Il est inexplicable de chercher à embarrasser un professionnel comme Clarens Renois alors qu’on place houlettes et pédales douces sous les pieds de M. Moise Jean-Charles.
Valéry Numa |
1- M. Numa a le mérite d’avoir traité son prof-confrère-modèle, M. Renois avec rigueur. Qu’importe son opinion de M. Numa, il faut reconnaitre qu’il a consenti des efforts pour ne pas accorder un traitement privilégié au candidat Renois. Un choix regrettable en raison du fait que le confrère, Renois, mérite une certaine solidarité de la presse haïtienne, habituée à supporter divers candidats tels qu’Aristide 1990, Préval 2006, Manigat 2010, et récemment, cette presse a soutenu, à cor et à cri, le MOPOD dans sa mobilisation contre le pouvoir dit « TET SAN CHEVE » du Président Martelly.
2- Le modèle de journaliste campé par M. Renois ramène le professionnel de la presse à un « raconteur de fait.» Or, il s’agit là, et parmi tant d’autres, d’une approche philosophique de la profession. Le travail du journaliste d’opinion ou du journaliste d’investigation ne s’arrête pas au fait manifesté. Il faut aller en profondeur pour déterminer le pourquoi et le comment au moyen des hypothèses de travail. A ce niveau, M. Numa a le droit d’avoir une opinion sur une candidature. Il revient au candidat de fournir une explication plausible.
3- Toutefois, je pense que M. Numa doit profiter de ce clash pour corriger une de ses pratiques qui le présente à tort (je suppose) comme un journaliste de mauvaise foi : Celle de faire un petit commentaire désavantageux à son invité en fin d’émission et cela après que le gentil intervenant eut raccroché son téléphone.
C’est une pratique que je ne partage pas, vu qu’elle donne l’impression que M. Numa cherche à capitaliser sur son invité qui ne devrait pas être son concurrent.
Sur ce point, le journaliste peut toujours avoir une opinion. Toujours est-il, il ne doit pas donner l’impression de vouloir empêcher à son interlocuteur de se défendre.
4- La presse haïtienne doit réfléchir sur son rôle dans le désastre politique et social de ce pays. Elle ne peut pas continuer à produire des René Civil, des Paul Raymond ni des Moise Jean-Charles.
Il est inexplicable de chercher à embarrasser un professionnel comme Clarens Renois alors qu’on place houlettes et pédales douces sous les pieds de M. Moise Jean-Charles.
Loin de nous l’idée de prôner le favoritisme, nous pensons que fort de son passé exemplaire faisant de lui un journaliste modèle dans un pays difficile et corrompu comme Haïti, le candidat Clarens Renois mérite d’être traité avec un peu de « patience » afin qu’il ait le temps et l’espace nécessaires pour développer sa vision et son projet politique.
Les intellectuels de la classe moyenne doivent cesser cette pratique qui consiste à barrer la route à un congénère tout en livrant le pays à des énergumènes, des malfrats incompétents et sans expérience.
Cyrus Sibert, Cap-Haïtien, Haiti
17 Aout 2015
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