vendredi 18 janvier 2013

TOUT-HAITI, CYRUS SIBERT a une ligne! --- 1ere PAGE RETOUVEE!!! : Lettre de Cyrus Sibert à Daly Valet : Ma décision de défendre le Président Martelly est un choix stratégique dans ma façon de lutter pour le changement! Je garde l'espoir qu'un jour, mes amis comprendront!

MARDI 14 FÉVRIER 2012

Lettre de Cyrus Sibert à Daly Valet : Ma décision de défendre le Président Martelly est un choix stratégique dans ma façon de lutter pour le changement! Je garde l'espoir qu'un jour, mes amis comprendront!

Lettre de Cyrus Sibert à Daly Valet : Ma décision de défendre le Président Martelly est un choix stratégique dans ma façon de lutter pour le changement! Je garde l'espoir qu'un jour, mes amis comprendront!
(14 février 2012)
Daly mon ami, merci pour le crédit dans l'éclatement du dossier Jean-Max Bellerive et les contrats suspects en faveur des compagnies dominicaines.

J'en profite pour te dire que jamais, il n'a été question pour moi de devenir Maire de la ville du Cap-Haitien. Car, je garde un mauvais souvenir de la décision de Prisca, ce journaliste de Radio Caraïbe, devenu Maire de Delmas. Je pense qu'il serait plus utile là où il était. Toutefois, je respecte sa décision personnelle de diriger une commune. Tu as bien dit, il s'agissait d'une rumeur. Une rumeur qui visait à me discréditer. 

Un poste administratif, n'est pas mon style. Je préfère fouiner, militer, défendre les faibles et contribuer à la promotion du changement. Ma décision de défendre le Président Martelly est un choix stratégique dans ma façon de lutter pour le changement. 

Je reconnais que tout n'est pas parfait. Mais, je garde encore confiance dans sa bonne foi, sa sensibilité, son penchant pour le social. 

Quant aux mauvaises graines qui cherchent à paralyser le changement, je mise sur une décantation. J'attends que le Chef de l'Etat, avec son style connu, les foutre à la porte pour mieux réussir son pari.

Je suis prêt à encaisser les critiques et l'incompréhension de mes amis. Mais, je garde l'espoir qu'un jour, ils comprendront.

Je me considère comme Jacques Stephen Alix qui a eu le courage de dire à ses camarades communistes, qu'il fallait mieux supporter Louis Déjoie, un industriel, pour amorcer le développement du capitalisme en Haïti. Ce qui aurait anéanti la féodalité, aurait permis la création d'une classe ouvrière, la base classique de la lutte révolutionnaire.

Beaucoup d'entre eux ont préféré sombrer dans le naturalisme colorisme avec tous les préjugés que l'on connaît. Ils ont supporté l'idéologie des griots et nous connaissons tous la suite.

Je ne mène pas une lutte révolutionnaire de gauche, mais je suis profondément conscient de la résistance du système néo féodal monopoliste qui centralise le pays, exclue les provinces, tue les talents et les projets d'entreprise. En conséquence, ma thèse est que "le populisme de droite de Martelly permet de stopper le populisme de gauche nihiliste Lavalas". Avec comme avantage, il est entrepreneurial et s'inscrit dans une logique d'ouverture économique et de création d'emplois ; aussi, s'efforce t-il à remembrer certaines institutions républicaines comme le pouvoir judiciaire - la Cour de Cassation, l'Armée… Donc, il créera les conditions transitoires pour l'orientation d'Haïti vers une économie moderne qui éclatera les foyers de résistance de la féodalité néo-esclavagiste. 

Le renforcement de la classe moyenne (crédit/opportunités), l'éducation massive et le plein emploi constitueront les garanties de la fin de ce cycle infernal bossal qui empêche au peuple haïtien de s'émanciper. 

Je ne crois plus aux approches volontaristes ni constructivistes. Je crois plutôt aux forces du marché, dans une dynamique de concurrence libre et parfaite qui, certes, n'assureront pas une juste répartition, mais contraindront les néo-féodaux à se moderniser ou à disparaître. De cette situation, naîtront des mouvements sociaux dynamiques et autonomes pour le "bien-être généralisé". 

