dimanche 10 juillet 2011

Le temps de la decision

Le temps de la décision

Les idéologues et les leaders qui façonnent les destinées de la planète répètent chaque jour que la politique est d'abord locale et ensuite perceptive. Le local signifie que toutes les mesures adoptées doivent concerner d'abord l'intérêt collectif de la population. La perception signifie que ces mesures doivent exactement être comprises comme celles qui ont justifiées le vote du souverain. Le pouvoir constitutionnel est divisé en trois branches, l'exécutif qui dirige l'administration publique et les destinées du pays, le législatif qui vote les lois pour faire marcher l'exécutif et contrôler les dépenses de l'Etat, la judiciaire qui vérifie la constitutionalité des lois et le respect de l'application des lois dans l'intérêt de la collectivité et non dans l'intérêt de petits groupes claniques. Le président de la république est élu par l'ensemble de la population, le parlementaire par une fraction localisée de la population et le judiciaire par les collectivités territoriales. La constitution de 1987 voulant consacrer l'indépendance des trois pouvoirs exige que les membres du pouvoir judiciaire soient également élus, de la base á la hiérarchie par une recombinaison d'élections indirectes issues du pouvoir décentralisé. La branche de l'exécutif qui veuille au bon fonctionnement des institutions du pays , dispose du monopole de la violence légitime ,les forces armées nationales et la police nationale d'Haïti pour faire respecter les décisions arrêtées par l'ensemble du pouvoir.

Le pouvoir Lavalas n'ayant jamais accepté les prescrits constitutionnels a tout fait pour s'approprier le législatif et réduire á sa plus simple expression celui du judiciaire. Non confiant dans les forces de sécurité nationale, il a toujours opté pour la présence et le maintien de la force d'occupation étrangère pour rester au pouvoir. Etant donné que l'institution qui dispose de la force des armes est toujours celle qui détient le pouvoir politique et économique, la communauté internationale a canalisé les fonds d'aide et de coopération vers les la MINUSTHA qui détient en dernier ressort la clef de l'exercice du pouvoir en Haïti.

Les desseins cachés du groupe GPR sont de prolonger le règne de l'instabilité et de créer un espace politique où le pouvoir apparent ne peut survivre et se perpétuer qu'en perfectionnant le mensonge et la terreur organisée. Le peuple a tranché et ne veut plus de la gouvernance des Lavalas avec l'élection de Martelly. . Il a mis Martelly á la présidence et lui a demandé de passer aux affaires á bref sans délai. Or toute décision de changer l'orientation politique du pays qui dégage une odeur putride et explosive reste aux mains de deux forces, la MINUSTHA qui détient la force des armes et de l'économie et l'exécutif qui détient la force populacière incontrôlable.. On ne peut forcer les décisions de la MINUSTHA qu'en mobilisant le souverain dont la MINUSTHA a peur. L'exécutif qui est élu par l'ensemble de la population sous le signe du changement doit en toute sérénité penser á mobiliser cette dernière sur le territoire , car le législatif pris aux pièges des élections truquées ne peut même pas mobiliser sa fraction de composante souveraine locale qui refuse de digérer le résultat des législatives .La force du législatif résulte seulement dans les stations de radio de Port-au-Prince qui lui donne droit de parole et de cité. On est en face d'un enlisement politique et la seule façon d'en sortir, si on veut en sortir est de dénouer ou de couper le nœud gordien á l'origine de cet enlisement. Le parlement haïtien et la constitution 1987 amendée en sont les nœuds gordiens.

Comment faire ? Les conseillers politiques proches de Martelly doivent demander au président de la république de suspendre les voyages utiles au bon moment mais inutiles dans une situation de blocage politique pour dépenser ses énergies dans la prise de certaines décisions qui sont les signes annonciateurs des changements promis pendant la campagne électorale. Une première décision est de changer et de nommer tous les délégués et vices délégués et de les enjoindre un message clair á diffuser dans toutes les stations de radio « Le parlement empêche le président de la république d'appliquer son programme de gouvernement et en appelle á la population pour forcer les parlementaires á assouplir leur position ». C'est le discours auquel recourt le Président Obama chaque fois que les républicains menacent avec les pressions budgétaires de « Shutdown » le gouvernement.

Le président de la république doit rencontrer le chef de la MINUSTHA, les ambassadeurs accrédités en Haïti, Mr Paul Farmer envoyé spécial adjoint des Nations Unies en Haïti et cavalier « polka » de Mr Clinton, pour vendre son projet de stabilisation de la vie politique á savoir : mettre en place un gouvernement indépendant du parlement, associer le parlement de facto á la promulgation d'une nouvelle constitution, , préparer la rentrée des classes et permettre á la CIRH de pouvoir concrétiser les différents projets étudiés pour commencer á créer du travail. Le problème des communautés vivant sous les tentes viendra après et ne devra plus être utilisé comme fond de commerce et de marchandage politique. Mr Martelly donnera á la MINUSTHA deux assurances,

-Que le principe de gestion de la CIRH ne sera pas modifié

-Que le Parlement haïtien ne sera pas dissout étant donné que celui-ci est un acquis qui a été négocié par les Nations Unies pour sauver sa gestion politique de stabilisation qui a frôlé la catastrophe le jour du 28 novembre 2011.Le parlement réintégra sa fonction normale après la promulgation de la nouvelle constitution qui ne sera aucunement liée á la constitution de 1987 ni dans la forme ni dans l'esprit.

michelwilliam1000@hotmail.com

samedi 9 juillet 2011

Nous sommes en train de prouver que l'occupation ou la mise sous tutelle reste et demeure une nécessité de fonctionnement de l'Etat haïtien. (Texte de cyrus Sibert)

Le bras de fer entre le Parlement et la Présidence est une preuve que l'haïtien du 21e siècle a perdu sa dimension étatique.

La corruption empêche à nos hommes et femmes au Pouvoir de se comporter avec abnégation. Ils reçoivent des ordres de leurs patrons dominicains et d'autres secteurs mafieux qui entendent garder le statu quo ante en créant comme bouclier la monstruosité INITE/GPR pour mieux transvaser les fonds du Petrocaribe et l'argent de la reconstruction.

Sous le gouvernement Préval/Bellerive 400 millions de dollars ont été dépensés dans des conditions pas trop claires.
Sans oublier les manœuvres de Jean-Bertrand Aristide pour revenir au devant de la scène politique, on peut dire que les mains invisibles bloquent toute forme de négociation entre les deux pouvoirs d'Etat.

Le BLANC que des démagogues critiquent à longueur de journée fera bientôt son entrée en scène.

L'absence d'Edmond Mullet et le silence de l'Ambassadeur des États-Unis créent déjà un vide qui jette le pays dans le trouble et démontre que nous n'avons rien appris.

Nous sommes en train de prouver que l'occupation ou la mise sous tutelle reste et demeure une nécessité de fonctionnement de l'Etat haïtien. Car, la misère ou la précarité vicie le jugement des uns et des autres. Aussi, les intellectuels et les universitaires haïtiens aveuglés par la haine anti-Martelly, sont-ils incapables de dire le mot juste.

