dimanche 16 février 2014
Haïti - Économie : Les intervenants du secteur minier en Haïti, présents au PDAC 2014
La délégation a profité de cette visite de courtoisie pour inviter le Ministre Laleau à participer au congrès annuel de l’Association Canadienne des Prospecteurs et Entrepreneurs (ACPE), mieux connu sous son sigle anglais PDAC (Prospectors and Developers Association of Canada).
Les principaux intervenants du secteur minier en Haïti, incluant des représentants du secteur privé et du gouvernement seront présent au PDAC 2014. Ce Congrès organisé en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie haïtiano-canadienne (CCIHC), se déroulera a Toronto du 2 au 5 mars prochain.
Rappelons que depuis sa création en 1932, le congrès annuel du PDAC, est le plus grand rassemblement mondial de professionnels, d’entreprises et d’organisations associées d’une manière ou d’une autre à l’exploration minière.
Le PDAC, avec ses 1,000 exposants et 30,000 participants provenant de 125 pays, offre l’occasion de participer à des ateliers techniques, de courtes séances de formation et des évènements sociaux et de réseautage permettant d’établir des contacts et de proposer ou de découvrir des opportunités d’affaires.
Cette visite canadienne, a été également l'occasion de discuter de nombreux projets de coopération bilatérale Canada-Haïti.
Source: HL/ HaïtiLibre
samedi 15 février 2014
Haiti-Pedophile-Orphelinat Delmas 91 : Children were removed yesterday, February 14, 2014.
January 31, 2014To the ResponsiblesOf Orphanage St. Joseph Home for BoysIn its offices
Monsieur/Madame
The Directorate-General of the Institute of Social Welfare and Research (IBESR), following the report of the Services of Social Works dated 25 November 2013 establishing that the children in your custody, in violation of the decrees of 22 December 1971 and November 4, 1983 and persistent allegations of abuse, are in a situation of vulnerability and insecurity.As a result of this finding of illegality, this failure to comply with performance standards and pending confirmation of these allegations, this Directorate decided to move these children and relocate them in a safer space.Counting on your cooperation and your understanding, the Directorate-General of the Institute of the Bien - Etre Social and research (IBESR) ask you to receive, Mr / Mrs, (names redacted), distinguished salutatations.
Arielle Jeanty VILLEDROUIN Director General
vendredi 14 février 2014
Haïti-Cour des Comptes: sept juges publiés, trois exclus pour faux diplômes
Trois juges ont toutefois été exclus pour faux diplômes, précise la source, parmi les noms soumis à l’Exécutif par le Sénat. Il s’agirait de Méhu Mélius Gaston, Neltha Marie Féthière, Rogavil Boisguene.
Les sénateurs de l’opposition avait posé comme condition de leur participation au dialogue inter-haïtien lancé, depuis plusieurs semaines à l’hôtel El Rancho, la sortie de cette liste pour signer l’accord final sorti de ces assises.
Simon Dieuseul Desras président de la chambre haute avait émis la volonté irréductible de ces camarades de voir cette liste publiée avant de signer quelque document que ce soit.
#Haïti : Comment les actions en diffamation contribuent au renforcement de la presse.--
Pour avoir collaboré avec plusieurs médias étrangers comme Connecticut Post, CNN (Anderson Cooper), France 24, Associated Press, Miami Herald et La presse (Canada), nous pouvons certifier que les médias sérieux, prennent beaucoup de précautions sur la véracité des faits avant de publier un papier. Des vérifications et contre-vérification, « Cross examination », des preuves audio/photo/vidéo, des extraits d'archives, etc.
Dans une démocratie, la presse doit avoir le souci de se professionnaliser. Pour un gouvernement Moderne comme celui de Martelly-Lamothe qui rejette les pratiques archaïques d'intimidation et de terreur contre la presse, il n'y a d'autre alternative que celui de recourir à des actions judiciaires pour forcer les médias à rejeter les orientations passionnelles de clan, à s'adapter au climat démocratique qui veut que chaque droit ou liberté soit lié à un devoir, la notion de « responsabilité ».
Faut-il signaler que cette approche moderne du pouvoir en place, depuis 2011, face à la presse, a donné comme résultat le classement d'Haïti à la 47e place sur 170 pays, selon le dernier rapport de l'organisation RSF (Reporter Sans Frontières) publié en 2014. Haïti se retrouve juste derrière les Etats-Unis 46e :
Liberté de la presse : Haïti progresse dans le classement 2014 de Reporters sans frontières. (http://lenouvelliste.com/lenouvelliste/article/127487/Haiti-progresse-dans-le-classement-2014-de-Reporters-sans-frontieres.html)
En ce sens, le pouvoir en place contribue grandement au professionnalisme des médias haïtiens.
On ne peut pas oublier ce rapport de recherche de l'Université de Connecticut :
La représentation médiatique d'Haïti est problématique, selon un chercheur de l'UConn.