Cordialement,

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti 
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"Ne doutez jamais qu'un petit nombre de citoyens volontaires et réfléchis peut changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi" Margaret Mead (1901-1978)
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"La vraie reconstruction d'Haïti passe par des réformes en profondeur des structures de l'État pour restaurer la confiance, encourager les investisseurs et mettre le peuple au travail. Il faut finir avec cette approche d'un État paternaliste qui tout en refusant de créer le cadre approprié pour le développement des entreprises mendie des millions sur la scène internationale en exhibant la misère du peuple." Cyrus Sibert
Reconstruction d'Haïti : A quand les Réformes structurelles? 
Haïti : La continuité du système colonial d'exploitation  prend la forme de monopole au 21e Siècle.
WITHOUT REFORM, NO RETURN ON INVESTMENT IN HAITI (U.S. Senate report.)
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

TOUT-HAITI ciblé par une étude de l' Université de Connecticut --- La représentation médiatique d'Haïti est problématique, selon un chercheur de l'UConn.


 La représentation médiatique d'Haïti est problématique, selon un chercheur de l'UConn
Le Nouvelliste | Publié le : 2013-01-17
 

Tom Breen Université de Connecticut Traduit de l'anglais par Cyprien L. Gary
Pour bon nombre de citoyens américains, le mot «Haïti» renvoie à une multitude d'associations négatives : «pauvre», «peuplée», «surpeuplée», «dépendante de l'aide».
De gauche à droite: Marissa Mack, Craemer Thomas,Omar Green,  Parker Sorenson, Caty Wagner, et Patrick Turek leur de leur séjour en Haïti
De gauche à droite: Marissa Mack, Craemer Thomas,Omar Green, Parker Sorenson, Caty Wagner, et Patrick Turek leur de leur séjour en Haïti
Les médias jouent un rôle de premier plan dans la formation de l'opinion publique des pays étrangers, et ces stéréotypes d'Haïti peuvent souvent être trouvés à travers le spectre des médias américains, selon Craemer Thomas,  professeur de politique publique à l'Université de Connecticut (UConn). C'est un problème, dit-il, non seulement parce que ces épithètes peuvent décrire  une image trompeuse, mais parce qu'elles peuvent aussi influer sur la façon dont les citoyens américains et le gouvernement agissent.
«Je pense qu'il y a une chance que ces stéréotypes puissent  affecter l'aide et la politique étrangère», dit Craemer.
L'an dernier, Craemer  s'est rendu en Haïti en compagnie de cinq étudiants grâce à une bourse de voyage de la Fondation Ford à travers l'Institut d'enseignement international. Leur objectif était de travailler avec le groupe  Partenaires pour le développement du logement dans la  région  de Blanchard, non loin de  Port-au-Prince, plus de deux ans après le séisme dévastateur qui a frappé Haïti. Mais il s'agissait aussi de jeter les bases d'une étude sur les attitudes envers cette nation des Caraïbes dans les grands médias américains.
«On parle constamment sur le risque de dépendance à l'aide, à propos de la corruption et d'autres dysfonctionnements qui sont considérés comme des failles de caractère chez le peuple haïtien lui-même», a-t-il dit. «Il est probablement juste de dire que les médias internationaux présentent une peinture exagérée de la réalité haïtienne.»
Le professeur Craemer et cinq étudiants de l'UConn, en l'occurrence Omar Green, Marissa Mack, Parker Sorenson, Patrick Turek et Caty Wagner ont construit un cadre d'échantillonnage des reportages des médias sur le tremblement de terre, basé sur des sources d'information américaines énumérées dans le  Pew Research Center's de l'Enquête biennale sur la consommation des médias. Les points de vente vont des réseaux de diffusion pour le New York Times à l'émission de radio Rush Limbaugh. Un petit échantillon aléatoire de 100 reportages sur le tremblement de terre en Haïti a ensuite été choisi, avec des phrases dans les histoires codées comme contenant stéréotype renforçant l'information ou  contredisant les stéréotypes dominants.
Craemer a été surpris de constater que l'image présentant Haïti comme un état dysfonctionnel défaillant en phase terminale ravagé par la violence et la corruption endémique était plus ou moins systématiquement signalée à travers les organes d'information: environ 67% des phrases codées dans la couverture du New York Times ont renforcé des stéréotypes par exemple, tout comme 77% de phrases dans la programmation de la radio conservatrice Limbaugh. Le professeur Craemer avertit que la taille réduite de l'échantillon ne permet pas de comparaisons statistiques entre les différents médias. Cependant, en dépit de la taille réduite de l'échantillon un biais statistiquement significatif a émergé pour l'échantillon dans son ensemble. Dans les versions futures du projet, il espère élargir l'échantillon afin que la comparaison source par source puisse être obtenue.
