dimanche 19 juillet 2015

Le Dossier Geilenfeld est d’abord une question de justice haïtienne.-

Le Dossier Geilenfeld est avant tout une question de protection des enfants d'Haiti.
Les mensonges de Michael Geilenfeld...

Le combat des victimes de l’orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 pour la justice et la vérité enregistre d’importants progrès. Les témoignages de Monsieur Michael Geilenfeld devant les Tribunaux haïtiens suivis de ses récentes dépositions devant un Tribunal Fédéral américain de Portland (Maine) ont dévoilé la vraie nature de l’homme qui se cache toujours derrière cette prétendue mission humanitaire en faveur des enfants haïtiens. Il est clairement démontré que les membres du Conseil d’Administration de  «Hearts with Haiti » ont été négligents et ont échoué dans leur mission de protéger des enfants haïtiens placés sous leur protection. Même les multiples protestations contre les abus sexuels perpétrés dans cette maison d’accueil pour petits garçons en 1987, 1990, 1995, 2004, 2006, 2007 et en 2011 n’ont pas été suffi pour pousser les dirigeants de l’ONG américaine à lancer une enquête sérieuse afin d’établir la vérité. Dans leur logique de discrimination, ils se sont contentés de suivre les recommandations du Directeur de l’orphelinat, l’accusé principal, Monsieur Geilenfled : un comportement qu’ils n’auraient jamais adopté s’il s’agissait de leurs propres enfants.

Les victimes peuvent être fières d’avoir défendu la vérité et poussé ce dossier à son point culminant. En février 2014, après avoir constaté que Monsieur Geilenfeld, fort de ses importants moyens financiers et grâce à l’étendue de la corruption en Haïti, continuait à se livrer à une vaste opération d’acquisition de faux papiers administratifs pour accroitre ses pratiques de manipulation et éviter de répondre aux questions relatives aux abus sexuels dont il est accusé, les victimes avaient décidé de porter l’affaire par devant la justice criminelle de leur pays en utilisant la technique de la plainte directe au Cabinet d’Instruction avec constitution de partie civile à la suite d’une campagne de dénonciation.

Contrairement aux manipulations des avocats de Monsieur Geilenfeld qui dénoncent cette initiative et présente son emprisonnement en Haïti comme un abus, cette action judiciaire historique introduite par les victimes a permis de prouver au monde entier que :
- Monsieur Geilenfeld maitrise les pratiques mensongères;
- Il croit pouvoir dire une chose à un juge et son contraire à  un autre;
- Depuis l’ouverture du Procès à Maine, la presse américaine rapporte de nouvelles déclarations de Monsieur Geilenfeld réfutant celles faites en Haïti.

Il y a lieu de signaler quelques mensonges de Monsieur Geilenfeld:

Mensonge # 1: 
a) A la page #5 et au dernier paragraphe de l’ordonnance du Juge Al Duniel Dimanche, Michael Geilenfeld a reconnu qu’il est bisexuel: «Magistra ma'p di w byen klè ke mwen fèl ak yon granmoun gason ki rele Robert Martinez epi mwen te vinn angage m ak yon fi ki rele Elène Gelenas ». (Magistrat je vous le dis clairement que j'ai l'habitude d'avoir des relations avec un adulte qui s’appelle Robert Martinez ; ensuite j'étais engagé avec une femme qui s’appelle Elène Gelenas.)
b) Tandis que, à la page #1 du jugement secret tenu en l’absence des victimes, rendu par Me Roosevelt Jean Romulus et, contesté par l’Etat haïtien pour irrégularités graves, répondant à la 15ème question du juge :  « Eske ou konn fè bagay » (avez-vous l’habitude d’avoir des relations sexuelles), Monsieur Geilenfeld a répondu : Wi men se te avan mwen te fè yon ve poum pa nan bagay sa yo ankò» (Oui, mais, c’était avant mon vœu de chasteté. - faisant référence à son vœu envers l'Eglise Catholique.)

Mensonge #2:
 Monsieur Geilenfeld dit au juge haïtien Roosevelt Jean Romulus que toutes les personnes qui ont porté plainte contre lui résident  actuellement aux Etats-Unis, alors qu’il est clair que quatre (4) des jeunes qui avaient porté plainte contre le Directeur de l’Orphelinat Saint-Joseph résident en Haïti et avaient répondu aux convocations du Juge d’Instruction suivant ce qui est inscrit dans l’Ordonnance.

