L’arrivée de la compétence SOLA comme consultant en campagne électorale fait évoluer positivement la démocratie haïtienne.
1- Avant SOLA c’était le règne des slogans vides.
Avec SOLA la campagne est basée sur un discours électoral élaboré à partir des besoins réels de la population. Le message est testé : quelles sont les préoccupations du peuple? Le travail courageux de la firme haïtienne indépendante de sondage BRIDES est valorisé; il permet aux candidats intelligents d’ajuster et d’apporter des corrections.
2- Avant SOLA, le candidat se contentait d’organiser de grand meeting électoral dans certaines grandes villes et de visiter les notables;
Avec SOLA c’est du porte à porte. Le candidat doit visiter le peuple, les gens ordinaires qui auront à voter.
3- Avant SOLA, il suffisait de circuler dans les grandes villes et les grandes communes; On se contentait de faire venir quelques délégués des sections communales comme cerise sur le gâteau.
Avec SOLA le candidat doit se rendre dans toutes les sections communales à pieds, parler au peuple, faire sentir sa présence dans les coins et recoins du pays.
4- Avant SOLA, la violence le jour du scrutin était un déterminant pour se faire élire. Le candidat s’activait à se procurer des armes de toutes sortes et à constituer des gangs capables de faire main basse sur le vote.
Avec SOLA, la campagne de proximité provoque tellement de votes populaires partout que les quelques incidents violents lors du scrutin sont sans effet sur le résultat final.
SOLA a contribué au progrès de la démocratie en Haiti. Depuis son arrivée comme consultant international, le candidat pense plus au peuple; il est plus respectueux du peuple; s’il veut être élu, il doit comprendre les problèmes du peuple, lui parler, ajuster son programme à sa réalité socio-économique, lui rendre visite jusque dans les villages (les habitations) afin de provoquer sa réaction.
C’est une honte quand des intellectuels haïtiens spécialistes en sciences humaines se contentent d’intoxiquer le public sur le travail de SOLA. Car, en fait, ce dernier utilise des méthodes scientifiques accessibles à tous, des techniques enseignées à l’UEH (Université d’Etat d’Haiti). De plus, au 21e siècle, avec la globalisation, le marché des services est global. C’est encore plus grave quand des hommes comme Sauveur-Pierre-Etienne qui a évolué dans d’autres pays comme professeur, chercheur ou cadre stigmatisent un consultant international. Comme on dit en créole : YAP FÈ WONT SÈVI KÒLÈ. Car normalement, c’était aux universitaires haïtiens de faire évoluer les techniques électorales et politiques au moyen des sciences humains. Mais, ils ont préféré s’accrocher à la tradition.
Au lieu de continuer à armer des jeunes dans les quartiers populaires (populeux) et à promouvoir la violence politique, les partis d’avenir feraient mieux de se mettre au travail en vue de moderniser leurs techniques de campagne et de lutte démocratique pour le pouvoir, en intégrant des jeunes universitaires dans leurs structures.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti // 24 novembre 2016
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