samedi 28 mai 2016

Assassinat de Robert Marcello et enquête sur PetroCaribe.-

#Haiti : Justice pour Robert Marcello, assassiné par la mafia qui détournait les fonds PetroCaribe sous la Présidence de Préval?
Peut-on enquêter sur PetroCaribe sans faire la lumière sur le kidnapping de Robert Marcello, ce cadre intègre porté-disparu parce qu’il s’opposait au gaspillage des faibles ressources que l’Etat accumulait dans le cadre de l’ALBA? Robert Marcello est une victime de ces dinosaures de Préval qui dirigent cette transition de 120 jours. Le criminel doit-être parmi eux.
Pour plus information, lisez ce texte : Haiti: Candidat Celestin: Drogue, Assassinat
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RESEAU CITADELLE : LE COURAGE DE DIRE LAVERITE!!!
"You can fool some people sometimes, 
But you can't fool all the people all the time."
 (
Vous pouvez tromper quelques personnes, parfois, 
Mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps.
) dixit Abraham Lincoln.

vendredi 27 mai 2016

Arestasyon pou kòripsyon pandan Bellerive nan palè, se divèsyon ak show mediatik !

Arestasyon ki fèt 2 jou avan rapò komisyon falsifikasyon se show mediatik divèsyon. Moun lespri pap pran o seye teyat sou dosye PetroCaribe a tout tan Danto Leger poko konvoke Jean Max Bellerive - aktyèl  direktè kabinè Prezidan Privert - ki siyen 41 kontra ak 3 konpayi dominiken ki pou menm mèt pou plis pase 500 milyon dola. Privert ak Mèt Danton Leger ka twonpe jounalis parese oubyen moun ki pagen konprann. Se teyat kap fèt ak dosye PetroCaribe.


#Haiti : L’analyse du leadership désastreux du Sénateur Kelly C. Bastien dans le Nord.-

Depuis la publication de mes remarques sur le leadership du Dr Kelly C. Bastien dans le Nord, je n’arrête pas de recevoir des messages privés me demandant quel est mon problème avec l’ancien Sénateur. De nos jours, en Haiti, se révolter contre une situation inacceptable doit nécessairement avoir à la base, un problème personnel. Impensable! 

Ceux qui me connaissent, savent pertinemment que Cyrus Sibert a le courage de faire valoir son point de vue et de le défendre systématiquement. Combattre ou défendre une idée m’est devenu une seconde nature. Et sur le leadership du Sénateur Kelly C. Bastien, les arguments ne manquent pas; son bilan est un poids électoral extrêmement lourd qu’il suffit de maintenir sous un projecteur pour l’embarrasser. Malheureusement, dans une démocratie, on ne saurait évaluer un leader sans se pencher sur son bilan. On ne peut pas continuer à réélire ceux qui n’ont pas obtenu de bons résultats en termes de progrès sociaux économiques.

En effet, le texte de lundi dernier était spontané. C’était une façon de me révolter contre l’incapacité de Dr Bastien de comprendre le gâchis que représente son leadership politique dans le Nord. 

Le 9 aout 2015, l’ancien Sénateur a récolté les fruits de sa stratégie de dupe. Dans différents quartiers et communes du département, des gens n’ont pas voté pour lui malgré ses précieuses faveurs pécuniaires distribuées la veille du scrutin. Et quand la population réagit de cette façon, le problème est sérieux. Elle vous voit comme un manipulateur qui roule tout le monde dans la farine. Donc, à son tour, elle vous envoie un message vous démontrant qu’elle peut aussi se moquer de vous.

La stratégie politique de Kelly C. Bastien:

Il est accepté dans le Nord que Dr Kelly C. Bastien est un homme formé, capable de représenter le département selon son apparence. En 2006, il avait bénéficié d’un consensus en ce sens. Ils étaient nombreux ceux qui détestaient LESPWA, LAVALAS et Préval mais votaient Kelly Bastien. Cependant, l’homme a tout gâché en adoptant une “politique de couloir” du “clientelisme primaire” au détriment d’une politique de “leadership régional” profitable à la collectivité en général.

