vendredi 6 mai 2011

Manger... une lutte au quotidien













Manger... une lutte au quotidien


Plus de 50% du budget des ménages à faible revenu est alloué à l'alimentation. Avec la flambée des prix des produits alimentaires, manger au quotidien devient un luxe en Haïti où 60 % de sa population vit avec moins de 2 dollars Us par jour ( 80 gourdes), sans filet de sécurité sociale.










Haïti: 128 gourdes 50 en poche, Markendy, 29 ans, affronte avec des jurons une dure réalité : la hausse des prix des produits alimentaires. Camioneur au chômage, père de trois enfants, il regrette son faible moyen pour faire bouillir la marmite. « C'est intenable », clame-t-il, rouge de colère, dévorant d'un regard erratique des étals bondés d'articles en majorité importés dans les allées quasi vides de clients du Marché Salomon, jeudi 5 mai 2011, une peu après 11 heures du matin.

Témoin de ces scènes au quotidien, Mme Livio, une marchande de 68 ans, lâche sur un ton dépité que le « pays est fini » en égrenant les prix de certains produits de première nécessité dont la flambée a fait fuir les acheteurs. « Le demi sac de riz est passé de 750 gourdes à 850. La hausse est identique pour le maïs, le gallon d'huile (3 litres.78) se vend aujourd'hui à 300 gourdes. Le sac de sucre rouge coûte 2500 gourdes, celui de farine 1880 gourdes », explique Mme Livio, vendeuse depuis 1965 dans ce marché portant le nom du feu président haïtien Lysius Félicité Salomon Jeune.

Les vivres alimentaires, patate, banane... ont eux-aussi connu un renchérissement à cause des coûts du transport ayant grimpé suite à l'ajustement à la hausse de l'essence, il y a plus d'un mois. « Un régime de banane coûte entre 750 et 760 gourdes », confie une vendeuse, à côté de Mme Livio, en face d'une marchande de légume endormie à cause du peu d'affluence.

« La situation est très difficile.50% du budget des ménages à faible revenu est alloué à l'alimentation », souligne l'économiste Kesner Pharel. Il faut, poursuit l'économiste, pour faire face à la flambée des prix rendant encore plus précaire la situation de millions d'Haïtiens en insécurité alimentaire, augmenter la production et favoriser la diversification des aliments consommés. Un filet de sécurité sociale, comme l'a fait Lula au Brésil, devrait aussi être mise en place, indique Kesner Pharel qui insiste sur la nécessité d'augmenter la production et d'appliquer des mesures fiscales pour protéger cette production.

Les efforts pour augmenter la production agricole après les émeutes de la faim de 2008 ont malheureusement été déstabilisés par le séisme du 12 janvier 2010, concède sur les ondes de Magik 9 (100.9 mhz) l'agronome Joanas Gué, ministre de l'Agriculture, « inquiet » face aux menaces qui pointent à l'horizon.

« Aujourd'hui, dans un contexte d'augmentation des prix de produits de première nécessité, de menace face aux risques environnementaux et de la transition politique en cours, tout le monde doit savoir ce qui a été fait dans le secteur et ce qui doit être fait pour consolider les acquis et aller de l'avant », confie M. Gué étant déjà- prêt à transmettre- des documents élaborés dont des cadres d'investissements et des politiques pour continuer la structuration et la modernisation du secteur agricole dont le Plan d'investissement agricole (PNIA), le Plan national pour la sécurité alimentaire et nutritionnel (PNSAN).









Le ministre Joanas Gué souligne aussi avoir trouvé 80 % des financements visés dans le PNIA pour créer un environnement attractif susceptible d'attirer d'autres investissements dans le secteur agricole. Le PNIA est un plan d'investissement de 845 millions de dollars américains sur cinq ans. Le trésor public contribuera à hauteur de 25 millions l'an, les Etats-Unis 110 millions à travers des organes d'exécution de l'USAID dont CHF, Winner; la BID apportera 225 millions sur 5 ans, entre autres apports de capitaux, selon M. Gué, particulièrement satisfait de « la signature récente entre le ministre de la Planification et de la Coopération externe Jean-Max Bellerive et le représentant de l'ACDI d'un mémorandum d'entente sur l'accord de don de 18 millions de dollars américains pour le crédit agricole ».

« Pour assurer la relance de la production, il faut assurer le crédit agricole », souligne M. Gué qui rappelle l'importance du développement de l'agriculture et de l'élevage, sources de revenus de plus de 60 % de la population d'Haïti vivant en milieu rural.

Si la précarité des ménages en milieu urbain saute aux yeux, dans d'autres régions du pays, loin de l'attention médiatique, la situation d'insécurité alimentaire risque de se détériorer. La coordination nationale de la sécurité alimentaire CNSA dans son bulletin d'avril/septembre 2011, indique qu'entre avril et juin, les pauvres et les très pauvres du Nord-Ouest (Baie de Henne, Môle ST-Nicolas, Bombardopolis), de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, de la Grand'Anse, des communes du Sud-Est (Belle-Anse, Grand Gosier) et du Nord-Est, seront confrontées à une phase précaire et ou de crise alimentaire. « La longue période de soudure, la hausse des prix du pétrole, le niveau élevé de certains prix des produits alimentaires de base, la recrudescence du choléra sont à la base de cette situation », écrit la CNSA.

La CNSA prévoit aussi une dégradation de la situation encore plus préoccupante de la sécurité alimentaire si le pays est frappé par une tempête. La saison cyclonique qui s'étend du 1er juin au 30 novembre s'annonce très mouvementée avec, selon les prévisions de l'Université de Colorado (USA), un total de 16 cyclones contre une moyenne de 11, explique la CNSA qui met en relief l'extrême vulnérabilité environnementale en Haïti dont la couverture forestière est de 2 %.

La remontée de l'inflation en Haïti, telle que constatée depuis la fin de l'année 2010, coïncide avec la conjoncture internationale où, selon les constats de la Banque mondiale, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 36 % par rapport à leurs niveaux d'il y a un an et demeurent instables. Ce phénomène est dû en partie à la hausse du coût des combustibles liée aux événements du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, d'après la banque mondiale. Une telle situation influe négativement sur les conditions de vie des gens. « La volatilité et le niveau élevé des prix des denrées alimentaires aggravent les souffrances des populations pauvres et pourraient pousser davantage de personnes dans la pauvreté... », prévient le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick. En effet, la dernière édition du Food Price Watch de la Banque mondiale prévoit qu'une hausse de 10 % des prix mondiaux risquerait de précipiter 10 millions de personnes supplémentaires sous le seuil d'extrême pauvreté (1,25 dollar par jour).

Selon les estimations de la Banque mondiale, environ 1,2 milliard d'individus vivent en dessous du seuil de pauvreté avec 1,25 dollar par jour. Ceux-ci s'ajouteraient aux 44 millions de personnes qui sont tombées dans la misère depuis juin dernier sous le coup de la flambée des prix. D'après les estimations de la Banque mondiale, environ 1,2 milliard d'individus vivent en dessous du seuil de pauvreté de 1,25 dollar par jour.

Dans moins de 10 jours, une nouvelle équipe sera aux commandes d'Haïti. Le président élu, Joseph Michel Martelly, dans un plaidoyer auprès des institutions financières internationales, sollicite des prêts en vue de relancer l'économie d'Haïti, frappée par un terrible séisme le 12 janvier 2010. Entre-temps, l'accès aux produits alimentaires est une bataille au quotidien pour des millions d'Haïtiens comme Markendy pour qui manger est un luxe et un combat au quotidien.

Roberson Alphonse
ralphonse@lenouvelliste.com

Un système bancaire pour ou contre tous?


Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynam
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynamique du système soit reconnu de tous. Aujourd'hui, certains responsables se félicitent de la bonne position de leur banque dans le système et de leur chiffre d'affaires. Mais dans tout cela, on a l'impression qu'aucune voix ne s'est levée pour demander quelle est la perception des communautés de clients à qui sont offerts les services et produits bancaires.

Une file d'attente qui n'a pas de solution pour les banques

Alors que des dirigeants de banques s'octroient un satisfecit sur la performance de leur banque, les clients sont aux abois quant au temps mis pour être desservis quand ils vont à la banque pour une transaction. Les banques commerciales n'ont mis sur pied aucune stratégie pour une meilleure gestion des files d'attente. Pire encore, ces clients se plaignent que même un peu d'eau pour se désaltérer n'est pas disponible et encore moins l'accès aux toilettes, alors qu'ils peuvent passer des heures dans ces files d'attente, sans parler des dizaines de clients qui attendent sous un soleil de plomb à l'extérieur de la banque.

L'attestation bancaire, un luxe pour les banques !