Il faudra revenir avec les méthodes arrogantes d'Edmond Mullet pour contraindre ces incapables haïtiens qui jouent à qui "pissera le plus loin" de doter le pays d'un Premier Ministre en vue de gérer les grands dossiers humanitaires auxquels Haïti fait face.

Il suffisait pour l'international de garder le silence, juste un moment, pour prouver à tous ceux qui critiquaient ses ingérences en Haïti que cela ne peut pas être autrement. Dans notre état de nation dégénérée qui certes avait réalisé des exploits dans le temps, mais aujourd'hui incapable d'exercer la souveraineté, l'arrogance du BLANC au nom du droit d'ingérence est un soupape de sécurité pour nous protéger contre nous mêmes.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti

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*  "Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi"
Margaret Mead (1901-1978)

*  « Si tu as la volonté, ta force sera à la mesure de ton désir » Proverbe Arabe.

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Aux Parlementaires têtus (Texte de Jean Erich René)

Aux Parlementaires têtus

Jean Erich René
erichrené@bell.net
Ottawa le 9 juillte 2011

Michel Martelly.
Au nom du Peuple Haitien Michel Joseph Martelly a la préséance dans le choix du PM

Michel Martelly a gagné les élections présidentielles avec 67,57% des suffrages exprimés selon les résultats publiés par le CEP. Un tel score au regard de la Constitution signifie qu'il dépasse la majorité absolue qui est de 50% + 1 des voix réclamées par la Constitution. De ce fait, politiquement son gabarit dépasse la stature d'un Chef d'Etat ordinaire. En matière de Droit Constitutionnel avec un score de 2/3 des votes, il appert que le 56e Président d'Haiti jouit d'une MAJORITE QUALIFIEE . Un tel scrutin lui accorde d'emblée la préséance dans le processus décisionnel. Il incarne la majorité nationale.

Les résultats définitifs du premier tour des élections présidentielle, sénatoriales et législatives seront enfin officialisés le mercredi 2 février.

Un vote = une voix

Pour démêler les ficelles politiques, La Nouvelle Donne (LND) , approche le conflit en cours entre l'Exécutif et le Législatif selon une démarche interprétative. Nous tenons compte des théories et des concepts mis en exergue par nos parlementaires aguerris pour tenir la dragée haute à l'Exécutif et le forcer à s'engager dans une fourche caudine en rejetant le choix de son PM de manière purement cavalière. Vivons-nous dans un système politique de deux poids et deux mesures ?

En démocratie, le seul souverain c'est le peuple. Il n'y a pas deux peuples haitiens. Toute la pluralité de la démocratie est attribuable au fait qu'elle est exercée selon les voeux de la Constitution par les 3 Pouvoirs:

  1. l'Exécutif

  2. le Législatif

  3. le Judiciaire
L'un ne marche pas sans l'autre, contrairement aux tendances de superstar manifestées par la 49e Législature. Au sein d'une seule et même population il ne saurait y avoir deux majorités absolues. Il est clair et absolument certain que la légitimité du pouvoir de l'Exécutif et du Législatif est populaire, c'est à dire les deux s'abreuvent à la même source. En conséquence leurs sorts sont liés. La majorité du GPR n'est pas électorale mais fonctionnelle, par conséquent factice. Il n'y a pas deux échantillons statistiques différents d'électeurs. Les bulletins de vote furent déposés dans les urnes par les mêmes électeurs pour tous les candidats à tous les paliers. En conséquence , dans la même arène politique , le GPR ne saurait constituer une entité de blocage par rapport à une qualification réputée du 56e Président d'Haïti. Au nom de qui parlent nos mandataires dissidents?

Le parti au pouvoir en Haïti a annoncé le 26 janvier 2011 le retrait de Jude Célestin, son candidat, de la course à l'élection présidentielle.

Les mandats de l'Exécutif et du Législatif diffèrent tant au point de vue de leurs fonctions que de leur durée . La légitimité du pouvoir attribué à la fonction politique varie avec le pourcentage de voix obtenu lors des élections. Ceteris paribus le suffrage de Michel Martelly surplombe, haut les mains, les autres. Vox populi , vox dei. Par ces motifs, il est hors de question pour le Parlement voire pour les Partis minoritaires s'associant sous la rubrique GPR, de s'opposer au choix du PM d'un Président élu selon une majorité qualifiée c'est à dire selon un ratio de 2/3 du nombre total de vote l'habilitant à dominer la scène politique. Il est question d'une résolution politique prise par 16 sénateurs au moins et 30 députés rejetant la candidature de Me Bernard Gousse, avant même de prendre connaissance de ses dossiers. Quelle indécence ! Quelle incongruité ! Quel manque de savoir-vivre !


Sénateur Evalière Beauplan
Un militant Lavalassien mordu, signataire de la résolution
rejetant de maniere inconditionnelle la candidatur de Gousse

La résolution en date du 8 juillte 2011, portant la signature de certains Parlementaires rejetant d'emblée la candidature de Me Bernard Gousse à la Primature, est nulle et non avenue. Elle n'a aucune valeur juridique pour la bonne et simple raision qu'elle est truffée d'allégations contre Me Bernard Gousse qui n'a jamais fait l'objet d'aucune plainte ni de jugement préalable par une Juridiction compétente l'accusant d'avoir commis les exactions que lui reproche la résolution. Il s'agit d'un cas d'espèce dans les annales du Parlement sanctionnant la légèreté de la 49e législature et son outrecuidance. Nos Parlementaires viennent d'empiéter sur les attributions du Judiciaire non seulement en portant des accusations écrites sans les preuves mais encore en pénalisant Me Gousse pour les crimes qu'on lui reproche par le rejet de sa candidature avant même le dépôt de ses pièces.



Sorel Jacinthe
Président de la Chambre des Députés


Jupiter rend fou ceux qu'il veut perdre. La 49e Législature après avoir précipité méchamment Daniel dans la fosse aux lions vient de trouver une autre victime expiatoire en la personne de Me Bernard Gousse, Nouveau PM désigné qu'ils ne daignent même pas recevoir. Cette nouvelle tentative d'avortement du PM choisi par l'Exécutif, vise à niquer le président Michel Martelly et paniquer ses partisans. Les Chefs d'accusation de la résolution du Parlement participent de la plus vile effronterie parce qu' elle ne répond pas aux normes légales. Elle est dénuée de tout indice significatif et de preuves tangibles. L'Opération Bagdad en question fut-elle une vengeance personnelle de Me Bernard Gousse contre ses ennemis politiques ou une décision d'Etat prise dans le cadre de la pacification de certaines zones livrées aux mains des bandits? L'Opération Bagdad est-elle consignée dans les Minutres du Tribunal de première instance de Port-au-Prince comme une tentative criminelle dont l'auteur intellectuel fut Me Bernard Gousse? Le Sénateur Moise Jean Charles taxe cette résolution de POLITIQUE. Mais les décisions politiques relèvent-elles du Législatif ? Le rôle du Partement n'est-il pas de faire les lois et de veiller à leurs applications? Fort heureusement le Président de la Chambre des Députés, Sorel Jacinthe, dans sa sagesse, admet que le choix du Premier Mininiste demeure l'exclusivité du Président de la République. Il attend de pied ferme le PM désigné Me Bernard Gousse pour le dépôt légal de ses pièces. Ce jeu de Ti-Ta-o vise à placer le 3e larron, Me Jean Henri Céant sur la chaise musicale de la Primature.

