mardi 5 juin 2012

15 millions de dollars pour soutenir la réforme agricole en Haïti.

Des ouvriers agricoles haitiens au travail


















La Banque interaméricaine de développement dédiera 15 millions de dollars américains pour épauler des autorités haïtiennes dans leurs efforts de moderniser les politiques et institutions agricoles tout en augmentant la productivité et la compétitivité rurale. Les fonds de la BID seront complétés par un don de 7 millions de dollars provenant du Fonds pour la reconstruction d'Haïti (FRH). Ce don (le premier d'une série de trois opérations basées sur la politique) apportera un soutien budgétaire au gouvernement haïtien dans sa campagne de réformes visant à répondre aux limitations de l'agriculture, qui joue encore un rôle clé dans l'économie nationale. Plusieurs bailleurs de fonds, y compris la BID, fournissent un appui financier et technique à ces réformes. L'agriculture est le principal moyen de subsistance pour plus d´un million de familles haïtiennes et représente environ la moitié des emplois du pays. La productivité en milieu rural reste cependant bien plus faible que dans d'autres pays d'Amérique latine ou des Caraïbes. Les principales productions comme le riz, les bananes ou encore le café ont subi d´importantes baisses tout au long des deux dernières décennies. Parmi les réformes que le gouvernement haïtien envisage se trouve le renforcement du ministère de l'Agriculture, des Ressources Naturelles et du Développement Rural (MARNDR). Ceci en vue de permettre à cette entité de remplir correctement ses fonctions de planification, de programmation et de budget mais aussi de renforcer sa capacité à gérer, surveiller et évaluer les programmes ainsi que d´accroître l'efficacité de ses services. En vertu de cette initiative, le ministère créera une équipe de spécialistes en achats et contrats pour augmenter sa capacité à drainer et gérer les ressources du trésor national et des bailleurs de fonds. La réforme est conçue pour que le MARNDR puisse implémenter les programmes plus efficacement. La BID soutient actuellement plusieurs projets en milieu rural haïtien pour plus de 200 millions de dollars. Ces projets visent, entre autres, à intensifier la production agricole, étendre l'irrigation, améliorer les chaînes de valeur rurales, accroître le transfert de technologie agricole ou encore à éclaircir le régime foncier et revoir la gestion des bassins versants. Une autre réforme concerne la modernisation des politiques, des cadres juridiques et des arrangements institutionnels pour l'administration des terres. Environ 60% des parcelles rurales n'ont pas de titre, une situation qui limite les investissements à long terme et l'accès au crédit rural. La politique foncière est un processus coûteux et encombrant dans le pays Caribéen, où des lois et des procédures obsolètes sont encore à l´usage. Dans le cadre de ce projet, le gouvernement va promouvoir une législation qui permette aux arpenteurs et aux notaires d'utiliser des technologies modernes pour accroître l'efficacité de leurs services. Haïti prépare également une législation qui reconnaisse juridiquement les associations d'usagers d'eau, un tournant qui permettrait aux agriculteurs de gérer et de maintenir les systèmes d'irrigation. Les politiques dans ce domaine seront mises à jour pour assurer la coordination entre l'irrigation et la gestion des bassins versants. Un comité interministériel veillera à la gestion du barrage de Péligre, cherchant à trouver un équilibre entre demande hydroélectrique et besoin en eau d'irrigation dans la vallée de l'Artibonite (la principale région rizicole du pays). Par ailleurs, Haïti a besoin de revoir son système phytosanitaire et de le mettre aux normes internationales afin de protéger ses cultures et son bétail contre les ravageurs et les maladies locales ou exotiques. Les réformes débuteront par un plan opérationnel avec des objectifs précis et par la rationalisation des dépenses pour ces services. De plus, dans le but d´élargir l'accès à de meilleures techniques agricoles, le plan prévoit le renouvellement du système de recherche agricole pour que le réseau des centres régionaux puisse venir en aide des agriculteurs. Cette réforme s´accompagnera aussi d´une extension progressive du système de subventions «intelligentes». Cela concernera tout particulièrement la région du Nord, où la Banque a concentré l'investissement rural pour encourager le développement de services d´assistance et conseil agricole. Leprogramme a été conçu en coordination avec les autres bailleurs de fonds qui soutiennent les efforts d'Haïti en matière d´agriculture. Parmi ceux-ci se trouvent notamment la Banque mondiale, le FIDA, l'IICA, l'USAID, l'USDA, l'Union européenne, la France, le Canada et le Brésil. 
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Haïti-Rép dominicaine: «Libre-échange» ou «Echange-libre?» Texte de Nesmy Manigat