(http://reseaucitadelle.blogspot.com/2013/01/la-representation-mediatique-dhaiti-est.html)
En conséquence, les médias haïtiens de l'intérieur comme ceux de l'extérieur doivent respecter les règles du jeu démocratique. Ils doivent renforcer leur capacité professionnelle, se faire couvrir des polices d'assurance (umbrella ) et renforcer leur staff juridicolégal, pour, au besoin, s'assurer que leurs publications sont conformes aux règles de droit universel établissant la ligne de démarcation entre liberté d'expression et la diffamation.
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
Communiqué concernant le chèque de l'Uruguay à Haiti
Le Ministère des Affaires Etrangères, face à la campagne de désinformation déclenchée et alimentée par des allégations dénuées de tout fondement autour du don que le Gouvernement uruguayen a accordé au Gouvernement haïtien le 25 mars 2013 et, pour faire suite à l'intervention du Chancelier Pierre-Richard CASIMIR sur les ondes de Radio Vision 2000 pour faire le point sur la question, croit utile et opportun d'apporter les précisions suivantes pour l'édification du peuple haïtien en général et de la presse en particulier :
jeudi 13 février 2014
Haïti progresse dans le classement 2014 de Reporters sans frontières.
Liberté de la presse
Jean Pharès Jérôme
Le dilemme dominicain.-- (Texte de Nesmy Manigat)
Plus d'un siècle de négligence d'État a abouti à un drame humain qui menace l'existence de plus de 200,000 Dominicains d'ascendance haïtienne. Les gouvernements haïtien et dominicain ne se sont jamais préoccupés des droits des migrants ni en situation de travail en République dominicaine ni à leur retour en Haïti. Pire, certains groupes d'industriels dominicains qui ont profité de cette main-d'œuvre à bon marché et des ultranationalistes se sont radicalisés. Quand ils n'en ont eu plus besoin, ils ont érigé en doctrine politique l'exclusion des descendants des migrants qu'ils jugent encombrants, politiquement, voire ethniquement. C'est ce qui a conduit à la sentence 168-13 qu'Haïti et la communauté internationale ont pour devoir moral de continuer à refuser, sans détour, pour éviter le drame humanitaire et sécuritaire d'une apatridie massive sans précédent dans les Amériques. Il importe de souligner au passage que les descendants de la même génération de coupeurs de canne partis à Cuba au début du vingtième siècle, sont devenus des citoyens cubains jouissant pleinement de leurs droits civils et politiques.
Le devoir d'assister nos compatriotes
Mais au-delà de l'inacceptable, il est venu aussi le moment de nous demander comment nous en sommes arrivés là ? Haïti a pendant plus d'un siècle ignoré et traité en parent pauvre sa diaspora en République dominicaine. Rien dans les postes frontaliers, jusqu'à tout récemment, comme espace de réception. Partout les travailleurs haïtiens sont vulnérables et ceux qui reviennent en Haïti sont exclus, faute d'un dispositif d'accueil. Ils sont donc abandonnés à leur sort avec comme seule option de repartir. Alors, demandez aux organismes de droits humains comment le pays reçoit ses migrants à leur retour depuis des décennies.
Aujourd'hui, la République dominicaine met en place un plan de régularisation des étrangers vivant en situation irrégulière sur une période de 18 mois. Ceci risque d'avoir un impact sur la vie de près de 500 000 haïtiens. Plus que jamais, nous nous devons de garder ouverts les canaux de discussions avec la République dominicaine pour nous assurer que cela se passe dans les meilleures conditions. C'est là tout le dilemme entre la « colère juste » face à l'inacceptable et le devoir d'assister nos migrants sur place et nos compatriotes qui pour de multiples raisons partent en République dominicaine. En effet, demandez aux voyageurs du grand nord d'Haïti pourquoi ils continuent dans l'immense majorité d'utiliser l'aéroport international de Cibao, ou les hôpitaux de Santiago. Demandez aux citoyens d'Anse-à-Pitre pourquoi ils continuent d'emprunter les routes dominicaines pour se rendre à Port-au-Prince. Demandez à ces parents frontaliers pourquoi leurs enfants fréquentent tous les matins les écoles primaires dominicaines de Elias Pina, de Limon, Jimani ou de Dajabon ? Demandez à ces milliers de jeunes frontaliers pourquoi ils continuent de faire leurs valises cette année encore pour aller travailler dans la construction ou le tourisme ?