Mensonge #3: 
A la 2ème question du Juge Romulus, Monsieur Geilenfeld a répondu qu’il n’a aucun enfant à l’orphelinat sous sa responsabilité depuis 2008. Tandis qu’en 2014, l’IBERS est intervenu au moins trois (3) fois au niveau de cet orphelinat pour transférer les enfants qui s’y trouvaient vers d’autres maisons d’accueil. De plus, en moins de 24 heures après sa sortie de prison en avril 2015, Monsieur Geilenfeld a publié une photo prise en compagnie des enfants de son orphelinat. Sans aucun respect pour les autorités haïtiennes, ces enfants sont gardés illégalement dans d’autres maisons de son ONG. De plus, Monsieur Geilenfeld a violé une interdiction de départ imposée par la justice haïtienne le 8 mai 2015. 
Photo de M. Geilenfeld postée le 30 Avril 2015 sur le site de HeartswithHaiti.org
Mensonge #4:
Monsieur Geilenfeld a déclaré sous serment devant un Tribunal américain et devant un jury qu’il n’habite pas à Delmas 91. Pourtant dans le jugement secret contesté tenu en Haïti nous lisons que Monsieur Geilenfeld -- en réponse à la 1ère question : « Quels sont vos noms, prénoms, âge, demeure et domicile --  a déclaré: Mwen rele Michael GEILENFELD, mwen en 63 an, mwen fèt ozetazini, mwen rete delma 91, # 26, mwen pa marye, mwen se yon misyonè».  (Je m’appelle Michael GEILENFELD, j’ai 63 ans, je suis né aux Etats-Unis, j’habite à Delmas 91 au # 26, je ne suis pas marié, je suis un missionnaire.)

Mensonge #5:
Il semble que Monsieur Geilenfeld cherche à capitaliser sur l’évolution des droits des homosexuels aux Etats-Unis, et en conséquence, se présente comme une victime d’une certaine homophobie qui existerait en Haïti. Devant le Tribunal fédéral américain, Monsieur Geilenfeld a déclaré que le Juge d’Instruction, Al Daniel Dimanche, n’a rien retenu contre lui en termes d’actes sexuels contre des enfants. Il cherche à manipuler le Tribunal de Portland, Maine en répétant que le Juge d’Instruction lui a envoyé devant un Tribunal de jugement à cause de son homosexualité, insinuant ainsi que les juges haïtiens sont homophobes. 

Jamais le juge haïtien n’a blâmé Monsieur Geilenfeld pour son orientation sexuelle. Le juge s’est montré concerné par la sécurité des orphelins obligés de faire des massages pour des amis homosexuels du Directeur de l’Orphelinat. Plusieurs jeunes ont rapporté qu’en plus des sévices qu’ils avaient subis de Monsieur Geilenfeld, ils étaient contraints de faire des massages pour des visiteurs. D’autres affirment avoir été victimes d’attouchements et d’abus sexuels de ces visiteurs. Le Directeur de l’Orphelinat Saint Joseph de Delmas 91 a reconnu  que le sieur Philip Norris, son bon ami, divorcé de sa femme, s’est marié avec un jeune homme haïtien qui fréquentait l’Orphelinat. De plus, l’existence de liens forts entre l’organisation pédophile NAMBLA et l’orphelinat Saint-Joseph est un fait troublant qui renforce les accusations des victimes.

Faut-il signaler que le Juge d’Instruction haïtien a présenté un point important au 1er paragraphe à la page #6 de l’ordonnance où il considère comme un aveu de l’accusé suite à une confrontation directe opposant l’accusé, Monsieur Geilenfeld, à une victime, Monsieur Emile Milien:
 … en guise de reproches adressées à l’endroit des plaignants, Michael Geilenfeld avait aussi fait cette déclaration en notre Chambre d’Instruction Criminelle: « Magistra m pa ka konprann poukisa se kounyeya lap repwoche m de sa yo, lè yo vinn gen plis ke 40 an» -- (Magistrat, je ne comprends pas pourquoi c’est maintenant qu’ils me reprochent de ces choses alors qu’ils ont atteint l'âge de 40 ans.)