Nesmy Manigat nesgat@gmail.com @nesgat

Récemment, Eddy Martínez, directeur exécutif du Centre d'exportation et d'investissement de la République dominicaine (CEI-RD), informait que son pays était en passe d'exporter pour la première fois de son histoire pour 10 milliards de dollars de biens et services, sans compter les 4 milliards pour le tourisme et les quelques 700 millions en services technologiques. Quant aux exportations vers Haïti, le haut fonctionnaire dominicain faisait remarquer que les exportations de biens et de services dépasseraient un milliard de dollars pour l'année 2012, en comparaison aux 600 millions en 2009 d'avant le tremblement de terre et aux 60 millions pour l'année 2000. Une progression fulgurante en 10 ans. Rien de grave si parallèlement les 5 dernières années d'exportations haïtiennes cumulées de biens et services vers la République dominicaine n'étaient pas que de 60 millions de dollars. Ainsi vient de s'écouler une décennie de conquête silencieuse du marché haïtien, sans partage, sans entraves majeures, sans négociations. Une capitulation totale de l'appareil productif national. Nos politiques s'en lavent les mains. "Je ne suis pas technicien", répondent en général nos élus dès qu'on aborde des questions autres que politiques. Il ne fait aucun doute qu'en Haïti on brûle de passion pour la «politique», entendons par la conquête du pouvoir, mais relègue à l'arrière-plan les sujets d'intérêt quotidien pour les citoyens qui sont laissés à la merci de conférences de bailleurs de fonds, d'ONG ou d'universitaires, etc. Aujourd'hui, l'idée de l'établissement d'un accord commercial de «libre-échange» entre les deux pays vient d'être une fois de plus remise à l'ordre du jour par la République dominicaine en la personne du nouveau président élu à la récente présidentielle, Danilo Medina, qui a rejoint le chorus d'industriels et de fonctionnaires dominicains qui souhaitent une plus grande transparence , des règles du jeu plus clairs au niveau des douanes et des frontières. S'il est évident que la République dominicaine n'a plus besoin d'une table de négociation pour pénétrer le marché haïtien, déjà rendu totalement ouvert depuis les libéralisations unilatérales des années 90, elle a toutefois besoin de normes prévisibles pour les prochaines années afin d'orienter son appareil productif, ses investissements et ses exportations. Faut-il un accord commercial de libre-échange ? La question pose débat en Haïti, à entendre déjà certains responsables manifester cette fois publiquement leurs désaccords. Une certaine opinion publique haïtienne questionne toujours le protectionnisme dominicain vis-à-vis de certains produits manufacturés en Haïti. Les règles ne sont pas en effet claires pour tous. C'est justement une des raisons pour lesquelles il faut des normes et des instruments d'arbitrage pour anticiper et éviter des distorsions, des malentendus inutiles qui conduisent certaines fois à des abus et des violences regrettables. C'est plus d'un milliard de dollars de transactions commerciales qui sont laissés à l'appréciation des règles commerciales d'un autre âge, ou à la discrétion de douaniers et autres fonctionnaires. En effet, ce sont les lois et règlements datant du début du XXe siècle qui régissent le commerce exponentiel entre Haïti et la République dominicaine. Que ce soit dans le domaine des échanges frontaliers de biens et de services, du transport des marchandises, lesquels entraînent même des conflits entre syndicats de camionneurs des deux pays, de la mobilité du travail, ou dans celui des investissements de part et d'autre de l'île, tout est décalé, désuet. Ce n'est pas sans raison que la contrebande s'est autant installée de part et d'autre de la frontière. Aujourd'hui, avec ou sans une offre exportable consistante vers la République dominicaine, Haïti doit organiser son commerce extérieur et mieux gérer ces flux énormes actuels et les promesses que tient ce potentiel marché de 30 millions d'habitants d'ici les prochaines années. D'où la nécessité d'un accord commercial avec la République dominicaine. L'accord n'est viable qu'entre deux « pays producteurs » ou « co-producteurs ». Si à court terme cet accord de libre-échange apparaît profitable à la République dominicaine, les gains ne sont guère durables tant qu'Haïti demeure dépendant de l'aide internationale avec un pouvoir d'achat assisté. Tout choc ou toute difficulté de reprise de l'économie haïtienne qui table sur une croissance économique de 10% en rythme annuel au cours des 5 prochaines années, et donc du pouvoir d'achat, représente une vulnérabilité de plus pour une économie dominicaine dont Haïti est devenue le second partenaire commercial avec 20% de ses exportations mondiales. Tout accord de libre-échange entre les deux pays n'a d'avenir durable que s'il génère suffisamment d'investissements et d'emplois productifs des deux côtés de l'île pour soutenir un véritable marché de 20 à 30 millions de consommateurs-producteurs. Il faudra dans un second temps le transformer en un modèle économique gagnant-gagnant. Là encore, Haïti part en désavantage mais pas sans solution. La réponse viendra de la capacité des politiques économiques en cours et à venir à créer des emplois productifs à travers le pays, notamment de l'investissement devant être fait dans le secteur agricole qui doit rester de toute façon un pilier. On sait que l'appauvrissement du monde rural haïtien est une menace constante à la stabilité du pays et de la région. Là aussi, le pays doit manifester une idée claire et visionnaire du futur de la production agricole et dépasser le seuil de dépendance face aux financements et priorités des bailleurs de fonds dans ce domaine. Sans revenir sur le passé récent des politiques qui ont conduit à la décapitalisation de ce secteur, il est plus qu'urgent de mettre en place les mécanismes permettant de promouvoir la nouvelle génération de PME/PMI agro-industrielles haïtiennes et/ou insulaires. Insulaires, parce que dans divers domaines, il sera aussi possible et souhaitable de réaliser des partenariats véritables avec des investisseurs dominicains qui permettent de mettre en valeur le potentiel dans des domaines clés, tels les zones franches (déjà partiellement en cours), l'agriculture biologique vers les marchés nord-américains et européens, le tourisme multi- destination, etc . Les défis immédiats pour la compétitivité d'Haïti Mettre en place un dispositif haïtien de compétitivité et faire mieux que les 750 millions de dollars d'exportations annuelles, voilà le défi de taille pour les prochaines années. Il est certain que la République dominicaine a une bonne longueur d'avance au regard du dispositif mis en place par fonctionnaires et investisseurs déjà aguerris par de multiples accords commerciaux avec la CARICOM, le marché commun de l'Amérique centrale, les États-Unis et l'Union européenne, etc. En effet, qu'il s'agisse du Plan National de compétitivité systémique, du Conseil national de promotion et d'appui à la micro, - petite et moyenne entreprise, du Fonds national d'innovation, de développement scientifique et technologique, il existe tout un appareil pour renforcer la compétitivité des biens et services dominicains sur les marchés intérieur et extérieur. En plus des facilités de financement, Haïti devrait s'inspirer du modèle dominicain de l'Institut de formation technique et professionnelle (INFOTEP), flanqué de la certification ISO 9001 qui, avec un budget de près de 50 millions de dollars pour cette année, prévoit d'offrir à près de 2 000 entreprises dominicaines des services visant à améliorer leur productivité et leur compétitivité. Il reste du chemin quand on considère l'efficacité de l'Institut national de formation professionnelle (INFP) avec son budget d'à peine 5 millions de dollars pour 2012. Resteront, certes, les facteurs traditionnels incontournables tels le manque ou le coût de l'énergie, les communications, etc. En conclusion, établir une concurrence équitable entre Haïti et la République dominicaine doit être le souci des négociateurs des deux pays. Pour ce faire, la liste est longue et bien connue déjà des fonctionnaires des deux pays rompus depuis des années au chapitre des discussions qui n'ont toutefois peu, carrément pas abouti. Qu'il s'agisse de l'harmonisation des tarifs douaniers, des normes zoo et phytosanitaires, de l'étiquetage des produits, ou de la gestion des passages à la frontière, etc. C'est aussi un prérequis pour créer une véritable confiance, un cadre et un espace de dialogue entre les peuples frontaliers et les deux pays. De là viendront, plus facilement, les synergies entre les deux pays pour la conquête conjointe de marchés extérieurs. L'échange- libre, sans règles adaptées, est en marche avec toutes ses promesses et ses imperfections. Les populations, en plus, n'ont pas attendu ni demandé la permission à personne. Il est grand temps que les politiques et les intellectuels de l'île rattrapent le temps perdu et négocient carte sur table un véritable accord commercial. La balle est aussi et surtout dans le camp haïtien : « redonner au monde rural le goût et les moyens de produire, être compétitif, négocier intelligemment ou disparaître ». Le marronnage nous a déjà rattrapé ! 

