jeudi 20 juillet 2017

#Haiti : La remobilisation de l’Armée permet de démasquer les espions infiltrés dans les FADH, la PNH et dans la société civile.-

#Haiti : La remobilisation de l’Armée permet de démasquer les espions infiltrés dans les FADH, la PNH et dans la société civile.- (Texte de Cyrus Sibert) 

La déclaration du Général Henry Namphy dans un journal dominicain contre la remobilisation de l’armée haïtienne, est un acte de trahison.

Ce Général dont l’ambition démesurée du pouvoir est à la base des péripéties d’Haïti aujourd’hui, a eu le culot de conforter les dominicains anti-haïtiens dans leur thèse disant que notre pays n’est pas un Etat, que nous n’avons pas de gouvernement et que notre patrie est l’exemple parfait d’un Etat en faillite.

Amnésique, Henry Namphy oublie que tout a commencé parce que 

1- son Etat Major n’a pas voulu collaborer avec le Président Jean-Claude Duvalier pour une transition ordonnée vers la démocratie, comme ce fut le cas au Chili et dans les pays de l’Amérique Latine où régnaient aussi des dictatures;

2- Henry Namphy a laissé massacrer des électeurs sans armes qui voulaient seulement choisir leurs dirigeants démocratiquement lors des élections du 29 novembre 1987;

3- son obsession du pouvoir l’a empêché d’accepter la présidence civile du Professeur Leslie François Manigat, jusqu’à fomenter ce coup d’Etat qui a déclenché la marche vers la destruction des Forces Armées d’Haiti. 


4- sa politique économique d’importation totale a complètement détruit la production nationale, créant une dépendance en faveur de la République Dominicaine, son pays d’adoption.

Henry Namphy vient de prouver sa vraie nature de traite et d’anti-national. Il mérite d’être dégradé et d’être déchu de sa nationalité haïtienne. Car, en qualifiant Haiti de territoire sans Etat, sans gouvernement donc en faillite, Henry Namphy renforce la narrative qui accompagne toujours l’occupation militaire d’un territoire voisin. L’exemple le plus récent sur la scène internationale est l’intervention militaire de l’Ethiopie en Somalie. Cette réthorique fait le jeu des extrémistes dominicains.

Ainsi, l’ex-général développe le complexe “raciste” des esclaves domestiques du temps de l’esclavage qui se croyaient privilégiés au point d’alimenter les théories racistes des maîtres blancs.

D’autant plus qu’en cette période de déportation massive des haïtiens, il ne manquait que son interview dans la presse dominicaine pour renforcer la position des groupes d’extrême droite et anti-haïtiens.

La République Dominicaine, avec le support d’autres pays racistes et anti-haïtiens cherchent à effacer toute culture ou savoir-faire militaire en Haiti. Ils veulent une Haïti désarmée. Ils cherchent à effacer les acquis des revirements de Toussaint Louverture qui nous ont permis d’avoir une armée indigène dans la partie ouest de l’Ile.

Sans la refondation de l’armée en Haiti en 2017, dans 20 ans, il n’existera plus aucune compétence militaire dans la partie ouest de l’ile. Les derniers officiers, sous-officiers et soldats des FAD’H auront disparu, et la République voisine sera la seule force militaire de l’ile : Une armée coloriste anti-noire, raciste, identitaire et anti-haïtienne.

Nous ne pouvons pas accepter cet état de fait. Et, sur ce point, nous devons supporter la position du Président de la République Jovenel Moise qui veut, dans l’immédiat, remobiliser les Forces Armées d’Haiti.

Car, nous sommes un peuple noir, pauvre, donc défavorisé dans un monde raciste. Nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas avoir notre propre moyen de défense nationale.

Contrairement aux arguments du capitaine Mario Andresol, il n’y a pas un niveau de développement socio-économique pré-requis avant de développer la défense nationale. De plus, c’est blasphématoire quand ces anciens officiers des FADH trouvent que nos jeunes ne sont pas aptes à servir dans une armée nationale comme officiers, sous-officiers et soldats. Pour qui se prennent-ils? Pour des extra-terrestres? Qui ne savait pas que les recrutements dans l’ancienne Armée étaient faits sur recommandations, le clientélisme Duvalierien?

Les sorties dans la presse de Namphy et de Andresol, pour condamner la reconstitution d’une force de défense nationale, sont une preuve que ces messieurs n’ont jamais eu la conscience d’être des descendants des va-nu-pieds de l’Armée indigène et des guérilleros de Péralte qui ont combattu l’“expédition Leclerc” de Napoléon et l’occupation américaine. Ils étaient tout simplement des sous-traitants des puissances occidentales et de la République Dominicaine.

Les espions étrangers doivent avoir le courage de dire la vraie raison de leur opposition à la remobilisation d’une force de défense haïtienne. Car, sur ce point, la nature nous donne l’exemple : un enfant est né avec des globules blancs pour la défense de son corps. La nature ni Dieu ne lui demande pas d’attendre de pouvoir se nourrir et d’avoir une situation économique favorable avant de développer un système de défense. Dans des pays comme l’Irak, l’Afghanistan, le Soudan, Centre-Afrique, Cote d’Ivoire, où l’ONU et l’OTAN interviennent, les experts internationaux ne recommandent pas de démobiliser les armées nationales. Même les Kurdes qui n’ont pas encore d’État, ont leur armée nationale. Ces peuples, sont-ils supérieurs au peuple haïtien? Ces États, sont-ils mieux organisés que le notre? Quel est leur niveau de développement humain, d’éducation, de corruption? Ils ne sont pas mieux que nous. Tous ces arguments contre une armée en Haiti relèvent d’un lobby dominicain anti-haïtien qui retrouve les ressentiments des européens que nous avions vaincus à Vertières.

Les problèmes économiques ont toujours existé. Mais, tout être humain est né avec un système de défense naturelle indépendamment de son éducation et de ses capacités économiques. De même notre corps social ne saurait exister sans une force de défense.

A ceux qui disent que nous n’avons pas les moyens d’acheter des chars de guerre, des avions et des bateaux de guerre, nous répliquons que l’armée est d’abord faite de soldats, d’officiers et de techniques de base de combats. L’armée américaine a évolué à partir des fusils à poudre jusqu'aux chasseurs bombardiers furtifs. Ce ne sont pas les équipements ni les capacités techniques qui font l’armée, mais l’inverse. Haiti doit reconstituer une infanterie de défense capable d’affrontement l’ennemi, au moins, grâce aux techniques de guerre asymétrique ( Guérilla dans les montagnes, Guérilla urbains, connaissance du terrain) à l’instar des marrons indigènes et de soldats de Charlemagne Péralte.

Nous ne devons pas abandonner ce droit historique acquis par nos ancêtres :
Le 29 août 1793, un Français remarquable, du nom de Léger-Félicité Sonthonax, qui s’était signalé à Paris par sa défense courageuse de la cause des Noirs et qui avait été envoyé à Saint-Domingue par la Convention, prit une mesure radicale, considérée comme un des événements les plus importants de l’histoire des Amériques: il décréta l’abolition générale des esclaves de la province du Nord de Saint-Domingue au nom de la République Française. Ce jour-là il distribua des fusils aux esclaves libérés, auxquels il donnait le nom de “Régénérés” en leur disant de ne jamais se défaire de ces fusils et de considérer quiconque voulaient les leur enlever des mains comme leur pire ennemi. Il leur inculquait l’idée exprimée plus tard par Mao Tsé Toung: “La liberté est dans le canon du fusil.” (Tiré d’un texte du Professeur Gérard Bissainthe)

L’homme ne maîtrise pas la nature, encore moins l’univers. Si notre planète terre est frappée par une catastrophe naturelle ou cosmique, ne serait ce qu’un puissant vent solaire détruisant les satellites, paralysant la communication internationale, le transport et le fonctionnement des instances internationales comme l’ONU, nous devons être à même de nous défendre sur l’Ile Kiskeya face à de possibles agressions des anti-haïtiens. Aux incrédules nous rappelons que les dominicains ont déjà massacré des milliers haïtiens noirs; des racistes ont déjà exterminé une population noire en Argentine.

Aussi, devons-nous nous souvenir de nos contentieux frontaliers et miniers avec la République Dominicaine. Une mine d’or évaluée à plusieurs milliards de dollars se situe à cheval sur la frontière entre les deux pays. Cette mine commence dans le Nord-Est d’Haiti pour finir en République voisine. Ce serait idiot de croire que la République Dominicaine ne caresse pas l’envie d’annexer cette partie de la frontière.

Au début des années 90s, l’Angleterre, la France et les Etats-Unis avaient conseillé à l’Ukraine de démobiliser son arsenal nucléaire, de désarmer au profit de la Russie avec pour garantie : un accord de défense obligeant ces pays occidentaux d’entrer en guerre à ses cotés en cas d’agression. Pourtant, depuis février 2014, la Russie a annexé la Crimée et menace d’autres territoires limitrophes le long de sa frontière avec l’Ukraine. Jusqu’à présent, aucune armée occidentale n’est intervenue en faveur de l’Ukraine.

La liberté des noirs d’Haïti acquise par la force des armes d’une armée indigène, ne doit pas dépendre de la courtoisie ni de la pitié de la communauté internationale.

