vendredi 11 février 2011
Haïti: Mirlande Manigat : « Le problème du CEP, c'est la machine électorale » (Lenouvelliste.com)
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Haïti: Mirlande Manigat : « Le problème du CEP, c'est la machine électorale »
Contrairement à son adversaire qui réclame sur un plateau d'argent la tête de plusieurs hauts cadres du CEP et de trois ministres du gouvernement avant le second tour, la candidate à la présidence du RDNP estime que le problème, ce n'est pas les conseillers, mais la machine électorale elle-même. Mirlande Manigat, qui ne veut surtout pas réagir aux déclarations de Michel Martelly, plaide pour un remaniement afin qu'il y ait plus de transparence et de confiance dans la machine électorale. Le point fort de sa stratégie pour le second tour : l'ouverture .
Oui, mais la machine électorale est contrôlée par des têtes pensantes, précise Le Nouvelliste. Mirlande Manigat de répondre : « Je répète ce que j'ai toujours dit; ce n'est pas une question de têtes pensantes, ce n'est pas une affaire de conseillers électoraux. Je dis que c'est une affaire de machine électorale », tout en insistant sur le fait qu'elle ne réagira pas aux déclarations de son principal adversaire électoral. La candidate dit espérer vivement que l'Eglise Catholique nomme un nouveau représentant au sein du CEP en remplacement de l'ancien conseiller Jean Enel Désir, qui a été démis de ses fonctions pour fraude administrative. Mirlande Manigat prête pour des alliances. Elle reste "ouverte"... L'un des points forts de la stratégie de campagne de Mirlande Manigat, c'est l'ouverture ; elle rejette l'exclusion. « Je l'ai toujours dit, ma campagne se base sur la perspective de l'ouverture, sans exclusion. Cela veut dire que je suis prête à discuter avec tout le monde, afin de voir comment on peut faire ensemble un bout de chemin. Mon mot d'ordre, c'est l'ouverture », a avancé la candidate. Une ouverture qui n'écarte personne, ni les duvaliéristes ni les lavalasiens, a-t-elle souligné. « Une fois élue, il n'y aura pas ceux qui ont voté pour moi, ni ceux qui ne l'ont pas fait. Mon gouvernement sera le gouvernement de tous les Haïtiens », a renchéri la candidate du RDNP. Par ailleurs, hormis les alliances déjà effectives entre le RDNP et d'autres composantes de la société, Mme Manigat affirme qu'elle a des contacts, des conversations avec d'autres entités tout en se gardant de les dévoiler pour le moment. La candidate préfère attendre le bon moment pour révéler au grand public ses nouveaux alliés dans la marche vers la présidence. Toutefois, interrogée sur une éventuelle intention ou un regard favorable, « zye dou » comme on dit dans notre vernaculaire , que lui feront des proches de la plateforme INITE pour une quelconque alliance, la candidate du RDNP a répondu ceci en souriant : « Si c'est le cas, INITE regarde dans la bonne direction (rire). Maintenant, allez savoir si je vais répondre à ce « zye dou » de INITE. Tout dépend... Cependant, en matière de politique, il n'y a pas de « zye dou ». Les organisations politiques agissent selon leurs intérêts. » A moins d'une semaine de l'ouverture officielle de la campagne électorale, Mirlande Manigat est confiante dans sa popularité et ses chances de remporter le scrutin, et devenir du coupe la première femme élue présidente de la République d'Haïti. « Des inquiétudes relatives à ma candidature? non, autrement dit, nous nous organisons sur tous les plans. On essaie de colmater nos faiblesses et consolider nos avantages », a-t-elle dit. Toutefois, l'ex-première dame dit souhaiter que tous les doutes qui planent sur la réalisation du scrutin se dissipent avant d'entamer une campagne électorale dans le calme, sans injures, ni ''voye monte''. Question, a-t-elle ajouté, de gagner la confiance de la population pour qu'il y ait un maximum d'électeurs à prendre le chemin des urnes le jour du vote. Confiante en sa victoire, Mme