AlaPay! Anakopopilis ki toujou ap pale de kòripsyon paka repwoche Stanley Lucas anyen ki mal. Yo pa wont piblye yon chèk leta pou entimide Stanley, fè chantaj pou’l sispann pale, kòmsi resevwa yon chèk leta pou travay li fè se yon peche. Se konsa nèg sa yo ye. Yap akize’w pandan yap fè menm bagay avè’w pafwa pandan yap vole. Pandan nèg yo ap anvayi leta ak Konseye nan Palè yo vle fè moun kwè konseye ak konsultan Martelly yo koupab paske yo te resevwa chèk leta pou travay yo. Jan nèg sa yo rayi Stanley, si se yon chèk administratif yo oblije piblye, konnen Stanley se yon nèg onèt ki pagen move dosye.
mardi 1 mars 2016
lundi 29 février 2016
[Audio] #Haiti : Message de Guy Philippe à l’occasion du 12e anniversaire du 2nd renversement d’Aristide.-
L’ancien Chef du mouvement armé qui a contribué à renverser le Président Jean-Bertrand Aristide en 2004, salue les militants, appelle les gouvernants à la raison et rappelle que la mission du Président Provisoire Jocelerme Privert est d’organiser des élections le 24 Avril prochain. “Le Président provisoire ne pourra pas garder le pouvoir. Moi, Guy Philippe et mes soldats sont prêts pour le grand sacrifice patriotique.” (Si eleksyon sa pa fèt, yo pap ka chenue pèp sa, yo pap ka kenbe mwen menm Guy Philippe.)
[Audio] L’heure de la vengeance Lavalas : Maryse Narcisse associe les GNBistes à TET-KALE.-
Pour Fanmi Lavalas, il n’existe aucune différence! Le Sociologue Anthony Barbier, idéologue du Groupe184, doit se sentir embarrassé au Palais National. Cela doit-être le cas pour d’autres GNBistes du Cabinet particulier du Président Provisoire Jocelerme Privert. Les GNBistes qui refusaient de dialoguer avec Martelly tout en assurant le renforcement des partis du secteur démocratique, vont devoir subir la vengeance traditionnelle d’Aristide.- #NouTePaleYo !
Audio - Conférence de presse du vendredi 26 Février 2016
Installation d’un Premier ministre : Communiqué du G8.-
Le G-8 déplore l’absence de la question centrale de la crise dans les discours de circonstance.
Le groupe des candidats à la Présidence engagés dans le processus électoral communément appelé Groupe des 8 (G-8), prend acte de l’installation, dans la logique du coup d’état parlementaire, de monsieur Fritz Alphonse Jean dans la fonction de Premier ministre. Cette installation ne répond ni au vœu de la Constitution ni à celui du prétendu Accord du 6 février 2016.
Le G-8 note que dans les discours de circonstance la question de la nature de la crise électorale et de la solution de sortie de crise passant obligatoirement par la création d’une Commission d’Enquête Indépendante de Vérification Electorale a été sciemment évitée.
Le G-8 note également que la mise sur pied de la commission d’enquête administrative chargée de faire la lumière sur la gestion du régime Tèt Kale ne fait pas partie de l’agenda du gouvernement provisoire en dépit de nombreuses dénonciations de corruption caractérisant le pouvoir qui, de 1804 à nos jours, a manipulé, dans un si court laps de temps, le plus de fonds à travers notamment :
1) Les fonds de la Reconstruction s’élevant à plusieurs milliards de dollars ;
2) Les fonds Petro-Caribe s’élevant également à plusieurs milliards de dollars ;
3) Les appuis budgétaires.
Le G-8 s’étonne de l’absence de volonté pour la création de cette commission à un moment où certains bailleurs étrangers menacent de geler le décaissement des fonds pour protester contre la gabegie enregistrée dans la gestion desdits fonds.
Le G-8 rappelle qu’elle n‘entend nullement intégrer ou supporter d’une façon ou d’une autre l’équipe actuelle et que son souci premier est le rétablissement de la sincérité des scrutins du 9 août et du 25 octobre afin de redonner espoir aux masses souffrantes qui réclament, à juste titre, leur participation dans les grandes décisions engageant la nation.
Le G-8, sans supporter le prétendu Accord du 6 février 2016 auquel il n’est pas lié, ne peut s’empêcher de constater que même ses signataires n’ont pas consenti l’effort minimal pour le respecter en installant un Premier ministre en violation flagrante dudit Accord qui n’est donc, en définitive, qu’un trompe-l’œil.
Le G-8 relève, déjà, un certain malaise entre les artisans et bénéficiaires du coup d’état parlementaire lié à certains accords secrets qui seraient contractés dans le seul but d’assouvir certaines ambitions de pouvoir sans aucun souci de transparence devant normalement caractériser les actions des personnalités publiques, des responsables de l’État ni aucun égard pour le peuple haïtien qui croupit dans la misère et les masses rurales frappées par une sècheresse aiguë.
Cela ne peut que confirmer la sagesse de sa proposition de sortie de crise passant par la Cour de Cassation.
Plus que jamais Uni et Solidaire, le G-8 renouvelle sa volonté de tout entreprendre, dans le cadre de la loi, pour faire respecter la volonté populaire.
Fait à Port-au-Prince, le 27 février 2016
Pour le G-8:
Samuel MADISTIN
dimanche 28 février 2016
#Haiti —Devoir de mémoire — Massacre La Syrie: Les victimes étaient a...