Haïti - Élections : Résultats définitifs officiels du second tour

Nous avons du mal à comprendre l'exubérance enfantine de nos parlementaires qui ont été élus par les mêmes circonscriptions qui ont accordé 67,57% des bulletins de vote au 56e Président d'Haïti, selon le principe du suffrage universel. Dans un univers probabiliste les électeurs qui ont élu les Parlementaires du Sud-est, de la Croix des Bouquets, de Miragoâne etc. ont déposé également leurs bulletins dans une proportion de 67,57% en faveur de Michel Joseph Martelly. Sur quelle base les parlementaires du GPR justifient-ils leur opposition au choix du PM du Président Michel Martelly.


Les fans de Martelly lors de la proclamation des résultats

Si le vote du peuple était Lavalas le gagnant à la Présidence et à la Primature serait Jean Henri Céant. Malheureusement sur la courbe en cloche de Gauss Jordan illustrant la performance des candidats tant dans les sondages préliminaires que pour les résultats définitifs, le score lilliputien de Jean Henri Céant l'a toujours placé dans la zone de rejet. La politique étant un jeu de bascule, il est tout à fait normal que la primature échet au Camp d'en face. En dehors des exigences constitutionnelles, le Parlement ne peut invoquer aucun autre critère pour rejeter une candidature à la Primature. Accuser Me Bernard Gousse d'anti-Lavalas n'est pas une infraction reconnue par le Code Pénal haitien ni une faute d'accord sanctionnée par la grammaire politique haitienne. Au contraire il s'agit d'un rituel commun à toutes les chapelles politiques d'avoir ses partisans dans les postes-clés.





Michel Martelly« Repons peyizan »
Pourcentage de vote : 67.57%
Nombre de voix : 716.986

Le Peuple a voté le changement. Il est mal séant de combattre un candidat à la Primature du Président élu au suffrage universel, à cause de son appartenance poliitique. Sur quel fondement légal, sinon que l'arbitraire, le GPR décrète-t-il que la candidature de Me Bernard Gousse est rejetée d'avance. D'autres critères de recrutement relatifs à sa compétence, son casier judiciaire, son expérience de travail etc. seraient à retenir.En une telle occurence, il n'y a pas lieu d'exprimer son attitude revancharde. Il faut faire preuve d'une certaine sérénité dans le traitement des dossieres nationaux. Le contexte politique actuel n'est pas pro-Lavalas. Le peuple vient juste de le confirmer par son vote massif en faveur de Repons Peyizan. En quoi consiste cette remise en question du GPR ? Il revient au Chef de l'Etat en vertu des Pouvoirs qui lui sont conférés par la Constitution de rétablir l'équilibre.



Michel Martelly élu à plus de 2/3 des suffrages.
Sa Majorité est qualifiée et exempte de toute entorse du Parlement.

La faute incombe à la Constituante de 1987 qui dans son souci de combattre la dictature de l'Exécutif a versé dans l'excès contraire en édifiant la dictature parlementaire par l'insertion de l'Article 137 de la Constitution accordant aux deux Chambres un Droit sur le choix et la ratification du PM. Cette innovation a chambardé le théatre politique haitien et représente une entrave au choix d'un Echantillon d'Hommes compétents à la Villa d'Accueil, à cause d'une politique de nivellement par le bas. D'ailleurs des Parlementaires aigris en font leur cheval de bataille. Compte tenu du vote à majorité qualifiée, en usage au Conseil des Pays Européens et conformément aux principes du Droit Constitutionnel, avec ses 67,57% , le Président Michel Joseph Martelly peut aisément vaincre les obstacles dressés par les dissidents, choisir carrément son Premier Ministre, former son cabinet ministériel ,faire la déclaration de sa politique général et remettre le pays sur ses rails, sans tenir compte de ce parlement parjure. Sa majorité qualifiée de plus de 2/3 l'habilite aussi à réclamer une révision consitutionnelle en donnant une râclée aux Parlementaires têtus !



Jean Erich René
erichrené@bell.net
Ottawa le 9 juillte 2011
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

LE POUVOIR NÉOPATRIMONIAL (Texte du Sénateur Rudolph Henry Boulos)

LE POUVOIR NÉOPATRIMONIAL

 

Le pouvoir en Haïti, c'est la Chose publique au service d'un clan pour assouvir ses désirs et son bien-être au détriment de l'intérêt collectif, national. Aujourd'hui plus que hier, nous assistons au triomphe du népotisme, du clanisme, du copinage, du favoritisme, de l'impunité,  de la corruption généralisée et de la médiocrité dans le mode de gestion néopatrimonial de la Chose publique, sans souci de résoudre les problèmes bicentenaires que confronte le pays : non-existence de l'État-Nation, absence de volonté de vivre ensemble, effondrement du lien social, manque de vision et de leadership, désastre environnemental, chômage et pauvreté de masse. Le pays vit une crise structurelle globale, une véritable crise sociétale.

 

Selon Albert Einstein, on ne peut résoudre un problème sans changer le niveau de conscience qui l'a créé. Si l'on transpose cette formule géniale du célèbre physicien dans le domaine politique, économique et social, on peut oser affirmer qu'il est impossible de trouver une solution urgente aux problèmes cruciaux affectant notre pays avec les mêmes têtes, c'est-à-dire avec ceux qui les ont créés ou qui ont manifesté, dans la période d'histoire immédiate et inachevée d'après 1986, une incapacité déconcertante à les résoudre. La mise en branle du processus de changement du système bicentenaire implique l'émergence de nouvelles figures et l'application d'un ensemble de mesures visant à faire échec aux pratiques d'impunité systématique, de corruption généralisée et de médiocrité absolue. Il faut donc un grand coup de balai… et une nouvelle vision de l'avenir de notre pays dégagée, par exemple, dans le Plan Stratégique de Sauvetage National (PSSN). La refondation de l'État-Nation suppose la modernisation du système politique, économique et social, de même que la refondation de notre système éducatif. Comment y parvenir sans penser l'État et le développement économique, sans abolir la domesticité qui est en fait de l'esclavage déguisé ? Comment y parvenir sans un leadership politique, économique, social et intellectuel éclairé ? Comment favoriser l'émergence de ce type de leadership sans l'intégration de la diaspora, principal bailleur de fonds du pays, véritable réservoir de ressources humaines, étant donné que, selon la Banque Mondiale, 87% des cadres haïtiens en font partie. Peut-on concevoir un système de crédit immobilier, la création de villages de retraite, la mise en œuvre d'un plan de développement de l'industrie touristique, la création d'une large classe moyenne et d'une bourgeoisie entrepreneuriale sans la participation active de la diaspora ? Et comment intégrer la diaspora sans une loi sur la nationalité respectant le principe du jus sanguini ? 