Une déclaration qui indique clairement que Monsieur Geilenfeld ne rejette pas les faits portés contre lui et que son seul problème est la décision des victimes de réveiller un abus subi dans le passé. Et, en matière de traite et d’abus sexuels, il n’y a pas de prescription. Une personne abusée dans le passé en porte en porte les séquelles durant toute sa vie. Un pédophile non contrôlé par les services publics est susceptible à abuser d’autres enfants.  

Le Commissaire du Gouvernement, dans son réquisitoire de transférer le dossier devant le Tribunal Criminel pour agression sexuelle, viol, atteinte à la pudeur et traite d’être humain, n’avait pas fait du choix sexuel de Monsieur Geilenfeld une infraction. Les stipulations à la page #3 et paragraphe #6 de l’Ordonnance du Juge montrent que le Commissaire du Gouvernement a plutôt défini l’atteinte à la pudeur comme : « …le fait de contraindre les mineurs à caresser son sexe … infraction à lui reprochée ».

Les jeunes haïtiens qui ont porté plainte devant la justice haïtienne et ayant interjeté appel à la décision du Juge Romulus en date du 29 avril 2015 attendent la tenue d’un procès correct à la Cour d’Appel de Port-au-Prince dans un délai raisonnable. Monsieur Geilenfeld doit répondre de ses actes en Haïti. Il doit affronter ses victimes devant un tribunal haïtien, le pays où il a abusé tant de jeunes sur une période de 25 ans. Son action en diffamation devant un Tribunal fédéral américain contre le militant des droits des enfants Paul Kendrick et les mensonges qu’il utilise pour confondre le public n’est qu’une fuite en avant qui n’arrivera pas à décourager les victimes et à cacher la vérité.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
19 juillet 2015
@reseaucitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr

LISEZ: CINQ (5) VICTIMES DE L'ORPHELINAT SAINT-JOSEPH DE DELMAS 91 SAISISSENT LE CABINET D'INSTRUCTION DE LA JUSTICE HAITIENNE.-