Aux naïfs, aux paresseux et ignorants haïtiens nous rappelons que la République Dominicaine est née à partir d’une société secrète anti-haïtienne dénommée TRINITARIA fondée par Juan Pablo Duarte. Cette société secrète avait infiltré Haïti au 19e siècle et mené des opérations clandestines en Haïti. Grace à ses infiltrations, des groupes politiques haïtiens avaient supporté l’indépendance de la République Dominicaine sans négocier les intérêts d’Haïti. Rien ne dit que la société secrète anti-haïtienne LA TRINITARIA n’existe plus; Rien ne dit qu’elle ne continue d’alimenter l’instabilité en Haïti, la destruction des nos patrimoines culturels et historiques, à partir des évènements inexplicables comme l’incendie de l’ancienne cathédrale de Port-au-Prince et de tant d’autres scènes spectaculaires; Rien ne dit que LA TRINITARIA ne continue son objectif anti-haïtien par le financement des partis d’extrême droite dominicains et des émissions anti-haïtiennes sur les médias dominicains, la dénationalisation des dominicains descendants d’haïtiens, l’éclaircissement de la peau des dominicains, une campagne contre l’Etat haïtien comme “Etat en faillite”…et un lobby anti-armée haïtienne.

Rien ne dit que la démobilisation des Forces Armées d’Haïti ne fut pas un objectif atteint par LA TRINITARIA. Pour preuve, les avions du Corps d’avion des FADF ont été vendus en République Dominicaine. L’obsession d’installer une base militaire en Haiti, sous prétexte humanitaire, comme on l’a vu en 2016 après le passage de l’ouragan Matthew, avec l’aide du Président “Est-ce que ça dérange?” Jocelerme Privert, n’est pas innocente… Rien ne dit que l’ex-Général Henry Namphy n’a pas subi des menaces et du chantage de la part de LA TRINITARIA ou d’une société secrète similaire anti-Haïtienne; Rien ne dit que d’autres intervenants contre les Forces Armées d’Haiti ne sont pas sous le payroll de LA TRINITARIA.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
20 juillet 2017
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samedi 15 juillet 2017

#Haiti : Justice pour #Klaus! Pour un audit général! — Ce texte n’engage que moi!

#Haiti : Justice pour #Klaus! Pour un audit général! — Ce texte n’engage que moi! (Cyrus Sibert)

Ne partageant pas la stratégie naïve consistant à fournir des preuves et des documents à ces Sénateurs-candidats pour qu’ils reconnaissent les faits et la vérité, ReseauCitadelle rejoint la position radicale de Madame Marie Carmelle Jean-Marie. Car, la lutte contre la corruption en Haiti, ne peut pas se baser sur cette stratégie boucs émissaires de certains hommes de l’ombre. Il serait trop facile de laisser ces gens utiliser le terme “anti-corruption” pour charmer l’opinion publique, épater les électeurs, tout en renforçant leur emprise sur le pays.

En effet Madame Jean-Marie doute de la légalité du travail de la Commission Sénatoriale d’enquête sélective sur PetroCaribe; elle réclame un audit général de l’administration publique. Elle a d’ailleurs adressé une lettre au Président du Sénat, en ce sens. Sa position est fondée sur l’article 233 de la Constitution et exige un audit général de l’Etat en vue de déterminer les responsabilités.

Dans une courte interview accordée à ReseauCitadelle, l’ex-Ministre des finances confirme sa décision de se renfermer dans les dispositifs constitutionnels du pays. Elle n’entend pas faire le jeu de ceux qui se cachent derrière cette Commission d’enquête qui lui parait être plus une entreprise politique politicienne qu’administrative.

Cet entretien nous a permis de tirer quelques contradictions dans le travail des Sénateurs :

1- Comment peut-on prétendre enquêter sur la gestion des fonds Petrocaribe sans convoquer les Directeurs Généraux du Trésor et du Budget? Ce sont eux qui traitent les opérations, pas les ministres. Les ministres ne font que transférer les ordres de paiement à la BRH.

2- Qui en Haiti, ne connait pas la réalité qui consiste pour la Présidence de doubler les ministres par des directeurs généraux qui exécutent des ordres directs venus du Palais National et des Conseillers du Président, souvent à l’insu du ministre responsable? Le Sénateur Latortue qui a passé une grande partie de sa vie « derrière les rideaux blancs », doit bien connaitre cette façon d’influencer les choses dans l’administration publique.

3- Dans le cas de Klaus Eberwein, Madame Jean-Marie estime précipité, les déclarations du Sénateur Youri Latortue disant qu’il pouvait témoigner à la place de l’ex-Directeur Général du FAES.

Qui ne connait pas que Klaus était secondé par deux (2) personnes au sein de son administration? En effet, il y a Monsieur Paul Moise Gabriel, l’adjoint de Klaus qui coordonnait le Programme ABA Grangou et Madame Esther Antoine. Ces gens avaient beaucoup de pouvoir au sein de FAES; ils doivent être en mesure de témoigner à la place de Klaus.

C’est prendre les citoyens pour des imbéciles, quand le Sénateur Latortue, qui était, durant tout le mandat du Président Michel Martelly, Conseiller au Palais National, se dit être en mesure de témoigner à la place de Klaus ?

Si Madame Jean-Marie réclame un audit général, c’est parce qu’elle est convaincue que certains Conseillers qui agissaient dans l’ombre et contre qui des mesures drastiques ont été prises en vue de stopper leurs manigances dans l’administration publique, tirent les ficelles de cette Commission dans le but de faire passer les ministres les plus honnêtes pour des corrompus. Au parlement, des Sénateurs candidats à la Présidence en profitent pour écarter tous ceux qui ont eu une meilleure performance au timon des affaires de l’Etat.

Selon elle, un projet comme KATYE PAM POZE devrait pouvoir être audité. Le peuple haïtien doit savoir comment les 2% collectés sur les impôts et sur les revenus, ont été utilisés par les Ministres Thierry Mayard-Paul et Ronsard St Cyr. Des fonds qui auraient servi à financer les manifestations du Député Arnel Belizaire contre Laurent Lamothe de 2011 à mai 2012. Madame Jean-Marie a eu le courage de signaler la situation au Premier Ministre Lamothe tout en bloquant les décaissements de ces recettes publiques. Contre toute attente, c’est ce même Député Arnel Bélizaire qui a été choisi en 2016 par le Sénateur Latortue comme responsable de l’enquête technique de la Commission Sénatoriale anti-corruption. Étrangement, l’ex-ministre Mayard-Paul est placé au dessus de la mêlée.

A bien suivre la position de Madame Jean-Marie, on peut déduire que des ex-conseillers de la présidence se liguent contre des ministres de caractère qui avaient décidé contre eux. Aujourd’hui, ils manigancent à partir du Sénat haïtien, une opération de vengeance politique en abusant du mot louable “anti-corruption”. Ces gens s’arrangent pour ne pas interpeler des personnalités qui leur sont proches. Entre Sénateurs et eux, il y a un consensus sur : qui interpeller, qui épargner, qui faire porter le chapeau. Des hommes comme Patrick Noramé (ancien Directeur du BMPAD) ou Yves Bastien (ancien ministre des finances/inventeurs des “cadeaux anonymes”) sont épargnés. Quant au Sénateur Youri Latortue son audace pousse jusqu’à vouloir témoigner en lieu et à la place des adjoints de Klaus. En ce sens, les irrégularités récurantes de l’administration publiques, souvent causées par ces manipulateurs de l’ombre qui exercent des pressions énormes sur les fonctionnaires, sont interprétées comme corruption, dans l’unique objectif de sacrifier les éléments gênants et de prendre le contrôle total de l’Etat, de l’administration publique et du trésor public.

Face à toute cette confusion, elle refuse le sable mouvant de l’enquête politique du Sénat; elle fonde sa position sur l’article 233 de la Constitution et exige un audit général de l’Etat en vue de déterminer les responsabilités.

Sur ce point, ReseauCitadelle est totalement d’accord et supporte la position de Madame Marie Carmelle Jean-Marie. On ne doit pas se laisser intimider par des gens limités, trop satisfaits des opérations de façade pour aller au fond de la réalité. La société civile devrait saisir cette opportunité pour exiger un audit général de l’Etat. Car, selon les informations rapportées par des sources autorisées dans la capitale haïtienne, l’administration du président Jocelerme Privert a battu le record de corruption contre la montre. En un an seulement, le fiscaliste aurait utilisé sa science pour détourner des fonds considérables. Certains de ces collaborateurs auraient même imité la signature du Premier Ministre Enex Jean-Charles (falsification de signature) pour décaisser 700 millions de gourdes. La situation est grave en Haiti. Il faut que ça cesse! Un audit général est indispensable.

Car, ce ne sont pas les ex-ministres qui construisent les buildings à Petion-ville, ce ne sont pas eux qui achètent des maisons au comptant (Cash) à l’étranger (aux États-Unis, au Canada, en République Dominicaine et même en Europe). Il s’agit de corruption et de blanchi d’argent inacceptables dans un pays aussi pauvre que Haiti.

Comme Jean Jacques Dessalines, le lieutenant de Toussaint Louverture, il faut parfois qu’un radical rentre en scène avec ses méthodes non-conformistes, pour bouleverser les formalités diplomatiques, l’hypocrisie, l’immobilisme rétrograde et changer l’histoire.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
15 juillet 2017 (Jour des funérailles de Klaus Eberwein)
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Lettre de Madame Marie Carmelle Jean-Marie (MCJM) au Président du Sénat de la République.-

Honorable Youri Latortue, Président du Sénat de la République

J’accuse réception de votre correspondance livrée par Madame Géralde MEDIGO à mon bureau ce jeudi 13 juillet 2017 à 10 heures 40 minutes, m’invitant à répondre le jour même à des questions déjà élucidées lors de l’enquête conduite initialement par la Commission Ethique et Anticorruption du Sénat sur la gestion des fonds Petro-Caribe. Je suis donc navrée de ne pas pouvoir donner une suite positive à votre invitation.