UN PRÉSIDENT ACCUSÉ D’AVOIR LES MAINS TÂCHÉES DE SANG.-
Natif de Petit Goâve, Jocelerme Privert a notamment été directeur général de la Direction générale des impôts (1995-2001) avant de devenir secrétaire d'Etat aux Finances (2001-2002) puis ministre de l'Intérieur (2002-2004). Ce dernier renoue ainsi avec le pouvoir exécutif qu'il avait quitté brusquement suite au départ en exil du président Jean-Bertrand Aristide. Arrêté le 4 avril 2004, il avait été accusé d’avoir participé au massacre de la Scierie de Saint-Marc. Selon les organisations haïtiennes de défense des droits de l'Homme, des dizaines de personnes ont été tuées en février 2004 dans la ville de Saint-Marc, bastion de l'opposition d'alors. Jocelerme Privert a été libéré après 26 mois de prison. Quelques heures avant son élection, il a assuré qu’il allait former un «gouvernement de consensus capable d’inspirer confiance et capable de créer la paix pour la poursuite du processus électoral».
Source Paris Match : http://www.parismatch.com/Actu/International/Haiti-a-un-president-provisoire-913303
vendredi 26 février 2016
Evans Paul dénonce la nomination du Premier ministre Fritz Jean #Haiti.-
COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
Port-au-Prince, le vendredi 26 février 2016.- Le Bureau de communication de la Primature a l’avantage d’informer la population, en général et la presse, en particulier, que le Premier ministre, Son Excellence Monsieur Evans Paul, ainsi que les autres membres de son gouvernement, ne participeront pas à la cérémonie d’installation du Premier ministre nommé par le Président provisoire de la République, Son Excellence Monsieur Jocelerme Privert, sans l’aval des présidents des deux chambres du Parlement, sans la confirmation de l’éligibilité du Premier ministre de consensus désigné, ni l’obtention du vote de confiance de sa déclaration de politique générale, formalités irritantes prévues par l’accord du 6 février 2016.
Le Premier ministre Evans Paul a déclaré ne pas vouloir, en répondant à ladite invitation, s’associer à ces violations flagrantes de la Constitution de 1987 amendée et de l’accord politique du 6 février 2016, pourtant conçu, rédigé, négocié et signé par le sénateur Privert lui-même, qui en est d’ailleurs le principal bénéficiaire, lequel devenu Président provisoire à la faveur du dit accord, s’est engagé à compléter le processus électoral initié en 2015, le deuxième tour étant fixé au 24 avril 2016.
Le Premier Ministre Evans Paul a déjà acheminé une correspondance au Président provisoire spécifiant les motifs de sa non-participation à la cérémonie d’installation de ce Premier ministre.
Bureau de Communication de la Primature
Pèp la ap gade pouvwa tranzisyon daso-mann Privert a. Lap tann eleksyon pou ba yo yon leson.-
Pouvwa tranzisyon sa sanble ak daso-mann ki profite entèmèd pou rantre nan bal, oubyen kap tann yo lage pòtay pou rantre nan match foutbòl. Tout nèg kap profite tranzisyon sa, se daso-mann ki rantre nan entèmèd kap pale fò pran pòz yap mennen. Mwen chwazi pa konbat Fritz Jean paske se yon nèg provens, ki rete Sainte-Suzanne ki fè anpil bagay pou provens. Menm lè yo te konbat Jovenel/NègBannann, mwen pap rann yo mal pou mal. Sel sa map di : Menm jan Préval te sakrifye Erick Pierre, nominasyon sa sanble ak yon sakrifis. Mwen swete Prezidan Privert gen yon majorite Depite pou sipòte’l. Nan Nò peyi-a moun yo di : si #Jovenel se Bannann, Martelly se yon Triyal, w paka kraze’l wap oblije vale’l. Randevou eleksyon!
jeudi 25 février 2016
Depi kilè yon pouvwa konn vole eleksyon pou se opozan li ki kontrole Palman? Ala Pay!
Nèg isit gen odas pou yap di PHTK ak Martelly vole eleksyon 9 aout ak 25 oktòb 2015 yo. Tandiske se nan goumen tanpri souple pou PHTK monte yo majorite nan chanm depite-a. Nan Sena Repiblik la, PHTK ak Alye li yo minoritè. Se VERITE/LAVALAS kap byen mennen mete Prezidan pwovizwa epi enpoze Premye Minis. Depi ki lè yon pouvwa konn fè kou deta elektoral pou se opozisyon ki gen majorite nan mwens ke yon mwa apre palman monte? Mezanmi sispann bay manti detri moun san rezon nan peyi d’Ayiti. Sa kap pase nan palman an demontre aklè TET KALE pat vole eleksyon.
mercredi 24 février 2016
Coup raté du Président Privert : Preuve de bonne performance fiscale de l’Administration Michel Martelly.-
Ceux qui connaissent l’histoire de l’Etat moderne savent qu’il y a deux critères basiques pour sonder l’efficacité de l’Etat: 1. La sécurité (monopole de la violence physique légitime). 2. La fiscalité (les recettes fiscales). Le tableau ci - dessous prouve que l'Etat a été plus efficace sous Président Martelly, comparé aux 15 années précédentes sinon les 30 dernières années. Si vous avez d'autres chiffres, apportez les. Sinon, s’abstenir ! (Source Renald D. Luberice)
mardi 23 février 2016
Prezidan Privert reziye’l ak kontrebandye yo:
Prezidan Privert reziye’l ak kontrebandye yo: Pandan li deklare kès Leta vid, Privert reyalize li pap ka ogmante resèt ladwann ak DGI, li prefere diminye kantite ministè yo. Ki vle di anpil anplwaye leta pral pèdi djòb yo. Sa se yon politik ladwat yo rele osterite. Nèg ki tap akize Martelly extrèm dwat deside aplike politik bout di rediksyon depans leta ke lagoch ap konbat. Privert pral gen problèm ak militan yo te pwomèt djòb yo. Tout moun konnen gwo kontrebandye Petionvil ki prefere enpòtasyon kap kraze pwodiksyon nasyonal tap sipòte manifestasyon ak eleksyon Privert. Jodi-a kontrebandye ap tire kòb yo, pèp la ak militan yo dwe tann. Aprè EDE-PÈP, se lekòl gratis ki sou wout kanpe. Pwofesè lekòl ak lòt fonksyonè ki tap mobilize, oblije tann. Fòk agrikiltè aysyen yo tann.