Dans le Nord, ils sont nombreux ceux qui vous disent “ Kelly Bastien m’a aidé dans telle ou telle démarche”. Il sait comment s’infiltrer en vue d’influencer une décision en faveur ou contre une personne. Mais, le Nord, avec tous ses problèmes, attend mieux que cela. 

Le jeune qu’on a vu à quatre pattes sur les réseaux sociaux exprimant sa gratitude envers le dieu-Sénateur symbolise la politique de Kelly C. Bastien dans le Nord : Faire quelques heureux à partir des couloirs, ses trafics d’influence pour attirer la sympathie de quelques uns, créer des fanatiques et renforcer son image paternaliste, sans concevoir une véritable stratégie de développement pour la région. https://www.facebook.com/photo.php?fbid=10209629810880757&set=a.3060969481900.2159800.1193336642&type=3

C’est du Kelly Bastien! 

Un homme - apparemment - de bon commerce (hypocrite pour certains???) qui croit pouvoir continuer à dominer le Nord en manipulant les besoins personnels de quelques jeunes qui lui serviront de fanatiques endettés toujours prêts à se transformer en meute en vue de dissuader, d’intimider tous ceux qui osent lever la voix pour dénoncer le résultat lamentable de ses 10 années au parlement comme Député, Président de la Chambre des député, Sénateur, 2 fois Président du Sénat et membre influent du parti LESPWA/INITE/VERITE qui contrôlait le Palais de Préval, le parlement et l’administration publique.

Résultats!

C’est révoltant quand on compare le Nord avec des départements comme: 
1- l’Artibonite dont le chef lieu a été détruit à deux reprises par des inondations post-cycloniques;
2- l’Ouest détruit par le séisme du 12 janvier 2010;
3- Sud-Est, frappé aussi par le séisme et plusieurs cyclones;
4- Grand Sud, victime du 12 janvier et à chaque saison cyclonique;
Pour le Nord-ouest, le Sénateur Beauplan a le mérite d’avoir exigé des ponts et quelques ouvrages en faveur de sa communauté.
Mais dans le Nord qui n’a pas été touché de séisme ni de cyclone, nous vivons un désastre en termes de réalisations, de leadership, de cadre de vie et d’opportunité pour les jeunes.  — Quelques exemples:

a) Faute de leadership, les efforts du Département d’Etat Américain en vue d’aider les autorités haïtiennes à faire du Nord un nouveau pôle économique n’ont pas eu l’impact escompté. Il n’y a pas de vis-à-vis réels au niveau local et les émissaires envoyés par l’Etat central sont souvent en mission de sabotage au profit des groupes rétrogrades, monopolistes et centralisateurs de la “République de Port-au-Prince".

b) L’Acul du Nord, ville natale du Sénateur est devenue une cité fantôme. Pas d’électricité. Les quelques réalisations d’envergure remontent au Député duvalieriste Métellus Charles. Les aculois n’ont pas pu profiter des grands projets d’infrastructure visant à faire de la Citadelle un site touristique accessible aux visiteurs de Labadie. On n’a pas pu profiter des investissements privés dans la Baie de l’Acul. Grizon Garde, le quartier où Kelly Bastien est né, évolue en mode moyenâgeux. 

c) Globalement, les démagogues se cachent derrière ces dons faits par des pays étrangers pour tromper les citoyens du Nord :  La centrale électrique de Hugo Chavez, l’aéroport de Hugo Chavez, le campus universitaire de Leonel Fernandez, le Parc industriel Caracol de Hilary Clinton et les accessoires du parc industriel financés par l’USAID comme le développement du port de Cap-Haitien, la centrale électrique de Caracol.

d) Si les villes entourant Caracol bénéficient de l’électricité 24/24 à un prix abordable, au Cap-Haitien, la politique tarifaire de l’EDH qui facture les entreprises et les résidents du centre ville de façon arbitraire en vue de compenser les prises clandestines décourage les investissements. DConer de Dany Toussaint, Lave La, Super Market de rue 11G, sont des exemples d’entreprises qui embauchaient des jeunes, mais obligées de fermer boutique à cause de cette situation de surfacturation de l’EDH. Aucun représentant n’a abordé ce problème qui détruits l’emploi avec les autorités centrales de l’Etat. Kelly C. Bastien se contente de faire nommer un partisan au bureau régional de l’EDH Nord en évitant ces sujets importants pour la collectivité.

