mardi 12 novembre 2019

L’ « Opposition bourgeoise » et la « Diplomatie par les gangs » en #Haiti !

Détrompez-vous! Il y a au moins 3 diplomaties :
1- La diplomatie officielle présentée par les Chancelleries;
2- La diplomatie officieuse ou secrète menée par les services de renseignement;
et
3- La diplomatie de réseaux privés, des accointances et des moeurs.

Dans les pays pauvres comme #Haiti, la bourgeoisie locale manipule l’internationale à partir de ses hôtels, ses maisons luxueuses sur les hauteurs ou au bord des plages, ses terrains de tennis, ses piscines privées, ses restaurants fréquentables, des prostitués de luxe #CallGirls ou #CallBoys. (Diplomatie de cuissage ou de jambage)

Elle domine ainsi la "3e diplomatie”, celle de la corruption diplomatique; elle se croit au-dessus de tout jusqu’à ignorer la politique officielle des États ou de la Communauté internationale; arrivant même à désinformer les grandes capitales. Une réalité à considérer! 

D’autant plus que les familles qui constituent la classe dominante d’#Haiti sont toutes liées — au moins, à un Consulat Honoraire; ce qui leur facilite l’accès au Corps diplomatique.

A #LeReCit @ReseauCitadelle, nous ne sommes pas de la dernière pluie. Nous observons minutieusement les omissions, les non-dits, ces rencontres multiples qui encouragent les extrémistes de l’opposition à continuer dans leur stratégie terroriste de destruction de la vie en #Haiti.

Pourquoi ce silence des diplomates sur les Gangs armés de l’"opposition bourgeoise" qui jouent un rôle central dans le blocage politique, affaiblissement l’État, menacent les écoliers et contraignent les résidents terrorisés des bidonvilles à manifester contre @MoiseJovenel.

Doit-on parler de DIPLOMATIE PAR LES GANGS ?

Il est clair que depuis le coup d’État de 1991 contre #Aristide, des rivalités de politique intérieure de certains pays amis, se jouent en #Haiti.

Depuis lors, les gangs servent de moyens de contrôle politique. On y reviendra!

Ne pas dénoncer la fonction politique centrale de blocage et de terreur qu’exercent les gangs criminels au bénéfice de l’“opposition bourgeoise”, c’est se mettre au service de la diplomatie de réseaux privés, des accointances et des mauvaises moeurs. #LeReCit #Haiti


Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
12 novembre 2019
#LeReCit @ReseauCitadelle
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dimanche 10 novembre 2019

Analyz — Prezidan Jovenel pap janm demisyone…., Reyinion Hotel Marriot la se yon tan pèdi.-


Anpil moun ap pale de sa’k pase nan Hotel Marriot. Bagay sa pa regade’m. Paske nèg yo fè sa ki pi grav la deja. Yo kraze peyi-a pandan 7 senmenn. Prezidan @MoiseJovenel pa demisyone.
Menm jan ak Préval, Prezidan sa pap demisyone! Sispann depanse kòb nou, sispann fè kòve! #LeReCit

Banm fè kèk ti rapèl pou nou :
A- 30 septanm 1991 yo bay #Aristide kou deta. Paske li pat demisyone, #Haiti konnen anbago, sanksyon jiskaske yo mennen’l tounen ak tout #CIA #DEA te gen rapò kont li.
B- 29 fevrye 2004, li demisyone pagen pwoblèm.

Menm jan vyolans FRAPH pat ka anpeche’l retounen an 1994 sou baz prensip, vyolans teroris operasyon Bagdad pat ka mennen’l tounen apre li fin demisyone. Bagay sa yo pa fè entènasyonal chanje politik yo. Okontrè, sa mennen yo soulve prensip ki di : “Pa janm negosye ak teroris!”

C- Nan lane 2010, Reprezantan Sekretè Jeneral l’ONU an #Haiti Edmond Mulet di prezidan #Peval pou’l demisyone, gen yon avyon k’ap tann li nan ayewopò a. Paske Préval te refize demisyone, epi koresponn ak li, Mulet te oblije chache yon kote mete kò’l. Pagen okenn pwovizyon legal pou sa.