J’avais accepté de me soumettre à cet exercice le 28 avril 2016, en raison du profond respect que je nourris pour les Institutions de mon Pays et de l’obligation de rendre compte comme tout gestionnaire public. J’avais eu à l’occasion, l’opportunité de répondre à vos questions ainsi qu’à celles des sénateurs de ladite commission et d’apporter les clarifications jugées utiles. Je m’y suis d’autant plus prêtée volontiers, que lors de mes 2 passages à la tête du Ministère de l’Economie et des Finances j’avais mené une lutte sans merci contre la corruption endémique qui gangrène toutes les institutions de notre pays. A cette occasion, j’avais également insisté sur l’urgente nécessité d’un audit général de l’ensemble des comptes de la République, incluant les fonds Petro-Caribe, les ressources du Trésor Public et les autres fonds reçus en don.

Aujourd’hui, participer une nouvelle fois à une audience, pour le même rapport et sans élément nouveau, me parait excessif, d’autant plus que vous disposez des audits de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratifs (CSCCA) relatifs à ma gestion.

Monsieur le Président, il est incontestable que le pouvoir législatif est investi par la Constitution de 1987 amendée du pouvoir de contrôler le Gouvernement, notamment en matière de Finances Publiques, selon les formes qu’elle prescrit. En effet, la Constitution prévoit en son article 233, la formation d’une Commission Bicamérale chargée de rapporter sur la gestion des Ministres pour permettre aux deux Assemblées de leur donner décharge.

A ce sujet précis, je suis disposée à fournir aux deux Assemblées de la prestigieuse Institution qu’est le Parlement des explications supplémentaires quant à la régularité de ma gestion lorsqu’elles auront à se pencher sur son jugement aux fins de m’en donner décharge, conformément au vœu de la constitution.

Dans l’attente des conclusions de vos travaux et de cet audit général que j’appelle de tous mes vœux, je vous renouvelle, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération.

Marie Carmelle Jean-Marie
13 juillet 2017

Lisez aussi : Hommage à Klaus Eberwein : “on ne frappe pas un homme à terre”.-http://reseaucitadelle.blogspot.com/2017/07/haiti-hommage-klaus-eberwein-on-ne.html

jeudi 13 juillet 2017

#Haiti - Hommage à Klaus Eberwein : “on ne frappe pas un homme à terre”.-

#Haiti - Hommage à Klaus Eberwein : “on ne frappe pas un homme à terre”.- (Texte de Cyrus Sibert)

“Les péripéties des techniciens, pressurés par des politiciens hypocrites qui agissent dans l’ombre”

L’annonce du décès de Klaus Eberwein est une nouvelle triste. Klaus est connu comme un homme humble, sage, de bon commerce qui n’aime pas décevoir ses amis. Il est, en quelque sorte, victime de son caractère bon enfant. Car, il est bruit qu’ayant perdu le contrôle de l’administration qu’il dirigeait, les comptes ne sont pas bien ordonnés.

Contrairement à tous ceux qui trouvent dans la mort de ce jeune homme une opportunité pour exprimer leur animalité, à ReseauCitadelle nous pensons qu’elle devrait lancer le débat sur la délimitation entre le pouvoir politique et l’administration publique.

Selon les informations, Klaus menait une vie difficile en Floride, avec beaucoup de difficultés économiques, des problèmes de santé, une dépression continue avec des impacts sur sa vie familiale. L’homme aurait vécu ses derniers jours dans une chambre très modeste qui ne cadre pas avec la perception d’un dilapidateur des caisses de l’Etat qu’on cherche à coller sur sa réputation.

Des parlementaires et des personnalités politiques influentes ont joué sur sa gentillesse pour exiger de lui des dons, des financements, des matériels, des projets, provoquant une perte de contrôle de l’administration qu’il dirigeait.

Klaus dont on cherche à trainer la dépouille dans la boue, est un homme bon et grand. Il s’est retrouvé dans une impasse parce qu’il a abandonné ses activités privées d’homme d’affaire pour l’administration publique comme tant d’autres qui désiraient servir leur pays. Nous doutons qu’il n’ait pas eu les moyens pour se défendre. Au contraire, ne pouvant pas subir des persécutions politiques, l’homme a craqué. Il est dégoûté par l’hypocrisie des uns et des autres, ceux qu’il a servi sans réserve, ceux qui avaient pris d’assaut son administration au nom de l’amitié, de la confrérie politique ou de l’entraide entre institutions de l’Etat (législatif/exécutif).

Les parlementaires, les personnalités influentes, tous ceux qui ont forcé la note à Klaus Eberwein pour ensuite l’abandonner à son sort, ont du sang sur les mains.

Si Klaus s’est suicidé, sans faire éloge du suicide, nous pensons fermement, c’est par grandeur d’âme. L’homme a choisi la mort au lieu de se laisser humilier par ces parlementaires, ces politiciens sans conscience, ces ex-conseillers du Président de la République qui exigeaient de lui plus, toujours plus.

Malheureusement, Klaus n’a pas eu le courage de cette ex-Ministre des finances qui ne cesse de répéter aux parlementaires qu’ils sont les premiers bénéficiaires des fonds PetroCaribe; des politiciens cachés derrière des professionnels ordonnateurs ou comptables de deniers publics contre lesquels ils exercent toutes formes de pression.

Il n’est un secret pour personne que la campagne électorale de tous les parlementaires de l’INITE en 2009 a été financée grâce aux fonds PetroCaribe. D’autres personnalités devenues parlementaires avaient la responsabilité de plusieurs projets financés par PetroCaribe dans l’Artibonite.

Même quand nous sommes pour la reddition des comptes, nous ne devons pas cautionner cette pratique de boucs émissaires, cette hypocrisie institutionnalisée par des parlementaires haïtiens, dans leur logique de contrôle politique total, d’impunité généralisée grâce à l’immunité et de domination sociale.

A ReseauCitadelle, nous ne sommes pas dupes!


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
12 juillet 2017
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#Haiti : Ansyen Premye Minis Lamothe di gen yon paket akizasyon san fondman.-

#Haiti : Réponse de @LaurentLamothe au Rapport du Sénat sur #PetroCaribe.-

Ce jeudi 13 juillet 2017, l’ex-Premier @LaurentLamothe a répondu à l’invitation de la Commission Éthique et Anti-Corruption du Sénat de la République d’Haiti, sur sa gestion des fonds #PetroCaribe. Il voulait s’expliquer, prouver sa bonne gestion et réclamer preuves à l’appui, la correction des erreurs dans le rapport #PetroCaribe du Sénat.

Comme annoncé, Monsieur Lamothe a répondu aux questions des Sénateurs et a rendu public un document intitulé “Réponse du Bureau de l’Ancien Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe au Rapport de la Commission Ethique et Anti-Corruption du Sénat, sur la Gestion des Fonds #PetroCaribe”.

Dans un souci de transparence totale, plusieurs copies dudit document ont été distribuées à la presse.

@ReseauCitadelle décide de le partager avec les internautes et l’audience des réseaux sociaux.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
13 juillet 2017
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LA REPONSE DE LAURENT LAMOTHE — https://www.slideshare.net/reseaucitadelle/haiti-rponse-de-lamothe-au-rapport-du-snat-sur-petrocaribe

mercredi 12 juillet 2017

Pouki sa 151 pwojè kitap ekzekite sou Lamothe yo kanpe???

Na paj 5 arète 29 avril 2015 la, nou ka wè koman gouvènman Premye Minis Evans Paul ak Prezidan Martelly te deside retire 2,397,120.12 dola meriken ki te disponib pou konstriksyon MACHE FONTAMARA. Depi lè sa konstriksyon mache a kanpe.

Malgre sa, nan tout radyo, jounalis ap kritike Laurent Lamothe paske travay yo kanpe nan MACHE FONTAMARA. Sa’k pi grav la, Depite Arnel Belizaire fè yon ankèt, kote nan paj 30 dokiman rapò li a, yo fè bagay la parèt komsi se Lamothe ki reskonsab.

Alòs pouki sa jounalis aysyen yo, gwo radyo ak televizyon nan peyi-a, pat janm chache kopi arète sa kote yo dezafekte 244,130,135.45 dola meriken, PM Lamothe ak lòt minis ki te pase avan li te mete pou konstriksyon 151 pwojè.

Pandan jounen an n’ap piblye tout pwojè ki te oblije kanpe paske yo te retire lajan kite disponib pou reyalize yo. Nan chak komin ak chak depatman, w’ap ka wè kantite kòb ak pwojè w pèdi aprè Laurent Lamothe kite pouvwa depi 14 desanm 2014.

An atandan w’ap ka wè lis pwojè sa yo ki te oblije kanpe sou adrès intènèt sa :

Le (Moniteur du 27 avril 2015) — https://www.slideshare.net/reseaucitadelle/moniteur-du-27-avril-2015-gelant-les-chantiers-lancs-par-laurent-lamothe

Gen yon seri de moun ki mechan anpil nan peyi d’Ayiti.

Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
12 jiyè 2017
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mardi 11 juillet 2017

#Haiti : L'ex-Premier Ministre Laurent Lamothe, attendu au Parlement, ce jeudi.-

#Haiti : Le ex-Premier Ministre Laurent Lamothe, attendu au Parlement, ce jeudi.- (Texte de Cyrus Sibert)

La Commission dite “Éthique et anti-Corruption du Sénat sur la Gestion des Fonds PetroCaribe” invite ce jeudi 13 juillet 2017 l’ex-Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe pour répondre aux allégations CONTRATS ANTI-DATÉS qui pèsent contre lui.

En mars 2016, face aux “rumeurs de corruption”, l’Assemblée des Sénateurs a mis sur pied une commission anti-corruption d’enquête sur les Fonds Petrocaribe. En Aout 2016, un rapport a été publié dans lequel ont constate plusieurs irrégularités.

Au Chapitre III, intitulé “Les limites de la Commission” (page 6 du document), il est écrit : “Les citoyens haïtiens ont eu vent des rumeurs de corruption qui ont entouré l’utilisation du fonds PETROCARIBE et sont en droit de connaitre la vérité”.

Deux mots importants: “Rumeurs” et “Vérité.