e) Les mouvements de protestations à Labadie sont autant d’étincelles preuve de mauvaise gouvernance et/ou d’absence de Leadership dans le Nord. De plus, il suffit d’un périple sur la route Cap/Gonaives pour se demander si ce département a eu des représentants dans les grands forums politiques du pays durant les 10 dernières années.
Peut-on accepter cet état de fait? Doit-on continuer à cautionner cette stratégie politique consistant à prendre en otage toute une région, en “gérant” quelques individus comme on l’aurait fait pour se débarrasser des mendiants, sans une considération spéciale pour l’environnement social et économique qui se détériore au point de transformer la vie en enfer, hypothéquant notre avenir et celui de nos enfants?
La veille du 2e tour des élections de 2015, dans l’un des quartiers populaires de Cap-Haitien, un homme m’a adressé : 
- Cyrus, même quand je suis Lavalas et vous GNB, nous avions toujours eu un franc parler… Tu sais que Kelly est mon candidat? 
Je lui ai répondu:  Aucun doute mon cher. Vous êtes partisan de Kelly Bastien depuis la nuit des temps. Alors, pourquoi êtes vous si attaché à cet homme?  
- Mon cher, avec Kelly, j’ai la garantie de recevoir “quelques choses". Kelly ne laissera pas passer les fêtes patronales, les fêtes de fin d’année sans m’envoyer '‘quelques choses’’. Si NewLook oubyen Klass vini jwe nan vil la, misye pap pa voye’m nan bal.
Aaaah Ok. Je comprends. Je respecte votre choix. Toutefois, conseille à votre candidat de se pencher sur son bilan et de concevoir une approche plus globale capable de convaincre la population en générale. Car, il ne pourra pas envoyer ‘‘quelques choses’’ à tout le monde.
Enfin, je lui ai posé cette petite question :
- Comment va ta fille? 
Oh, ce n’est plus la petite fille de 9 ans que tu connaissais. Elle vient d’avoir 20 ans.
- Félicitations, mon cher!—lui ai-je répondu— Et, qu’est ce qu’elle fait???
 Bon, lap fè demwazèl…
- Ok!!! Bonne fin de journée! Kenbe la!
De façon courtoise, nous nous sommes séparés. Si li vle konprann, la konprann!
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 Mai 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle

HAITI FACE AUX MEDICAMENTS CLANDESTINS NON APPROPRIES, UTILISE POUR PERFOMANCE SEXUELLE.-

Les addictés  sexuels Haïtiens, consomment la RIFANPICINE.  Ils l’appellent RIFANM. (Se moquer des femmes) Un antibiotique contre la tuberculose, qu’ils utilisent comme stimulant renforçant la capacité sexuelle.  Dans une émission sur la 4veh, Mme Tyrs Péan explique que c’est un acte de méchanceté de promouvoir la RIFANPICINE pour performance sexuelle. Elle s’explique ainsi : « Il n’existe aucun rapport entre un antibiotique, avec un médicament de la classe des inhibiteurs à base de sildénafil comme le viagra par exemple. La consommation abusive et inappropriée de ces médicaments peut provoquer de graves conséquences.»   
Le Dr Nolly Jules de son côté déclare : « l’usage abusif des antibiotiques provoque une destruction des globules blancs et diminue le système immunitaire du corps humain. » En secouant la tête, il répète sans cesse. « Comme c’est grave cette histoire, ce n’est pas possible »   
On se pose la question, d’où viennent ces médicaments ? Car on ne devait trouver la rifampicine dans les rues.  C’est un médicament qui fait partie du programme du ministère de la santé publique et de la population MSPP en Haïti, pour l’éradication de la tuberculose. Mme Flaurine Jean Jeune Joseph  parle de laboratoires clandestins en Haïti. Tout le monde en parle. Mais personne ne sait où ils sont. Elle a profité de l’occasion qui lui a été offerte pour demander aux journalistes du réseau des journalistes en santé Haïtiens d’aider à sensibiliser le pays contre cette pratique pharmaceutique 
 « C’est l’une des raisons la plus importante pour moi, d’avoir accepté l’invitation de venir ici à ce panel. Car je sais que j’allais me trouver en face de ceux qui peuvent réellement nous aider à stopper ce commerce clandestins des produits pharmaceutiques dans ce pays. Vous côtoyez des gens responsables. Je sais que vous pouvez nous aider.»   
Mme La directrice qui a parlé avec passion et tant de charisme.
Malgré toutes les précautions prises par les entrepôts de produits pharmaceutiques, les autorités sanitaires Haïtiens doivent faire face à cette réalité. Mme Sandra Guerrier directrice de PROMESS (programme pour les médicaments  essentiels)    explique qu’avec cent vingt (120) partenaires de distribution, que  PROMESS respecte les normes de stockage et de distribution des médicaments. 