 

Penser l'État et le développement, c'est mettre en œuvre une campagne de désarmement général et jeter les bases de la construction des appareils répressifs et administratifs assurant au pouvoir politique le double monopole de la contrainte physique légitime et de la fiscalité, ainsi que l'environnement global favorable aux investissements massifs de capitaux étrangers dans le pays.  La réforme du système fiscal et la création de micros, petites et moyennes entreprises doivent créer les conditions permettant à l'État d'extraire des ressources de la société pour former et payer ses fonctionnaires, tout en offrant les services requis à la population sur n'importe quel point du territoire. Cela implique la déconcentration et la décentralisation, la fin de la République de Port-au-Prince, de l'impunité, de la gestion néopatrimoniale de la Chose publique, du populisme clanique et du banditisme politique téléguidé par l'Exécutif présidentiel. C'est une obligation. C'est un impératif auquel nul ne peut se dérober si l'on entend freiner cette descente aux enfers fatale, si l'on veut dissiper le phénomène de désespoir collectif en cours et mettre le peuple au travail…

  

Sénateur Rudolph Henry Boulos

Port au Prince le 28 Juin 2011

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Samedi 09-07 / Haiti + Diaspora + Élections Sénateurs + Rejet du PM par antic...

Haïti - Reconstruction : Importants travaux de curage à Léogâne
Haïti - Reconstruction : Importants travaux de curage à Léogâne
09/07/2011 12:23:01
Depuis leur déploiement en Haïti, les compagnies de génie militaire coréenne et japonaise effectuent d'importants travaux de réhabilitation à Léogâne...
http://www.haitilibre.com/article-3343-haiti-reconstruction-importants-travaux-de-curage-a-leogane.html


Haïti - Élections : Élections Sénatoriales partielles à l'automne
Haïti - Élections : Élections Sénatoriales partielles à l'automne
09/07/2011 12:07:17
Le mandat de 10 Sénateurs de la Chambre haute [Sénat] arrive à échéance en novembre 2011. Le Conseil Électoral Provisoire (CEP), dont le niveau de crédibilité est proche de zéro...
http://www.haitilibre.com/article-3342-haiti-elections-elections-senatoriales-partielles-a-l-automne.html


Haïti - Politique : La Diaspora appelle au dépassement politique
Haïti - Politique : La Diaspora appelle au dépassement politique
09/07/2011 10:10:45
Le Regroupement des Organisations et Associations des Haïtiens Vivants à l'Étranger (ROAHVE) croit encore, dans le dépassement des acteurs politiques pour trouver une solution, qu'il estime être une opportunité patriotique au profit de l'intérêt commun...
http://www.haitilibre.com/article-3341-haiti-politique-la-diaspora-appelle-au-depassement-politique.html

Haïti - Politique : Rejet du Premier Ministre désigné par anticipation !
Haïti - Politique : Rejet du Premier Ministre désigné par anticipation !
09/07/2011 09:12:20
Dans une correspondance remise hier à Rodolphe Joazile, le Président du Sénat, 16 Sénateurs, dans un geste politique sans précédent, ont rejeté le candidat à la Primature du Chef de l'État, avant même le dépôt des pièces, prévues mardi prochain...
http://www.haitilibre.com/article-3340-haiti-politique-rejet-du-premier-ministre-designe-par-anticipation.html

Le Coup d’Etat des Parlementaires de l’INITE







Le Coup d'Etat des Parlementaires de l'INITE



Les honnêtes parlementaires, ardents défenseurs de la légalité républicaine, doivent rapidement se dissocier des parlementaires putschistes qui veulent déstabiliser le pays et renforcer les actes de corruption en Haïti. Ces putschistes et corrompus qui sont contre le changement ont déjà falsifié la Constitution et fomenté un coup d'Etat contre le Président de la République et donc contre l'ordre républicain. Au nom du Pacte de corruption, l'INITE-GPR prend l'Etat en otage. Les parlementaires INITE font un coup d'Etat contre le Président Martelly. Les hommes de l'INITE le 14 mai ont malhonnêtement interrompu l'électricité pour salir et nuire à la prestation de serment du Président de la République. L'Etat est ferme. Les dispositions constitutionnelles sont claires, l'Etat ne saurait laisser ses pouvoirs éclatés sous aucun prétexte. L'article 136 de la Constitution stipule que « le Président de la République , Chef de l'Etat, veille au respect et à l'exécution de la Constitution et à la stabilité des Institutions. Il assure le fonctionnement régulier des Pouvoirs Publics ainsi que la continuité de l'Etat. » Sur plan pratique et opérationnel, le Président de la République incarne l'autorité de l'Etat. Il dispose des pouvoirs de crise et de suspension, des pouvoirs d'orientation et d'impulsion. Il va devoir tirer toutes les conséquences du dysfonctionnement des pouvoirs publics par le choix délibéré des parlementaires pour paralyser le pouvoir exécutif, et donc l'Etat.



Le Pacte de corruption du GPR-INITE va-t-il avoir raison de l'honnêteté et des pouvoirs que la Constitution donne à Président Michel Joseph Martelly pour parer et faire face à tout type de crise de nature à compromettre l'ordre républicain et à paralyser les organes fonctionnels de l'Eta ? Dans quelques jours, les fonctionnaires n'ont pas leurs salaires à cause des corrompus de l'INITE qui prennent l'Etat en otage. Les Parlementaires de l'INITE font un coup d'Etat contre le Président Martelly. La rentrée des classes pourrait être compromise parce que les hommes de l'INITE complotent contre le pouvoir exécutif. Les hommes de l'INITE sont des putschistes.


La Déraison Parlementaire a ses Limites

Mon cher Calixte,


Je ne demande pas la dissolution du Parlement mais je demande au Président d'exercer ses pouvoirs constitutionnels. Il y a 15 parlementaires qui sont activement recherchés pour trafic de drogue. Il y a un parlementaire qui a tué un citoyen et il y a une plainte contre lui au Parquet du Cap Haïtien. Et il y a d'autres choses à énumérer mettant en cause d'autres parlementaires. Ces messieurs prennent refuges au Parlement et orchestrent un complot contre l'Etat. La justice doit faire son travail. C'est ce que je demande. Le Parlement ne doit pas être un repère des bandits. Ils font un coup d'Etat avec la Constitution, ils ont saboté la prestation du Président Martelly. Ils ont reçu de l'argent pour rejeter Gérard Rouzier. Michel soukar a fait le point et a montré comment la mafia dominicaine a placé ses poins au haut niveau de l'Etat. Appuyé par les parlementaires corrompus de l'INITE, le gouvernement Bellerive a donné des contrants évaluant à plus de 300 millions dollars aux compagnies dominicaines sans appel d'offre. Les Parlementaires ont de l'argent des compagnies dominicaines pour saboter les initiatives de l'Etat Haitien en vue d'assurer la continuité de la corruption.









