samedi 21 décembre 2013
ICE/Homeland Security imprisons Haitian man who testified in child sexual abuse investigation of orphanage in Port au Prince.-
A HAITIAN MAN WHO TESTIFIED IN A U.S. FEDERAL COURT AFFIDAVIT THAT HE WAS SEXUALLY ABUSED WHEN HE WAS A CHILD IN HAITI BY ORPHANAGE DIRECTOR, MICHAEL GEILENFELD, HAS BEEN ARRESTED AND IMPRISONED BY ICE/ HOMELAND SECURITY OFFICIALS IN MASSACHUSETTS.
EMILE MILLIEN COOPERATED IN A RECENT ICE/HOMELAND SECURITY CRIMINAL INVESTIGATION OF CHILD SEXUAL ABUSE AT GEILENFELD'S ORPHANAGE IN HAITI.
MILLIEN HAS NOW FALLEN INTO A "BLACK HOLE" OF THE U.S. JUSTICE SYSTEM.
ICE/HOMELAND SECURITY OFFICIALS REFUSE TO STATE WHY MILLIEN IS IMPRISONED.
Child protection advocates are waiting for more information so as to be able to determine if the U.S. citizen who allegedly sexually abused a young boy 28 years ago in Haiti, beginning when the boy was 10 years old, may be behind U.S. Immigration and Custom Enforcement's sudden and unexplainable interest in Emile Millien's U.S. visa status.
Recently, Millien and another Haitian man signed affidavits in a U.S. Federal Court civil law suit in which the men testified that they were sexually abused by Geilenfeld when they were children living at the orphanage near Port au Prince, Haiti.
Millien is being detained by Immigration officials in the Plymouth, MA state prison. He has been locked in a jail cell for 9 days.
Millien's Haitian born wife (a U.S. citizen) and their four children who live near Boston are struggling. Millien's wife works nights as a nurse at a Boston area hospital.
Finding an affordable babysitter to cover her late night shift is difficult.
The children are frightened and crying a lot.
They don't understand why their dad isn't home.
It's as if Millien has fallen into a "black hole" of the U.S. justice system. Millien and his family are scared to death that Emile will be deported back to Haiti without warning and before the situation can be sorted out through due process.
Nine days have passed and it's still not clear as to why Millien is being held in jail by U.S. ICE/Homeland Security officials.
U.S Immigration and Customs officials refuse to release any information.
Former residents of Geilenfeld's orphanage in Haiti (the St. Joseph's Family of Homes), young men who also allege that they were sexually abused by Geilenfeld, blame Jessica Reitz, a USAID official stationed at the U.S. Embassy in Port au Prince and a former board member of Geilenfeld's orphanage, for not listening to and acting upon their cries for help to U.S. Embassy workers these past many years.
Geilenfeld first came to Haiti 30 years ago. He is the former "Brother Michael," a member of Mother Theresa's Brothers of the Missionaries of Charity. In 1984, Geilenfeld was called back to the U.S. by his Superior and ordered not to return to Haiti. A year later, Geilenfeld resigned from the Order and returned to Haiti anyway.
Reitz, a long time, faithful supporter of Geilenfeld, has unfettered access to U.S. Embassy and ICE/Homeland Security officials
Click the link below for more information about Jessica Reitz's and USAID's role in responding to allegations of child sexual abuse against U.S. citizen, Michael Geilenfeld:
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2013/07/internal-memos-reveal-that-usaid_29.html
More:
http://bangordailynews.com/2013/02/07/news/portland/nonprofit-that-raises-money-for-haiti-orphanages-school-sues-freeport-man-over-abuse-allegations/
Koripsyon nan lopital Ayiti mete pèp la dozado ak MSPP.
Se tout lopital peyi Dayiti koze koripsyon ap bay pwoblèm. Tout tan yo pa konbat koze koripsyon nan lopital yo, pèp la pap satisfè de MSPP.
Quelques Tweets sur le Gouvernement Martelly-Lamothe à Petit-Goave.
- Gouvènman
@MichelJMartelly@LaurentLamothe ap pote yon milyon 500 mil goud bay 3 fanmi nan Tigwav pou ede yo pouse pwodiksyon dous Makos. - 5 restoran kominotè nan vil Grangwav.