Quand est-il à présent des services et produits bancaires qui sont offerts aux clients ? D'aucuns se plaignent à l'idée d'avoir à payer des frais prohibitifs pour une attestation bancaire dans une banque où on a déposé son argent depuis plusieurs années. En effet, comment comprendre qu'une banque qui détient notre argent depuis des lustres, qui fait son beurre sur cet argent, exige autant aux clients pour leur donner un morceau de papier qui dit : « Oui, ce client a de l'argent chez moi ». Les clients doivent donc payer pour un service qui, au fait, devrait être une simple courtoisie de la part d'une banque, au moins, pour le fait par ces clients d'avoir gardé leur argent dans une banque particulière et pas dans une autre !

Pour mieux comprendre l'ironie qu'il y a dans ce problème, imaginons que l'on donne notre argent à une personne qui prétend pouvoir mieux le garder et que, quand on demande à cette dernière de nous donner un document attestant que nous avons effectivement de l'argent entre ses mains, elle nous demande de payer pour nous donner ce document ! Nous imaginons que la première réaction d'un déposant serait de reprendre son argent sur le coup même. C'est exactement ce que les banques commerciales haïtiennes font à leurs clients sans tenir compte des revenus qu'elles gagnent sur nos dépôts. Pour nous, que l'on demande des frais pour ce service est déjà trop, voire que le niveau exagéré de ces frais est carrément intolérable !

Une compensation qui ne peut pas compenser l'absence de service

Un autre problème commun aux banques commerciales haïtiennes est la compensation bancaire. Pour des transactions qui se font dans la capitale, un déposant doit attendre au moins huit jours avant d'avoir accès à un montant déposé sur son compte à partir d'un chèque libellé d'une autre banque qui se retrouve aussi dans la capitale. Nous aurions pu comprendre ce délai pour des banques se retrouvant dans les provinces ou à l'extérieur du pays ! Mais quand on réalise que c'est pour des banques qui peuvent se retrouver à quelques mètres de distance, on se demande de quelle qualité de service ces dirigeants de banque se vantent-ils ? Plus déprimant encore est quand un client fait un dépôt d'un chèque libellé d'une banque étrangère ! Ce dernier devrait s'estimer heureux s'il pouvait avoir accès à cet argent dans au moins un mois ! Dès lors, il est clair que le client n'a pas le droit d'avoir une urgence entre-temps ! Car la banque doit prendre tout son temps pour donner ce service qu'elle estime « efficace et de qualité » !

Des banques de crédit, donc de développement !!!

Les banques commerciales haïtiennes sont réputées pour leur propension à refuser le crédit aux agents économiques haïtiens. Il suffit de chercher à savoir le volume de crédit qui est accordé aux principaux secteurs d'activités de l'économie haïtienne pour voir la réalité de cette propension. D'ailleurs, d'aucuns se plaignaient, avant le séisme du 12 janvier 2010, que le volume de crédit accordé au secteur agricole était de moins de 2% l'an. On attend des dispositions du gouvernement haïtien pour rendre le crédit plus accessible dans des secteurs avec le programme de fonds de garantie partielle, mais les banques commerciales haïtiennes n'ont jusqu'à présent proposé des produits bancaires pour attirer la clientèle, alors que le besoin est là ! Et quand elles acceptent d'accorder finalement des microcrédits, les taux d'intérêt laissent les bénéficiaires sur le qui-vive pour leurs remboursements.

L'autre disait que comme les micro-entrepreneurs acceptent les conditions, cela veut dire qu'ils sont satisfaits des conditions imposées par les opérateurs de la micro-finance, en attirant l'attention sur un rare cas de réussite d'après lui. Ce que l'on n'a peut-être pas réalisé est que ces micro-entrepreneurs, à défaut de rester désœuvrés, peuvent accepter de jouer le jeu sans nécessairement réaliser quelque chose qui vaille pour améliorer leurs conditions d'existence. Il en est de même d'une société où les citoyens acceptent des lois, mais qui, en réalité, renferment beaucoup d'injustices et de discriminations de toute sorte ! Ce n'est pas parce que ces citoyens acceptent de vivre dans ces conditions qu'on doit conclure qu'ils sont satisfaits ou que ces lois ont leurs raisons d'être. Le cas des sociétés orientales est probant comme illustration (pour les lois sur la discrimination de genre en particulier) !

Une carte de débit qui n'est pas différente d'une carte de crédit

Il n'y pas de chose plus déconcertante que de se voir pénaliser pour son argent qu'on a déposé sur une carte de débit où quand, pour une raison ou pour une autre, on souhaite y faire une avance de fonds, les banques commerciales haïtiennes, qui se félicitent de la qualité de leurs services, nous imposent un frais ! Tous les clients peuvent comprendre les frais imposés par la banque pour une avance de fonds sur une carte de crédit, mais pas pour son propre argent déposé sur une carte de débit ! Et, comme on devrait s'y attendre, la banque se réserve le droit de fixer le montant de ce frais et de l'augmenter quand « ça lui chante » !

Où est la Banque centrale haïtienne dans tout ça ?

Les responsables de ces supers banques vont sûrement crier : « Mais les clients acceptent les conditions quand ils viennent à la banque, ou que les coûts de fonctionnement de la banque s'élèvent de plus en plus avec les nouvelles conditions économiques du pays ! » Quel que soit ce que ces derniers peuvent soulever comme motif pour justifier leur tarification pour les différents services et produits offerts, tout cela ne serait pas si la Banque centrale haïtienne avait tenu compte de la situation des consommateurs ou clients, en dernier ressort, qui sont désarmés face à la dictature de banques commerciales du système. Cela n'a rien d'étonnant ! On a déjà vu la Banque centrale haïtienne se croiser les bras pendant la période d'avant séisme du 12 janvier 2010 alors que l'économie haïtienne s'enfonçait dans le gouffre ! C'est le laisser-faire! Même si on assiste à l'effondrement de l'économie, les grands équilibres macroéconomiques vont faire en sorte que l'économie reprenne d'elle-même ! Il aurait peut-être fallu que les agents économiques haïtiens eussent été réduits à l'état d'indigence pour que la Banque centrale haïtienne comprenne qu'elle a un rôle qui l'implique beaucoup plus dans le développement de notre économie !

Et le système bancaire haïtien est en bonne santé aux dires de plusieurs !
Wilson Jean Louis jeanlouisw@yahoo.fr
Un système bancaire pour ou contre tous?
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynam
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynamique du système soit reconnu de tous. Aujourd'hui, certains responsables se félicitent de la bonne position de leur banque dans le système et de leur chiffre d'affaires. Mais dans tout cela, on a l'impression qu'aucune voix ne s'est levée pour demander quelle est la perception des communautés de clients à qui sont offerts les services et produits bancaires.

Une file d'attente qui n'a pas de solution pour les banques

Alors que des dirigeants de banques s'octroient un satisfecit sur la performance de leur banque, les clients sont aux abois quant au temps mis pour être desservis quand ils vont à la banque pour une transaction. Les banques commerciales n'ont mis sur pied aucune stratégie pour une meilleure gestion des files d'attente. Pire encore, ces clients se plaignent que même un peu d'eau pour se désaltérer n'est pas disponible et encore moins l'accès aux toilettes, alors qu'ils peuvent passer des heures dans ces files d'attente, sans parler des dizaines de clients qui attendent sous un soleil de plomb à l'extérieur de la banque.

L'attestation bancaire, un luxe pour les banques !

Quand est-il à présent des services et produits bancaires qui sont offerts aux clients ? D'aucuns se plaignent à l'idée d'avoir à payer des frais prohibitifs pour une attestation bancaire dans une banque où on a déposé son argent depuis plusieurs années. En effet, comment comprendre qu'une banque qui détient notre argent depuis des lustres, qui fait son beurre sur cet argent, exige autant aux clients pour leur donner un morceau de papier qui dit : « Oui, ce client a de l'argent chez moi ». Les clients doivent donc payer pour un service qui, au fait, devrait être une simple courtoisie de la part d'une banque, au moins, pour le fait par ces clients d'avoir gardé leur argent dans une banque particulière et pas dans une autre !

Pour mieux comprendre l'ironie qu'il y a dans ce problème, imaginons que l'on donne notre argent à une personne qui prétend pouvoir mieux le garder et que, quand on demande à cette dernière de nous donner un document attestant que nous avons effectivement de l'argent entre ses mains, elle nous demande de payer pour nous donner ce document ! Nous imaginons que la première réaction d'un déposant serait de reprendre son argent sur le coup même. C'est exactement ce que les banques commerciales haïtiennes font à leurs clients sans tenir compte des revenus qu'elles gagnent sur nos dépôts. Pour nous, que l'on demande des frais pour ce service est déjà trop, voire que le niveau exagéré de ces frais est carrément intolérable !

