lundi 5 décembre 2011

BILAN DU CHEF DE L'ETAT DU SOMMET DE LA CELAC

Le Président de la République convaincu quant aux retombées positives que va engendrer le premier sommet de la CELAC

http://www.facebook.com/media/set/?set=a.285620121473933.62057.153371961365417&type=1





Port-au-Prince, le dimanche 4 Décembre 2011: Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph MARTELLY, accompagné de plusieurs Ministres et des Sénateurs Jocelerme PRIVERT et Wencesclass LAMBERT, est revenu au pays, ce dimanche 4 Décembre, après sa fructueuse participation au premier Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) qui s'est déroulé au Venezuela les 2 et 3 Décembre.

Mis à part le Venezuela, Haïti a été le pays à l'honneur lors de ce forum. Satisfait, le Chef de l'Etat, dans une conférence de presse tenue au Salon diplomatique de l'Aéroport Toussaint Louverture, a adressé ses remerciements à son homologue Hugo CHAVEZ et renouvelé la gratitude du peuple haïtien au Président vénézuélien dont le pays soutient beaucoup Haïti à travers particulièrement le programme Petrocaribe. Président MARTELLY a aussi exprimé son optimisme quant aux retombées positives que va engendrer à coup sûr ce premier sommet. Il a informé que les 33 pays participant à cette rencontre ont voté une résolution pour contribuer formellement et largement à la reconstruction d'Haïti. Par exemple, l'Equateur promet d'intervenir en Haïti dans plusieurs domaines dont la sécurité. Le Chili se dit prêt à y construire une dizaine d'écoles. La Colombie manifeste aussi son désir d'accompagner l'Etat haïtien dans les domaines de sécurité et d'éducation. Des autorités colombiennes effectueront à cet effet une visite d'exploration dans le pays mi-janvier 2012. De son côté, le Panama, qui s'est excusé des mauvais traitements infligés aux commerçants haïtiens, promet de réduire les frais d'obtention d'un visa panaméen qui sont évalués actuellement à 1000 dollars.

Autres annonces importantes faites par le Président de la République:

• une importante délégation d'investisseurs de la région sera en visite d'exploration dans le pays mardi prochain

• les travaux de construction de la centrale hydroélectrique (Artibonite 4C) seront bientôt relancés avec l'aide du Brésil qui dispose de plus de 40 millions de dollars à ce sujet

• le programme « Aba grangou » démarrera en janvier prochain avec 100 000 mères de familles vulnérables à assister au début. Le Gouvernement bénéficiera de l'assistance technique de l'Equateur et de la CEPAL dans le cadre de ce programme

• l'Etat haïtien projette de créer la « Journée Internationale de la solidarité des peuples latino-américains et caribéens ». La première célébration est prévue le 12 mars 2013 à Jacmel où devront se rendre plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Amérique Latine et de la Caraïbe. D'importantes infrastructures seront mises en place à cet effet.

Le Ministre des Affaires Etrangères et des Cultes, S.E. Laurent LAMOTHE, qui en a profité, lui-aussi, pour faire la promotion d'Haïti au Venezuela, a indiqué que la CELAC, instance politique et multilatérale, est un important marché de 600 millions de personnes. Le Chancelier a donné la garantie quant au suivi que devra assurer le Gouvernement après les fructueuses rencontres ayant eu lieu à l'occasion de ce sommet. Le Président MARTELLY, qui est convaincu que les opportunités existent appelle tous les secteurs à travailler ensemble dans la paix afin de démarrer l'année 2012 en beauté.

Le Président de la République reconnaît que : le taux d'analphabétisme est trop élevé dans le pays, les problèmes environnementaux sont cruciaux avec une couverture végétale de 2% à peine, la pauvreté est à un stade très critique avec 70% de la population qui vivent avec environ deux (2) dollars par jour. « J'ai pris donc l'engagement de changer tout ça…Il faut améliorer les conditions de vie du peuple haïtien », a réaffirmé le Chef de l'Etat, déterminé.BCP

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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Violence dans la ville de Fort-Liberté : 2 blessés, une revendication sociale risque de se dégénérer en émeute populaire. (Réseau Citadelle)

Une situation de tension se développe dans la ville de Fort-Liberté dans le Nord-Est. Pneus enflammés, tessons de bouteille, gaz lacrymogène, manifestation, le chef lieu du département du Nord-est est en ébullition.
 
Selon nos contacts sur le terrain, il s'agit d'un mouvement de protestation lancé par des jeunes de plusieurs quartiers de la ville regroupés autour de l'organisation « Jeunesse en Action », qui décident de protester contre les mauvaises conditions de vie dans la ville. L'électricité est la principale revendication de ce mouvement social.
 
Une source à l'hôpital rapporte 3 personnes hospitalisées dont  2 adolescents blessés légèrement et une femme  victime de problème respiratoire.  L'un des adolescents est blessé à la bouche  par un projectile venant de fusil 12.
 
Plusieurs citoyens de la ville estiment que le problème est causé par la mauvaise gestion du projet de construction d'une centrale électrique par le gouvernement Préval. L'argent aurait été détourné au profit de l'INITE durant la campagne électorale.
 