@LaurentLamothe - 2 restoran kominotè louvri nan vil Tigwav. Sa kap bay 2000 plat manje chak jou a 10 goud.
@LaurentLamothe - Gade Gouvènman lakay sou Radyo ak Televizyon Nasyonal Dayiti.
@LaurentLamothe - 10 bourses d'etude du Ministère des Affaires Etrangères pour des jeunes de Petit-Goave.
@LaurentLamothe - Integrasyon vil pwovins yo: Atyelman Gouvènman Peyi Dayiti nan vil Tigwav ap gade koman developman ap vanse!
Integrasyon vil pwovins yo: Atyelman Gouvènman Peyi Dayiti nan vil Tigwav!
Haïti - Reconstruction : Bilan des projets réalisés grâce aux Fonds Communaux
Rappelons quel les fonds communaux ont pour objectif d'accompagner les élus locaux dans le développement et d'aménagement du territoire à travers l'identification des projets à l'intérieur d'une liste de catégories préétablies par les autorités nationales.
Projets pour l'exercice 2011-2012 :
- 64 réhabilitations des routes/rues ;
- 36 constructions de marchés public ;
- 34 projets d'électrification ;
- 21 construction lycées/écoles nationales ;
- 13 centres de santé ;
- 12 espaces socio-culturels ;
- 7 constructions d'infrastructures/bâtiments ;
- 4 adductions d'eau potable.
Sur ces 191 projets, 86 sont exécutés par le Bureau de Monétisation du Programme d'Aide au Développement (BMPAD), 69 par le Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) et 36 par le Ministère des Travaux Publics Transport et Communication (MTPTC).
À date, environ 90 de ces projets sont complètement achevés. Et le cap est mis sur l'exercice 2012-2013.
Déjà 150 projets ont été reçus au MPCE pour l'année fiscale 2012-2013. Sur les 140 communes, 77 ont remis leurs dossiers. Plus de 600 millions de gourdes ont été transférés aux maitres d'ouvrage en vue d'exécuter les projets dont les dossiers techniques sont finalisés. 800 millions de gourdes de projets sont attendus au MPCE et il est prévu une augmentation du nombre de projets pour cette année.
Laurent Lamothe, le Ministre de la Planification, également Premier Ministre a réitèré la volonté de l'équipe gouvernementale d'exécuter les projets de tous les blocs représentés au corps législatif. Tous les projets reçus des élus, sont exécutés dans la mise en œuvre des fonds communaux.
Source: HL/ HaïtiLibre
Haïti - Économie : Hausse de 25% des investissements en Haïti (2012-2013)
Promotion :
Au cours de l'année 2012-2013, le CFI, a pris part, assister financièrement, accompagner et encadrer plus de 23 missions, délégations et foires, relatives à l'investissement privé. De plus, les efforts de promotion dans les medias numériques a permis au CFI de se classer parmi les meilleurs agences nationales de promotion de l'investissement sur Internet avec une note de 85 %, bien au delà de la moyenne régionale (67 %) selon le classement de la Banque Mondiale, Global Investment Promotion Benchmark (GIPB).
Facilitation :
Le CFI a accompagné et encadré 48 projets d'investissements privés pour un montant de 698 millions de dollars américains dont 473 Millions en provenance d'investisseurs nationaux et 225 millions d'investisseurs étrangers soit une augmentation de plus de 25 % par rapport à l'année 2011-2012.
Ces projets concernaient les secteurs suivants :
- Projets Assemblage et Réexportation (8 projets) ;
- Industrie Nationale (12 projets) ;
- Tourisme (15 projets) ;
- Agriculture (3 projets) ;
- Exploitation de Granulats (2 projets) ;
- Environnement (2 projets) ;
- Énergie (1 projet) ;
- Terminal de Gaz (1 projet) ;
- Équipements lourds (1 projet) ;
- Infrastructure (1 projet) ;
- Port Maritime (1 projet) ;
- Centre d'Appel (1 projet).
Études économiques :
En termes d'Études économiques le CFI a réalisé : une enquête sur l'impact économique du Carnaval pour la région Nord ; une étude sur les potentialités d'investissement des départements du Sud, des Nippes et du Sud-Est et une étude de faisabilité pour la mise sur pied d'un fond d'investissement de la Diaspora.
