vendredi 21 mars 2014

Le Premier ministre, Laurent Lamothe désigné co-président du PACEGI.

Le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly renouvelle sa confiance au Premier ministre, Laurent Lamothe en le désignant une nouvelle fois, co-président national du Conseil Consultatif Présidentiel sur le Développement Economique et l'Investissement – CCPDEI/PACEGI – aux côtés de l'ancien Président des Etats-Unis, M. Bill Clinton, co-président international dudit Conseil.

Le Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe avait déjà occupé ce poste de septembre 2011 à septembre 2012, sur la requête expresse du Chef de l'État, S.E.M. Michel Joseph Martelly.

Le Conseil regroupe d'anciens chefs d'États, des patrons d'industrie ainsi qu'un lauréat du prix Nobel de la Paix. Cette commission de promotion d'Haïti continuera à promouvoir et faciliter l'investissement comme mécanisme visant la création d'emplois. Elle contribuera également à changer durablement l'image du pays à l'échelle internationale comme une destination émergente pour faire des affaires.
« Je remercie le Président de la République, S.E.M. Michel Joseph Martelly de ma nomination à la coprésidence du PACEGI. Cette Commission est un outil novateur ayant comme objectif principal de contribuer à la refondation de la Nation haïtienne du fait des compétences diverses de ses membres. Haïti est reconnaissante de ces personnalités qui s'engagent à ses cotés en vue d'œuvrer ensemble à son émancipation économique. Grâce à leur amitié et engagement notre Nation peut enfin émerger comme l'unique Economie Frontière des Amériques », a indiqué le Premier ministre Lamothe.

« Je me réjouis de pouvoir à nouveau collaborer aux côtés du Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe dans le but de continuer à attirer les investissement en Haïti et aider à tracer ainsi la voie devant mener la Nation haïtienne vers une prospérité économique durable » a affirmé, pour sa part, l'ex-Président américain Bill Clinton.
____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

L'Unicef se réjouit des progrès réalisés par le Gouvernement haitien


Edouard Beigbeder et le Premier Ministre Lamothe signant le document de référence

Edouard Beigbeder et le Premier Ministre Lamothe signant le document de référence

Le Représentant de l’Unicef en Haiti, Edouard Beigbeder, a, dans une déclaration faite en marge de la signature du Document d’Analyse de situation des enfants et des femmes en Haïti, félicité le gouvernement Martelly-Lamothe des progrès réalisés ces dernières années dans l’amélioration de l’environnement protecteur de l’enfant en Haiti.

M. Beigbeder qui paraphé, de concert avec le Premier Ministre Lamothe, ce document de rapport au local du Ministère de la Planification et de la Coopération Externe avoue que “Cette signature est un moment fort pour l’UNICEF et Haiti, car elle marque l’aboutissement d’un processus participatif qui permettra à l’avenir d’affiner ensemble les stratégies gouvernementales en faveur des femmes et des enfants de ce pays ».
 
Ce document  permet une meilleure connaissance des problèmes qui affectent  les femmes et des enfants en Haiti et représente un outil au service des décideurs pour orienter leurs décisions et les politiques publiques dans ce domaine.

Le premier ministre Lamothe, a de son coté, souligné l’importance que revêt la politique sociale en général, au regard de l’administration Martelly et la primauté accordée à la protection de l’enfance en particulier.
HI/HPN

*

Video: UNICEF se réjouit des progrès réalisés par le gouvernement haïtien.

https://www.youtube.com/watch?v=RCR6GyMi0OU&feature=youtu.be

____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

Distribution d’intrants agricoles et de matériels de pêche dans la Grand-Anse.-

Distribution-d'intrants-agricoles-à-Grand-Anse-960x390
Dans le cadre du programme KorePeyizan « EdePèp »,le Bureau de la Ministre Déléguée auprès du Premier Ministre,chargé de la Promotion de la Paysannerie (BMDPP), a distribué, dans lecadre de la deuxième phase du programme « Kore peyizan » Plusieurs kits d'intrants agricoles et de matériels de pêche aux paysans planteurs et petits pêcheurs de Grand-Anse.

Cette activité qui rentre dans le cadre de la relance de laproduction nationale, a été bien accueillie par les autorités localeset la population, qui croient que ces semences d'haricotsaméliorées, sont arrivées au bon moment et vont leur permettre deplanter pour cette saison.