Il y a une semaine, les manifestants avaient organisé un mouvement pacifique et menacé d'utiliser des méthodes plus solides, si les autorités continuent d'ignorer leur revendication. Aucun responsable au niveau départemental n'a réagi en ce sens. Ce lundi 5 décembre 2011, les activités sont paralysées dans la ville de Fort-Liberté. On peut en conclure une mauvaise approche des représentants du pouvoir dans la région qui n'a pas su parler à la population, laissant à la police et aux soldats de la MINUSTAH la tache de gérer des revendications sociales légitimes.
 
Une preuve que le gouvernement Martelly-Conille doit corriger le mode de gestion politique de la réalité au niveau des départements. Car, voir une petite revendication sociale se dégénérer en émeute populaire, alors qu'on pouvait tout éviter par le dialogue, fait montre d'un déficit à combler rapidement pour continuer à gouverner en toute quiétude dans un pays à problème comme Haïti.
 
 
Cyrus Sibert, Cap-Haitien. Haïti
Réseau Citadelle
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Bonne nouvelle!!! Haïti - Politique : Martelly est convaincu et fait des annonces

Haïti - Politique : Martelly est convaincu et fait des annonces
05/12/2011 09:34:37
Haïti - Politique : Dernière journée du Président Martelly à Caracas (discours)
Le Président de la République, Michel Martelly, accompagné de plusieurs Ministres et des Sénateurs Jocelerme Privert et Wencesclass Lambert, est revenu au pays, ce dimanche 4 Décembre, après sa fructueuse participation au premier Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) qui s'est déroulé au Venezuela les 2 et 3 Décembre.

Mis à part le Venezuela, Haïti a été le pays à l'honneur lors de ce forum. Satisfait, le Chef de l'Etat, dans une conférence de presse tenue au Salon diplomatique de l'Aéroport Toussaint Louverture, a adressé ses remerciements à son homologue Hugo Chávez et renouvelé la gratitude du peuple haïtien au Président vénézuélien dont le pays soutient beaucoup Haïti à travers particulièrement le programme Petrocaribe. Le Président Martelly a aussi exprimé son optimisme, et se dit convaincu quant aux retombées positives que va engendrer à coup sûr ce premier sommet.

Il a informé que les 33 pays participant à cette rencontre ont voté une résolution pour contribuer formellement et largement à la reconstruction d'Haïti.

Par exemple :
  • L'Equateur promet d'intervenir en Haïti dans plusieurs domaines dont la sécurité.
  • Le Chili se dit prêt à y construire une dizaine d'écoles.
  • La Colombie manifeste aussi son désir d'accompagner l'Etat haïtien dans les domaines de sécurité et d'éducation. Des autorités colombiennes effectueront à cet effet une visite d'exploration dans le pays mi-janvier 2012.
  • De son côté, le Panama, qui s'est excusé des mauvais traitements infligés aux commerçants haïtiens, promet de réduire les frais d'obtention d'un visa panaméen qui sont évalués actuellement à 1000 dollars.
Autres annonces importantes faites par le Président de la République :
  • Une importante délégation d'investisseurs de la région sera en visite d'exploration dans le pays mardi prochain.
  • Les travaux de construction de la centrale hydroélectrique (Artibonite 4C) seront bientôt relancés avec l'aide du Brésil qui dispose de plus de 40 millions de dollars à ce sujet.
  • Le programme « Aba grangou » démarrera en janvier prochain avec 100 000 mères de familles vulnérables à assister au début. Le Gouvernement bénéficiera de l'assistance technique de l'Equateur et de la CEPAL dans le cadre de ce programme.
  • L'Etat haïtien projette de créer la « Journée Internationale de la solidarité des peuples latino-américains et caribéens ». La première célébration est prévue le 12 mars 2013 à Jacmel où devront se rendre plusieurs Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Amérique Latine et de la Caraïbe. D'importantes infrastructures seront mises en place à cet effet.
Le Ministre des Affaires Etrangères et des Cultes, Laurent Lamothe, qui en a profité, lui-aussi, pour faire la promotion d'Haïti au Venezuela, a indiqué que la CELAC, instance politique et multilatérale, est un important marché de 600 millions de personnes. Le Chancelier a donné la garantie quant au suivi que devra assurer le Gouvernement après les fructueuses rencontres ayant eu lieu à l'occasion de ce sommet. Le Président Martelly, qui est convaincu que les opportunités existent appelle tous les secteurs à travailler ensemble dans la paix afin de démarrer l'année 2012 en beauté.