Réformes légales et administratives:
Le CFI a élaboré plusieurs textes dont : un avant-projet de loi éliminant le dépôt de 25% du capital action minimal comme étape constitutive des sociétés ; un avant-projet de loi sur les sociétés individuelles à responsabilité limitée ; un Avant-projet de la loi cadre du CFI, le plaçant sous la tutelle de la Primature ; un Arrêté d'application du code des investissements. Au niveau Administratif, le CFI a mis sur pied un service de vente de sociétés pré-constituées ainsi qu'un système électronique de suivi et d'évaluation de projets pour la commission interministérielle des investissements.
Pour l'année 2012-2013, le CFI a exécuté 98% des 109 millions de gourdes qui lui ont été alloués par le trésor public.
En dépit des contraintes budgétaires, la Direction Générale du CFI continue de s'engager à la concrétisation de son plan d'action triennal 2012-2015. Elle continue sa quête de ressources humaines spécialisées, de façon à non seulement pérenniser les actions déjà entreprises, mais également continuer avec la programmation du plan d'action. Le CFI a déjà pris les mesures nécessaires pour un nouveau local plus adapté, afin de pouvoir mieux desservir les investisseurs et potentiels investisseurs tant locaux qu'internationaux. La Direction Générale prévoit l'occupation des espaces au cours du premier trimestre 2014.
Perspectives :
En termes de perspectives pour l'année 2013-2014, le CFI s'engage à améliorer ses services d'accompagnement, renforcer les capacités du personnel de l'institution, prendre les mesures nécessaires au renforcement du bureau Régional du Nord et au lancement du Bureau de l'Artibonite, renforcer les partenariats avec les Chambres de Commerce départementales et les associations du secteur privé. Tout ceci, afin d'attirer encore plus d'investissements privés conformément à la vision du Président Michel Martelly et de la Politique Générale du Premier Ministre, Laurent Lamothe.
Source: HL/ S/ HaïtiLibre
vendredi 20 décembre 2013
Le Gouvernement sera à Petit-Goâve pour la quatrième sortie du programme « Gouvènman an Lakay ou »
Port-au-Prince, le vendredi 20 Décembre 2013.- Après Carrefour, Delmas et Milot, c'est autour de la commune de Petit-Goâve située dans le département de l'Ouest, d'accueillir ce samedi 21 Décembre 2013, la quatrième sortie du programme « Gouvènman an lakay ou ». Cette initiative de l'Administration Martelly et du Gouvernement Lamothe constitue un espace de dialogue et de concertation permanente entre les citoyens/citoyennes et les pouvoirs publics.
Ce sera l'occasion pour les populations des différentes sections communales de Petit-Goâve d'échanger notamment, avec les ministres du gouvernement sur les projets déjà en cours dans la région, mais également sur les besoins de leurs communautés.
Le Gouvernement en profitera pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux en cours à Petit-Goâve qui permettront de placer définitivement cette commune sur les rails du progrès et du développement.
Cette quatrième sortie du Programme « Gouvènman an Lakay ou » témoigne de la volonté du Gouvernement de la République de rester à l'écoute de la population et traduit l'engagement du Chef de l'État à favoriser la participation de la population au processus de décisions devant améliorer ses conditions de vie.
Le Programme « Gouvènman an lakay ou » sera retransmis en direct par plusieurs médias de la Capitale, des villes de province ainsi que ceux de la diaspora.
Pour de plus amples informations, visitez le site web de la Primature : www.primature.gouv.ht
Bureau de communication
de la Primature
HAITI - VIDEO DE L'ANNEE 2013: Popularité confirmée du Président Martelly.
Cette vidéo du jeune capois "Benjamin Jacques M" publiée sur Facebook le 18 novembre 2013, est la preuve incontestable de la popularité grandissante du Président Michel Joseph Martelly et de l'équipe TET KALE. Plusieurs dizaines de milliers de jeunes ont suivi le Chef de l'Etat et des membres de son gouvernement de Vertières au centre ville du Cap-Haïtien, Haiti (environ 6 kilomètres à pied).