lundi 4 juin 2012

La France optimiste en ce qui concerne l'action gouvernementale : Je crois que les choses avancent, a lancé le diplomate français pour qui ceux qui avaient prédit une détérioration de la situation se sont trompés.

Lundi, 4 juin 2012 09:05
Didier Le Bret est optimiste en ce qui concerne l'action gouvernementale 

L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, affiche un certain optimisme en ce qui concerne la conjoncture politique haïtienne. Je crois que les choses avancent, a lancé le diplomate français pour qui ceux qui avaient prédit une détérioration de la situation se sont trompés. 

Il se réjouit que les ministres soient véritablement au travail avec en point de mire les priorités du chef d'Etat. " Il y a une volonté manifeste des autorités pour renforcer l'Etat de droit et tout ceci avance dans la bonne direction", juge M. Le Bret qui note l'ouverture de plusieurs chantiers. 

Alors que certains acteurs politiques critiquent l'influence de la communauté internationale, M. Le Bret explique que son rôle est comparable à celui d'un facilitateur. Il signale que le vrai débat doit se focaliser sur la mise en place de politique publique pouvant permettre de répondre aux promesses électorales des élus. Il ne s'agit pas de savoir s'il faut faire plaisir a Ottawa, Paris ou Washington, insiste M. Le Bret . 