Le Président de la République reconnait que : le taux d'analphabétisme est trop élevé dans le pays, les problèmes environnementaux sont cruciaux avec une couverture végétale de 2% à peine, la pauvreté est à un stade très critique avec 70% de la population qui vivent avec environ 2 dollars par jour. « J'ai pris donc l'engagement de changer tout ça... Il faut améliorer les conditions de vie du peuple haïtien », a réaffirmé le Chef de l'Etat, déterminé.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-4407-haiti-humanitaire-l-aide-du-venezuela-plus-rapide-et-facile-selon-Martelly.html
http://www.haitilibre.com/article-4402-haiti-politique-derniere-journee-du-president-Martelly-a-caracas-discours.html
http://www.haitilibre.com/article-4390-haiti-politique-premiere-journee-du-president-Martelly-a-caracas.html

HL/ HaïtiLibre ____________________
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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dimanche 4 décembre 2011

INTERVENTION (Audio) DU PRÉSIDENT MARTELLY AU SOMMET DU CELAC VENEZUELA

Le 3 décembre 2011.Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph MARTELLY, est intervenu ce samedi 3 décembre au premier Sommet des Chefs d'États et de Gouvernementsdes Pays de l'Amérique Latine et de la Caraïbe (CELAC). Dans son discours, le Chef de l'État haïtien s'est montré reconnaissant envers le Président Hugo Chavez pour l'aide apportée à Haïti avant et après le tremblement de terre, mentionnant particulièrement l'accord Petro Caribe. Il a aussi remercié les pays amis pour le vote de la résolution pour la reconstruction d'Haïti. 

Le Président Martelly a rappelé la contribution des héros haïtiens à l'indépendance des pays de l'Amérique Latine en a profité pour expliquer les efforts entrepris par son administrationpour faciliter l'accès à l'éducation gratuite à plus de neuf cent trois mille (903.000) enfants haïtiens âgés entre 6 et 12 ans. Le programme de transport gratuit a également été abordé, sans oublier le programme ABA GRANGOU qui vise à apporter une assistance sociale à cent mille (100. 000) mères de famille afin qu'elles puissent prendre soin de leurs enfants.
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Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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Haïti-RD:décès en République Dominicaine de Sonia Pierre

Haïti-RD:décès en République Dominicaine de Sonia Pierre

Décès dimanche matin à Santo-Dominingo de la militante haïtienne Sonia Pierre d'une crise cardiaque alors qu'elle préparait une grande marche pour le 8 décembre prochain, a appris Haiti Press Network.

La communauté haïtienne en République Dominicaine ainsi que les Dominicains d'origine haïtienne qu'elle a toujours défendus depuis plus de 20 ans sont en deuil. "C'est une grande perte", a réagi M. Edwin Paraison, ancien diplomate en République dominicaine et ancien ministre des Haïtiens vivant à l'étranger.

Selon le médecin dominicain Mario José Castillo Rondón, Sonia Pierre qui avait un stimulateur cardiaque a été transportée d'urgence dimanche à l'hôpital de la sécurité sociale suite à un accident vasculaire cérébral, elle a succombé quelques minutes plu tard.

La fondatrice du Mouvement des Femmes Dominico-Haïtiennes (MUDHA), une organisation de défense des droits des descendants-es d'Haïtiens en République Dominicaine a été opérée du coeur en janvier 2007 aux Etats-unis.

Sonia Pierre a fait partie des dix femmes récompensées à travers le monde pour leur « courage et leur leadership exceptionnel ». Le gouvernement américain lui avait décerné le 1er mars 2010 le Prix du Courage féminin.

Militante de longue date dans la défense des droits de la communauté d'ascendance haïtienne en République Dominicaine : elle fut arrêtée à l'âge de 13 ans pour avoir pris ouvertement la défense d'un groupe de coupeurs de canne dans un batey dominicain.

Frantz Alcéma (HPN)
salutano@yahoo.fr

INTERVENTION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AU SOMMET DU CELAC




Intervention du Président de la République, S.E.M Michel Martelly au sommet du CELAC



Haïti - Politique : Dernière journée du Président Martelly à Caracas (discours)

PRIÈRE DE DIFFUSER LARGEMENT!
LESLY CONDÉ
CONSUL GÉNÉRAL

MP3: La volonté du président Martelly

Nous vous invitons à écouter attentivement Tonton Mémé, notre talentueux analyste sociopolitique, qui analyse consciemment la volonté du président Michel Joseph Martelly pour développer le pays et faire disparaître le statu quo cautionné et supporté, à ciel ouvert, par des politiciens traditionnels haïtiens et certains de nos confrères journalistes depuis plus de vingt ans.

samedi 3 décembre 2011

CELAC : Un organisme régional américain, rival de l'OEA, est créé.

Caracas

Un organisme régional américain, rival de l'OEA, est créé

03/12/2011 18h22
 
CARACAS - Le sommet fondateur de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac) s'est terminé samedi avec la consécration officielle de ce nouvel organisme régional excluant les États-Unis, et rival potentiel de l'Organisation des États américains (OEA).
 
Une trentaine de dirigeants de l'hémisphère Sud du continent américain ont participé vendredi et samedi à Caracas à ce sommet dont l'hôte était le président vénézuélien Hugo Chavez, l'un des principaux promoteurs de la Celac.
 
La rencontre s'est conclue par l'adoption d'une «Déclaration de Caracas», d'un Plan d'action pour 2012, du règlement intérieur de la Celac et d'une déclaration spéciale sur «la défense de la démocratie et de l'ordre constitutionnel» en vue d'une action en cas d'atteinte à la démocratie dans les 33 États membres du nouvel organisme.
 
