Lettre ouverte de Cyrus Sibert du Réseau Citadelle à Thierry Meyssan du Réseau Voltaire Thierry Meyssan, Réseau Voltaire Monsieur, Je suis ce journaliste haïtien, victime du régime d'Aristide, qui a découvert votre réseau à partir de votre livre sur le 11 septembre 2001. Je prends plaisir à suivre votre capacité de suivre les évènements, les références de vos textes et la logique de vos arguments, même quand les interprétations me paraissent souvent trop idéologiques. Après avoir lu l'un de vos articles sur Haïti, je vous avais écrit pour vous mettre en garde de fausses informations qui circulent par un certain lobby international pro-Aristide, un lobby motivé par des intérêts économiques et des avantages dont jouissaient beaucoup de leaders internationaux pro-Aristide. Vous croyant de bonne foi, j'ai été stupéfait de lire en ce mois de février 2005 sur votre Réseau un article qui nous rappelle les techniques d'un groupe dont vous vous plaisez à dénoncer les manœuvres antidémocratiques et manipulatrices : Le groupe que vous appelez ''stay-being''. Comment pouvez-vous titrer un texte, dont le corps fait mention d'une manifestation de 10,000 personnes au Cap-Haïtien : « ''Les'' haïtiens veulent le retour d'Aristide » ? Je pense qu'il y a là de l'immoralité et de la manipulation. En conséquence, je commence par mettre en doute votre bonne foi. Et même quand votre Réseau se nomme ''Réseau Voltaire'' avec un sous-titre ''Pour la liberté d'expression'', vous vous laissez entraîner dans des entreprises antidémocratiques et totalitaires, par une obsession anti-américaine. J'ai lu tous vos textes et surtout ceux qui concernent le continent américain et européen. Votre article '' Stay-behind : Opération manquée au Venezuela, (18 mai 2002.)'' me sert de base pour analyser la chute d'Aristide, et la capacité des peuples à faire échec au plan antidémocratique, quand les gouvernements contribuent à leur émancipation. Dans cet article vous avez démontré comment le peuple de Chavez a fait avorter le coup d'État de l'opposition ; Aussi, avez-vous mis en exergue la popularité de Chavez en ces termes : ''L'opposition mobilise 200 000 manifestants quand le président Chavez fait descendre 1 500 000 partisans dans les rues''. Pourquoi, dans le cas d'Haïti vous refusez de questionner la popularité d'Aristide ? Vous avez dit ''À l'issue du mandat de Préval, Aristide se représente et est à nouveau élu avec 91% des voix, dans une ambiance troublée et avec une abstention massive.'' Comment expliquer l'abstention massive ? La réponse est même quand Aristide faisait du bruit (comme il le fait encore en Afrique du Sud), il n'était pas populaire. Ses services de relations publiques, les lobbyistes, grassement payés avec l'argent des pauvres d'Haïti, faisaient de la propagande pour cacher la réalité. Ils n'ont fait que capitaliser sur la popularité qu'Aristide avait en 1990. A son élection, les pauvres avaient de l'importance, aux yeux du petit prêtre. Après l'invasion de 1994, Aristide ne comptait que sur ses transactions avec des forces politiques américaines. Il négligeait le peuple. Le super homme ne voulait même pas rencontrer la presse locale. Toutes ses interviews étaient pour l'opinion publique américaine. On le voyait sur la CNN , dans le ''New York Times'' mais rarement face à la presse locale. En fait, il n'avait aucune explication à donner aux petits nègres d'Haïti qui ont fait de lui un leader mondialement reconnu. Dans votre texte ''Cheney exige le départ d'Aristide : La CIA déstabilise Haïti'', vous avez affirmez : ''…, Aristide continue à être soutenu par son peuple bien que la présence militaire états-unienne l'empêche de poursuivre la politique sociale qu'il avait initiée'' De quel politique sociale parlez-vous ? En voyant partout la puissance américaine et la main de la CIA , vous renforcez la faiblesse des peuples. D'après votre thèse le peuple agit seulement quand le dictateur est un homme de