RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
vendredi 23 mai 2014
Note de Presse de l'OPL.-
RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
Le coup d'Etat Electoral de Desras est dans l'impasse, aucun CEP ne sera crédible s'il n'obéi pas à Aristide.---
Desras juge que les conseillers électoraux ne sont pas crédibles
Le président du Sénat, Desras Simon Dieuseul, n'entrevoit pas une issue favorable à ces discussions déplorant l'intransigeance des députés. L'actuel CEP n'a aucune base légale et n'est pas le résultat d'un consensus, dénonce M. Desras critiquant vertement les conseillers électoraux.
D'après le parlementaire maitre Canton a été imposé par la Présidence comme président du CEP lors d'une rencontre au Palais National. Il serait préjudiciable pour le pays d'organiser les élections avec ses conseillers qui se sont dépréciés en s'estimant incapable de présider l'organisme électoral.
Le président du Sénat, a rappelé que les deux représentants du Parlement, Marie Cluny Dumay Miracle et Pierre Simon George, qui ont décidé de siéger au CEP incomplet ne jouissent d'aucune légitimité. Les Parlement n'a pas de représentant au CEP sinon maître Néhémie Joseph siégerait également, a insisté M. Desras.
Il souhaite que le CSPJ désigne une nouvelle personnalité pour remplacer un de ses deux représentants qui ont décidé de siéger au CEP incomplet. Le président du Sénat juge que seuls les conseillers Néhémie Joseph et Léopold Berlanger bénéficient de la confiance des acteurs politiques.
Même s'il approuve le comportement de Néhémie Joseph, le sénateur Desras n'écarte pas une solution impliquant la désignation de trois nouveaux représentants du Parlement. Il n'est pas attaché à un poste c'est une personnalité respectant les institutions, ajoute le président du grand Corps. En dépit de tout le sénateur Desras annonce la poursuite des discussions avec le député Timoléon afin de trouver un consensus minimum autour des représentants du Parlement.
LLM / radio Métropole Haïti
Le Sénateur Benoit…de bêtise en bêtise! Où sont passés ses conseils ?
Le MSPP commence sa campagne de fumigation pour combattre le Chikungunya.--
“Rony Timothée se porte bien”, dixit Gary Desrosiers
Trois ans d’opposition
Durant ces trois dernières années, les limites et les revendications de l'opposition - un tant soit peu compréhensibles – ont accentué et mis à découvert toutes les pathologies des pouvoirs antérieurs : le discrédit de la classe politique, conséquemment, l'absence de leadership individuel et d'alternative programmatique au niveau des partis politiques, la personnalisation à outrance des luttes politiques, la corruption généralisée, l'affaiblissement de la société civile, la reproduction des vieux schémas du passé (improvisation, propagande gouvernementale, manipulations, confusion des pouvoirs, népotisme, clientélisme), le renforcement de la tutelle, etc.
Plusieurs questions nous préoccupent en ce qui a trait aux deux prochaines années. Quoi qu'il en soit, est-ce qu'il y aura des changements substantiels dans la trajectoire de l'opposition ? Quand donc aurons-nous une opposition «normale», arc-boutée au sacro-saint principe du respect du mandat présidentiel, dominée par des leaders politiques responsables et crédibles ? Quand donc aurons-nous un pouvoir «vertueux», respectueux des normes et principes de la bonne gouvernance, capable d'éviter les crises et les scandales ? Avec la question litigieuse de la formation du Conseil électoral, reflet grimaçant de cette conjoncture explosive, la classe politique est en train de revivre des cauchemars semblables aux déconvenues et crises lavalassiennes (Aristide et Préval). Et quelles sont les raisons qui peuvent expliquer une si obsessionnelle répétition ?
Si l'opposition qui a, comme à l'accoutumée, une conception guerrière du jeu politique n'arrive pas à trouver une stratégie unitaire – au-delà des clivages idéologiques et des luttes de personnes – pour mettre en œuvre «la politique de ses moyens» ou «les moyens de sa politique» (c'est selon), elle risque gros, car la population et l'opinion publique, fatiguées et excédées par tant d'années de crises politiques destructrices, ont très bien compris que ce sont nos luttes antérieures et constantes qui ont débouché sur l'instabilité politique, la perte de la souveraineté nationale, la détérioration des institutions, le désenchantement collectif, la pauvreté extrême et les incertitudes électorales que nous vivons actuellement.
