jeudi 11 juin 2015

Le CEP peut-il exiger décharge alors que ses membres n'ont pas de décharge.-


Le BCEN recommande au CEP dirigé par Pierre-Louis Opont - ancien DG-CEP et Marie Carmelle Paul Austin - ancien Ministre de l'Education, sans certificats de décharge, d'exiger à @LaurentLamothe un certificat de décharge du parlement.

RéseauCitadelle.-
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

mercredi 10 juin 2015

Flash!!! Résultats du BCEN.---

Le BCEN a appliqué la théorie des formalités impossibles en faveur des Josefa Gauthier, Thierry Mayard-Paul, Duly Brutus et Danielle Saint-Lot. Les partisans de Laurent Lamothe attendent de pieds ferment la décision du BCEN sur le dossier de leur candidat, pour les mêmes causes, les mêmes contestataires et les mêmes motifs.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 juin 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
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Flash!!! Le Sénat américain se prépare à sanctionner le coup d'Etat Electoral en #Haiti.-

Le Sénat américain a voté un amendement, ce mercredi 10 juin 2015, réglementant l’aide des Etats-Unis à Haiti. Les Etats-Unis n'accepteront pas des élections guidées MADE IN DEALER DROGUE & KIDNAPPERS.-

Un élément conjoncturel important a été introduit dans le texte de loi faisant obligation au Département d'Etat de suivre le caractère “libre, équitable du processus électoral en cours”. 

Au point 15 du document, il est fait obligation au Département d’Etat Américain de faire “une description des efforts déployés pour disqualifier des candidats (à des postes électifs) au nom des agents politiques, pour des motivations politiques.”

Nous publions, en pièce-jointe, un extrait dudit document dont la traduction se trouve en Post-scriptum.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
10 juin 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

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P.S:

Objectif: Prolonger la période pour laquelle le Secrétaire d’État est tenu de soumettre au Congrès le rapport annuel sur l’état des progrès de la période post-séisme et les efforts de développement entrepris en Haïti; et pour épandre la portée du rapport afin d’inclure une évaluation sur le niveau d’équité des élections Haïtiennes.

Afin d’autoriser les affectations pour le Département d’État pour l’année fiscale 2016, et pour d’autres motifs ;

Comme mesures proposées, il faut insérer les mesures suivantes :

(14) déterminer si les récentes élections Haïtiennes sont libres et équitables et si elles répondent au peuple d’Haïti ; et

(15) une description des efforts déployés pour disqualifier des candidats (à des postes électifs) au nom des agents politiques pour des motivations politiques.

André Michel lance déjà des menaces de mort contre @LaurentLamothe.

Sur Radio Caraïbe, à l’Emission Journal du Matin, Me André Michel, candidat à la Présidence, malgré son inculpation dans l’assassinat Frantzy Duverseau, a déclaré péremptoirement que l’ancien Premier Ministre Laurent Lamothe souffre du syndrome de Roger Lafontant, cet ancien Ministre de Duvalier assassiné dans la nuit du 29 septembre 1991.

Le fait par Laurent Lamothe de persister à réclamer sa participation aux prochaines élections peut lui couter la vie, a t-il déclaré.

Me André Michel lance ainsi une menace claire contre la vie de Laurent Lamothe. Le Conseil Electoral Provisoire doit prendre acte de cette déclaration qui traduit la panique chez certains secteurs de voir Laurent Lamothe dans la course électorale.


Le Conseil Electoral ne doit pas se laisser instrumentaliser dans le sans des intérêts politiques d’un secteur politique.


Il doit respecter la loi qui est claire. A savoir, les ministres sont des ordonnateurs; il y a incompatibilité entre Ordonnateur et Comptable; le décret électoral exige un certificat de décharge pour ceux qui ont été comptables de deniers publics. Quand aux ministres, le décret électoral leur fait obligation de démissionner 30 jours après sa publication.


Une institution haïtienne doit pouvoir gérer ce dossier en tout indépendance, sans ingérence internationale.


Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti

10 juin 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr 

De l’indépendance totale des comptables de deniers publics, face aux ordonnateurs.-


Il n’y a pas un problème de reddition des comptes en Haiti. Si les ordonnateurs gèrent les engagements de l’Etat, les comptables de deniers publics sont responsables devant la loi de la gestion des  dépenses ou sorties de fonds des comptes de l’Etat. 

Depuis la publication de l’arrêté de 2005 sur la Comptabilité générale, chaque ministère dispose de tout un dispositif de comptabilité publique pour exécuter les dépenses.

Nous sommes personnellement témoins du fait qu’un comptable puisse refuser d’exécuter un ordre venant d’un ordonnateur, bloquant le fonctionnement de tout un projet. Dans le cadre du projet touristique de l’Ile à Vache, un comptable public a refusé d’exécuter l’ordonnance du Ministre Stéphanie Villedrouin parce que dans le dossier il n’y avait pas de photos des matériels que la ministre voulait acheter. La ministre ne pouvait faire autrement, que demander à son staff de suivre les exigences du Comptable. 

Aujourd’hui, on comprend mal que des politiciens fassent tout un amalgame entre ordonnateur et comptable de deniers publics, alors qu’il est clair que les ministres n’ont plus le plein pouvoir sur les finances publiques.

Il faut cesser ce genre de manoeuvres politiciennes qui n’auront comme conséquence que la division au sein de la famille haïtienne.

Hier, mardi 9 juin, sur Radio Télé Métropole, l’ancien représentant de l’OEA en Haiti, Ricardo Seitenfus a conseillé aux haïtiens d’agir avec modération pour ne pas rater ce moment historique dans lequel deux évènements majeurs sont en train de se produire en Haiti : Un processus électoral dans le cadre d’une fin de mandat d’un Président constitutionnellement élu et le désengagement de la MINUSTAH. En ce moment précis, les dirigeants haïtiens doivent faire preuve de modération et de justice. Le processus électoral ne doit pas être un outil de blocage en faveur des groupes mafieux, il ne doit pas être sous l’influence des criminels, des kidnappeurs et des trafiquants de drogue.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti
10 juin 2015
@reseaucitadelle
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Effectivement, je n’ai jamais dit qu’un Ministre n’a pas besoin décharge de sa gestion d’ailleurs l’article 233 de la Constitution demande à la Commission parlementaire bicamérale de faire ce travail. Ce qu’il faut voir c’est une décharge sur sa gestion en tant que Ministre-ordonnateur de l’Etat. Mais pour le comptable de denier public c’est la Cour des Compte qui donne cette décharge

L’article 2 du décret du 23 décembre 2005 établissant la Cour Supérieure des Compte et du Contentieux Administratif est clair et reconnait que la Cour des Comptes juge les comptes des comptables publics et qu’elle n’a pas de juridiction sur les ordonnateurs.  Aux termes de l’alinéa 1 de l’article 5 dudit décret, il est dit que la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif a pour attributions «  de juger les comptes des comptables de droits ou de fait et leur donner décharge de leur gestion ou engager, s’il y a lieu, leur responsabilité civile et pénale ».

Le décret du 16 février 2005 dit qu’un Ministre est un ordonnateur principal, il n’est pas un comptable de deniers publics. Car la loi sur les finances publiques interdit le cumul des fonctions d’ordonnateur et celles de comptable de deniers publics. L'article 59 dudit décret note : « Les fonctions d'ordonnateur et celles de comptable sont incompatibles. » 

En Haïti, ce principe de séparation et d’incompatibilité entre l’ordonnateur et le comptable des deniers publics est réaffirmé de façon péremptoire dans le Décret du 16 février 2005 sur la préparation et l’exécution des lois de finances et dans l’Arrêté du 16 février 2005 portant règlement général de la Comptabilité Publique.

Au regard du droit budgétaire et financier public, trois notions, ici, méritent d’être précisées pour l’édification de tous. Il s’agit de deniers publics, de comptable de deniers publics et d’ordonnateur.

1.      Deniers publics  sont les fonds qui appartiennent à un organisme public. Ils sont soumis aux règles de la comptabilité publique.