Manigat espére que rien ne viendra contrarier le second tour des élections. Dans un autre registre, interrogée sur la mise en garde du Département d'Etat sur un éventuel retour au bercail de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide avant le second tour, ce qui, selon les Etats-Unis, constituerait "une diversion regrettable", Mirlande Manigat pense que le numéro 1 de Fanmi Lavalas peut revenir vivre quand il le veut dans son pays s'il le juge opportun, pourvu qu'il respecte les lois de la République. « Le Département d'Etat a donné ''son opinion'' qui est la sienne. Nous autres Haïtiens, nous pouvons avoir un autre point de vue », a-t-elle dit. Cependant, a-t-elle ajouté comme bémol, étant donné le contexte un peu agité et tendu du second tour des élections, « peut-être que le climat ne se prête pas à la cohabitation de deux anciens présidents qui ne sont pas ordinaires- Jean-Claude Duvalier et Jean-Bertrand Aristide dans le pays. Mais, l'opinion du Département d'Etat, c'est son opinion, qui n'est pas nécessairement celle des Haïtiens », Mirlande Manigat dixit. Robenson Geffrard rgeffrard@lenouvelliste.com La justice américaine enquête sur l'implication d'Aristide dans un scandale financier
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De : Stanley Lucas Expéditeur : forumculturel@googlegroups.com À : G. Stanley Lucas Répondre à : forumculturel@googlegroups.com Objet : [Forum culturel] La justice américaine enquête sur l'implication d'Aristide dans un scandale financier Envoyé : 10 fév, 2011 18:50 Jeudi, 10 février 2011 06:44 La justice américaine enquête sur l'implication d'Aristide dans un scandale financier L'étau risque de se resserrer autour de Jean Bertrand Aristide dans l'affaire de détournement de fonds de la compagnie de téléphonie Integrated Device Technology (IDT), basée à New Jersey et de la Téléco. L'es directeur des affaires internationales de la Téléco, Jean René Duperval, soupçonné d'implication dans le détournement des fonds d'IDT et de la Téléco vers les iles Turcs and Caicos, comparaitra par devant la Cour de justice de Miami (Floride) le 28 février prochain. La journaliste d'investigation Lucy Komisar qui enquête sur ce dossier indique qu'une collaboration entre les personnes inculpées et le département de la justice permettra de réduire les peines et de conduire à Jean Bertrand Aristide. Dans une interview à radio Métropole, Mme Komisar rappelle que des enquêtes sont réalisées par le département de la justice américaine et la Federal Communication Commission (FCC). Un ancien haut cadre de la IDT, Michael Jewett, ayant refusé de participer aux détournements de fonds, avait été limogé par IDT quelques semaines après la signature du contrat avec la Téléco. Les enquêteurs indiquent qu'une partie des frais perçus par IDT n'étaient pas transférée à la Téléco mais à Mont Salem, une compagnie gérée par un cabinet d'avocats à Turks and Caicos. M. Jewett qui lutte depuis 2004 pour obtenir un dédommagement de la IDT a récemment conclu un accord avec les dirigeants de la compagnie. Mme Komisar croit que M. Jewett a pu obtenir quelques millions de dollars de la compagnie. Jean René Duperval, qui comparaitra par devant les autorités judicaires américaines avait signé le contrat qui autorisait le transfert des fonds à une société écran en Turk and Caicos. LLM / radio Métropole Haïti -- Vous recevez ce message du "Forum Culturel Haitien". Pour participer, envoyez vos messages a forumculturel@googlegroups.com Pour plus d'informations et options, visitez nous a: http://groups.google.com/group/forumculturel?hl=en Pour resilier, envoyez un e-mail a l'adresse forumculturel+unsuscribe@googlegroups.com
jeudi 10 février 2011Haiti-Pedophil --- QUESTION FOR REV. JOHN UNNI, PASTOR OF ST. CECILIA'S CHURCH IN BOSTON: ARE THE CHILDREN AT ST. JOSEPH'S HOMES IN HAITI SAFE FROM SEXUAL ABUSE?
Observations sur les critiques contre Martelly. Par Cyrus Sibert.
