jeudi 18 juillet 2013
Analiz Lanmo Jij Jean Serge Joseph Verite ak Manipilasyon yo.---
Martelly ne connait même pas le juge Joseph
En réaction aux accusations selon lesquelles le président aurait eu une rencontre avec le juge Jean Serge Joseph peu avant la mort subite de ce dernier, Michel Martelly déclare n'avoir jamais eu l'occasion de faire connaissance avec le défunt de son vivant. « C'est un juge que je n'ai jamais vu. Je ne l'ai jamais rencontré», martèle Martelly qui fait remarquer qu'il ne lui revient pas de prouver qu'il participait à une quelconque rencontre.
Martelly demande qu'on consulte l'historique de ses déplacements
Démontrer que le chef de l'Etat a rencontré le juge décédé est chose facile, indique Michel Martelly qui explique qu'il existe un historique des déplacements du président.
Le combat de Martelly est celui de la vie et non de la mort
Michel Martelly salue la famille du juge et présente ses condoléances aux proches de la victime. « Mon combat est celui de la vie et non de la mort », déclare le président pour préciser qu'il n'est impliqué ni de loin ni de près dans la mort du juge Joseph décédé subitement samedi dans des circonstances non encore élucidées.
Si Martelly devait pressurer un juge, sa cible ne serait pas Me. Jean Serge Joseph
Par rapport aux éventuelles pressions dont serait l'objet le juge, le président rappelle que les accusés avaient déjà interjeté appel du jugement. Ainsi, trois autres juges devaient travailler sur le dossier. Donc, « s'il fallait pressurer un juge, ce ne serait pas celui qui est récemment décédé, car il ne pouvait plus revenir à cette affaire», affirme Michel Martelly.
Source: Signal FM
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Le forum économique du secteur privé appuie la position du gouvernement
La crise causée par la décision du gouvernement haïtien de renouveler l'interdiction de 2008 d'importer des produits avicoles de la République dominicaine (RD) a fait ressurgir les vrais problèmes posés par les échanges commerciaux qui se réalisent entre Haïti et le pays voisin,échanges considérés comme abusifs et prédateurs.
Face à cette crise, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE apporte son soutien le plus complet à la décision adoptée par le gouvernement qui a pour responsabilité de protéger la population haïtienne contre tous les risques de contamination, en particulier ceux véhiculés par les marchandises en provenance de la République dominicaine. Cette protection est d'ailleurs conforme aux règles et principes du commerce international, en particulier ceux contenus dans l'Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et l'Accord sur les obstacles techniques au commerce (OTC) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Par conséquent, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE appuie sans réserve les négociations en cours entre les deux parties en vue de la mise en place de mesures internes communes visant à reprendre le commerce des produits avicoles sur des bases plus sûres et plus équitables, en accord avec les dispositions des deux accords susmentionnés, y compris d'autres dispositifs internationaux tels que le « Codex Alimentarius », etc.
Cependant, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE attire l'attention sur le caractère inégal du commerce bilatéral caractérisé, entre autres, par le traitement non règlementaire accordé par la République dominicaine aux produits d'origine haïtienne qui ne sont pas commercialisés sur le marché de ce pays conformément aux règles de l'OMC. Ces produits font, en effet, l'objet de pratiques commerciales déloyales telles que:
« Les barrières non tarifaires sous forme de mesures SPS applicables aux marchandises haïtiennes (Par exemple, impossibilité d'obtenir les certificats SPS règlementaires), en désaccord avec les clauses insérées dans les Accords de l'OMC y relatifs;
les pratiques de dumping systématique qui causent des préjudices graves aux secteurs nationaux de production et qui ont pour effet d'entraver leur capacité de développer des filières capables de concurrencer les produits similaires importés du pays voisin. Des contre-mesures sous forme de droits anti-dumping devraient être utilisées par le gouvernement sur la base des dispositions de l'Accord sur la mise en oeuvre de l'article Vl (l'Accord antidumping") de l'OMC afin de permettre aux branches nationales de production affectées de procéder aux ajustements de structure nécessaires;
L'application de licence automatique et/ou non automatique qui crée des entraves non nécessaires à la commercialisation des produits haïtiens sur le marché dominicain, en contravention avec les dispositions de l'Accord sur les procédures de licences d'importation de l'OMC. Des contre-mesures règlementaires devraient être adoptées en faveur des producteurs haïtiens dont les produits sont assujettis à de telles mesures en cas de non conformité avec les dispositions de cet Accord.
