De 2006 à 2011, j'ai combattu les actes malhonnêtes de Moise Jean-Charles dans le Nord. De 2002 à 2011, j'ai affronté cet homme, ses gangsters, ses partisans, ses flatteurs... Je n'ai jamais baissé les bras. Aujourd'hui encore, je continue à dénoncer ses manœuvres antinationales. Mais, je me demande vraiment s'il y a une volonté de neutraliser cet homme et les actions malhonnêtes des Ti Yvon (Cette cyber-guerrilla anti-gouvernementale). La technologie est disponible, les dossiers sont là, le droit est de notre coté, pourtant, ces hommes continuent d'opérer en toute quiétude comme s'ils étaient dans une jungle, au nom de la démocratie et de la liberté d'expression. Des accusations à longueur de journée sans jamais une action leur demandant d'avancer les preuves qui supportent leurs allégations. Portant, régulièrement, on condamne les diffamateurs à publier des lettres d'excuse, à réparer leur tort. Cela se passe dans les pays les plus démocratiques du monde : Etats-Unis, France, Canada. Ici, en Haïti, on accepte que des gens se livrent à une opération systématique des campagnes mensongères en toute impunité, au mépris du droit et on appelle cela démocratie.
Ces agitateurs infiltrent l'administration publique, cherchent à saboter les actions du Président, falsifient des documents afin de justifier leur campagne de diffamation. Ils placent leurs agents dans tous les couloirs pour bloquer, saboter, noyauter l'action gouvernementale du président Martelly. En plus du parlement, ils sont bien positionnés dans les ministères pour utiliser l'argent de l'Etat contre le Président et son gouvernement.
Au niveau des communes et des départements, des autorités politiques font les quatre volontés de ces hommes dans l'espoir d'avoir un protecteur au cas où... Ils sont timides et ne défendent pas le pouvoir en place. Les jeunes militants conséquents assistent impuissants aux exploits de ces saboteurs qui nomment des vice-délégués, des maires, le personnel des délégations, utilisent le programme LEKOL TIMOUN YO pour satisfaire leur base politique tout en déclarant dans les medias que le programme n'existe pas. Ils continuent de bloquer la justice grâce aux éléments qu'ils y avaient introduits à cette fin, dans l'appareil judiciaire. Ils continuent d'intimider les partisans du mouvement TET KALE qui dans certaines communes n'ont d'autre alternative que de s'exiler vers d'autres communes du pays.
Combien de personnes qui, aujourd'hui jouissent du pouvoir TET KALE, prennent sa défense sur les medias ? Elles préfèrent l'anonymat, elles ont honte de s'afficher. Pourtant, on les rencontre à des niveaux supérieurs du pouvoir. Ils alimentent les «Yo Di », la division. Ils manipulent le MOI de ceux qui ne peuvent attendre ; ceux qui comptent plus paraitre que servir ; ceux qui sont plus obsédés par l'argent que par le désir d'atteindre l'objectif du Chef de l'Etat de respecter ses promesses électorales, de donner satisfaction au peuple, de changer le pays. C'est la raison pour laquelle, je comprends la décision du Chef de l'Etat d'engager sa femme et son fils dans la coordination de certains dossiers. En ce sens, on ne peut que rejeter les critiques des sorbonnards qui n'arrivent pas à comprendre que nous ne sommes pas dans une situation classique. Grâce à Martelly, nous amorçons un décollage qui devrait nous permettre de sortir du bourbier anarchopopuliste narco-criminel lavalassien. Seul Michel Martelly pouvait, en cette conjoncture historique de fin de mandat de Préval, mobiliser le peuple ; seul Martelly, avec le comportement qu'on lui reproche, pouvait électriser le peuple, le motiver à suivre une voie autre que la continuité anarchopopuliste nihiliste lavalassienne. Sa volonté de réaliser quelque chose est un PLUS, car en stoppant INITE-LAVALAS, il avait déjà accompli sa mission historique. Les jaloux, prétentieux, peuvent continuer à déblatérer sur les medias. Tout le monde connait leur incapacité à parler au peuple, leur situation d'illégitimité est un fait perpétuel.