La nécessaire reconnaissance de l'apport de la diaspora
En revanche, les discours condescendants de certains officiels dominicains sur leur solidarité avec le peuple haïtien doivent être mis en contexte. Certes, l'aide dominicaine au moment du séisme du 12 janvier restera un témoignage de solidarité, tout comme en 1930, Haïti a aussi aidé à surmonter les graves dégâts causés par le cyclone San Zénon, tel que rapporté dans les journaux d'époque. Mais, en aucun cas on ne saurait considérer comme de la charité l'accès aux soins et à l'éducation des travailleurs migrants ou de leurs descendants. En effet, il est important que ces travailleurs migrants aient le même traitement que les nationaux, d'où l'intérêt de la régularisation de leurs conditions de séjour, faute de quoi, ils pourraient se voir refuser l'accès à certains services sociaux de base. Ils ont aidé à construire de leurs sueurs le métro de Santo-Domingo, les complexes touristiques de Punta Cana et cultivent la plupart des produits agricoles exportés un peu partout à travers le monde par la République dominicaine, incluant Haïti. Ils contribuent, aujourd'hui, pour pas moins de 5% du PIB dominicain. Aussi longtemps que demeurera le déséquilibre économique entre les deux pays, cette mobilité de la main-d'œuvre haïtienne se poursuivra.
L'urgent devoir de maison
Quant à la frontière terrestre longue de 391 kilomètres, Haïti a abdiqué, tant sur le plan commercial que sécuritaire. Elle a elle-même démobilisé ses forces armées qui tant bien que mal gardaient les postes frontaliers face à l'armée dominicaine. L'idée de reconstitution des forces armées d'Haïti est décriée à cor et à cri alors que, paradoxalement, l'on dénonce, impuissant, les abus de soldats dominicains à la frontière dont on réclame la cessation. Haïti a désinvesti également au niveau de la production agricole frontalière acculant ainsi une population déjà vulnérable à vivre Presque exclusivement du commerce d'importation de produits dominicains.
Par-delà la colère et l'indignation, la fierté nationale reviendra pleinement quand on aura offert, au moins, les mêmes opportunités sociales et économiques à nos compatriotes en Haïti. La fierté nationale passe par un devoir de développement. Je le dis clairement et j'assume. C'est à ce prix que nos relations avec la République dominicaine se stabiliseront durablement afin de profiter pleinement des opportunités communes au niveau économique. L'ile entière peut et doit devenir un espace socio-économique de progrès et d'inclusion pour les deux peuples qui la partagent.
Pourvu aussi que cette juste colère face à l'inacceptable, nous rappelle une fois pour toute l'existence de cette diaspora haïtienne en République dominicaine, ailleurs dans les Caraïbes et récemment en Amérique du sud dont nous ne nous souvenons qu'entre deux grands titres de journaux.
mercredi 12 février 2014
"Vorbe & Fils" attaque "Tout-Haiti" : Liberté de presse = Responsabilité de presse.
Happy birthday André Sibert and Michel Martelly...
dimanche 9 février 2014
Haïti - Politique : «Gouvènman an lakay ou» aux Gonaïves
Cette 5e édition de « Gouvènman an lakay ou », portait entre autres sur les projets d’infrastructures routières et d’assainissement, l’économie ainsi que sur les programmes sociaux en cours dans la Cité de l'Indépendance et de ses environs.
Le Premier Ministre Lamothe en a profité pour visiter le projet de construction de l'Hôpital La Providence et le chantiers du Centre sportif de « Bassin Mayan », deuxième section communale. Il s'est également rendu à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques des Gonaïves où il a inauguré un laboratoire informatique équipé de 62 ordinateurs avec accès illimité à internet « Cette initiative participe de la vision du Président et de mon gouvernement de continuer à moderniser le système éducatif haïtien en mettant à la disposition des écoliers et universitaires des outils modernes de communication », a précisé le Premier Ministre.
Rappelons que les chantiers en cours dans le département de l'Artibonite font partie du plan spécial mis en œuvre par le gouvernement, annoncé par le chef de l'État lors de la célébration du 210ème anniversaire de l'indépendance, le 1er janvier dernier. Plus de 5 millions de dollars américains seront ainsi investis dans la construction et la réparation des infrastructures routières et touristiques du département en vue d'améliorer les conditions de vie de la population et redonner à cette ville historique son rayonnement d’antan.
Source: HL/ HaïtiLibre
Haiti-Justice : Et la vierge est devenue prostituée et criminelle.--
1. Le contexte de la vierge:
A travers les âges dans toute l'histoire de l'humanité la femme vertueuse et les vierges ont toujours occupé une place importante dans la littérature. Dans la Grèce antique et à Rome nombreuses ont été les déesses auxquelles les peuples en ont élevé des temples. La bible regorge d'histoire de guerres et bagarre déclarées pour cause d'une vierge déflorée dans les conditions scandaleuses (Viol de Tamar, fille de David et de Dinah dans l'ancien testament). La femme vertueuse et les vierges ont toujours bénéficiées d'une appréciation exceptionnelle de la part des autres membres du corpus social. Dans la Rome antique la tragique mésaventure d'une dame romaine nommée Lucrèce nous est rapportée par l'auteur Tite Live qui insista non sur le malheur de cette dernière mais sur son irrésistible beauté et surtout sa rarissime vertu et sa renommée. Les vertus et les valeurs rares des femmes sont toujours et partout appréciées. Dans la religion chrétienne on enseigne que Jésus est né d'une vierge et non d'une prostituée. La virginité apparait aux yeux de beaucoup de peuples jusqu'aujourd'hui comme sacrée et inviolable c'est pourquoi le terme vierge associé à toute conception devrait absolument refléter les qualificatifs de noblesse.