Toujours à la page 6 du Rapport préliminaire des Sénateurs, nous lisons : “Il importe de savoir que l’objectif principal de la Commission est d’expliquer l’utilisation effective des montants du fonds de PETROCARIBE”.

C’est en ce sens que des comptables de deniers publics sont convoqués au Sénat de la République pour faire la lumière sur les rumeurs et établir la Vérité.

Selon le Rapport, il est clair que ladite Commission n’est pas un Tribunal administratif, mais un organe d’enquête du Parlement haïtien sur la réalité des faits entourant la gestion des Fonds PETROCARIBE. Comme son nom l’indique, l’objectif de la Commission est d’établir s’il y a eu corruption et dilapidation des ressources financières provenant des fonds PetroCaribe.

Malheureusement, dans le rapport préliminaire, figurent trop de rumeurs, trop d’insinuations, des déductions subjectives, des raisonnements à partir de prémices fausses, une ambiance de présomption de culpabilité, de suspicion, qui affecte les bonnes intentions des sénateurs-enquêteurs. A force de répéter “Le parlement est une Assemblée politique”, les manoeuvres politiques, politiciennes et mêmes électoralistes ont tendance à primer sur le caractère scientifique qui devrait guider l’enquête du Sénat.

On connait la réalité de l’administration publique d’Haiti, cette bureaucratie lourde qui paralyse le fonctionnement de l’Etat et le développement économique. De plus, il y a cette réalité “post-12Janvier” d’une administration sortie des décombres, plusieurs milliers de cadre tués; sans parler de l’incompétence des cadres.

Devant une telle réalité, une Commission Sénatoriale qui fait un travail juste, ne peut pas se baser sur de simples irrégularités administratives pour accuser de corruption, des citoyens honnêtes et de bonne foi.

Monsieur Laurent Lamothe estime avoir fait une bonne gestion des fonds PétroCaribe; il n’est pas concerné par la corruption; il n’a pas antidaté les contrats pour la construction du Lycée Alexandre Pétion, du Lycée Toussaint Louverture, du Marché Fontamara…, comme stipulé à la page 85 du Rapport.

Si l’on constate l’arrêt spectaculaire de la majorité des chantiers lancés par le gouvernement du Premier Ministre Laurent Lamothe, après le 14 décembre 2014, date de son départ de la Primature, c’est parce que ses successeurs ont décidé de désaffecter les fonds qu’il avait mobilisés pour réaliser ces projets en faveur de la population. En effet, dans une résolution publiée dans le Journal officiel Le Moniteur du 27 Avril 2015, on a décidé de désaffecter 244,130,135.45 dollars U.S. et cela, malgré les avances de démarrage déjà décaissées.

En bon créole : Gouvènman ki vini aprè Premye minis Laurent Lamothe la, te deside retire tout lajan Lamothe te mete nan bidjè peyi-a pou reyalize plis pase 151 pwojè ki tap egzekite lè li tap dirije peyi-a epi kreye travay pou pèp la.
C’est le cas pour :

- La Construction du viaduc Marine haïtienne (Carrefour) : 2,091,067.59 USD

- Le projet de protection des villes de la côte Sud contre les risques d’inondations et des intempéries : 1,500,000,00 USD

- Mise en place de 9 centres de transite pour les enfants de rue : 1,500,000,00 USD

- Rénovation urbaine des Gonaives : 1,630,829.25 USD

- Piste d’atterrissage à Jérémie : 3,000,000,00 USD

- Aéroport et infrastructures de l’Ile à Vache : 10,117,840.20

- Reconstruction Rex Théâtre : 5,000,000.00 USD

- Construction du Campus universitaire du Sud : 8,000,000.00 USD

Mise en place au niveau des départements d’équipements, d’abris et matériels pour intervention d’urgence : 7,307,733.74 USD.

Nous avons publié la liste complète des 151 projets sur 9 résolutions, dont les balances de montants alloués par le Gouvernement de Laurent Lamothe ou des gouvernements antérieurs ont été désaffectés après le 14 décembre 2014.

Des adversaires politiques ont utilisé cette méthode connue en communication politique : Répéter un mensonge et quelque chose restera dans l’opinion. On connait l’adage : “Un mensonge mille fois répété devient la vérité”. Ils ont tenté de faire croire à la population que Lamothe a pris la fuite avec les fonds PetroCaribe. Certains candidats à la Présidence, actuellement Sénateurs, en ont profité pour fabriquer toute une perception mensongère dans le but d’assassiner l’image d’un jeune ex-Premier Ministre qui a servi valablement son pays.

Nous pensons qu’aucun pourcentage de mensonges ou de fausses informations, ne devrait figurer dans un Rapport du Sénat de la République.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
11 juillet 2017
@reseaucitadelle
WhatsApp: 509-3686-9669
reseaucitadelle@yahoo.fr

https://web.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10156490071834478
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Le Moniteur du 27 avril 2015 : https://www.slideshare.net/reseaucitadelle/moniteur-du-27-avril-2015-gelant-les-chantiers-lancs-par-laurent-lamothe

dimanche 9 juillet 2017

#Haiti : Le Sénat de la République a un sérieux besoin de consultations en relations internationales.-

#Haiti : Le Sénat de la République a un sérieux besoin de consultations en relations internationales.- (Texte de Cyrus Sibert)

Tout d’abord, nous devons reconnaitre que sous la Présidence du Senateur Youri Latortue, la Chambre Haute fait preuve de dynamisme avec des séances régulières, au point de donner décharge posthume à l’ex-Premier Ministre Marc Bazin. 

Cependant, nous pensons que l’Assemblée des Sénateurs doit-être consciente des complications diplomatiques quelle peut causer avec ses résolutions, ses propositions de lois, si elle ne tient pas compte des enjeux au niveau international. 

Car, après cette résolution pour le moins embarrassante sur l’arrestation de Guy Philippe, le vote d’une proposition de loi sur la diffamation et l’adoption d'un texte sur le statut “Bonne vie et moeurs” du citoyen haïtien prouvent qu’il y a une absence totale de compréhension de la réalité au niveau international. 

1- Partout dans le monde, la criminalisation de la diffamation est perçue comme une manoeuvre dangereuse capable d’atteindre la liberté d’expression. La tendance va plutot dans le sens de la transformation des peines de prison en amendes ou en dédommagements. Pourquoi, le Sénat haïtien cherche t-il à naviguer à contre courant au point d’être perçu comme un pouvoir liberticide? 

2- C’est aussi le cas pour la proposition de loi sur le statut “Bonne vie et moeurs” qu’on a manipulé en vue de sanctionner les homosexuels haïtiens. 

Dans un monde dominé par un lobby pro-gay, ces puissants groupes de pression qui réclament plus de droits pour les homosexuels, quel intérêt a le Sénat haïtien d’attirer les projecteurs sur notre pays dépendant de l’internationale? Même quand nous résistons sur le mariage homosexuel en utilisant nos sensibilités socioculturelles comme arguments, nous n’avons aucun intérêt à créer de nouvelles normes contre les homosexuels. 

Comme nous l’avons dit dans notre dernier texte sur la méthode inquisitoire militariste utilisée dans l’enquête PétroCaribe, il ne faut pas avoir peur des critiques quand il s’agit de défendre les principes et les intérêts de son pays. Avec de grandes difficultés comme la situation de nos émigrants aux Etats-Unis (TPS) ou en République Dominicaine, la pauvreté, les défis économiques, l’instabilité politique, nos faiblesses institutionnelles, Haiti n’a pas besoin d’isolement; mais plutôt, la solidarité internationale en faveur de notre peuple. Le Sénat de la République doit s’élever au-dessus des agendas personnels ou de groupes, et toujours considérer les implications internationales des lois qu’il adopte. 

Ne vous bercez pas d’illusions. Si ces lois sont promulguées, le gouvernement haïtien sera perçu comme liberticide, il se retrouvera sur la sellette avec la charge de s’expliquer dans chaque forum international. Au pire, il sera obligé de les retirer, de ne pas les appliquer. Une situation embarrassante, un luxe pour un Etat faible, un peuple aux abois qui cherche à s’en sortir. 

La tradition nationale ayant défini un cadre général de cohabitation entre ce secteur et les hétérosexuels, point n’est besoin d’être obsédé par les homosexuels, au mépris des intérêts supérieurs du pays.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti 
9 juillet 2017 
@reseaucitadelle 
WhatsApp: 509-3686-9669 
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samedi 8 juillet 2017

#Haiti - Enquête Petrocaribe : La méthode utilisée, rappelle l’inquisition.-

L’inquisitoire liberticide contre l’accusatoire juste et équitable.-

La démocratie et les mouvements de liberté sont basés sur de profondes réflexions autour de l’homme, l’individu, la société et l’Etat. Alexis Tocqueville, Jean-Jacques Rousseau, John Locke, Montesquieu ont fait un travail extraordinaire consistant à délimiter les frontières entre le gouvernement, la société civile et l’individu. Les interrelations de droits entre ces entités ont une base claire, des bornes à respecter. Elles constituent le fondement même de l’Etat de droit.

En Haiti, les pratiques politiques et journalistiques ont tendance à bafouer ces principes. Même ceux qui se prennent pour des juristes de renon, se mêlent de la partie lançant des signaux d’incompétence, de lacunes ou d’une société qui n’a pas vraiment évolué, après plus de 25 ans d’ambition démocratique.

L’idée de faire ce commentaire nous est venue après la lecture d’un texte qui circule sur les réseaux sociaux : “Le fonds PetroCaribe est vidé, personne n’est responsable!”

Même quand nous ne l’avons pas dit, les méthodes utilisées pour enquêter sur l’utilisation des fonds Petrocaribe, relèvent de l’INQUISITION à savoir, l’Etat demande à un citoyen de prouver qu’il n’est pas coupable. Tandis que dans un État de droit démocratique, cela devrait être le contraire; c’est à l’ETAT de prouver que ces accusations sont fondées sur des preuves irréfutables.

