increasing pressure on the government to drop its favored candidate from the presidential runoff in favor of a popular contender who is warning of renewed protests if he is not on the ballot.

Revoking visas that let prominent Haitians enter the United States is the latest step in an escalating effort to persuade Haiti's government to accept international monitors' finding that Michel Martelly rightfully belongs on the second-round ballot

Martelly has adopted a combative stance and urged his supporters to take to the streets peacefully if the electoral council does not allow him to run against top vote-getter Mirlande Manigat in the runoff, in place of Jude Celestin. Demonstrations in December shut down all Haiti's major cities for days, hampering earthquake reconstruction and efforts to halt a cholera outbreak that has killed nearly 4,000 people.

"We are ready to fight for justice for everyone," Martelly said at a news conference while surrounded by bodyguards. "We won't accept an electoral coup."

Preliminary official results from the first round of voting showed Martelly failing to reach the runoff — finishing just behind Celestin, President Rene Preval's chosen successor.

But an international team of experts from the Organization of American States found problems with the count. Its calculation indicated Martelly, a singer known as "Sweet Mickey," beat Celestin and should be in the runoff. The U.S. and other foreign forces have been pushing the government to accept that ruling.

A senior State Department official, speaking on condition of anonymity because of privacy concerns, would not specify the names of the officials whose visas were revoked or state the specific reason for the action.

But State Department spokesman P.J. Crowley stressed to reporters that the U.S. wants to see the Haitian government accept the OAS recommendations.

"To the extent that there are individuals who are connected with episodes of violence or corruption, you know, we will not hesitate to take appropriate action," he said.

Haiti has been in a political crisis since the announcement of results from the Nov. 28 election, which featured documented cases of fraud and widespread disorganization.

The second round was originally scheduled for Jan. 16 but postponed amid the wrangling. Critics including the left-leaning Washington think tank Center for Economic and Policy Research have argued that the entire election was flawed and should be thrown out and done over.

If the Haitian government accepts the OAS recommendation, Martelly, a populist who says he will be more active than Preval and advocates re-establishing Haiti's banned military, would be a strong challenger to Manigat, a former first lady and law professor who is a more muted conservative and finished comfortably in first place.

Though he accepted the OAS team's presence during the election, Preval is reportedly unhappy with its recommendations and incensed that its report was leaked to the press before he had officially received it. He has not commented publicly.

The provisional electoral council, appointed by Preval, played down the OAS recommendations, saying it would consider them as one appeal among others filed by candidates and observers.

But on Thursday, the U.S. Ambassador to the United Nations, Susan Rice, made it clear that Washington wants the report implemented.

"Sustained support from the international community, including the United States, requires a credible process that represents the will of the Haitian people," Rice said.

Washington is waiting to release nearly $1 billion in promised post-earthquake reconstruction aid to Haiti. Billions more have been promised by other nations.

Martelly read Rice's comments as a threat of possible sanctions similar to a crippling embargo against the military junta that ruled Haiti in the early 1990s. "How can Haiti afford an embargo right now?" he said.

Haitian radio also reported Friday that the U.S. tourist visas of several officials close to Preval had been suspended. The U.S. Embassy declined to comment, citing privacy rules for individual visa decisions.

U.N. peacekeeping chief Alain Le Roy also warned that Haiti could face more political instability unless the government accepts the OAS recommendations.

Following the Dec. 7 announcement of the election results, pro-Martelly demonstrators paralyzed cities across Haiti for days. The United States renewed its travel warning for Haiti on Thursday, citing in part the recent demonstrations.

"We are going to take to the streets peacefully," Martelly said Friday. "I am in a fight to make sure the voice of the people is respected."

______

Associated Press writer Desmond Butler in Washington contributed to this report.

Déclaration de Susan Rice au Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation à Haïti.


SUSAN RICE ; SÉISME HAÏTI ; NATIONS UNIES ; CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES ; ÉLECTIONS HAÏTIENNES ; SÉCURITÉ ; RECONSTRUCTION ;

 

Texte - Déclaration de Susan Rice au Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation à Haïti

() (1351)

 

(Début du texte)


Mission des États-Unis auprès des Nations unies Susan Rice, représentante permanente des États-Unis aux Nations unies New York


Le 20 janvier 2011

 

Déclaration de Mme Susan Rice, représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies, lors d'une présentation de la situation à Haïti au Conseil de sécurité

 

Merci, Monsieur le Président, et merci à vous aussi, Monsieur le Secrétaire général adjoint Alain Le Roy et Madame la Secrétaire générale adjointe Valérie Amos, ainsi qu'à notre collègue haïtien, pour vos exposés des plus utiles.

 

Nous voici réunis aujourd'hui à peine plus d'un an après qu'Haïti a été frappé par un séisme catastrophique, qui n'a duré que 47 secondes mais a tué plus de 220.000 personnes et en a laissé une quantité incalculable d'autres blessées et désemparées. Le coût humain et économique de ce désastre, nous le savons tous, a été effarant : c'est la pire catastrophe naturelle que le nouveau continent ait jamais connue. Je voudrais rappeler également les pertes terribles qu'a subies l'Organisation des Nations unies, qui a perdu 102 membres de son personnel et de ses casques bleus qui œuvraient avec le peuple haïtien en vue d'un avenir meilleur.