Les parlementaires de l'INITE sont contre la scolarisation universelle. Les parlementaires de l'INITE empêchent à la population d'aller à l'école. Ils sont contre l'éducation de la population. Le maintien de la politique de Saintanise est le fondement du rejet des choix du Premier Ministre Rouzier et la base de la résolution inconstitutionnelle des 16 sénateurs putschistes. La politique de corruption de l'INITE a atteint son paroxysme. Martelly a des leviers pour prendre en main les affaires de la nation.





Guichard Doré










Cher Doré,



J'ai lu tes mails avec la plus grande attention d'autant plus que tu es mon ami. Je comprends et partage ton indignation face au blocage politique et institutionnel dans le pays. Mais, tu suggères des solutions qui risquent d'être plus graves que le mal. Loin de moi l'idée de défendre un Parlement où les hommes intègres se comptent sur les doigts d'une main. Nos parlementaires battent tous les records. Ils trafiquent les aides à la population, sont impliqués dans plusieurs actions illicites. Ils n'ont aucun sens du bien public, de l'histoire et encore moins de la noble fonction qu'ils exercent. Ils sont pour la plupart indéfendables.





Nos institutions sont cependant ce qu'elles sont et nos lois sont ce qu'elles sont. Nous devons chercher à les préserver de deux écueils: celui du totalitarisme et de la régression. Les deux ne sont pas identiques. Dissoudre le parlement comme tu le suggères sera une décision totalitaire et mettra tous les démocrates sur le chemin de M. Martelly. Cela se fera pas parce que les Lambert et les Bastien méritent qu'on se solidarise avec leur cause, mais parce que le principe de la démocratie exige que demeurent les institutions et derrière les institutions que le règne du droit soit garanti.





Tu dois te dire que la situation évolue vers un blocage étant donné que le législatif et l'exécutif se cantonnent dans leur position. Il faut dire que cette situation n'est pas propre à Haïti et en cela elle n'est pas exceptionnelle. Depuis les dernières élections législatives aux Etats-Unis, exécutif et législatif se tiennent sur des positions irréconciliables. Ils parviennent toutefois à s'accorder sur deux ou trois points: le cas des finances publiques, les impôts.





En Haïti, il y avait moyen de trouver une solution. Sur ce point les torts sont partagés. Le parlement a cherché l'affrontement et le président n'a pas tenté de trouver une solution politique. Par solution politique, j'entends qu'il aurait pu, n'ayant pas eu une majorité dans les unes, chercher à la constituer après les élections en lançant un dialogue direct avec les élus autour de points précis pour former une majorité présidentielle. Cette solution aurait pu être la base pour élargir le parti du président. Les parlementaires aussi auraient pu prendre l'initiative et proposer un premier ministre.





Tu me diras qu'aucun parti ne dispose de majorité et qu'il revient au président de prendre cette décision. Avec des nuances dans le système, mais c'est le parti majoritaire en Angleterre, en Allemagne et dans bon nombre de pays qui ont constitué le gouvernement en passant des alliances avec d'autres partis politiques.





Maintenant que reste-t-il au pays ? Que le président tente de constituer une majorité dans les deux chambres avant que la situation ne se radicalise davantage ou bien qu'il se résout à faire le choix, redoutable, qui va dans le sens du législatif. Autrement, nous seront sur une pente dangereuse, celle qui risque de nous conduire sur des voies totalitaires ou régressives.





Bien à toi,



Fritz











La Déraison Parlementaire a ses Limites



La déraison parlementaire a atteint son paroxysme avec la pétition de 16 Sénateurs qui, sans aucune forme de procès, ont rejeté le choix du Premier Ministre désigné avant même qu'il se présente au Sénat. Face à la déraison parlementaire, le Chef de l'Etat dispose d'un pouvoir de crise et de suspension.





L'article 136 de la Constitution stipule que « le Président de la République , Chef de l'Etat, veille au respect et à l'exécution de la Constitution et à la stabilité des Institutions. Il assure le fonctionnement régulier des Pouvoirs Publics ainsi que la continuité de l'Etat. » Sur plan pratique et opérationnel, le Président de la République incarne l'autorité de l'Etat. Il dispose des pouvoirs de crise et de suspension, des pouvoirs d'orientation et d'impulsion. Il va devoir tirer toutes les conséquences du dysfonctionnement des pouvoirs publics par le choix délibéré des parlementaires pour paralyser le pouvoir exécutif, et donc l'Etat.





Le Président de la République est le Chef de l'État. Les compétences et les pouvoirs du Président de la République sont multiples. Il a des pouvoirs d'impulsion et d'orientation, des pouvoirs réglementaires, des pouvoirs de nomination et des pouvoirs de convocation. Il a des pouvoirs de négociation et d'accréditation, il a des pouvoirs d'engagement, il a des pouvoirs de maintenance, de sauvegarde et de protection. Il a des pouvoirs d'officialisation et de publication. Il a des pouvoirs de crise et d'imprévu.





Docteur Bernard Gousse est l'homme de la situation. Le Parlement ne peut pas continuer à prendre l'Etat en otage en paralysant le pouvoir exécutif. Le Parlement est une institution républicaine, s'il est dysfonctionnel, le Chef de l'Etat qui est aussi Président de la République va devoir tirer toutes les conséquences. Le Président Michel Martelly est le Chef des institutions républicaines. Le Parlement est une institution républicaine, donc le Président de la République est le Chef du Parlement. Tel est l'esprit de nos institutions. Au terme de l'article 136 de la Constitution , le Président de la République dispose d'un pouvoir de crise. Il devra tirer toutes les conséquences du dysfonctionnement de l'institution parlementaire et adoptera la décision d'homme d'Etat qui s'impose. En analysant la situation du pays, on constate qu'il y a plus de 5.000 morts du choléra. Très bientôt, l'Etat sera en défaut de paiement. Des cyclones dévastateurs sont annoncés, la crise alimentaire s'est accentuée, la sécurité nationale est compromise avec la propagation du choléra, ect. Les parlementaires jouent avec les affaires de l'Etat en paralysant le pouvoir exécutif. Le Titato et le chantage ont leurs limites. La population est dans la misère, la rentrée des classes et les engagements internationaux du pays ne peuvent souffrir du chantage du GPR.





Les parlementaires ont déjà reçu leurs frais d'installation et leurs salaires. La population est toujours sous les tentes. Plus de $4 milliards sont déjà dépensés dans les projets vap menni alors que la population n'a rien trouvé sinon quelques sacs de riz.





Les parlementaires sont élus pour servir la population. Ils n'ont pas été élus pour paralyser les pouvoirs de l'Etat. À eux de choisir.