Kidonk, sispann ranse betize, pedi tan nou, fè rizib, fè makak. Prezidan @MoiseJovenel di nou li pap demisyone. Pagen okenn pwovizyon legal pou blan ale avè’l san li pa demisyone.
Nou panse a Aristide 2004, ebyen tout moun ki konnen #Aristide ka di nou ke li se yon lach. #JoMo pa lach!

Menm jan Preval te di blan an: “mwen pa moun ki pral demisyone epi monte yon avyon ale an egzil pou w. Si’w vle, w ka fè vyolans sou mwen ak fòs #MINUSTAH epi lemond a wè se vyolans w fè sou mwen”, Jovenel pap demisyone.
Bagay Préval sa tap yon katastròf pou Nasyonzini. Sepa jodi yo pral fè sa pou opozisyon an!

Kidonk, pa kite yo fè’w fè rizib.
Gen yon bann nèg kap pran pòz sektè prive, yo tout razè. Se non ak aparans yap sove. Yo paka jwenn 10 mil dola U.S. demen maten si yo bezwen.
Yap chache menm jan avè’w. Yo te fè CLED, apre se FORUM ECONOMIK, jodia yo fè PASSERELLE. Yo sou blòf!
Nèg yo ap konte ze nan vant pou’l. 🤣

Pou fini, ann gade konbyen prezidan yap mande kite pouvwa epi ki la toujou :
1- Emmanuel Macron @EmmanuelMacron an #France 🇫🇷 , depi anviwon yon lane #GiletsJaunes ap manifeste;
2- Daniel Ortega @DanielOrtegasa nan #Nicaragua 🇳🇮 depli plis pase yon lane gen anviwon 3000 etidyan ki mouri;

Menm prezidan Bashar al Assad nan peyi Syrie 🇸🇾 ke yo akize de krim kont limanite, oubyen Nicolas Maduro @NicolasMaduro ki soti nan yon eleksyon konteste ap reziste.
Alòs, ki sa ki fè'w kwè se @MoiseJovenel ki pase nan yon eleksyon valide pa entènasyonal, ki pral demisyone pou w?

Sispann ranse betize, fè peyi-a ak timoun yo pedi tan ak jou lekòl pou ryen. Prezidan Jovenel pap demisyone, pagen mwayen nap jwenn sa. Al prepare eleksyon! Epi tou, echèk sa va sèvi leson pou nou sispann mache gaye nan eleksyon, sispann voye yon bann kandida, sispann chita lakay nou jou vòt la. Paske moun ki eli yo ap fini manda yo !

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Les Haïtiens se méfient des opposants au président.-




  • ENVOYÉ SPÉCIAL
  • Les Haïtiens se méfient des opposants au président.-

    Pendant que le président Jovenel Moïse s'accroche au pouvoir, la crise et la colère populaires ne s'essoufflent pas en Haïti depuis deux mois. 
    PHOTO : REUTERS / ANDRES MARTINEZ CASARES

    Philippe Leblanc
    Après deux jours de négociations, les groupes d'opposants se sont entendus sur une marche à suivre pour remplacer le président d’Haïti, Jovenel Moïse; ils nommeront un président provisoire issu de la Cour de cassation.
    Presque chaque personne rencontrée dans la dernière semaine souhaitait un changement de système politique en Haïti pour améliorer la qualité de vie dans ce pays où une personne sur trois ne mange pas à sa faim, selon une étude du Programme alimentaire mondial. 
    Une remise en question de la nature même de l’État qui va bien au-delà de la démission du président actuel.
    On nous répète souvent qu'il est difficile de croire en un véritable changement de culture politique quand les principaux groupes d'opposition comptent parmi leurs membres d'anciens politiciens et qu’ils paient des manifestants pour être dans la rue.
    Gilbert Mirambeau travaille sur son ordinateur portable.
    Gilbert Mirambeau, cinéaste et militant anticorruption.
    PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE LEBLANC
    Ce sont d'anciens sénateurs et députés. Il y en a même qui sont des sénateurs et députés actifs. Ce sont des gens contre qui il y a des allégations de trafic de drogue, de corruption et même d'assassinat, explique Gilbert Mirambeau, cinéaste et militant anticorruption.
    On sait que ces gens-là ne nous représentent pas. On sent qu'ils ont des intérêts politiques. C'est pas un discours "pays", c'est pas un discours de changement qu'ils tiennent.