 

Un an plus tard, la voie du relèvement reste longue et difficile. Mais nous devons la parcourir ensemble. Nous devons réaffirmer notre partenariat à long terme avec le peuple haïtien afin d'aider une nation brisée à se reconstruire et à se renouveler, de consolider les institutions haïtiennes et d'en accroître la capacité pour qu'elles soient à même de panser les plaies du passé et de bâtir un avenir meilleur, plus sûr et plus prospère pour son peuple.

 

Monsieur le Président, Je voudrais centrer mon propos sur quatre sujets principaux : les élections, la sécurité, la situation humanitaire et la reconstruction.

 

Tout d'abord, les élections. Les États-Unis accueillent favorablement le rapport de la mission de vérification de l'OEA. Ses conclusions nous offrent une voie permettant d'améliorer la crédibilité et la confiance publique à l'égard du processus électoral présidentiel en Haïti. Nous invitons le Conseil électoral provisoire à examiner et à appliquer les recommandations contenues dans ce rapport. Le ferme appui de la communauté internationale, y compris des États-Unis, nécessite un processus crédible qui reflète la volonté du peuple haïtien telle qu'il l'a exprimée lors des élections.

 

Les États-Unis approuvent entièrement la déclaration du 8 décembre du secrétaire général exprimant l'attachement des Nations unies à des élections libres et honnêtes reflétant la volonté des Haïtiens. Nous exhortons les autorités haïtiennes à tracer une voie limpide qui aboutira rapidement à l'établissement d'un gouvernement légitime et démocratiquement élu. Cela implique nécessairement la publication en temps utile d'un calendrier électoral public. Celui-ci doit comprendre l'annonce des résultats du premier tour et la tenue du second tour selon des modalités qui cadrent avec les recommandations et les conclusions du rapport technique de l'OEA. Il doit en outre inclure des mesures d'application propres à renforcer la confiance du public dans les futurs processus électoraux.

 

Je souhaiterais également dire un mot au sujet du retour cette semaine de l'ancien président Jean-Claude Duvalier. Vu l'agitation incessante causée par l'élection de novembre 2010, les États-Unis s'inquiètent des effets imprévisibles que pourrait avoir le retour de M. Duvalier sur la situation politique en Haïti. Mon gouvernement sait quel est le bilan notoire de M. Duvalier en matière de droits de l'homme et de corruption. Il appartient maintenant aux Haïtiens de décider de la suite des événements. La situation sur le terrain est évidemment fluide, mais le gouvernement haïtien semble adopter des mesures initiales rendant M. Duvalier comptable de ses actes passés lors de sa présidence.

 

Deuxièmement, la sécurité. Mon gouvernement remercie une fois de plus les hommes et femmes dévoués de la MINUSTAH du travail exceptionnel qu'ils ont accompli en vue d'aider la police nationale haïtienne à maintenir la primauté du droit et d'une façon générale pour promouvoir la sécurité et la stabilité à Haïti.

 

Nous demandons que la MINUSTAH continue d'assurer un climat de sécurité durant cette période d'incertitude, alors même qu'elle prête son concours à l'instauration d'un processus électoral crédible. En Haïti, l'espoir est interdit en l'absence de sécurité. Sans elle, ce pays s'avérera impuissant à relever la plupart de ses défis les plus cruciaux, notamment à reconstruire les zones dévastées par le séisme et à protéger la population à risque contre la propagation du choléra. Au cours de ces jours difficiles et incertains, nous appelons toutes les parties prenantes à agir de manière calme et paisible, comprenant que la violence et l'agitation ne peuvent que contrecarrer la volonté du peuple haïtien au lieu de la laisser s'exprimer.

 

Troisièmement, Monsieur le Président, quelques mots sur la situation humanitaire.

 

Une passation crédible, ordonnée et en temps voulu du pouvoir en Haïti est essentielle à la lutte contre la crise du choléra. Malheureusement, le choléra sévira dans ce pays pendant des années encore. De concert avec les autorités haïtiennes, la communauté internationale doit continuer de répondre aux besoins immédiats tout en travaillant à atténuer les effets à long terme de cette maladie.

 

Les États-Unis se félicitent de la coordination et de l'action dirigeante qu'a exercées le ministère haïtien de la santé et de la population tout au long de la crise. Ils continueront à collaborer avec ce ministère ainsi qu'avec l'ONU, les ONG et d'autres partenaires à l'aide multilatérale visant à combler toutes les lacunes dans les programmes et dans le financement de la stratégie anti-choléra du gouvernement haïtien. Nous encourageons d'autres donateurs et partenaires à faire de même.

 

Nous continuons à observer des signes encourageants indiquant que les Haïtiens tiennent compte des messages diffusés par le ministère de la santé et de la population au sujet de la chloration de l'eau et d'autres pratiques d'hygiène. Cependant, ces progrès, comme nous venons de l'entendre, risquent facilement de s'évaporer sans efforts répétés. Par le biais de l'USAID et du Centre épidémiologique des États-Unis, nous appuyons les campagnes destinées à sensibiliser tous les Haïtiens.

 

Enfin, permettez-moi, Monsieur le Président, de passer à la reconstruction et au relèvement.

 

Haïti ne connaîtra pas de sécurité durable en s'appuyant uniquement sur les forces militaires et policières. Il lui faudra aussi des emplois et des débouchés économiques. Les perspectives de reconstruction d'Haïti dépendront du maintien d'un climat de sécurité et de la création d'emplois pour les Haïtiens.

 

La plupart des États représentés ici aujourd'hui ont annoncé des contributions en faveur d'Haïti lors de la conférence des donateurs de mars 2010. Nous devons tous demeurer attachés au relèvement d'Haïti, tenir nos engagements et œuvrer de manière coordonnée et stratégique au sein de la Commission intérimaire pour le relèvement d'Haïti. Les donateurs ont fait preuve d'une coopération bilatérale et multilatérale sans précédent. Mais nous devons tous approfondir notre détermination en faveur du progrès et du développement durable en Haïti, conduits au premier chef par son peuple. Les États-Unis ont jusqu'ici décaissé 332 millions de dollars en deux ans sur leur annonce de contribution de 1,15 milliard de dollars. Ces décaissements s'ajoutent aux plus de 1 milliard de dollars que les États-Unis ont déjà consacrés au titre de l'aide humanitaire postsismique, aux plus de 400 millions que nous avons réorientés vers l'aide au redressement, et aux plus de 40 millions que nous avons consacrés à la lutte contre le choléra. L'engagement collectif que nous avons pris en faveur du relèvement d'Haïti doit être soutenu. Pour leur part, les États-Unis continueront d'augmenter et non de réduire leurs dépenses dans le respect de leurs engagements.

 

En dépit de ces énormes défis, des progrès ont été accomplis depuis le séisme. Les travaux de relèvement dureront des années. Ils exigeront des partenariats. Ils réclameront des engagements. Mais le gouvernement d'Haïti et son peuple vigoureux et souple ont réalisé des progrès impressionnants dans la voie d'une stabilité et d'une prospérité plus grandes qu'avant la survenue de la catastrophe. Nous sommes déterminés à travailler avec eux et avec la communauté internationale dans le long terme afin que renaisse l'espoir au cours des années à venir.

 

Merci, Monsieur le Président.

 

(Fin du texte)

 

(Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/)

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Le Brésil, la France et l'Allemagne appuient le rapport de l'OEA / metropolehaiti

Envoyé par mon BlackBerry de Digicel


From: "News" <news@omegamilitaryconsultant.com>
Date: Fri, 21 Jan 2011 17:20:37 -0800
To: News<news@omegamilitaryconsultant.com>
Subject: Le Brésil, la France et l'Allemagne appuient le rapp ort de l'OEA / metropolehaiti

Vendredi, 21 janvier 2011 05:04

 

Le Brésil, la France et l'Allemagne appuient le rapport de l'OEA

La représentante du Brésil aux Nations Unies, Maria Luiza Ribeiro Viotti, salue les contributions de la Minustah et de l'OEA dans le processus électoral haïtien estimant que le rapport de l'OEA sera utile aux délibérations du Conseil électoral provisoire.

Selon Mme Ribeiro Viotti l'élection d'un nouveau président et l'installation d'un nouveau parlement seront déterminants non seulement pour la démocratie en Haïti, mais aussi pour la reconstruction du pays. Il revient aux dirigeants politiques haïtiens aussi de maintenir le calme et de s'abstenir de toute provocation, quels que soient les développements politiques, a indiqué la représentante du Brésil rappelant qu'il était de la responsabilité collective de tous les acteurs politiques haïtiens de préserver la stabilité acquise ces dernières années.

De son coté l'ambassadeur Français a l'ONU, Gérard Araud met en garde contre une crise politique qui pourrait s'ajouter aux calamités de 2010. " Si Haïti ne se dote pas d'institutions fortes et stables, tous les moyens mis en œuvre par la communauté internationale resteront vains", a martelé M. Araud.

Il appelle les autorités haïtiennes à respecter leurs engagements vis-à-vis de la communauté internationale et à tirer les conséquences des recommandations de l'OEA. La volonté de la population doit être respectée et de nouvelles autorités doivent rapidement prendre en main l'avenir du pays, avec le soutien de la communauté internationale, a-t-il insisté.

Dans le même temps, le représentant du gouvernement allemand, Peter Wittig, a invité les responsables du Conseil électoral provisoire à poursuivre le processus électoral en se fondant sur le rapport de la mission de l'OEA.

LLM / radio Métropole Haïti

 

Haiti must respect international mission’s electoral findings to avoid unrest, UN warns

 

 

From: Stanley Lucas

 

Haiti must respect international mission's electoral findings to avoid unrest, UN warns

Ballots being counted for the 28 November 2010 elections at a polling station in Croix-des-Bouquets, Haiti

20 January 2011 – Haiti's electoral council must take full account of an international mission's findings, reportedly eliminating the Government candidate from the presidential run-off, or face the prospect of considerable unrest, the United Nations peacekeeping chief warned today.