Partant de ce principe, ceci en fonction de la magnanimité de l'institution immaculée de la justice, les anciens choisirent le symbole d'une femme vertueuse et vierge pour la représenter. Armée d'un glaive et d'une balance avec les yeux bandés les grecs la prénommait Thémis : déesse de la justice. En tant que déesse elle devrait être vénérable et vénérée pour sa pureté indéniable. En conséquence, les actes accomplis par elle se doivent se revêtir de leur toge virginale contre toute souillure et imposer le respect qui lui est dû en fonction de son incorruptibilité proverbiale. La balance lui sert à peser les âmes afin de déterminer la valeur réelle du justiciable. Dans une affaire le Pour et le Contre sont pesés, mesurés, mis en équilibre par la déesse Thémis tout en créant une harmonisation entre l'objectif et le moyen d'y parvenir au JUSTE en l'absence de tout sentiment de favoritisme. Quant au glaive qui arme sa main droite, elle enseigne qu'en son absence la justice n'est qu'un simple mot dévidé de son vrai sens. La force est mise en œuvre suivant un dosage calculé et proportionnellement à la résistance que présente celui qui refuse d'assumer sa responsabilité.
Toutefois, quand cette même force est utilisée par des oppresseurs lâches dans l'unique but de vilipender, voler ou éliminer un plus faible économiquement elle est diabolique et injuste. Quand la main de cette belle femme à l'allure sérieuse qui représente la justice est actionnée ou manipulée par des crapules à cravates c'est l'enfer sur terre. Et la femme vertueuse qui symbolise la justice ne devient-elle pas corrompue ? L'appellation de la vierge tient-elle encore ? La relation de justice et virginité n'est-elle pas devenue un non sens ? La vierge ne fait elle pas place à une femme charitable aux plus offrants pouvant payer soit en espèce, soit en nature ou en influence ? La vierge en ce sens ne se change-t-elle pas en prostituée ? Cette description de la vierge, cette femme vertueuse devenue prostituée ne correspond-t-elle pas à la justice haïtienne ? Si cette vierge chargée de rendre justice se détourne de sa mission en se transformant en une vulgaire prostituée ne génère-t-elle pas une nouvelle forme de criminalité ? Une criminalité qui serait liée à sa mission originale : une criminalité judiciaire ? Pour mieux étudier cette situation, de la panoplie des cas à sensation qui souvent étonne plus d'un, je tire au hasard le cas de Pierre Jacques Saint Louis lâchement jeté en prison par la toute puissante Banque Nationale de Crédit en complicité avec les autorités du système judiciaire à Port-au-Prince.
2. L'injustice la plus troublante:
Parmi les affaires les plus dégoutantes où la justice est bafouée, utilisée pour servir des intérêts d'une forte partie au détriment d'un plus faible on retrouve l'affaire Pierre Jacques Saint Louis. Ce malheureux directeur a prêté ses services à la Banque Nationale de Crédit pendant plus de treize ans. Un beau jour, ses patrons pour des raisons inavouables et inavouées l'ont assassiné socialement. Pour mieux perpétrer leur acte barbare ils ont eu recours aux canaux favorables de la justice. Tous les artifices sont utilisés pour le broyer : les acteurs de la justice, le silence coupable des employés de la banque et l'ignorance de la population de ce dossier puisque depuis lors la presse est muette sur ce cas accablant. Serait-ce parce-que Pierre Jacques Saint Louis n'était pas un politicard ? Ou plutôt n'existerait-il pas une main qui sans cesse écarterait les micros et les caméras des journalistes ? Si tel serait le cas, Les journalistes seraient-ils complices ? Ou du moins la dite main serait-elle si énorme qu'elle détournerait même l'attention de la presse en général ? Pour détourner si adroitement en sa faveur quel serait la hauteur de la rançon à verser à la justice prostituée ? De même qu'à travers les livres on s'étonne et on s'apitoie sur les affaires Dreyfus, Calas, Ranucci, Rubin Carter… On doit se pencher sur celle de Pierre Jacques Saint-Louis.