La Celac, dont les deux géants de l'hémisphère Nord, les États-Unis et le Canada, ne font pas partie, représente inévitablement une alternative à l'OEA qui réunit tous les pays du continent américain à l'exception de Cuba (expulsé en 1962).
 
Une troïka formée par le Chili, le Venezuela et Cuba supervisera les travaux de la Communauté entre ses sommets annuels et d'autres pays membres peuvent y participer, selon les organisateurs de la réunion de Caracas.
 
Les prochains sommets de la Celac seront organisés au Chili (2012), à Cuba (2013) et au Costa Rica (2014). Le choix du siège de l'organisation, pour lequel le Panama s'est porté candidat, a été reporté au prochain sommet en 2012.
 
La coordination politique, la coopération et l'intégration régionales sont les axes de la nouvelle organisation dont le président chilien Sebastian Piñera, hôte du prochain sommet, a dit souhaiter qu'elle devienne un forum de progrès et d'unification.
 
Dans ces domaines, «nous avons du retard à rattraper», car en ce qui concerne l'intégration, «nous en avons beaucoup parlé, mais pas réalisé assez», a-t-il dit.____________________
"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

DECLARACION DE CARACAS

Declaración de Caracas
"En el Bicentenario de la Lucha por la Independencia
Hacia el Camino de Nuestros Libertadores"

1. Las Jefas y los Jefes de Estado y de Gobierno de los países de América Latina y el Caribe, reunidos en Caracas, República Bolivariana de Venezuela, los días 2 y 3 de diciembre de 2011, en el marco de la III Cumbre de América Latina y el Caribe sobre Integración y Desarrollo (CALC) y la XXII Cumbre del Grupo de Río, y en el año de la conmemoración del Bicentenario de la Independencia de Venezuela, y en memoria y homenaje a la trascendental obra histórica de El Libertador Simón Bolívar, acuerdan:

2. Reconocer la valiosa contribución del Mecanismo Permanente de Consulta y Concertación Política -Grupo de Río- creado en diciembre de 1986 en Río de Janeiro en los temas centrales de la agenda regional y global y en favor de las más altas aspiraciones de nuestros países, así como el impulso que ha otorgado a la cooperación, como a la integración y al desarrollo de la región, la CALC, creada en diciembre de 2008, en Salvador de Bahía, Brasil.

3. Reafirmar la declaración de la Cumbre de la Unidad de América Latina y el Caribe (Riviera Maya, México, 23de febrero de 2010) y, en particular, la decisión de constituir la Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños (CELAC) que comprende a los 33 Estados soberanos de nuestra región.

4. Saludar la creación del Foro Unificado CALC y Grupo de Río de composición abierta, Co-Presidido por Chile y Venezuela que impulsó la excelente tarea de redactar el documento de procedimientos de la CELAC, dando cumplimiento efectivo a la Declaración Ministerial de Caracas del 3 de julio de 2010.

5. Reconocer los importantes logros y consensos alcanzados en las reuniones de las Ministras y los Ministros de Relaciones Exteriores realizadas en Caracas, durante julio de 2010 y abril de 2011, así como las reuniones ministeriales especializadas de lo social, ambiental, energético, financiero y comercial, en el marco de la Presidencia venezolana de la CALC.

6. Conscientes de los desafíos que la crisis económica y financiera internacional presentan al futuro de nuestra región y a nuestras legítimas aspiraciones de inclusión social, crecimiento con equidad, con desarrollo sustentable e integración.

7. Convencidos de que la unidad e integración política, económica, social y cultural de América Latina y el Caribe constituye, además de una aspiración fundamental de los pueblos aquí representados, una necesidad para enfrentar con éxito los desafíos que se nos presentan como región.


8. Conscientes de que la conmemoración del Bicentenario de los procesos de Independencia en América Latina y el Caribe, ofrece el marco propicio para la consolidación y puesta en marcha de nuestra Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños(CELAC).

9. Decididos a promover y proyectar una voz concertada de América Latina y el Caribe en la discusión de los grandes temas y en el posicionamiento de la región ante acontecimientos relevantes en reuniones y conferencias internacionales de alcance global, así como en la interlocución con otras regiones y países.

10. Reconocer que nuestros países han avanzado en procesos de Integración regional y subregional y en la conformación de diversos mecanismos a lo largo de las últimas décadas, reflejo de su vocación de unidad y su naturaleza diversa y plural, que constituyen un sólido cimiento a partir del cual edificamos la Comunidad que agrupa a todos los Estados latinoamericanos y caribeños.

11. Conscientes de la aspiración común de construir sociedades justas, democráticas y libres y, convencidos de que cada uno de nuestros pueblos escogerá las vías y medios que, basados en el pleno respeto de los valores democráticos de la región, del Estado de derecho, sus instituciones y procedimientos y de los derechos humanos, les permita perseguir dichos ideales.

12. Ratificar nuestro apego a los Propósitos y Principios enunciados en la Carta de las Naciones Unidas, y el respeto al Derecho Internacional.