Une compensation qui ne peut pas compenser l'absence de service

Un autre problème commun aux banques commerciales haïtiennes est la compensation bancaire. Pour des transactions qui se font dans la capitale, un déposant doit attendre au moins huit jours avant d'avoir accès à un montant déposé sur son compte à partir d'un chèque libellé d'une autre banque qui se retrouve aussi dans la capitale. Nous aurions pu comprendre ce délai pour des banques se retrouvant dans les provinces ou à l'extérieur du pays ! Mais quand on réalise que c'est pour des banques qui peuvent se retrouver à quelques mètres de distance, on se demande de quelle qualité de service ces dirigeants de banque se vantent-ils ? Plus déprimant encore est quand un client fait un dépôt d'un chèque libellé d'une banque étrangère ! Ce dernier devrait s'estimer heureux s'il pouvait avoir accès à cet argent dans au moins un mois ! Dès lors, il est clair que le client n'a pas le droit d'avoir une urgence entre-temps ! Car la banque doit prendre tout son temps pour donner ce service qu'elle estime « efficace et de qualité » !

Des banques de crédit, donc de développement !!!

Les banques commerciales haïtiennes sont réputées pour leur propension à refuser le crédit aux agents économiques haïtiens. Il suffit de chercher à savoir le volume de crédit qui est accordé aux principaux secteurs d'activités de l'économie haïtienne pour voir la réalité de cette propension. D'ailleurs, d'aucuns se plaignaient, avant le séisme du 12 janvier 2010, que le volume de crédit accordé au secteur agricole était de moins de 2% l'an. On attend des dispositions du gouvernement haïtien pour rendre le crédit plus accessible dans des secteurs avec le programme de fonds de garantie partielle, mais les banques commerciales haïtiennes n'ont jusqu'à présent proposé des produits bancaires pour attirer la clientèle, alors que le besoin est là ! Et quand elles acceptent d'accorder finalement des microcrédits, les taux d'intérêt laissent les bénéficiaires sur le qui-vive pour leurs remboursements.

L'autre disait que comme les micro-entrepreneurs acceptent les conditions, cela veut dire qu'ils sont satisfaits des conditions imposées par les opérateurs de la micro-finance, en attirant l'attention sur un rare cas de réussite d'après lui. Ce que l'on n'a peut-être pas réalisé est que ces micro-entrepreneurs, à défaut de rester désœuvrés, peuvent accepter de jouer le jeu sans nécessairement réaliser quelque chose qui vaille pour améliorer leurs conditions d'existence. Il en est de même d'une société où les citoyens acceptent des lois, mais qui, en réalité, renferment beaucoup d'injustices et de discriminations de toute sorte ! Ce n'est pas parce que ces citoyens acceptent de vivre dans ces conditions qu'on doit conclure qu'ils sont satisfaits ou que ces lois ont leurs raisons d'être. Le cas des sociétés orientales est probant comme illustration (pour les lois sur la discrimination de genre en particulier) !

Une carte de débit qui n'est pas différente d'une carte de crédit

Il n'y pas de chose plus déconcertante que de se voir pénaliser pour son argent qu'on a déposé sur une carte de débit où quand, pour une raison ou pour une autre, on souhaite y faire une avance de fonds, les banques commerciales haïtiennes, qui se félicitent de la qualité de leurs services, nous imposent un frais ! Tous les clients peuvent comprendre les frais imposés par la banque pour une avance de fonds sur une carte de crédit, mais pas pour son propre argent déposé sur une carte de débit ! Et, comme on devrait s'y attendre, la banque se réserve le droit de fixer le montant de ce frais et de l'augmenter quand « ça lui chante » !

Où est la Banque centrale haïtienne dans tout ça ?

Les responsables de ces supers banques vont sûrement crier : « Mais les clients acceptent les conditions quand ils viennent à la banque, ou que les coûts de fonctionnement de la banque s'élèvent de plus en plus avec les nouvelles conditions économiques du pays ! » Quel que soit ce que ces derniers peuvent soulever comme motif pour justifier leur tarification pour les différents services et produits offerts, tout cela ne serait pas si la Banque centrale haïtienne avait tenu compte de la situation des consommateurs ou clients, en dernier ressort, qui sont désarmés face à la dictature de banques commerciales du système. Cela n'a rien d'étonnant ! On a déjà vu la Banque centrale haïtienne se croiser les bras pendant la période d'avant séisme du 12 janvier 2010 alors que l'économie haïtienne s'enfonçait dans le gouffre ! C'est le laisser-faire! Même si on assiste à l'effondrement de l'économie, les grands équilibres macroéconomiques vont faire en sorte que l'économie reprenne d'elle-même ! Il aurait peut-être fallu que les agents économiques haïtiens eussent été réduits à l'état d'indigence pour que la Banque centrale haïtienne comprenne qu'elle a un rôle qui l'implique beaucoup plus dans le développement de notre économie !

Et le système bancaire haïtien est en bonne santé aux dires de plusieurs !
Wilson Jean Louis jeanlouisw@yahoo.fr
Un système bancaire pour ou contre tous?
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynam
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynamique du système soit reconnu de tous. Aujourd'hui, certains responsables se félicitent de la bonne position de leur banque dans le système et de leur chiffre d'affaires. Mais dans tout cela, on a l'impression qu'aucune voix ne s'est levée pour demander quelle est la perception des communautés de clients à qui sont offerts les services et produits bancaires.

Une file d'attente qui n'a pas de solution pour les banques

Alors que des dirigeants de banques s'octroient un satisfecit sur la performance de leur banque, les clients sont aux abois quant au temps mis pour être desservis quand ils vont à la banque pour une transaction. Les banques commerciales n'ont mis sur pied aucune stratégie pour une meilleure gestion des files d'attente. Pire encore, ces clients se plaignent que même un peu d'eau pour se désaltérer n'est pas disponible et encore moins l'accès aux toilettes, alors qu'ils peuvent passer des heures dans ces files d'attente, sans parler des dizaines de clients qui attendent sous un soleil de plomb à l'extérieur de la banque.

L'attestation bancaire, un luxe pour les banques !

Quand est-il à présent des services et produits bancaires qui sont offerts aux clients ? D'aucuns se plaignent à l'idée d'avoir à payer des frais prohibitifs pour une attestation bancaire dans une banque où on a déposé son argent depuis plusieurs années. En effet, comment comprendre qu'une banque qui détient notre argent depuis des lustres, qui fait son beurre sur cet argent, exige autant aux clients pour leur donner un morceau de papier qui dit : « Oui, ce client a de l'argent chez moi ». Les clients doivent donc payer pour un service qui, au fait, devrait être une simple courtoisie de la part d'une banque, au moins, pour le fait par ces clients d'avoir gardé leur argent dans une banque particulière et pas dans une autre !

Pour mieux comprendre l'ironie qu'il y a dans ce problème, imaginons que l'on donne notre argent à une personne qui prétend pouvoir mieux le garder et que, quand on demande à cette dernière de nous donner un document attestant que nous avons effectivement de l'argent entre ses mains, elle nous demande de payer pour nous donner ce document ! Nous imaginons que la première réaction d'un déposant serait de reprendre son argent sur le coup même. C'est exactement ce que les banques commerciales haïtiennes font à leurs clients sans tenir compte des revenus qu'elles gagnent sur nos dépôts. Pour nous, que l'on demande des frais pour ce service est déjà trop, voire que le niveau exagéré de ces frais est carrément intolérable !

Une compensation qui ne peut pas compenser l'absence de service

Un autre problème commun aux banques commerciales haïtiennes est la compensation bancaire. Pour des transactions qui se font dans la capitale, un déposant doit attendre au moins huit jours avant d'avoir accès à un montant déposé sur son compte à partir d'un chèque libellé d'une autre banque qui se retrouve aussi dans la capitale. Nous aurions pu comprendre ce délai pour des banques se retrouvant dans les provinces ou à l'extérieur du pays ! Mais quand on réalise que c'est pour des banques qui peuvent se retrouver à quelques mètres de distance, on se demande de quelle qualité de service ces dirigeants de banque se vantent-ils ? Plus déprimant encore est quand un client fait un dépôt d'un chèque libellé d'une banque étrangère ! Ce dernier devrait s'estimer heureux s'il pouvait avoir accès à cet argent dans au moins un mois ! Dès lors, il est clair que le client n'a pas le droit d'avoir une urgence entre-temps ! Car la banque doit prendre tout son temps pour donner ce service qu'elle estime « efficace et de qualité » !

Des banques de crédit, donc de développement !!!

Les banques commerciales haïtiennes sont réputées pour leur propension à refuser le crédit aux agents économiques haïtiens. Il suffit de chercher à savoir le volume de crédit qui est accordé aux principaux secteurs d'activités de l'économie haïtienne pour voir la réalité de cette propension. D'ailleurs, d'aucuns se plaignaient, avant le séisme du 12 janvier 2010, que le volume de crédit accordé au secteur agricole était de moins de 2% l'an. On attend des dispositions du gouvernement haïtien pour rendre le crédit plus accessible dans des secteurs avec le programme de fonds de garantie partielle, mais les banques commerciales haïtiennes n'ont jusqu'à présent proposé des produits bancaires pour attirer la clientèle, alors que le besoin est là ! Et quand elles acceptent d'accorder finalement des microcrédits, les taux d'intérêt laissent les bénéficiaires sur le qui-vive pour leurs remboursements.