Dans une interview exclusive à radio Métropole le diplomate français a assuré que la démarche de la coopération internationale vise à mettre en œuvre des moyens efficaces pour l'amélioration des conditions de vies de la population. L'objectif de notre coopération ce n'est pas d'être en Haïti à vie mais de passer le relais aux haïtiens, martèle M. Le Bret qui rappelle toutefois qu'aujourd'hui Haïti reçoit une aide massive de la communauté internationale. 

L'accès au service sociaux de base est un élément indispensable dans la consolidation d'un climat de paix conclut le diplomate français. 

LLM / radio Métropole Haïti
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret est optimiste en ce qui concerne l'action gouvernementale : Je crois que les choses avancent, a lancé le diplomate français pour qui ceux qui avaient prédit une détérioration de la situation se sont trompés.

Didier Le Bret est optimiste en ce qui concerne l'action gouvernementale 

L'ambassadeur de France à Port-au-Prince, Didier Le Bret, affiche un certain optimisme en ce qui concerne la conjoncture politique haïtienne. Je crois que les choses avancent, a lancé le diplomate français pour qui ceux qui avaient prédit une détérioration de la situation se sont trompés. 

Il se réjouit que les ministres soient véritablement au travail avec en point de mire les priorités du chef d'Etat. " Il y a une volonté manifeste des autorités pour renforcer l'Etat de droit et tout ceci avance dans la bonne direction", juge M. Le Bret qui note l'ouverture de plusieurs chantiers. 

Alors que certains acteurs politiques critiquent l'influence de la communauté internationale, M. Le Bret explique que son rôle est comparable à celui d'un facilitateur. Il signale que le vrai débat doit se focaliser sur la mise en place de politique publique pouvant permettre de répondre aux promesses électorales des élus. Il ne s'agit pas de savoir s'il faut faire plaisir a Ottawa, Paris ou Washington, insiste M. Le Bret . 

Dans une interview exclusive à radio Métropole le diplomate français a assuré que la démarche de la coopération internationale vise à mettre en œuvre des moyens efficaces pour l'amélioration des conditions de vies de la population. L'objectif de notre coopération ce n'est pas d'être en Haïti à vie mais de passer le relais aux haïtiens, martèle M. Le Bret qui rappelle toutefois qu'aujourd'hui Haïti reçoit une aide massive de la communauté internationale. 

L'accès au service sociaux de base est un élément indispensable dans la consolidation d'un climat de paix conclut le diplomate français. 

LLM / radio Métropole Haïti
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
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WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Célébration de la Journée nationale de l’enfant par l’IBESR et la Présidence

Bureau de Communication de la Présidence

Communiqué de presse


Célébration de la Journée nationale de l'enfant par l'IBESR et la Présidence

·      Lancement de la Semaine de l'enfant sous le thème « Ayiti ap dekole ak timoun yo »

·      Le Président de la République évoque la possibilité de l'Enfance comme un sixième E dans son programme

·      L'IBESR encourage la non-discrimination, l'inclusion, l'organisation, la responsabilisation de la famille, la formation des enfants…

Port-au-Prince, lundi 4 Juin 2012 : Le Président de la République d'Haïti, S.E.M Michel Joseph Martelly, accompagné de la Première Dame,
Mme Sophia Martelly, a officiellement lancé, ce lundi 4 juin, au Palais municipal de Delmas, la Semaine de l'enfant et la Campagne de
sensibilisation en faveur de la santé de l'enfant, à l'initiative de l'Institut du Bien-être social et de recherches (IBESR), principale
institution garante de la protection des enfants, de la femme et de la famille haïtienne. « Ayiti ap dekole ak timoun yo » est le thème retenu.

Tenue à l'occasion de la Journée nationale de l'enfant, la cérémonie, qui a réuni des centaines d'enfants, s'est déroulée en présence des
officiels, de personnalités du secteur de l'enfance ainsi que des représentants d'organisations de coopération avec Haïti. L'éclat de ce
lancement a été rehaussé par plusieurs activités : interprétations artistiques, bribes de phrases de sensibilisation prononcées par les
enfants eux-mêmes. Certaines interventions traduisent, au-delà des problèmes majeurs auxquels sont confrontés les enfants à travers le
monde, les progrès qui ont été déjà réalisés et qui s'accumulent aujourd'hui encore en Haïti en leur faveur.

La semaine de l'enfant entend mobiliser les différents secteurs de la vie nationale autour des droits fondamentaux qui doivent être reconnus
partout aux enfants, et sans discrimination. Il s'agit des quatre piliers de la Convention relative aux Droits de l'enfant, à savoir le
droit à la survie, le droit à l'épanouissement individuel, le droit à la protection contre les influences nuisibles, les mauvais traitements
et l'exploitation, et le droit à participer pleinement à la vie de famille, à la vie culturelle et à la vie sociale.