13. Destacando el camino trazado por los Libertadores de América Latina y el Caribe hace más de doscientos años, un camino iniciado de manera efectiva con la independencia de Haití en 1804, dirigida por Toussaint Louverture, constituyéndose de esta manera en la primera República Independiente de la región. De la misma manera recordamos que la República de Haití liderada por su Presidente Alexandre Pétion, con la ayuda prestada a Simón Bolívar para la Independencia de los territorios que en el presente conocemos como América Latina y el Caribe inició las bases para la solidaridad e integración entre los pueblos de la región.

14. Inspirados en la obra de los Libertadores, y asumiendo plenamente su legado como acervo fundacional de nuestra Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños.

15. Conscientes de que han transcurrido 185 años desde que se ensayara el gran proyecto de los Libertadores, para que la región se encuentre hoy en condiciones de abordar, por la experiencia y la madurez adquirida, el desafío de la unidad e integración de América Latina y el Caribe.

16. Inspirados en el Congreso Anfictiónico de Panamá de 1826, acto fundamental de la doctrina de la unidad latinoamericana y caribeña, en el que nuestras jóvenes naciones soberanas plantearon la discusión de los destinos de la paz, el desarrollo y la transformación social del continente.

17. Destacando la participación de los pueblos indígenas y afrodescendientes en las luchas independentistas y reconociendo sus aportes morales, políticos, económicos, espirituales y culturales en la conformación de nuestras identidades y en la construcción de nuestras naciones y procesos democráticos.

18. Reconociendo el papel histórico de los países de la Comunidad Caribeña (CARICOM) en el proceso de liberación, desarrollo e integración en Latinoamérica y el Caribe, y enfatizando el compromiso permanente de CARICOM y los Pueblos Caribeños para contribuir con el desarrollo integral y sostenible de la región.

19. Exaltando la conmemoración del Bicentenario de Independencia, los países latinoamericanos y caribeños honramos la memoria de nuestras luchas independentistas y reafirmamos el pensamiento integracionista que enarbolaron nuestros héroes y heroínas.

Declaramos:

20. En el marco del Bicentenario de la independencia, nos hemos reunido los 33 países de América Latina y el Caribe, luego de los esfuerzos concretados en la Cumbre de América Latina y El Caribe (CALC) realizada el 17 de diciembre de 2008 en Salvador de Bahía y la Cumbre de la Unidad realizada en Cancún el 23 de febrero de 2010, para poner en marcha la Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños (CELAC).

21. Que conforme al mandato originario de nuestros libertadores, la CELAC avance en el proceso de integración política, económica, social y cultural haciendo un sabio equilibrio entre la unidad y la diversidad de nuestros pueblos, para que el mecanismo regional de integración sea el espacio idóneo para la expresión de nuestra rica diversidad cultural y a su vez sea el espacio adecuado para reafirmar la identidad de América Latina y El Caribe, su historia común y sus continuas luchas por la justicia y la libertad.

22. Que teniendo en cuenta la diversidad en los procesos de formación de la identidad latinoamericana y caribeña, la CELAC se convierta en un espacio que
reivindique el derecho a la existencia, preservación y convivencia de todas las culturas, razas y etnias que habitan en los países de la región, así como el carácter multicultural de nuestros pueblos, y plurinacional de algunos de nuestros países en especial de las comunidades originarias que promueven y recreen la memoria histórica, los saberes y los conocimientos ancestrales.

23. Que reconociendo el derecho que tiene cada nación de construir en paz y libremente su propio sistema político y económico, así como en el marco de las instituciones correspondientes de acuerdo al mandato soberano de su pueblo, los procesos de diálogo, intercambio y negociación política que se activen desde la CELAC deben realizarse tomando en cuenta los siguientes valores y principios comunes: el respeto al Derecho Internacional, la solución pacífica de controversias, la prohibición del uso y de la amenaza del uso de la fuerza, el respeto a la autodeterminación, el respeto a la soberanía, el respeto a la integridad territorial, la no injerencia en los asuntos internos de cada país, la protección y promoción de todos los derechos humanos y de la democracia.

24. Con fundamento en los valores y principios del párrafo anterior y recogiendo la práctica del Grupo de Rio, la CELAC promoverá el desarrollo de instrumentos para garantizar el cumplimiento de los mismos.

25. Que es necesario continuar unificando esfuerzos y capacidades para impulsar el desarrollo sostenible de la región, concentrando los esfuerzos en el creciente proceso de cooperación e integración política, económica, social y cultural para así contribuir con la consolidación de un mundo pluripolar y democrático, justo y equilibrado, y en paz, despojado del flagelo del colonialismo y de la ocupación militar.

26. Que es necesario profundizar la cooperación y la implementación de políticas sociales para la reducción de las desigualdades sociales internas a fin de consolidar naciones capaces de cumplir y superar los Objetivos de Desarrollo del Milenio.

27. La necesidad de avanzar sobre la base de nuestros principios en el fortalecimiento y consolidación de la cooperación latinoamericana y caribeña, en el desenvolvimiento de nuestras complementariedades económicas y la cooperación Sur-Sur, como eje integrador de nuestro espacio común y como instrumento de reducción de nuestras asimetrías.