L'autre disait que comme les micro-entrepreneurs acceptent les conditions, cela veut dire qu'ils sont satisfaits des conditions imposées par les opérateurs de la micro-finance, en attirant l'attention sur un rare cas de réussite d'après lui. Ce que l'on n'a peut-être pas réalisé est que ces micro-entrepreneurs, à défaut de rester désœuvrés, peuvent accepter de jouer le jeu sans nécessairement réaliser quelque chose qui vaille pour améliorer leurs conditions d'existence. Il en est de même d'une société où les citoyens acceptent des lois, mais qui, en réalité, renferment beaucoup d'injustices et de discriminations de toute sorte ! Ce n'est pas parce que ces citoyens acceptent de vivre dans ces conditions qu'on doit conclure qu'ils sont satisfaits ou que ces lois ont leurs raisons d'être. Le cas des sociétés orientales est probant comme illustration (pour les lois sur la discrimination de genre en particulier) !

Une carte de débit qui n'est pas différente d'une carte de crédit

Il n'y pas de chose plus déconcertante que de se voir pénaliser pour son argent qu'on a déposé sur une carte de débit où quand, pour une raison ou pour une autre, on souhaite y faire une avance de fonds, les banques commerciales haïtiennes, qui se félicitent de la qualité de leurs services, nous imposent un frais ! Tous les clients peuvent comprendre les frais imposés par la banque pour une avance de fonds sur une carte de crédit, mais pas pour son propre argent déposé sur une carte de débit ! Et, comme on devrait s'y attendre, la banque se réserve le droit de fixer le montant de ce frais et de l'augmenter quand « ça lui chante » !

Où est la Banque centrale haïtienne dans tout ça ?

Les responsables de ces supers banques vont sûrement crier : « Mais les clients acceptent les conditions quand ils viennent à la banque, ou que les coûts de fonctionnement de la banque s'élèvent de plus en plus avec les nouvelles conditions économiques du pays ! » Quel que soit ce que ces derniers peuvent soulever comme motif pour justifier leur tarification pour les différents services et produits offerts, tout cela ne serait pas si la Banque centrale haïtienne avait tenu compte de la situation des consommateurs ou clients, en dernier ressort, qui sont désarmés face à la dictature de banques commerciales du système. Cela n'a rien d'étonnant ! On a déjà vu la Banque centrale haïtienne se croiser les bras pendant la période d'avant séisme du 12 janvier 2010 alors que l'économie haïtienne s'enfonçait dans le gouffre ! C'est le laisser-faire! Même si on assiste à l'effondrement de l'économie, les grands équilibres macroéconomiques vont faire en sorte que l'économie reprenne d'elle-même ! Il aurait peut-être fallu que les agents économiques haïtiens eussent été réduits à l'état d'indigence pour que la Banque centrale haïtienne comprenne qu'elle a un rôle qui l'implique beaucoup plus dans le développement de notre économie !

Et le système bancaire haïtien est en bonne santé aux dires de plusieurs !
Wilson Jean Louis jeanlouisw@yahoo.fr
Un système bancaire pour ou contre tous?
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynam
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynamique du système soit reconnu de tous. Aujourd'hui, certains responsables se félicitent de la bonne position de leur banque dans le système et de leur chiffre d'affaires. Mais dans tout cela, on a l'impression qu'aucune voix ne s'est levée pour demander quelle est la perception des communautés de clients à qui sont offerts les services et produits bancaires.

Une file d'attente qui n'a pas de solution pour les banques

Alors que des dirigeants de banques s'octroient un satisfecit sur la performance de leur banque, les clients sont aux abois quant au temps mis pour être desservis quand ils vont à la banque pour une transaction. Les banques commerciales n'ont mis sur pied aucune stratégie pour une meilleure gestion des files d'attente. Pire encore, ces clients se plaignent que même un peu d'eau pour se désaltérer n'est pas disponible et encore moins l'accès aux toilettes, alors qu'ils peuvent passer des heures dans ces files d'attente, sans parler des dizaines de clients qui attendent sous un soleil de plomb à l'extérieur de la banque.

L'attestation bancaire, un luxe pour les banques !

Quand est-il à présent des services et produits bancaires qui sont offerts aux clients ? D'aucuns se plaignent à l'idée d'avoir à payer des frais prohibitifs pour une attestation bancaire dans une banque où on a déposé son argent depuis plusieurs années. En effet, comment comprendre qu'une banque qui détient notre argent depuis des lustres, qui fait son beurre sur cet argent, exige autant aux clients pour leur donner un morceau de papier qui dit : « Oui, ce client a de l'argent chez moi ». Les clients doivent donc payer pour un service qui, au fait, devrait être une simple courtoisie de la part d'une banque, au moins, pour le fait par ces clients d'avoir gardé leur argent dans une banque particulière et pas dans une autre !

Pour mieux comprendre l'ironie qu'il y a dans ce problème, imaginons que l'on donne notre argent à une personne qui prétend pouvoir mieux le garder et que, quand on demande à cette dernière de nous donner un document attestant que nous avons effectivement de l'argent entre ses mains, elle nous demande de payer pour nous donner ce document ! Nous imaginons que la première réaction d'un déposant serait de reprendre son argent sur le coup même. C'est exactement ce que les banques commerciales haïtiennes font à leurs clients sans tenir compte des revenus qu'elles gagnent sur nos dépôts. Pour nous, que l'on demande des frais pour ce service est déjà trop, voire que le niveau exagéré de ces frais est carrément intolérable !

Une compensation qui ne peut pas compenser l'absence de service

Un autre problème commun aux banques commerciales haïtiennes est la compensation bancaire. Pour des transactions qui se font dans la capitale, un déposant doit attendre au moins huit jours avant d'avoir accès à un montant déposé sur son compte à partir d'un chèque libellé d'une autre banque qui se retrouve aussi dans la capitale. Nous aurions pu comprendre ce délai pour des banques se retrouvant dans les provinces ou à l'extérieur du pays ! Mais quand on réalise que c'est pour des banques qui peuvent se retrouver à quelques mètres de distance, on se demande de quelle qualité de service ces dirigeants de banque se vantent-ils ? Plus déprimant encore est quand un client fait un dépôt d'un chèque libellé d'une banque étrangère ! Ce dernier devrait s'estimer heureux s'il pouvait avoir accès à cet argent dans au moins un mois ! Dès lors, il est clair que le client n'a pas le droit d'avoir une urgence entre-temps ! Car la banque doit prendre tout son temps pour donner ce service qu'elle estime « efficace et de qualité » !

Des banques de crédit, donc de développement !!!

Les banques commerciales haïtiennes sont réputées pour leur propension à refuser le crédit aux agents économiques haïtiens. Il suffit de chercher à savoir le volume de crédit qui est accordé aux principaux secteurs d'activités de l'économie haïtienne pour voir la réalité de cette propension. D'ailleurs, d'aucuns se plaignaient, avant le séisme du 12 janvier 2010, que le volume de crédit accordé au secteur agricole était de moins de 2% l'an. On attend des dispositions du gouvernement haïtien pour rendre le crédit plus accessible dans des secteurs avec le programme de fonds de garantie partielle, mais les banques commerciales haïtiennes n'ont jusqu'à présent proposé des produits bancaires pour attirer la clientèle, alors que le besoin est là ! Et quand elles acceptent d'accorder finalement des microcrédits, les taux d'intérêt laissent les bénéficiaires sur le qui-vive pour leurs remboursements.

L'autre disait que comme les micro-entrepreneurs acceptent les conditions, cela veut dire qu'ils sont satisfaits des conditions imposées par les opérateurs de la micro-finance, en attirant l'attention sur un rare cas de réussite d'après lui. Ce que l'on n'a peut-être pas réalisé est que ces micro-entrepreneurs, à défaut de rester désœuvrés, peuvent accepter de jouer le jeu sans nécessairement réaliser quelque chose qui vaille pour améliorer leurs conditions d'existence. Il en est de même d'une société où les citoyens acceptent des lois, mais qui, en réalité, renferment beaucoup d'injustices et de discriminations de toute sorte ! Ce n'est pas parce que ces citoyens acceptent de vivre dans ces conditions qu'on doit conclure qu'ils sont satisfaits ou que ces lois ont leurs raisons d'être. Le cas des sociétés orientales est probant comme illustration (pour les lois sur la discrimination de genre en particulier) !

Une carte de débit qui n'est pas différente d'une carte de crédit

Il n'y pas de chose plus déconcertante que de se voir pénaliser pour son argent qu'on a déposé sur une carte de débit où quand, pour une raison ou pour une autre, on souhaite y faire une avance de fonds, les banques commerciales haïtiennes, qui se félicitent de la qualité de leurs services, nous imposent un frais ! Tous les clients peuvent comprendre les frais imposés par la banque pour une avance de fonds sur une carte de crédit, mais pas pour son propre argent déposé sur une carte de débit ! Et, comme on devrait s'y attendre, la banque se réserve le droit de fixer le montant de ce frais et de l'augmenter quand « ça lui chante » !