Le biais dans l'échantillon global des reportages est un problème parce que les médias jouent un rôle de premier plan dans la formation de l'opinion publique des pays étrangers, dit Craemer, et les stéréotypes à propos d'Haïti présentent  un portrait biaisé du pays. 
Haïti est un pays pauvre, sans aucun doute, mais il a des caractéristiques uniques qui permettent d'atténuer la pauvreté, qui s'y trouve. Par exemple, alors que la pauvreté dans la plupart des autres pays pauvres, c'est le manque de terres, beaucoup de pauvres d'Haïti sont des propriétaires fonciers. Cette caractéristique unique remonte au début des années 1800, lorsque les plantations d'anciens esclaves ont été redistribuées entre d'anciens esclaves insurgés. La terre est une source de fierté, et fournit la subsistance des familles élargies, malgré leur pauvreté. 
Elle leur permet également de participer à ce qu'on appelle le «secteur informel» de l'économie - qui est la partie de l'économie qui n'est pas taxée, réglementée, ou mesurée par le gouvernement. Le classement d'Haïti comme le pays le plus pauvre de l'hémisphère occidental est basé sur son produit intérieur brut, une mesure qui exclut le «secteur informel» de l' économie.
L'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) estime que le marché de l'emploi informel en Haïti compte pour environ 90% du marché total de l'emploi du pays - en d'autres termes, la plupart de l'activité économique dans le pays n'est  pas prise en compte dans les calculs les plus fréquemment utilisés quand il s'agit de qualifier Haïti le pays le plus pauvre de l'hémisphère.
Une autre caractéristique de la couverture médiatique d'Haïti - une tendance à se concentrer sur des histoires de crime et de violence – l'a rendu  inquiet pour sa sécurité alors qu'il se préparait pour son premier voyage en Haïti. «J'avais vraiment peur de ce qui pourrait arriver, et nous avons le même problème ici aux États-Unis quand on parle de quartiers dits« bons »et« mauvais », a-t-il  indiqué.
«Oui, il y a un danger et il est élevé par rapport à la ligne de base normale, mais ça veut dire quoi? Combien de nous avions eu peur ? » Selon l'étude, pas autant que le suggère l'image médiatique.
Craemer soutient que l'image médiatique négative contre Haïti peut être enracinée dans les rapports contemporains de la révolution haïtienne (1791-1804) qui, dans le temps, avait donné des sueurs froides aux propriétaires  d'esclaves aux Etats-Unis. Ces craintes, par la suite, peuvent être incorporées dans la culture dominante américaine comme les stéréotypes raciaux anti-noirs dont les gens aujourd'hui, bien souvent, ne sont même pas conscients.
Craemer a rédigé un document présentant les conclusions de l'étude, qui comprend une section offrant des suggestions pour les journalistes qui couvrent le pays à l'avenir. Les journalistes, dit-il, doivent surtout chercher à expérimenter la vie quotidienne en Haïti à l'instar des Haïtiens, une expérience qui a été particulièrement précieuse pour les étudiants de Craemer. L'un d'entre eux, Marissa Mack, a écrit: « Oui, on pourrait dire qu'Haïti est pauvre, comparée aux normes américaines. Mais vivre parmi les Haïtiens, ayant un aperçu de leur vie pendant quelques jours, parlant avec les habitants, travaillant à côté d'eux, explorant des domaines pas forcément recommandés aux touristes, a dissipé la plupart des idées que j'ai personnellement eues du pays. »
Tom Breen Université de Connecticut Traduit de l'anglais par Cyprien L. Gary


































































































































































































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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
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But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.


Pourquoi je pense que la Presse haitienne est folle? (Texte de Cyrus Sibert)

Folie est le seul mot capable de traduire le comportement de la presse haïtienne. 

Ce matin, 10 janvier 2013, j'ai suivi une édition de nouvelle sur un GRAND MEDIA de la capitale: De la pure folie! Je me croyais dans une session de la Cour d'Appel avec des avocats qui présentent leurs arguements contradictoires. 