Ce n'est pas évident pour les protagonistes eux-mêmes et cela s'est pourtant produit : après plusieurs années d'ardente opposition, alors que le pays c'était littéralement figé sous la pression continuelle de l'agitation populaire dans de nombreuses provinces, il y eut quand même des élections, certes contestées, que les groupes politiques les plus radicaux ne tardèrent pas à boycotter, comme en 2000 ou en 2010. Et puis ? Peu importe la réponse, car l'histoire ne laisse aucune alternative à ce qui s'est réellement passé.
Pierre-Raymond Dumas
Le Nouvelliste, Edito
____________________ RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE COMBATTRE LES DEMAGOGUES DE DROITE ET DE GAUCHE , LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!! "You can fool some people sometimes, But you can't fool all the people all the time." ( Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. ) dixit Abraham Lincoln.
mercredi 21 mai 2014
PATRICK ROUZIER REPOND A L'ARTICLE DU WALL STREET JOURNAL SUR LA DEBACLE DES CLINTON ET DE L'AIDE EN HAITI - Setting the Record Straight on Haiti's Recovery by Patrick Rouzier
Setting the Record Straight on Haiti's Recovery
Flash! Haiti/ONA/Contestation : Fin de la grêve! 21/ 05 /14 2h 09
Procès d'un chef de gang haïtien: le régime d'Aristide en accusation.--
Terreur, enlèvement, assassinat : la cour d'assises de Paris qui juge un chef de gang haïtien poursuivi pour meurtre s'est plongée mardi dans les dernières années de la présidence Aristide, avec les témoignages de la veuve de la victime et de l'ex-ambassadeur de France à Port-au-Prince.
Amaral Duclona, alias Berthone Jolicoeur, 34 ans, chef d'un des gangs de "chimères", activistes armés proches d'Aristide, comparaît jusqu'à vendredi pour l'enlèvement, la séquestration et la mort en 2004 de Claude Bernard Lauture, patron opposant au régime dont le corps, criblé de balles, avait été découvert dans la Cité soleil, le plus grand bidonville de Port-au-Prince, fief des gangs de la capitale.
"J'ai l'intime conviction que l'enlèvement de mon mari a été télécommandé par Jean-Bertrand Aristide et exécuté par Amaral Duclona", a lâché Marie-Louise Michelle, veuve de la victime.
Auparavant, Thierry Burkard, l'ex-ambassadeur de France à Port-au Prince (2003-2006) aujourd'hui retraité, avait décrit les horreurs de la fin du régime Aristide, soutenu par des gangs armés, qu'il a comparé à celui des Duvalier, père et fils, et de leurs célèbres tontons macoutes (milice paramilitaire).
"Les chimères dont les chefs avaient des surnoms pittoresques, Ti-Kouto (petit couteau), Grenn Sonnen (testicules tintinnabulantes), armés par le régime, avaient leurs entrées au palais présidentiel où ils prenaient leurs consignes et recevaient de l'argent", a-t-il expliqué en décrivant leurs actions répressives contre les opposants au régime, notamment lors des manifestations.
Pour le diplomate, l'enlèvement et l'assassinat de Claude Bernard Lauture pouvaient être destinés à adresser un message à sa famille, celui "de rester dans la bonne ligne".
La victime, Claude Bernard Lauture, personnalité respectée dans l'île, avait choisi, peu avant son enlèvement de s'engager auprès des opposants au régime, dans "le groupe des 184" mené par un entrepreneur haïtien.
- 'C'est un ordre du président' -
"Il disait: si la classe aisée ne s'engage pas pour changer le contrat social à Haïti, rien ne changera jamais dans ce pays. Et, quand il s'est engagé contre les dérives du pouvoir d'Aristide, beaucoup se sont dit, on va le suivre", a témoigné son épouse qui n'a jamais freiné son engagement.
"Mon père était militant syndical sous la dictature Duvalier. Il m'a inculqué des valeurs de justice et d'égalité", a expliqué à la barre cette belle femme élégamment vêtue dont l'éloquence a figé la cour d'assises comme suspendue à son récit.
Pourtant, Marie-Louise Michelle, 55 ans, fonctionnaire à l'ambassade de France, avait tout pour faire partie de l'élite du régime de Jean-Bertrand Aristide qui l'avait repérée lors de la cérémonie célébrant son retour au pouvoir en 2000 et l'avait appelée auprès de lui à la présidence.