250 kits de semences de haricots ont également étédistribués dans le département de Grand-Anse de la commune de Pestel, (850 kits de semences haricots dans la commune Beaumont), ( 500 kits de haricots semences dans la commune de Bernagousse) et des pompes Aspersions ). Les paysans ravis en ont profités pour remercier le GouvernementMartelly / Lamothe pour sa volonté à venir en aide aux paysans à travers la Ministre Déléguée auprès du Premier Ministre,chargé de la Promotion de la Paysannerie (BMDPP), Marie Mimose Félix.

Rappelons que cette campagne de distribution de kits agricole etde matériels de pêche, rentre dans le cadre du programmed'assistance social « KorePeyizan » qui comprend « KorePlantè »,« Kore Pechè », « KorePwodiktèMyèl » et « KoreElvè ».

Ile-de la Tortue ap vanse!! Le Plan spécial mis en place par l'équipe Martelly/Lamothe...

Le Plan spécial mis en place par l'équipe Martelly/Lamothe  à Ile-de la Tortue en faveur de la population avance à grand pas. 

mardi 18 mars 2014

The Connecticut Law Tribune's Editorial: Stricter Child Abuse Reporting Laws Are Needed.-

The Connecticut Law Tribune's Editorial: Stricter Child Abuse Reporting Laws Are Needed.-

Many of us remember that, around 1997, Douglas Perlitz obtained funding to found Project Pierre Toussaint (PPT), a school for boys in Cap-Haitien, Haiti. Initially, PPT began as an intake center referred to as the 13th Street Intake Program and provided services to children of all ages, most of whom were street children.

The services provided for the children included meals, sports activities, basic classroom instruction, and access to running water for baths. PPT continued to expand and, in approximately 1999, a residential facility, Village Pierre Toussaint (referred to as the "Village"), was added. Although the Village was staffed primarily by Haitians, Perlitz was directly involved with the Village. Circa 1999, The Haiti Fund Inc. was incorporated as a charitable, religious and educational organization in Connecticut, and operated as the fund-raising arm of PPT. The fund raised large sums of money through fund-raising efforts in Connecticut, and all of the expenses associated with PPT were paid for by monies raised on behalf of PPT by the Haiti Fund.

At various times between 2001 and 2008, Perlitz traveled from airports in the U.S. to Haiti to engage in illicit sexual conduct with minors and did, in fact, engage in sexual conduct with minor boys who attended school at PPT. He abused his position of authority to entice and persuade the minors to comply with the sex acts by providing the promise of food and shelter and other benefits, including cash, cell phones, electronics, shoes, clothes, and other items. Perlitz ultimately pleaded guilty and was sentenced to 19-plus years imprisonment. We suspect that the sentence was a reflection of the fact that the government was dealing with a foreign government, impoverished young men now on the streets, poor record keeping, etc.

Several lawsuits were thereafter filed, asserting that Fairfield University, the Society of Jesus of New England, which operates the university, the charity's board, and individuals associated with both the school and the charity were able to influence Perlitz but failed to stop abuse that was known to residential staff in Haiti. The lawsuits contended that Perlitz's charitable operation in Haiti drew significant support, financial and otherwise, from Fairfield University and the larger religious community associated with the Jesuit school. The financial support in particular gave donors access to and control over Perlitz's operation, according to Boston lawyer Mitchell Garabedian, a lawyer for the victims. During the period in which the abuse took place, the suits assert, the university contributed $57,000 to the charity and the Jesuits contributed $600,000.

At the same time, the Jesuits assigned priests in training to work at Project Pierre Toussaint, and the university arranged for volunteers to work there. According to the lawsuits, the frequent travel to and from Haiti should have alerted church and school officials to the abuse. Additionally, it was widely known on the campus of the residential school in Haiti that Perlitz was spending nights with boys and that, in some cases, boys complained to the charity's staff, and their cries of pain could be heard at night from Perlitz's bedroom. The lawsuits recently settled for $12 million and new suits by other boys are being threatened.

While Perlitz was prosecuted criminally, and others pursued civilly, the persons associated with the nonprofit corporation could not be charged criminally because they are not mandated reporters under Connecticut law. Were they, their failure to report could have subjected them to criminal prosecution. Sadly, this was not an isolated case and there are now attorneys and agents in the United States Attorney's Office who specialize in these cases-cases involving criminal acts perpetrated by persons connected to and funded by Nongovernmental Organizations (NGOs) whose employees volunteers abuse children.