2.      Un comptable de deniers publics est un agent public chargé du maniement des deniers publics. Le principe de séparation entre l'ordonnateur et le comptable de deniers publics est un principe fondamental du droit budgétaire et financier public. L'agent public qui ordonne une dépense - ou la perception d'une recette - n'est pas celui qui manie les fonds. Cette séparation offre une garantie à l'organisme public (État ou collectivité territoriale ou établissement public), qui bénéficie d'une vérification des dépenses avant qu'elles soient réalisées.

Un ordonnateur est un agent d’autorité placé à la tête d’un ministère, d’une collectivité territoriale, d’un établissement public ou d’un service qui dispose d’un pouvoir de décision financière. Selon le principe d’indépendance entre les ordonnateurs et les comptables de deniers publics, les ordonnateurs n’ont pas la compétence pour manier directement les deniers publics.

Au regard de l’article 135 de la Constitution un Ministre n’a pas besoin de décharge pour participer aux élections, parce que le Ministre est un ordonnateur de l’Etat, il n’est pas un comptable de deniers public. Une société qui veut faire régner la justice doit appliquer la loi.

Guichard Doré
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
 
But you can't fool all the people all the time."
 
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Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
 
) dixit Abraham Lincoln.

mardi 9 juin 2015

No law makes @LaurentLamothe a public accountant : The Electoral Council must respect the electoral law.-

The anti-Lamothe conspirators have a serious problem. They fail to find a legal text in Haitian law supporting the implementation of the Art 36 and 90 of the electoral decree against the ex-Prime minister.  

Ubi lex non distinguit, nec nos distinguere debemus: Where the law does not distinguish, we ought not to distinguish. 

Article 13 of the Presidential Act of 2005 establishes that the duties of the Authorizing Officer and those of the Public Accountant are incompatible. Only a Statutory Law can establish the difference between Public Accountant managing public funds and an Authorizing Officer. Only a Statutory Law can conflate the role of the Public Accountant with that of an Authorizing Office. 

Today, the legal distinction, as established by law, acts in favors of the Ex-Prime minister Laurent Lamothe in that the Authorizing Officer is not a Public Accountant as established by law.

The Presidential Act of 2005 clearly states that a minister is an Authorising Officer, not a Public Accountant, while the electoral decree requires that public accountants to have a certificate of discharge. 

The Electoral Council must respect the electoral decree. 

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
9 juin 2015

Important!!! Haiti-Décharge-Lamothe : Addendum pour la presse...

La loi électorale est d'application stricte. On a besoin de décharge pour aller aux elections si et seulement "si on a été comptable de deniers publics", Article 36 et 90.

L'opinion d'un secteur ne peut pas dominer le décret électoral qu'on se vantait d'appliquer strictement sans tenir compte des intérêts particuliers.

Ce décret n'élimine pas l'obligation de reddition des comptes pour les comptables et les ordonnateurs de deniers publics. La Commission bicamérale reste un prescrit constitutionnel.

Mais, le décret en vigueur dit clairement que seuls les comptables de deniers publics ont besoin du certificat de décharge pour aller aux élections.

L'arrêté de 2005 sur la Comptabilité publique, nous dit que les ministres sont des ordonnateurs et qu'il y a incompatibilité entre ordonnateur et comptable.

Ceux qui critiquaient le comportement illégal des représentants du gouvernement dans le dossier Sonson Lafamilia, ne peuvent pas aujourd'hui encourager une violation du décret électoral. Le CEP ne peut pas appliquer une loi qui n'existe pas.

De plus, c'est triste d'entendre des juristes utiliser l'ordonnance des référés comme argument pour dire que Laurent Lamothe ne peut plus soulever cette interprétation en sa faveur. Ces hommes dits de loi, veulent-ils nous dire que l'acte d'un citoyen produit un effet d'abrogation sur la loi? C'est un non sens.

Soyons sérieux! Nous ne sommes pas en droit privé, mais en droit public. Ayez la décence de reconnaitre qu'il y a un point de droit profitable aux anciens ministres et à Laurent Lamothe. N'ayez pas peur du vote populaire.