«Chaque type de Médicament est stocké selon la température qui lui est approprié. On distribue avant tout, les médicaments dont la date d’expiration est beaucoup plus proche. Et on appel des institutions hospitalières avant cette date. On donne en don, et on liquide quand nous devons renouveler le stock. »

Selon la directrice, chaque stock est identifié avec une fiche mentionnant la date d’expiration des produits.
Les organismes internationaux non gouvernementaux en Haïti estiment qu’ils font beaucoup de sacrifices pour distribuer des médicaments essentiels, dans des zones les plus éloignées du pays. Mme Ségolène d’Herlancourt Directrice du projet Supply Chain Management System explique : 
« On va partout à la campagne, au sommet des montagnes pour distribuer les médicaments. Vous connaissez Haïti parlant d’infrastructure routière.  On utilise souvent des ressources humaines comme moyen de transport, là où les véhicules ne peuvent pas arriver. »
Dans des mobiles publicitaires de produits pharmaceutiques, on entend souvent mentionner le nom des médicaments pour grossir et aussi pour endurance et stimulants sexuels. Ce qui occupe l’idée masculine au point de vu sexuel chez les Haïtiens, reste à découvrir. L’alcool est devenu très commerciale, car les distributeurs et agents en marketing font beaucoup de publicité  en projetant tout simplement  son pouvoir permettant de gagner le match sexuel. 

Dans ce pays où la santé est précaire, les autorités sanitaires ont du pain sur la planche.   

Witny L. Telfort

jeudi 26 mai 2016

HAITI : LES MAUVAIS COMPORTEMENTS DES MEDECINS DANS DES CENTRES HOSPITALIERS PUBLICS….

       LES MAUVAIS COMPORTEMENTS DES MEDECINS DANS DES CENTRES HOSPITALIERS PUBLICS, ENTRAVENT LA VIE DES ENFANTS DE ZERO A CINQ ANS AU CAP HAITIEN.
Des médecins Haïtiens ont de mauvais comportements face aux patients des centres hospitaliers publics. Pourtant leurs attitudes sont différentes quand ils se trouvent dans leur propre clinique.  Dans les hôpitaux publics, ils sont impatients à entendre ce que veut dire le malade soufrant ou les parents du patient.  Pourtant, dans leur clinique privée ils sont toute oreille et très attentionnés. Ils sont obstétriciens, internistes, généralistes, gynécologues etc.  
 Danny Edmond rentre du travail à la maison, quand il voit sa fille de 4 ans en méforme.  Ne pouvant même pas attendre sa femme, il décide d’aller voir leur médecin de famille.  Très calme, ce dernier lui donne une lettre an disant.  « Allez à l’hôpital Justinien, remettez cette lettre au médecin de service.»  Arrivant à l’hôpital, le médecin de service jette un coup d’œil sur la correspondance et lui demande de s’assoir.  Après plus d’une heure, il retourne vers le médecin de service. Ce dernier s’installe avec des pieds sur son bureau, jouant avec son téléphone portable.  Après des minutes de dispute, un autre médecin de la salle de pédiatrie demande à voir la lettre.  C’est maintenant que Danny va savoir que sa fille souffre d’une pneumonie intense et qu’on doit la garder pour observation, tout en lui prescrivant une bouteille d’oxygène.   Ainsi, il nous a expliqué. 
« Je me sentais tellement énervé de voir un médecin avec téléphone en main, ne dit rien alors que ma fille ne peut pas respirer.  Et je lui ai dit que si elle touche ma fille pour l’instant, je lui donnerais une raclée.  Il y a deux bouteilles d’oxygène dans la salle appartenant à des patients.  J’ai de l’argent pour en acheter une, ma fille est en danger, je veux négocier le double du prix d’achat car les propriétaires des bouteilles sont non présents et personne ne veut prendre la responsabilité.  Dieu soit loué qu’un parent est arrivé à temps.  La négociation est parfaite. Et c’est maintenant que je dois planifier pour des draps. Car on ne m’a rien expliqué. »