"After a year marked by the devastating earthquake of 12 January 2010, and the ongoing cholera epidemic, it is of paramount importance that the current political crisis is brought to a swift conclusion so that the Government and people of Haiti can focus on the challenges of reconstruction and recovery," Under-Secretary-General Alain Le Roy told the Security Council.

Thousands of protesters last month rampaged through the streets of Port-au-Prince, the capital, accusing the ruling government coalition of rigging the results, after tallies of the 28 November first round released by the Provisional Electoral Council (CEP) put former first lady Mirlande Manigat and outgoing President Rene Préval's party candidate Jude Celestin in first and second place, qualifying for the run-off.

Popular musician Michel Martelly was less than one percentage point behind in third place, but excluded from the run-off between the two top-vote winners.

Mr. Préval invited an Organization of American States (OAS) mission to assess the results, and its report, delivered 10 days ago, recommends putting Mr. Martelly in second place, thus eliminating Mr. Celestin, according to media accounts. These accounts say that Mr. Préval "has reservations" over the mission's findings.

"Having officially received the report of the OAS technical mission, the CEP must now honour its commitment to fully take into account the report's recommendations with a view to ensuring that the results of the elections truly reflect the will of the Haitian people," Mr. Le Roy said.

"Should the CEP decide otherwise, Haiti may well be faced with a constitutional crisis, with the possibility of considerable unrest and insecurity. At this critical juncture, it is vital that the CEP be allowed to carry out its work without political interference," he added, urging Member States to continue working with all parties "to ensure that CEP is able to steer the electoral process towards an outcome that is both credible and legitimate."

He told reporters afterwards that the 15-member body all agreed that the OAS mission's recommendations should be followed. "Everyone expressed the need that the will of the people be respected," he said.

In his briefing Mr. Le Roy noted that for the time being, the overall security situation remains calm despite sporadic instances of violence, and he mentioned the return from exile earlier this week of former president Jean-Claude Duvalier, which media accounts have cited as a possible destabilizing factor.

Earlier this week the UN Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR) said there were major issues concerning human rights abuses that took place in Haiti during the 15 years that Mr. Duvalier was in power from 1971 to 1986.

"In the critical days and weeks ahead, it is vital that the international community stand united in impressing upon all relevant actors in Haiti the need to set aside their narrow partisan interests and work towards a better future for their country," he said.

"Haiti is at a crossroads. The choices made in coming days will determine whether the country continues to move forward along the path to stability and long-term development. The recommendations of the OAS technical mission provide the elements of a path out the current crisis and merit our full support," he added, pledging full UN support "to ensure that dialogue, and respect for the country's laws and institutions ultimately prevail."

A peacekeeping mission, known by its French acronym MINUSTAH, currently with nearly 12,000 military and police personnel, has been on the ground in Haiti since mid-2004 after then president Jean-Bertrand Aristide went into exile amid violent unrest.

Giving the Council an update on the humanitarian situation in the poorest country in the Western Hemisphere, Under-Secretary-General for Humanitarian Affairs and Emergency Relief Coordinator Valerie Amos warned of the "urgent need for massive mobilization activities to promote prevention and early treatment" in the cholera epidemic, which has already infected almost 200,000 people and killed over 3,700 since October.

She noted that Haiti has "ideal conditions" for cholera's spread, with poor and non-existent water, sanitation, and healthcare infrastructure, population density especially in the urban slums, and lack of knowledge of how to prevent infections through hygienic steps.

But the overall fatality rate has dropped from a peak of 9 per cent to around 2 per cent, indicating that while the infection is still spreading, treatment facilities and intensive public information campaigns on how to protect from the disease are working. She warned, however, that these efforts require stability in the country, adding: "If aid supplies and aid workers cannot move around freely, or if sick people cannot reach help in time, the fatality rate will quickly rise again."

On the earthquake, which killed 220,000 people and made 1.5 million others homeless, Ms. Amos said much had been achieved in the past year but 800,000 people are still in camps.

"The relief effort has helped millions of people, but it has not – and will not – provide the long-term solutions which are desperately needed. Accelerating recovery efforts must be the absolute priority for 2011," she cautioned.

"It is important to still be realistic about how long it is going to take to get everybody to where they want and need to be. We cannot expect that Haiti, the poorest and least developed country in the Western Hemisphere before the earthquake, will be rebuilt in one year or even two. Humanitarian agencies are prepared to stand beside the poorest and most vulnerable Haitian people for as long as it takes to recover."

__._,_.___

Des informations circulent sur les visas d'hommes forts du parti INITE de René Préval, révoqués par le gouvernement des États-Unis.

The Consular Section of the U.S. Embassy to Haiti has revoked the visas of the following individuals:

Jean Joseph Andre MOLIERE, 09 Mar 1941  B1/B2 to 01 Jun 2014

Dimitri Albert VORBE, 23 Apr 1973       B1/B2 to 04 Feb 2012

John Joel JOSEPH, 20 Mar 1971                   B1/B2 to 13 Mar 2013

Rene MONPLAISIR, 29 Dec 1975            B1/B2 to 11 Mar 2013

Lionel CALIXTE, 01 Mar 1969                     B1/B2 to 09 Jan 2013

Volcy ASSADE, 04 Aug 1974                       B1/B2 to 08 Nov 2012

Gerald GERMAIN, 27 Jun 1962                     B1/B2 to 14 May 2013

Jean Francois CHAMBLAIN, 04 May 1953   . B1/B2 to 27 Apr 2014

Fred JOSEPH, 27 Aug 1952                        B1/B2 to 05 Apr 2015

jeudi 20 janvier 2011

Your candidate is out, US tells Haiti's Preval

Your candidate is out, US tells Haiti's Preval

By Edouard Guihaire (AFP) – 2 hours ago\

PORT-AU-PRINCE — The United States told President Rene Preval on Thursday to pull his favored candidate out of Haiti's disputed presidential election race or risk losing US and international support.