droite. Quand il s'agit de dictateurs populistes de gauche corrompus, sans programme : C'est l'œuvre de la CIA. Voyons ses évènements : le 6 janvier 1990 des militaires haïtiens associés à Roger Lafontant, un ancien ministre de Jean-Claude Duvalier ont organisé un coup d'état en Haïti, pour empêcher la prestation de serment de Jean-Bertrand Aristide. Le peuple est descendu dans la rue et Aristide a prêté serment le 7 février 1990. Pourquoi, en 2004 le peuple haïtien est resté chez lui, laissant à la milice d'Aristide (les chimères) le soin de défendre leur pouvoir ? Pensez-vous que quelques rebelles de Guy Philippe et de Louis Jodel Chamblain pouvaient renverser Aristide ? Le 30 septembre 1991, Aristide est victime d'un coup d'État. Durant les trois (3) ans du régime des militaires putschistes le peuple résistait. On ne pouvait même pas citer le nom d'Aristide, cependant on organisait des mouvements de résistance en faveur d'Aristide à l'université, dans les églises, etc. En 2004, après le départ d'Aristide, les partisans peuvent manifester librement au Cap-Haïtien : d'après l'article que vous avez publié, ils n'ont été que 10 000 dans les rues. Notons toutefois que ce chiffre vous a été fourni par des lobbyistes d'Aristide et que malgré tout ils n'ont pu le majorer au-delà de 10,000 personnes. En tant qu'organisation pour la liberté d'expression ne voyez-vous pas là un progrès démocratique ? Aristide lui savait lancer ses sbires (chimères) contre ceux qui manifestaient contre son régime. Il faut en déduire qu'Aristide n'est plus populaire ; c'est un fait. Ne vous leurrez pas, vous risquez d'y perdre votre crédibilité. Vous avez parlé de la CIA. Je ne suis pas au courant des implications de cette agence de renseignement dans le départ d'Aristide. Cependant je vous informe qu'en 1994 lors de l'invasion américaine au profit et sous demande d'Aristide, des informations circulaient et faisaient État de lien entre Aristide et la CIA. Un (1) million de dollars US aurait été débloqué par la CIA , pour renforcer l'image de Jean-Bertrand Aristide. Invité de Daly Valet sur Signal FM, le porte-parole de l'ambassade américaine n'avait pas démenti l'information. Il s'est contenté de dire : Nous ne sommes pas autorisé à opiner sur les opérations de la Central Intelligency Agency (CIA). Alors si la CIA a contribué au renversement d'Aristide cela ne nous intéresse pas. Le peuple haïtien n'est pas au courant des engagements d'Aristide envers la CIA. Avant de prendre l'avion ''Air Force 1'' pour regagner le Palais présidentiel de Port-au-prince, on l'a vu au Département d'État et au Pentagone. Il a signé des documents à Paris et aux États-Unis. Avant de le défendre, vous devriez lui demander, la nature de ses engagements. Dans un discours de circonstance, il a fait allusion à un petit désordre qu'il aurait commis. Jusqu'à présent ce n'est pas clair ; il n'a pas donné de détails. Je pense que c'est méchant de taxer de conspirateur toute personne qui participe à des séminaires de formation de l'IRI en République Dominicaine. Moi j'ai participé à deux séminaires de formation de l'IRI en République voisine, il ne s'agissait que de culture démocratique, d'une meilleure connaissance de la démocratie Américaine, des techniques d'enquêtes, de rédaction de plate-forme et de formation de coalition. Et c'était ouvert. En 1997, j'ai aussi participé à des séminaires de la Fondation Inter-Américaine sur les techniques de plaidoirie. Cette Fondation travaillait, sur demande de Jean-Bertrand Aristide, pour le renforcement de la démocratie en Haïti. Dans votre article ''La Fondation états-unienne pour la démocratie : La NED , nébuleuse de l'ingérence « démocratique » (une œuvre de la CIA )'', tout comme l'IRI (Institut Républicain International), vous listez le NDIIA (National Democratic Institute for International Affairs - NDI) au nombre des instituts liés au NED. Savez-vous que la NDIIA travaillait au renforcement