« L'enfance qui devrait être le plus beau moment de la vie d'un homme et/ou d'une femme est, depuis quelques temps en Haïti, une situation
triste qu'il faut déplorer », a déclaré la Première Dame de la République. Mme Sophia Martelly croit dur comme fer que sans
l'implication de tous les pouvoirs politiques, ce droit à la survie, à l'épanouissement individuel, à la protection contre les mauvais
traitements et à la participation de l'enfant à la vie familiale, culturelle et sociale, est un vain mot.

Ce combat en faveur du développement de l'enfant et son inclusion qu'elle a toujours mené et qu'elle continue de mener encore à travers
les programmes « Aba Grangou », « Manman ak timoun an sante », « Ti manman cheri », « Kore fanmi »…porte Mme Sophia Martelly à prioriser
la question de l'enfance.

La lutte contre la faim et la malnutrition menée par la Présidence a été vivement encouragée (la malnutrition aigue a diminué en moins de
deux ans). La volonté politique est manifeste. La population haïtienne est convaincue que les choses sont en train de changer en Haïti
(environ 40% de femmes dans l'administration publique).

En effet, la représentante de l'Unicef en Haïti, Mme Françoise Ackermans Gruloos, a félicité les actions de l'équipe gouvernementale
pour les efforts consentis au développement de l'enfant. « Avant 2010, l'enfant était en danger en Haïti – il faisait face à des problèmes de
santé, de malnutrition, d'éducation (un enfant sur deux allait à l'école) – aujourd'hui, beaucoup d'énergies ont été développées dans
ces domaines…», s'est-elle réjouie. Les enfants d'Haïti, a-t-elle reconnu, redeviennent tranquillement et surement une priorité dans ce pays.

Pour sa part, la Directrice de l'Institut du Bien-être Social et de Recherches (IBESR), Mme Arielle Jeanty Villedrouin, est d'avis que la
formation des enfants  haïtiens est une chance de ces derniers d'être utiles à leur pays. Elle promet, en conséquence, de travailler
ardemment à éradiquer leur vulnérabilité à tous les niveaux en encourageant la non-discrimination, l'inclusion, l'organisation, la
responsabilisation de la famille…

Bien avant le dévoilement de l'affiche de la Campagne de sensibilisation du MSPP, de concert avec la Première Dame et le
ministre de la santé publique, le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, qui a voulu, par sa présence, manifester son
intérêt pour la cause des enfants, a évoqué la possibilité de l'Enfance comme un sixième E dans son programme.

Plusieurs activités, dont ateliers de réflexion, participation des enfants haïtiens de la diaspora, implication des institutions
religieuses, distribution de kits dans les prisons, participation à Livres en folie, débats avec les institutions universitaires,
activités de reboisement, marqueront, cette année, la Semaine de l'enfant.

-FIN-

LISTEN TO RECORDED CONVERSATIONS AS CHILD PROTECTION ADVOCATE, MICHAEL SWEATT, AND HAITIAN JOURNALIST, CYRUS SIBERT, CONFRONT CATHOLIC RELIEF SERVICES LEADERS ABOUT CRS CHILD PROTECTION POLICIES IN HAITI AND THROUGHOUT THE WORLD.

IGNATIUS GROUP___

 

LISTEN TO RECORDED CONVERSATIONS AS CHILD PROTECTION ADVOCATE, MICHAEL SWEATT, AND HAITIAN JOURNALIST, CYRUS SIBERT, CONFRONT CATHOLIC RELIEF SERVICES LEADERS ABOUT CRS CHILD PROTECTION POLICIES IN HAITI AND THROUGHOUT THE WORLD.

CYRUS SIBERT REPORTS ABOUT THIS PAST WEEKEND'S CATHOLIC RELIEF SERVICES SPONSORED HAITI CONFERENCE IN WASHINGTON, DC


The purpose of the trip to Washington was to raise public awareness of the fact that the pedophilia in Haiti is not just a matter of a few isolated cases of criminals obsessed. It is the result of a deliberate policy of several non-governmental organizations like religious groups, who use poor countries to weak institutions as a refuge for their members suspected of inappropriate behavior towards children. 

Therefore, a religious suspected pedophile tendencies is immediately transferred to countries like Haiti.
We finally discovered this fact by investigating Douglas Perlitz and Michael Geilenfeld who are both accused by Haitian children of abuse. We discovered, through the contribution of Paul Kendrick, a certain Ron Voss, religious (Catholic Priest), suspected of pedophilia, and who admitted abusing children in the United States, was transferred to Haiti as a religious Catholic House official responsible for welcoming and directing other U.S. religious missionaries in Haiti. Ron Voss was arrested for pedophilia in Haiti.
After Cyrus' report on Douglas Perlitz abuses, two investigators came to Cap-Haitian. They were sent by the American Catholic Church in the purpose to talk to victims. Seeing envoys of the Church concerned about their situation, victims were in trust. Thus, these young traumatized children have told all to the members of this team, led by Mrs Sheyla Maximilian (Biamby) staff member of the NGO (CRS) Catholic Relief Services and Stéphane Trouillot agent of PAP security. 