Guichard Doré

Comment Sauver Haiti!


COMMENT SAUVER HAITI !


L'Espagne n'est pas un partenaire « important » pour Haïti comme les Etats Unis, la France et le Canada. Haïti n'a pas de relations chaudes avec l'Espagne pourtant le Président Martelly s'y est rendu laissant derrière lui une crise dont il ne connait ni la durée ni la fin. M. Martelly, aurait-il été invité par le Roi d'Espagne? Si c'est dans le cadre d'un développement touristique dont l'Espagne est un des champions, il aurait pu attendre qu'il ait un gouvernement bien installé. Néanmoins nous pensons qu'une fois le Premier Ministre et gouvernement installé, Haïti gagnerait à négocier avec la Chine de Pékin qui souhaite développer des relations diplomatiques avec Haïti car contrairement à USAID et l'Agence de Coopération Française ou l'Agence Canadienne de développement, la Chine pourrait mieux nous apprendre comment nourrir 10 millions d'habitants et partager leurs stratégies de génération d'emplois. Je pense qu'Haïti devra coute que coute diversifier ses partenaires et explorer une nouvelle coopération avec les asiatiques car Il est évident que la coopération avec les occidentaux a échoué comme l'atteste d'ailleurs l'aspect général d'Haïti.


La réticence d'Obama à recevoir le nouveau chef d'état de la Caraïbe témoigne d'un manque de confiance a l'egard du President Haitien. On note qu'Obama n'a pas fait l'honneur d'une visite à notre pays non plus après le séisme. Son souhait durant sa campagne d'une nouvelle coopération éliminant la dépendance en assistance internationale vers le développement économique n'était que du vent. Les Etrangers doivent cesser d'imposer à Haïti leur politique soi-disant, en fonction de leurs intérêts. Le pays doit nourrir 10 millions d'Habitants et reconstruire une capitale détruite ce qui ne veut pas dire qu'Haïti doive cesser de chercher et de défendre ses propres intérêts. La coopération américaine, française ou canadienne à travers leurs agences de développement n'a rien réalisé de visible dans notre pays pourtant ils ont beaucoup investi en Costa Rica contribuant ainsi à l'expansion économique de ce pays par le développement du tourisme et bien d'autres choses. Ce dont nous avons besoin de l'occident c'est son expertise, sa technologie et ses connaissances pluridisciplinaires pour nous aider à développer notre pays. Hélas! Force est de constater qu'après des décennies de coopération avec l'occident, Haïti est le pays le plus sous développé de la Caraïbe. Alors nous nous demandons à quoi bon cette coopération ! Si nous avons parlé de Costa Rica c'est surtout pour souligner que ce pays a eu des leaders à la hauteur des objectifs visés contrairement à Haïti ou une classe soi-disant intellectuelle éclairée a jugé de hisser au pouvoir un chanteur de compas. Il existe un problème majeur avec une classe d'hommes et de femmes qui font de la chose politique un jeu de casino. C'est ainsi qu'Haïti avec cette classe pourrait avoir un long chemin à parcourir avant qu'elle sorte de cette situation que nous déplorons tous.


Le Président n'est toujours pas en mesure après tantôt deux mois de faire ratifier un Premier Ministre afin de mettre un gouvernement sur pied. On s'en rend compte unanimement que M. Martelly ne connait pas son rôle de Chef d'Etat à en juger par sa visite récente à New York et son comportement. Ce régime parlementaire qui devrait fonctionner qu'avec des partis politiques bien structurés à la place de ces énergumènes crée comme des « Frankenstein » programmés pour emmerder la nation plutôt que la servir est une honte. Les étrangers le savent et le comprennent mais cette situation fait leur affaire car plus le gouvernement est faible, plus ils le contrôlent. La perte de notre souveraineté vient avec la démocratie qui nous dirige vers la médiocratie sachant qu'une majorité peu éduquée ne peut faire un choix honorable. C'est même paradoxal de vouloir et la démocratie et la bonne gouvernance quand on sait que la democratie nous donne n'importe quoi.


Un premier Ministre normalement ne peut être rejeté avant même de soumettre son programme de gouvernement, il ne peut être évalué qu'après 6 mois de travail, si bien entendu il n'y a des goulots d'étranglement qui ne paralysent pas son action. De ce fait, rien ne justifie le refus de M. Gousse par les parlementaires.


Si le Président Martelly veut vraiment gouverner ce pays, qu'il se détache de Sweet Micky et qu'il commence à agir en Chef d'Etat. Comme il avait pensé mettre en branle de bonnes stratégies de campagne, il doit se doter maintenant de bons spécialistes en protocole et de Conseillers étoffés qui puissent le transformer en Chef d'Etat. Tout s'apprend. Il aurait aussi à exercer son autorité pour dissoudre ce parlement si toutefois la nomination de Gousse est rejetée. Il serait obligé d'organiser de nouvelles élections législatives pour donner au pays une chance et une figure. Les problemes strategiques necessitent des solutions strategiques. On ne peut diriger un pays avec un Président aléatoire et avec des parlementaires abrutis. Le petit groupe qui a porté Michel Martelly à se présenter comme candidat exploitant sa popularité de musicien est aussi coupable que Préval qui entend gouverner le pays à travers des parlementaires mafieux. Dissoudre le Parlement est le seul moyen de neutraliser le pouvoir de Préval et ses intentions d'influencer la politique haitienne au niveau du parlement. Autrement, le pays n'avancera pas d'un iota et on aura 5 ans de jeux politiques habituels et un petit groupe qui s'enrichit au détriment du pays et de son peuple.


Pour l'instant, le pays est dans une impasse qui ne lui permettrait pas d'avancer, cette impasse s'éternisera aussi longtemps que ce style de démocratie à l'occidental nous est imposé et financé par l'extérieur. Haïti doit recouvrer sa souveraineté qu'elle a perdue depuis que sa politique et ses stratégies sont dictées par des voisins et que son budget est financé par eux. Les étrangers s'interfèrent avec arrogance dans nos affaires profitant du vide créé par notre recul devant nos propres responsabilités. Toussaint Louverture qui avait le reve et la vision est furieux en constatant notre lâcheté. La défaillance de nos Institutions ainsi que notre proximité des Etats Unis encouragent l'arrivée chez nous des gangs et des armes à feu à la portée d'une population affamée, ce qui déstabilise le pays davantage sous des gouvernements indifférents et insouciants. Cependant, le succès du capitalisme demeure un mystère pour nous et n'est pas à notre portée aussi facile que la proliferation des gangs. Leurs modèles de développement et d'investissement ne seront jamais préconisés par ces partenaires occidentaux.


Pour sauver Haïti, il nous faut :


· Refaire la constitution qui serait soumise à un réferendum dans laquelle des conditions sérieuses et plus adaptées à notre réalité seraient fixées pour accéder à la présidence et au parlement ;


· Eliminer l'aide au développement ou l'assistanat;


· Création d'un climat de sécurité – promouvoir un Etat de droit - démantèlement des gangs par la peine capitale.


