#Haiti - Enquête #PetroCaribe : Et si le Sénateur Beauplan voulait quitter le Sénat par la Grande Porte?
Ce mardi 24 octobre 2017, le Président de la Commission d’Enquête du Sénat de la République d’Haiti sur l’utilisation des fonds PetroCaribe a fait une intervention calculée sur Radio Eclair, au micro du journaliste Luco Désir. En résumé, l’on peut dire que l’homme accusé de manipuler l’enquête à des fins politiciennes par son collègue Onondieu Louis, a voulu rassurer en ces termes : “On ne peut pas me juger avant la publication dudit rapport. Il faut attendre le document avant de m’accuser de quoi que ce soit.”
Une façon de demander aux intéressés de ne pas lui faire de procès d’intention.
Sur ce point, même sceptique, on pourrait le prendre au mot. Car, en réalité, nous ne sommes pas contre le rapport. Nous sommes plutôt contre les manoeuvres déloyales qui entourent l’enquête. D’ailleurs, nous pensons que cette initiative offre aux personnalités accusées à tort sur les médias, la chance de prouver le contraire. Car, les mangeurs d’homme, cela ne manque pas en Haiti.
Cette enquête sur PetroCaribe a permis de comprendre que
1- les fonds manipulés par les ex-ministres et ex-premiers ministres n’étaient pas 3 milliards de dollars, comme disait la propagande mensongère, mais 1.7 milliard sur lequel 1.5 milliard a été décaissé. La majorité du montant total, soit 2.5 millards de dollars, a été empochée par les compagnies d’électricité;
2- les fonds Petrocaribe sont gérés sur une période de 8 ans, de 2008 à nos jours; donc, divers ministres et premiers ministres ont une certaine responsabilité dans leur gestion.
Une vérité qui est contraire aux mensonges qui voulaient attribuer toute la responsabilité à un seul homme, l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe.
3- Aujourd’hui, nous savons qu’avec le montant exact de 1,705,423,180.71, le Conseil des ministres a décidé de financer 385 projets, à partir des fonds Petrocaribe, sous les gouvernements de six (6) premiers ministres, à savoir : Madame Duvivier Pierre-Louis, Monsieur Jean Max Bellerive, Monsieur Gary Conille, Monsieur Laurent Lamothe, Monsieur Evans Paul et Monsieur Enex Jean-Charles.
4- Grace à cette enquête, nous avons pu établir la différence entre fonds programmés, fonds décaissés et le processus de désaffectation opéré par des successeurs. Ce qui a entrainé l’arrêt de plusieurs chantiers, comme le “Marché de Fontamara”.
La propagande mensongère voulait faire croire qu’un homme est parti avec l’argent des projets. Mais, dans le contexte de cette enquête, on a dû trouver les calendriers de décaissement et prouver que cela est impossible, vu que l’Etat n’effectue jamais des décaissements à 100%.
Toutefois, le Sénateur Beauplan a commis l’erreur d’affirmer que son collègue Onondieu Louis, le Secrétaire-rapporteur, ne fait plus partie de la Commission, parce qu’il lui avait adressé une lettre ouverte de mise en garde. Aux dires de Monsieur Beauplan, on peut conclure que ladite Commission est frappée de caducité.
Une circonstance qui réclame un vote de l’Assemblée des Sénateurs en vue de statuer à nouveau sur la composition de la Commission avant de poursuivre le travail. Selon cette déclaration du Sénateur Beauplan, il s'agirait de son Rapport personnel, mais pas celui de la Commission du Sénat.
Nous voulons bien accorder le bénéfice du doute à Monsieur Beauplan. Personnellement, j’aimerais bien voir le contenu de ce rapport avant de crier au scandale. Mais, en politique la perception prime. Or, il est clair qu’au lieu d’aller aux faits, Youri Latortue et Evalière Beauplan utilisent le rapport pour construire une perception avantageuse à leur éventuelle candidature à la Présidence. Pour cela, ils ont construire des narrations diffamatoires autour de faits banals comme une erreur matérielle dans un document, quelques fautes de frappes commises par des cadres d’une administration publique désuète.
Sachant le principe sacramentaire qui recommande de confier des enquêtes uniquement à des personnes neutres et non fanatisées;
Considérant que même dans la recherche des témoignages, il faut toujours s’assurer qu’il n’existe aucun lien sentimental de parenté, d’amitié ni d’intérêt, capable d’influencer et d’hypothéquer le principe de neutralité de la justice;
Tenant compte de la persistance de cette pratique voulant toujours écarter certains membres de la Commission d’enquête dans le but d’en faire une affaire personnelle de président (Youri Latortue, d’abord et ensuite, Evalière Beauplan) avec l’immiscion de personnes externes, économiquement ou politiquement motivées comme Madame Youri Mevs et Monsieur Jocelerme Privert, dans la rédaction du rapport final;
Nous continuons d’être sceptique et attendons que l’Honorable Sénateur Evalière Beauplan nous étonne.
En ce sens, on peut comprendre les réactions du Sénateur Onondieu Louis qui se voit traiter en figurant dans une enquête Sénatoriale menée par une Commission parlementaire dans laquelle il a été élu secrétaire-rapporteur.