dimanche 21 février 2016
samedi 20 février 2016
Haïti-Politique : L’Ue souhaite un nouveau président élu le 14 mai 2016.-
P-au-P, 19 févr. 2016 [AlterPresse] --- L’ambassadeur de l’Union européenne (Ue), accrédité en Haïti, le Français Vincent Dégert, espère un nouveau président élu, le 14 mai 2016, comme convenu dans l’accord de sortie de crise du 6 février 2016, signé entre l’exécutif et le parlement, lors d’une rencontre avec la presse, ce vendredi 19 février, à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
Dégert, qui a rencontré le président provisoire Jocelerme Privert, le jeudi 18 février 2016, souligne la nécessité de poursuivre les efforts, allant dans le sens de la mise en place d’un gouvernement de consensus.
D’autres étapes s’avèrent également importantes dans les consultations en cours, notamment la mise en place et le renforcement d’un nouveau Conseil électoral provisoire (Cep), qui aura pour but de poursuivre le processus électoral, estime le représentant de la délégation de l’Ue en Haïti.
« Les échéances vont venir très vite. Donc, il faut, pour cela, faire les choses très vite, pour les mettre en place et respecter les lignes qui ont été fixées », encourage-t-il.
« Il faudra, très tôt, commencer à prendre les bonnes mesures, parce que le travail qu’il faudra faire est lourd, compliqué. Il faut s’y atteler immédiatement », déclare-t-il.
Des échanges ont eu lieu, du mardi 16 au jeu 18 février 2016, entre le président provisoire et des représentants de partis politiques de l’opposition et de la société civile, en vue de la désignation d’un premier ministre de consensus et la mise en place du nouveau Cep.
Ces séries de consultations de Privert, avec les différents secteurs de la vie nationale, s’inscrivent autour de l’application de l’accord de sortie de crise du 6 février 2016, dont l’impérieuse nécessité serait, d’aboutir, dans le meilleur délai, à la désignation d’un premier ministre et à la formation d’un gouvernement de consensus, ainsi qu’à la nomination des membres du Cep. [jep emb rc apr 19/02/2016 14:45]
http://www.alterpresse.org/spip.php?article19732#.Vsh9rsehT-Y
jeudi 18 février 2016
Mezanmi, Eske sete enjistis RNDDH tap fè Privert?
Pierre Espérance pa di anyen sou rapò RNDDH te fè sou masak La Syrie ki te voye Jocelerme Privert nan prizon pou 26 mwa. Eske sete enjistis yo tap fè Privert? Mesye a pase 26 mwa nan vi’l nan prizon. Bagay sa yo mande ekplikasyon. Pou yon oganizasyon dwa moun ta va deside akize yon sitwayen lakòz yo voye’l nan prizon epi jodia sa fini?
Himmler Rebu constate un coup d’Etat (Lavalas?) en Haïti.-
#Haiti - Mieux vaut tard que jamais. Himmler Rebu constate un coup d’Etat (Lavalas?) en Haïti : “ce qui ce passe actuellement dans le pays est calculé et planifié par un groupe de personnes voulant arriver à la plus haute Magistrature de l’État’’ dixit Colonel Rébu qui acculait sur les médias Martelly et le Pouvoir TET KALE, les accusant de refus d’organiser des élections. Aujourd’hui, il reconnait que tout était planifié, cela faisait partie d’une stratégie putschiste.
——————————
L’ex Colonel Himmler Rebu sur les ondes d’une radio de la capitale à dit « craindre que le pays sombre chaos malgré l'accord entre l'exécutif et le législatif qu'il qualifie d'illégal et anticonstitutionnel [...] ce qui ce passe actuellement dans le pays est calculé et planifié par un groupe de personnes voulant arriver à la plus haute Magistrature de l'État ».
#Haiti : Une prolongation du mandat présidentiel en vue (Déjà?) — avant toute tentative d’exécuter l’accord du 5 février 2016.-
La presse de l’opposition en fait la promotion dans toutes les éditions de nouvelles. Le Président Martelly aura finalement raison de ces opposants qu’ils accusaient de refuser d’aller aux Elections parce qu’ils savent pertinemment que le peuple ne votera pas en leur faveur. Dans une conférence de presse donnée ce 17 février 2016, Washington exige la tenue des élections le 24 avril 2016. PÈP LA AP TANN AK KAT ELECTORAL LI !
Le président provisoire Jocelerme Privert, environ 48 heures après son intronisation, a entamé le mardi 16 février les consultations auprès des forces vives du pays en vue de la mise en œuvre de l’accord du 6 février. Au terme des premières discussions, une frange de l’Opposition propose Mirlande Hyppolite Manigat comme Premier ministre. Alors qu’une révision dudit accord incluant une prolongation du mandat présidentiel est envisagée.