Où est la Banque centrale haïtienne dans tout ça ?

Les responsables de ces supers banques vont sûrement crier : « Mais les clients acceptent les conditions quand ils viennent à la banque, ou que les coûts de fonctionnement de la banque s'élèvent de plus en plus avec les nouvelles conditions économiques du pays ! » Quel que soit ce que ces derniers peuvent soulever comme motif pour justifier leur tarification pour les différents services et produits offerts, tout cela ne serait pas si la Banque centrale haïtienne avait tenu compte de la situation des consommateurs ou clients, en dernier ressort, qui sont désarmés face à la dictature de banques commerciales du système. Cela n'a rien d'étonnant ! On a déjà vu la Banque centrale haïtienne se croiser les bras pendant la période d'avant séisme du 12 janvier 2010 alors que l'économie haïtienne s'enfonçait dans le gouffre ! C'est le laisser-faire! Même si on assiste à l'effondrement de l'économie, les grands équilibres macroéconomiques vont faire en sorte que l'économie reprenne d'elle-même ! Il aurait peut-être fallu que les agents économiques haïtiens eussent été réduits à l'état d'indigence pour que la Banque centrale haïtienne comprenne qu'elle a un rôle qui l'implique beaucoup plus dans le développement de notre économie !

Et le système bancaire haïtien est en bonne santé aux dires de plusieurs !
Wilson Jean Louis jeanlouisw@yahoo.fr
Un système bancaire pour ou contre tous?
Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynamique du système soit reconnu de tous. Aujourd'hui, certains responsables se félicitent de la bonne position de leur banque dans le système et de leur chiffre d'affaires. Mais dans tout cela, on a l'impression qu'aucune voix ne s'est levée pour demander quelle est la perception des communautés de clients à qui sont offerts les services et produits bancaires.
Une file d'attente qui n'a pas de solution pour les banques

Alors que des dirigeants de banques s'octroient un satisfecit sur la performance de leur banque, les clients sont aux abois quant au temps mis pour être desservis quand ils vont à la banque pour une transaction. Les banques commerciales n'ont mis sur pied aucune stratégie pour une meilleure gestion des files d'attente. Pire encore, ces clients se plaignent que même un peu d'eau pour se désaltérer n'est pas disponible et encore moins l'accès aux toilettes, alors qu'ils peuvent passer des heures dans ces files d'attente, sans parler des dizaines de clients qui attendent sous un soleil de plomb à l'extérieur de la banque.

L'attestation bancaire, un luxe pour les banques !

Quand est-il à présent des services et produits bancaires qui sont offerts aux clients ? D'aucuns se plaignent à l'idée d'avoir à payer des frais prohibitifs pour une attestation bancaire dans une banque où on a déposé son argent depuis plusieurs années. En effet, comment comprendre qu'une banque qui détient notre argent depuis des lustres, qui fait son beurre sur cet argent, exige autant aux clients pour leur donner un morceau de papier qui dit : « Oui, ce client a de l'argent chez moi ». Les clients doivent donc payer pour un service qui, au fait, devrait être une simple courtoisie de la part d'une banque, au moins, pour le fait par ces clients d'avoir gardé leur argent dans une banque particulière et pas dans une autre !

Pour mieux comprendre l'ironie qu'il y a dans ce problème, imaginons que l'on donne notre argent à une personne qui prétend pouvoir mieux le garder et que, quand on demande à cette dernière de nous donner un document attestant que nous avons effectivement de l'argent entre ses mains, elle nous demande de payer pour nous donner ce document ! Nous imaginons que la première réaction d'un déposant serait de reprendre son argent sur le coup même. C'est exactement ce que les banques commerciales haïtiennes font à leurs clients sans tenir compte des revenus qu'elles gagnent sur nos dépôts. Pour nous, que l'on demande des frais pour ce service est déjà trop, voire que le niveau exagéré de ces frais est carrément intolérable !

Une compensation qui ne peut pas compenser l'absence de service
Un autre problème commun aux banques commerciales haïtiennes est la compensation bancaire. Pour des transactions qui se font dans la capitale, un déposant doit attendre au moins huit jours avant d'avoir accès à un montant déposé sur son compte à partir d'un chèque libellé d'une autre banque qui se retrouve aussi dans la capitale. Nous aurions pu comprendre ce délai pour des banques se retrouvant dans les provinces ou à l'extérieur du pays ! Mais quand on réalise que c'est pour des banques qui peuvent se retrouver à quelques mètres de distance, on se demande de quelle qualité de service ces dirigeants de banque se vantent-ils ? Plus déprimant encore est quand un client fait un dépôt d'un chèque libellé d'une banque étrangère ! Ce dernier devrait s'estimer heureux s'il pouvait avoir accès à cet argent dans au moins un mois ! Dès lors, il est clair que le client n'a pas le droit d'avoir une urgence entre-temps ! Car la banque doit prendre tout son temps pour donner ce service qu'elle estime « efficace et de qualité » !

Des banques de crédit, donc de développement !!!

Les banques commerciales haïtiennes sont réputées pour leur propension à refuser le crédit aux agents économiques haïtiens. Il suffit de chercher à savoir le volume de crédit qui est accordé aux principaux secteurs d'activités de l'économie haïtienne pour voir la réalité de cette propension. D'ailleurs, d'aucuns se plaignaient, avant le séisme du 12 janvier 2010, que le volume de crédit accordé au secteur agricole était de moins de 2% l'an. On attend des dispositions du gouvernement haïtien pour rendre le crédit plus accessible dans des secteurs avec le programme de fonds de garantie partielle, mais les banques commerciales haïtiennes n'ont jusqu'à présent proposé des produits bancaires pour attirer la clientèle, alors que le besoin est là ! Et quand elles acceptent d'accorder finalement des microcrédits, les taux d'intérêt laissent les bénéficiaires sur le qui-vive pour leurs remboursements.

L'autre disait que comme les micro-entrepreneurs acceptent les conditions, cela veut dire qu'ils sont satisfaits des conditions imposées par les opérateurs de la micro-finance, en attirant l'attention sur un rare cas de réussite d'après lui. Ce que l'on n'a peut-être pas réalisé est que ces micro-entrepreneurs, à défaut de rester désœuvrés, peuvent accepter de jouer le jeu sans nécessairement réaliser quelque chose qui vaille pour améliorer leurs conditions d'existence. Il en est de même d'une société où les citoyens acceptent des lois, mais qui, en réalité, renferment beaucoup d'injustices et de discriminations de toute sorte ! Ce n'est pas parce que ces citoyens acceptent de vivre dans ces conditions qu'on doit conclure qu'ils sont satisfaits ou que ces lois ont leurs raisons d'être. Le cas des sociétés orientales est probant comme illustration (pour les lois sur la discrimination de genre en particulier) !

Une carte de débit qui n'est pas différente d'une carte de crédit

Il n'y pas de chose plus déconcertante que de se voir pénaliser pour son argent qu'on a déposé sur une carte de débit où quand, pour une raison ou pour une autre, on souhaite y faire une avance de fonds, les banques commerciales haïtiennes, qui se félicitent de la qualité de leurs services, nous imposent un frais ! Tous les clients peuvent comprendre les frais imposés par la banque pour une avance de fonds sur une carte de crédit, mais pas pour son propre argent déposé sur une carte de débit ! Et, comme on devrait s'y attendre, la banque se réserve le droit de fixer le montant de ce frais et de l'augmenter quand « ça lui chante » !

Où est la Banque centrale haïtienne dans tout ça ?

Les responsables de ces supers banques vont sûrement crier : « Mais les clients acceptent les conditions quand ils viennent à la banque, ou que les coûts de fonctionnement de la banque s'élèvent de plus en plus avec les nouvelles conditions économiques du pays ! » Quel que soit ce que ces derniers peuvent soulever comme motif pour justifier leur tarification pour les différents services et produits offerts, tout cela ne serait pas si la Banque centrale haïtienne avait tenu compte de la situation des consommateurs ou clients, en dernier ressort, qui sont désarmés face à la dictature de banques commerciales du système. Cela n'a rien d'étonnant ! On a déjà vu la Banque centrale haïtienne se croiser les bras pendant la période d'avant séisme du 12 janvier 2010 alors que l'économie haïtienne s'enfonçait dans le gouffre ! C'est le laisser-faire! Même si on assiste à l'effondrement de l'économie, les grands équilibres macroéconomiques vont faire en sorte que l'économie reprenne d'elle-même ! Il aurait peut-être fallu que les agents économiques haïtiens eussent été réduits à l'état d'indigence pour que la Banque centrale haïtienne comprenne qu'elle a un rôle qui l'implique beaucoup plus dans le développement de notre économie !