En plus des paramètres susmentionnés, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE note aussi :
« La situation incontrôlable, voire anarchique induite par les échanges commerciaux enregistrés sur les marchés binationaux (qui sont au nombre de plus de 50 du côté dominicain) et qui fonctionnent à sens unique au profit des produits dominicains;
les difficultés, voire l'impossibilité, pour les postes douaniers établis à la frontière de taxer les marchandises originaires de la République dominicaine, exacerbant ainsi les pertes de recettes qui se situeraient autour de 15 milliards de gourdes;
En raison de la campagne de dénigrement menée contre certains produits haïtiens dans le but de résoudre les problèmes provoqués par les échanges commerciaux entre Haïti et la République dominicaine, le FORUM ECONOMIQUE DU SECTEUR PRIVE encourage fortement le gouvernement à:
Accroître le contrôle des flux de marchandises qui traversent régulièrement la frontière en renforçant les structures douanières déjà établies;
mettre en place des postes sanitaires et phytosanitaires capables de contrôler les marchandises qui présentent des risques pour la santé des personnes, des animaux et des végétaux conformément aux dispositions des accords commerciaux multilatéraux de l'OMC;
mettre en place les structures légales et institutionnelles aptes à faciliter la gestion des échanges commerciaux bilatéraux et à déclencher, au besoin, les contre-mesures nécessaires en cas d'utilisation par la RD de pratiques commerciales déloyales (dumping, licence automatique/non automatique, etc.), conformément aux règles insérées dans les accords de l'OMC y relatifs...
s'assurer que le passage de la frontière par des personnes ou des biens se fasse dans le plus strict respect de la loi comme dans nos ports ou aéroports et, par conséquent, éliminer la mesure instituant les marchés binationaux.
Enfin, le FORUM ECONOMIQUE du SECTEUR PRIVE encourage le gouvernement haïtien à oeuvrer en vue d'aboutir, par la négociation, à une entente avec la partie dominicaine qui contemplera la réalisation du commerce bilatéral sur des bases axées sur le respect mutuel, la justice et surtout la réciprocité.
Une telle entente doit être aussi impérativement basée sur l'application stricte et le respect des règles du commerce international administrées par
l'OMC dont les deux pays sont membres. Elle ne peut être d'ailleurs mise en oeuvre tant que l'institution douanière haïtienne ne sera pas entièrement et profondément renforcée.
Le Nouvelliste
mercredi 17 juillet 2013
Haiti, 5 E : Attention au naufrage de l'Education dans le Nord... (Texte de Cyrus Sibert)
Lisez: "Haiti-2013 : L'organisation des examens du bacc dans le Nord, un fiasco!"
La famille du juge Jean Serge JOSEPH n'accuse personne.
Un témoin clé dans l'affaire Juge Jean Serge Joseph.
Le timing du décès du Juge Jean Serge Joseph : Martelly devant NAACP...
Haïti - Social : Ouverture du 25ème restaurant communautaire
Le Chef du Gouvernement a profité de son passage dans cette circonscription, pour inaugurer de concert avec Charles Jean-Jacques, le Ministre des Affaires sociales et du travail, un restaurant communautaire capable de fournir plus de 500 plats chauds par jour aux personnes les plus vulnérables de cette zone « Ce restaurant communautaire est le 25ème d'une série de 90 que mon gouvernement s'engage à construire dans les différents départements du pays afin de combattre la pauvreté extrême », a déclaré le Premier Ministre.
Par ailleurs, Laurent Lamothe qui a assisté à la fête Notre Dame du Mont-Carmel, a réitéré sa volonté de travailler conjointement avec le Chef de l'État et le Parlement, afin de doter le pays d'un ensemble de lois sur la protection de l'environnement. Il a en outre, annoncé plusieurs projets d'envergure en vue de protéger le site touristique et de pèlerinage de Saut d'eau.