Je me suis dit : Pourquoi notre Presse haitienne s'obstine t-elle à jouer le role des autres institutions? 
Pas une déclaration des victimes qui ont porté plainte. Que pense Rosemond Jean de la CONASOVIC? Quelle est la position de Sonny, cet ancien enfant de la Fondation d'Aristide qui a porté plainte contre l'ancien Président pour exploitations et abus?

Je me demande si cette presse haitienne travaille au profit de la société. Car, elles sont nombreuses les familles qui sont victimes dans cette affaire d'escroquerie à travers des coopératives.

Je souhaitais m'informer de la position d'anciens responsables de coopératives. Que pense David Chery, l'ancien responsable de "Coeurs Unis"? Quelle est l'opinion des anciens cadres des coopératives, des chauffeurs, des gardiens... Quel est le niveau de vie des anciens responsables des coopératives en faillites comme la SIMCOP, COEURS-UNIS...?

Des hommes et des femmes sont ruinés dans cette histoire de coopérative. Certains se sont suicidés. Je connais des enfants qui ont interrompu leurs études parce que leurs parents ont perdu leur épargne dans les coopératives que Jean-Bertrand Aristide avait, dans une déclaration publique, invité le peuple à déposer son argent, innovant le fameux slogan ALPHA ECONOMIQUE. 

Le président Martelly vous dit qu'il a aussi perdu son argent dans cette histoire. Donc, c'était un scandale d'envergure nationale.

Alors, aujourd'hui, les médias haitiens se transforment en prétroire pour permettre à des avocats, souvent menteurs, de se faire publicité gratuite. Ce Magistrat, Président de l'ANAMAH qui a déclaré, sans preuve, que Me Lucmane Délille n'était pas accompagné de Greffier, prouve à quel point ces hommes de "Loas" sont irresponsables.

Il y aussi la diffusion d' "information" dite de "source sure" allant dans le sens du renforcement de l'idée qu'un citoyen, Jean-Bertrand Aristide, peut-etre au-dessus de la loi: "Aristide a auditionné le Magistrat", "Les avocats d'Aristide ne voulaient pas de procès-verbal", "Jamais Aristide n'accepterait de se rendre au parquet"...  Quelle est l'économie de la diffusion de ces rumeurs (ou meme de ces informations) dans la presse?

Cette presse dont je fais partie est vraiment folle. Car, normalement, elle devrait me permettre d'avoir une idée des conditions de vie de ceux qui osent porter plainte; les menaces dont ils sont l'objet; en un mot, une presse normale devrait se féliciter que le dossier soit déféré au Cabinet d'instruction pour qu'enfin lumière soit faite sur ces opérations d'escroquerie à travers des coopératives d'épargne et de crédit qui a troublé la vie nationale durant le 2 mandat du Président Jean-Bertrand Aristide.

Cyrus Sibert, RéseauCitadelle, Cap-Haitien, Haiti
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

La représentation médiatique d'Haïti est problématique, selon un chercheur de l'UConn.

 La représentation médiatique d'Haïti est problématique, selon un chercheur de l'UConn
Le Nouvelliste | Publié le : 2013-01-17
 