Cent vingt jours. Telle est la durée du mandat du président provisoire Jocelerme Privert, ce qui rendait perplexe plus d’un, tant la mission dévolue à ce pouvoir de transition parait colossale. Une remise en question qui part du citoyen ordinaire aux politiques. Et de fait, les politiques, les premiers conviés à la table des consultations, ont jugé opportun de revoir l’accord du 6 février. Telle est la position exprimée par la plateforme « Jistis » sous le leadership de Me André Michel. Laquelle révision est susceptible, souligne ce dernier, de conduire à une prolongation de l’actuel pouvoir de transition.
Pour étayer sa thèse, l’opposant farouche au régime « Tèt kale » estime que l’accord ayant accouché à la présidence de M. Privert n’est pas représentatif des forces de l’opposition. Puisqu’il émane de l’ex-président Michel Martelly et du Parlement. L’Opposition n’ayant pas pris part, il convient, argumente Me Michel, qu’elle soit partie prenante d’un nouvel accord en vue de redéfinir les missions de ce pouvoir de transition.
Cette position est aussi celle de la plateforme « Pitit Desalin ». Son candidat à la présidence Jean Charles Moise croit que le délai de cent vingt jours est insuffisant. Par conséquent une rallonge peut être envisagée. Alors que l’ex-sénateur du Nord et d’autres opposants farouches au régime de Martelly, dont Me André Michel, ont jugé non négociable la prolongation du mandat de Michel Martelly au-delà du 7 février dans le cadre d’un accord de sortie de crise.
Mirlande Manigat à la Primature ?
André Michel n’y va pas par quatre chemins. Au cours des consultations auxquelles il a pris part au Palais national, le juriste propose son ex-camarade de lutte du Mopod, Mirlande H. Manigat comme Premier ministre. Un choix qui s’explique, selon le militant politique, sur le fait que la coordonnatrice du RDNP est une figure modérée de l’Opposition, capable de réunir les forces vives de la nation autour d’une même table. L’homme de loi se veut tranchant : le prochain titulaire de la Primature doit nécessairement être issu du secteur de l’Opposition démocratique.
Par ailleurs, Me Michel affirme avoir insisté, lors des discussions avec le chef de l’État, de la nécessité d’épurer le processus électoral. Ce, à travers une commission de vérification électorale. L’avocat croit judicieux que les parlementaires élus de façon irrégulière soient exclus du Parlement. Une tâche qui s’annonce délicate étant donné, d’une part, que certains de ces élus contestés ont participé à l’élection de Jocelerme Privert à la présidence provisoire sur la base d’un compromis politique. Et que d’autre part, ils joueront un rôle décisif dans la ratification du Premier ministre nommé qui tire une partie de sa légitimité au Parlement.
Les consultations se poursuivent. La plateforme « Pitit Desalin » est formellement invitée à prendre part aux discussions au Palais national le mercredi 17 février. Alors que Jean Charles Moïse, la veille, s’est entretenu avec le président Jocelerme Privert. Rappelons que Jean Charles Moise n’a jamais mis les pieds au Palais national depuis sa déconvenue avec Michel Martelly au début du mandat de celui-ci.
Source :Le National
Le président provisoire Jocelerme Privert, environ 48 heures après son intronisation, a entamé le mardi 16 février les consultations auprès des forces vives du pays en vue de la mise en œuvre de l’accord du 6 février. Au terme des premières discussions, une frange de l’Opposition propose Mirlande Hyppolite Manigat comme Premier ministre. Alors qu’une révision dudit accord incluant une prolongation du mandat présidentiel est envisagée.
Cent vingt jours. Telle est la durée du mandat du président provisoire Jocelerme Privert, ce qui rendait perplexe plus d’un, tant la mission dévolue à ce pouvoir de transition parait colossale. Une remise en question qui part du citoyen ordinaire aux politiques. Et de fait, les politiques, les premiers conviés à la table des consultations, ont jugé opportun de revoir l’accord du 6 février. Telle est la position exprimée par la plateforme « Jistis » sous le leadership de Me André Michel. Laquelle révision est susceptible, souligne ce dernier, de conduire à une prolongation de l’actuel pouvoir de transition.
Pour étayer sa thèse, l’opposant farouche au régime « Tèt kale » estime que l’accord ayant accouché à la présidence de M. Privert n’est pas représentatif des forces de l’opposition. Puisqu’il émane de l’ex-président Michel Martelly et du Parlement. L’Opposition n’ayant pas pris part, il convient, argumente Me Michel, qu’elle soit partie prenante d’un nouvel accord en vue de redéfinir les missions de ce pouvoir de transition.
Cette position est aussi celle de la plateforme « Pitit Desalin ». Son candidat à la présidence Jean Charles Moise croit que le délai de cent vingt jours est insuffisant. Par conséquent une rallonge peut être envisagée. Alors que l’ex-sénateur du Nord et d’autres opposants farouches au régime de Martelly, dont Me André Michel, ont jugé non négociable la prolongation du mandat de Michel Martelly au-delà du 7 février dans le cadre d’un accord de sortie de crise.
Mirlande Manigat à la Primature ?
André Michel n’y va pas par quatre chemins. Au cours des consultations auxquelles il a pris part au Palais national, le juriste propose son ex-camarade de lutte du Mopod, Mirlande H. Manigat comme Premier ministre. Un choix qui s’explique, selon le militant politique, sur le fait que la coordonnatrice du RDNP est une figure modérée de l’Opposition, capable de réunir les forces vives de la nation autour d’une même table. L’homme de loi se veut tranchant : le prochain titulaire de la Primature doit nécessairement être issu du secteur de l’Opposition démocratique.