Installer un Conseil Electoral permanent qui a pour but d'organiser des elections sans interference de l'executif;


· Réunir les ambassadeurs accrédités en Haïti pour leur faire savoir que ce pays ne peut plus fonctionner comme durant les dernières décennies et qu'ils doivent accepter un nouvel ordre, un nouveau paradigme pour que Haïti démarre.


· Contrôle de naissance pour réduire l'explosion démographique ;


· Développement du secteur « Service » en vue de la génération de l'emploi;


· Création d'Ecoles pour la formation d'une main d'œuvre haïtienne afin de générer des emplois ;


· Développement du tourisme à l'intention de la diaspora haïtienne d'abord et développement du tourisme à plus grande échelle par la suite;


· Organiser des élections avec les propres ressources du pays sans interférence étrangère;


· Exiger que la coopération bilatérale aboutisse au développement d'un secteur choisit par le gouvernement de la République et qui pourrait être soit l'agriculture, soit le tourisme, les logements sociaux, l'énergie dans le cas contraire cette coopération n'aurait pas sa raison d'être.


· Encourager la diaspora à mettre son expertise au service de la nation;


· Eduquer, sensibiliser le peuple de manière à ce qu'il fasse des choix raisonnés pour la nation;


· Développer un système d'impôts efficace pour approvisionner le budget de l'Etat;


· Développement du système bancaire à travers le territoire afin de faciliter les prêts hypothécaires et générer des capitaux pouvant garantir une économie en développement et l'habitat;


· Identifier les richesses de la nation par des experts nationaux et internationaux et les vulgariser dans le monde;


· Investir dans la recherche afin d'identifier et d'exploiter nos ressources;


· Développer d'autres formes de coopération avec les pays nordiques et les Asiatiques dans les domaines de la recherche et de production alimentaire;



Emmanuelle Gilles



Changement continuite et issue a la crise executif parlementaire en presence du judiciaire mineur

Changement , continuité et issue á la crise Exécutif -parlementaire en présence d'un judiciaire mineur.






En votant Michel Martelly président de la république d'Haïti aux élections de 2010,-2011, le peuple haïtien a répondu au mot d'ordre de changement prôné par le candidat de « Repons paysan » au cours de la campagne électorale. Il est important de préciser la nature du changement voté par le souverain parce que certain certains journalistes, internautes, leaders politiques et parlementaires induisent en erreur une partie de l'opinion publique ou semblent créer la confusion en reprochant au nouveau Président le droit d'inaugurer les projets en voie de finition pendant son administration ou celui de prendre des mesures d'exception pour normaliser la situation de non changement que le parlement haïtien veut perdurer. Le changement voté par le peuple en choisissant Martelly est un changement dans le fonctionnement de la présidence, un changement dans le fonctionnement de la primature, un changement dans le fonctionnement du parlement, un changement dans le fonctionnement du judiciaire, un changement dans le fonctionnement de la police Nationale, un changement dans l'organisation des élections présidentielles, législatives et municipales, une décentralisation effective qui crée de nouvelles conditions pour l'amélioration des conditions de vie de la population.



Si on revoit les programmes des gouvernements Haïtiens de François Duvalier á René Préval on s'aperçoit que toutes les déclarations de politique générale des premiers ministres désignés par devant les différents parlements de 1990 á 2011 n'ont été que des redites des plans quinquennaux de programmes et projets des années 1973 qui n'ont pas pu être exécutés dans les cinquante dernières années. Le peuple a toujours demandé des écoles, des routes, des ponts, de l'irrigation, des hôpitaux, du travail, une justice équitable et une meilleure distribution des richesses générées par l'exploitation des ressources naturelles. Ces projets étudiés par l'administration publique haïtienne immuable suivent leurs cours ou sont présentés aux bailleurs de fonds après l'élection de chaque nouveau président. L'argent qui a servi pour l'exécution de ces projets a été souvent des prêts ou des dons fait par les organismes bilatéraux et multilatéraux de financement aux gouvernements haïtiens et que le peuple haïtien paie á travers les services de la dette. Il n'y a aucun mal á ce qu'un nouveau président inaugure un projet commencé sous une administration antérieure. A titre d'illustration on peut citer depuis on ne sait quand, les habitants du Nord-Ouest demandent l'asphaltage du tronçon de route Gonaives -Port-de-Paix, le pont sur la rivière des Trois rivières ou la reprise du projet d'irrigation de la plaine de l'arbre. Il en est de même de la route Miragoane-Jérémie en passant par petit Trou de Nippes , ou encore , le développement intègré de la baie de Caracol, pour ne citer que ceux la. Ce sont des projets de la population qui s'inscrivent dans le long terme et qui ne sont la propriété ou l'innovation d'aucune administration Lavalassienne ou Initaire. Des projets de ce type font partie des services essentiels de l'administration publique de tout état qui se respecte dans la recherche de l'amélioration des conditions de vie de la population. Dans ce sens il existera toujours une continuité qu'il ne faut pas confondre avec la continuité de Lavalas ou de l'Inite rejetée par le souverain. C'est le privilège de tout nouveau président de pouvoir les inaugurer en évoquant leur viabilité économique. Comme aussi certains analystes pensent, it est peut etre permis de demander au Président Martelly de ne pas honorer de sa présence trop solennelle l'inauguration d'activités de propagande qui servent plutôt d'alibi á des ONG vampires qui boycottent l'état en cherchant á canaliser aujourd'hui encore la majorité des fonds de la communauté internationale en pratiquant des méthodes corrompues de gestion.


Concernant le groupe GPR qui s'oppose á la formation du nouveau gouvernement en voulant contrôler le cabinet ministériel dans la nomination des figures qui symbolisent le mépris et le rejet du peuple , il ne fait qu'inciter ce dernier á la violence. Si le pays était légalement dirigé, le judiciaire devrait pouvoir ramener les deux autres pouvoirs á l'ordre. On connaît toute l'astuce utilisée par le Président Préval pour annuler le judiciaire. Le parlement et Mr Preval sont donc tenus pour responsables de tout dérapage qui pourrait survenir á l'occasion des ces renvois á série des différentes personnalités désignées par le président de la république pour diriger le prochain gouvernement. Le parlement haïtien sait très bien de quel coté penche le souverain dans les situations similaires et la majorité des membres du GPR connaît le degré de leur impopularité sur le terrain. S'il s'agissait d'élus issus d'élections libres, á peine quelques uns d'entreux seraient au parlement .