Le docteur Mirlande Pierre, médecin de famille, du Groupe Facilitateur de la Santé (GFS) et de l’Unité des Médecins de Famille, (UMF) se dit préoccupée de la situation des médecins (privée-publique) qui donne une allure amicale et compréhensible dans leur clinique uniquement pour attirer des clients et très différent à l’hôpital.  Pour elle, l’éthique professionnelle est moins importante dans ce cas, car on cherche le surnaturel pour avoir de bonne note aux yeux de son chef.  C’est la formation de base et la personnalité de la personne qui sont automatiques et naturelles.

« La première impression est toujours la meilleure. On est là pour servir d’abord. Nous devons respecter les gens. Nous devons respecter la vie.  Même avant de voir les matériels de service, on doit voir le malade.  Car l’accueil et les conditions hygiéniques sont primordiaux.  Je ne peux pas avancer des chiffres, car aucune étude n’a été faite, mais je connais des cas où nous perdons des enfants à cause de certaines négligences, de mauvais comportements, d’arrogances, et d’irresponsabilités énormes de certains médecins.  Je me demande qu’est ce que nous faisons dans ce domaine ? »

Selon Miss Prudence Louissaint de l’hôpital Bethesda de Vaudreuil, les médecins  parfois se trouvent face à des parents tellement pauvres qu’ils n’ont pas de très grande marge de manœuvre, quand surtout ces parents ne peuvent  pas acheter des médicaments.
«Des enfants de zéro à cinq ans sont parfois décèdes, à cause des parents qui ne peuvent pas acheter des médicaments. Ce qui explique parfois que les médecins se mettent même à oublier leurs cas. »
A l’hôpital universitaire Justinien, une scène peineuse indignait Anne Rose Claudine Dorvilus.  Elle était très jeune et c’était pour la première fois qu’elle voyait de ses propres yeux, le passage de la vie à la mort d’un enfant de moins de 5 ans.  Le petit garçon ne pouvait pas respirer.  On a demandé à sa maman de trouver de l’oxygène.  Les médecins étaient là.  Les infirmières aussi.  Mais personne ne faisait rien pour aider la mère, pour aider l’enfant.
 « J’ai observé un médecin qui prenait même du temps pour donner un rendez-vous à une infirmière.  Au lieu d’essayer de faire quelque chose. Tout le personnel médical était là.  Certains disent à la mère avec un ton ironique même on dirait, qu’ils ne voient quoi dire sinon de la débrouiller pour trouver de l’oxygène.  Cela se passait ainsi jusqu’à ce que l’enfant ait rendu l’âme. » 


En 2010, une pompe funèbre refusait une petite fille en coma, en demandant aux parents de retourner à l’hôpital.  Aucun médecin ne voulait la toucher jusqu’à ce que des chimères les aient obligés à le faire.  
Dans un pays où la santé est un luxe, les médecins Haïtiens sont médecins pour la vie.  Même avec des morts dans leur carrière. 

Telfort Witny Lamartine Gérome. 