The bold call from the US, which had been largely silent on Haiti's post-election quagmire, came as the shock return of notorious ex-dictator Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier threatened to muddy the political waters.

Susan Rice, US ambassador to the United Nations, said Haiti must carry out recommendations made by international monitors who have called for Preval protege Jude Celestin to be discarded from the delayed presidential run-off.

"Sustained support from the international community, including the United States, will require a credible process that represents the will of the Haitian people," Rice told a UN Security Council debate on Haiti.

"We urge the Haitian authorities to outline a very clear way forward that will lead promptly to the inauguration of a democratically elected government."

Initial results sparked deadly riots in December when it was revealed that opposition candidate Michel Martelly had 7,000 fewer votes than ruling party candidate Jude Celestin and would not advance to the now-delayed second round.

After analyzing the ballot sheets, international monitors advised that the second and third placed candidates should be switched so that Martelly faces Mirlande Manigat, a former first lady who was clearly first, in the run-off.

More than a week after being handed the Organization of American States (OASD) report, Preval is yet to comment and the election commission insists it can only change the order if legal complaints from the candidates are upheld.

The patience of the international community is wearing thin as more than a year after a catastrophic earthquake killed a quarter of a million people, much of the capital remains in ruins with the rubble uncleared as Haiti cries out for responsible leadership.

"We urge the Provisional Electoral Council to implement the OAS recommendations," Rice said, also calling for a "timely" timetable for the second round.

Duvalier's surprise return to the nation he fled amid an uprising 25 years ago has only stoked further turmoil.

He issued a statement to AFP denying remarks by his aides Wednesday that he intended to return to power, but did not rule out a political role.

Memories of Duvalier's repressive 1971-1986 regime remain strong, and human rights groups have accused him and his late father of having presided over decades of unparalleled oppression and abuse.

On Tuesday, prosecutors charged him with corruption, embezzlement of millions of dollars from state funds and criminal association.

And in a new legal challenge, four Haitians, including a prominent journalist, filed criminal suits against him on Wednesday alleging crimes against humanity.

Rice also highlighted US concern over Duvalier's return.

"Given the continuing turmoil surrounding the November 28 election, the United States is concerned about the unpredictable impact that Duvalier's return may have on Haiti's political situation," she said.

"My government is clear about Duvalier's notorious record of human rights abuses and corruption," she told the UN council.

But aides have suggested that the former strongman is in no hurry to leave.

He "will stay in Haiti forever, it's his country. And take part in politics. That's his right. A politician never dies," said his lawyer Reynold Georges, adding that Duvalier was preparing to move back into his old house.

STATE DEPARTMENT: ARISTIDE NOT PART OF THAT EQUATION

Envoyé par mon BlackBerry de Digicel


From: Stanley Lucas <centurionlucas@gmail.com>
Sender: grandsdebats@yahoogroups.com
Date: Thu, 20 Jan 2011 19:19:45 -0500
To: G. Stanley Lucas<centurionlucas@gmail.com>
ReplyTo: grandsdebats@yahoogroups.com
Subject: [GrandsD�bats] STATE DEPARTMENT: ARISTIDE NOT PART OF THAT EQUATION

 

STATE DEPARTMENT AND HAITI: Daily Press Briefings : Daily Press Briefing - January 20, 2011

Mark C. Toner
Acting Deputy Department Spokesman
Daily Press Briefing
Washington, DC
January 20, 2011


INDEX:

HAITI

U.S. Focus is on the Future of Haiti/Election that Reflects the Will of the Haitian People

QUESTION: On Haiti, we've seen the statements in general about Aristide and the tweets coming from our fearless leader here, but there are some people who are saying that the U.S. and South Africa are actually taking steps to prevent Aristide from going back. Can you confirm any of that? I mean, is there any overt action that the U.S. has taken other than rhetorical?

MR. TONER: Well, we are – I'm not aware of any steps, but we are making quite clear that – and I think P.J.'s tweets put it best – that this is about the future of Haiti and our focus is on the future of Haiti, getting it through this election period, providing the Haitian people with the kind of credible, transparent election process that they deserve, and an election that – frankly, that reflects their will, and that former President Aristide is not really part of that equation.

__._,_.___
Recent Activity:

GRANDS D�BATS

C'est un forum de discussion o� tous les membres peuvent opiner sur les divers sujets d'actualit� dans le respect mutuel pour l'avancement du pays.

Il permet de d�battre et de partager des id�es, des r�flexions et d'apporter des contributions...

C'est un lieu virtuel d'�change de questions et de r�ponses sur les pr�occupations du moment.