With tears in hir eyes, the lady named Maximilian outraged and promised to implement a program of support the victims while making the necessary corrections to the Project Pierre Toussaint.
Later, great was vicitms' disappointment to learn that in fact Mrs. Maximilian, was leading a mission of cleaning on behalf of the Catholic Church. A safe was removed from the residence of Douglas Perlitz then transferred by boat to the United States, gathered information and evidence have only served to build a campaign to discredit the victims and their advocates. Several months later, when we presented the business card of this lady to Paul Kendrick, told us about the inscription, in red words: United States Conference of Catholic Bishops (USCCB). 

Mrs. Hope Carter of the Order of Malta, a member of the Board of Directors of the Catholic Hospital in Milot, had also conducted an operation to destroy evidence of recovering the computer work of Douglas Perlitz containing information and evidence against the Catholic Church and against Douglas Perlitz.
It is important to note that closing charitable programs for children when the scandal broke, gives reason to criminal pedophiles or sexual predators. For all the threat of the victims was to tell them that if they speak, if they dare to report abuses, the project will be closed, their socio-economic situation will deteriorate. There is also under threat of having his back several hundred beneficiaries of charitable activity. These people are often violent against the sexual abuse victims. They accuse them of causing misery to their community while the project gone.


CRS - CATHOLIC RELIEF SERVICE does not protect children against sex offenders. No background check for missionaries or employees, no policy to prevent pedophilia in Haiti




The purpose of the trip to Washington was to raise public awareness of the fact that the pedophilia in Haiti is not just a matter of a few isolated cases of criminals obsessed. It is the result of a deliberate policy of several non-governmental organizations like religious groups, who use poor countries to weak institutions as a refuge for their members suspected of inappropriate behavior towards children. 


Therefore, a religious suspected pedophile tendencies is immediately transferred to countries like Haiti.

We finally discovered this fact by investigating Douglas Perlitz and Michael Geilenfeld who are both accused by Haitian children of abuse. We discovered, through the contribution of Paul Kendrick, a certain Ron Voss, religious (Catholic Priest), suspected of pedophilia, and who admitted abusing children in the United States, was transferred to Haiti as a religious Catholic House official responsible for welcoming and directing other U.S. religious missionaries in Haiti. Ron Voss was arrested for pedophilia in Haiti.

After Cyrus' report on Douglas Perlitz abuses, two investigators came to Cap-Haitian. They were sent by the American Catholic Church in the purpose to talk to victims. Seeing envoys of the Church concerned about their situation, victims were in trust. Thus, these young traumatized children have told all to the members of this team, led by Mrs Sheyla Maximilian (Biamby) staff member of the NGO (CRS) Catholic Relief Services and Stéphane Trouillot agent of PAP security. 

With tears in hir eyes, the lady named Maximilian outraged and promised to implement a program of support the victims while making the necessary corrections to the Project Pierre Toussaint.

Later, great was vicitms' disappointment to learn that in fact Mrs. Maximilian, was leading a mission of cleaning on behalf of the Catholic Church. A safe was removed from the residence of Douglas Perlitz then transferred by boat to the United States, gathered information and evidence have only served to build a campaign to discredit the victims and their advocates. Several months later, when we presented the business card of this lady to Paul Kendrick, told us about the inscription, in red words: United States Conference of Catholic Bishops (USCCB). 

Mrs. Hope Carter of the Order of Malta, a member of the Board of Directors of the Catholic Hospital in Milot, had also conducted an operation to destroy evidence of recovering the computer work of Douglas Perlitz containing information and evidence against the Catholic Church and against Douglas Perlitz.

It is important to note that closing charitable programs for children when the scandal broke, gives reason to criminal pedophiles or sexual predators. For all the threat of the victims was to tell them that if they speak, if they dare to report abuses, the project will be closed, their socio-economic situation will deteriorate. There is also under threat of having his back several hundred beneficiaries of charitable activity. These people are often violent against the sexual abuse victims. They accuse them of causing misery to their community while the project gone.

Cyrus Sibert, Reseau Citadelle, 



samedi 2 juin 2012

Les Representants de la Conference Episcopale des Etats-Unis exposant leur strategie de campagne en en faveur des pauvres.

Talking about technical to advocate for Haiti

Local officials investigating taking of girl from orphanage in Haiti

Local officials investigating taking of girl from orphanage in Haiti

Published On: Jun 01 2012 04:57:53 PM EDT  Updated On: Jun 01 2012 05:40:16 PM EDT

Local officials investigating taking of girl from orphanage

ALLENTOWN, Pa. -

Is it a case of kidnapping or an international custody dispute?

In 2011, 69 News was in earthquake-ravaged Haiti as a group of Lehigh Valley residents arrived to help rebuild an orphanage.

Now, one of the orphans, July Angela, is missing, and a battle to get her back is beginning.

Mercy Village Home officials in Port-au-Prince, Haiti, and its board members in the Lehigh Valley, have been asking for a week where Angela is.