du parti Fanmy Lavalas de Jean-Bertrand Aristide? Donc, tous les membres de Fanmy Lavalas, dont Aristide, tous les ''chimères'', sont-ils des agents de la CIA ? Cela en est la déduction logique puisqu'ils ont été formés par la NDI. L 'IRI et le NDI étant, selon vos textes, filiales de la CIA , si les personnes formées par l'IRI sont des agents, celles qui sont formées par le NDI sont aussi des espions. Pour discréditer le ''Groupe des 184'' vous avez écrit : ''Le 15 juillet 2003, André Apaid, ex-financier de la dictature des Duvalier devenu leader du Groupe des 184, organise une provocation.'' Je ne tiens pas à défendre Monsieur Apaid. Cependant on ne peut pas vous laisser réduire, le mouvement populaire qui a renversé Aristide, à une question de 'bourgeoisie, ex-financier de la dictature des Duvalier', au mépris des faits. L'ancien Ministre de la Justice d'Aristide est un duvaliériste ; avocat et gestionnaire des biens du Général Raoul Cédras (les putschistes de l'École des Amériques dont vous faites mention si souvent dans vos textes sur Haïti). Des membres du FRAPH de Louis Jodel Chamblain et des militaires (officiers et soldats putschistes), Aristide en avait pour ses escadrons de la mort. Ils l'aidaient à réprimer le peuple et tous ceux qui n'étaient pas d'accord avec lui. En voici deux noms : Bob Lecorp ancien membre du FRAPH au Cap-Haïtien devenu homme de main d'Aristide ; Serge Beaulieu, idéologue des Duvalier. Emprisonné en 1991 pour sa participation à la tentative de Coup d'État de 6 janvier 1991, en 2002 on le retrouve au service d'Aristide. Ce dernier lui avait payé le ticket d'avion pour rentrer au pays. Dans votre texte (susmentionné) sur Chavez et le Venezuela vous avez fait allusion à ses réalisations, les réformes opérées, etc. Pourquoi, refusez-vous d'analyser les réalisations d'Aristide pour mieux comprendre sa chute ? Je ne vois rien encore sur sa fortune, les crimes commis, la corruption, et ses dépenses au profit de lobbyistes Nord américains comme Irwin Stotzky de l'Université de Miami qui prétend publier un rapport sur les Droits humains en Haïti, alors qu'il est, au su de tout le monde, un employé d'Aristide. L'histoire ne rapporte pas encore de ''révolutionnaire de gauche'' aussi riche et aussi dépendant de la capitale américaine que Jean-Bertrand Aristide. Alors voyons ! Ne perdez pas votre temps dans cette affaire d'Aristide. Ne vous laissez pas discréditer par ces messieurs et dames de la ''Haitian Action'' qui envoient de fausses informations misant ainsi sur votre obsession anti-américaine. Il ne faut pas comparer Aristide à Chavez ni au Leader maximo Fidel Castro. Aristide est un vendeur de patrie. Le plus offrant est son patron. C'est un menteur-profiteur qui après avoir profité des structures de l'Eglise Catholique, de l'espérance du peuple haïtien, de la frustration des noirs américains et de la fatigue de la communauté internationale qui en avait marre en 1994 avec ce pays nègre, de boat people et de pauvres, cherche à entraîner les obsédés anti-américains. En 1990, pour accéder au pouvoir, il a eu un discours anti-américain. Aujourd'hui, il construit un discours ''anti-libéral-noiriste'' pour se faire une image. Ce n'est qu'un imposteur qui se croit pouvoir manipuler tout le monde. Vous avez si bien dit : Exilé aux États-Unis, Aristide mobilisa la bourgeoisie noire pour qu'elle vienne en aide à la « république nègre » Bien entendu sa femme est la garante des intérêts de cette bourgeoisie noire dont vous avez fait mention. Cependant, ce qui est inquiétant et qui fait montre d'une confusion idéologique, est quand vous faites passer Aristide, pour un progressiste enlevé par la CIA. La bourgeoisie n'a pas de couleur. Aussi, ne saurait-on à la fois défenseur de la bourgeoise noire américaine et ennemi de la CIA ; Vu que la cette agence de renseignement défend les intérêts des États-Unis d'Amérique. Alors comment peut-on mélanger Castro (un marxiste), Chavez (un populiste de Gauche) et Aristide (représentant de la bourgeoisie noire américaine)? On peut en déduire que votre problème est l'Amérique. Et Jean-François Revel a raison de parler d'obsession anti-américaine. Il faut au nom de …discréditer les États-Unis. Ce faisant, on condamne les peuples à supporter les dictateurs de gauches, les anarchistes, les populistes ; et parfois des criminels nihilistes sans scrupules ni idéologie comme Aristide, bénéficient de votre campagne. En 2003 et au mois de janvier 2004, aux sommets des Chefs d'État du continent américain, Hugo Chavez a déclaré qu'en Amérique il n'y a que trois chefs d'État progressistes : Fidel Castro, Lula Da Silva et Hugo Chavez. Pourquoi, n'avait-il pas cité le nom de Jean-Bertrand Aristide ? Aussi avait-il déclaré : Je suis populaire et l'opposition dans mon pays sait que je ne suis pas un despote. Pourquoi Fidel Castro n'a-t-il jamais visité Haïti et son homologue haïtien Jean-Bertrand Aristide alors qu'il ne ratait aucune occasion pour assister aux investitures en Amérique latine et même en République Dominicaine (République voisine d'Haïti) ? Détrompez-vous ! Aristide n'est pas ce que vous croyez ! Ne soyez pas l'avocat du diable ! Comprenez comment des personnes influentes de son entourage sont actuellement incarcérées aux États-Unis pour trafic de drogue ! Étudiez l'histoire du panaméen Manuel Antonio Noriega, son rôle en Amérique centrale, ses erreurs et sa chute et vous aurez la vérité sur Aristide. Ceux qui utilisent les privilèges de l'oncle Sam pour empoisonner sa jeunesse et enfreindre publiquement ses lois connaîtront des jours loin de chez eux, si ce n'est en prison. Le peuple haïtien connaît assez de problèmes. Il vient d'être l'objet d'une transaction Aristide-Clinton, il ne peut pas faire les frais d'une guerre anti-américaine. Tout discours en faveur Aristide discréditera la gauche mondiale en les faisant passer pour des protecteurs de leaders fascistes. J'attends toujours un article sur les violations des droits humains en Chine et en Corée du Nord. Un réseau comme le vôtre, protecteur de la liberté d'expression, ne saurait passer sous silence les cas de violations des droits de la personne, à moins qu'il y ait un principe nouveau que je qualifierais d'immunité idéologique au profit des dictateurs de gauche. Cyrus Sibert, Journaliste, opinionmaxima@yahoo.com Cap-Haitien, Haiti 20 février 2005. ____________________ "La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle. WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.) |
dimanche 15 juillet 2012
Aristide, agent agitateur et provocateur de la communauté internationale. --- Lettre ouverte de Cyrus Sibert du Réseau Citadelle à Thierry Meyssan du Réseau Voltaire. (Texte Retrouvé)
Le temps, juge impartial, libérateur qui nous libérera des monstres. --- Bonne fête Titid!!! Nous vous aidons à compter vos jours et surtout vos vieux jours. Malheureusement, dans votre cas, l'âge n'amène pas la RAISON. --- Jacques Roche n'aura pas cette chance!!!
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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samedi 14 juillet 2012
Le consulat d'Haïti à Atlanta s'aligne sur la diplomatie d'affaires.
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JUSTICE POUR GUY SALVANT --- un citoyen sans défense, assassiné à Barrière Batan, Milot, sur ordre du Maire Moise Jean-Charles.
Par Cyrus Sibert
http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/
Cap-Haïtien, le 1er Mars 2009 ;
(Le Ré.Cit.).- La police de Port-au-Prince a procédé, ce samedi 28 février 2009, à l'arrestation d'Antonio Désamours. Ce dernier est accusé dans le meurtre de Guy Salvant, à Barrière Batan, dans la localité de Milot, le 15 février 2004 à 15 heures 30. Antonio Désamours, homme de main de Moise Jean-Charles, est ainsi détenu à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (D.C.P.J.), attendant son transfert au Cap-Haïtien.