28. Que la CELAC, único mecanismo de diálogo y concertación que agrupa a los 33 países de América Latina y El Caribe, es la más alta expresión de nuestra voluntad de unidad en la diversidad, donde en lo sucesivo se fortalecerán nuestros vínculos políticos, económicos, sociales y culturales sobre la base de una agenda común de bienestar, paz y seguridad para nuestros pueblos, a objeto de consolidarnos como una comunidad regional.

29. Que la Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños (CELAC), teniendo presente el acervo histórico del Grupo de Río y de la CALC, impulsará planes de acción para la implementación y el cumplimiento de los compromisos plasmados en las Declaraciones de Salvador de Bahía y de Cancún, en el Plan de Acción de Montego Bay y en el Programa de Trabajo de Caracas.

Enalteciendo el proceso histórico vivido, las Jefas y los Jefes de Estado y de Gobierno de los países de América Latina y el Caribe deciden:

30. Adoptar, con base en los principios de flexibilidad y de participación voluntaria en las iniciativas las declaraciones y documentos adoptados en las reuniones ministeriales especializadas sobre Desarrollo Social y Erradicación del Hambre y la Pobreza, celebrada en Caracas, 24 y 25 de marzo de 2011; reunión de seguimiento y evaluación de los avances del Foro de Ministros de Ambiente, Caracas, 28 y 29 de abril de 2011; reunión Ministerial sobre Energía, Caracas, 12 y 13 de mayo de 2011; reunión Ministerial sobre la Crisis Financiera Internacional y Comercio Exterior, Caracas 18 y 19 de mayo de 2011; reunión entre Mecanismos regionales y subregionales de integración en América Latina y el Caribe en el marco de la CALC, Caracas 25 y 26 de Octubre de 2010; reunión entre mecanismos regionales y subregionales de integración en América Latina y el Caribe en el área económico-comercial, Montevideo, 6 y 7 de abril 2010; Reunión entre mecanismos regionales y subregionales de integración en América Latina y el Caribe en el área productiva, Caracas 5 y 6 de mayo de 2011; reunión entre mecanismos regionales y subregionales de integración en América Latina y el Caribe en el área social e institucional, Caracas, 10 y 11 de junio de 2011; reunión de conclusiones entre mecanismos regionales y subregionales de integración en América Latina y el Caribe, Caracas, 11 de junio de 2011; reunión de coordinación de las iniciativas regionales en las áreas de infraestructura para la integración física de transporte y telecomunicaciones e integración fronteriza, realizada el 24 y 25 de marzo de 2011 en México; Reunión Regional de Mecanismos Latinoamericanos y Caribeños sobre Asistencia Humanitaria, realizada el 30 y 31 de mayo de 2011 en Panamá; reunión regional sobre protección a los migrantes, Perú 26 y 27 de junio de 2011. Dando cumplimiento al Programa de Trabajo de Caracas para la implementación de los mandatos de la CALC plasmados en las Declaraciones de Salvador de Bahía y de Cancún, así como en el Plan de Acción de Montego Bay, en el período 2010-2011 acordado por los Cancilleres el 3 de julio de 2010.

31. Poner en marcha la CELAC, como mecanismo representativo de concertación política, cooperación e integración de los Estados latinoamericanos y caribeños y como un espacio común que garantice la unidad e integración de nuestra región.

32. Reafirmar que el propósito común de integración, unidad y cooperación dentro de la CELAC se sustenta en los acervos heredados por los principios compartidos y consensos adoptados en la Cumbre de América Latina y el Caribe sobre la Integración y Desarrollo (CALC) y el Mecanismo Permanente de Consulta y Concertación Política Grupo de Río, que luego de fructífera labor cesan formalmente en sus acciones y dan paso a la CELAC.

33. Incorporar el Plan de Acción de Caracas 2012 como parte integral de esta Declaración, con el objetivo de llevar a la realidad nuestro compromiso político de defensa de la unidad y la integración, la cooperación, la complementariedad y la solidaridad.

34. Aprobar el "Estatuto de Procedimientos de la CELAC", como parte integral de la presente Declaración, poniendo así definitivamente en marcha su organización y funcionamiento.

35. Invitan a la Presidencia Pro-Témpore de la CELAC a que en el ejercicio de su Presidencia implementen el Plan de Acción de Caracas 2012 en especial lo relativo a los ejes temáticos en las áreas social, ambiental, energético, económico, cultural y otras áreas prioritarias determinadas en el Plan de Acción de Caracas. Asimismo, encomendar a los Ministros de Relaciones Exteriores a que formulen propuestas para destinar los recursos materiales y financieros necesarios, sustentados en los criterios de máxima efectividad y austeridad establecidos en el documento de procedimientos de la CELAC.

36. Comprometer la voluntad de nuestros gobiernos para instruir a los mecanismos y organismos regionales, a que promuevan entre ellos la comunicación cooperación, articulación, coordinación, complementariedad y sinergia, cuando corresponda y a través de sus respectivos órganos directivos, para contribuir a alcanzar los objetivos de integración planteados en esta Declaración, asegurando el óptimo uso de los recursos y la complementariedad de esfuerzos.