Lamothe gen kontwòl dosye li. Nou pap kite yo sal imaj li ak kontra 2010.-

Depi desanb 2014 tout moun ka wè anpil bagay kanpe. Li toujou pi fasil pou voye monte pale anpil. Ti sa nou te wè yo sete rezilta travay lajounen kou lanwit, pedi nwit, pa manje, abandone tout moman lwazi ak plezi. Ayiti pa yon peyi fasil! Pou reyisi bay yon ti rezilta fòk w travay san pran souf. Advèsè tap akize pale kowipsyon? Se la nou tap tann yo. Paske si Lamothe tap jere, li gen kontwòl dosye li. Manèv rale kontra depi 2010 mete sou do li pap pase. Nap di tout patizan chanjman rete Tèt frèt! Anplis ke nou bay bon rezilta nan jere peyi a, dosye nou korèk. Lè voye monte fini epi dosye ap analize, nap pote prèv pou verite blayi. Nou pap kite yo blaze ti KOUT FLASH ki te montre jenn yo ke Ayiti ka chanje si gen volonte, konpetans ak detèminasyon. #FokTravayLaKontinye

mercredi 25 mai 2016

#Haiti : Plaidoire pour d’une allocation budgétaire en faveur du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes. —

#Haiti : Plaidoire pour d’une allocation budgétaire en faveur du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes. — à l’avenir, les victimes de ce genre de crimes n’auront pas à s’adresser à un individu, mais à une institution étatique jouissant de la puissance publique.-
Aux noms des victimes de traffic humain et/ou de pédophilie, nous demandons aux parlementaires de la 50e législature d’exiger de l’Exécutif des fonds suffisants dans le budget national en vue de permettre au “Comité National de Lutte Contre la Traite des Personnes” d’être complètement opérationnel pour la PROTECTION ET L’ASSISTANCE AUX VICTIMES ET TEMOINS DE LA TRAITE DES PERSONNES, conformément au Chapitre II de la LOI SUR LA LUTTE CONTRE LA TRAITE DES PERSONNES du 28 mai 2014.
En effet, depuis Aout 2015, par Arrêté Présidentiel, notre pays dispose d’un “Comité de Lutte contre la Traite des Personnes” et contre “l’Exploitation sexuelle” (y incluse pédophilie). Ce qui est une avancée importante pour les victimes de traitre, de pédophilie et pour tous ceux qui les supportent dans leur combat pour la justice. ( L’Arrêté : http://www.slideshare.net/reseaucitadelle/haiti-traite-des-personnes-arrt-de-nomination-12-aout-2015 )
D’expérience nous pouvons affirmer que la prise en charge des victimes de traite et/ou de pédophilie exige des ressources humaines et financières. Face à la capacité croissante des “groupes criminels organisés”, la puissance publique est indispensable.
Ce n’est pas normal que le journaliste enquêteur informé d’une situation de trafic humain et/ou de pédophilie se retrouve coincé par une obligation humanitaire d’entraide ou de prise en charge improvisée qui affecte son travail en termes de temps, de ressources, de campagne de communication et de confrontation avec les supporteurs des prédateurs sexuels souvent bien encadrés et profitant de la faiblesse institutionnelle de l’Etat haitien et des tabous qui paralysent la société toute entière.
La mise en place de ce Comité de Lutte contre la Traite est une bonne décision qui normalement devrait nous libérer du volet prise en charge. Ainsi, l’Etat haïtien doit mettre à sa disposition les ressources nécessaires pour lui permettre d’être réellement opérationnelle pour la lutte et surtout la prise en charge globale (psychologique, réhabilitation économique, assistance juridico-légale…) des victimes. C’est réjouissant de savoir que à l’avenir, les victimes de ce genre de crimes n’auront pas à s’adresser à un individu, mais à une institution étatique disposant des ressources ou des compétences nécessaires pour les encadrer.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
21 mai 2016
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
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Article : 1.1.17.- L’expression « exploitation sexuelle » signifie l’utilisation de toute personne dans la prostitution, la pédophilie, la servitude sexuelle ou la production forcée de matériel pornographique, la production de matériel pornographique impliquant les enfants, l’offre ou l’acceptation de quoi que ce soit de valeur découlant de la prostitution d’ autrui, ou l’offre ou l’acceptation de toute contrepartie à un acte sexuel pratiqué par autrui résultant du fait d’être soumis à une menace ou à une quelconque contrainte.
Article 8.- La présente loi protège la vie privée et l’identité des victimes et des témoins de la traite des personnes afin de les préserver de toutes représailles, persécutions et/ou intimidations. A cette fin, un système de protection des témoins et des victimes, prenant en compte l’état des personnes vulnérables, particulièrement, les victimes vulnérables telles que, les enfants et les femmes, doit être mis en place. Ainsi, toutes les mesures prises en rapport avec des enfants victimes et témoins doivent s’appuyer sur les principes énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant et les lignes directrices en matière de justice dont la primauté de l’intérêt supérieur de l’enfant et la prise en compte de son opinion pour toute mesure le concernant.
Lisez : Loi sur la lutte contre la traite des personnes.— Moniteur juin 2014. (Courtoisie de M. Ely Thélot) -