Par ailleurs, Me Michel affirme avoir insisté, lors des discussions avec le chef de l’État, de la nécessité d’épurer le processus électoral. Ce, à travers une commission de vérification électorale. L’avocat croit judicieux que les parlementaires élus de façon irrégulière soient exclus du Parlement. Une tâche qui s’annonce délicate étant donné, d’une part, que certains de ces élus contestés ont participé à l’élection de Jocelerme Privert à la présidence provisoire sur la base d’un compromis politique. Et que d’autre part, ils joueront un rôle décisif dans la ratification du Premier ministre nommé qui tire une partie de sa légitimité au Parlement.
Les consultations se poursuivent. La plateforme « Pitit Desalin » est formellement invitée à prendre part aux discussions au Palais national le mercredi 17 février. Alors que Jean Charles Moïse, la veille, s’est entretenu avec le président Jocelerme Privert. Rappelons que Jean Charles Moise n’a jamais mis les pieds au Palais national depuis sa déconvenue avec Michel Martelly au début du mandat de celui-ci.
Source :Le National
#Haiti : Les putschistes du 22 janvier 2016 reçoivent déjà des pressions de Washington.-
#Haiti : Les putschistes du 22 janvier 2016 reçoivent des pressions de Washington en vue de completer les élections démocratiques le 24 avril 2016. Baton ki te bat chen blan nan lane 1994, se li ki pal bat chen nwa. Kite yo reziste.-
Kenneth Merten on Haiti’s Roadmap Towards Completion of the Electoral Cycle: “ …the Haitian president should be chosen, as reflected in the Haitian constitution, by the Haitian people. And the only way to do that is through elections, which is why we have supported elections these many years in Haiti and continue to do so and will continue to do so.”
Haiti Special Coordinator and Deputy Assistant Secretary of State Kenneth Merten on Haiti’s Roadmap Towards Completion of the Electoral Cycle:
Special Briefing
Kenneth H. Merten
Special Coordinator for Haiti
via Teleconference
February 17, 2016
MS PFAFF: Good morning, everyone, and thanks for joining us. We have with us here today Haiti Special Coordinator and Deputy Assistant Secretary in the Bureau of Western Hemisphere Affairs Kenneth Merten. He’s here to discuss the evolving state of play in Haiti’s roadmap towards completion of the electoral cycle. Today’s call will be on the record. We’ll start with some brief remarks at the top, and then we’ll open it up for your questions.
So with that, I’ll turn it over to the special coordinator.
MR MERTEN: Hi, everybody. Thanks for taking the time to join us today. I appreciate it – appreciate your interest in Haiti. I think from – some of you who I know who are on the call I know follow Haiti very, very closely; others perhaps not on such a regular basis. But I hope what we’ll be discussing today will be germane for all of you.
I think we – the United States has been interested in Haiti for – and in democracy in Haiti for a long time. And I think we recently welcomed this February 5th agreement that President Martelly and the presidents of the two chambers of parliament came to. I think we recognize that challenges remain, as Haiti moves towards the completion of its electoral cycle with voting due to take place on April 24th. But the success of the February 5th agreement between these parties depends on the interim leadership’s commitment to implement the terms of the agreement on the timeline that’s outlined in it. Our goal here is to, again, to ensure that the Haitian people have a chance to have their voice heard about who determines their leadership. Their voice has already been heard in terms of populating both the upper and lower house, largely, of parliament, and the presidential election process now needs to run its course.
As one of Haiti’s many international partners, the role of the U.S. is to support and strengthen democracy in Haiti. And we’ve been active in doing that in many different ways for over 30 years. For Haiti’s many challenges, fully functioning and legitimate democratic institutions will also facilitate and make more sustainable the work of the United States and our other international partners, with the goal of improving the quality of life and improving economic opportunity for Haitians. We support the expeditious conclusion of this electoral process with an outcome, as I said, that reflects the will and the desire of the Haitian people.
The upcoming elections and the incorporation of the recommended steps by the Independent Electoral Evaluation Commission to improve the transparency and fairness of this third round of presidential – of the elections will enhance citizens’ overall confidence, we believe. And the swift convocation by the provisional president of concerned sectors within society to designate new members of the provisional electoral council we think is very important because it will give this new CEP a chance to learn their jobs, learn – time to learn to avoid mistakes that have been made in previous CEPs.
So again, once again, we support, the United States supports credible, transparent, and secure elections that reflect the will of the Haitian people, and we believe that only a democratically elected government provides the legal legitimacy to govern Haiti and provides the Haitian people with the transparency we certainly believe that they deserve.
So that’s pretty much it for my opening statement. I’m happy to take some questions.
OPERATOR: Ladies and gentlemen, if you’d like to ask a question, please press * then 1. You will hear a tone indicating you have been placed in queue. You may remove yourself from queue at any time by pressing the # key. If you’re using a speaker phone, please pick up the handset before pressing the numbers. Once again, if you have a question, please press *1 at this time. And one moment please for the first question.
Your first question comes from the line of Amelie Baron. Please go ahead.
QUESTION: Yes, hi. This is Amelie Baron from Port-au-Prince. Mr. Merten, you talk about the agenda in the agreement. Are you confident that the election will happen on April 4 – 24th, as you said?
MR MERTEN: I think so. I mean, people chose those dates knowing what they represent. This is, as I mentioned, a Haitian agreement that was reached among Haitian parties. They knew what they were doing when they chose those dates. I think obviously there are chances, as in any country, for dates, deadlines not to be met, but our sincere hope and our efforts are going to be to encouraging people to meet their – the deadlines as they’ve been set, and to do what we can to help – if requested, to help facilitate that process.