    Gilbert Mirambeau
    Le militant pour la justice sociale, Nixon Bomba, est venu observer les délibérations, car il veut croire que la lutte pour le changement dans son pays est possible. Mais il ne se fait pas d’illusion par rapport aux opposants à Jovenel Moïse.
    Ces gens-là sont incapables de changer le système parce qu'ils sont bénéficiaires du système, lance-t-il. 
    La plupart des leaders de ces groupes sont sur la scène politique depuis plus de 30 ans. Ils se connaissent tous. Ils essaient de pallier leur déficit de crédibilité envers la population. Ils se disent que, s'ils ne font rien, ils seront écartés du pouvoir qu’ils veulent prendre, ajoute M. Bomba.

    Travailler ensemble par nécessité

    Jonathan Renois a 25 ans. Il est un des porte-parole de Nou Pap Komplis, un groupe de jeunes petrochallengers qui réclame, entre autres, la fin de la corruption et de la dilapidation du Fonds Petro Caribe, un fonds de près de 4 milliards de dollars qui devait servir au développement du pays. 
    Ces militants font le choix de participer à cette rencontre pour obtenir le changement que son groupe souhaite.
    C'est pas une question de faire confiance ou non aux politiciens, précise M. Renois en créole. Il faut s'asseoir avec plusieurs sénateurs et députés pour leur dire: voici le travail que vous auriez dû faire et vous avez échoué. On va pas les défendre. La jeunesse demande qu'il y ait un autre système et que les choses soient faites différemment. Nous sommes venus ici pour porter leurs revendications, ajoute-t-il.
    André Michel, du groupe d'opposants qui a lancé les appels aux manifestations ces dernières semaines, rejette ces critiques contre la classe politique. Les sénateurs Nenel Cassy et Sorel Jacinthe étaient d'ailleurs présents dans la pièce lorsque nous l'avons rencontré plus tôt cette semaine.
    Quand le peuple dit qu'il faut changer le système, c'est le système d'exclusion de la population représenté surtout par le secteur privé et par l'oligarchie qui prend ce pays en otage depuis plus de 200 ans, soutient-il. en excluant ces deux sénateurs jugés près du peuple.

    Tous les politiciens dans le même sac

    Beaucoup d'Haïtiens voient pourtant tous les politiciens d'un même œil. Lorsque le sénateur Sorel Jacinthe a fait allusion vendredi au moment hypothétique où le président Jovenel Moïse sera envoyé en prison pour corruption, une personne a répondu en créole sur les médias sociaux Sorel va aussi aller en prison. C'est les mêmes mafias que Jovenel
    De quoi alimenter davantage la méfiance, on rapportait samedi sur les médias sociaux qu'un ancien membre du gouvernement aurait détourné 700 000 dollars provenant d'une saisie de drogue à l'aéroport en 2001. Réaction d'un Haïtien sur Twitter: Autant l'opposition que le gouvernement sont des voleurs.
    Yanick Lahens, bras croisés, écoute son interlocuteur, sourire en coin.
    Yanick Lahens, lauréate du Prix Femina 2014
    PHOTO : RADIO-CANADA / PHILIPPE LEBLANC
    L'auteure haïtienne et lauréate du prestigieux prix Femina 2014, Yanick Lahens, souhaite que les groupes d'opposition réalisent enfin que la population réclame plus que la simple démission du président, Jovenel Moïse.
    Aussi bien l'opposition que le pouvoir, je ne sais pas s'ils prennent la mesure de ce qui se passe dans les rues. 

    Yanick Lahens
    Si on revient avec des solutions qui datent de 20 ans, ils ne vont pas se rendre compte que le pays a changé. Il faut que des groupes sérieux préparent une offre politique. Ça ne va pas être facile, ajoute-t-elle avant de conclure : Vous savez. Plus un pays est dans le chaos et plus les forces mafieuses investissent la justice, la douane. Tout, tout, tout est investi par les forces mafieuses.
    Notre envoyé spécial Philippe Leblanc est en Haïti toute la semaine pour rendre compte de la situation sur le terrain au moment où le pays traverse une profonde crise.