Pedophile : Discriminating Conduct of Some North American NGOs in Haiti.-

The fight for justice for Haitian children, sexually abused by NGOs’ executives, leads some observers to question whether there is a pattern of behaviors akin to apartheid, discrimination and other biases underneath these executives’ worldview.
The case of Mr. Douglas Perlitz in Cap -Haitien and that of Mr. Michael Geilenfeld in Delmas illustrates some deeply held discriminatory views by the members of the Boards of Directors of “Haiti Fund” and “Heart with Haiti,” which unfortunately, results into apartheid-like approach to the sexual scandals that have plagued these NGOs and contempt for the alleged victims as human beings.
Over several decades, these NGOs, under the umbrella of philanthropy, have raised large amounts of funds to help the impoverished and the destitute children while they remain insensitive to the sexual assaults and plights, which have been thrust upon these young victims by the very executives who came to provide them with education, healthcare, shelter, etc.
The leaders of these NGOs remained supportive of those who have been accused of serially sexually abusing children under their care. They never considered it worthy, justified or even prudent to
 investigate, denounce, condemn and eventually stop the sexual abuse of those children. They would rather address the form of the revelations in lieu of considering the denunciation of those appalling and horrible on their own merits.
Strategically, the management of these two NGOs strives to break victims’ resistance through a war of attrition and by attacking their character when they paint them as liars and ingrates who dare protest or challenge the abuses they have sustained.
Advocates for justice against child abuse such as Cyrus Sibert and Paul Kendrick have been the subject of smear campaign and intimidations by M. Geilenfeld.
The pattern is obvious since we can remember so well during the intervention of Mr. Perlitz’ counsel at the U.S Federal Court in New Haven Connecticut, on December 21, 2010, when the counsel stated that Haiti is a poor country, stained by bacteria and diseases, and that the ignorance of its people hinders their ability to practice basic hygiene principles. He claimed that the victims were predisposed to sexual misconducts and that someone else would have committed the offenses, and that Mr. Perlitz, somehow, was belittled for having sex with these destitute children.
The sitting judge on the Federal Court of Connecticut had to remind the counsel that he could defend his client without insulting Haiti and its people. Many broke in tears hearing a foreigner presenting Haiti as a pariah, a rotten state deserving good laws and institutions, and that its people were naturally stripped of their pride and dignity. 
Today, in this new struggle between us and the NGO “Heart with Haiti,” we wonder why is it so difficult for the leaders of that NGO to recall one of their representatives accused of pedophilia. Why is it so hard for an NGO to call for an internal review to discover the truth, to cooperate with the law, and to redeem itself ?
Why it is morally acceptable for the NGO, “Heart with Haiti” to elect to back a man accused of pedophilia, a suspect of multiple sexual assaults on children in his care? Why is this NGO striving to impose on the Haitian society a missionary accused of pedophilia while in the United States the suspect would be prohibited from areas frequented by children? Why is that over 30 years, accusations of sexual predations on children have consistently pointed toward Mr. Geilenfeld?
Over the years, more specifically, in 1987, 1990, 1991, 1995, 1998, 1999, 2003 and 2010, some young Haitians came forward to speak out against crimes of sexual abuses, human trafficking, and pedophilia, which have plagued the St. Joseph Orphanage of Delmas 91. However, the NGO’s rationale on the relationships between a human being and a poor from Haiti led to contempt and overbearing. The North Carolinian NGO has scrupulously ignored the cries of the victims and insisted, by all means, to keep the suspected sex predator as the executive manager of that orphanage while this man continued, undisturbed, committing the repeat of pedophilia. The suspect has used his privilege and money to exploit public officials and weaken further an already weak justice system in Haiti.
These NGOs always boast and clamor their love for the impoverished children of Haiti. Would their managers accept that their own children attend a school or sports club run by a multiple accused of sexual assaults, especially, on children? Why have the officials of “Heart with Haiti” found it excessive the activism of Cyrus Sibert and Paul Kendrick riling against those practices and calling for justice for the victims of child exploitation, yet have spent roughly half a million dollars to provide the suspect with a strong legal defense team and other experts to burnish his image? Would this imply that the victims are underserving of any kind of support?
What lesson do they want to teach in Haiti? Are they suggesting that if one of their missionaries is accused of abusing sexually poor children, they will, unconditionally, defend and protect the suspect until he prevails?
Certainly they have considered Haitian children as inferior beings as they have stripped them of their inherent rights, and frankly, failed to see them through the lenses of human being.
Should we accept helplessly such a situation of degradation of the children of Haiti?
Some files related to the operation of the St. Joseph Orphanage of Delmas 91 reveal that, John Duarte, priest and co-executive of that orphanage, was arrested and convicted in Canada of pedophilia committed in Haiti. Other visitors who stayed at the orphanage such as Mr. Michael Brower and Mr. Philip Norris are known or have been prosecuted for sexual abuse of children. Recently, it was revealed that the pedophile Association NAMBLA (North American Man/Boy Love Association) maintained an excellent relationship with the St. Joseph Orphanage and has raised money on the latter’s behalf.

How can it be explained to the officials of the NGO “Heart with Haiti” that something is wrong at the St. Joseph Orphanage and that the responsible and right thing to do would be to first recall their representative, Mr. Geilenfeld; and call for a thorough and serious investigation, make public the results of such an investigation, and finally, work with law enforcement while supporting the young alleged victims?
Research shows that victims of human trafficking and sexual abuses bear the scars throughout their lives and that the pedophiles tend to commit a repeat the offence. Also, the side effects and the trauma hardly disappear over time. As a result, our support for the victims must not be deterred until we reinstate them as full members of society.
The arrest of Mr. Geilenfeld which has occurred on September 5 is a positive message sent by the Haitian government to those NGOs willing to always offer the Haitian people before a done deal. To these people who consider Haitian children as sex objects and sex slaves stripped of their beings, the Haitian government has just shown that it can set the rules of the game. The Ministries of Planning and that Interior must assess the responsibility, accountability, and social impacts of these NGOs before renewing their license to operate. Leaders of NGOs using the humanitarian umbrella as a Trojan horse while having no respect for our people ought to be deported.
Humanitarian aid cannot be carried out in atmosphere akin to apartheid and contempt of beneficiaries. Even the poor children of Haiti deserve to be treated like children with inherent rights and human dignity without prejudice or racial discrimination.
We commend the courage of the Haitian government, and much specifically the Haitian justice for its decisive actions suggesting that Haiti can stand up against a suspected criminal no matter how powerful he might be.

Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haïti
19 septembre 2014
reseaucitadelle@gmail.com
@reseaucitadelle
www.reseaucitadelle.blogspot.com

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READ: Five (5) Victims of a Pedophile at the St. Joseph's Orphanage at Delmas 91 have reached the Cabinet of investigation in the Haitian's Justice court.--http://reseaucitadelle.blogspot.com/2014/02/civilcriminal-lawsuit-filed-in-haiti.html
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.


samedi 18 juillet 2015

HAITI-TRAITE & PEDOPHILIE : LE COMPORTEMENT DISCRININATOIRE DES ONGs NORD-AMERICAINES.-



Le combat pour la justice en faveur des enfants haïtiens abusés sexuellement par des responsables d'ONGs permet d'identifier un comportement qui peut être qualifié d'apartheid et de discriminatoire.
 
En fait, le cas de M. Douglas Perlitz à Cap-Haitien ainsi que celui de M. Michael Geilenfeld à Delmas illustre un comportement d'apartheid des membres des Conseils d'Administration des ONGs « Haiti Fund » et « Hearts with Haiti » qui, malheureusement, aboutit au mépris de l'humain.
 
Au cours des décennies écoulées, ces ONGs, sous couvert de la philanthropie, collectent des fonds pour voler au secours des démunis alors qu'elles restent insensibles aux calamités des jeunes victimes de la violence sexuelle, acte perpétré par certains de leurs membres influents. Les dirigeants de ces ONGs sont restés solidaires des abuseurs sexuels de mineurs. Ils n'ont jamais estimé judicieux et/ou justifier de dénoncer, condamner, et d'arrêter les sévices sexuels infligés aux enfants victimes qu'ils devaient protéger. Ils préfèrent apprécier la forme des révélations sur la situation abominable ayant eue lieu au sein de leur institution que d'en apprécier le fond.
 
Stratégiquement, le directoire de ces deux ONGs s'évertue à  briser la résistance des victimes en leur présentant comme des menteurs et des ingrats qui osent protester ou contester les abus dont ils faisaient l'objet.
 
Les supporteurs des présumés victimes qui réclament un traitement équitable du dossier selon une approche qui respecte le droit des dits victimes font l'objet permanent d'une campagne d'intimidation et de dénigrement visant à les discréditer.
 
On se souvient si bien de cette intervention de l'avocat de M. Perlitz, qui, à l'audience, scanda qu'Haïti est pays pauvre, souillé de bactéries, et que l'ignorance de son peuple entrave la maîtrise des connaissances et des principes d'hygiène de base. Il présenta les victimes comme prédisposées à l'acte sexuel et quelqu'un d'autre aurait perpétré les faits reprochés à M. Perlitz qui, en quelque sorte, s'est rabaissé d'avoir eu des rapports sexuels avec ces enfants démunis.
 
Ce 21 décembre 2010, la juge de siège de la Cour Fédérale de Connecticut eut à rappeler à l'homme de loi qu'il pouvait défendre son client sans insulter Haïti et les haïtiens. Plus d'un versa des larmes à entendre un étranger présenter Haïti comme une paria, espace pourri, dépourvue de vie, de dignité et de fierté.
 
Aujourd'hui voilà, dans cette nouvelle lutte qui nous oppose à l'ONG « Hearts with Haiti », nous nous demandons pourquoi est-il si difficile pour des responsables d'une ONG de rappeler l'un de leurs représentants accusé de pédophilie ? Pourquoi est-il si difficile pour une ONG de procéder à une révision interne pour aboutir à la vérité, de coopérer avec la justice, et de se racheter?
 
Michael Geilenfeld, le 30 avril 2015.
Pourquoi l'ONG « Hearts with Haiti » préfère-t-elle supporter un délinquant sexuel, auteur d'agressions sexuelles multiples sur des enfants placés sous sa garde ? Pourquoi cette ONG s'efforce-t-elle à imposer à la société haïtienne un missionnaire accusé de pédophilie alors qu'aux États-Unis l'accusé serait interdit des espaces fréquentés par des enfants ? Pourquoi depuis 30 ans les accusations ciblent toujours M. Geilenfeld?
 