This year's legislative session gives us an opportunity to remedy the situation. We should require any director, officer, or employee of a nonprofit corporation that is incorporated in or operates in Connecticut, as well as any director, officer, or employee of a religious corporation or religious society that is formed in or that operates in Connecticut, who has reasonable cause to believe that a child under the age of 18 has suffered abuse or neglect caused by a person acting on behalf of the corporation or society, to provide an oral report to the Commissioner of Children and Families or a law enforcement agency, provided that the alleged perpetrator of such abuse or neglect is employed by, contracted by, or volunteers with the organization and coaches, trains, educates, or counsels a child or children or regularly has unsupervised access to a child.

Maybe if people understood that their failure to behave morally would subject them to liability criminally, they would do the right thing. It shouldn't matter that the abuse took place outside our state or that the school operated outside Connecticut. The foundation of the Haitian school-the entity that allowed it to operate, was within our borders, and the decision to fund the school was made by persons acting while part of an entity housed in our borders. Sadly, so did the feigned ignorance of the abuse.



Read more: http://www.ctlawtribune.com/id=1202646730355/Editorial%3A-Stricter-Child-Abuse-Reporting-Laws-Are-Needed#ixzz2wKa49KSj
____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

lundi 17 mars 2014

"Gouvènman an Lakay ou" à Jérémie : Développement Province TET-KALE.

Le Bureau de communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que le Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe, se rendra, ce vendredi 21 mars dans le département de la Grand-Anse, pour s'entretenir avec la population dans le cadre de la 6e sortie du programme « Gouvènman an lakay ou ».

Cette 6e édition aura lieu à Jérémie, ce samedi 22 mars 2014, en présence des ministres du Gouvernement, des élus locaux et des représentants d'organisations communautaires.

Ce sera l'occasion pour le Premier ministre Lamothe de recueillir les doléances des jérémiens et des populations avoisinantes et de passer en revue les différents projets réalisés dans la région par son gouvernement dans les secteurs de l'Éducation et de la Santé, de la protection de l'Environnement, de l'Agriculture et de la rénovation urbaine et de la protection sociale.

Le programme « Gouvènman an lakay ou » est un espace de dialogue permanent qui favorise des rapports harmonieux entre le gouvernement et les citoyens en vue d'une meilleure articulation des politiques publiques au profit de la population.

Le Programme « Gouvènman an lakay ou » sera retransmis en direct par plusieurs médias de la capitale, des villes de province ainsi que ceux de la diaspora.


Bureau de communication de la Primature

________________________________

Ces rhétoriques qui détruisent toute initiative en faveur des villes de Province ?
(Texte de Cyrus Sibert)

Le plus grand mal d'Haïti a toujours été cette monstruosité qu'on appelle « La République de Port-au-Prince » qui concentre 70% des ressources humaines et financières d'Haïti. L'exclusion des villes de provinces a ainsi créé deux Républiques dans un seul Etat. Les intellectuels et/ou les gens des villes ayant toujours construit toute une série de rhétoriques pour justifier de telle situation, l'apartheid CITADINS/PAYSANS s'est pérennisé.
 
Dans l'histoire d'Haïti, les régions reculées du pays n'ont rien bénéficié, si ce n'est que par des actions spéciales donc des projets ou PLANS SPECIAUX. Les Chefs d'Etat comme Florvil Hyppolite,  Philippe Guerrier, Dumarsais Estimé ont ainsi mis tout leur poids dans la balance pour jeter des ponts, construire quelques kilomètres de route et des écoles publiques en province. Le président Estimé, dernier en date sur la liste, a transformé certaines villes frontalières comme Belladère par orgueil nationaliste face à la République Dominicaine.  Après ces situations exceptionnelles de volonté de ''pouvoir établi'' pour réaliser des ouvrages publics suivant des plans exceptionnels qu'on pourrait qualifier de PLANS SPECIAUX, les régions éloignées de la capitale ont toujours été abandonnées à leur sort. Les gens dits « civilisés » de la capitale, les ont toujours vues comme source de denrées agricoles indispensables à l'exportation et la cuisine des villes.  Ainsi, en parlant des villes comme Petit-Goave, Jérémie, Cap-Haitien, on pense plus à leur « dous Makos », « Komparet» , « Kasav », « Nwa griye », qu'aux gens qui les habitent et méritent une vie descente et des infrastructures émancipatrices. Face à une telle situation, l'homme de province, ne peut qu'accueillir favorablement la volonté d'un gouvernement de réaliser des ouvrages capables de contribuer au développement de localités reculées comme l'Ile à Vache, L'Ile de Latortue, l'Ile de La Gonâve, le Nord-Ouest, la Grande Anse, etc.
 