37. Reafirmar la invitación para celebrar la Cumbre de la CELAC en la República de Chile en el 2012.

38. Celebrar en la República de Cuba la Cumbre de la CELAC en 2013.


39. Acoger la realización de la Cumbre de la CELAC en el año 2014 en la República de Costa Rica.

40. Dado en Caracas, cuna de El Libertador Simón Bolívar, República Bolivariana de Venezuela, el 3 de diciembre de 2011.

International group finds rough go at helping Perlitz victims. (By Michael P. Mayko, Staff Writer)

International group finds rough go at helping Perlitz victims

Published 05:40 p.m., Saturday, December 3, 2011

Give these Haitian homeless boys who endured years of sexual abuse at the hands of Douglas Perlitz, a humanitarian turned predator, a new chance at succeeding in life by providing them food, clothes, shelter, skills and an education.

But after six months and $143,696 spent, Kids Alive International pulled the plug on its program.
"Our program didn't work," admits a disappointed Alfred Lackey, president of Kids Alive, an evangelical charity group based in Indiana chosen by Fairfield University and other charitable groups, to help the victims of the Project Pierre Toussaint sex scandal. "We're sorry it didn't work."

Lackey refuses to blame any person, event or incident except to say "there a lot of influences happening on their lives both here and in Haiti."

SCANDAL KILLS PROJECT

Long before the sex scandals involving young children enveloped Penn State and Syracuse universities, one crushed Project Pierre Toussaint-- a three-stage program funded by wealthy Catholics and designed to feed, clothe and educate hundreds of abandoned young boys living on the dangerous, impoverished streets of Cap-Haitien, Haiti's second largest city.

In just two years the program, buttressed by millions in donations from wealthy Catholics, grew from a parking lot to an enclosed compound of eight buildings where nearly 100 chosen boys would find daily food, schooling and refuge.

But in 2007, word of Perlitz rousing boys from their dormitory beds or inviting them home -- all for his sexual gratification -- spread.

Cyrus Sibert, a Haitian journalist, told their story to the world.

As a result, investigations were launched by the Haitian National Police, the United Nations and the U.S. Department of Homeland Security's Immigration and Customs Enforcement division. The Haitian National Police issued a report identifying 29 victims.

On Sept. 16, 2009, Perlitz was arrested in Colorado. In August 2010, he pleaded guilty to a federal charge of traveling overseas to engage in sexual conduct with a minor. Last Dec. 21, he was sentenced to 19 years and 10 months in prison. He is incarcerated in Seagoville, Texas with an Oct. 5, 2026 release date.
And Project Pierre Toussaint?

The scandal killed donations. With no money coming in, Project Pierre Toussaint closed its doors, tossing the boys it was designed to help back onto the street. Today some sleep in courtyards, some in fields, some on rooftops, often with both hands clutching their meager belongings and one eye focused on the people lying near them.

TURN BACK THE CLOCK

On Dec. 21, 2010, Lackey sat in the back of the courtroom listening to Perlitz's sentencing. He heard six victims, their voices racked in emotion, describe the sexual abuse they suffered and the emotional scars they carry with them. He saw them pause and take deep breaths to quell the emotion in their voices as tears rolled down their cheeks. He then watched Perlitz turn and face the group, offering an apology.

When it ended, Lackey vowed Kids Alive "will be part of these kids for the rest of their lives."

Kids Alive was selected from a number of charities, according to the Rev. Jeffrey P. von Arx, president of Fairfield University. "It took us a long time to find Kids Alive," von Arx said during a recent interview. "We talked to a number of organizations. None of the others seemed able to undertake the task ahead."
Previously, Michael McCooey, who headed the now-defunct Haiti Fund, Project Pierre Toussaint's fund-raising arm, said he reached out to 60 charities during a two-year period but only Kids Alive was interested. McCooey did not return phone messages for this article.

What Kids Alive's had in its favor was that it had worked with orphans in Cap-Haitien and employed some of Project Pierre Toussaint's teachers and administrators. An agreement with a two-year commitment was reached.

Nearly $144,000 was raised in donations, much of which came from Fairfield University and the Order of Malta, a wealthy worldwide Roman Catholic charity which provided Perlitz with start-up money in 1997 for his Project Pierre Toussaint.
"We laid out goals we thought would help bring independence and dignity to the boys," Lackey said.

A NEW BEGINNING

By January, Kids Alive contracted with nine private and three public schools to provide elementary and high school level classes to 54 of the former Project Pierre Toussaint students. Thirteen others were enrolled in trades at Holy Spirit School, which offered courses in mechanical repair, building construction, welding, tailoring and computer science.
Kids Alive spent $31,761 of the $143,696 on tuition.
"The young men who were at the trade school took their courses very seriously," said Lackey. "They were at school each day and their scores were also satisfactory."
However the students completed only five months of the three-year program because Kids Alive pulled out.