Tom Breen Université de Connecticut Traduit de l'anglais par Cyprien L. Gary
Pour bon nombre de citoyens américains, le mot «Haïti» renvoie à une multitude d'associations négatives : «pauvre», «peuplée», «surpeuplée», «dépendante de l'aide».
De gauche à droite: Marissa Mack, Craemer Thomas,Omar Green,   Parker Sorenson, Caty Wagner, et Patrick Turek leur de leur séjour en Haïti
De gauche à droite: Marissa Mack, Craemer Thomas,Omar Green, Parker Sorenson, Caty Wagner, et Patrick Turek leur de leur séjour en Haïti
Les médias jouent un rôle de premier plan dans la formation de l'opinion publique des pays étrangers, et ces stéréotypes d'Haïti peuvent souvent être trouvés à travers le spectre des médias américains, selon Craemer Thomas,  professeur de politique publique à l'Université de Connecticut (UConn). C'est un problème, dit-il, non seulement parce que ces épithètes peuvent décrire  une image trompeuse, mais parce qu'elles peuvent aussi influer sur la façon dont les citoyens américains et le gouvernement agissent.
«Je pense qu'il y a une chance que ces stéréotypes puissent  affecter l'aide et la politique étrangère», dit Craemer.
L'an dernier, Craemer  s'est rendu en Haïti en compagnie de cinq étudiants grâce à une bourse de voyage de la Fondation Ford à travers l'Institut d'enseignement international. Leur objectif était de travailler avec le groupe  Partenaires pour le développement du logement dans la  région  de Blanchard, non loin de  Port-au-Prince, plus de deux ans après le séisme dévastateur qui a frappé Haïti. Mais il s'agissait aussi de jeter les bases d'une étude sur les attitudes envers cette nation des Caraïbes dans les grands médias américains.
«On parle constamment sur le risque de dépendance à l'aide, à propos de la corruption et d'autres dysfonctionnements qui sont considérés comme des failles de caractère chez le peuple haïtien lui-même», a-t-il dit. «Il est probablement juste de dire que les médias internationaux présentent une peinture exagérée de la réalité haïtienne.»
Le professeur Craemer et cinq étudiants de l'UConn, en l'occurrence Omar Green, Marissa Mack, Parker Sorenson, Patrick Turek et Caty Wagner ont construit un cadre d'échantillonnage des reportages des médias sur le tremblement de terre, basé sur des sources d'information américaines énumérées dans le  Pew Research Center's de l'Enquête biennale sur la consommation des médias. Les points de vente vont des réseaux de diffusion pour le New York Times à l'émission de radio Rush Limbaugh. Un petit échantillon aléatoire de 100 reportages sur le tremblement de terre en Haïti a ensuite été choisi, avec des phrases dans les histoires codées comme contenant stéréotype renforçant l'information ou  contredisant les stéréotypes dominants.
Craemer a été surpris de constater que l'image présentant Haïti comme un état dysfonctionnel défaillant en phase terminale ravagé par la violence et la corruption endémique était plus ou moins systématiquement signalée à travers les organes d'information: environ 67% des phrases codées dans la couverture du New York Times ont renforcé des stéréotypes par exemple, tout comme 77% de phrases dans la programmation de la radio conservatrice Limbaugh. Le professeur Craemer avertit que la taille réduite de l'échantillon ne permet pas de comparaisons statistiques entre les différents médias. Cependant, en dépit de la taille réduite de l'échantillon un biais statistiquement significatif a émergé pour l'échantillon dans son ensemble. Dans les versions futures du projet, il espère élargir l'échantillon afin que la comparaison source par source puisse être obtenue.
Le biais dans l'échantillon global des reportages est un problème parce que les médias jouent un rôle de premier plan dans la formation de l'opinion publique des pays étrangers, dit Craemer, et les stéréotypes à propos d'Haïti présentent  un portrait biaisé du pays. 
Haïti est un pays pauvre, sans aucun doute, mais il a des caractéristiques uniques qui permettent d'atténuer la pauvreté, qui s'y trouve. Par exemple, alors que la pauvreté dans la plupart des autres pays pauvres, c'est le manque de terres, beaucoup de pauvres d'Haïti sont des propriétaires fonciers. Cette caractéristique unique remonte au début des années 1800, lorsque les plantations d'anciens esclaves ont été redistribuées entre d'anciens esclaves insurgés. La terre est une source de fierté, et fournit la subsistance des familles élargies, malgré leur pauvreté. 
Elle leur permet également de participer à ce qu'on appelle le «secteur informel» de l'économie - qui est la partie de l'économie qui n'est pas taxée, réglementée, ou mesurée par le gouvernement. Le classement d'Haïti comme le pays le plus pauvre de l'hémisphère occidental est basé sur son produit intérieur brut, une mesure qui exclut le «secteur informel» de l' économie.
L'Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) estime que le marché de l'emploi informel en Haïti compte pour environ 90% du marché total de l'emploi du pays - en d'autres termes, la plupart de l'activité économique dans le pays n'est  pas prise en compte dans les calculs les plus fréquemment utilisés quand il s'agit de qualifier Haïti le pays le plus pauvre de l'hémisphère.
Une autre caractéristique de la couverture médiatique d'Haïti - une tendance à se concentrer sur des histoires de crime et de violence – l'a rendu  inquiet pour sa sécurité alors qu'il se préparait pour son premier voyage en Haïti. «J'avais vraiment peur de ce qui pourrait arriver, et nous avons le même problème ici aux États-Unis quand on parle de quartiers dits« bons »et« mauvais », a-t-il  indiqué.
«Oui, il y a un danger et il est élevé par rapport à la ligne de base normale, mais ça veut dire quoi? Combien de nous avions eu peur ? » Selon l'étude, pas autant que le suggère l'image médiatique.
Craemer soutient que l'image médiatique négative contre Haïti peut être enracinée dans les rapports contemporains de la révolution haïtienne (1791-1804) qui, dans le temps, avait donné des sueurs froides aux propriétaires  d'esclaves aux Etats-Unis. Ces craintes, par la suite, peuvent être incorporées dans la culture dominante américaine comme les stéréotypes raciaux anti-noirs dont les gens aujourd'hui, bien souvent, ne sont même pas conscients.
Craemer a rédigé un document présentant les conclusions de l'étude, qui comprend une section offrant des suggestions pour les journalistes qui couvrent le pays à l'avenir. Les journalistes, dit-il, doivent surtout chercher à expérimenter la vie quotidienne en Haïti à l'instar des Haïtiens, une expérience qui a été particulièrement précieuse pour les étudiants de Craemer. L'un d'entre eux, Marissa Mack, a écrit: « Oui, on pourrait dire qu'Haïti est pauvre, comparée aux normes américaines. Mais vivre parmi les Haïtiens, ayant un aperçu de leur vie pendant quelques jours, parlant avec les habitants, travaillant à côté d'eux, explorant des domaines pas forcément recommandés aux touristes, a dissipé la plupart des idées que j'ai personnellement eues du pays. »
Tom Breen Université de Connecticut Traduit de l'anglais par Cyprien L. Gary















































































































