Dire que ces PLANS SPECIAUX sont construits juste pour attirer des électeurs n'est pas logique. Car, un simple coup d'œil sur les circonscriptions électorales prouve que ces régions ne représentent pas une forte densité en terme d'électeurs. Un gouvernement qui agirait dans l'unique objectif électoral aurait concentré ses actions dans des communes comme Carrefour, Cité soleil, Delmas, des départements comme l'Artibonite, le Nord. Vouloir réaliser des projets de développement dans des communes comme Ile à Vache, Ile de Latortue ou de la Gonâve participe mieux de l'idée d'ouverture de l'économie haïtienne aux investissements étrangers. Ces iles et zones reculées offrent l'avantage de stabilité ou de paix sociale favorable aux investissements. Comme la station balnéaire de Labadie (Cap-Haitien), des investissements dans ces localités apporteront des revenues pour financer le budget de la République. C'est une question de vision et de stratégie de développement, une preuve que le gouvernement cherche à augmenter son PIB. Le Premier Ministre Laurent Lamothe, n'avait-il pas promis un taux de croissance à deux chiffres pour 2014 ?
 
De plus, lors même qu'il s'agirait d'une action visant à courtiser des électeurs, il n'y a rien de mauvais dans cette démarche. Dans toute démocratie où les dirigeants respectent le verdict des urnes, on attire des votes par l'action gouvernementale. Ceci serait une preuve que le gouvernement en place n'a aucunement l'intention de frauder lors des prochaines élections. C'est normal qu'il se concentre sur la volonté de l'électeur, qu'il cherche à le convaincre. Un comportement normal dans un état de droit.
 
C'est très superficiel de voir du saupoudrage dans la construction de routes, d'aéroports, de ponts et d'infrastructures urbaines. Le département du Nord-ouest qui n'a jamais eu de routes asphaltées avant l'arrivée du Pouvoir TET KALE, ne mérite t-il pas d'avoir un plan spécial? La population de Bernagousse, dans la Grande Anse, ne mérite t-elle pas un plan spécial pour l'accès à l'eau potable ? SPECIAL, ici, signifie : différent du traitement habituel infligé aux provinciaux.
 
Dans le Nord, à chaque fois que les monopolistes de la République de Port-au-Prince veulent bloquer un projet de développement, ils répandent dans l'opinion publique des rhétoriques visant à minimiser l'initiative. On se souvient qu'en 1991, à l'arrivée du président Aristide au pouvoir, des monopolistes de l'économie traditionnelle de rente qui avaient infiltré le mouvement Lavalas expliquèrent aux militants Lavalas du Nord que l'aéroport du Cap-Haitien que le Général Prosper Avril construisait, était un projet de la CIA. « La CIA voulait une piste d'atterrissage dans le Nord d'Haïti pour transiter ses armes vers l'Amérique centrale » disaient-ils. Des jeunes partisans d'Aristide, dans le département du Nord, avaient donc appuyé l'idée que Frantz Verella, Ministre des Travaux Publics d'alors, vienne fermer le chantier, transportant tous les équipements dans la capitale haïtienne.
 
Lors de la construction de l'Université de Limonade, des grands ténors d'opinion estimaient que le Nord n'avait pas les ressources humaines nécessaires pour faire fonctionner un Campus Universitaire. Ignorant « volontairement » le fait que des centaines de professeurs de la diaspora, originaires du nord, n'attendent que l'on fasse appel à eux pour venir apporter leur contribution à la formation des jeunes du pays, ils avaient réduit les ressources humaines du Nord, à ceux qui résident actuellement, dans le Nord. Aujourd'hui, le Campus est en crise, fermé provisoirement. L'idée propagée par les directeurs d'opinion a servi à justifier l'application de la politique habituelle des conservateurs qui jurent de combattre tout ce qui se développe en dehors de la capitale.
 