Haïti-Gouvernement: Des Plans de développement pour le Nord-Ouest et la Grande-Anse
Le Chef du Gouvernement a présidé jeudi une réunion de travail avec des Parlementaires et des Ministres du Gouvernement autour d'un plan spécial pour le Nord-Ouest et la Grande-Anse.
Pour pallier aux déficits de développement du Nord-Ouest, le Premier Ministre, Laurent Salvador Lamothe, avait dévoilé le 7 décembre dernier un plan spécial de développement pour le Nord'ouest du pays, lors d'une visite officielle à Port-de-Paix. Le Premier Ministre qui est également Ministre de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) a rencontré jeudi des sénateurs, députés, maires et ministres concernés par la question en vue de faire le point et annoncer du même coup un plan parallèle pour la Grande-Anse.
Parmi les personnalités présentes, les Sénateurs Lucas Sainvil, Maxime Roumer, Andris Riché, le député de la circonscription de Port-de-Paix, les Ministres Ralph Théano, Charles Jean-Jacques, Jacques Rousseau, Rosanne Auguste, le Maire de Port-de-Paix etc.
Ils ont débattu des priorités de chaque département et de la faisabilité des divers projets visant à renforcer les infrastructures (route, aéroport, terrains de jeux, places publiques etc.), l'agriculture, l'environnement et le social en vue d'améliorer les conditions de vie de ces populations.
En ce qui a trait au Nord-Ouest, un comité de suivi "s'engage à soumettre, d'ici le 20 janvier, le plan final de rénovation urbaine de Port-de-Paix et le 15 février un plan peaufiné pour le développement intégré du Nord-Ouest".
Le Premier ministre s'engage à inaugurer les rues bétonnées de la ville le 4 avril prochain et s'est étonné du fait que ce département soit le seul du pays à ne pas avoir un kilomètre de route asphaltée. Un montant de 5 millions de dollars additionnels a été ajouté à l'enveloppe des travaux de rénovation en cours pour des interventions pertinentes et des études de faisabilité de grands projets tels l'aéroport de la ville, des ponts, le tronçon de route Port-de-Paix/Gonaives etc.
Le Comité départemental qui inclut les élus du département est coordonné par le Secrétaire Général de la Primature, Lucien Francoeur. Le Comité de suivi pour la Grande-Anse est coordonné par le ministre Ralph Théano.
Il a été également décidé de mettre sur pied une commission de supervision devant s'assurer de l'exécution correcte des différents projets dans ces deux départements.
HI/HPN
Emmanuelle Gilles sur la gouvernance Martelly-Lamothe : Qu'en pensez-vous?
Observations : SVP, lisez ce texte et dites nous ce que vous en pensez?
Je viens tout juste d'effectuer un voyage en Haïti au cours duquel J'ai profité pour jeter un regard curieux et critique sur le pays. J'ai rencontré quelques amis qui sont des gens avisés, honnêtes et impartiaux avec qui j'ai eu du plaisir à échanger sur la situation générale. Pour résumer mes impressions, tout d'abord, ce n'est pas un fait nouveau d'affirmer qu'un gouvernement Haïtien accuse des faiblesses à plusieurs niveaux. Dans le cas de M. Martelly, on s'y attendait compte tenu de son amateurisme au niveau politique et son manque d'expérience en économie. Son refus de soumettre la loi électorale au prime abord servait de prétexte pour les récents remous de l'opposition. Maintenant que la loi électorale a été approuvée et soumise pour publication dans le moniteur, l'opposition continue à scander le départ du Président. Il est donc certain que celle-ci n'envisageait qu'une reprise du pouvoir à tout prix selon les traditions politiques historiques en Haïti.
En dépit des faiblesses institutionnelles, le gouvernement de Martelly travaille et a réalisé bon nombre de travaux à travers le pays. On espérait que la croissance économique s'élèverait à 6% pour l'année 2013 en raison des nombreux projets de construction et le relancement de l'agriculture, elle est plutôt à 4%, ce qui est déjà un très grand effort par rapport aux années précédentes. Cependant, comparé à la République Dominicaine dont le FDI (Investissements Directs Etrangers) s'élève à 4 milliards pour l'année en cours, en Haïti, notre FDI s'élève seulement à 300 millions. La gestion d'Haïti n'a pas encore retrouvé la confiance des investisseurs étrangers. L'appel « Haïti Is open for Business » ne résonnera pas si vite chez des investisseurs qui ne sont pas convaincus que l'atmosphère est propice aux affaires. Et si effectivement ils hésitaient, les récentes manifestations leur auront encore assurés qu'Haïti n'est pas prêt pour l'investissement externe. Les moyens mis en œuvre pour les séduire ne sont pas suffisants. C'est le terrain de jeu des politiciens qui ne discernent pas le développement à court, moyen et au long terme.