Moise Jean-Charles, membre du Cabinet privé du Président Préval et candidat au Sénat pour le Parti LESPWA dans le Nord, est désigné comme auteur intellectuel du meurtre de Guy Salvant. La victime est le frère de Hugues Célestin, Député de la circonscription de Limonade. Au mois de janvier 2009, le parlementaire avait dénoncé la candidature de Moise Jean-Charles. Il avait questionné l'authenticité du ''Certificat de bonne vie et mœurs'' présenté par Moise au Conseil Electoral Provisoire (CEP), vu que le parquet du Tribunal Civil de la ville du Cap-Haitien qui légalement émet ce genre de certificat est aussi l'instance de poursuite qui a mis l'action publique en mouvement contre ce dernier.
Le ''mandat d'amener'' exécuté le samedi 28 février 2009, est décerné contre Antonio Désamours, depuis environ 2 ans, par le juge Emania Fatal. Questionné par Réseau Citadelle, le Député Hugues a dénoncé le laxisme de la police dans le Nord. Les autorités policières de ce ressort, refusent d'exécuter les mandats contre Moise Jean-Charles et contre ses hommes de main. Les bandits à la solde du Conseiller du Président Préval agissent en toute impunité sous l'œil de la Police. Il a dû profiter de la présence de l'accusé à Port-au-Prince pour alerter la police de l'Ouest et exécuter le ''mandat d'amener''. Pourtant, Antonio Désamours résidait tranquillement dans la commune de Milot. Il se déplaçait sans difficulté sous les yeux de la Police dans le Nord.
Témoin dans l'affaire de meurtre, Hugues Célestin confirme avoir déposé par devant le Juge d'instruction que Moise Jean-Charles est l'auteur intellectuel du crime. Il l'a vu donner des ordres à ses hommes. Moise avait établi pour la circonstance son Quartier Général, chez sa mère, à Barrière Batan. Il l'a vu donner l'ordre aux hommes qui agissaient en son nom, de laisser passer le cadavre vers 15 heures. Car, les hommes armés de Moise l'empêchaient de se rendre à l'Hôpital au Cap-Haitien. Le Député attend l'arrestation du candidat de LESPWA et se dit déterminé pour que justice soit faite à son frère abattu froidement.
Faut-il signaler que l'enquête sur l'assassinat de Guy Salvant est en phase terminale. Le dossier est au Parquet attendant le réquisitoire définitif.
Plusieurs observateurs voient très mal le silence du Conseil Electoral Provisoire en faveur de candidats contre lesquels des enquêtes policières et judiciaires sont en cours. Un tel comportement, malgré les informations fournies par la Police et la Justice, témoigne de la dépendance du Conseil Electoral face au Président Préval. Les conseillers, malgré leurs efforts de fermeté envers le Parti Fanmi Lavalas, ne font pas preuve d'intégrité ni d'indépendance. En acceptant des délinquants comme candidats au Sénat, ils légitiment les criminels proches du Président Préval et contribuent à perpétuer l'impunité en Haïti.
Ils ont ainsi raté une chance de se montrer GRANDS. Ils sont de PETITS CONSEILLERS.
RESEAU CITADELLE (Le Ré.Cit.), le 1er Mars 2009, 13hres 55
Envoyé par mon BlackBerry
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
Haïti - Sécurité : OEA et Haïti signent un accord de coopération
La cérémonie de signature s'est déroulée au Ministère de la Justice à Port-au-Prince a été suivi par le Ministre Jean Renel Sanon et Frédéric Bolduc, le Représentant spécial de l'OEA en Haïti,
« L'accord démontre un renforcement des liens d'amitié et de coopération entre l'OEA et Haïti. Nous apprécions cette atmosphère de dialogue que nous avons toujours eu avec l'OEA » a déclaré le Ministre Sanon lors de la cérémonie de signature. « Ce projet est le bienvenu, parce que ces machines permettront de moderniser la Police Nationale d'Haïti et protéger la société contre le crime »
Cette donation, financé par le Gouvernement américain, fait partie du programme « Promouvoir le marquage des armes à feu en Amérique latine et dans les Caraïbes » à la suite de la Convention interaméricaine contre la fabrication et le trafic illicites d'armes à feu, de munitions, d'explosifs et autres matériels connexes (CIFTA).