Pour bloquer la construction du port de Fort-Liberté, ces conservateurs nous disent, qu'il y a de petits lézards rares à protéger dans la zone. Alors qu'à moins de 50 kilomètres de Fort-Liberté, dans la ville Manzanillo, les dominicains développent leur infrastructure portuaire. Logiquement, ils nous demandent de laisser crever de faim la population du Nord-Est qui n'est pas « rare » pour sauver unilatéralement quelques lézards, dits, « rares ».
 
Il y a aussi cette décision des GRANDS ARCHITEQUES de la capitale qui recommandent de ne pas ouvrir la route Borgne - Anse à Foleur -- qui aurait permis une meilleure circulation de biens et de services entre les économies du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est -- dans le seul but de protéger la couverture végétale. On se demande, si la République Dominicaine qui a une meilleure couverture végétale qu'Haïti, n'a pas de route.
 
On ne peut qu'applaudir l'intelligence du pouvoir en place qui a compris que seul le développement des villes de province peut libérer la capitale de ses « étreintes » démographiques. La création de pôles d'investissements partout à travers le pays créera des emplois dans les villes périphériques, provoquera un mouvement de populations dans le sens inverse de l'exorde rural, apportera des revenus supplémentaires pour le budget national et facilitera la stabilité. On ne saurait qualifier de saupoudrage les PLANS SPECIAUX d'un gouvernement qui depuis son arrivée investit dans des villes de province. Les multiples projets du programme EDE-PEP permettent d'y injecter des ressources financières, des produits alimentaires et des services. Ce gouvernement a permis d'augmenter le nombre d'actes de naissance dans le milieu provincial. La visibilité est incontestable. La décision unilatérale du Président Martelly d'organiser le carnaval national dans différentes villes de province est une preuve de plus de la volonté et de l'attachement de ce pouvoir à l'idée de développement global d'Haïti ; un rejet des idées centralisatristes chéries par les conservateurs qui continuent de voir en Port-au-Prince, la République d'Haïti et de considérer les villes de province comme leurs colonies. Une décision logique, si l'on considère que l'équipe au pouvoir est menée par un Chef d'orchestre qui, en plus d'être originaire de province (Cote de Fer), a construit sa base économique sur des spectacles dans des villes reculées du pays, une expérience qui permet de percevoir la province plus comme un marché, comme une source d'opportunité que comme une colonie. De plus, il y a aussi ces hommes d'affaires modernes comme le Premier Ministre Laurent Lamothe qui, ayant fait succès au niveau international, sont en mesure de comprendre qu'on ne peut pas changer la situation économique d'un pays sans développer un marché intérieur dynamique capable d'offrir des opportunités et d'attirer des investissements.
 
Même quand, au départ, certains résistent au changement, ils finiront par y adhérer. Les organisateurs du Festival de Jazz de Port-au-Prince ont suivi l'exemple du Président Martelly et lancé leurs activités culturelles dans des villes de province.
 
Cyrus Sibert, RéseauCitadelle,
Cap-Haitien, Haïti
____________________
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

"Gouvènman an Lakay ou " fera escale à Jérémie

Le Bureau de communication de la Primature informe le public en général et la presse en particulier que le Premier ministre, S.E.M. Laurent Lamothe, se rendra, ce vendredi 21 mars dans le département de la Grand-Anse, pour s'entretenir avec la population dans le cadre de la 6e sortie du programme « Gouvènman an lakay ou ».


Cette 6e édition aura lieu à Jérémie, ce samedi 22 mars 2014, en présence des ministres du Gouvernement, des élus locaux et des représentants d’organisations communautaires.

Ce sera l’occasion pour le Premier ministre Lamothe de recueillir les doléances des jérémiens et des populations avoisinantes et de passer en revue les différents projets réalisés dans la région par son gouvernement dans les secteurs de l’Éducation et de la Santé, de la protection de l’Environnement, de l'Agriculture et de la rénovation urbaine et de la protection sociale.

Le programme « Gouvènman an lakay ou » est un espace de dialogue permanent qui favorise des rapports harmonieux entre le gouvernement et les citoyens en vue d’une meilleure articulation des politiques publiques au profit de la population.

Le Programme « Gouvènman an lakay ou » sera retransmis en direct par plusieurs médias de la capitale, des villes de province ainsi que ceux de la diaspora.


Bureau de communication de la Primature

,

____________________

RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

samedi 15 mars 2014

Si seulement Jean-Claude Duvalier demandait pardon au peuple haïtien… ! Et ses avocats étaient moins arrogants… !