Ce que nous considérons comme un défaut professionnel grave, pour une commission dirigée par un ancien militaire haïtien, habitué à arrêter n’importe quel citoyen de la société civile sur la base de simple suspicion.

Les principes doivent-être impersonnels. C’est ce qui fait leur force. Aujourd’hui, ceux qui se disent défenseurs des droits humains ne diront rien. Comme d’habitude, en Haiti, il existe un manque de grandeur d’âme pour provoquer la défense des principes indépendamment des particularités individuelles. Mais, le fait d’utiliser une procédure inquisitoire rappelle le moyen âge, les dictatures, la guillotine ou le bucher de l’Eglise Catholique.

Certes, certains anciens comptables de deniers publics, disposent de copies de dossiers pour se défendre. Mais, pensons un moment à un citoyen modeste qui n’a pas les moyens pour constituer un staff compétent; ou, à un professionnel qui, content d’avoir couronné sa carrière avec un poste de ministre, faisant confiance à l’Etat, est rentré chez lui sans prendre le soin d’emporter des copies de dossiers. Comment ces gens, arriveront-ils à prouver leur innocence?

Si nous réclamons que l’on corrige les allégations sans fondement dans le rapport, cela ne veut pas dire que nous soyons contre l’initiative d’enquêter sur les fonds PetroCaribe. De même, c’est un acte de grandeur de condamner l’utilisation des méthodes inquisitoires qui rappellent le temps des Duvalier durant lequel des Tontons-Macoutes accusaient un citoyen sans défense de conspiration (kamoken), jusqu’à le transférer à Fort-Dimanche pour qu’il puisse prouver son innocence.

Le Sénat haïtien qui est une entité de l’Etat, exerçant avec l’Exécutif la souveraineté nationale, doit pouvoir accéder aux dossiers en vue de consolider son rapport sur des preuves irréfutables. “La preuve incombe au demandeur”, et sur ce point, nous sommes en droit de réclamer la transparence de l’enquête.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
8 Juillet 2017
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#HAITI : KONSÈY POU TOUT MILITAN K’AP SIBI ENGRATITID !

#HAITI : KONSÈY POU TOUT MILITAN K’AP SIBI ENGRATITID ! (Teks Cyrus Sibert)

Gen yon solisyon senp pou tout kandida ki pa rekonèt enpòtans militan ki goumen bò kote yo pou yo jwenn pouvwa : Si lè w kanpe bòkote’l, li pa konprann sa, si li pa rekonèt enpòtans w, ebyen l’ap konprann sa lè w kanpe anfas li. Nan moman sa, li pa fouti inyore fòs de frap w.

Peyi-a te viv sa nan lane 90 lè Gérard Pierre-Charles ak yon banm militan kite akonpaye Aristide, te oblije kanpe anfas li, paske li te blye se nan yon Repiblik demokrasi lap viv, sepa nan yon wayòm kote se sèl li ki chèf.

Gen anpil militan k’ap ekri’m pou eksplike’m fristrasyon yo deske okenn moun pa konprann enpòtans yo. Y’ap plenyen deske se engratitid “La reconnaissance est une lâcheté” François Duvalier a y’ap rekòlte apre tout goumen ak mizè yo pase nan eleksyon.

Nan koze sa, m’ap di : Kòm Prezidan Jovenel pwomèt chanjman ak KARAVAN CHANJMAN, kòm l’ap travay san rete pou bay rezilta, konsèy mwen nan moman sa se rete gade, pote kole, pou bagay sa bay rezilta.

Paske li p’ap bon ditou si yon militan konsekan komèt erè leve kanpe devan lide pozitif. Se vrèman lèd si yon militan konsekan konplote pou fè echwe yon aktivite ki ka pozitif pou pèp la.

Nan sans sa, menm lè anpil militan ka panse map defann kòpotman prezidan Jovenel, map di yo dwe pote kole, nan limit yo bay yo pou bagay yo reyisi. Enterè peyi-a avan enterè pèsonèl.

Apre sa, li patap twòp difisil pou demontre pouvwa sa, fòs de fwap militan yo.

Men, Ayiti telman nan mizè, li pabon ditou pou se militan konseka ki reskonsab echek yon tantativ devlopman. Pa komèt erè Moise Jean-Charles ak 6 senatè opozisyon sou Martelly ki te bloke lwa FNE, ki se yon bon bagay pou voye pitit pèp-la lekòl.

Apre sa, militan pakon’n dezespere. Lè tout moun ap pete kouri yon bout distans, militan kouri long distans, maraton.

Pagen rezon pou nou dekouraje. Engratitid nan politik se tankou yon nèg kap meprize yon fanm kap dòmi nan do’l. Depi misye pa konprann enpòtans fanm l’an, se nòmal pou yon lòt gason pase pran’l, repare’l, fè’l klere, epi fè tèt li cho.

Si kote’w kanpe-a yo pa konprann enpòtans w, y’ap konprann li lè w anfas yo. Sèl bagay, toujou bat pou’w nan yon kan pwogresis ki ka chanje sitiyasyon peyi-a.

An atandan, mo dòd la se : Pote kole, yon fason pou yo pa bay nou pote kòz okenn echèk! Apre sa prepare nou pou batay chanjman an kontinye.


Cyrus Sibert, Okap, Ayiti
7 jiyè 2017
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jeudi 6 juillet 2017

#Haiti : L’enquête du Sénat sur PétroCaribe est une opportunité pour Laurent Lamothe.-

#Haiti : L’enquête du Sénat sur PétroCaribe est une opportunité pour Laurent Lamothe.- (Texte de Cyrus Sibert)

Contrairement aux prévisions des méchants qui cherchaient à détruire l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe, le “Rapport de la Commission Ethique et Anti-Corruption du Sénat de la République” fournit des détails contraires à la propagande anti-Lamothe qu’a connue le pays durant les cinq (5) dernières années.

A - Avant l’enquête du Sénat, on faisait croire à l’opinion publique que PétroCaribe concernait uniquement le Premier Laurent Lamothe. Dès qu’on dit PétroCaribe, le nom de Laurent Lamothe était dans tous les esprits.

- Grâce au Rapport de la Commission, il est démontré que sur la gestion de 2,12 milliards de dollars américains — plus précisément de (2,119,601,594.37 USD) sur huit (8) ans, de 2008 à 2016, Laurent Lamothe est responsable de moins de 500 millions de dollars; car, il est clair qu’il n’a pas eu le temps de gérer les décaissements ordonnés par les résolutions du 23 Juillet 2014 et du 14 septembre 2014, des projets planifiés par son gouvernement ont été suspendus après sont départ.

En ce sens, le rapport du Sénat démontre clairement, qu’en plus de Laurent Lamothe, les gouvernements suivants sont impliqués dans la gestion des 2,12 milliards de dollars de PétroCaribe:

1- Gouvernement Préval/Pierre-Louis (Septembre 2008 à Octobre 2009) 
= 197,560,000.00 dollars U.S.

2- Gouvernement Préval/Bellerive (Novembre 2009 à Mai 2011)
= 366,445,392.45 dollars U.S.

3- Gouvernement Martelly/Conille (Octobre 2011 à mai 2012)
= 234,956,000,00 dollars U.S.

4- Gouvernement Martelly/Paul (Décembre 2014 à Mars 2016)
= 505,648,493.12 dollars U.S.

De plus, puisqu’il s’agit de PétroCaribe, cette enquête devrait s’étendre au gouvernement Privert/Jean-Charles et à ce fameux Patrick Noramé, ex-responsable du BMPAD sous l’administration Privert.


B- Avant l’enquête du Sénat, on cherchait à faire croire que Laurent Lamothe était un super-chef qui dépensait comme bon lui semblait les recettes de PétroCaribe.

- Grâce au Rapport du Sénat, on a pu constater que les dépenses ont été autorisées par des résolutions du Conseil des Ministres; qu’une structure complexe composée du BMPAD, des Finances, de la Cour des Comptes, des Comptables Publics, de la BRH gérait les décaissements; qu’en plus des ministères, d’autres institutions autonomes comme l’EDH ou le CNE (Centre National d’Équipement) sont impliquées dans la gestion de ces fonds.
[Voir tableau : Organigramme de l’Etat haïtien pour la gestion des fonds PetroCaribe]

Aussi, faut-il signaler qu’une partie de l’argent avait servi à financer les déficits budgétaires. Donc, tous ceux qui sont émargés dans le budget de la République — les professeurs, les enseignants, le personnel de santé, les parlementaires, ont pris part aux dépenses des fonds PétroCaribe.

Par exemple, les subventions que fournissaient l’administration du Président René Préval aux employés de l’Etat à la réouverture des classes, connues sous le nom de 14e mois, étaient financées par PétroCaribe.

En ce sens, l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe saisira l’opportunité de l’approfondissement de cette enquête du Sénat pour éclaircir ces allégations non-fondées de contrats anti-datés ou de violation des lois de passation de marché public. Grâce à l’enquête du Sénat, l’opinion publique comprendra que ces accusations contre l’ex-Premier Ministre constituent une tempête dans un verre d’eau, fomentée d’abord par une opposition anti-gouvernementale, puis entretenue par des candidats à la Présidence qui tremblent devant la popularité d’un homme progressiste, sans être sûr qu’il se présentera réellement aux prochaines élections; vu que pour Laurent Lamothe, le pouvoir est un moyen pour aider le peuple (EDE-PEP), “changer la vie”, non une fin.

En conclusion, nous disons qu’il existe une seule vérité sur la gestion des fonds PétroCaribe; Et, on sera obligé de la reconnaitre.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
6 Juillet 2017
@reseaucitadelle
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mercredi 5 juillet 2017

#Haiti : Pourquoi les Grands Journalistes et les Grands Directeurs d’opinion de Port-au-Prince cachent-ils cette vérité sur PetroCaribe?