Last Friday, Mercy Village said Angela, 6, was forcibly taken from a home in Port-au-Prince.

Mercy Village, formerly Rescue Children Orphanage, was founded in 2005 by a woman named Lynda Morrison of South Carolina.

In 2009, Morrison gave the orphange to LifeChurch of Allentown, which Ramon and Luz Crespo, of Allentown, in charge of the orphanage. The Crespos took over running the home from LifeChurch last year.

In recent months, Morrison has contacted 69 News with concerns about Mercy Village.

"These kids need help. They need to be rescued," she said.

Fast forward to last Friday when Mercy Village officials said Morrison showed up with several men, one of whom claimed to be a judge and another who claimed to be a police officer.

Morrison produced what Mercy Village officials said were false documents and forcibly removed Angela.
U.S. Rep. Charlie Dent's office confirmed it worked to prevent Morrison from taking Angela out of the country.

Morrison referred 69 News to her attorney in Haiti, but would not comment further.

"We really want to know where July is. We want to bring July back to her home, and then from there, whatever the discussion can be done, it should be done from there," said Dr. Iqbal Sorathia, Mercy Village board member.

Sorathia said Mercy Village has filed charges in Port-au-Prince, and the United Nations could file charges against Morrison, but all Mercy Village really wants is for Angela to return home.

vendredi 1 juin 2012

Réseau Citadelle maintient sa position de principe contre la publication de la version falsifiée de la Constitution de 1987.

Réseau Citadelle maintient sa position de principe contre la publication de la version falsifiée de la Constitution de 1987

Considérant l'ambiance dans laquelle le parlement haïtien avait procédé à l'amendement de la Constitution de 1987;

Considérant que le parlement haïtien avait lui même écrit au Chef de l'Etat lui demandant de faire le retrait du texte publié parce que non conforme au manuscrit voté en assemblée;

Considérant que cette demande de retrait certifie qu'il y a eu une manoeuvre de falsification;

Considérant que l'enquête du Sénat haïtien confirme l'existence de manoeuvres frauduleuses;

Considérant que cette procédure d'amendement divise la classe politique haïtienne, la société civile et la société en générale;

Considérant qu'une Constitution ne saurait en aucun cas constituer une pomme de discorde divisant d'avantage la nation haïtienne en cette conjoncture de reconstruction nationale;

Considérant  que la Communauté internationale, souvent promotrice d'actes illégaux, d'acrobaties politiciennes et d'arrangements contre nature en dehors de tout principe, n'a aucun droit d'imposer au gouvernement la publication d'une Constitution frauduleuse;

Considérant qu'en cas de crise, cette meme communauté abandonne toujours les gouvernants à leur sort, suivant sa logique éternelle opportuniste, au nom du réalisme faisant d'elle l'alliée de ceux qui detiennent le pouvoir;

Considérant qu'il est inconcevable qu'un pouvoir politique décide de se séparer de sa base politique la veille des élections Sénatoriales et des collectivités , des élections qui détermineront les marges de manoeuvres pour le reste du mandat du Président Michel J. Martelly;

Réseau Citadelle ne supporte pas l'idée de publication du texte falsifié de la Constitution de 1987. Il met en garde le Chef de l'Etat contre les conseils de personnes qui, dans leur hypocrisie, cherchent à l'entrainer dans une situation de confusion et d'ingouvernabilité.

Le gouvernement Lamothe en place et le Président Martelly, étant élus et établis sous la Constitution de 1987, toute publication affectera leur légitimité et ne sera qu'un acte de démission.

Le proverbe créole le dit clairement : MOUN KI BAY KONSEY ACHETE CHEVAL NAN SEZON LAPLI PAP EDEW NOURI LI LE SOLEY KANPE... 

Cyrus Sibert, RESEAU CITADELLE
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)

Promulgation de la Constitution en juin ? Selon les dernières déclarations de Lucien Jura, Porte-parole de la Présidence ...

Promulgation de la Constitution en juin ?

Selon les dernières déclarations de Lucien Jura, Porte-parole de la Présidence, le Président Michel Martelly devrait promulguer, au cours du mois de juin, la version amendée de la Constitution...
 
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
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Des hommes d'affaires saluent la décision du président Martelly de libérer le centre ville . --- la décision du président est d'autant plus efficace que d'autres mesures ont aussi été adoptées pour la gestion du centre ville.


Des hommes d'affaires saluent la décision du président Martelly de libérer le centre ville 

Le secteur privé haïtien salue la décision du gouvernement de rapporter le décret pris par l'ancien président René Préval qui faisait du Centre ville de Port au Prince, une zone d'utilité public. 

Selon ces personnalités, l'état Haïtien a de nouveau la possibilité de transformer le centre ville, grâce au soutien du secteur privé qui retrouve les moyens d'investir dans cette zone. 

Ces hommes d'affaires souhaitent que les autorités définissent une vision claire pour cette importante zone commerciale. 