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1383911/haiti-mefiance-opposants-president-jovenel-moise?
  • vendredi 8 novembre 2019

    Jovenel Moise et la « stratégie de la tension » appliquée contre sa présidence.-


    #LeReCit — L’envergure (espace/équipement), la durée, le choix stratégique et le mode opératoire sont des éléments qui permettent de déterminer l’origine, la nature et l’objectif d’un mouvement.
    Au chapitre Contre-espionnage du livre sur le "Culte du renseignement aux #USA” les anciens analystes Victor Marchetti et John D. Marks expliquent qu’aucun mouvement de destabilisation d’envergure ne peut évoluer sans un support international; à savoir un État, un groupe multi-national d’intérêts financiers, politiques (terroristes), géostratégiques.

    C’est la raison pour laquelle, quand en 2018 nous avions observé les manoeuvres des gangs armés pour bloquer l’entrée Sud de Port-au-Prince, nous avions dit #ATTENTION. 


    De plus, en Avril 2019 nous avions réitéré cette mise en garde dans ce texte :
    https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1119608517013512193?s=21


    https://www.facebook.com/reseaucitadelle/posts/10220348305556425?

    Normalement, un gang ne cherche pas à bloquer les activités économiques; Car, leur existence en dépend. Pour accumuler de l’argent, ravitailler, l’économie, les marchés publics et les maisons de commerce doivent fonctionner. S’il le fait, c’est parce qu’il a d'autres sources.

    Il y a aussi le positionnement géographique des gangs.

    Un groupe armé qui s’obstine à se positionner sur les axes nerveux et/ou stratégiques d’un pays, doit-être pris au sérieux. Par axes nerveux on entend :
    - les routes principales;
    - l’entrée des grandes villes;
    Par points Stratégiques : ports, aéroport, industrie, etc. 

    Je ne comprends pas pourquoi les dirigeants d’#Haiti ne réalisent pas que les attaques contre les clients de banque est un défi à relever. Un pays où on ne peut pas aller à la banque, est en voie de disparition.

    Je suis sûr que ce pays est déstabilisé par une main invisible de dimension internationale qui manipule les mercenaires de la classe politique, paralyse le pouvoir de l’intérieur pour l’empêcher de prendre les bonnes décisions et désinformer le président @MoiseJovenel,

    Cette MAIN agit de concert avec des éléments de la bourgeoisie locale, manipule la presse nationale et surtout internationale (preuve : le silence des médias sur des événements embarrassants comme l’attentat au cocktail Molotov), jusqu’à créer une masse critique anti-Jovenel.

    A ce stade, une évaluation des opérateurs du pouvoir (même un vetting) est indispensable. De plus, quel est l’apport politique de chaque élément qui jouit grassement de ce pouvoir?

    Les grosses erreurs, sont-elles innocentes, humainement acceptables ou des conseils-pièges?

    On ne peut pas accéder au Pouvoir pour annuler des contrats, compliquer le business des ONGs, éliminer des subventions —dont celles de l’Eglise Catholique, déclarer "Persona non grata” une Représentante du Secrétaire Général de l’ONU, voter contre le Venezuela...et croire que tout ira bien, il n’y aura pas de conséquences.

    Qui pis est, il existe des litiges entre vous et votre coalition électorale; le parti @PHTKhaiti étant en hibernation (par stratégie 2022) ne peut pas faire “l’encadrement des masses”

    Il faut vraiment corriger cette situation.

    Avec la « stratégie de la tension » appliquée contre @MoiseJovenel, l’achèvement, la réussite de son mandat dépend d’une réelle évaluation + correction des erreurs. Il est urgent de vider certains contentieux avec un esprit grand, juste, et renégocier les points négociables.

    Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
    8 Novembre 2019
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    Haiti- Jovenel : L’heure de vider les contentieux, de renégocier dans un parler-franc et communiquer avec des mots clés, sans langue de bois.-

    Haiti- Jovenel : L’heure de vider les contentieux, de renégocier dans un parler-franc et communiquer avec des mots clés, sans langue de bois.- #LeReCit #Haiti

    Je lis actuellement un super livre titré: “LIES MY TEACHER TOLD ME” dans lequel on parle de l’astronomie arabe, les connaissances maritimes des africains et phéniciens qui ont visité l’Amérique longtemps avant Christophe Colomb..., occultés par l’eurocentrisme.

    A la page 65, il y a ce point qui agite le constat de carence de mots clés dans les interventions de l’actuel gouvernement :
    “Words are important — they can influence, and in some cases rationalize, policy”

    Des mots clés pour une compréhension rapide au niveau international. Je sais qu’il y a des hommes et des femmes capables en #Haiti; Soit on ne fait pas appel à eux, soit on ne prend pas en compte leurs conseils, soit ils font un travail de sabotage.