En 1987, 1990, 1991, 1995, 1998, 1999, 2003 et en 2010, des jeunes haïtiens ont rompu leur silence pour dénoncer les abus sexuels, la traite et les crimes de pédophilie qui prévalaient à l'intérieur de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91. Toujours dans leur logique du mépris de l'humain ou des pauvres d'Haïti, l'ONG de la Caroline du Nord a scrupuleusement ignoré le cri des victimes et s'est évertué, par tous les moyens, à imposer la présence de l'accusé à la tête de l'orphelinat tout en exploitant et les enfants et leurs positions privilégiées pour corrompre d'avantage des éléments de l'administration publique et de la justice d'Haïti.
 
Ces responsables d'ONGs qui vantent, à cor et à cri, leur amour pour les démunis d'Haïti accepteraient-ils que leurs enfants fréquentent une école ou un club sportif dirigé par un accusé d'agressions sexuelles multiples, spécialement sur des enfants? Ces gens de «Hearts with Haiti» qui se plaignent de l'activisme de Cyrus Sibert et de Paul Kendrick au profit des victimes n'ont-ils pas dépensé près d'un demi-million de dollars pour fournir à l'accusé tout un dispositif de défense légale et d'autres conseillers pour soigner son image? Les victimes n'ont-elles pas droit à aucune forme de support ?
 
Quelle leçon veulent-ils faire passer en Haïti? Sont-ils en train de signaler que si l'un de leurs missionnaires est accusé d'abus sexuels sur des enfants pauvres, inconditionnellement, ce missionnaire sera protégé, défendu, supporté jusqu'à ce qu'il ait gain de cause ?
 
La réponse est qu'ils ont certainement considéré les enfants haïtiens comme des êtres inférieurs dépouillés d'humanité.
 
Peut-on accepter avec impuissance une telle situation de mépris des enfants d'Haïti ?
 
Des documents relatifs au fonctionnement de l'orphelinat Saint-Joseph de Delmas 91 révèlent qu'un prêtre du nom de John Duarte, codirigeant dudit orphelinat, a été arrêté puis condamné au Canada pour actes de pédophilie perpétrés en Haïti. D'autres étrangers ayant séjourné à cet orphelinat tel que M. Michael Brower et M. Philip Norris sont connus ou poursuivis pour abus sexuels sur des mineurs. Récemment, il a été révélé que l'Association pédophile NAMBLA (North American Boy and Man Love Association) entretenait de bonne relation avec l'orphelinat Saint-Joseph et collectait des fonds à son profit.
 
Comment faire comprendre aux responsables de l'ONG « Hearts with Haiti » que quelque chose cloche à Saint-Joseph et que le comportement responsable serait de rappeler leur représentant, M. Geilenfeld; et d'ordonner une enquête approfondie, rendre public les résultats de cette enquête, et enfin de collaborer avec la justice tout supportant les jeunes qui se disent victimes.
 
Puis qu'il est scientifiquement prouvé que les victimes de traite et d'agression sexuelle en portent les séquelles toute leur vie  et que les pédophiles ont tendance à récidiver, un tel dossier reste une priorité constante qui ne saurait disparaître avec le temps.  En ce sens, il faut accompagner les victimes et protéger les enfants, membres à part entière de la société.   
 
L'arrestation de M. Geilenfeld survenue le 5 septembre dernier est un signal positif envoyé par l'Etat haïtien à l'endroit de ces ONGs qui veulent imposer au peuple haïtien l'inacceptable. A ces gens qui considèrent les enfants haïtiens comme des objets et esclaves sexuels dépouillés d'humanité, l'Etat haïtien vient de montrer qu'il peut fixer les règles du jeu. Les ministères de la Planification et de l'Intérieur doivent évaluer le niveau de responsabilité de ces ONGs avant de renouveler leur autorisation de fonctionnement. Les responsables d'ONGs utilisant l'humanitaire comme cheval de Troie et n'ayant aucun respect pour notre peuple doivent être reconduits à la frontière.
 