Lackey said the biggest problem was with the boys who attended grade schools.
"They came to our specially designed classes ... when they wanted to," he said. "Only 55 percent attended classes. Their need to work and their embarrassment of attending a specially designed fourth-grade class as a 20-year old man had a major impact on their attendance."

This was also around the time rumors of a federal lawsuit seeking millions in damages from institutions like Fairfield University, the Order of Malta, the Society of Jesus and Project Pierre Toussaint's wealthy benefactors began swirling.
"These weren't 8-year-old children who you could develop a trust with and then help guide ... Some of these boys had reached the age of manhood," Lackey said.

From January to June, Kids Alive spent $56,342 on food; $5,426 on clothes; $2,859 on medical care and counseling and $1,931 on transportation. An additional $29,366 was spent on management and salaries, $11,375 on rent.

But Lackey said what Kids Alive perceived as the students' needs, weren't their real needs.
"Their needs were changing," he said. "Some needed money and had to work. Some had jobs they didn't want to lose by going to school."

And some just felt there was a big payoff lawsuit coming down the road.
"We were never able to create the trust," Lackey said. "If we had them in an isolated environment I really think we could have accomplished some neat things. Remember we went from nothing in December to getting them into schools in no time."

Sibert, the Haitian journalist, and Paul Kendrick, a Fairfield University graduate now advocating for the victims, blame the Kids Alive's failure on its inability to connect, counsel and address the students' concerns and needs.

"They launched their program without talking to people like me who knew how complex their situation was," said Sibert. "The problem with non-governmental organizations in Haiti is they believe themselves to be too important and too powerful to listen to suggestions from the community.
"They refuse to understand the population they are trying to serve, they refuse to share information, they just listen to one man or a little group."

Sibert said Kids Alive did not have a good plan.

Sibert said two of the victims have serious psychological problems that weren't being treated. Additionally, both he and Kendrick believe Kids Alive should have provided physicals as well as test all of the victims for sexually transmitted diseases.

BIG EXPECTATIONS

During a March court hearing, Assistant U.S. Attorney Krishna Patel, who prosecuted Perlitz, and McCooey, the Haiti fund official, advised U.S. District Judge Janet Bond Arterton that some of the victims threatened Kids Alive staffers with machetes claiming they were holding out on huge court payoffs.

Lackey, Sibert and Kendrick all downplayed the machete threat as a misunderstanding which occurred when Kids Alive staffers removed furniture from Project Pierre Toussaint's residential school to use in the new effort.

Lackey suspects former students were "reacting out of seeing their lives torn apart again'' -- that this was a message the school wouldn't reopen.
No one was hurt and after a long discussion the needed furniture was moved, he said.
Lackey said it was the first evidence "that we were losing the battle of influence."
That's because "the boys think this court is sitting on millions and millions of dollars here," McCooey told the judge in March.

All Arterton had was slightly more than $49,000 seized from Perlitz's three bank accounts.
In August, she began parceling that money out to 16 known victims of Perlitz's sexual attacks.

The judge ordered Rod Cattail, the U.S. Immigration and Customs Enforcement special agent who investigated the case, to travel to Cap Haitien and open separate $1,000 bank accounts for each of these 16 victims. An additional $1,000 will be wired into these accounts in February, and again in September. That last wire would contain slightly more than $1,000 based on accumulated interest.

With the initial money, one of the victims opened up a sandal business and another bought a motorized scooter to use to taxi Cap-Haitien residents for a fee. A third victim was trying to buy some cheap land and a fourth repaired his family's house, said Sibert.

ON THE HORIZON

Since the court hearing, three of the victims have filed federal lawsuits against Perlitz for the sexual abuse. The suits also seek damages from the Rev. Paul Carrier, Perlitz's mentor who served as Fairfield University's long time director of campus ministry as well as an official in the Haiti Fund; Fairfield University; the Society of Jesus, Carrier's religious order; the Haiti Fund; Hope Carter, a wealthy New Canaan woman and Haiti Fund officer; and 12 yet-to-be-identified others. These defendants are accused of failing to stop the sexual abuse.

The victims are Jean-Charles Joseph, who claims he was 15 in 2006 when first abused; Denis Mesamour, who claims his abuse began at age 13 in 2003 and Thony Vall, who claims he was abused for four years beginning at age 13 in 2001.

The suits were brought by Mitchell Garabedian, a Boston lawyer known for bringing numerous sexual abuse cases against Catholic priests. More lawsuits involving another 20 victims are anticipated.
Kendrick said the abused boys are entitled "to damages for the harm and injuries they suffered. Their lives have been altered forever."

But more importantly, Kendrick hopes the lawsuits will expose `how this happened and how it was allowed to continue."

Lawyers representing Fairfield University; the Haiti Fund; the Society of Jesus; Carter and Carrier have filed motions to dismiss the cases against their clients. All deny any role in or responsibility for Perlitz's actions.

Stanley A. Twardy Jr., a former U.S. Attorney who represents Fairfield University, said the school had no control over Carrier's involvement with Perlitz, with Project Pierre Toussaint or with the Haiti Fund, of which several Fairfield University employees were involved.
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)