"On m'a dit, c'est un ordre du président, cela ne se discute pas", a-t-elle rapporté en parlant de harcèlement à son égard. Mais elle ne reste pas. "J'ai du adopter un profil bas car on ne démissionne pas avec Aristide", a-t-elle expliqué.
La tante de son mari, Gladys Lauture, était une proche d'Aristide. "Le régime a proposé à mon mari toutes sortes de positions : ministre des Travaux publiques puis la présidence de l'équivalent d'Electricité de France. Contraint, il avait accepté la dernière offre avant de prétexter de ne pouvoir mener de front sa charge et son entreprise. Gladys était furieuse", a raconté Marie-Louise Michelle.
Mais après la séduction est venu le temps des menaces. Coups de feu sur la voiture de l'épouse tiré par des hommes en pick-up, intimidations téléphoniques jusqu'à l'enlèvement et la mort du mari. Cette fois, même la tante Gladys qui avait obtenu d'Aristide la libération d'autres membres de la famille, enlevés par des gangs en 2003, n'a rien pu faire.
Après l'assassinat, Marie-Louise Michelle saisit l'ambassade de France. Un homme devant la morgue lui dit avoir "Son Excellence" au téléphone qui lui demande "de se taire". Suivront des menaces et tentatives de meurtre qui la contraindront à l'exil.
"En portant plainte, je savais que je passais un pont et le détruisait derrière moi. Qu'il n'y aurait plus de retour à Haïti pour moi tant qu'Aristide sera vivant", a-t-elle lâché.
pr/via/phc
L’Editorial du Ministre de la Communication: “Le Temps du Renouveau”.--
La phobie des élections serait-elle la source de ces vagues de déstabilisation qui déferlent sur les rues de Port-au-Prince ? Une soudaine et brutale prise de conscience de ses faiblesses, de sa friabilité et de son inconsistance pousserait-elle cette opposition, à vouloir de manière pathétique refuser le combat électoral ? C'est une hypothèse plus que plausible… Les expériences douloureuses vécues au cours d'un passé récent devraient pourtant éloigner de ces pratiques délétères et démagogiques les hommes et les femmes politiques d'Haïti. En refusant systématiquement le jeu de l'alternance politique, en voulant à tout prix piétiner et violer les règles du jeu démocratique, dans cette dynamique d'enlisement aveugle dans le marécage infect du chambardement, ils affichent une amnésie plutôt affligeante. Le diagnostic est là.
Une petite faune hétéroclite qui peuple l'univers politique haïtien n'a pas bien appris les leçons du passé et n'a pas su en tirer les enseignements nécessaires. En effet l'histoire d'Haïti regorge de confrontations, d'affrontements, de guerres fratricides qui ont généré bien des souffrances et retardé considérablement notre marche vers le progrès. Nous sommes sortis affaiblis de ces luttes intestines qui n'ont fait que creuser davantage les clivages au sein d'une société condamnée à partager ce bel et magnifique héritage des héros qui ont cousu de leurs fibres patriotiques le bicolore national. Nous devons laisser derrière nous ces périodes d'agitations et de déchirements stériles. Cette frange de l'opposition allergique aux élections, doit se rendre à l'évidence. La tactique du chaos est vouée à l'échec.
La démocratie haïtienne ne sera pas phagocytée par une poignée d'irréductibles qui veulent à tout prix plonger le pays dans le désordre et l'anarchie… N'en déplaisent aux nostalgiques de ces pratiques vilaines et tourmentées, ce temps est révolu. Haïti est définitivement engagée dans une nouvelle ère, celle du renouveau et de l'unité nationale. Le discours du Président de la République à l'Arcahaie en ce dix-huit mai est clairement porteur de cet esprit fédérateur.
C'est un vibrant appel à l'unité, la paix, la stabilité et l'harmonie nationale. Le désordre, les actes de vandalisme, véritable poison pour la démocratie ne sauraient être tolérés. Cette profonde mutation sociale à laquelle aspirent nos compatriotes et qui est initiée par l'Administration Martelly/Lamothe ne pourra véritablement se concrétiser que lorsque dans un grand sursaut patriotique, on prendra la décision de vaincre les démons de l'intolérance et de la division. « Pa Gen Nèg Anwo, Nêg Anba. NOU TOUT SE AYISYEN » Le moment est venu pour qu'on avance ensemble en rangs serrés sur le chemin du changement, du renouveau et du progrès.