Tous les messages post�s sur ce forum expriment la vue et opinion de leurs auteurs respectifs, et non pas des mod�rateurs (except� les messages post�s par eux-m�mes) et par cons�quent ne peuvent pas �tre tenus pour responsables.



<*> To visit your group on the web, go to:
    http://groups.yahoo.com/group/grandsdebats/

<*> Your email settings:
<?ol if:digest=1 ?>
    Digest Email  | Traditional
<?ol else ?>
    Individual Email | Traditional
<?ol /if ?>

<*> To change settings online go to:
    http://groups.yahoo.com/group/grandsdebats/join
    (Yahoo! ID required)

<*> To change settings via email:
<?ol if:digest=1 ?>
    mailto:grandsdebats-normal@yahoogroups.com
<?ol else ?>
    mailto:grandsdebats-digest@yahoogroups.com
<?ol /if ?>
    mailto:grandsdebats-fullfeatured@yahoogroups.com

<*> To unsubscribe from this group, send an email to:
    grandsdebats-unsubscribe@yahoogroups.com

<*> Your use of Yahoo! Groups is subject to:
    http://docs.yahoo.com/info/terms/



.

__,_._,___

Rapport OEA : Prise de Position de Michel Joseph Martelly (version francaise)

Envoyé par mon BlackBerry de Digicel


From: "News" <news@omegamilitaryconsultant.com>
Sender: reseaucitadelle@yahoogroupes.fr
Date: Fri, 21 Jan 2011 02:03:03 -0800
To: News<news@omegamilitaryconsultant.com>
ReplyTo: reseaucitadelle@yahoogroupes.fr
Subject: [Le Ré.Cit. - Réseau Citadelle] FW: Prise de Position de Michel Joseph Martelly (version francaise)

 

www.martelly2010.com

 

Tel: (509) 37 01 85 55 –

 

Direction de la campagne de Michel Joseph Martelly Prise de position

 

NOTE DE PRESSE :

Il est de notoriété publique que les élections du 28 novembre 2010 ont fait l’objet de

fraudes graves et systématiques mises en lumière par les mandataires, les nombreux

rapports produits par les organisations de la société civile, des droits de l’homme, et des

observateurs nationaux et internationaux. Il est aussi de notoriété publique que la

négation du vote populaire à travers les résultats publiés le 7 décembre 2010 par le

Conseil Electoral Provisoire, a provoqué la colère du peuple, et a plongé le pays dans une

grave crise politique.

 

Le gouvernement de la République et le Conseil Electoral Provisoire ont signé avec

l’Organisation des Etats Américains un accord devant permettre de vérifier la conformité

des résultats préliminaires des élections présidentielles avec l’expression du vote populaire.

Cet accord a entrainé une suspension de toutes les actions contentieuses prévues par la

loi électorale. Le rapport d’expertise devait permettre au Conseil Electoral Provisoire

d’évaluer aussi bien ses méthodes de travail que les résultats proclamés le 7 décembre.

La mission d’experts avait accès à l’ensemble des documents en possession du CEP, qui

ont révélé des irrégularités et des fraudes en plus de celles enregistrées par les

observateurs nationaux et internationaux. Elle a produit un rapport dont l’une des

conclusions principales est le classement du candidat Michel Joseph Martelly en deuxième

position.

 

Le communiqué # 63 du CEP ne tient compte ni des fraudes et irrégularités relevées ni du

nouveau classement recommandé par la Mission. Ce communiqué du 18 janvier 2011

constitue de ce fait un nouveau déni de la volonté populaire.

 

Aujourd’hui, le candidat Michel Joseph Martelly demande que le vote populaire tel

qu’exprimé le 28 novembre 2010 soit respecté et rétabli.

 

Le déficit de crédibilité, de compétence et de moralité des membres de l’institution

électorale est clairement confirmé par le rapport de la mission d’experts de l’OEA. Sans les

rectifications exigées, il serait illogique et irresponsable de poursuivre la phase

contentieuse pour les présidentielles par devant une telle institution.

 

Les conclusions du rapport des experts de l’OEA quant au classement des candidats sont

pour nous définitives.

 

La campagne de Michel Joseph Martelly appelle le peuple haïtien à la vigilance pour la

défense de son vote

 

Fait à Port-au-Prince, le 19 janvier 2010

Bureau de Presse de Michel Joseph Martelly

Contact : Carine Beauvoir - 3798-1887

 

From: Sophia Martelly
Sent: Thursday, January 20, 2011 12:47 PM
To: news@omegamilitaryconsultant.com
Cc: Joel R Deeb
Subject: Prise de Position de Michel Joseph Martelly (version francaise)

 

 

 

Entre les USA et le President Rene PREVAL: Qui aura le dernier mot?

 
 
Susan Rice
  
Les Etats-Unis ont accru la pression jeudi sur le président haïtien René Préval en exigeant le retrait de son candidat du processus électoral, au moment où le retour de l'ex-dictateur Duvalier accentue la crise politique.

Près de deux mois après le premier tour d'une élection présidentielle dont le résultat définitif n'a toujours pas été proclamé, l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice, a exigé des autorités haïtiennes "un processus crédible qui représente la volonté du peuple haïtien".