OPERATOR: Your next question comes from the line of Carrie Kahn. Please go ahead.
QUESTION: This – thank you so much for doing this. But I just have a question: The statement that you just gave was really nothing changed than what you’ve been saying all along. Are you – why now are you speaking out? Are you concerned about the process as it’s going forward? And also, what gives you more confidence that they can pull off elections February – on the 20 – I’m sorry, April 24th, when they haven’t been able up to date?
MR MERTEN: Well, let’s look back here. I mean, we did have elections in August and we had elections in October, the first two rounds of the three-round series. So elections – we’ve had elections to seat a parliament, which has happened, which we were very – we think is a big step and one we’re very grateful to see. I think we know what is – what happened in the preceding months. Our position hasn’t changed. What we have always believed and continue to believe is that the Haitian president should be chosen, as reflected in the Haitian constitution, by the Haitian people. And the only way to do that is through elections, which is why we have supported elections these many years in Haiti and continue to do so and will continue to do so. So there’s nothing new. I think we – one of the reasons we’re doing this is just to get our point of view out there, to people who have questions; we want to be open and answer questions that you and your colleagues have about where the United States stands in its support for Haiti in this endeavor.
OPERATOR: Your next question comes from the line of Frances Robles. Please go ahead.
QUESTION: Hi, good morning. I guess I’m wondering if you could speak a little bit about how much money the United States spent on this electoral process in Haiti, yet it was such a problematic – nonetheless. So when you look back at the 30 million that was spent, have you evaluated to think, okay, maybe we should have spent – redirected this in this direction versus that direction?
MR MERTEN: Well, I think we always do a sort of after-action review of these. And I think we are – obviously, have looked back on what is going on. I think – look, as I mentioned earlier, it is important to note that Haiti has a functioning parliament now for the first time in over a year. Our support of these elections has been in large part to ensure that that happened and that Haitian people have their – have themselves represented in both houses of parliament. So in that respect, I think it is something that we – we’ve certainly been very happy to see as a result of our investment in the elections process. I think you need to – I think we need to note that the elections in October were peaceful. I think in retrospect when we look at the work of the evaluation commission and others, I think people have pointed to things that could have been improved. Our efforts certainly since October have been to work with the then-CEP in place, to work with them, encouraging them to address the shortcomings that were noted by the evaluation commission and by others.
So I think – again, I think it is – I think we recognize that not everything worked perfectly, but I think we and all the other partners, and including the folks in Haiti who ran the election, realized that steps needed to be taken, and they were in the process of taking them to fix those challenges that existed in October. I think our efforts moving forward are going to be to work with the new CEP to give them the benefit of whatever information that our partners such as IFES and other folks on the ground can have. And hopefully they can benefit from that expertise.
OPERATOR: Your next question comes from the line of Calvin Hughes. Please go ahead.
QUESTION: Mr. Merten, thank you very much for doing this. And from the last question, I just sort of wanted to follow up on the figures, the numbers for the new election. How much is the U.S. Government going to invest in making sure that the elections go off on April 24th, or whenever they decide to do it? And my second question is this new provisional government and the new president, Mr. Privert, he has the option, I believe, of not using the two candidates who are in the race – Celestin and Moise. He could actually open up the runoff, the presidential runoff, on April 24th to more candidates. Is that true? I heard that when I was over there a couple of weekends ago to interview Martelly. Is it true that he can open up the race to other candidates?
MR MERTEN: Two questions there, so make sure you hold me to answering both of them. So the first one on the expenditures, we’ve so far spent, as I understand it, $33 million in support of these – of the election process so far. I don’t think we have an analysis or a cost estimate from either the – our Haitian partners on the ground or from other folks yet as what, if any, additional funds are going to be necessary. My guess is that there will be additional money necessary, certainly from the Haitians to put into these elections and probably from international partners. I don’t think we have a good figure for that yet, so I’m not going to put out a figure until we know something concrete, until we have a good ballpark figure.
In terms of opening up the elections, I mean, that is – I don’t have the agreement in front of me, but that is not my understanding. I think, as I recall, the agreement talks about a completion of the process. And the process so far, I mean, has resulted in two candidates, Jude Celestin and Jovenel Moise, proceeding to the next round. From what I have understood from observers on the ground that – they understand that that is what the results showed, and my guess is that’s what’s going to happen moving forward.
But I think that is – we will – we’ll see what happens. But I don’t think there is any – any expectation that the election will be opened up to more candidates. I don’t think that is legal according to the electoral decree nor according to the Haitian constitution. It’s my – as I recall, it says the top two vote getters will move on to the final round if nobody gets over 50 percent. So there is no provision, as I understand it, for opening it up to more candidates.
OPERATOR: Your next question comes from the line of Amelie Baron. Please go ahead.
QUESTION: Yes. In his (inaudible) speech, Preval spoke on the international – talking on the interference – U.S. and the OAS was at that time much more involved in the election, especially for Martelly, and there’s a lot of suspicion that the international community is also interfering too much in the political affair. What is your answer to Preval’s speech was letting know that the internationals should stay (inaudible)?
MR MERTEN: Well again, I think we’ve been very clear all along in emphasizing that this is a Haitian run process. These are Haitian elections. We, the international community, have been invited in to participate with technical expertise and with the money that we bring to enable these elections to take place. So I don’t necessarily agree that there’s been any interference in the process. I think I would certainly like to underscore the fact that our involvement effectively enables these elections to take place, and I think we’ve been very careful in every Haitian election to not interfere.