Son calvaire a commencé ce mardi du 11 octobre 2011. Pierre Jacques SAINT LOUIS, à cette époque Directeur de la succursale de Cabaret de la Banque Nationale de Crédit (BNC), se trouvait à son bureau en train d'accomplir les taches quotidiennes quand subitement, à sa grande surprise, débarqua une délégation de la dite Banque composée du Directeur du Bureau du Contrôleur, Monsieur Denis Contant, du Contrôleur Enock Merizier et d'un Agent de sécurité Yves Pierre Louis.
Y arrivée, cette délégation par l'organe de Monsieur Denis Contant a posé au directeur Saint Louis la question suivante : Qu'est que vous pouvez me dire de cette transaction de 200,000.00 gourdes effectuée le 29 juin à Hinche ? À cette question, le directeur de la succursale en l'occurence Pierre Jacques SAINT LOUIS a répondu : « Je n'en sais rien, il revient à la succursale de la BNC de Hinche de l'expliquer puisque la succursale de Cabaret n'a eu rien à y voir pour la simple et bonne raison qu'elle ne dispose pas de pièces justificatives y relatives ».
À ces mots, ce chef lui a intimé l'ordre de vider ses mains en celles de l'assistant directeur Ledy LOUIS en présence du Contrôleur Joseph Merizier et de se rendre immédiatement à Port-au-Prince en accompagnant la délégation. Obtempérant à cet ordre et sachant qu'il doit se rendre aussitôt à Port-au-Prince, le malheureux directeur de succursale, a sollicité et obtenu du chef de cette délégation la permission de sortir de la succursale. Il devait payer 500 gourdes au mécanicien domicilié juste à coté de la banque pour avoir acheter entre ses mains, durant la veille, un pneu usagé pour la voiture à lui confiée par la banque. Ainsi, il a quitté tranquillement les locaux de la succursale pour rembourser cette petite dette auprès du vendeur-arrangeur de pneu.
Soudainement, lorsqu'il s'apprêtait à remettre l'argent audit mécanicien, il a entendu l'agent de sécurité qui accompagnait la délégation crier en langue vernaculaire : « Men l'ap sove ». Étonné, il va comprendre que ce dernier parlait en effet de lui lorsque le Directeur Denis Contant commanda à son Goliath d'agent de s'emparer de la petite personne de SAINT LOUIS. L'agent n'attendait que de cet ordre pour démontrer la brutalité de sa force herculéenne. Dans l'espace d'un cillement, Saint Louis se voyait projeter au sol et sa cravate fut arrachée de son col pour faire office de menotte dans ses propres mains. Il fut ligoté tel un crabe pour enfin être catapulté à bord du véhicule (dans la partie découverte de la double cabine) transportant ladite délégation. Après avoir fait tout ce trajet de Cabaret à la capitale sous un soleil de plomb – assis sur le plancher de la petite bascule non mobile entre les jambes de l'agent de sécurité – il fut sauvagement bousculé dans la succursale de la BNC de Delmas 32. Là, l'agent de sécurité lui a dénoué les mains d'avec la cravate faisant office de corde et/ou de menotte pour lui passer de véritable menotte métallique. Le juge le trouvera menotté à la dite succursale. Quelques cinq minutes plus tard, le suppléant juge de paix DURET arrivé sur les lieux lui a posé la même question qui lui a été posé à Cabaret. Mais, il a refusé de répondre en s'appuyant sur l'article 25-1 de la constitution invoquant que nul ne puisse être interrogé en absence de son avocat ou d'un témoin de son choix. Attitude qui lui fut fatale. Le juge à son refus d'obéir pour se laisser interroger en absence de son avocat, n'a eu rien à faire qu'à le privé de sa liberté jusqu'à le faire écrouer injustement au pénitencier national.
Depuis ce jour, Pierre Jacques Saint Louis est détenu pénitencier national. Déjà 27 mois par derrière les sordides barreaux du pénitencier national. En dépit du manque de preuve qui crève les yeux le juge d'instruction Bernard Saint-Vil a rendu malgré tout une ordonnance de renvoi contre lui. La toute puissante BNC a procédé à l'enlèvement de Saint Louis de la succursale de Cabaret le 11 octobre 2011 vers les neuf heures AM. Elle ne saurait parler d'arrestation. La BNC a porté plainte contre lui ce même 11 Octrobre 2011. Les enquêtes effectuées par la même banque pour savoir qui a détourné cette petite somme de 200,000 gourdes ont débuté après son arrestation.