#Haiti : Pourquoi les Grands Journalistes et les Grands Directeurs d’opinion de Port-au-Prince cachent-ils cette vérité sur PetroCaribe???? (Source: Lettre de l’ex-Ministre Yves Germain Joseph au Sénateur Steven Benoit)

1- Si vous ne le saviez pas, il est encore temps de l’apprendre: les fonds Petrocaribe font partie intégrante du Budget de la République que vous votez annuellement, y compris celui en exécution actuellement. Une fois voté, le ministre exécute la loi de Finances: celle des députés et des sénateurs.

...vous avez été …. membre de la Commission sénatoriale des Finances publiques du Senat, pendant toute la durée du mandat du Président Martelly, dont vous avez, d’ailleurs, approuvé tous les budgets, y compris ceux du Parlement, grâce auxquels vous vous êtes vêtu, nourri et blanchi durant ces cinq dernières années sans que vous puissiez faire la preuve que vous avez été rémunéré en fonction d’un service fourni.

2- Si c’est vrai que vous en êtes …. pour une saine gestion des fonds Petrocaribe, je vous mets sur la piste des Compagnies d’électricité ayant signé des contrats irrévocables et transférables de milliards de dollars avec l’Etat haïtien pour vendre du “black-out" au pays. Obtenez une copie de ces contrats de l'EDH ou de la BRH. Je dis bien de MILLIARDS de dollars garantis par la Banque de la République d'Haiti, leur banque, plus que celle de la République.

Savez-vous qu’avec un milliard de dollars et avec la même garantie de la Banque de la République d’Haiti, l'Etat Haïtien pourrait auto-financer l'acquisition de MILLE MÉGAWATTS d'électricité et reconquérir son autonomie en matière énergétique et pourvoir tout le pays en électricité? La consommation actuelle est de plus ou moins 350 mégawatts. L'Etat haïtien aurait économisé les 250 millions de dollars de déficit de l'Electricite d'Haiti (EDH) puisé annuellement du budget, (donc Fonds Petrocaribe compris) rien que pour financer le "black-out". Et nous aurions une disponibilité évaluée entre 600 et 700 mégawatts d'électricité pouvant être vendus aux Dominicains, le cas échéant. Pourquoi n'y réfléchissez-vous pas, Senateur?


https://web.facebook.com/LeRecitHaiti/photos/a.10153417078189478.1073741826.170678274477/10156462544449478/?type=3
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Lisez la lettre du Ministre Yves Germain Joseph.--http://www.radiotelevisioncaraibes.com/opinion/l_ex_ministre_de_la_planification_yves_germain_joseph_steven_ben.html

Port-au-Prince, le 24 août 2016

M. Steven Benoit,
Sénateur de la République,
En Ville.

Monsieur le Sénateur,

Je viens de lire un reportage du Nouvelliste concernant la présentation à l'Assemblée des sénateurs du rapport de la Commission "Éthique et anti-corruption" du Sénat dont vous faites partie.

Selon ce reportage, vous avez refusé de voter ledit rapport parce que certains noms que vous qualifiez de voleurs ne s'y trouvent pas. "Méticuleux avec les chiffres", écrit "LE NOUVELLISTE" (donc vous disposez de chiffres), il (Steven Benoit) croit que ce rapport a fait fi des personnes qui devront y être pourtant épinglées. "Dans son viseur, Michel Martelly et Yves Germain JOSEPH", poursuit "Le Nouvelliste". Le premier a signé treize résolutions de décaissements et le second "en a signé beaucoup plus que bon nombre d'anciens fonctionnaires mis en cause par la Commission". (Sic)

Savez-vous de quoi vous parlez, Senateur.

Ce n'est pas la cause réelle de votre refus de voter le rapport. C'est un faux prétexte. Vous y avez plutôt trouvé des noms de gens de votre équipe que vous voulez protéger. Car, dites-le-vous bien, c'est un rapport qu'on aurait pu approfondir pour faire jaillir la vérité. Pourquoi le rejeter d'un revers de main? Comment un homme intelligent comme vous ne saisit-il pas cette occasion pour faire triompher ses ambitions démesurées?

Habitué à fricotter et à vous frotter avec tous les paillards, mandrins et autres aigrefins de tout accabit que vous fréquentez au quotidien et avec lesquels vous entretenez des relations suspectes, vous les reniflez à mille kilomètres de distance ... lorsqu'ils opèrent. Comment faites-vous pour me confondre à vos associés?

Je veux cependant être prudent. C'est pourquoi je vous adresse cette requête, afin de m'assurer de la véracité de cette déclaration que je prends pour celle d'un imbécile; elle ne saurait être la vôtre sachant que vous avez été membre de cette commission baptisée "éthique et anti-corruption" d'une part et d'autre part, membre de la Commission sénatoriale des Finances publiques du Senat, pendant toute la durée du mandat du Président Martelly, dont vous avez, d'ailleurs, approuvé tous les budgets, y compris ceux du Parlement, grâce auxquels vous vous êtes vêtu, nourri et blanchi durant ces cinq dernières années sans que vous puissiez faire la preuve que vous avez été rémunéré en fonction d'un service fourni.

Si vous ne le saviez pas, il est encore temps de l'apprendre: les fonds Petrocaribe font partie intégrante du Budget de la République que vous votez annuellement, y compris celui en exécution actuellement. Une fois voté, le ministre exécute la loi de Finances: celle des députés et des sénateurs.

Je veux être assuré que ces déclarations viennent de vous et qu'il ne s'agit nullement d'une mauvaise interprétation du journaliste, comme c'est souvent le cas.

Si c'est vrai que vous en êtes l'auteur parce que vous êtes pour une saine gestion des fonds Petrocaribe, je vous mets sur la piste des Compagnies d'électricité ayant signé des contrats irrévocables et transférables de milliards de dollars avec l'Etat haïtien pour vendre du "black-out" au pays. Obtenez une copie de ces contrats de l'EDH ou de la BRH. Je dis bien de MILLIARDS de dollars garantis par la Banque de la République d'Haiti, leur banque, plus que celle de la République.

Là, il y a un nettoyage sérieux à faire et, très facile, d'autant que ce nettoyage s'appellerait: "charité bien ordonnée"... Depuis plusieurs années et jusqu'à ce jour, ces affaires juteuses se poursuivent encore ! C'est la valeur ajoutée de la production nationale!

Savez-vous qu'avec un milliard de dollars et avec la même garantie de la Banque de la République d'Haiti, l'Etat Haïtien pourrait auto-financer l'acquisition de MILLE MÉGAWATTS d'électricité et reconquérir son autonomie en matière énergétique et pourvoir tout le pays en électricité? La consommation actuelle est de plus ou moins 350 mégawatts. L'Etat haïtien aurait économisé les 250 millions de dollars de déficit de l'Electricite d'Haiti (EDH) puisé annuellement du budget, (donc Fonds Petrocaribe compris) rien que pour financer le "black-out". Et nous aurions une disponibilité évaluée entre 600 et 700 mégawatts d'électricité pouvant être vendus aux Dominicains, le cas échéant. Pourquoi n'y réfléchissez-vous pas, Senateur?

S'il est vrai que les propos rapportés dans "Le Nouvelliste" sont de vous, j'attends que vous me fournissiez ces résolutions de décaissements "plus importants" que celles des anciens fonctionnaires mis en cause par votre commission "éthique et anti-corruption", que j'ai signées. Autrement, je vous laisse le soin de qualifier vous-même, votre imprudente déclaration. Et sachez surtout que les exagérations individuelles des parlementaires contre quiconque ne sont point couvertes d'immunité.

Avec toutes mes réserves de droit et, sans autre, pour l'instant, recevez, Monsieur le Sénateur, mes salutations.

Yves Germain Joseph
Ex-ministre de la Planification et de la Coopération externe.

Cc: Sénateur Ronald Larèche
Président du Sénat

: Sénateur Youri Latortue
Président de la Commission
Éthique et anti-corruption

:USAID/ Haiti

:BID/ Haiti

:WORLD BANK/Haiti

:FMI/BRH

lundi 3 juillet 2017

Retombées positives “Caravane Changement” : Retour volontaire de coupeurs de canne haïtiens.

iciHaïti - RD : Retour volontaire de coupeurs de canne haïtiens.-
03/07/2017 10:16:27

iciHaïti - RD : Retour volontaire de coupeurs de canne haïtiens
Au cours du mois de juin 2017, la Direction Générale des Migrations (DGM) en République Dominicaine, informe avoir remit aux autorités haïtiennes au poste frontière de Jimani, 323 coupeurs de canne haïtiens qui ont décidé de retourner volontairement en Haïti, après avoir terminé leur contrat comme journalier à Barahona.

Sur les instructions du Lieutenant-Général Maximo William Muñoz Delgado, Directeur de l'immigration et avec la médiation de la « Consorcio Azucarero Barahona » 7 autobus ont été mis à la disposition de ces travailleurs et un camion pour le transport de leurs effets personnels.

Le retour en Haïti a été fait en coordination avec les autorités haïtiennes, la DGM et l'armée de la République Dominicaine (ERD).


SL/ iciHaïti

dimanche 2 juillet 2017

What should be taken from our intervention on Radio Grenada Broadcast.-

What should be taken from our intervention on Radio Grenada Broadcast.- (By Cyrus Sibert)

This Thursday, June 29, 2017, we (Cyrus Sibert) participated in a panel made up of George Grant, Margaret Francis, Jerry George, Beverley Sinclair, John Kenneison, Atherton Martin, Catherine Edwards and Netfa Safiya Francis, all journalists and professionals from the Caribbean , to discuss the situation of Mrs. Marjorie, the Haitian woman raped in Turks and Caicos and threatened with deportation because she filed a complaint.