L'aide humanitaire ne peut pas se faire dans une ambiance semblable à l'esclavage et au mépris des bénéficiaires. Même pauvres, les enfants d'Haïti méritent d'être traités comme des enfants dotés de droits inhérents et de dignité humaine sans préjuger ni décimation de couleur ni de race.
Nous saluons le courage du gouvernement en place et, plus spécifiquement la justice haïtienne qui, par une action décisive, vient de prouver qu'Haïti peut se relever et exiger des explications à quiconque.
 
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haïti
19 septembre 2014
@reseaucitadelle
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jeudi 16 juillet 2015

Associated Press / Man who lived in Haiti orphanage says in defamation trial that founder molested him.-

"A second time, he said, Geilenfeld touched him and put his mouth on his penis and later beat him because he rejected the man’s advances. He said Geilenfeld told him he’d have to make 'a sacrifice' if he wanted help in pursuing his dream of living in the U.S."

Daniel Madrigal testifies in the trial of Paul Kendrick of Freeport, who was sued for accusing Michael Geilenfeld of sexually abusing kids.
BY DAVID SHARP

An orphan who grew up on the streets of Haiti, Daniel Madrigal testified Thursday that he was grateful to find food, clean clothes and shelter at St. Joseph’s Home for Boys in Port-au-Prince. But he said the orphanage founder who took in street kids sexually abused him.

Madrigal said his arrival at the orphanage as a teenager was “the most beautiful day of my life,” but he was later kicked out after rejecting the founder’s sexual advances.

His testimony in U.S. District Court in Portland, and that of other former orphans, is key in a defamation lawsuit filed by the orphanage founder, Michael Geilenfeld, and a U.S. charity, Hearts with Haiti. They sued a Freeport man who advocates for child sexual abuse victims and sought to publicize the molestation allegations against Geilenfeld through a campaign starting late in 2011. Geilenfeld has denied sexually abusing children.

The Associated Press does not typically identify people who say they were sexually assaulted, but Madrigal has consented to being identified, saying he wanted to tell his story.

The federal jury’s decision could come down to whether they believe Madrigal and six other accusers, five of whom are testifying via videotape.

Madrigal, now an adult who lives in the Boston area, told jurors he was warned when he arrived at St. Joseph’s that “the blanc guy” – the white guy – will “touch you.”

He said he’d been at the orphanage for eight or nine months when he was invited to Geilenfeld’s room, where Geilenfeld gave him a Walkman and two cassettes before touching his genitals through his pants. After that, he said, a friend joked, “He likes you!”

A second time, he said, Geilenfeld touched him and put his mouth on his penis and later beat him because he rejected the man’s advances. He said Geilenfeld told him he’d have to make “a sacrifice” if he wanted help in pursuing his dream of living in the U.S.

Madrigal told jurors that he was sent to another home for orphans and then told to stay away from St. Joseph’s and from Geilenfeld. He said he and a friend told a Haitian child welfare agency what had happened but were told to keep quiet.

“He said: ‘You’re not in this family any more. You talk too much. You don’t want to sacrifice,” Madrigal said of Geilenfeld. He was given money and told not to return.

U.S. District Judge John Woodcock said jurors will likely be asked to focus on whether activist Paul Kendrick’s molestation allegations were false and whether they were made negligently.

Geilenfeld and his attorneys blame Kendrick, who helped form the lay group Voice of the Faithful at the height of the clergy sex-abuse crisis, for Geilenfeld’s arrest in Haiti last fall on child molestation charges. He was released after 237 days when a judge dismissed charges. Attorneys for the accusers have petitioned to have the case re-examined.

Geilenfeld and Hearts with Haiti, a Raleigh, North Carolina-based charity that raises money for his orphanage, contend the accusations cost the orphanage more than $2 million in donations.

His lawyers hinted at their strategy of discrediting the accusers in questions about a civil lawsuit and the potential for a big payday for victims of sexual abuse. They also pointed out that Madrigal seemed to be friendly to Geilenfeld in social media chats with a friend and former orphan after leaving Haiti.

Madrigal eventually made his way to the Dominican Republic, where he was adopted, took on his current name and met a woman from the U.S. He married her and became a U.S. citizen.

He said he has not interested in seeking money from Geilenfeld because he’s already financially successful. He said he has a six-figure salary and homes in the U.S. and the Caribbean.

“I’m not Michael’s victim,” he said. “I’m a survivor.”


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