Au cours de cette enquête, dans le but d'aggraver le cas de Pierre Jacques Saint Louis, les experts à la solde de la BNC, vont découvrir un cas de détournement de l'ordre d'UN MILLION CINQ CENT VINGT QUATRE MILLE GOURDES (1,524,000.00 gdes) dans lequel serait impliqué le directeur emprisonné sans preuve formelle. Les enquêteurs n'ont jamais pu prouver que Pierre Jacques Saint Louis a participé à ce détournement. Alors qu'il est de principe que tout fait avancé en justice doit être prouvé. Pour preuve dans leur rapport, dépourvu de date, ils ont écrit que la personne qui aurait détourné cette somme a procédé à faire des dépôts et des retraits fictifs. De plus, quoique la BNC dispose d'un service informatique fiable, les experts n'ont pas prouvé les fiches des transactions, ni donner des rapports via les machines qui porteraient la signature ou des indicatifs correspondants au pauvre Saint Louis. Bref, aucune preuve formelle. Donc, la banque a accusé Saint Louis et tout ce qu'elle a fait et dit au juge ont été accepté et cru par le juge d'instruction.
3. Tout un système ligué contre un pauvre:
Actuellement il a 27 mois depuis qu'il attend son jugement. Personne n'a osé lever le petit doigt pour crier haro, pour dire assez ! La loi sur l'appel pénal en son article 7 n'accorde au juge d'instruction qu'un délai de 3 mois pour achever son enquête. Comment expliquer les 27 mois ici ? Il est aussi reconnu par la loi qu'un délai de 5 jours doit être accordé au Ministère public pour conclure après qu'il ait reçu le dossier du juge d'instruction. Si le juge estime qu'il a besoin encore un peu de temps pour achever son enquête il peut toutefois demander une prorogation. Serait-ce parce que les juges et les commissaires n'ont personne pour les réprimander ? Tout se fait en marge de la loi. Les juges viennent au tribunal quand ils veulent et partent quand ils veulent sans se soucier de la tache immense qui les incombe.
Le juge d'instruction l'a envoyé jugé par devant le tribunal criminel pour détournement d'argent et escroquerie. Du jamais vu. On se demande comment se sentirait-il 20 ans plus tard quand ses fils et petits fils liront ces décisions et positions prises par lui dans cette affaire. Aucun texte légal ne saurait appuyer de tel agissement du juge. Mais en fait qui juge nos juges ? Après combien de jugement annulés, réformés ou cassés doit-on remercier un juge ? Après combien d'injustice doit-on se rendre compte qu'un magistrat a trop fait, qu'il doit partir récolter ce qu'il a semé dans le déshonneur ? Le code d'instruction criminelle relate en son article 115 : « Si le juge d'instruction est d'avis que le fait ne présente ni crime, ni délit, ni contravention ou qu'il n'existe aucune charge contre l'inculpé, il déclarera qu'il n'y a pas lieu à poursuivre et, si l'inculpé avait été arrêté, il sera mis en liberté ». Malgré les déclarations de Guy Mary Caseneuve au cabinet d'instruction qui va en contradiction avec les dires du Directeur du Bureau du Contrôleur le juge optera pour une ordonnance de renvoi. Il a dit dans son ordonnance ce qui suit : « PAR CES MOTIFS : adoptant partiellement les conclusions du commissaire du gouvernement contenu dans son réquisitoire définitif daté du 27 aout 2013 ; disons qu'il y a lieu à suivre contre l'inculpé SAINT LOUIS Pierre Jacques qu'il existe des indices suffisants et concordants susceptible [sic] de justifier sa responsabilité au fait de détournement de fonds et d'abus de confiance aux préjudices de la Banque Nationale de Crédit à lui reproché, le renvoyons en conséquence par devant le tribunal criminel siégeant sans assistance du jury pour y être jugé conformément aux dispositions des articles 130 et suivants 338, 340 du code pénal ; ordonnons qu'il soit pris de corps et écroué à la prison civile de Port-au-Prince s'il ne s'y trouve déjà ; ordonnons enfin que toutes les pièces de la procédure y compris la présente ordonnance soient transmises au commissaire du Gouvernement de ce ressort pour la suite de droit ».
Depuis quand les infractions détournement de fonds et abus de confiance étaient de la compétence du tribunal criminel ? Le juge devient-il aveugle ? La BNC serait- elle tellement brillante, éclatante qu'elle affecte la vue et le raisonnement des juges ? Saint Louis doit être jugé dans un tribunal criminel pour détournement de fonds alors que les faits reprochés sont de la compétence du tribunal correctionnel. Aucun des articles employés par le juge ne tiennent. Le droit pénal est d'application stricte. Comment utiliser l'article 338 du code pénal qui se réfère aux mineurs ? Comment parler de détournement de fonds en utilisant l'article 340 du code pénal sans les preuves ? La vérité n'est nulle part ailleurs que sinon dans les preuves. Comment mentionner l'article 130 du code pénal alors que Saint Louis n'a jamais été un comptable public ? Comment expliquer cette situation ? Le juge mériterait-il un recyclage ou agit-il pour la satisfaction d'une cause ? Cet adage : « ce n'est pas la loi qu'il faut craindre mais bien le juge » n'a-t-il pas toute son importance ?