Pour le président de la chambre de Commerce et d'industrie haïtienne c'est une victoire du secteur des affaires qui n'a cessé de lutter pour le report de l'arrêté du 2 septembre 2010. 

Hervé Denis estime que la décision du président est d'autant plus efficace que d'autres mesures ont aussi été adoptées pour la gestion du centre ville. 

De son coté le président de la chambre de Commerce Haitiano-Canadienne, Gerard Marie Tardieu a fait remarquer que la promulgation de l'arrêté du 2 septembre a été un échec puisque aucun chantier n'a été lancé depuis lors. 

Rappelons que le président Michel Martelly a signé le mardi, 29 mai dernier un arrêté, abrogeant celui du 2 septembre 2010 déclarant le centre ville de Port-au-Prince zone d'utilité publique. 

Selon le chef de l'Etat cette mesure est prise en vue de corriger une erreur que l'ancien président René Préval avait commise au lendemain du séisme de janvier 2010. 

EJ/Radio Métropole Haïti
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Le climat sécuritaire s'améliore à Pétion ville selon la Police


Le climat sécuritaire s'améliore à Pétion ville selon la Police 

Les autorités policières de Pétion ville font état d'une baisse des actes de violence dans la commune. Le responsable du commissariat de Pétion ville, Patrick Rosarion, estime qu'il y a eu une forte amélioration du climat sécuritaire au cours des dernières semaines. 

L'intensification des activités commerciales et économiques dans cette ville depuis le violent séisme du 12 janvier 2010 a entraîné l'arrivée de nouveaux bandits en provenance de la capitale. Si Pétion ville a supplanté Port-au-Prince en termes de centres commerciaux elle a également payé le prix avec la hausse des vols et des enlèvements. 

L'inspecteur divisionnaire Patrick Rosarion indique toutefois que les interventions de forces de l'ordre ont permis de faire reculer les actes de kidnapping. Il déplore toutefois un effectif insuffisant pour répondre aux nouveaux besoins de la commune. Il faudra 500 policiers pour que nous puissions nous acquitter convenable ment de notre tache, insiste M. l'officier de police. 

Les autorités policières ont également compris l'ampleur de la tache. La direction générale de la PNH envisagerait d'affecter des membres de la prochaine promotion au commissariat de Pétion ville. 

L'administration Martelly en début de semaine a autorisé certains propriétaires du centre de ville de Port-au-Prince à reconstruire leurs immeubles détruites. Une disposition qui est de nature à encourager le retour de certains commerçants à Port-au-Prince. 

Toutefois de nombreux entrepreneurs font état d'une forte détérioration du climat sécuritaire dans la capitale. Des entrepôts sont pillés presque quotidiennement se plaignent des commerçants qui appellent à une intervention urgente des forces de l'ordre. 

LLM / radio Métropole Haïti


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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
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Moins de 48 heures après les accusations de l'ex commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de la Croix des Bouquets, Mario Beauvoir, a l'encontre du ministre de la justice, un porte parole du barreau des avocats de cette ville a fait état d'une plainte déposée à l'encontre de M. Beauvoir.

Nouvelles révélations dans le dossier de Mario Beauvoir 

Moins de 48 heures après les accusations de l'ex commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de la Croix des Bouquets, Mario Beauvoir, a l'encontre du ministre de la justice, un porte parole du barreau des avocats de cette ville a fait état d'une plainte déposée à l'encontre de M. Beauvoir. 

Maître Jacky Saint Pierre, conseiller de l'ordre des avocats de la Croix des Bouquets révèle que le barreau avait réclamé la révocation du commissaire Beauvoir depuis fin avril. Les hommes de loi ont réclamé la sanction extrême à l'encontre de M. Beauvoir qui selon eux avait fait feu en direction d'un avocat lors d'une altercation au Parquet. Les juristes avaient également observé un arrêt de travail pour protester contre le comportement du chef du Parquet. 

Interrogé sur l'incident qui s'était produit le 23 avril 2012 l'ex commissaire Beauvoir explique avoir tiré en l'air afin de maitriser l'avocat qui avait tenté de l'agresser physiquement. De plus, il assure avoir remis le juriste en liberté moins de 5 minutes après son arrestation. 

En réaction le député de la Croix des Bouquets, Tolbert Alexis, également juriste, a estimé inopportunes les déclarations du porte parole de l'ordre des avocats de la Croix des Bouquets. Selon lui il faut attendre les résultats de l'enquête après la décision administrative du garde des sceaux, Jean Renel Sanon. Le parlementaire souligne également que M. Saint Pierre est mal placé pour intervenir sur le dossier. 

M. Saint Pierre, qui a admis que son épouse est un substitut du commissaire du gouvernement de la Croix des Bouquets, jure qu'il n'est pas un délégué du ministre de la justice. J'ai uniquement voulu apporter des clarifications sur le dossier, sans faire de considération politique, ajoute t-il. 

LLM / radio Métropole Haïti
 
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Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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