Le groupe dit majoritaire né de la création de partis politiques siamois ou bidons de la nébuleuse Inite est en train de forcer le Président Martelly á choisir la voie de la force aveugle .Le GPR doit se préparer á assurer les conséquences de ses inconséquences. La population n'est pas prête á prendre la défense d'aucun regroupement politique qui voudrait retourner avec la gestion d'un Aristide ou d'un Préval ayant créé un climat de terreur et de corruption pour pouvoir se perpétuer au pouvoir. La population en a assez souffert et peut exploser á tout moment avec des comportements imprévisibles. Le président suivant les exemples d'Aristide et de Préval pourrait appeler aux armes pour que le peuple se déchaine. Ces sortes d'appel á la violence ont fait récemment trop de mal au pays pour évoquer le spectre même de leurs souvenirs voir en profiter pour créer l'imprévisible. Ceci n'est ni indiqué ni souhaitable.,


Après la chute des Duvalier en 1986 et l'instabilité politique qui en découlait, l'opinion publique était que pour diriger Haïti, il fallait un président pire que les Duvalier. Heureusement la constitution de 1987 venait de jeter les bases de la construction d'un nouvel état, établissait les nouveaux prescrits qui empêchaient au président de tout chambarder. On a vu malgré tout, les gymnastiques politiques de Namphy, d'Avril, pour éliminer certains articles contraignants á leur volonté macabre de faire á leur tête. On a vu le refus d'Aristide d'accepter le régime semi parlementaire .On a vu les différentes manipulations et ruses politiques ourdies par un Préval pour contourner la constitution, détruire les institutions, ou pour se servir du chapitre de la primature pour nommer ou se débarrasser á volonté des premiers ministres qu'il avait lui-même choisis pour les besoins circonstanciés de son pouvoir personnel . Enfin de compte, le génie du mal du Président Préval nous a légué un amendement vicié de la constitution qui ne peut pas même être publié. Autant dire qu'après Préval il faut un président rusé á l'extrême qui dépasse de mille lieux les horreurs de Mr Preval dans les pratiques politiques pour pouvoir gouverner. Dans la mesure où il faudrait être seulement un fou politique type Hitler pour imaginer gouverner plus anarchiquement que Préval, il ne serait pas indiqué que Mr Martelly s'engage dans cette voie.


Cependant le parlement GPR semble vouloir imposer cette branche de l'alternative au président Martelly. Pour y remédier Mr Martely, profitant de l'opportunité offerte par le conseil des ministres de gouverner par décret n'a d'autre choix que de lancer la formation d'une nouvelle assemblée constituante qui devra en fonction des problèmes créés par le Groupe GPR discuter de la promulgation d'une nouvelle constitution pour fixer les nouvelles règles de l'exercice des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires et rétablir l'équilibre politique entre les trois pouvoirs. Ceci n'est possible évidemment qu'avec l'appui du président Clinton capable d'apporter au nouveau président le soutien de la MINUSTHA pour créer le climat propice á la promulgation de la nouvelle constitution. C'est la seule façon de sortir sans faire trop de mal au pays du présent imbroglio politique créé par le président Préval et le groupe GPR.


michewlwilliam1000@hotmail.com

Le GPR doit se préparer á assurer les conséquences de ses inconséquences (Michel William).



Le GPR doit se préparer á assurer les conséquences de ses inconséquences.



Par Agr Michel William



Concernant le groupe GPR qui s'oppose á la formation du nouveau gouvernement en voulant contrôler le cabinet ministériel dans la nomination des figures qui symbolisent le mépris et le rejet du peuple , il ne fait qu'inciter ce dernier á la violence. Si le pays était légalement dirigé, le judiciaire devrait pouvoir ramener les deux autres pouvoirs á l'ordre. On connaît toute l'astuce utilisée par le Président Préval pour annuler le judiciaire. Le parlement et Mr Preval sont donc tenus pour responsables de tout dérapage qui pourrait survenir á l'occasion des ces renvois á série des différentes personnalités désignées par le président de la république pour diriger le prochain gouvernement. Le parlement haïtien sait très bien de quel coté penche le souverain dans les situations similaires et la majorité des membres du GPR connaît le degré de leur impopularité sur le terrain. S'il s'agissait d'élus issus d'élections libres, á peine quelques uns d'entreux seraient au parlement .


Le groupe dit majoritaire né de la création de partis politiques siamois ou bidons de la nébuleuse Inite est en train de forcer le Président Martelly á choisir la voie de la force aveugle .Le GPR doit se préparer á assurer les conséquences de ses inconséquences. La population n'est pas prête á prendre la défense d'aucun regroupement politique qui voudrait retourner avec la gestion d'un Aristide ou d'un Préval ayant créé un climat de terreur et de corruption pour pouvoir se perpétuer au pouvoir. La population en a assez souffert et peut exploser á tout moment avec des comportements imprévisibles. Le président suivant les exemples d'Aristide et de Préval pourrait appeler aux armes pour que le peuple se déchaine. Ces sortes d'appel á la violence ont fait récemment trop de mal au pays pour évoquer le spectre même de leurs souvenirs voir en profiter pour créer l'imprévisible. Ceci n'est ni indiqué ni souhaitable.,



Après la chute des Duvalier en 1986 et l'instabilité politique qui en découlait, l'opinion publique était que pour diriger Haïti, il fallait un président pire que les Duvalier. Heureusement la constitution de 1987 venait de jeter les bases de la construction d'un nouvel état, établissait les nouveaux prescrits qui empêchaient au président de tout chambarder. On a vu malgré tout, les gymnastiques politiques de Namphy, d'Avril, pour éliminer certains articles contraignants á leur volonté macabre de faire á leur tête. On a vu le refus d'Aristide d'accepter le régime semi parlementaire .On a vu les différentes manipulations et ruses politiques ourdies par un Préval pour contourner la constitution, détruire les institutions, ou pour se servir du chapitre de la primature pour nommer ou se débarrasser á volonté des premiers ministres qu'il avait lui-même choisis pour les besoins circonstanciés de son pouvoir personnel . Enfin de compte, le génie du mal du Président Préval nous a légué un amendement vicié de la constitution qui ne peut pas même être publié. Autant dire qu'après Préval il faut un président rusé á l'extrême qui dépasse de mille lieux les horreurs de Mr Preval dans les pratiques politiques pour pouvoir gouverner. Dans la mesure où il faudrait être seulement un fou politique type Hitler pour imaginer gouverner plus anarchiquement que Préval, il ne serait pas indiqué que Mr Martelly s'engage dans cette voie.



Cependant le parlement GPR semble vouloir imposer cette branche de l'alternative au président Martelly. Pour y remédier Mr Martely, profitant de l'opportunité offerte par le conseil des ministres de gouverner par décret n'a d'autre choix que de lancer la formation d'une nouvelle assemblée constituante qui devra en fonction des problèmes créés par le Groupe GPR discuter de la promulgation d'une nouvelle constitution pour fixer les nouvelles règles de l'exercice des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires et rétablir l'équilibre politique entre les trois pouvoirs. Ceci n'est possible évidemment qu'avec l'appui du président Clinton capable d'apporter au nouveau président le soutien de la MINUSTHA pour créer le climat propice á la promulgation de la nouvelle constitution. C'est la seule façon de sortir sans faire trop de mal au pays du présent imbroglio politique créé par le président Préval et le groupe GPR.