Source: HL/ HaïtiLibre
Ala Pay! An Ayiti, paguen mort naturèl. Se mistik oubyen asasina politik.
mardi 16 juillet 2013
Feriez-vous pression sur un juge dessaisi d'une affaire en Appel?
Doyen Tribunal civil de Port-au-Prince : "Me Madistin est un menteur"
Ala pay! Me Samuel Madistin bay manti sou Doyen Tribinal sivil Port-au-Prince.
La polémique s'amplifie autour du décès du juge Jean Serge Joseph
Haïti-Justice : Nouveau démenti dans l’affaire de lamort suspecte du juge Jean Serge Joseph
P-au-P, 15 juil. 2013 [AlterPresse] --- Le doyen du tribunal civil de Port-au-Prince, Raymond Jean Michel, nie avoir conduit lejuge Jean Serge Joseph à une réunion le 11 juillet avec le président Michel Martelly et le premier ministre Laurent Lamothe, qui auraient exercé des pressions sur le magistrat, décédé 48 heures plus tard d'un accident vasculaire cérébral.
L'affirmation du doyen a été faite lors d'une rencontre avec des journalistes au tribunal civil de la capitale, où une vague de démentis a suivi les propos de l'avocat Samuel Madistin, confirmant dans plusieurs médias la tenue de ladite rencontre, dont a fait part le défunt qui était tourmenté.
Le doyen Jean-Michel rejette les allégations de Samuel Madistin.
« J'ai entendu les nouvelles comme vous et cela me fait rire. Je ne connais pas cette réunion », déclare-t-il.
Il confirme cependant que, quelques heures avant la crise qui a frappé le juge Joseph, ce dernier voulait avoir une conversation pressante avec lui, se rendant à plusieurs reprises à son bureau, mais qu'il était occupé.
Le doyen aurait, lui-même également, subi des menaces de l'exécutif, selon les propos du jugeJoseph rapportés par Me. Madistin. L'avocat annonce son intention de faire incessamment une dénonciation formelle au parquet du tribunal civil de Port-au-Prince, sur la « mort suspecte » du magistrat.
Le juge Joseph est décédé dans la soirée du samedi 13 juillet après avoir été admis vers 3 :00 AM à l'Hôpital Bernard Mevs de Port-au-Prince, suite à un malaise. Des proches du jugerapportent que son histoire de santé ne faisait mention d'aucune maladie cardio-vasculaire.
Le 2 juillet 2013, le juge a fait injonction à la présidence d'autoriser la comparution, à titre de témoins, du premier ministre Lamothe et d'autres membres du gouvernement, dans le cadre du traitement de la plainte déposée contre l'épouse (Sophia Saint-Rémy) et l'un des fils (Olivier Martelly) du président pour corruption et usurpation de fonction.
Le parquet a vite fait d'annuler la demande du juge, qui aurait négligé l'article 400 du code d'instruction criminelle, explique aujourd'hui le commissaire du gouvernement Lucmane Delille.
« Au parquet, nous estimons que la décision a été prise en marge de la loi », soutient Delille lors d'une rencontre avec la presse.
Selon ses propos, le juge Joseph aurait du attendre l'approbation de Martelly pour formuler sa requête.
« Sans aucun doute, le juge (Jean Serge Joseph) a été soumis à une interrogation morale de la part du président de la république. Sa mort n'en serait que la résultante », déclare à AlterPresse le juge Durin Duret, président de l'Association nationale des magistrats haïtiens (Anamah), s'appuyant sur des informations que l'avocat Madistin lui a confiées.
Pour le numéro 1 de l'Anamah, « il s'agirait d'un meurtre ». « Puisqu'on voulait, à tout prix, que le juge laisse tomber ce dossier, eh bien, sa mort a exaucé le vœu des concernés », continue Duret.