Using a comprehensive approach, we took the opportunity to address the challenges of human trafficking in the Caribbean, issues related to the exploitation of women, children, transnational criminal networks that threaten the region's residents and the need for bringing the nations of the area closer together in a real civic movement, to know ourselves better, study our history and our social dynamics, popularize our culture and promote our common history. This requires the adoption, teaching and development of languages (Creole and Caribbean English) that can facilitate communication between nations.

Strangely, in our Caribbean, a Creole such as the one in Haiti is understood and spoken in Saint Lucia, Dominica, Saint Martin, Martinique, Guadeloupe, Guyana and other islands. There is also Caribbean English. As in Canada and Belgium, where there are two (2) languages, there is nothing to prevent this Creole and English from being promoted as a means of bringing the nations of the region closer together.

During the two-hour intervention, we focused primarily on our history. The Haitian revolution, the fruit of a long anti-slavery struggle in the entire African diaspora transplanted into the Western Hemisphere. As proof, General Henri Christophe, a native of Grenada, is a Haitian national hero, one of the main founders of the Haitian government, signatory of our Declaration of Independence. This is also the case for Dutty Boukman from Jamaica who organized the ceremony of awareness and commitment of the slaves to live free or die, to fight back, which led to the general abolition of slavery in Haiti.

It is time to look upon the anti-slavery revolution of Haiti as an Afro-Caribbean epic.

We must no longer be ashamed of our past as slaves. Because it was not our choice; Moreover, the different revolution movements of our black ancestors in the region prove that we are natural descendants of a rebellious and insubordinate people. To those who use our level of development to try and belittle us as black people, we say that the Afro-Caribbean never exterminated other peoples, our ancestors never practiced slavery, we never colonized other nations, we have never waged a war of extermination. Consequently, we are the perfect example of humanism, the precursors of freedom for all nations, without exception of race or color.

@ReseauCitadelle did not want to play the game of the colonizers by addressing the subject using the “haitiano-centric" angle. For this was the whole strategy of the colonists: to divide us by focusing solely on national or state specifications. This strategy paralyzes the Caricom which has not been able to perceive us as a Caribbean nation. As Europeans strive to present Europe as a geographical, historical, and economic entity, we must alsolearn to see the Caribbean as a whole.

If we consider the blacks of the United States as Afro-Americans without taking into account the specifications of the different states from which they originate, we must do the same and develop the Afro-Caribbean concept: a black nation, victim of human trafficking that was the slave trade, which has risen through various anti-slavery movements from the first black slave revolt in 1522 in Santo Domingo, when African Wolofs working in a sugarcane plantation rose against Admiral Don Diego Colon, the son of Christopher Columbus, to the Haitian Revolution. From this revolt came the maroons with the first free Africans and Indian communities in the assembly of Baoruco or Bahoruco. This struggle came in several forms such as the ceremony of Bois Caiman, the Battle of Vertieres, the massacre of the French.

According to one of the speakers, a citizen of Dominica who speaks Creole very well, the Caribbean must do just as the Jews did to fight against oblivion. We need an Afro-Caribbean civil society movement to cement the peoples of the region together by popularizing our history, our culture, identifying and making our strengths known to the world, working to solve our problems.

We must go beyond the organization of the CARICOM, which often seems like an exclusive club of Heads of State who often get together to have fun according to the rhythm of the dictates of the great powers. The return of anti-black racism to the world, the contempt of most black refugees and the rise of extreme right-wing racist movements in some countries must challenge us. The pejorative term "negro" applies to all of us.

Let us unite, through a great Afro-Caribbean civic movement for “CaribbeanPride” or a “CariPride” : I am proud to be Afro-Caribbean !


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
30 juin 2017 
@reseaucitadelle 
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Ce qu’il faut retenir de notre intervention sur Radio Grenada Broadcast.-

Ce qu’il faut retenir de notre intervention sur Radio Grenada Broadcast.- (Texte de Cyrus Sibert)

Ce jeudi 29 juin 2017, nous (Cyrus Sibert) avions pris part à un panel composé de George Grant, Margaret Francis, Jerry George, Beverley Sinclair, John Kenneison, Atherton Martin, Catherine Edwards et de Netfa Safiya francis, tous des journalistes et des professionnels de la caraïbe, en vue de débattre de la situation de Madame Marjorie, cette femme haïtienne victime de viol à Turks and Caicos et menacée d’expulsion parce qu’elle a porté plainte.

Suivant une approche globale, nous en avons profité pour aborder les défis du trafic humain dans la caraïbe, les problèmes liés à l’exploitation des femmes, des enfants, des réseaux criminels transnationaux qui menacent les résidents de la région et la nécessité d’un rapprochement des peuples de la zone dans un vrai mouvement civique, afin de mieux nous connaitre, d’étudier notre histoire et notre dynamique sociale, de vulgariser notre culture et de promouvoir notre histoire commune. Cela passe par l’adoption, l’enseignement et le développement des langues (créole et anglais caraïbéens) qui peuvent faciliter la communication entre les peuples.

Fait étrange, dans notre caraïbe, un créole comme celui d’Haiti est compris et parlé à Sainte Lucie, à la Dominique, à Saint-Martin, à la Martinique, à la Guadeloupe, en Guyane et dans d’autres îles. Aussi, y a t-il l’anglais Caribbean. Comme au Canada et en Belgique où il existe deux (2) langues, rien n’empêche de promouvoir ce créole et l’anglais comme moyens de rapprochement entre les peuples de la région.

Durant les deux (2) heures d’intervention, nous avions surtout mis l’accent sur notre histoire. La révolution haïtienne, fruit de longue lutte anti-esclavagiste de toute la diaspora africaine transplantée dans l’hémisphère occidental. Pour preuve, le Général Henri Christophe, originaire de la Grenade, est un héros national haïtien, l’un des principaux fondateurs de l’Etat d’Haiti, signataire de notre acte d'Indépendance. C’est aussi le cas pour Dutty Boukman originaire de la Jamaïque qui fut l’organisateur de la cérémonie de prise de conscience et d’engagement des esclaves à vivre libre ou mourrir, à se révolter, ce qui entraina l’abolition générale de l’esclavage en Haiti.

Il est temps de considérer la révolution anti-esclavagiste d’Haiti comme une épopée Afro-caraïbéenne.

Nous ne devons plus avoir honte de notre passé d’esclave. Car, nous ne l’avons pas choisi; de plus, les différents mouvements de révoltes de nos ancêtres noirs dans la région prouvent que nous sommes naturellement descendants d’un peuple rebelle et insoumis. A ceux qui utilisent notre niveau de développement pour chercher à nous rabaisser comme noirs, nous disons que les Afro-caraibéens n’avons jamais exterminé d’autres peuples, nos ancêtres n’ont jamais pratiqué l’esclavage, nous n’avons jamais colonisé d’autres peuples, nous n’avons jamais mené de guerre d’extermination. En conséquences, nous sommes l’exemple parfait de l’humanisme, les précurseurs de la liberté pour tous les peuples, sans exception de race ou de couleur.

@ReseauCitadelle n’a pas voulu faire le jeu des colonisateurs en abordant le sujet sur l’angle “haitiano-centrique”. Car, c’est là toute la stratégie des colonisateurs : nous diviser en mettant uniquement l’accent sur les spécificités nationales ou étatiques. Cette stratégie paralyse la Caricom qui n’arrive pas à nous concevoir comme une nation caraibéenne. A l’instar des européens qui s’efforcent à présenter l’Europe comme une entité géographique propre, historique et économique, nous devons voir la caraïbe comme un tout.

Si l’on considère les noirs des Etats-Unis comme des afro-américains sans tenir compte des spécificités des différents états dont ils sont originaires, nous devons faire de même et developper le concept “Afro-Caribbean” : une nation noire, victime du trafic humain qu’est la traite des noirs, qui s’est relevé à travers diverses luttes anti-esclavagistes depuis la première révolte d'esclaves noirs en 1522 à Saint Domingue, lorsque des wolofs africains travaillant dans une plantation de canne à sucre se soulèvent contre l'amiral Don Diego Colomb, le fils de Christophe Colomb, jusqu’à la Révolution haïtienne. De cette révolte est né le marronnage avec les premières communautés de marrons libres d’africains et d’indiens dans les montages du Baoruco ou Bahoruco. Cette lutte prit plusieurs formes comme la cérémonie de Bois Caïman, la bataille de Vertières, le massacre des français…

Au dire de l’un des intervenants, un citoyen de la Dominique qui s’exprime très bien en créole, les caraïbéens doivent faire comme les juifs qui se battent contre l’oubli. Il faut un mouvement de la société civile Afro-caribéenne pour cimenter les peuples de la région en vulgarisant notre histoire, notre culture, identifier et faire connaitre au monde entier nos points forts, travailler à résoudre nos problèmes.

Nous devons aller au delà de l’organisation des Etats de la CARICOM qui donne souvent des signes d’un club de Chefs d’Etat souvent réunis pour s’amuser au rythme des dictats des grandes puissances. Le retour du racisme anti-noir dans le monde, le mépris des réfugiés surtout noirs et la montée des mouvements d’extrêmes droites racistes dans certains pays, doivent nous interpeller. Le terme péjoratif “negro” s’applique à nous tous.

Unissons nous, à travers d’un grand mouvement civique Afro-Caraibéen pour un “CaribbeanPride” ou un “CariPride” : Je suis Afro-Caribbéen.

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
30 juin 2017
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samedi 1 juillet 2017

#Haiti : La “Caravane du changement”, avec des ressources haïtiennes.-


“ C’est toujours une bonne chose d’irriguer les terres agricoles. Pa ka gen mal nan sa! ” @reseaucitadelle

Le président Jovenel Moise a le mérite d’avoir lancé la réhabilitation des canaux d’irrigation sans attendre l’aide internationale, les ONGs ou les Conférences Internationales de bailleurs de fonds. 