Et le système bancaire haïtien est en bonne santé aux dires de plusieurs !
Wilson Jean Louis jeanlouisw@yahoo.fr

Depuis 1986, au lendemain du départ du président Jean Claude Duvalier, le système bancaire haïtien a connu un essor à nul autre pareil dans son histoire. Des banques commerciales sont apparues, il y en a qui ont disparu et tout cela fait que la dynamique du système soit reconnu de tous. Aujourd'hui, certains responsables se félicitent de la bonne position de leur banque dans le système et de leur chiffre d'affaires. Mais dans tout cela, on a l'impression qu'aucune voix ne s'est levée pour demander quelle est la perception des communautés de clients à qui sont offerts les services et produits bancaires.

Une file d'attente qui n'a pas de solution pour les banques

Alors que des dirigeants de banques s'octroient un satisfecit sur la performance de leur banque, les clients sont aux abois quant au temps mis pour être desservis quand ils vont à la banque pour une transaction. Les banques commerciales n'ont mis sur pied aucune stratégie pour une meilleure gestion des files d'attente. Pire encore, ces clients se plaignent que même un peu d'eau pour se désaltérer n'est pas disponible et encore moins l'accès aux toilettes, alors qu'ils peuvent passer des heures dans ces files d'attente, sans parler des dizaines de clients qui attendent sous un soleil de plomb à l'extérieur de la banque.

L'attestation bancaire, un luxe pour les banques !

Quand est-il à présent des services et produits bancaires qui sont offerts aux clients ? D'aucuns se plaignent à l'idée d'avoir à payer des frais prohibitifs pour une attestation bancaire dans une banque où on a déposé son argent depuis plusieurs années. En effet, comment comprendre qu'une banque qui détient notre argent depuis des lustres, qui fait son beurre sur cet argent, exige autant aux clients pour leur donner un morceau de papier qui dit : « Oui, ce client a de l'argent chez moi ». Les clients doivent donc payer pour un service qui, au fait, devrait être une simple courtoisie de la part d'une banque, au moins, pour le fait par ces clients d'avoir gardé leur argent dans une banque particulière et pas dans une autre !

Pour mieux comprendre l'ironie qu'il y a dans ce problème, imaginons que l'on donne notre argent à une personne qui prétend pouvoir mieux le garder et que, quand on demande à cette dernière de nous donner un document attestant que nous avons effectivement de l'argent entre ses mains, elle nous demande de payer pour nous donner ce document ! Nous imaginons que la première réaction d'un déposant serait de reprendre son argent sur le coup même. C'est exactement ce que les banques commerciales haïtiennes font à leurs clients sans tenir compte des revenus qu'elles gagnent sur nos dépôts. Pour nous, que l'on demande des frais pour ce service est déjà trop, voire que le niveau exagéré de ces frais est carrément intolérable !

Une compensation qui ne peut pas compenser l'absence de service

Un autre problème commun aux banques commerciales haïtiennes est la compensation bancaire. Pour des transactions qui se font dans la capitale, un déposant doit attendre au moins huit jours avant d'avoir accès à un montant déposé sur son compte à partir d'un chèque libellé d'une autre banque qui se retrouve aussi dans la capitale. Nous aurions pu comprendre ce délai pour des banques se retrouvant dans les provinces ou à l'extérieur du pays ! Mais quand on réalise que c'est pour des banques qui peuvent se retrouver à quelques mètres de distance, on se demande de quelle qualité de service ces dirigeants de banque se vantent-ils ? Plus déprimant encore est quand un client fait un dépôt d'un chèque libellé d'une banque étrangère ! Ce dernier devrait s'estimer heureux s'il pouvait avoir accès à cet argent dans au moins un mois ! Dès lors, il est clair que le client n'a pas le droit d'avoir une urgence entre-temps ! Car la banque doit prendre tout son temps pour donner ce service qu'elle estime « efficace et de qualité » !

Des banques de crédit, donc de développement !!!

Les banques commerciales haïtiennes sont réputées pour leur propension à refuser le crédit aux agents économiques haïtiens. Il suffit de chercher à savoir le volume de crédit qui est accordé aux principaux secteurs d'activités de l'économie haïtienne pour voir la réalité de cette propension. D'ailleurs, d'aucuns se plaignaient, avant le séisme du 12 janvier 2010, que le volume de crédit accordé au secteur agricole était de moins de 2% l'an. On attend des dispositions du gouvernement haïtien pour rendre le crédit plus accessible dans des secteurs avec le programme de fonds de garantie partielle, mais les banques commerciales haïtiennes n'ont jusqu'à présent proposé des produits bancaires pour attirer la clientèle, alors que le besoin est là ! Et quand elles acceptent d'accorder finalement des microcrédits, les taux d'intérêt laissent les bénéficiaires sur le qui-vive pour leurs remboursements.

L'autre disait que comme les micro-entrepreneurs acceptent les conditions, cela veut dire qu'ils sont satisfaits des conditions imposées par les opérateurs de la micro-finance, en attirant l'attention sur un rare cas de réussite d'après lui. Ce que l'on n'a peut-être pas réalisé est que ces micro-entrepreneurs, à défaut de rester désœuvrés, peuvent accepter de jouer le jeu sans nécessairement réaliser quelque chose qui vaille pour améliorer leurs conditions d'existence. Il en est de même d'une société où les citoyens acceptent des lois, mais qui, en réalité, renferment beaucoup d'injustices et de discriminations de toute sorte ! Ce n'est pas parce que ces citoyens acceptent de vivre dans ces conditions qu'on doit conclure qu'ils sont satisfaits ou que ces lois ont leurs raisons d'être. Le cas des sociétés orientales est probant comme illustration (pour les lois sur la discrimination de genre en particulier) !

Une carte de débit qui n'est pas différente d'une carte de crédit

Il n'y pas de chose plus déconcertante que de se voir pénaliser pour son argent qu'on a déposé sur une carte de débit où quand, pour une raison ou pour une autre, on souhaite y faire une avance de fonds, les banques commerciales haïtiennes, qui se félicitent de la qualité de leurs services, nous imposent un frais ! Tous les clients peuvent comprendre les frais imposés par la banque pour une avance de fonds sur une carte de crédit, mais pas pour son propre argent déposé sur une carte de débit ! Et, comme on devrait s'y attendre, la banque se réserve le droit de fixer le montant de ce frais et de l'augmenter quand « ça lui chante » !

Où est la Banque centrale haïtienne dans tout ça ?

Les responsables de ces supers banques vont sûrement crier : « Mais les clients acceptent les conditions quand ils viennent à la banque, ou que les coûts de fonctionnement de la banque s'élèvent de plus en plus avec les nouvelles conditions économiques du pays ! » Quel que soit ce que ces derniers peuvent soulever comme motif pour justifier leur tarification pour les différents services et produits offerts, tout cela ne serait pas si la Banque centrale haïtienne avait tenu compte de la situation des consommateurs ou clients, en dernier ressort, qui sont désarmés face à la dictature de banques commerciales du système. Cela n'a rien d'étonnant ! On a déjà vu la Banque centrale haïtienne se croiser les bras pendant la période d'avant séisme du 12 janvier 2010 alors que l'économie haïtienne s'enfonçait dans le gouffre ! C'est le laisser-faire! Même si on assiste à l'effondrement de l'économie, les grands équilibres macroéconomiques vont faire en sorte que l'économie reprenne d'elle-même ! Il aurait peut-être fallu que les agents économiques haïtiens eussent été réduits à l'état d'indigence pour que la Banque centrale haïtienne comprenne qu'elle a un rôle qui l'implique beaucoup plus dans le développement de notre économie !

Et le système bancaire haïtien est en bonne santé aux dires de plusieurs !
Wilson Jean Louis jeanlouisw@yahoo.fr


jeudi 5 mai 2011

DR. GREGORY PERRIER, A HAITIAN DOCTOR,KILLS HIMSELF AT GRAVE OF HIS PARENTS RATHER THAN HEAD TO JAIL.





Doctor Kills himself At grave Of his parents rather than head To jail - he was of Haitian descent



PostDateIconSunday, 01 May 2011 10:53 PDF Print E-mail





News


A Brooklyn doctor about to report to a federal lockup stopped first at his parents' gravesite, pulled out a gun and killed himself Friday.



Orthopedic surgeon Gregory Perrier, 46, pleaded guilty three years ago to filing phony bills and was due to turn himself in to serve a one-year sentence at noon.


Perrier was of Haitian descent. Police sources say he asked his lawyer, to take him to a cemetery so he could visit his parents' grave on the way to the Otisville Federal Prison in Orange County.


Reports are when they arrived at the cemetery he shot himself in the head.


He fell to the ground, face up, his left hand on his chest. There was a sports coat on his lap and a bouquet of mixed flowers at his side.


"I'm crushed," said a previous lawyer, Edward Sapone. "He had six wonderful children and a supportive wife."