En ce sens, l'OEA coopère avec les pays de la région avec l'objectif que, dans les plus brefs délais, tous les États membres auront établi des politiques, ainsi que la législation pour marquer les armes à feu au moment de la fabrication et ou de l'importation.
À ce jour, 23 pays de la région ont signé un tel accord de coopération avec l'OEA : Argentine, d'Antigua-et-Barbuda, la Barbade, les Bahamas, Belize, Costa Rica, Dominique, Équateur, El Salvador, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Uruguay, Panama, Paraguay, Pérou, Sainte-Lucie, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Trinité-et-Tobago.
Source: HL/ HaïtiLibre
       



KITE ROCH YO PALE!!! Arnel Bélizaire, remercie le Président Martelly !
 Le Député Arnel Bélizaire a critiqué, samedi sur les ondes d'une radio de la capitale, l'attitude de certains de ses collègues, qui expriment ouvertement leur mécontentement suite à l'installation du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ).
Selon le Député, ces collègues seraient contrariés de la mise en place de cette institution, parce qu'ils ont toujours compté sur le pouvoir judiciaire pour gagner frauduleusement les élections et qu'ils ne pourront plus acheter les juges de Paix « [...] les grands perdants, ce sont les parlementaires qui comptent toujours sur le système judiciaire pour remporter les élections ».
Arnel Bélizaire exhorte ses collègues à se ressaisir et se réjouit à l'idée que le CSPJ ne soutiendra pas des tricheries dans les élections, et remercie le Président Martelly, d'avoir mis en place cet « antivol électoral ».
HL/ HaïtiLibre
Mezanmi moun fou tout jan. Tankou yon moun fou kap voye roch nan lanmè poul bouche lanmè a, Ti Yvon di lap konbat Martelly. Depi kilè moun yap konbat te konn ap byen menmen. Lolll.
STUPIDITE!!! UN POUVOIR PEUT SOMMER UN AUTRE D'EXERCER SES DROITS. L'EXECUTIF NE PEUT PAS CHOISIR 3 MEMBRES POUR LE PARLEMENT. MAIS, ETANT GARDIEN DES INSTITUTIONS, IL PEUT LEUR SOMMER DE METTRE EN PLACE LE CEP PERMANENT QUI EST AUSSI UNE INSTITUTION CONSTITUTIONNELLE. LE PRESIDENT NE PEUT PAS LAISSER LES PARLEMENTAIRES PRENDRE LE PAYS EN OTAGE AVEC LEUR HABITUEL DILATOIRE. SI LES 3 POUVOIR SONT INDEPENDANTS, LA CONSTITUTION FAIT DU CHEF DE L'ETAT LE GARDIEN DE CONTINUITE NATIONALE. --- L'exécutif leur manque d'égard, Steven Benoit rend les parlementaires responsables
Objet : [Grands Débats] L'exécutif leur manque d'égard, Steven Benoit rend les parlementaires responsables
L'exécutif leur manque d'égard, Steven Benoit rend les parlementaires responsables
Le sénateur de l'Ouest, Steven Benoit, se dit offusqué de la décision du chef de l'Etat qui, dans une correspondance adressée aux parlementaires, leur accorde un délai de huit jours pour désigner leurs trois représentants au Conseil électoral permanent qui doit être formé en vue d'organiser les prochaines élections. C'est un manque d'égard, un pouvoir ne peut pas lancer un ultimatum à un autre pouvoir, a-t-il expliqué vendredi sur Radio Magik 9.
APRES UN MOIS, SOPHIA MARTELLY SERA INTERPELLEE AU SENAT PAR MOISE JEAN-CHARLES --- Re: [HaitiConnexion] Moise Jean Charles demande des explications - « Un mois », c’est le délai accordé à Mme Sophia Martelly pour indiquer à la nation haïtienne l’adresse où se distribuent la nourriture et l’argent du programme
« Un mois », c'est le délai accordé à Mme Sophia Martelly pour indiquer à la nation haïtienne l'adresse où se distribuent la nourriture et l'argent du programme « aba grangou » a déclaré le deuxième sénateur du Nord, Moise Jean Charles sur les ondes d'une station de la capitale le vendredi 13 juillet 2012.