D'ailleurs, en 2009 et en 2010, n'a t-on pas organisé des élections avec la participation d'anciens ministres sans décharge? Plusieurs de ces anciens ministres, n'ont-ils pas été rejetés par la population?

Il faut finir avec cette façon partisane de voir les choses. C'est normal pour un secteur de chercher des points avantageux dans un texte de loi. Il y va de l'honneur de son adversaire de reconnaitre son droit quand il a raison.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
9 juin 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr  

Séparation du Comptable des deniers publics et de l’Ordonnateur : un principe de sécurité pour les finances publiques.-


http://www.reseaucitadelle.blogspot.com/2015/06/separation-du-comptable-des-deniers.html

Haïti - Élections : Justice pour tous, sauf pour Laurent Lamothe?

09/06/2015 10:50:42

Rappelons que le mardi 2 juin, dans son jugement prononcé sur la contestation de la candidature à la Présidence de Laurent Lamothe, pour absence de décharge, le Bureau du Contentieux Électorale Départemental (BCED) a écrit dans son ordonnance « [...] d’accueillir favorablement les contestations produites contre le dépôt de candidature du Sieur Laurent Salvador Lamothe ; dit et déclare qu’elles sont fondées ; ordonne en conséquence au CEP de rayer le nom de Laurent Salvador Lamothe de la liste des dépôts de candidature à la présidence aux prochaines joutes électorales relativement à ces contestations » http://www.haitilibre.com/article-14081-haiti-flash-rejet-de-la-candidature-de-laurent-lamothe.html

Alors que le BCED a refusé de prendre en compte l'ordonnance de justice autorisant l'Ex Premier Ministre à se présenter comme candidat et rejeté les argument de la défense invoquant la théorie des formalités impossibles, le BCEN, dans le même temps a rendue une ordonnance en faveur du maintien de la candidature de Josefa Raymond Gauthier dont les avocats ont présenté les mêmes arguments, on lit dans cette ordonnance  « le tribunal de Première Instance de Port-au-Prince, jugeant en ses attributions de référés, a effectivement rendu deux ordonnances, la première est l’œuvre du doyen d’alors, Me Raymond Jean Michel, et l’autre, celle du Magistrat Roosvelt Romulus, respectivement en faveur des citoyens candidats Thierry Mayard-Paul et LSL [Laurent Salvador Lamothe], confirmant la théorie des formalités impossibles [...] ».

Comme le souligne l'ex Premier Ministre « Point n’est besoin d’être un grand clerc en matière de justice pour déceler l’aberration évidente dans cette décision » rappelant que « Pour que la théorie des formalités impossibles soit applicable, la loi stipule que le candidat doit être en mesure de démontrer qu’il avait raisonnablement tenté d’obtenir le certificat de décharge. En ce qui me concerne, je me suis conformé aux exigences légales en sollicitant Audit et Décharge à trois reprises par lettres adressées respectivement à la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA), en date du 14 décembre 2014, et aux deux branches du Parlement en date du 30 décembre 2014, en qualité d’ancien Premier ministre, de ministre des Affaires étrangères et des Cultes, et de ministre de la Planification et de la Coopération externe».

Visiblement, les démarches effectuées par l’ex Premier Ministre, n’ont pas convaincu le BCED qu’il avait raisonnablement solliciter son certificat de décharge...

Pour Laurent Lamothe « le jugement rendu par le BCED demandant au CEP de rayer mon nom de la liste des candidats vient confirmer les doutes qui planaient sur l’impartialité et la crédibilité des institutions en charge des prochaines élections dans le pays [...] La transparence et la crédibilité qui devraient caractériser le processus sont pour l’instant un leurre, quand c’est la politique de deux poids, deux mesures, qui dicte les décisions qui sont en train d’être prises ».

lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-14114-haiti-elections-complot-contre-lamothe.html
http://www.haitilibre.com/article-14098-haiti-elections-une-veritable-menace-pour-la-democratie-dixit-laurent-lamothe.html
http://www.haitilibre.com/article-14078-haiti-actualite-zapping-electoral.html

HL/ HaïtiLibre 


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