Les manipulateurs anarchopopulistes sont expérimentés. Ils ont fait la même chose aux Forces Armées d'Haïti : Dresser les officiers contre les soldats ; diviser les officiers ; et finalement, toute l'institution a été balayée, le pays livré à lui-même. Le cout social, économique et en vies humaines de cette disparition de l'Armée est incalculable. Ne parlons pas des professionnels et investisseurs obligés de fuir Haïti à cause de l'anarchie installée par Lavalas.
Sur la situation actuelle du pouvoir en place, on se demande, qui a fait croire au Président Martelly qu'il pourra gouverner avec autant d'ennemis en position stratégique de pouvoir ? Des parvenus souvent arrogants qui humilient chaque jour les militants le plus convaincus de la base.
Honnêtement, sur la question Ti Yvon, Moise Jean-Charles, ne soyons pas des démagogues. Je continue de faire confiance au Chef de l'Etat Michel Martelly, à la Première Dame Sophia Martelly, et aux personnages qui continuent de ses montrer cohérents et déterminés à changer le pays. Mais, l'environnement est de plus en plus piégé.
Selon les témoignages de beaucoup de jeunes qui ont forcé la nouvelle réalité TET KALE, dans certains bureaux de l'Etat, si vous vous présentez comme un partisan de Michel Martelly, vous allez rencontrer beaucoup de difficultés et votre dossier risque de ne pas aboutir. Aujourd'hui, quand un militant TET KALE rentre dans certains bureaux publics, ils enlèvent son bracelet ROSE pour ne pas se créer des problèmes.
En conséquence, il faut une action systématique de sécurité, de contre-sabotage, de contre-infiltration et de contre-espionnage. Les éléments clés de ce pouvoir, sont trop exposés à l'ennemi. (Je dis l'ennemi parce que nous n'avons pas affaire à de simples opposants politiques, mais à des criminels prêts à tout pour l'argent et le pouvoir).
Nous avons donc affaire à des démagogues, des anciens militants de gauche qui utilisent les méthodes du KGB à des fins criminelles. Ces gens ne peuvent pas évoluer en dehors du pouvoir d'Etat, ils ont peur d'une justice libre, ils sont en faveur de la contrebande, de l'évasion fiscale, ils voient leur avenir politique dans la prise en otage des quartiers populeux et/ou populaires par des gangs criminels liés à la drogue, au kidnapping, au rançonnement des commerçants, au viol... Ils veulent le pouvoir absolu et radicaliseront leur position sous peu.
En face d'eux, il y a les naïfs du secteur démocratique, des medias et de la classe politique qui se croient assez intelligents pour les récupérer. La même erreur qu'avait commise le Professeur Leslie François Manigat face aux généraux en 1987, la même erreur répétée par le Professeur Gérard Pierre-Charles face au mouvement de la Théologie de libération (Ti Legliz) en 1990, l'utopie de Marc L. Bazin face aux militaires putschistes de 1991, l'erreur répétée en 2004 par les acteurs du mouvement GNB qui croyaient pouvoir récupérer les gangs d'Aristide – on connait la suite radicalisation : Opération Bagdad + Election de Préval.
Si aujourd'hui, ces manipulateurs se comportent comme des citoyens prêts à collaborer, c'est pour mieux se positionner afin de provoquer l'implosion du régime au signal de Tabarre.
Avec leurs partisans en position de pouvoir, ils sont au courant des moindres intentions du Chef de l'Etat et du Premier Ministre, de leur agenda, de leur emploi du temps et des faits et gestes les plus insignifiants. Entretemps, ils poursuivent leur campagne de dénigrement, d'intimidation, de menaces ; c'est-à-dire ils n'arrêteront pas les accusations mensongères ni les critiques négatives sur les medias.