Mme Rice, qui s'exprimait devant le Conseil de sécurité, a appelé le Conseil électoral haïtien à "mettre en oeuvre les recommandations de l'OEA", l'Organisation des Etats américains, qui a constaté des fraudes.

L'OEA, saisie par M. Préval comme arbitre du processus électoral, a prôné le retrait du candidat du pouvoir, Jude Célestin, arrivé selon elle en troisième position à l'issue du premier tour, alors que le Conseil électoral l'avait classé deuxième.

Un chanteur populaire, Michel Martelly, arrivé en troisième place selon les résultats préliminaires, se retrouverait ainsi deuxième et en position d'affronter dans un second tour une ancienne Première dame, Mirlande Manigat, arrivée largement en tête.

"Nous exhortons les autorités haïtiennes à définir une voie très claire qui mènera rapidement à l'investiture d'un gouvernement démocratiquement élu et légitime", a déclaré Mme Rice, réclamant la mise en place d'un "calendrier crédible".

L'annonce des résultats du premier tour début décembre avait provoqué des violences de la part des partisans de M. Martelly. Alors que M. Préval achève théoriquement son mandat le 7 février, le deuxième tour prévu le 16 janvier n'a pu avoir lieu et aucune date n'a été fixée pour son déroulement.

C'est d'ailleurs la date du 16 janvier que Jean-Claude Duvalier a choisie pour regagner Port-au-Prince après 25 ans d'exil en France.

Mercredi, un ancien ambassadeur d'Haïti en France, se présentant comme porte-parole de "Baby Doc", a annoncé que ce dernier comptait redevenir président du pays à la faveur de nouvelles élections. Ces propos ont ensuite été démentis par M. Duvalier dans un communiqué.

M. Martelly, a en tout cas approuvé le retour de l'ancien dictateur, se disant même prêt à le prendre comme conseiller s'il remporte le scrutin. "Duvalier est Haïtien. Qu'il revienne, c'est la démocratie", a-t-il déclaré.

Du côté duvaliériste, un petit groupe qui a rendu visite dans la matinée à l'ancien chef d'Etat a évoqué une alliance avec les partisans du chanteur, mieux connu sous son nom de "Sweet Micky". "Oui. Nous sommes ensemble avec Martelly", a déclaré à l'AFP Noël Noé, qui s'est présenté comme membre du parti duvaliériste.

M. Duvalier a été inculpé mardi de corruption, de détournements de fonds publics et d'association de malfaiteurs, commis sous sa présidence (1971-86) selon l'accusation. Quatre plaintes pour crimes contre l'humanité ont en outre été déposées mercredi.

Selon un de ses avocats, l'ancien "président à vie", qui a quitté son hôtel en milieu de journée pour gagner une résidence privée, entend rester dans le pays, même si rien ne lui interdit d'en partir.

"Nous voulons répondre à toutes les réquisitions de la justice. Parce que nous voulons être blanchis", a déclaré Me Reynold Georges.

En attendant, le retour de l'ancien dictateur inquiète la communauté internationale.

"Les Etats-Unis sont inquiets de l'impact imprévisible du retour de Duvalier sur la situation politique en Haïti. Mon gouvernement sait quel est le bilan notoire de Duvalier en matière de droits de l'homme et de corruption", a martelé Mme. Rice à l'ONU.

Washington presse Haïti de mettre en place un gouvernement démocratique.

Publié le 20 janvier 2011 à 13h07 | Mis à jour à 13h07

Washington presse Haïti de mettre en place un gouvernement démocratique

L'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice.... (Photo AP)

Agrandir

L'ambassadrice américaine à l'ONU, Susan Rice.

Photo AP


Haïti risque de perdre le soutien des États-Unis et de la communauté internationale s'il ne met pas en place rapidement un gouvernement démocratique, a souligné jeudi l'administration américaine.


«Un soutien durable de la communauté internationale, y compris des États-Unis, exigera un processus crédible qui représente la volonté du peuple haïtien», a déclaré jeudi Susan Rice, l'ambassadrice américaine à l'ONU.


«Nous exhortons les autorités haïtiennes à définir une voie très claire qui mènera rapidement à l'inauguration d'un gouvernement démocratiquement élu», a-t-elle dit. Cela doit s'accompagner d'«un calendrier crédible», a-t-elle ajouté devant le Conseil de sécurité.


Susan Rice a ajouté que Haïti devait mettre en oeuvre les recommandations formulées par des experts internationaux, dépêchés par l'Organisation des États américains (OEA) et selon lesquelles le candidat soutenu par le président René Préval devait être écarté du second tour de l'élection présidentielle.


La situation politique en Haïti est plus que jamais dans l'impasse trois semaines avant la fin du mandat du président sortant René Préval, alors que le second tour de l'élection a été repoussé sine die et que l'on ne sait toujours pas quels candidats il opposera.


Les résultats préliminaires de la présidentielle annoncés début décembre ont provoqué des violences de la part des partisans de Martelly, arrivé en troisième position et donc exclu du deuxième tour.


Avec 21% des voix, M. Martelly ne comptait que quelques milliers de voix de moins que le candidat du pouvoir, Jude Célestin (22%), ce dernier étant donc qualifié pour affronter au deuxième tour une ancienne première dame, Mirlande Manigat, arrivée en tête avec 31% des voix.