Haiti-Presse : Première étape dans une éventuelle enquête sur l’assassinat du journaliste Jean Richard Louis Charles
Martelly n'écarte pas une alliance avec des secteurs de la plate-forme Inite.
http://lenouvelliste.com/article.php?PubID=1&ArticleID=88981&PubDate=2011-02-09
Haïti: Le candidat à la présidence d'Haïti, Michel Martelly, a exploré aujourd'hui la possibilité de trouver une alliance avec des secteurs du parti officiel Inite considérant que l'ex-première dame Mirlande Manigat et lui se repartiront au second tour les votes de l'aspirant Jude Célestin, selon ce que rapporte une dépêche de l'Agence EFE. Martelly, qui a demandé mardi des changements au niveau du Conseil électoral provisoire (CEP) en vue du second tour des élections, à cause des irrégularités constatées lors de la première phase, a signalé la possibilité d'une alliance avec des secteurs du parti de Célestin, le candidat officiel d'Inite. Cependant, le chanteur a souligné qu'il était important que ceux qui se joignent à son projet politique sachent que « la priorité maintenant, c'est Haïti », soulignant que dans le passé, on a favorisé les « intérêts personnels », ce qui n'a jamais donné de bons résultats. « Si nous allons faire une alliance avec quelqu'un, il est impératif qu'il partage notre point de vue » a-t-il ajouté dans une entrevue accordée à l'émission Z-101 à Santo Domingo. Manigat et Martelly s'affronteront aux urnes le 20 mars après que le CEP, en accord avec les recommandations de l'Organisation des Etats américains (OEA), eut modifié les résultats préliminaires qui octroyaient le passage au second tour à Manigat et au candidat officiel Jude Célestin. Le candidat à la présidence a aussi fait mention de l'arrivée surprise en Haïti de l'ex-président Jean-Claude Duvalier et a précisé que la Constitution haïtienne ne prévoit pas l'exil, même s'il croit que, dans ce contexte de crise que vit son pays, « ce n'était pas une bonne idée de laisser Duvalier retourner en Haïti en ce moment ». Duvalier, qui succéda à son père Francois Duvalier et qui est considéré à l'égal de ce dernier, comme un dictateur responsable de milliers de morts durant son régime, est arrivé à la mi-janvier dans ce pays de la Caraïbe, après 25 ans d'exil en France, et est accusé actuellement de détournement de fonds et de violations de droits humains. Face aux figures politiques de Duvalier et de l'ex-président Jean Bertrand Aristide, qui, à son tour, a demandé de retourner dans son pays depuis son exil en Afrique du Sud, le chanteur se définit comme une « troisième force » et souligne la nécessité de « réconcilier les gens en Haïti, parce que la société est très divisée ». Au sujet des difficultés que confronte Haïti pour la reconstruction après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, le candidat « Repons peyizan » déclare que la communauté internationale n'a pas confiance dans le pouvoir actuel, « parce qu'une année après, le gouvernement n'a rien fait ». Martelly a remercié la République dominicaine, qui a ouvert ses portes aux Haïtiens et aussi le président dominicain, Leonel Fernandez pour son projet de construction d'une université à Port-au-Prince en 2012. Le candidat à la présidence, qui plaide pour la création d'une force qui remplacerait dans le futur la Mission des Nations unies pour la Stabilisation d'Haïti (MINUSTAH), s'est rendu à Santo Domingo pour une visite de quelques heures et a participé à des réunions avec des représentants du monde des affaires et de la diaspora haïtienne. Martelly a demandé hier la destitution du président du Conseil Electoral Provisoire (CEP), Gaillot Dorsinvil, et du directeur général de l'institution, Pierre-Louis Opont, dans la perspective du second tour des élections présidentielles et législatives, du fait des irrégularités constatées au cours de la première phase des élections, dénoncées par l'opposition comme étant frauduleuses. EFE HAÏTI (FR/ENG/ESP) : Un journaliste assassiné à Port-au-Prince dans des circonstances troublantes et pour un mobile encore inconnuReporters sans frontières
Communiqué de presse 10 février 2011 Haïti
Un journaliste assassiné à Port-au-Prince dans des circonstances troublantes et pour un mobile encore inconnu
C'est avec consternation que Reporters sans frontières a appris la mort de Jean Richard Louis-Charles. Agé de 30 ans, ce journaliste de Radio Kiskeya, l'une des stations de radio les plus populaires de Port-au-Prince, a été tué de deux balles dans la tête, le 9 février 2011 près du Champ-de-Mars. Un autre individu présent a été abattu sur les lieux par un policier en civil et l'arme du crime retrouvé. La police a déjà procédé à une arrestation dans le cadre de cette enquête, selon un porte-parole cité par les agences.