La note 3 au bas de l'article 119 du code d'instruction criminelle L. Pradines ordonne : « En principe, un accusé dans les liens d'une accusation ne peut pas pouvoir administrer la preuve d'un fait ; c'est à la justice à s'enquérir judiciairement de tous les faits qui peuvent soit justifier l'accusé soit mettre à sa charge tous les indices nécessaires pour la bonne administration de cette justice qui doit toujours prononcer en connaissance de cause ». Qu'a fait le juge face aux déclarations de Saint Louis ? Il n'a pas voulu croire. Tout ce que la BNC a fait était correct à ses yeux. La BNC dit que Saint Louis avait pris la fuite. Le juge croit. La BNC vient avec un rapport qu'elle a dressé elle-même, le juge l'accepte. La BNC a ordonné à son agent de sécurité Yves Pierre Louis d'enlevé Saint Louis à Cabaret pour être conduit devant juge de paix de Delmas qui l'enverras en prison en absence de toute plainte, flagrance et d'infraction constatée, le juge d'instruction acquiesce. Pourtant, il est dit dans la constitution en son article 26 : « Nul ne peut être maintenu en détention s'il n'a comparu dans les quarante huit (48) heures qui suivent son arrestation, par devant un juge appelé à statuer sur la légalité de l'arrestation et si ce juge n'a confirmé la détention par décision motivée ».
Qu'en est-il de la légalité de cette arrestation ? Zéro. La BNC peut tout faire. S'il s'agissait d'un petit nègre de cité soleil on aurait parlé d'enlèvement par des crapules mais puisqu'il s'agit de la BNC on parle de partie poursuivante. Dans l'article 26.2 de la même constitution il est ordonné : « Si l'arrestation est jugée illégale, le Juge ordonne la libération immédiate du détenu et cette décision exécutoire sur minute nonobstant appel, pourvoi en cassation ou défense d'exécuter ». Pourquoi Pierre Jacques Saint Louis est encore derrière les barreaux sans encore être jugé ?
La BNC avec son programme KAYPAM est devenue brillante, attrayante. Avec les fonds de pétro caribe elle devient toute puissante. Aucun Goliath fortifié d'abus et d'injustice aussi puissant soit-il ne saurait résister devant la justice d'un David quand le destin de toute une population repose sur ces épaules ! Le succès du trompeur est toujours provisoire.
4. La justice haïtienne prostituée par ses serviteurs:
La toute puissante BNC aurait-elle autant de pouvoir à aveugler les yeux d'un juge que tous les contribuables payent pour rendre justice à qui elle est due ? Le salaire des juges proviennent de la contribution de l'ensemble de tous les citoyens. Voila pourquoi aucun juge ne saurait favoriser un justiciable au détriment d'un autre. Comment expliquer que tout ce qui aurait pu apporter une lumière sur cette épineuse affaire au bénéfice de Saint Louis fut sauvagement écarté ? Le substitut commissaire du gouvernement Me Amendo Alexis qui a osé remettre en question les manières de procéder du juge d'instruction par son réquisitoire supplétif dans ce dossier fut transférer dans une autre juridiction. Son transfert, serait-il en rapport avec ce dossier ? Ne demanderait-on pas qui serait-il pour oser aller à contre courant ? Malheur à celui qui osera dans ce pays tenir tête aux puissants, les portes en fer face aux partes en bois. Mais le fer pour prendre forme doit être chauffé et le bois est souvent utilisé pour fondre le fer.
La justice haïtienne est un jeu entre les mains des puissants. Economie et pouvoir ébranlent sa conviction. L'idéal de justice en ces temps ne tient plus et les acteurs dans les couloirs des palais, cours et tribunaux se font marchander au vu et au su de tous. Les juges ne sont plus esclaves de la loi. En ce sens méritent-ils qu'on les appelle : Honorables Magistrats. Il faut penser à enlever cet adjectif et les appeler magistrat simplement. Aucun homme de l'art n'ose lever le petit doigt pour les dénoncer. Le silence coupable de tous les renforce dans leurs agissements. Même les écoles découragent les jeunes avocats à ne jamais appliquer la procédure de la prise à partie.
Souvent les juges et les commissaires prétextent qu'ils n'ont pas de temps, qu'ils ont trop de dossiers à gérer en même temps. Il faut les demander pourquoi ont-ils accepter les postes. Ne faudrait-il pas penser à la privatisation de la justice ? Lorsque la justice d'un pays ne fonctionne pas, lorsqu'elle marchande ses faveurs aux plus offrants pouvant payer en espèce ou en nature elle générera obligatoirement la frustration, la consternation et enfin la criminalité. Une criminalité propre à elle. Une criminalité judiciaire comme le répète souvent un confrère avocat. Cette criminalité judiciaire serait responsable du comportement de refus de coopérer de la part des citoyens ou de réticence de porter plainte en priorisant une justice privée.