His lawyer says Perrier, who worked out of a Flatlands office, "got unfortunately caught up" in fraud with a colleague. The judge in the case, John Gleeson, twice allowed Perrier, to travel to Haiti last year to help victims of a devastating earthquake.


In a posting on the website for a Haitian hospital last year, Perrier spoke about his work for the Red Cross on a Navy hospital ship. "I have this burning desire of helping my fellow haitians," he wrote.


Daily news


Jeudi 05-05 / Haiti + Choléra + Dorsinvil + Digicel + Martelly Armée Détails...















Haïti - Politique : La diaspora compte sur l'esprit patriotique des parlementaires
Haïti - Politique : La diaspora compte sur l'esprit patriotique des parlementaires
05/05/2011 14:23:30
Le Congrès haïtien pour l'engagement civique, un membre de la Fédération Haïtienne de Diaspora (FHD), rappelle que le Parlement doit voter l'amendement sur la double citoyenneté avant la fermeture de la 49ème législature le 9 mai prochain...
http://www.haitilibre.com/article-2883-haiti-politique-la-diaspora-compte-sur-l-esprit-patriotique-des-parlementaires.html











Haïti - Culture : «Fête de l'Europe» en Haïti
Haïti - Culture : «Fête de l'Europe» en Haïti
05/05/2011 13:22:44
La délégation de l'Union Européenne en Haïti organise la « Semaine de l'Europe » du 9 au 15 mai, avec une série d'activités artistiques en partenariat avec les ambassades d'Allemagne, d'Espagne, de France, la FOKAL, l'Institut français d'Haïti...
http://www.haitilibre.com/article-2882-haiti-culture-fete-de-l-europe-en-haiti.html











Haïti - Politique : Martelly précise un peu plus, son projet d'armée moderne
Haïti - Politique : Martelly précise un peu plus, son projet d'armée moderne
05/05/2011 12:45:43
Pour le nouveau Président, cette nouvelle armée serait très différente, « ce serait une force encore plus moderne, qui participerait au développement, avec un corps d'ingénierie, un corps médical, des agents forestiers, une équipe qui pourrait...
http://www.haitilibre.com/article-2881-haiti-politique-martelly-precise-un-peu-plus-son-projet-d-armee-moderne.html











Haïti - Culture : Terre de Femmes, 150 ans de poésie féminine en Haïti
Haïti - Culture : Terre de Femmes, 150 ans de poésie féminine en Haïti
05/05/2011 11:49:24
Le Ministère de la Culture et de la Communication (MCC) et la Direction Nationale du Livre (DNL) invitent les écrivains et écrivaines, les universitaires, les professionnels-les de la communication et le public en général à la vente signature de...
http://www.haitilibre.com/article-2880-haiti-culture-terre-de-femmes-150-ans-de-poesie-feminine-en-haiti.html











Haïti - Politique : Inquiétudes sur la Déclaration d'amendement de la Constitution de 1987
Haïti - Politique : Inquiétudes sur la Déclaration d'amendement de la Constitution de 1987
05/05/2011 11:24:31
Les remous sur les modifications proposées ne concernent pas uniquement la question de la procédure de modification. Ils concernent également le respect de l'esprit de la constitution dans son contenu...
http://www.haitilibre.com/article-2879-haiti-politique-inquietudes-sur-la-declaration-d-amendement-de-la-constitution-de-1987.html











Haïti - Élections : Les 19 élus contestés attaquent l'État Haïtien en justice
Haïti - Élections : Les 19 élus contestés attaquent l'État Haïtien en justice
05/05/2011 10:07:48
Alors que les travaux parlementaires de la 49ème législature ont commencé, 17 députés et 2 sénateurs élus par décision du BCEN, dont les noms, n'ont pas été publiés dans le journal officiel, ont saisi la justice pour forcer les autorités haïtiennes...
http://www.haitilibre.com/article-2878-haiti-elections-les-19-elus-contestes-attaquent-l-etat-haitien-en-justice.html











Haïti - Communication : «Digicel Krezi Millions»
Haïti - Communication : «Digicel Krezi Millions»
05/05/2011 09:27:42
La compagnie de téléphonie mobile Digicel lance une promotion spéciale en vue de marquer son 5ème anniversaire. Pour remercier ses clients, Digicel offre plus de 130 millions de gourdes de crédit de communication...
http://www.haitilibre.com/article-2877-haiti-communication-digicel-krezi-millions.html











Haïti - Élections : Dorsinvil sort de son silence, son chef de cabinet démissionne
Haïti - Élections : Dorsinvil sort de son silence, son chef de cabinet démissionne
05/05/2011 09:12:58
Gaillot Dorsinvil, le Président du Conseil Électoral Provisoire (CEP), sort de son silence après avoir proposé de monter un Bureau du Contentieux Électoral National (BCEN) spécial pour « rejuger » certains résultats des 19 sièges contestés...
http://www.haitilibre.com/article-2876-haiti-elections-dorsinvil-sort-de-son-silence-son-chef-de-cabinet-demissionne.html









Haïti - Choléra : Rapport des experts sur l'origine de l'épidémie
Haïti - Choléra : Rapport des experts sur l'origine de l'épidémie
05/05/2011 06:48:11
Le rapport du Groupe d'experts indépendant chargé d'enquêter sur l'origine de l'épidémie de choléra en Haïti, publié mercredi, conclut que cette épidémie a été causée par la confluence de plusieurs circonstances et n'était pas la faute...
http://www.haitilibre.com/article-2875-haiti-cholera-rapport-des-experts-sur-l-origine-de-l-epidemie.html

Décès à Miami de René Georges, un capois brillant et intègre, à l'age de 81 ans.

Réseau Citadelle annonce avec peine le décès de Monsieur René Georges, fils de Emmanuel Georges, feu homme d'affaire très connu de la rue 14 i au Cap-Haitien.

Monsieur René Georges a rendu l'âme le 26 avril 2011 à Miami, à l'age de 81 ans.

Né le 24 avril 1930, René Georges fut le plus jeune professeur de Mathématique au Cap-Haitien dans les 50. Avec les agitations politiques de Duvalier, il quitta Haiti pour le Congo en 1961 où il enseigna pendant 7 ans. René Georges est revenu en Amérique à Boston en 1971 pour terminer ses études universitaires avec un niveau PhD (Doctorat) en éducation. En 1992, il déménagea pour Miami.

Après Haiti et le Congo, René Georges passa le reste de sa vie à enseigner à Boston puis à Miami où ses funérailles seront chantées ce vendredi 6 mai 2011.

Nos condoléances s'en vont aux membres de la famille Georges résidant au Cap-Haitien : ses frères Marc Georges et Michel Georges, à Madame veuve Emmanuel Georges, à son neveu Ralph Georges et aux membres de la famille évoluant un peu partout à travers le monde.

Paix à son âme!
---------------
"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

PR11020 -- Invitation/ Cérémonie d'ouverture de l'exercice Nouveaux Horizons Haiti 2011

Le 5 mai 2011


No 2011/20




INVITATION A LA PRESSE



Cérémonie d’ouverture de l’exercice Nouveaux Horizons Haiti 2011


du Corps Expéditionnaire Bon Voizen



MANDRIN, Haïti – Les journalistes sont invités à couvrir la cérémonie d’ouverture de l’exercice Nouveaux Horizons Haïti 2011, Corps Expéditionnaire Bon Voizen (Bon Voisinage), qui se tiendra dans le cadre de sa mission d’assistance le vendredi 6 mai à 11 heures a.m. au local de la Base d’Opération de Mandrin située à proximité des Gonaïves, dans le département de l'Artibonite.



Cette cérémonie marquera le lancement de l’exercice d’assistance militaire des Etats-Unis Nouveaux Horizons et est une continuation de l’exercice réalisée l’année dernière. Cette mission s’effectuera jusqu’au 25 juin dans le département de l’Artibonite. Des équipes médicales fourniront des soins de santé généraux et dentaires, et des équipes d’ingénierie s’adonneront à la construction d’une école, d’une latrine et de deux cliniques médicales. Cette mission humanitaire est financée par le Commandement Sud de l’Armée américaine, dirigée par l’Armée Sud des Etats-Unis et commandée par la Garde Nationale de la Louisiane.



Des officiels du gouvernement haïtien, l’Ambassadeur des Etats-Unis en Haiti, Kenneth Merten, le Major Général Simeon Trombitas, Commandant de l’Armée Sud des Etats-Unis, et le Colonel Kenneth Donnelly, Commandant de l’Exercice Nouveaux Horizons 2011 du Corps Expéditionnaire Bon Voizen assisteront à cette cérémonie.



Pour informations, prière de contacter Mme Micette Dubique au : 2229-8351/ 3463-3668.



Les médias sont priés d’aviser leur correspondant de presse dans le département de l’Artibonite en vue de couvrir cette cérémonie. Les journalistes sont priés d’arriver sur les lieux à 10:30 a.m.