Le temps, juge impartial, libérateur qui nous libérera des monstres. Bonne fête Titid!!! --- Jacques Roche n'a pas eu cette chance!!!
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles?
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation prend la forme de monopole au 21e Siècle.
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Sujet d'étude: Quelle serait la situation d'un haïtien, réfugié politique aux Etats-Unis, devenu Diplomate haïtien -- au Consul d'Atlanta ... au regard du Droit international public et privé?
Avez vous déjà vu un Etat confier sa Diplomatie à sa diaspora? Le statut du ressortissant dans le pays d'accueil pourrait poser problèmes. Des consuls honoraires, membres du personnel d'un consulat : il existe déjà des membres de la diaspora au sein des Consulats et des Ambassades d'Haiti.
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vendredi 13 juillet 2012
Joint Statement by the Embassy of Haiti, Washington, DC and Embassy of the United States, Port-au-Prince, Haiti Commemorating the 150th Anniversary of US–Haiti Relations
Joint Statement by the Embassy of Haiti, Washington, DC and Embassy of the United States, Port-au-Prince, Haiti Commemorating the 150th Anniversary of US–Haiti RelationsToday, the United States and Haiti commemorate the 150th anniversary of the establishment of diplomatic relations between the two countries. As the two oldest republics in the Western Hemisphere—the United States declared independence in 1776, followed by Haiti in 1804—Haiti and the United States share historical ties and a deep political, economic and diplomatic relationship.Both the Haitian and United States governments recognize the importance of enhancing this long-standing relationship. This was exemplified by the committed response of the United States government, and its generous citizens, to the 2010 earthquake in Haiti. Our relations have deepened and become more strategically aligned through our joint efforts to attract international and local investment opportunities that will bring jobs and help improve Haiti's economy.Nearly a million Haitians have made the United States their adopted home. These Haitians, including many serving in the United States armed forces, contribute to the social, cultural and economic fabric of both countries. Likewise, the multitude of Americans living and working in Haiti, contributing to the post-earthquake rebuilding efforts, has strengthened the partnership and cooperation between our countries."As we chart a new path forward in Haiti, we hope to continue strengthening bilateral relations with the United States. We recognize and are grateful that the United States stands by us as an equal partner for our prosperity," said Paul Altidor, the Haitian Ambassador to the United States."We have come a long way together, Haitians and Americans. As the first two independent republics in this hemisphere it is clear that our love for freedom and justice is something that both our peoples hold dear," added Kenneth H. Merten, the U.S. Ambassador to the Republic of Haiti.The establishment of diplomatic relations was marked by President Abraham Lincoln's formal recognition of Haiti's independence on July 12, 1862, and his appointment of Benjamin F. Whidden to serve as the United States government's first Commissioner and Consul-General for Haiti. In turn, Haiti's first Consul-General and Charge d' Affaires in the United States, Colonel Ernest Roumain, took up his post in Washington, DC in February 1863.
Haïti opte pour des accords basés sur sa reconstruction et la coopération technique et scientifique avec l’Equateur
Bureau de Communication de la PrésidenceContact : Bureau de CommunicationPhone : +509 46 43 32 86Haïti opte pour des accords basés sur sa reconstruction et la coopération technique et scientifique avec l'Equateur· Signature de deux accords bilatéraux portant sur la reconstruction d'Haïti et la coopération technique· Le Président Martelly appelle son homologue de l'Equateur à promouvoir les investissements privés équatoriens en HaïtiPort-au-Prince, jeudi 12 Juillet 2012 : Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly, et son homologue équatorien, M. Rafael Correa Delgado, ont signé, ce mercredi 11 Juillet, au Palais présidentiel équatorien, deux accords bilatéraux portant sur la reconstruction d'Haïti et la coopération technique avec l'Equateur.Le premier accord, estimé à environ 15 millions de dollars, est destiné à appuyer la reconstruction d'Haïti, notamment à travers des programmes de réalisation de travaux de construction de routes, de digues, de réparation de canaux, de transformation de déchets, de construction de logements