Monsieur Bell Angelot,
j'accuse le coup porté contre moi. Un coup minable et qui donne une idée de votre bassesse et de votre niveau de moralité. Vous vous cachez derrière F. Béliard de Carénage pour faire croire que ce message mensonger et immonde est l'œuvre de Farell Béliard, mon ami, qui mieux que vous, aurait eu le courage de me parler face à face ou de me dénoncer ouvertement. L'erreur fatale que vous avez commise, ce n'est pas la première fois que je dénonce ces pratiques qui consistent à spolier les terres dans le Nord d'Haïti. En tête de mon Blog, au bas de mes emails, je prône le respect du droit de propriété, une valeur indispensable pour la reprise des investissements en Haïti. Le 4 mai 2006, j'avais publié un texte dénonçant une mafia du droit qui utilise l'appareil judiciaire pour s'approprier des terres et des maisons des compatriotes haïtiens vivant dans la diaspora. C'est une valeur fondamentale ou un principe pour lequel je n'ai pas besoin de me faire payer. Vous avez rédigé une phrase de trop :
« A noter que, Maitre Leconte m'avait prévenu de ne pas publier cet article et m'a menace' de démentira tout après une éventuelle publication. je le publie pour parodier la méchanceté et la banalité'. »Pourquoi un Maitre qui était en votre compagnie, un Maitre que j'ai rendu service, selon vos mensonges, vous a-t-il prévenu de ne pas publier ce message dénonçant mes fautes ? Avez-vous fait chanter Maitre Leconte ? La personne à faire chanter dans cette histoire serait Cyrus Sibert? C'est illogique ? Si j'ai rendu service à votre ami Maitre Leconte, alors, vous seriez content. Personne ne prendra au sérieux ce message. Car, vous qualifiez mon travail contre l'adversaire de votre Maitre Leconte de « méchanceté et banalité ». Bell, il faut faire un peu plus d'effort. La vérité ! Les familles paisibles, non impliquées dans la politique active sont vos victimes privilégiées. Depuis plus de 20 ans, vous installez des juges, des commissaires de justice et des chefs de police pour mieux attaquer les propriétés et paralyser la justice. Plusieurs familles détentrices de titres de propriété voient des hommes comme vous prendre contrôle de leurs biens. Vous utilisez des notaires pour fabriquer des titres, faire des droits réels immobiliers illégaux et des arpenteurs pour des actes d'arpentage frauduleux... Malheureusement pour vous, ou heureusement pour les victimes, votre règne a pris fin plus tôt que prévu. Vous vous êtes retrouvé ainsi avec des cas illicites inachevés, ce qui donne une chance à certains propriétaires.
Monsieur Bell Angelot, j'ai reçu des plaintes contre vos agissements. Plusieurs victimes m'ont contacté me demandant de dire un mot. Ce que j'ai refusé, vu qu'il s'agissait de procès civils entre citoyens, donc ne voulant pas m'instituer en juge ni tribunal, j'ai gardé silence. Mais face à votre tentative de politiser comme d'habitude un dossier non politique dans le but d'intimider vos adversaires, j'ai décidé de publier une petite note, gardant le gros du dossier dans mes archives. Ainsi, Jackson P. Charles connu sous le nom de « Jaquelin La princesse », le propriétaire du bus La princesse, m'a donné copies de vos fausses signatures, votre mandat autorisant à vendre votre résidence familiale. Une transaction sur lequel vous êtes revenu après avoir empoché 35,000 dollars Américains venant d'un rude travailleur de la diaspora qui voulait s'acheter une propriété en Haïti. Il m'a aussi expliqué que vous avez de sérieux problèmes avec la justice américaine pour fausse signature dans le but d'empocher l'argent de Pierre M. Charles. La différence entre la signature a l'endos des chèques et celle apposée au bas du mandat est claire. Monsieur Bell comment pouvez vous expliquer qu'un avocat comme vous, professeur de droit, militant politique Lavalas, puisse acheter un terrain des mains d'un gérant ? J'ai enquêté sur le terrain en litige. J'ai appris qu'il appartenait à Castel Jean, un haïtien devenu français qui résidait dans le temps à Pilate. Les héritiers du terrain sont Lafontant Jean et Ketty Jean. Durant le coup d'Etat de 1991, alors que tous les militants Lavalas étaient dans le marquis ou à Guantanamo parce que persécutés par l'Armée et le FRAPH (Front Pour l'Avancement et le Progrès d'Haïti), vous avez pu acheter ce terrain des mains de Jimmy