La description des faits reste confuse, selon nos informations. Jean Richard Louis-Charles a d'abord été coursé, alors qu'il sortait d'une banque, par trois individus circulant à bord d'un véhicule de type Pick-Up. D'après certaines sources Jean Wilner Duperval, abattu par un policier qui se trouvait dans les parages, accompagnait le journaliste. Mais d'autres témoins prétendent qu'en réalité, Jean Wilner Duperval, porteur d'une arme à feu, serait l'assassin du journaliste. La police n'a pas pu donner davantage de précision quant au mobile possible.
Dans l'attente de connaître les suites de l'enquête, Reporters sans frontières adresse ses plus sincères condoléances à la compagne et aux deux filles de la victime, à Liliane Pierre-Paul et Marvel Dandin, codirecteurs de Radio Kiskeya, ainsi qu'à toute l'équipe de la station dont Jean Richard Louis-Charles faisait partie depuis presque six ans.
Jean Richard Louis-Charles est le premier journaliste tué sur le continent américain depuis le début de l'année 2011.
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Haiti
Radio journalist gunned down in Port-au-Prince, motive unclear
Reporters Without Borders is dismayed to learn that Jean Richard Louis-Charles, a 30-year-old journalist working for Radio Kiskeya, one of Port-au-Prince's most popular radio stations, was fatally shot twice in the head yesterday near the capital's central Champs-de-Mars square.
Another man at the scene, named as Jean Wilner Duperval, was shot dead on the spot by a plain-clothes policeman. The police recovered the gun used to kill Louis-Charles and, according to news agencies, quoting a police spokesperson, they made an arrest.
The information available is confused. Louis-Charles was initially pursued by three men in a pickup as he left a bank. According to some sources, Duperval was accompanying Louis-Charles. But other witness said it was Duperval who fired the shots that killed the journalist. The police have not offered more precise indications as to the possible motive.
Pending further information from the police investigation, Reporters Without Borders offers its most sincere condolences to Louis-Charles' partner and two daughters, to Radio Kiskeya co-directors Liliane Pierre-Paul and Marvel Dandin, and to all the other members of the staff at the station, for which he had worked for nearly 10 years.
Louis-Charles was the first journalist to be killed in the Americas since the start of 2011. ______Haití
Un periodista asesinado en Puerto Príncipe en circunstancias pocas claras y por un móvil desconocido aún
Reporteros sin Fronteras se ha enterado con consternación de la muerte de Jean Richard Louis-Charles. Con 30 años de edad, este periodista de Radio Kiskeya, una de las emisoras de radio más populares de Puerto Príncipe, fue asesinado con dos balas en la cabeza, el 9 de febrero de 2011 cerca del Campo de Marte. Un policía vestido de civil mató a otro individuo en el mismo lugar y el arma del crimen fue encontrada. Según un portavoz citado por las agencias, la policía ya ha procedido a un arresto en el marco de la investigación.
Según la información recibida, la descripción de los hechos sigue siendo confusa. Primero, tres individuos que iban en un vehículo de tipo pickup, persiguieron a Jean Richard Louis-Charles cuando éste salía de un banco. Según algunas fuentes, Jean Wilner Duperval, asesinado por un policía que se encontraba ahí, acompañaba al periodista. Pero otros testigos pretenden que en realidad, Jean Wilner Duperval, quien llevaba el arma de fuego, sería el asesino del periodista. La policía no ha podido ser más precisa en cuanto al posible móvil del crimen.
A la espera de los resultados de la investigación, Reporteros sin Fronteras les presenta su más sincero pésame a la pareja y a las dos hijas de la víctima, a Liliane Pierre-Paul y a Marvel Dandin, codirectores de Radio Kiskeya, y a todo el equipo de la emisora de la que Jean Richard Louis-Charles llevaba casi seis años formando parte.
Jean Richard Louis-Charles es el primer periodista asesinado en el continente americano desde el principio del año 2011. Benoît HervieuDespacho Américas / Americas desk Reporters sans frontières 47 rue Vivienne 75002 Paris - France +33 1 44 83 84 68 / ameriques@rsf.org skype : rsf_americas mercredi 9 février 2011"Hearts with Haiti" Officials Ignore Child Sex Abuse Allegations.
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