« Ni le président, ni le premier ministre n'ont jamais participé à une quelconque rencontre avec le magistrat Serge. Je peux l'affirmer sans crainte d'être contredit », indique, pour sa part, le ministre de la justice, Jean Renel Sanon.
En plus des circonstances troublantes, le décès du juge Joseph soulève des interrogations sur le suivi qui sera donné par le décanat du tribunal civil de Port-au-Prince, à ce dossier de corruption contre des membres de la famille du président.
Le doyen Raymond Jean Michel tente d'assurer qu'après les obsèques du juge joseph, le dossier sera confié à un autre magistrat. [srh gp apr 15/07/2013 20 :00]
Source: Alterpresse
Lamothe lance le programme d'assistance sociale à Cité Soleil
Selon le chef de la villa d'Accueil le gouvernement veut accompagner les résidents de ce vaste bidonville confrontés à une situation difficile. Dans les prochaines semaines d'autres volets du programme d'assistance sociale, Ede Pèp seront lancés à Cité Soleil.
M. Lamothe annonce également des travaux à haute intensité de main d'œuvre tels des curages de canaux et réhabilitation de quartiers. Les autres bidonvilles de la région métropolitaine tels Grand Ravine et Ti Bois bénéficieront également du programme d'assistance sociale. C'est une aide pour lutter contre la faim dans les quartiers populeux, insiste M. Lamothe qui attire l'attention sur d'autres programmes tel les restaurants communautaires.
M. Lamothe explique que la stratégie du gouvernement vise à toucher les plus vulnérables notamment ceux qui sont sans emplois et ne peuvent se nourrir.
Interrogé sur le déroulement du programme Edé Pèp, M. Lamothe a assuré qu'il y a beaucoup de progrès. Il fait remarquer que le gouvernement veut atteindre le plus grand nombre de vulnérables en dépit de l'insuffisance des ressources financières.
Selon les dernières statistiques plus de 5 millions d'haïtiens sont en proie à la misère.
Insistant sur l'importance de l'assistance directe aux vulnérables, M. Lamothe a indiqué que les autorités entendent intensifier les actions pour stimuler l'économie et créer des emplois. Il exhorte tous les secteurs de la vie nationale à s'impliquer dans la campagne pour soulager la souffrance des plus vulnérables.
Source: LLM / radio Métropole Haïti
Nouveau démenti dans l’affaire de la mort suspecte du juge Jean Serge Joseph.---
lundi 15 juillet 2013
Haiti-Cuba : « Une coopération historique et désintéressée », selon Laurent Lamothe
Dans une entrevue accordée à la presse cubaine accréditée en Haiti, le Premier haïtien Laurent Lamothe, a qualifié d' « historique et désintéressée » la coopération haitiano-cubaine qui, selon lui, touche directement le peuple haïtien.
Le Premier ministre haïtien a souligné les contributions des Cubains dans des secteurs clés pour le pays tels que la santé, l'éducation et l'environnement. Ces interventions "ont un impact important dans les zones les plus vulnérables", a-t-il ajouté.
Selon M. Lamothe, les gestes de solidarité de Cuba envers Haïti, ont permis l'amélioration de la qualité de vie du peuple haïtien, en favorisant, entre autres, l'alphabétisation de 250 000 enfants et la formation de plus de 800 médecins haïtiens qui fournissent désormais des services à la population.
Le chef du gouvernement a exprimé sa solidarité avec Cuba, le Venezuela et l'Amérique latine. "Haïti se sent dans une famille latino-américaine", a déclaré le Premier ministre haïtien qui souhaite intégrer et travailler main dans la main avec les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.
"Nous croyons à l'intégration comme le seul moyen de parvenir à des progrès durables, la fraternité entre nos peuples peut nous aider à développer et aller de l'avant", a indiqué M. Lamothe.
Laurent Lamothe, qui préside également le Comité sur l'efficacité de l'aide extérieure au développement d'Haïti, a présenté la coopération Sud-Sud comme un exemple de l'aide acheminée directement au gouvernement haïtien. Le Premier ministre haïtien a, toutefois,réitéré la nécessité pour que les Haïtiens prennent en main leur propre destin.
WJL/HPN