But to – again, our goal has been and remains to be to allow the Haitian people to have their voice heard in choosing their leadership, not to have their leadership chosen by other people who may or may not be acting on their behalf, but to have the Haitian people have the ultimate choice in who’s going to represent them in parliament and who’s going to be their leader as president.
OPERATOR: As a reminder, if you’d like to ask a question, please press * then 1. Next we’ll go to the line of David McFadden. Please go ahead.
QUESTION: Yeah, thanks for having this call. Just curious if you think that there’s a strategy now by some political factions to make the transitional government last for two years.
MR MERTEN: Well, I mean, I think there are – there have been those people who have been pretty open about their belief that the need for a transitional government – in their belief that a transitional government needs to be out there and needs to be active for, say, a two-year period. That has – that is not our view. Our – again, our view is that elected officials are the ones who need to be representing the Haitian people whether that’s in parliament or whether that’s in the executive branch.
I think a lot of these recipes for transition governments don’t really necessarily follow the strictures of the Haitian constitution, and I think as a partner of Haiti our belief is that in our work that we try to do to be good partners and good neighbors with Haiti as a hemispheric neighbor, we work in a whole broad range of areas, whether it’s health, whether it’s increasing economic opportunity, whether it’s helping develop Haiti’s infrastructure. And having legitimate authorities in place in line with the Haitian constitution makes it much easier, makes it unquestionably easier for us to do that kind of work.
So that’s one of the reasons we are – we really believe that completing the electoral process, having people in power who enjoy that power because they got there legally through the Haitian constitution and through elections is really the best way forward. And I think if you look back at transitional governments in Haiti in the past, I think we have seen these periods as times when work at addressing the chronic challenges that Haiti faces doesn’t really progress very well. People spend a lot of this time focused on the politics and not really on advancing the developmental goals that we want to help Haiti achieve.
So I think – I hope that’s answered your question.
OPERATOR: Your next question comes from the line of Jacques (inaudible). Please go ahead.
QUESTION: Yes, good morning, Ambassador Merten. I am going to ask my question in English, so I will appreciate if you answer in English and Creole as well. Many sectors in Haiti think 120 days is not enough for the president to organize the elections. What is the Washington position?
MR MERTEN: As I said earlier, I think the people who organize – who came to this agreement knew what they were doing when they signed up to it. There is precedent for these dates in the past. I think if everybody is focused on meeting their deadlines, focused on doing their work and moving the process forward, I believe that these deadlines can be met.
So just to say – repeat it quickly in Creole. (In Creole.)
OPERATOR: And at this time there are no further questions.
MR MERTEN: Sure. Anyway, I just wanted to say to everybody thank you again for your interest in Haiti and discussing this. Like I said, Haiti remains of great interest to the United States, and I think getting the election process completed with an outcome that the Haitian people will feel comfortable and confident in is our goal. And we are, again, very eager to continue to work with – work with the Haitians and the Haitian Government to continue to address the challenges, the developmental challenges that Haiti has. And again, thanks again for your interest.
Jean @RenelSenatus, un leader émergent.-
Jean @RenelSenatus, un leader émergent qui mérite d’être placé parmi les futurs dirigeants de ce pays.—
J’ai suivi avec intérêt son intervention ce mercredi 17 février 2016 sur #RadioVision2000 au micro du journaliste Valéry Numa, je pense qu’il mérite d’être placé parmi les futurs dirigeants de ce pays. Nous devons construire une réserve de jeunes leaders capables d’assumer dignement la direction de l’Etat d’Haiti. Même quand c’est à l’histoire de déterminer la fonction exacte à occuper à un moment précis, les hommes honnêtes et capables doivent-être disponibles. Il faut cesser avec les improvisations à chaque conjoncture. Cet homme mérite le support de toute la société et surtout des progressistes à la recherche d’un changement réel en Haiti.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
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Haïti - Diplomatie : Ban Ki-moon encourage l’application de la feuille de route.-
16/02/2016 10:09:24
Lundi à New-York, le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s’exprimant sur Haïti a déclaré « Le Secrétaire général se félicite de l'élection le 14 février par l'Assemblée nationale d'Haïti d'un Président provisoire de la République. Cette élection découle de l’accord signé le 6 février entre les acteurs haïtiens portant sur la préservation de la continuité institutionnelle et la poursuite du processus électoral.
Saluant cette première étape cruciale, le Secrétaire général encourage toutes les parties à travailler ensemble vers la mise en œuvre de la feuille de route contenue dans l’accord, pour assurer un retour à la normalité constitutionnelle.
Le Secrétaire général exprime sa confiance que la stabilisation d’Haïti et le processus démocratique se poursuivront de manière pacifique et coopérative ».
HL/ HaïtiLibre
#Haiti - Investissements : La Gonave comme Labadie.-
Au début des années 80s, ceux qui accusent aujourd’hui @MichelJMartelly de vendre La Gonave, avaient accusé Jean-Claude Duvalier de vendre Labadee. Pourtant, ces démagogues n’ont jamais refusé d’empocher les taxes sur les touristes, à partir de l’Etat. Ces démagogues qui aiment jouir des retombées économiques de ces efforts de développement à partir de l’Etat sont incapables de concevoir des partenaires capables de faire avancer le pays.-
mardi 16 février 2016
Une ressortissante de La Gonave applaudit la décision de Martelly “Bay La Gonave yon chans”.-
Alors que des politiciens traditionnels critiquent la décision du Président Martelly d’autoriser la création d’un centre financier international sur l’Ile de La Gonave et de favoriser l’arrivée d’investissements massifs dans la région, des habitants de l’Ile abandonnée saluent cette décision susceptible de briser leur isolement et de favoriser leur intégration.