Bien-né, un militaire qui s'est fait passer pour héritier de l'espace. Vous avez versé 300,000 gourdes haïtiennes et une pitance en dollars US. Le notaire Justin fit le droit réel immobilier, un arpenteur de l'Acul du Nord nommé Cadet fit l'acte d'arpentage. Vous avez été aux Gonaïves cherché un juge suppléant pour justifier les documents. Depuis, vous avez pris contrôle de l'espace en érigeant un portail en fer forgé, placé un gérant qui l'a transformé en atelier de menuiserie. Vous étiez au pouvoir et les héritiers n'ont pas pu contester vos actes injustes. Avec le départ de votre régime, un certain équilibre est revenu. Les héritiers ont contacté Me Leconte et contesté votre droit de propriété. Ils ont pu faire valoir les titres de propriété en leur possession, après plusieurs tracasseries judiciaires, un juge ordonna votre déguerpissement. La décision était rendue depuis novembre 2010. Heureusement pour les victimes, Me Prince Osias, un avocat du barreau qui était au courant du dossier et des abus dont était victime la famille Péan détentrice des titres de propriété, est arrivé à la tête du parquet de Cap-Haïtien. Il a eu le courage d'ordonner votre déguerpissement comme décidé par le juge. Vous croyant au-dessus de la loi parce que vous étiez Directeur Général de l'Intérieur et votre femme Sénatrice de la République, vous avez résisté, invitant des hommes de gangs « chimères » à camper sur le terrain. Me Prince Osias ne s'était pas laissé intimider par vos manœuvres habituelles et dépassées. Il a ordonné à la police de chasser vos hommes et de procéder à votre arrestation. C'est triste que des victimes des actes de spoliation de terre organisés par le pouvoir Lavalas, vous supportent dans cette voie. Il y a des avocats de renom qui tout en assurant votre défense aujourd'hui, sont bien imbus de vos pratiques arbitraires. Monsieur Bell Angelot, votre problème est ma note demandant « Combien y a-t-il de Fanmi Lavalas après le retour de Jean-Bertrand Aristide ? ». Je savais que Le Docteur Président Jean-Bertrand Aristide n'allait pas vous laisser utiliser le nom de son parti à cette fin. Le but de ma note était de vous empêcher de politiser injustement un procès civil qui vous oppose à la famille Péan. Cependant, je ne voulais pas m'immiscer dans cette affaire privée. Mais si vous croyez que vote note mensongère contre ma personne va m'intimider au point de ne pas répliquer, vous commentez une grave erreur. Car, je fais toujours le contraire face aux actes d'intimidation : je fonce, je me bats. Je prends acte que vous vous placez dans le même panier que «Polycarpe et surtout Mevs et Jean-Robert Lalane que vous saviez hypocritement critiquer. Pour Mevs, je peux vous comprendre, car on vous accuse d'avoir été à la tête du complot qui a détruit l'usine sucrière du Nord suivant les projets de Mevs qui comptait fermer toutes les usines haïtiennes pour mieux importer le sucre. Vous étiez Délégué du Nord quand l'usine du Nord a été pillée par des inconnus bien connus?
Je m'attendais à ce qu'une coalition se crée contre ma personne. Les traditionnels défenseurs du statu quo finiront pas se liguer contre tous ceux qui dénoncent leurs forfaits. Tout le monde vous connait comme menteur, metteur en scène. Deux tares qui ont causé l'échec d'Aristide dans le Nord. Car vous dites toujours le contraire de la vérité, vous êtes prêt à mentir pour détruire vos adversaires et cela même à l'intérieur du Parti Fanmi Lavalas, surtout quand il s'agit de favoriser l'élection de votre femme au pouvoir. « Salle (sic) boulot de discriminer Maitre Bell. » : je publie au bas de cette page les documents sur lesquels sont basés mon jugement, et tout le monde verra qu'il ne s'agit pas de discrimination. Bell a été Bel et bien arrêté, pour n'avoir pas compris que les choses changent. Je conseille aux membres de la diaspora qui ont perdu des propriétés en Haïti de se démarquer de cet homme qui continue de confondre « Avocat » et « spoliateur», un comportement qui caractérise le jargon populaire : « Avoka se volè » (L'avocat est un voleur). Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti Réseau Citadelle _____________________________________
Copies des actes de vente à partir desquels un Avocat et Professeur comme Bell Angelot a acheté un terrain au Cap-Haïtien.
____________________ |