Aussi, est-il important de signaler que ce mardi 24 octobre, le Sénateur Beauplan a exprimé des doutes sur l’aboutissement judiciaire de son rapport. L’a t-il conçu en conséquence? Les policiers et les enquêteurs, le savent très bien : L’une des façons de protéger un ami impliqué dans une infraction ou un scandal, est de construire un rapport bancal, en vue de rendre la tache facile aux avocats de la défense.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 octobre 2017
WhatsApp : 509-3686-9669
@ReseauCitadelle
reseaucitadelle@yahoo.fr
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Ce mardi 24 octobre 2017, le Président de la Commission d’Enquête du Sénat de la République d’Haiti sur l’utilisation des fonds PetroCaribe a fait une intervention calculée sur Radio Eclair, au micro du journaliste Luco Désir. En résumé, l’on peut dire que l’homme accusé de manipuler l’enquête à des fins politiciennes par son collègue Onondieu Louis, a voulu rassurer en ces termes : “On ne peut pas me juger avant la publication dudit rapport. Il faut attendre le document avant de m’accuser de quoi que ce soit.”
Une façon de demander aux intéressés de ne pas lui faire de procès d’intention.
Sur ce point, même sceptique, on pourrait le prendre au mot. Car, en réalité, nous ne sommes pas contre le rapport. Nous sommes plutôt contre les manoeuvres déloyales qui entourent l’enquête. D’ailleurs, nous pensons que cette initiative offre aux personnalités accusées à tort sur les médias, la chance de prouver le contraire. Car, les mangeurs d’homme, cela ne manque pas en Haiti.
Cette enquête sur PetroCaribe a permis de comprendre que
1- les fonds manipulés par les ex-ministres et ex-premiers ministres n’étaient pas 3 milliards de dollars, comme disait la propagande mensongère, mais 1.7 milliard sur lequel 1.5 milliard a été décaissé. La majorité du montant total, soit 2.5 millards de dollars, a été empochée par les compagnies d’électricité;
2- les fonds Petrocaribe sont gérés sur une période de 8 ans, de 2008 à nos jours; donc, divers ministres et premiers ministres ont une certaine responsabilité dans leur gestion.
Une vérité qui est contraire aux mensonges qui voulaient attribuer toute la responsabilité à un seul homme, l’ex-Premier Ministre Laurent Lamothe.
3- Aujourd’hui, nous savons qu’avec le montant exact de 1,705,423,180.71, le Conseil des ministres a décidé de financer 385 projets, à partir des fonds Petrocaribe, sous les gouvernements de six (6) premiers ministres, à savoir : Madame Duvivier Pierre-Louis, Monsieur Jean Max Bellerive, Monsieur Gary Conille, Monsieur Laurent Lamothe, Monsieur Evans Paul et Monsieur Enex Jean-Charles.
4- Grace à cette enquête, nous avons pu établir la différence entre fonds programmés, fonds décaissés et le processus de désaffectation opéré par des successeurs. Ce qui a entrainé l’arrêt de plusieurs chantiers, comme le “Marché de Fontamara”.
La propagande mensongère voulait faire croire qu’un homme est parti avec l’argent des projets. Mais, dans le contexte de cette enquête, on a dû trouver les calendriers de décaissement et prouver que cela est impossible, vu que l’Etat n’effectue jamais des décaissements à 100%.
Toutefois, le Sénateur Beauplan a commis l’erreur d’affirmer que son collègue Onondieu Louis, le Secrétaire-rapporteur, ne fait plus partie de la Commission, parce qu’il lui avait adressé une lettre ouverte de mise en garde. Aux dires de Monsieur Beauplan, on peut conclure que ladite Commission est frappée de caducité.
Une circonstance qui réclame un vote de l’Assemblée des Sénateurs en vue de statuer à nouveau sur la composition de la Commission avant de poursuivre le travail. Selon cette déclaration du Sénateur Beauplan, il s'agirait de son Rapport personnel, mais pas celui de la Commission du Sénat.
Nous voulons bien accorder le bénéfice du doute à Monsieur Beauplan. Personnellement, j’aimerais bien voir le contenu de ce rapport avant de crier au scandale. Mais, en politique la perception prime. Or, il est clair qu’au lieu d’aller aux faits, Youri Latortue et Evalière Beauplan utilisent le rapport pour construire une perception avantageuse à leur éventuelle candidature à la Présidence. Pour cela, ils ont construire des narrations diffamatoires autour de faits banals comme une erreur matérielle dans un document, quelques fautes de frappes commises par des cadres d’une administration publique désuète.
Sachant le principe sacramentaire qui recommande de confier des enquêtes uniquement à des personnes neutres et non fanatisées;
Considérant que même dans la recherche des témoignages, il faut toujours s’assurer qu’il n’existe aucun lien sentimental de parenté, d’amitié ni d’intérêt, capable d’influencer et d’hypothéquer le principe de neutralité de la justice;
Tenant compte de la persistance de cette pratique voulant toujours écarter certains membres de la Commission d’enquête dans le but d’en faire une affaire personnelle de président (Youri Latortue, d’abord et ensuite, Evalière Beauplan) avec l’immiscion de personnes externes, économiquement ou politiquement motivées comme Madame Youri Mevs et Monsieur Jocelerme Privert, dans la rédaction du rapport final;
Nous continuons d’être sceptique et attendons que l’Honorable Sénateur Evalière Beauplan nous étonne.
En ce sens, on peut comprendre les réactions du Sénateur Onondieu Louis qui se voit traiter en figurant dans une enquête Sénatoriale menée par une Commission parlementaire dans laquelle il a été élu secrétaire-rapporteur.
Aussi, est-il important de signaler que ce mardi 24 octobre, le Sénateur Beauplan a exprimé des doutes sur l’aboutissement judiciaire de son rapport. L’a t-il conçu en conséquence? Les policiers et les enquêteurs, le savent très bien : L’une des façons de protéger un ami impliqué dans une infraction ou un scandal, est de construire un rapport bancal, en vue de rendre la tache facile aux avocats de la défense.
Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
24 octobre 2017
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