5. Conclusion:
L'homme, comme l'a si bien dit Rousseau, en entrant dans la société renonce à toutes ses libertés naturelles : celle de se donner justice, de protéger sa vie et ses intérêts comme bon lui semble. De cette manière il ne revient plus à lui de se faire justice. Cette noble et délicate tache devient celle de l'Etat qui suivant le contrat constitutionnel garantit à chaque citoyen la protection, la sécurité et la défense de ses droits et libertés. Mais quand la justice, cette vierge ou femme vertueuse aux yeux bandés fait place à une vulgaire prostituée marchandant ses faveurs aux plus offrants elle génère la criminalité judiciaire. Car quiconque se voit la justice lui refusée la cherchera ailleurs et s'arrangera pour l'obtenir à sa manière. Si la vierge se transforme en prostituée aujourd'hui, ceux qui tirent profit de son attitude actuelle doivent savoir que les contextes ne sont jamais permanents. Les opprimés d'aujourd'hui pourront demain retourner la même arme contre eux et même pire qu'ils le faisaient. Puisse la dame vertueuse de justice se convertir pour épouser de nouveau son idéal d'avec lequel elle a divorcé il y a de cela bien longtemps. Puissent aussi les ingénieurs de désagréments, les comploteurs et les ennemis du bien obtenir ce dont ils méritent pour leur participation préméditée dans la défloration et le viol de la vierge justice. Que le droit cesse d'être voué à la destruction.
Jean Toutaz.- Ph.D
Expert observa-dénonciateur
samedi 8 février 2014
Le gouvernement dévoile son plan d'urgence pour lle de la Tortue.
Ce plan d'urgence est coordonné par le Directeur général du Fonds d'Assistance Économique et Sociale (FAES), M. Klaus Eberwein.
En déplacement, le vendredi 7 février à lle de la Tortue, le Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe a dévoilé l'ensemble du plan d'urgence élaboré par son gouvernement pour adresser les besoins urgents constatés sur l'île. Ce programme qui durera six (6) mois, comprend 27 actions dont les réalisations contribueront au changement immédiat de la situation économique de la commune et des conditions de vie des personnes les plus vulnérables.
Le gouvernement de la République s'engage dans le cadre de ce plan à lutter contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté extrême sur l'île en construisant sept (7) restaurants communautaires d'une capacité totale de 7000 plats par jour. Grâce à cette initiative 40, 000 « panye solidarite », 10,000 bons d'urgence seront distribués aux plus nécessiteux et 1000 nouveaux emplois seront créés à partir d'un vaste programme d'assainissement.
Le gouvernement construira deux (2) lacs collinaires. Il distribuera 2,000 kits de semences agricoles, 1000 kits de pêches et 1000 cabris à la population. Ce programme vise également à appuyer et à promouvoir la production végétale et animale.
L'administration Martelly et le gouvernement Lamothe entendent aussi soulager les mères de famille en doublant le nombre d'enfants régulièrement inscrits au Programme de Scolarisation Universelle Gratuite et Obligatoire (PSUGO). Ils attribueront cinq (5) bourses d'études d'excellence à des bacheliers et alphabétiseront 10,000 adultes. Grâce à ce plan gouvernemental, 500 mères de famille supplémentaires intégreront « Timanman cherie » et 200 femmes d'affaires bénéficieront d'un programme de crédit visant à stimuler les activités économiques.
Le Premier ministre a instruit le Directeur général de la Police Nationale d'Haïti (PNH), Godson Orélus d'augmenter l'effectif des agents cantonnés au commissariat de la région qui sera reconstruit et pourvu de nouveaux matériels de locomotion. Trente (30) nouveaux policiers seront déployés afin de renforcer les dispositifs de sécurité et freiner les embarcations clandestines à Ile de Latortue. Cent (100) nouveaux lampadaires y seront installés.
Ce plan d'urgence mis en place par l'équipe Martelly/Lamothe est l'affirmation de l'option préférentielle pour les pauvres. Il constitue le principal pilier de la stratégie gouvernementale devant éradiquer la misère et combattre la faim à Ile de La Tortue.
La délégation gouvernementale était composée du ministre de l'Agriculture, M. Thomas Jacques, de la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des droits humains et de la lutte contre la pauvreté extrême, Mme Marie Carmèle Rose-Anne Auguste, des sénateurs de la République M. Lucas Saint-Vil et M. Mélius Hyppolite, de l'honorable député Acilus Gros-Nègre, du délégué départemental du Nord-Ouest, M. Emmanuel Remy, du directeur général de la PNH, M. Godson Orélus et du directeur général du FAES, M. Klaus Eberwein.
Par ailleurs, le Premier ministre Lamothe doit se rendre ce samedi 8 février, aux Gonaïves pour lancer la cinquième édition de « Gouvènman an lakay ou», la plateforme de dialogue permanent avec les communautés.