En agissant ainsi, il suit les traces du Président Michel Martelly et du Premier Ministre Laurent Lamothe qui avaient mis sur pieds le programme de scolarisation universelle PSUGO grâce à des fonds haïtiens venus des appels entrants et des transferts d’argent.

Depuis l’arrivée de TET-KALE au pouvoir, notre pays reprend, peu à peu, la tradition des financements haïtiens pour des interventions de l’Etat haïtien, comme ce fut le cas sur les Présidents Dumarsais Estimé, Paul E. Magloire et François Duvalier.

Les projets d’envergure d’infrastructures, comme le barrage hydroélectrique de Péligre, l’Aéroport international de Port-au-prince, les entreprises publiques de production, ont été financés avec les fonds d’Haiti.

L’assistanat international qui s’est intensifié après le départ du Président Jean-Claude Duvalier n’a rien apporté de sérieux. Il ne produit que des promesses non tenues, humiliation, désespoir, perte de confiance dans l’effort national dont est capable la vaillante population fière d’Haiti.

Alors, critiquez, autant que vous voulez, mais ayez le courage de reconnaitre que TET-KALE agit d’abord avec des fonds haïtiens. Il a mis en place le Fonds National de l’Education (FNE) pour trouver, d’abord, des ressources nationales afin de financer l’éducation dans notre pays.

Ceux qui découragent ces initiatives font le jeu des étrangers mécontents du fait que ces activités n’ont pas été réalisées grâce à l’aide internationale transitée par des ONGs qu’ils contrôlent.

Venceremos! Corrigeons et continuons d’avancer!

Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
1 juillet 2017
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mercredi 28 juin 2017

#Haiti : Vote de la loi FNE au Sénat de la République.-

Le Sénat de la République vient tout juste d’adopter la loi FME créant le Fonds National de l'Education. Avec la loi sur le crédit étudiant, le FNE offre beaucoup de possibilités de financement au système éducatif haïtien. 

Le président Michel Martelly fit de cette loi essentielle pour la réussite de son Programme de scolarisation universelle PSUGO, son principal objectif.

Malheureusement, dans une logique politicienne cynique, un groupe de 6 sénateurs mené par Monsieur Moise Jean-Charles avait bloqué de façon systématique, durant les cinq (5) années du mandat du Président Martelly, toute initiative visant à la ratifier. Une situation qui a compliqué les efforts visant à scolariser les enfants des couches les plus défavorisées du pays.

En conséquences, lors des dernières élections, la sanction populaire contre ces 6 sénateurs anti-FNE fut sévère et sans appel. Aucun Sénateur du "Groupe des 6" n’a bénéficié d'un vote populaire lors des dernières élections.

Faut-il signaler que le FNE est une initiative de l’administration Martelly/Lamothe conçue suivant l’expertise personnelle de l’ex-premier ministre à savoir la recherche des sources innovantes de fonds pour permettre aux États en voie de développement de financer de façon autonome des projets sociaux comme l’éducation, la santé, l’agriculture, etc.

En juillet 2015, quelques mois après sa démission de la Primature haïtienne, Monsieur Lamothe a fondé LSL World Initiative (LSL), une organisation globale spécialisée dans le financement innovant pour le développement et dédiée à l’autonomisation socio-économique des pays émergents. L’ex-Premier Ministre offre actuellement ses conseils à plusieurs pays d’Afrique (comme le Rwanda), d’Amérique (comme le Suriname) et d’Europe (la Serbie).


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
28 juin 2017
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mardi 27 juin 2017

#Haiti, sa Mafia du Droit, une menace pour la sécurité régionale de la Caraībe.- (Texte de Cyrus Sibert)

#Haiti, sa Mafia du Droit, une menace pour la sécurité régionale de la Caraībe.- (Texte de Cyrus Sibert)

L’assassinat de l’étudiante Miguelita Sheelove Thomas, en République Dominicaine, par un bandit plusieurs fois arrêté puis relâché par la justice haïtienne dans des conditions que nous connaissons, est une preuve que la corruption au niveau de la justice haïtienne menace la sécurité de la région.

Les Magistrats haïtiens, assis comme debout, semblent ne pas être à la hauteur de leur mission. Quand au ministère de la Justice, avec l’arrivée de Me Heidi Fortuné au poste de Ministre, on s’attendait et on s’attend encore à une lutte systématique contre LA MAFIA du Droit (*), ce réseau formé de :

1- huissiers corrompus qui manipulent le processus de communication des invitations ou des citations à comparaître et des pièces soumis dans les dossiers pour empêcher des procès contradictoires, équilibrés et justes;

2- greffiers corrompus qui falsifient les déclarations des témoins ou font disparaitre des documents de preuves en vue d’induire les juges en erreur;

3- les juges et les commissaires du Parquet corrompus qui s’entendent sur des décisions à adopter en échange de pots de vin, sans tenir compte de la sécurité publique ou du rôle de la justice pour la stabilité sociale et la paix publique.

Le pourcentage des jugements par défaut devrait être un indice suffisant pour l’ouverture d’enquêtes administratives.

Williamson Hilaire (Moreno), l’assassin de l’étudiante Miguelita Sheelove Thomas, arrêté au début de la semaine, en République Dominicaine en possession d’une arme à feu, est un repris de justice. Ce dernier a été arrêté plusieurs fois par la police haïtienne pour viol, escroquerie, faux, usage de faux, association de malfaiteurs. A chaque arrestation, la justice haïtienne a toujours ordonné sa libération expéditive, sans tenir compte des victimes.

Les autorités judiciaires d’Haiti doivent comprendre que leur système donne des signes de dysfonctionnement. La corruption qui y règne prend une proportion inacceptable et menace la sécurité régionale. Les bandits libérés par la justice haïtienne commettent des crimes dans d’autres États de la caraïbe. En association avec des criminels dominicains, ils forment un syndicat du crime organisé transfrontalier.

Vu que les autorités haïtiennes refusent de traiter ce problème avec un sérieux digne de pays souverain, considérant que la majorité des citoyens victimes de l’insécurité en Haiti l’ont été à cause de la corruption garantissant l’impunité des bandits arrêtés par la police, tenant compte du fait que les dirigeants haïtiens sont plus sensibles aux pressions internationales qu’aux cris de leurs concitoyens, nous pensons que cette problématique doit-être traitée au niveau international.

Nous devons profiter de la transformation de la MINUSTAH en MINUJUST (Mission des Nations unies pour l’appui à la justice), pour sonner l’alarme et réclamer que le Conseil de sécurité des Nations Unies tienne compte de ce problème et exerce à travers des résolutions, des pressions pour que les responsables haïtiens puissent réformer le système judiciaire de leur pays. Car, en plus de l’aspect sécuritaire, c’est tout le développement d’Haiti — les investissements directs, le retour des ressources humaines de sa diaspora, qui est affecté par ce problème.

Le constat est décevant. Il existe un statu quo, une solidarité tacite, une confrérie entre professionnels du droit qui facilite les transactions mafieuses en faveur des criminels et pour violer les droits les plus élémentaires du citoyen comme le droit de propriété ou la liberté d’aller et de venir. Ils sont nombreux les personnes condamnées à leur insu, après qu’un juge, un commissaire du gouvernement, un greffier et un huissier eurent décidé de monter un tribunal fantôme pour prendre possession de leurs biens, de salir leur casier judiciaire en vue de les empêcher de briguer des postes électifs ou de les empêcher de témoigner dans un procès de grande envergure. C’est une MAFIA DU DROIT, une association criminelle de malfaiteurs, au même titre que la Cosa Nostra ou la Ndrangheta (la mafia calabraise). De plus, n’est-ce pas étrange que les juges haïtiens ne soient pas inquiétés, alors que les policiers représentent la cible privilégiée des bandits au point d’avoir peur de circuler en uniforme quand ils se rendent au travail ?

Sans des pressions internationales, la justice haïtienne ne procédera pas au vetting des juges, des commissaires du gouvernement, des huissiers, des greffiers, etc;
sans la pression internationale, l’inspection judiciaire ne sera qu’une chimère;
sans la pression internationale, il y aura toujours plus que 80% de personnes détenues sans jugement;
car, la détention préventive prolongée est une forme de “KIDNAPPING LEGAL” ou "SEQUESTRATION LEGALE” permettant à la MAFIA DU DROIT (avocats, huissiers, greffiers et juges corrompus) d’avoir à leur disposition des “fonds à recevoir”, des parents de détenus à rançonner.

Peut-on continuer à accepter que dans notre pays, où tant d’innocents sont victimes de détention préventive prolongée, des criminels contre qui des preuves solides pèsent puissent être libérés de façon célère et sommaire? Il est temps de considérer cette pratique comme une menace pour la sécurité régionale de la caraïbe et des pays frontaliers, une mafia à combattre.


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
27 juin 2017
reseaucitadelle@yahoo.fr
@reseaucitadelle
WhatsApp: 509-3686-9669

Lisez : #Haiti : Cap-Haïtien et sa ‘’mafia du droit’’ (Texte de Cyrus Sibert, publié le 4 mai 2006)
http://reseaucitadelle.blogspot.com/2011/09/cap-haitien-et-sa-mafia-du-droit-texte.html

lundi 26 juin 2017

Allegation of Rape : A journalist from Times of the Islands magazine finds Royal Police of Turks and Caicos illogical.-

In the Marjorie case — the Haitian woman in Turks Island threatened with deportation for pressing charges — the Canadian journalist, Kathi Barrington from Times of the Islands magazine finds the press release from the Royal Police of Turks and Caicos illogical. Read her comments on the RTCIPF Facebook page. “A man has been arrested but no person has been charged. I don’t understand.