La presse haïtienne ayant évoluée dans un contexte de lutte contre les dictatures pro-américaines, la majorité de ses membres est influencée par des démagogues de gauche, ses membres sont en majorité anti-duvaliéristes et gauchisants. Ce qui créé une sympathie Lavalas et empêche aux chroniqueurs d'équilibrer le débat, cela même quand ils sont extrêmement bien formés.
Comment expliquer que MOISE JEAN-CHARLES, très connu par cette presse qui dans le temps dénonçait ses crimes et ses actes de violence politique, soit aujourd'hui le chouchou des médias? Comme l'avait dit le Président Manigat : ils sont retournés dans leur vomi.
Aujourd'hui, MOISE JEAN-CHARLES est le ''plat du jour'' de tous les medias haïtiens. Pas une édition de nouvelle, pas une émission d'analyse sans que cet homme ne vienne raconter ses ragots au public. Cela se fait avec une complicité qui frise l'indécence. Pas une question sur les preuves, aucune référence aux anciennes accusations non encore prouvées. Cela ce passe au micro des confrères qui se disent professionnels, neutres, équilibrés, non-propagandistes…
Démagogie !
Réveillez vous, messieurs!!! Je ne me sens pas en sécurité. Car, je sais que les agents de l'ennemi n'aiment pas ma franchise ni mon langage direct. Ils n'aiment pas la vérité et voient en moi un élément gênant capable de dénoncer leur manœuvre. Certes, je ne suis pas le seul à comprendre leur jeu… Mais hélas ! Les autres sont aussi impuissants que moi.
Je ne me sens plus en sécurité!!! Je suis obligé de reprendre mes anciennes pratiques semi-clandestines de sécurité et de survie. Toutefois, je garde l'espoir que l'équipe au pouvoir va se réveiller. Elle finira par comprendre que la bonne foi du Chef de l'Etat ne suffit pas pour convaincre les anarchistes à changer de mentalité. Les criminels font peu de cas de cette bonne volonté quand ils sont à la conquête du pouvoir. Ils connaissent les avantages du pouvoir politique ; les millions de la drogue, de la criminalité et de la contrebande qui en résultent ; les avantages de l'immunité et/ou de l'impunité… Les militants comme moi, qui voient leur jeu, sont réellement menacés par ces criminels en mission de sabotage du pouvoir TET KALE.
Je pense qu'il faut une gestion politique rationnelle du pouvoir. N'était-ce l'omni présence du Président Martelly au coté du peuple, l'action sociale de sa femme Sophia Martelly et de son fils Olivier Martelly, l'effort de transparence du Premier Ministre Laurent Lamothe grâce à sa stratégie nouvelle de communication, les réalisations de quelques ministres pratiques (comme Stéphanie Villedrouin) qui travaillent et produisent des résultats, l'ennemi aurait déjà provoqué le renversement du pouvoir TET KALE.
Donc, soyons sérieux! Vouloir mener ce combat uniquement sur les forums, n'est pas trop réaliste. Comme je l'ai dit tantôt, les MOISE JEAN-CHARLES, les Ti Yvon ont assez de dossiers contre eux pour les coincer et les mettre sur la défensive. C'est le cas pour beaucoup de personnages qui croient pouvoir attaquer le pouvoir en place. Paradoxalement, ce sont eux qui comptent trainer les gouvernants devant la justice au point de chercher à mettre des pouvoirs d'Etat sur la défensive.
Aujourd'hui, à Port-au-Prince, on ne jure que par des ACTIONS EN JUSTICE CONTRE LES GOUVERNANTS. 1- Action en justice contre le Président de la Cour de Cassation, Me Anel A. Joseph. 2- Action en justice contre la Première Dame Sophia Martelly… Ils continueront ainsi, aussi longtemps qu'on continue de leur laisser le champ libre pour saboter le pouvoir en place.
Intégration OUI, ouverture OUI, mais il faut contrôler l'action de ces gens.
Je crois avoir tout dit, sur ce point.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti.