La candidature de Jovenel Moise s’inscrit dans le cadre d’une volonté inébranlable de moderniser l’agriculture d’Haiti. Car, si dans le temps Haiti était la Perle des Antilles, c’était grâce à sa capacité de production. De plus, l’agriculture est le secteur économique qui a payé la dette de l’indépendance. Sur ce, nous disons:
1- Il n’a rien fait de mal en démarchant son projet de révolution agricole par le développement de grandes fermes de production (agricoles) à différents Chefs d’Etat et de gouvernement tels que Préval, Martelly. D’ailleurs, M. Jovenel Moise avait apporté son soutien au Sénateur Moise Jean-Charles quand il évoquait le projet de reconstruction de l’Usine sucrière WELCH dans le Nord d'Haiti. Malheureusement, le Sénateur en faisait plus un sujet de propagande politique que d'objectif à atteindre.
2- M. Jovenel ne pouvait pas refuser la décision du Président Martelly d’accompagner. Il ne pouvait non plus rejeter la proposition de PHTK de le désigner comme candidat à la présidence sans trahir la portée nationale et l’objectif de révolutionner le secteur agricole haitien. La réussite du projet pilote AgriTrans est un emblème de réussite nationale et un indicateur que l’entrepreneur pourra diriger l’action publique vers des secteurs porteurs. Pagen moun ki tap refuze sa.
3- Fabrication de l’UCREF:
a) - La conclusion de l’enquête de l’UCREF est une hypothèse (au conditionnel) - “Il serait possible que Jovenel Moise blanchisse de l’argent”. Il n’y a pas lieu d’accuser par induction mais de poursuive l’enquête jusqu’à infirmer ou à confirmer ces hypothèses. Une presse équilibrée et professionnelle ne devrait pas se laisser manipuler ainsi par le pouvoir en place.
( Voir Manuel d’enquete par hypothèse de l’UNESCO: http://www.unesco.org/new/fileadmin/MULTIMEDIA/HQ/CI/CI/pdf/publications/story_based_inquiry_fr.pdf )
b) - Le travail de l’UCREF contre Jovenel Moise a été réalisé sur une période allant de 2007 à 2016. Malgré la basse oeuvre, le lynchage politique, ils n’ont pas pu produire un dossier solide de corruption et/ou de blanchiment des avoirs. On note qu’il a été nécessaire de remonter jusqu’à 2007 rien que pour une conclusion subjective. Ayant le contrôle de l’appareil d’Etat, M. Privert et ses comploteurs n’auraient qu’à brandir le dossier accablant incriminant Jovenel/Martelly/TET KALE pour empêcher le rêve haitien de voir quelqu’un de la paysannerie fait une percée politique ou celui de voir les paysans retourner en force sur la scène politique.
c) L’UCREF a fabriqué un document et en a fait usage en faisant passer un montant de 5 millions de gourdes pour 5 millions de dollars américains. Un point sur lequel, Jovenel Moise se réserve le droit de traduire en justice l’UCREF, ses responsables et tous les complices ayant participé à cette manoeuvre frauduleuse visant à nuire et à porter préjudice à un citoyen candidat à la présidence.
C’est une honte quand la presse, des journalistes, des responsables de droits humains et des démocrates se font complices des manoeuvres politiciennes dont l’objet est de persécuter un citoyen par le seul fait qu’il a accepté de se présenter à la présidence. Quel crime ce citoyen a t-il commis quand il décide d’abandonner ses entreprises et de se mettre démocratiquement au service de l’Etat dans le but de révolutionner un secteur économique qui lui tient à coeur?
Ceux qui prétendent combattre Jovenel Moise parce qu’ils sont anti-Martelly sont de mauvaise foi. Car, il est clair que les deux hommes sont d’origines différentes, de cultures différentes (Spectacle/Agriculture), d’éducation différente, d’espace géographique différent, donc de comportement différent. Leur position basée sur des idées préconçues et des clichés rappellent ce combat acharné contre le Professeur Leslie Manigat. En 2006, ils ont préféré trouver des justifications pour ne pas s’aligner derrière sa candidature au point de remettre le pouvoir au nihilisme prévalien.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 22 septembre 2016
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