Par Robert Lodimus

Dans la série télévisée  Les contes d'Avonlea,  la fillette dit au garçonnet avec une pointe de dédain : « Quelqu'un qui cherche des excuses dans son estomac est une personne sans intérêt. » En clair, un individu qui agit contre la voix de sa conscience, viole les principes sacrés de la morale universelle pour  justifier et défendre un « acte répréhensible, condamnable », dans le seul but d'assouvir ses bas instincts, est – sans équivoque  un être dangereux pour la société dans laquelle il évolue.

 Dans l'Affaire Duvalier, nous croyons comprendre que seuls les honoraires motivent les avocats de la défense. Ceux-ci savent que la cause de leur client est désespérée. C'est pour cela qu'ils brandissent des menaces vides. Même Cicéron et Démosthène n'auraient  pu faire valoir leur éloquence pour obtenir la clémence de la Cour, afin de soustraire Jean-Claude Duvalier d'un « verdict » de cruauté et de tyrannie politique qui, au bout du compte, ne serait pour lui que l'aboutissement d'une « topographie eschatologique (1)».

« Que les pécheurs disparaissent de la terre et qu'il n'y ait plus de méchants! » (La Bible, Psaume 104, verset 35)

Sincèrement, nous n'avions jamais envisagé qu'il y aurait eu dans cette République, devenue depuis 1957 une léproserie de misère sociale, des « pseudo-juristes » capables de se constituer en défenseurs farouches du duvaliérisme assassin. Et encore, ces vendeurs de « blanchiment de crimes, de meurtres et de conscience» au plus offrant, le font sans gêne, sans embarras, sans aucun élan d'hésitation aux microphones des médias avides de sensation et qui tiennent coûte que coûte à pimenter, assaisonner leurs émissions de nouvelles. C'est par la presse que nous arrivent donc les « inepties » qui font bouillir notre sang. Dans un pays où la majorité des individus se noient dans la misère crasseuse, les journalistes nationaux et progressistes ont la lourde tâche, difficile et noble responsabilité de s'engager dans la lutte aux côtés des masses. Aucun être humain ne peut être objectif. Plusieurs courants philosophiques l'ont démontré de manière convaincante. «Pensés et idées neutres » n'existent pas. « Cogito ergo sum (2). » C'est pour cela que chaque année et dans de nombreux pays, des reporters tombent sous les balles meurtrières des régimes politiques autoritaires, sont torturés ou jetés violemment en prison, sans aucune forme de procès. En 1980, la presse haïtienne était engagée. Les jeunes journalistes, comme Gasner Raymond, assassiné le 1er juin 1976, Ézéchiel Abélard décédé à Fort-Dimanche de la tuberculose engendrée par le froid et la famine, ont payé de leur vie leur loyauté et fidélité aux classes ouvrières et paysannes. L'équilibre dans le contenu de l'information n'implique pas la prise en compte de la propagande éhontée construite sur le nihilisme extrémiste.

Lorsque Jean-Claude Duvalier épousa Michèle Bennet au début des années 1980, les rédacteurs de la revue Regard étaient convenus de passer eux-mêmes l'événement sous silence. Ils parvinrent à la conclusion que le palais national – alors que des millions de citoyens crevaient de faim, prenaient la mer à bord d'embarcations de fortune, des milliers d'enfants ne fréquentaient pas l'école parce que leurs parents n'avaient pas les moyens financiers requis – avait cyniquement gaspillé les fonds du Trésor public pour organiser le mariage du « prince et de la comtesse des ténèbres. »  Et, après deux ou trois semaines, l'hebdomadaire de Bois Verna (Port-au-Prince) publia en dollars américains les coûts et  dépenses que nécessita la célébration de cette « énormité absurde » diffusée et commentée en direct sur les ondes des « médias gouvernementaux » … Reporters et cameramen des grandes chaînes de télévision du monde affluèrent à Port-au-Prince et se bousculèrent dans la cathédrale où officiait Mgr François-Wolff Ligondé pour couvrir l'événement fastueux.