Au début des années 80s, ces mêmes critiques qui profitent des taxes de la station balnéaire de Labadee avaient accusé Jean-Claude Duvalier de vendre une partie du territoire.
Tout en ignorant la situation de la majorité de la population, les abandonnant à la misère, des privilégiés de la République de Port-au-Prince se croient héritiers des terres d’Haiti, faisant obstruction à tout effort de développement. Ces démagogues qui aiment jouir des retombées économiques de ces efforts de développement à partir de l’Etat sont incapables de concevoir des partenaires capables de faire avancer le pays.
PHTK en Conférence de Presse ce mardi 16 février à 11 heures a.m., Hotel Kinam.-
La plateforme @PHTKHaiti (Parti Haïtien Tèt Kale) convie la presse écrite, parlée, télévisée, (locale et internationale) à un point de presse, ce mardi 16 février à compter de 11 heures am à l’Hôtel Kinam sis à la place Saint Pierre, de Pétion-ville.
La Plateforme compte sur votre présence pour la couverture de cet événement.
Merci.
Bureau de Communication
Plateforme PHTK
Plateforme PHTK
lundi 15 février 2016
La Fusion se positionne contre les élections en assemblée nationale.-
Après les élections en assemblée nationale qui ont porté a la présidence provisoire du pays le sénateur Joslerme Privert réalisées dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 février 2016, le Parti Fusion de Sociaux-Démocrates Haïtiens (FUSION) tient à exprimer au peuple haïtien son profond désaccord avec les manœuvres qui ont conduit à l’installation d’un président provisoire au mépris des principes généraux du droit positif haïtien qui indique la voie à suivre en l’absence de règles claires et indiscutables pour combler provisoirement le vide à la tête de l’état. Beaucoup feignent d’oublier que cette situation est la conséquence directe de la validation et de la publication de résultats d’élections entachées d’irrégularités assimilables à des fraudes massives qui ont entrainé la disparition du Conseil Électoral Provisoire décrié qui les avait fabriqués. En constatant la complexité de la crise politique, la FUSION comme à son habitude et dans le souci d’œuvrer à l’instauration d’une véritable démocratie et d’un état de droit, a présenté depuis plusieurs semaines des propositions qui semblaient avoir recueilli l’adhésion de nombreux secteurs de la classe politique et de la société civile. Dans le silence de la loi et conformément à nos traditions constitutionnelles, le choix d’un juge de la Cour de Cassation aurait épargné à notre pays le spectacle lamentable produit par un parlement dont les élus sont contestés et sont dans l’attente d’une évaluation approfondie de l’ensemble du processus électoral allant du 9 aout au 25 octobre 2015.
LA FUSION attire l’attention des uns et des autres sur le fait que la crise politique est loin d’être résolue par les transactions qui ont amené le président de l’Assemblée Nationale contestée au sommet de l’état. Aucune démocratie digne de ce nom ne pourra être établie sans la mise en place d’une commission indépendante de vérification du processus électoral composée de personnalités crédibles, chargées non pas de confirmer les mandats de ceux qui ont déjà intégré le parlement comme promis par le président provisoire, mais plutôt de conduire des enquêtes minutieuses et de procéder à une évaluation exhaustive et sans complaisance. Jusqu’ici c’était la communauté internationale qui se chargeait de nous imposer une démocratie au rabais. Aujourd’hui ce sont des compatriotes qui s’en sont chargés sous les applaudissements d’une partie bien déterminée de la classe politique, du secteur des affaires et de nos tuteurs.
La FUSION déplore les entorses à l’éthique démocratique et au manque de transparence dans la conduite des débats au parlement. Le parlementaire candidat aurait pu avoir la décence de rester sur un pied d’égalité avec ses concurrents en s’abstenant tout simplement de participer au vote. Par ailleurs le fait d’avoir choisi de procéder à huis clos à la vérification des dossiers des candidats, suscite des interrogations et laisse planer des doutes sur le sérieux du travail effectué dans l’opacité la plus totale. Qu’a-t-on voulu exactement cacher au peuple ?
La FUSION continue de croire que la solution durable de la crise politique passe par la mise en place d’un nouveau système électoral limitant au minimum les possibilités de manipulation des données par les dizaines de milliers d’agents électoraux. Le modèle brésilien d’urne électronique constitue le meilleur choix disponible et adapté pour notre pays. Ceux et celles qui prétendent pouvoir évaluer le processus électoral, constituer un nouveau Cep crédible, réformer son personnel, changer le système électoral, organiser de bonnes élections et installer un nouveau président élu en quatre-vingt-dix (90) jours, ne font que mentir. Vouloir poursuivre à tout prix les élections le 24 avril prochain comme l’indique l’accord du 6 février et comme y invite l’Ambassade américaine, constitue la preuve, si besoin était qu’une fois de plus, on se prépare à nous mettre devant le fait accompli de la validation des élections entachées d’irrégularités assimilables à des fraudes massives.
La FUSION en appelle au peuple haïtien, à toutes celles et à tous ceux qui regardent les évènements de ces dernières semaines sans rien dire mais qui n’en pensent pas moins, à celles et à ceux qui souffrent en silence du spectacle déshonorant de ces derniers jours. Le coup des parlementaires et de leurs alliés de la classe politique, du secteur populaire, des milieux d’affaires et de la communauté internationale ne peut réussir que si les haïtiennes et les haïtiens concernés baissent la garde et laissent faire sans réagir énergiquement.
AYITI PAP PERI. NOU KA CHANJE SA.
Port-au-Prince, le 14 février 2016
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