(Fin du texte)


__________


May 5, 2011


No 2011/20



PRESS INVITATION




Task Force Bon Voizen to host New Horizons Haiti 2011 opening ceremony



MANDRIN, Haiti – The journalists are invited to cover the opening ceremony of the New Horizons Haiti 2011, Task Force Bon Voizen (Good Neighbor), which will be held on Friday, May 6 at 11 a.m. at Forward Operating Base Mandrin in the vicinity of Gonaives, Artibonite Department.



This ceremony will mark the beginning of the New Horizons U.S. military assistance exercise, and is a continuation of last year’s exercise. The mission will continue through June 25 in the Artibonite Department. Medical teams will provide general medical and dental care, and engineering teams will construct a school, latrine, and two medical clinics. This humanitarian mission is sponsored by U.S. Southern Command, conducted by U.S. Army South, and commanded by the Louisiana National Guard.



Among those attending the opening ceremony will be officials from the Haitian government, U.S. Ambassador to Haiti Kenneth H. Merten, Maj. Gen. Simeon Trombitas, commander of U.S. Army South, and Col. Kenneth Donnelly, commander New Horizons Haiti 2011, Task Force Bon Voizen.



For information, please contact Micette Dubique: 2229-83 51 / 3463-3668



Media are requested to advise their correspondent in the Artibonite Department about this ceremony. All journalists interested in covering this event should arrive at 10:30 a.m.



(End of text)

mercredi 4 mai 2011

Le Président de la République Michel Joseph Martelly
















Corrigé-- [ Cyrus à Jacques Mali] Réponse de Cyrus Sibert à Georges Sassine : "Je prends acte du fait que vous vous êtes démarqué personnellement de la COALITION SASSINE COLES, MEVS & CAPELLAN. Je comprends bien votre position délicate d'ami ou parent...

Mali,

Tous les projets dans les villes de province ont toujours eu à leur tête un port-au-princien qui normalement fait des "efforts", comme vous le dites, pour leur réalisation.

C'est le comportement habituel. Il faut encadrer pour mieux détourner. En investigation ou en renseignement cela s'appelle "être dans la place". Celui qui trahi est celui qui peut rassurer son monde. Alors de grâce!

Parmi tous ces projets d'investissement qui ont été dirigés et encadrés par des hommes de la capitale, combien ont réellement été exécutés à terme? Ils ont tous été tués dans l'oeuf.

Mali, de grâce avec vos diminutifs. Les tueurs à gage se disent DES PROFESSIONNELS DU NETTOYAGE, leur crime sont des contrats. Aujourd'hui vous appelez des manoeuvres clandestines visant à faire dérailler un projet en exécution AVANTAGES COMPARATIVES / CONCURRENCE. Quelle tristesse!

Si tout était normal comme c'est enseigné dans votre manuel "Business 101", Georges B. Sassine n'aurait eu aucune honte pour accepter les faits. Il a préféré les présenter comme un manque de maîtrise de mes sources, une mauvaise connaissance du dossier.

Alors Mali, je sais que le travail des hommes comme vous est de donner une justification théorique aux agissements rétrogrades de ces groupes monopolistes. Toutefois, je vous aurais conseillé de lire dans vos grandes bibliothèques le traitement que fait la loi américaine sur les monopoles.

Gardez votre "Business 101" pour ceux que des gens comme vous arrivent à tromper depuis 200 ans faisant d'eux des éternels exploités pour le bonheur de ce petit groupe qui fait toujours obstacle aux pauvres qui n'attendent que leur intégration dans l'économie nationale, donc la décentralisation de l'économie, la compétition et la libre concurrence entre les pôles de développement.

Vous dites : "Tes enquetes journalistiques laissent a desirer, Cyrus. Encore une fois, tu te laisses emporter comme dans le cas Martelly par ton fanatisme de Neg lan No"

Mali, vous êtes mal placé pour m'évaluer. Encore moins, quand vous jouez l'avocat de Sassine. Plusieurs résultats de mon travail sont publics. J'ai fait du bien à ce pays--- mon pays. Je vais de succès en succès. Je garde pour moi et pour ceux qui sont au courant, les autres succès, par souci de sécurité. C'est nécessaire parfois de garder silence! Une nation doit avoir des hommes de sacrifice qui gardent pour eux leur contribution tout en encaissant les attaques des profanes comme vous. C'est le cas actuel du soldat qui a abattu Osama Ben Laden. Il doit être fier de rester dans les rangs et de voir Obama jouir des récompenses de ses sacrifices. De plus, c'est mieux quand on vous sous-estime. Tous ceux qui ont contribué à changer l'histoire de ce monde ont été sous-estimés à un moment de leur vie.

Je sais que mon travail peut nuire au statu quo, je le comprends bien. Mais, sachez que pour moi le journalisme d'investigation est une arme de combat. Dans un pays avec des institutions faibles dominées par des corrompus et des corrupteurs, le fanatisme et l'orgueil d'homme du Nord - "Neg nan No" - aident à aller jusqu'au bout. Chaque jour est un défi, chaque dossier est une bataille à réaliser seul, avec le peu de ressource personnelle. Vos jours sont sans doute comptés, vous menez une vie semi-clandestine, vos enfants souffrent à cause des restrictions sur leur déplacement - sur leur vie d'enfant, mais vous avancez avec la satisfaction de progresser, de briser des mythes, de défier le statu quo et de défendre les plus faibles.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti

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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)






From: Réponse de Cyrus Sibert à Georges B. Sassine : "Je prends acte du fait que vou s vous êtes démarqué personnellement de la COALITION SASSINE COLES, MEVS & CAPELLAN. Je comprends bien v otre position délicate d'ami ou parent de ces gens"










































mardi 3 mai 2011

Un futur joueur de la sélection nationale de football.

Photo Cyrus Sibert, Cap-Haitien
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

Cyrus,

Cela m'etonnait deja que tu accusais Mr Sassine d'avoir ete contre le projet du Parc Industriel du Grand Nord. Pour avoir ete temoin des efforts de Mr Sassine pour mettre a jour ce projet, je suis tente de dire comme lui que tu ne maitrises pas si bien le dossier.

Tes enquetes journalistiques laissent a desirer, Cyrus.

Encore une fois, tu te laisses emporter comme dans le cas Martelly par ton fanatisme de Neg lan No cette fois-ci, ce qui te fait perdre la lucidite necessaire requise pour un journaliste d'investigation, qui ne questionne pas suffisemment les interets business de tout un chacun concerne.

Interets de tout un chacun:

En ce qui concerne Sassine, c'etait son travail d'encourager ce projet, et il l'a fait.

Voyons pour les autres:

COLES et Mevs ont leur businesses dans la capitale. Si tu etais a leur place,

tu inviterais des potentiels investisseurs a aller investir ailleurs ou a Port au Prince ou ils se trouvent? Il est plus normal qu'ils defendent leur territoire qui est Port au Prince ou se situent leurs businesses. Logique, non?

Kote sa ou pa kompran'n la'a?

Et si comme Pierre Leger, leur business se situait dans le Sud, ou penses tu que ces messieurs auraient invite a investir?

Tu penses que Fernando Capellan qui a son business a Ouanaminte, devrait dire a un potentiel investisseur de ne pas investir chez lui, et d'aller plutot au Parc Industiel du Nord?

Tu as beaucoup a faire pour comprendre le business, Cyrus.

Tous ceux la que tu accuses de complot, et si tu as notion de ce qu'est le busineess,

le plus normalement du monde defendent leur chapelle et font valoir les avantages comparatifs de leur endroit. A toi de faire valoir les avantages comparatifs du Grand Nord,

mon Frere, pour qu'on puisse venir investir dans le Nord plutot que le Sud ou a la capitale.

Business 101.

Entre nous soit dit, pour faire valoir les avantages comparatifs de Ouanaminte, Mr Capellan pourrait sans peur de se tromper, avancer que les ports de Port au Prince et du Cap Haitien sont les ports les plus chers au monde et qu'il serait moin couteux a 50% de debarquer un container a Santiago, DR pour l' amener a Ouanaminte et vise versa.

Avantages comparatifs, couts comparatifs, mon Ami.

Voici un point que fait valoir Mr Capellan pour qu'on vienne investir a Ouanaminte plutot qu'au Grand Nord.

En tant que journaliste d'investigation, tu ferais mieux de parler des avantages comparatifs de ton Grand Nord plutot que de complot ourdi contre ton fief. La, tu aurais des arguments.

Matiere a reflechir.....

Desormais, je t'invite a convaincre les potentiels investisseurs avec comme arguments les avantages comparatifs du Grand Nord, et tu auras fait beaucoup pour ton patelain que tu defends comme cela se doit. Pas avec tes histoires de complot.

Chacun defend avec raison son business.

Competition de bonne guerre......

Tu dois essayer de le comprendre avant de crier au complot.

Je te l'espere.

Cordialement.

Jacques Mali.

Business is business.

Chacun fait

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