Pour que notre pays puisse y parvenir et s'y installer de manière irréversible, tous les acteurs politiques de l'opposition doivent comprendre enfin, l'urgente nécessité de briser cette carapace rebelle qui les rend prisonniers d'un passé dépassé et défunt, de cette diagonale médiocre et contre-productive de la tabula rasa, pour épouser cette nouvelle dynamique de modernité politique qui s'ouvre pour Haïti, en allant aux ELECTIONS.
Dr. Rudy Hériveaux,
Ministre de la Communication
http://haitihebdonews.com/edito-du-ministere-de-la-communication/
HPN/Sondage : « Les élections auront lieu réellement cette année », croient les internautes
Sondage : « Les élections auront lieu réellement cette année », croient les internautes
Les internautes de Haïti Press Network ont indiqué, à 53%, qu'ils croient dans la réalisation des élections pour l'année 2014. Tandis que 38% se disent ne pas croire.
A la question : «Croyez-vous que les élections auront lieu réellement cette année ? », 650 personnes sur 1223 votants, soit 53.15% ont répondu « Oui », tandis que 466 (soit 38.10%) ont répondu « Non ». 107 autres votants (8.75 %) sont neutres.
Ce sondage, a été réalisé sur le site www.hpnhaiti.com/site du 9 au 20 mai 2014.
lundi 19 mai 2014
L'Ordre des avocats du Barreau du Cap-Haitien plaide en faveur des élections.
Photos de la célébration de la Saint Yves par l'Ordre des avocats du Barreau du Cap-Haitien.
(Source : Gérard Maxineau)
Haïti -PNH : Les pratiques de rançonnement dominent la police au Cap-Haitien. (Texte de Cyrus Sibert)
Haïti - Agriculture : Pose de la première pierre d’un Microparc Industriel et d’un agrovillage
À travers ce microparc et cet agrovillage, le gouvernement entend valoriser et développer la production et les savoir-faire locaux, tout en permettant aux petits paysans de devenir à court et à moyen terme des entrepreneurs.
Notez que le lancement de la construction de ce microparc à Saint-Raphaël, fait partie d'un projet des 42 microparcs à travers le territoire national « Notre vision est de construire un microparc Industriel dans chaque région du pays, pour que nous puissions revaloriser la production locale [...] Les microparcs industriels font partie d'une stratégie, qui vise à valoriser le potentiel de production de nos paysans, encadrer des professionnels de nos communautés et faire une mise en commun des ressources (énergie, machines, conseils etc... » a indiqué le Chef du Gouvernement « L'Économie sociale et solidaire se construit en Haïti ! Qui sait ? Peut-être demain serons-nous la première nation agro-biologique du monde ! [...] Nous mettrons tous les moyens du gouvernement pour que ce projet réussisse. »
Ces microparcs seront pilotés par une Société Anonyme avec notamment comme actionnaires, l'État, la collectivité territoriale et les organisations de producteurs.
De son côté, le Ministre Laleau a expliqué que dans ces microparcs « Nous allons mettre des équipements et des technologie modernes à la disposition des entreprises bénéficiaires de ce programme, afin qu'elles puissent augmenter leur productivité, leur compétitivité et leurs revenus [...] et favoriser l'émergence de nouvelles entreprises. »
Après la cérémonie, le Premier Ministre et son équipe, se sont rendus à Morne Casse dans le Nord-Est pour lancer officiellement les travaux de construction d'un agrovillage financé par le Trésor public à hauteur de 369 millions de gourdes et réalisé sous le contrôle du MCI. Dans cet agrovillage, construit sur 105 hectares de terres cultivables, outre la dimension résidentielle, écoles, marchés publics, terrains sportifs, espaces vert etc... on y retrouvera entre autres un atelier de transformation de lait, un autre de vermicompost, une usine de farine de manioc et une autre d'aliment pour bétail. Le Ministre Laleau a expliqué « La réalisation de ce projet dans la région de Morne Casse, témoigne de la bonne volonté de l'administration Martelly/Lamothe qui ont compris le bien-fondé de ce projet et qui ont décidé de mettre les fonds nécessaires au service de mon ministère pour lancer ce projet [...] et aller vers les régions, qui ont besoin de notre soutien. » Les travaux devraient durer 36 mois.
Par ailleurs, Wilson Laleau a profité de son déplacement, pour annoncer le lancement d'un institut d'entrepreneuriat dans le Nord, dans lequel 60 jeunes de l'Université de Limonade seront sélectionner pour recevoir cette formation, parmi les 1,400 étudiants postulants.
Source: SL/ HaïtiLibre