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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

TOUT-HAITI (TOUYE HAITI) exploite la crédibilité des autres. Ses victimes : Dr Guy Théodore, Mirlande Manigat, une tentative ratée de manipuler ce qui reste de Jean-Bertrand Aristide/Lavalas, et aujourd'hui, l'Ancienne Présidente d'Haiti Ertha Pascal Trouillot. Who is next????

Au lieu de construire sa propre crédibilité, TOUT-HAITI (TOUYE HAITI) exploite la crédibilité des autres. Ses victimes : Dr Guy Théodore, Mirlande Manigat, une tentative ratée de manipuler ce qui reste de Jean-Bertrand Aristide/Lavalas, et aujourd'hui, l'Ancienne Présidente d'Haiti Ertha Pascal Trouillot. Who is next????
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Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.


Pourquoi TOUT-HAITI ignore t-il cet appel au secours de Mme Ertha P. Trouillot --- Le Matin : Jean Betrand Aristide Veut Assassiner l'Ancienne Presidente d'Haiti Ertha Pascale Trouillot


Ertha Pascal Trouillot a dénoncé un plan d'assassinat

L'ancienne présidente provisoire d'Haïti, Ertha Pascal Trouillot a dénoncé un complot qui serait ourdi par l'ex président Jean Bertrand Aristide dans l'objectif de l'assassiner.
http://lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=34312&idtypetexte=

L'ancienne présidente provisoire d'Haïti, Ertha Pascal Trouillot a dénoncé un complot qui serait ourdi par l'ex président Jean Bertrand Aristide dans l'objectif de l'assassiner. Selon l'ancienne locataire du Palais national, le coup d'État avorté de Roger Lafontant le 6 janvier 1991, aurait été à la base de ce plan.

Elle affirme avoir été informée de l'entourage de l'ex-président Aristide sur ces manœuvres visant à lui ôter la vie, a-t-elle laissé entendre au cours de sa participation à la rubrique invité du jour sur Vision 2000.

Par ailleurs, Mme Trouillot, s'est félicitée du fait qu'au cours de son passage au pouvoir, elle avait permis au pays de se lancer sur la voie de la démocratie. Elle a remis en cause les élections démocratiques du 16 décembre 1990 ayant conduit à la magistrature suprême du pays, l'ancien prêtre catholique.

L'ancienne présidente provisoire a regretté que M. Aristide n'ait pas pu profiter de cette opportunité pour réconcilier la nation avec elle-même et du même coup placer Haïti véritablement sur la voie du développement.

Vaudreuil Calixte vaucal555@yahoo.fr