Les Dominicains, contrairement aux Haïtiens, ont compris l'importance de l'investissement et ont décidé de faire un pacte entre eux afin de favoriser la stabilité pour permettre à la République Dominicaine d'évoluer et d'avancer. C'est à travers des années de stabilité qu'ils sont arrivés à atteindre un plafond d'investissement de 4 milliard de dollars en un an. En réfléchissant sur l'émigration des Haïtiens vers la République Dominicaine à la recherche d'une vie meilleure, on constatera que leur choix de stabilité dans leur partie de l'ile aura contribué à créer une plateforme pour l'investissement, une solution économique que les Haïtiens n'arrivent pas à comprendre et à assimiler. Le premier Ministre essaie tant bien que mal de promouvoir l'investissement, une action qui a toutes ses mérites mais la réussite de ces initiatives dépendrait grandement d'un consensus national entre tous les secteurs de la population en particulier, les politiciens et des organisations de société civile en faveur de la stabilité à court, moyen et au long terme.
Le Président Martelly emploie majoritairement les firmes dominicaines dans les projets de construction, cela n'a pas empêché que la Cour Suprême Dominicaine ait frappé durement les Haïtiens d'origine en RD. Bien entendu, Il arrive que les firmes Haïtiennes n'aient pas les mêmes capacités que les grandes firmes Dominicaines bien que certaines firmes de la République voisine accusent aussi des carences au niveau de leur capacité technique. En Haïti, il n'existe pas de grandes firmes capables d'absorber de très longs kilomètres de routes. C'est pourquoi dans le passé, les projets de la BID contractaient plusieurs firmes haïtiennes pour l'exécution d'un projet, partageant ainsi entre elles la construction de plusieurs kilomètres de route. Cette modalité d'exécution s'était avérée inefficace à cause des problèmes de coordination qui s'en résultaient. Des firmes haïtiennes sont retenues surtout pour la supervision et l'évaluation.
Ceux qui analysent la situation du conflit entre la RD et Haïti se rendent compte du silence de Martelly en Haïti face à ce conflit. Y aurait-il des deals entre le gouvernement Haïtien et la RD ? on n'en sait rien mais toujours est-il que son silence est particulièrement suspect dans les milieux intellectuels.
La commission des Marchés publics a été créée sous le gouvernement de transition pour plus de transparence dans l'exécution des projets de l'Etat Haïtien. Le gouvernement semble passer outre des règlementations de la Commission pour attribuer des contrats sans appel d'offres, c'est ainsi que des firmes dominicaines dominent le marché de la construction. Est-ce parce que les firmes Haïtiennes ne sont pas sérieuses ou est-ce à cause des pots de vins perçus des Dominicains ? Il est un fait certain que beaucoup de firmes haïtiennes ne sont pas fiables cependant il est important de responsabiliser les firmes et les entrepreneurs Haïtiens afin qu'ils s'améliorent dans un contexte ou la compétitivité demeure un facteur clé du développement d'Haïti.
En analysant les activités du Ministère des Affaires sociales, l'équipe gouvernementale fait preuve de progressisme dans sa manière de gérer le pays. Les divers programmes sociaux du Président font de lui un homme d'Etat penché vers la gauche plus que vers l'extrême droite au travers duquel on l'identifie. Beaucoup le reconnaissent cependant le rôle de sa femme au sein de son gouvernement est mal vu par le public. Son Statut de première dame ne lui confère aucune autorité pour gérer des projets ni des fonds du gouvernement. Ils devraient savoir que l'implication de leur fils au sein du gouvernement constitue un conflit d'intérêt. Il est évident que son salaire exorbitant ferait froncer des sourcils. En tout cas, beaucoup de spéculations semblent planer sur l'équipe présidentielle qui doit prendre des dispositions pour afficher plus de transparence dans la gestion des affaires gouvernementales. La transparence, le sens du dialogue et une certaine visibilité sur la gestion du gouvernement réduirait les inquiétudes et les spéculations.