Une profession pour des gens honnêtes… 
 
Yves Hélory de Kermartin, ancien recteur de Trédrez, patron des professions de justice et de droit, a été canonisé en 1347, par le pape Clément VI pour l'exemplarité de sa vie humble, honnête, généreuse, charitable… La lecture de l'ouvrage biographique d'Alexandre Masseron, cité par Jean-Louis Charvet, vice-président du tribunal de grande instance d'Avignon,   révèle que, à la fois prêtre, magistrat et avocat, Saint Yves a consacré son existence entière à la défense des faibles, des abusés, des marginalisés… La pauvreté cultivée dans les sociétés extrêmement riches et dans les régions défavorisées était considérée aux yeux de l'éminent juriste comme une « injustice» grave qui exige réparation.

Une question…

Dans quelle mesure peut-on évoquer et recourir à la notion de « présomption d'innocence » dans le cas des « crimes avérés » reprochés au duvaliérisme ?

Le seul recours de Baby doc dans le cadre d'un éventuel procès pour « crime contre l'humanité » serait de demander à ses avocats de plaider pour lui l'altération de la santé psychique et psychologique. Donc la folie. Purement. Mais pas simplement…! Dites-vous bien, comment ce « prince corrompu» qui a piloté lui-même sa grosse cylindrée au moment de fuir à l'étranger en 1986, dilapidé les fonds qu'il a détournés et volés dans la caisse de l'État en s'offrant des repas royaux dans les restaurants luxueux de Paris, gaspillé les richesses de la nation en s'envoyant en l'air avec les « donzelles »  blanches de mœurs douteuses sur les plages bleutées de la Côte d'Azur, pourrait-il faire valoir une thèse de « démence » par devant des magistrats responsables et des accusateurs publics sérieux, sans courir le risque de se voir tourner  en dérision dans l'enceinte même du tribunal? Voilà donc le genre de folie auquel tout individu, femme et homme,  aurait aimé se confronter au moins une seule fois de sa vie terrestre! Restaurant, Yatch, sexe, champagne, vin, concert de musique classique, théâtre, voyage … Qui dit mieux?

Ô douce, mielleuse et paradisiaque folie…!

Heureusement que les témoins comme Patrick Lemoine, Rassoul Labuchin et bien d'autres, encore vivants, sont encore capables de nous parler de Jean-Jacques Ambroise, Gérald Brisson, Toto Guichard, Mario Rameau, Richard Brisson dont les sorts sont connus presque de tous. Dans les coins et recoins de la République, beaucoup de personnalités, citadins et campagnards,  peuvent témoigner sur les cas des pères, mères, oncles, frères, sœurs, neveux, nièces, fils, filles…, des compatriotes dont l'existence a été fauchée par Luc Désir, Albert Pierre, Clément Barbot, Zacharie Delva, Éloïs Maître, madame Marx Adolphe…, les fameux « cannibales » du système politique diabolique de 1957.

L'histoire douloureuse des exactions commises par le père et le fils est encore fraîche dans la mémoire collective. Et la senteur des crimes abjects monte encore au nez des citoyens dont les modestes demeures avoisinaient les lieux de triste réputation internationale de détention inhumaine. François Duvalier est comparable à tous les monstres – empereurs, rois, présidents, ministres, préfets… – qui se sont servis de l'autocratisme politique pour décimer des populations sans défense, crucifier des êtres innocents, mais dignes, qui ont refusé de s'agenouiller devant les « géniteurs du mal » qu'ils personnifiaient ou représentaient durant leur époque respective.

Quelle légèreté de comparer les crimes des Beria de la Caraïbe aux exultations de liesse,  aux poussées de défoulement et de vindicte populaire qui ponctuèrent les journées chaudes de février 1986, dès l'annonce du départ du dictateur et de sa famille!

Que personne ne vienne parler d' « État de droit » en Haïti pour servir leur cause personnelle et protéger leurs intérêts mesquins! L' « État d'injustice » sociale, économique et politique conviendrait mieux à cette République parasitaire… couverte de mouches comme un cadavre en putréfaction,   remplie et parsemée d'immondices, résultat décevant de la mauvaise gestion politique des uns et des autres. Nous parlons de ce pays fantasmagorique où des spectres de la pauvreté extrême se courbent sans scrupule pour applaudir et baiser les pieds  des « faiseurs de carnavals ».

Durant les 29 années sombres du gouvernement de terreur, les « loups-garous » de « Macoutistan » – pour reprendre le néologisme de l'écrivain Gary Klang – ont éventré des « innocents ». Les masses populaires, en février 1986,  ont exécuté des « assassins » sans scrupule et sans âme.

