La Communauté Internationale a envoyé un message fort au Président Provisoire d’Haiti qui n’a bénéficié d’aucune rencontre importante lors de son dernier voyage aux Etats-Unis.
L’erreur fatale de l’ancien Sénateur devenu Président provisoire serait d’avoir embauché des lobbyistes pour plaider en faveur d’un prolongement de son mandat jusqu’au 7 Février 2017, alors qu’il ne cesse de donner la garantie que sa mission est d’achever le processus électoral enclencher en 2015 le plus rapide que possible.
En conséquence, sa visite a été boudée. Même des institutions multilatérales comme la Banque Mondiale (BM) et la Banque InterAméricaine de Développement (BID) ont refusé de le rencontrer.
On ne lui aurait même pas fourni les précieux services des “Secret Service”. King Kino a dû se débrouiller pour assurer la relève.
De plus, selon des informations circulant au parlement, le secteur qui a supporté financièrement l’élection au second degré de Monsieur Privert le 7 Février dernier et qui aujourd’hui fait la loi sur la frontière haitiano-dominicaine, compte investir 600 millions de gourdes (10 millions de dollars US) afin d’obtenir des parlementaires une rallonge du mandat du Président Provisoire après les 120 jours. Monsieur Privert et ses supporteurs de la bourgeoisie traditionnelle comptent profiter de la fin de la session ordinaire de la 50e legislature pour rendre caduque le Parlement à partir de la vacance des Députés .
Renseignée de ces manoeuvres, la Communauté internationale décide d’augmenter la pression. Car, il est clair que Privert cherche à garder le pouvoir le plus longtemps que possible, en dehors des élections et pour le bonheur du secteur le plus rétrograde de la bourgeoisie haïtienne.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 Avril 2016
@reseaucitadelle
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(
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