modulaires, de réhabilitation d'infrastructures scolaires… Cet accord concerne aussi la formation de techniciens dans le département de l'Artibonite, sous la responsabilité du contingent d'ingénieurs militaires de l'Armée de terre équatorienne. Cela contribuera à renforcer l'économie de la zone, dont la grande force repose sur son agriculture.Le deuxième accord porte sur la coopération scientifique dans les domaines de l'agriculture, de la sécurité... Et puisque l'Equateur a signalé que ses moyens et structures sont faibles pour pouvoir apporter une assistance technique à Haïti, au niveau du renforcement de la Police nationale, il s'est mis d'accord sur l'organisation de plusieurs rencontres avec Haïti en vue de bénéficier de cet appui au sein de l'UNASUR. Cet accord de base prévoit également le développement de programmes de coopération technique et comportera des activités, entre autres, de transformation des structures de l'Etat et de renforcement institutionnel, de protection sociale, d'aide aux adultes et d'assistance aux personnes handicapées.Une coopération sud-sud au renforcement des liens d'amitiéLes deux Chefs d'Etat ont promis de s'assurer de la coordination de la coopération, au renforcement des liens d'amitié existant entre les deux peuples, aux échanges et consultations pour le bien-être commun. Ils se sont d'abord entretenus à huis clos, puis mis d'accord, lors des ateliers de travail tenus dans la journée, sur une série d'actions qui porteront sur des questions liées à l'agenda international et à l'appui mutuel des candidatures proposées par chacun de ces pays au niveau international.Cette coopération sud-sud porte aussi bien sur le développement touristique d'Haïti qui, à l'exemple de l'Equateur ayant ouvert son pays (villes, plages, culture, histoire) au monde, vient de s'ouvrir à nouveau aux touristes, en lançant sa nouvelle image : « Haïti, vive l'expérience ».Le Chef de l'Etat en a profité pour demander au Président Correa d'aider le gouvernement haïtien à promouvoir les investissements privés équatoriens en Haïti. Le Président de l'Equateur a, pour sa part, réitéré son engagement d'aider Haïti à consolider ses ambitions de reconstruction et de développement durable.La journée du 11 juillet a aussi été marquée par la remise des clefs de la ville de Quito au Président Martelly. Le Maire Augusto Barrera a ainsi salué le courage et la détermination du Chef de l'Etat haïtien. Autre fait marquant : la visite à l'hôpital spécialisé Eugenio Espejo (dans le cadre d'un protocole d'accord avec l'Equateur en matière d'assistance aux personnes handicapées), la mission solidaire Manuela Espejo et une maison-type créée par cette dernière.Discussions autour des possibilités d'actions communesAccompagné du Secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, M. Gérald Oriol Junior, le Président de la République s'est entretenu avec le Sous-secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, Dr. Alex Camacho, autour des possibilités d'actions communes.En effet, l'Administration Martelly/Lamothe, faisant preuve de sa volonté politique d'inclusion sociale avec un accent sur les groupes vulnérables dont font partie les personnes à besoins spéciaux, s'est attelée à explorer, dans le cadre de ce partenariat avec le gouvernement équatorien, les pistes de collaboration suivantes :a) support technique et financier à la réalisation d'un recensement spécifique sur la population handicapée d'Haïti et à la formation de statisticiens; d'une enquête de prévalence en matière de handicap ; d'un système de prévention des incapacités dès la naissance ; d'un projet pilote en matière de transport en commun adapté ;b) appui à la mise en place en Haïti d'un système géospatial, similaire à celui de la mission solidaire Manuela Espejo ;c) renforcement des capacités des ateliers de prothèses existant à la capitale et création d'autres ateliers dans d'autres villes du pays. Ce support au renforcement peut se manifester par la formation continue des techniciens ;d) contribution technique à la mise en place d'un programme d'encadrement des familles ayant un ou des membres en situation de handicap très lourd, nécessitant assistance ;e) appui technique à la conception et à la création d'un institut de recherche et de promotion du langage des signes ;f) formation de techniciens en matière de prise en charge des personnes handicapées en situation de risques et de catastrophes naturelles.Le Président Michel Joseph Martelly croit qu'il ne doit plus avoir de place pour l'instabilité en Haïti, que le temps est venu de nous lancer dans la voie du développement durable et de la coopération solidaire, technique et scientifique.-FIN-