C'est un « droit légitime » pour le « peuple souverain » de décider par lui-même et pour lui-même des moyens qu'il compte utiliser pour se « faire justice ». Il personnifie la « Raison d'État ». Contrairement à l'individu assujetti à la stricte observance de la Loi, le peuple souverain détient le privilège absolu de mettre en veilleuse la « constitution », et même de la révoquer pour ramener l'ordre dans la Cité, et de ce fait, rétablir l'ensemble de ses « droits naturels ».

La constitution française de 1793, rédigée par le grand philosophe politique Condorcet – et qui n'est jamais entrée en vigueur – prévoyait en son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit mis à mort par les hommes libres. »

Le peuple peut amnistier. Comme en Afrique du Sud. Ou ailleurs. Mais pas dans un climat d'arrogance. De nihilisme de bas étage. De négation totale de faits accablants, forfaits et assassinats.

Qui a exigé le jugement du peuple français en 1793 pour avoir décapité Louis XVI et Marie Antoinette, par suite de la condamnation à mort venant de la Convention?

Nous ne sommes pas en train de faire l'apologie de la justice expéditive. La société, en aucun cas, ne saurait s'acharner sur un individu dont l'état de santé physique le rendrait inapte à supporter le harcèlement et la fatigue d'un procès long et interminable. Seulement, dans le cas de Jean-Claude Duvalier, mal conseillé – sans nul doute – par son collège d'avocats, l'opinion publique constate que ce dernier refuse de franchir le seuil de la confession, de la contrition et du repentir pour bénéficier, peut-être, d'une réhabilitation sociale commisérative.

Juger le fils de François Duvalier, l'héritier du trône en 1971,  pourrait se révéler difficile… Il ne faut pas perdre de vue la situation de connivence subtile reprochée à  la communauté internationale qui n'a jamais levé vraiment le pouce – sauf le président Jimmy Carter, le champion des droits de l'homme – pour stopper l'hémorragie et empêcher la croissance de l'Himalaya  de cadavres.

Quel dommage…!

La profession de juriste a perdu tous ses éclats de noblesse dans le contexte du monde contemporain complètement dominé par le capitalisme accaparant Et encore plus en Haïti…

Le niveau d'études dans les facultés de droit de la capitale et des villes de province laisse à désirer. À l'époque du règne de Raoul Cédras et de Michel François, l'université d'État d'Haïti consentait d'ouvrir largement ses portes à des énergumènes mal préparés, souffrant déjà de déficience intellectuelle, complices du coup d'État contre Jean-Bertrand Aristide, et qui siègent aujourd'hui au sommet et dans tous les compartiments de la sphère sociétale. Ils sont devenus avocats, médecins, politologues, sociologues …, d'une médiocrité exemplaire et incontestable.

Alea jacta est…

Pour Jean-Claude Duvalier et ses « Klaus Barbie », les chefs redoutables de la Gestapo duvaliérienne, nous aurions douté fort qu'une Cour leur eût reconnu des circonstances atténuantes pour le traumatisme social et politique causé durant trois décennies au peuple haïtien. Tous, nous connaissons les images d'horreur qui se cachent derrière les noms maudits, comme ceux des Franck Romain, Roger Lafontant, Boss peintre, Ti Bobo, Abel Jérôme, Jean Valmé, Luc Désir… Plusieurs victimes de ces Hermann Göring, ou leurs progénitures vivent encore… Et témoignent journellement de leur torture psychologique.

Les femmes et les hommes de loi haïtiens devraient prendre le temps de consulter ou revisiter la biographie de Thomas More, l'auteur de la célèbre « Utopie », ou L'île de nulle part… Avocat à l'âge de 21 ans, More n'a jamais prostitué sa science, sa dignité et son honneur. D'ailleurs, il sera décapité en 1535, en compagnie de son ami l'évêque Fisher, pour avoir condamné le divorce du roi Henri VIII avec la reine Catherine d'Aragon.

La cause justifie les moyens…

La révolution en Russie en 1917, la tournure des événements en Roumanie en 1989, le déclin du fascisme en Italie en 1945 – fin de la deuxième guerre mondiale – montrent clairement que l'histoire a bien raison, lorsqu'elle prend des raccourcis pour éviter de s'embarrasser de certains procès
 
R.L.
_____________
1.- Expression empruntée à Simone Goyard-Fabre, préfacière et annotatrice de l'Utopie de Thomas More, éditions Flammarion, 1987.
2.- Descartes, René.- Discours de la méthode