#Haiti : Route de Fermathe-Frères, le GTC donne sa version.-

Sans citer une seule fois le nom de l’ex-ministre de la Planification et de Coopération externe, Yves Germain Joseph, le patron de la firme de construction, GTC, l’ingénieur Yves Coles s’est fendu d’un communiqué pour informer le public de la signature avec le MPCE d’un contrat pour la réalisation de 18 Km de route devant relier Fermathe à la route de Frères en passant par Duplan, Soisson, Meyotte, Girardeau. «Contrairement aux déclarations de certains, reprises par différents médias et réseaux sociaux, dans un sens comme dans l’autre, le Groupe Travaux et de Construction (GTC) a exécuté 8 km à la satisfaction du maître d’ouvrage sur la base des ordres de service émis par les représentants autorisés du MPCE, et depuis juin 2013», a indiqué le communiqué.

«En décembre 2012, suite aux modifications du tracé et des spécifications de la route décidées par le Ministère de la Planification et de la Coopération externe, (MPCE) un nouveau contrat, annulant de fait le premier contrat, a été signé. Ce second contrat, prenant en compte ces changements, complétait l’enveloppe du premier contrat afin de financer la construction de 13.5 km en lieu et place de 10 km restants dont 6 km devaient passer de deux à quatre voies. Du fait de l’ajournement, jusqu’à ce jour inexpliqué, des travaux par le MPCE en juillet 2013, aucun montant n’a été décaissé aucun ordre de démarrage n’a été remis jusqu’à date au Groupe de Travaux et de Construction (GTC)», a expliqué le patron de GTC.

«Le Groupe de Travaux et de Construction, a indiqué le communiqué, tient également à rappeler qu’il est dans le cadre d’un contrat en vigueur avec le MPCE et approuvé par la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif et exhorte tout un chacun à faire preuve de bonne foi et d’éthique professionnelle.» Les propos tenus par le ministre prouvent sa grande ignorance du dossier, a confié Yves Coles au journal vendredi dernier, martelant que le “GTC n’a pas de dette envers l’État dans le cadre de ce contrat qui est toujours en vigueur. Le contrat n’a pas été résilié mais ajourné par maître d’ouvrage. C’est le MPCE qui avait fait arrêter les travaux. Jusqu’à présent, GTC ne sait pas pourquoi, a expliqué Yves Coles.

Pour le premier contrat, il y avait une avance de démarrage de 40 % qui devait être remboursée par tranches de 25 %. Nous avons les décomptes signés par la supervision et payés par le maître d'ouvrage qui atteste des remboursements effectués conformément à ce contrat là. On a remboursé 5 millions à l'État. Pour la construction de 8.2 kilomètres, GTC a reçu 15 millions de dollars pour 8 kilomètres. Au lieu de 6 mètres, la route est passée à 7 mètres de large. La topographie, le relief accidenté et d'atres travaux connexes ont rendu plus cher le kilomètre de route, a expliqué Yve Coles.

AUTEUR
Roberson Alphonse
robersonalphonse@lenouvelliste.com