Mais la mission d'enquête de l'OEA a conclu que des fraudes avaient faussé les résultats et recommandé de rétrograder M. Célestin en troisième position au profit de M. Martelly.

La date d'un éventuel deuxième tour n'a toujours pas été arrêtée, alors que le président sortant, René Préval, achève théoriquement son mandat le 7 février.


Mme Rice a d'autre part critiqué le retour en Haïti de Jean-Claude Duvalier. «Les États-Unis sont inquiets de l'impact imprévisible du retour de Duvalier sur la situation politique d'Haïti. Mon gouvernement sait quel est le bilan notoire de Duvalier en matière de droits de l'Homme et de corruption», a-t-elle dit.

____________________

"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

mercredi 19 janvier 2011

De Duvalier a Préval : les degrés dans l'échec...

De Duvalier à Préval : les degrés dans l'échec…

Maintenons le cap sur le plus large consensus possible et l'alternative

Nous n'avons aucun combat éthique à mener avec ou à coté de Monsieur Preval et d'autres…Etre antiduvaliériste ne confère à quiconque un brevet de compétence ni celui de l'intégrité. S'il est vrai que nous pensons que Monsieur Duvalier devrait rendre des comptes à la société haïtienne, il devrait le faire avec nombre de ses détracteurs qui se sont aussi moralement disqualifiés au fil du temps.

Faudrait-il quand même se demander ce qui a motivé Monsieur Duvalier à prendre une telle décision à ce moment précis de la vie nationale après avoir longtemps bénéficié de la bienveillante protection de la bonne et vieille France qui garde certains de ses vieux reflexes du siècle pourtant dit des lumières. Cette dernière qui n'arrête pas de nous faire des leçons de démocratie, d'organisation d'élections dans n'importe quelles conditions au lendemain d'un séisme ayant causé la mort de plus de trois cent mille citoyens et citoyennes, jetant plus d'un million deux cent mille dans les rues avec des pertes matérielles considérables, tout en nous donnant aussi des leçons de moralité. N'oublions tout de même pas que c'est nous ici en Haïti qui avons universalisé les nobles conquêtes humanistes de la révolution de 1789… Bref.

Nous nous demandions quelles sont les motivations réelles de cet ex-président d'Haïti banni et honni ? Le gout du risque ? Un simple désir expiatoire ou la nostalgie de pouvoir ? S'agit-il peut-être aussi de la compassion ou d'un besoin patriotique d'être utile après le désastre du 12 janvier 2010, après avoir raté l'occasion de l'être pendant quatorze ans de pouvoir absolu et excessif ? Qui sait ?… Peut-être.

Malheureusement les cœurs sont bien difficiles à sonder et les stigmates des profondes blessures infligées au peuple haïtien durant des décennies sont encore bien visibles et palpables partout dans le pays. En tout cas, si aujourd'hui nous devrions, pour des raisons humanitaires accepter certaines accommodations, souplesses et même pardonner, nous devrions le faire en toute transparence, avec magnanimité, avec un souci de rétablir la vérité historique, de soulager les souffrances de nombre de citoyens et citoyennes pour une rédemption véritable, tout en préservant un devoir de mémoire, mais surtout pas dans un déni de justice ni dans l'impunité. Cela ne rendrait pas service au pays. Mais nous rêvons encore aujourd'hui d'une justice haïtienne indépendante, au dessus de la mêlée, au dessus de tout soupçon qui s'exercerait librement et protégerait ainsi le peuple haïtien de ses détracteurs, abuseurs nationaux et étrangers d'hier et d'aujourd'hui.

Faisons fi de cet écran de fumée derrière lequel on nous mijote toutes sortes de plans machiavéliques de maintien du statu quo sous prétexte de stabilité et d'une certaine continuité, une des sources de nos malheurs, dont nous ne voulons plus et qu'aujourd'hui nous rejetons.

Accrochons nous à l'essentiel et gardons le cap vers l'objectif principal qui est une véritable refondation de notre Etat-Nation. Il nous faut sortir du cadre conceptuel habituel et actuel pour définir et appliquer de nouveaux paradigmes afin d'amorcer le renouveau du pays. Nous devons le faire dans le respect de tous mais sans tergiverser. A ce tournant nous n'avons plus droit à l'erreur. C'est à ce prix seulement que nous arriverons à dégager de nouvelles perspectives pour la nation régénérée et un avenir meilleur pour nos fils et nos filles.

Notre reconstruction physique et mentale passe en effet aujourd'hui par le rejet du statu quo, celui de la mascarade électorale du 28 novembre dernier et par la mise en place d'un gouvernement provisoire qui se chargera des urgences nationales telles le relogement des sans abris, la lutte contre le choléra, la reconquête de notre souveraineté-dignité nationale, la relance de notre économie, l'organisation d'une conférence nationale afin de poser les base d'un développement durable et les conditions de réalisation de véritables élections libres, honnêtes, démocratiques et inclusives.

Dunois Erick Cantave

Port-au-Prince, le 17 janvier 2011

KONAKOM: Le parti politique moderne pour le Renouveau d'Haïti