Le Ministre des Finances a été présenté comme un homme très sérieux cependant, il peut être contraint à dévier de ses objectifs sur demande d'un exécutif qui se croit tout puissant. Espérons que les membres de la cour supérieure des comptes soient installés non à travers des pro et anti-Mickistes mais par des citoyens neutres qui remplisseraient leur fonction de contrôle.
En traversant la route « neuf », je me suis heurtée à des fouilles et des barricades, il parait que les gangs de cite soleil sont de nouveau à l'action. Ce quartier est redevenu une zone de non-droit que des groupes austères au gouvernement veulent transformer en siège de gangs armés. On comprendra alors pourquoi Haïti n'est pas prêt à avancer. C'est bien dommage !
Il est grand temps pour que des Haïtiens sérieux, compétents, intègres et désintéressés au pouvoir politique s'impliquent pour effectuer le changement nécessaire à la base de manière à établir les fondations de base pour le renforcement des institutions et pour une meilleure gestion de l'administration haïtienne.
Emmanuelle Gilles
HAITI - HAITEL: Que dit la lois sur la gestion frauduleuse????
En l'absence de redressement ou de liquidation judiciaire, le procureur doit donc préalablement envoyer une requête au tribunal compétent aux fins d'ouverture de la procédure lorsqu'il envisage de poursuivre une personne suspectée d'avoir commis le délit de banqueroute. La juridiction répressive peut ainsi être saisie sur la poursuite du ministère publique mais également sur constitution de partie civile du représentant des salariés, du mandataire judiciaire (ou, lorsque celui-ci n'agit pas, de la majorité des créanciers nommés contrôleurs agissant dans l'intérêt collectif des créanciers), de l'administrateur, du liquidateur ou du commissaire à l'exécution du plan.
http://droit-finances.commentcamarche.net/contents/1318-la-banqueroute-ou-faillite-frauduleuse-definition
jeudi 19 décembre 2013
Jean-Bertrand Aristide en difficulté de Leadership !
Du 16 décembre 1990
Pour la première fois dans l'histoire de ce pays le 16 décembre 1990, le Secteur dit démocratique associé aux Masses urbaines et rurales ont élu démocratiquement le candidat de leur choix à la Présidence d'Haïti. Mais, cette victoire avait porté en elle-même les germes et le virus de sa propre destruction. 16 décembre 1990, doit-on le rappeler, n'est l'affaire ni de Fanmi Lavalas encore moins de Jean-Bertrand Aristide qui en fut politiquement le premier bénéficiaire. Cette expérience allait durer environ sept (7) mois. Elle a aussi marqué, depuis lors, l'irruption des Organisations dites populaires ou de base sur la scène politique, notamment en milieu urbain. Les puissances tutrices d'Haïti (Etats-Unis d'Amérique, France, Canada) sans oublier la République Dominicaine, une frange de la minorité mulâtre, des minorités de souche européenne et syro-libanaise en conjonction avec leur contrepartie dominicaine et des militaires haïtiens ont mis fin à l'aventure de décembre 1990. La construction de l'édifice démocratique du pays avait pris fin le 30 septembre 1990 dans le sang.
Mouvement populaire/Idéaux 16 décembre 90
MANIF : Un grand nombre d'Organisations populaires trouve leur origine au sein de l'Eglise catholique à travers les TKL (Ti Kominote Legliz) sur fond de théologie de libération au milieu des années 70. Le Mouvement paysan, Organisations et Groupements de paysans, a connu un essor particulier après 1986. Leurs principales demandes de gouvernance avaient été : Réforme agraire, Elimination des Chefs de Section, Repeuplement porcin (Cochon Créole), Réforme fiscale, Promotion de la Langue Créole.
Le ''Mouvement Etudiant'' haïtien remonte à 1915 sous l'Occupation Étatsunienne. Il a connu un sérieux revers en 1960 sous la dictature de Duvalier Père avec l'élimination du leadership de l'Union Nationale des Etudiants Haïtiens (UNEH). La participation des étudiants haïtiens au renversement du dictateur fils Jean Claude Duvalier n'était certainement pas négligeable, mais elle était surtout inorganisée. La Fédération Nationale des Etudiants Haïtiens (FENEH) formée en 1967 et basée à Port-au-Prince en appelait à l'autonomie de l'Université d'Etat d'Haïti, la mise à l'écart des Duvaliéristes au sein du Système éducatif. Les Jeunes s'engageaient par la création d'Associations diverses en exigeant l'Education gratuite pour Tous. Le Mouvement syndical se renforçait non sans difficultés en raison du financement par les Etats-Unis de certaines Fédérations syndicales.
Les Comités de quartier voyaient le jour dans les Quartiers populaires et demandaient la fourniture de Services Sociaux de Base, la réduction du cout de la vie, et s'organisaient pour se protéger contre l'insécurité et la violation de leurs droits aux moyens des Brigades de vigilance.
On ne peut sans difficultés classifier l'ensemble des Organisations populaires. La majorité était composée d'ouvriers, de travailleurs, de paysans, d'étudiants, de chômeurs etc… Telles étaient les Forces populaires et progressistes ayant concouru avec le Secteur politique dit démocratique à la victoire du 16 décembre 1990.
Jean Bertrand Aristide pourrait-il à ce moment historique bénéficier d'un autre 16 décembre 1990 dans le cadre des Elections présidentielles à venir ? 23 ans plus tard, la leçon semble avoir été bien apprise par tous les Progressistes et Démocrates. Le futur d'Haïti repose essentiellement sur les efforts du Peuple haïtien à travers les Organisations populaires et/ou de base dans un cadre structuré et bien organisé.
MOISE : Le Mouvement populaire, fort des expériences faites au cours des 27 dernières années avec la Classe politique, se reconstitue fondamentalement avec de nouveaux discours, de nouvelles méthodes d'engagement, une nouvelle compréhension et une nouvelle vision, et est visiblement en quête d'un nouveau Leadership pour continuer à défendre les idéaux de souveraineté, d'indépendance nationale et de renaissance démocratique.
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(Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois,) dixit Abraham Lincoln.
Déclaration du porte-parole du Département d'Etat américain sur la récente décision de la République Dominicaine sur la question de la citoyenneté.
No.2013/68
Déclaration du porte-parole du Département d'Etat américain au sujet de la récente décision de la République Dominicaine sur la question de citoyenneté
Le 18 décembre, en réponse à une question posée au sujet de la récente décision de la cour en République Dominique sur la question de la citoyenneté, le porte-parole du Département d'Etat américain a fait la déclaration suivante:
«Nous avons certainement pris connaissance du plan, et je crois que cela a été en réponse à la décision. Nous avons communiqué notre vive préoccupation au gouvernement de la République Dominicaine en ce qui concerne l'impact de la décision sur le statut de citoyenneté de personnes en République Dominicaine, dont la majorité, comme vous l'avez mentionné, sont d'origine haïtienne. Nous avons exhorté le gouvernement à poursuivre d'étroites consultations avec les partenaires internationaux et la société civile pour identifier et résoudre aussi rapidement que possible, d'une manière humaine, les préoccupations concernant la portée de ce plan pour les personnes concernées. Nous allons donc poursuivre le dialogue, mais nous avons exprimé nos préoccupations sur cette question».
(Fin du texte)
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12-19-2013
No. 2013/68
U.S. State Department Spokesperson statement on recent Dominican Republic citizenship ruling
On December 18, in response to a question on a recent court ruling in the Dominican Republic on citizenship, the U.S. State Department spokesperson issued the following statement:
"We've certainly seen the plan; I think that was in response to the ruling. We've conveyed our deep concern to the Government of the Dominican Republic regarding the ruling's impact on the citizenship status of persons in the Dominican Republic, the majority of which, as you mentioned, are of Haitian descent. We've urged the government to continue close consultation with international partners and civil society to identify and expeditiously address in a humane way concerns regarding the plan's scope and reach to affected persons. So we'll continue the dialogue, but we have expressed our concerns over it."
(End of text)