    Mais, le choix des mots clés est important, surtout en situation de crise.

    Quand les dirigeants utilisent les mots clés, on est obligé de les consigner dans les reportages de presse internationale, des diplomates, ONGs. En ce sens, il est important d’avoir la liste des “éléments de langage” et des mots clés à marteler lors des interventions.

    Ce gouvernement pratique la méthode ancienne “le silence est d’or” qu’utilisaient les Duvalieristes et les Militaires, abandonnant les médias et les droits humains à Lavalas; ce qui a accéléré leur perte.

    Cela ne fonctionne plus. Nous sommes à l’heure du “Tout communication”...l’âge d’or des réseaux sociaux où tout est publié cru, à chaud...

    En ce sens, le Silence n’est plus une alternative. Il faut communiquer, dire les choses en utilisant les mots justes, les mots clés...

    (Lisez le livre “New Power” de @jeremyheimans et @henrytimms

    Par exemple, tout l’impact de l’interview du pdt @MoiseJovenel est du fait qu’il a parlé franc. Il a utilisé les mots clés comme “Guérilla urbaine”, “State Capture”, “Gangs”; l’adversaire en a peur. Il est allé jusqu’à persécuter Radio Métropole. Il faut continuer dans ce sens.

    Il faudra aussi se réconcilier avec les groupes de base. Car, comme on l’a vu lors de la campagne américaine de 2016, dans le mouvement “Black Lives Matter”, le mouvement des armes à feu aux #USA... il faut toujours une combinaison d’action entre la base et la communication.

    Et sur ce point, ce pouvoir a accumulé bcp des contentieux à gérer avec sa base, qui pour le moment continue de résister par conviction, mais sans encadrement. Après 2 ans 9 mois, l’heure d’une série de réunions d’évaluation a sonné. Il faut vider les contentieux et renégocier.



    https://twitter.com/reseaucitadelle/status/1192483389770588161?s=21

    Cyrus Sibert, Cap-Haitien, Haiti
    7 novembre 2019
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    jeudi 7 novembre 2019

    Le Gouvernement réprouve l’attentat perpétré contre un mini-bus transportant des passagers au Champs de Mars.-


    Port-au-Prince, le jeudi 7 Novembre 2019: Le Gouvernement de la République dénonce avec la plus grande rigueur l’attaque perpétrée ce jeudi 7 Novembre 2019, contre un minibus de transport public au Champ de Mars par des individus se réclamant de l’opposition politique. Au cours de cet acte à caractère terroriste, des passagers en sont sortis avec des brûlures importantes et profondes mettant en jeu leur pronostic vital. 

    Le véhicule attaqué qui transportait des personnes âgées, des femmes et enfants a été totalement détruit.

    Des instructions claires ont été passées aux plus hautes autorités judiciaires et policières afin de retrouver et punir les auteurs de cet acte ignoble.

    Deux auteurs présumés de cette attaque criminelle ont déjà été appréhendés. Il s’agit de : Johnny Hermilus et Charles Ricardo.

    Le Gouvernement réaffirme sa volonté de travailler au rétablissement de l’ordre public à travers le territoire et saisit l’occasion pour appeler la population au calme et à la sérénité.

    -FIN-

    mercredi 6 novembre 2019

    Le Gouvernement condamne avec fermeté le comportement irresponsable de radio Zenith dans la crise actuelle.-


    Port-au-Prince, mercredi 6 novembre 2019: Le Gouvernement de la République condamne avec la plus grande fermeté les incidents graves, violents et révélateurs d’une nouvelle tendance en cours dans le pays où des civils lourdement armés s’attaquent à des patrouilles de la PNH. En effet dans l’après-midi du mardi 5 novembre 2019 au Carrefour Marassa, plusieurs agents de différentes unités de la PNH, venus en aide à des employés du Ministère des Travaux Publics, Transport et Communication ( MTPTC), du Service national de gestion de résidus solides (SNGRS), du Centre National des Equipements (CNE), qui s’activaient à débloquer et à dégager les rues de la zone métropolitaine des barricades qui nuisaient à la libre circulation des véhicules et des personnes, ont été l’objet d’une attaque à l’arme lourde par des individus non identifiés, réfugiés sur les toitures des maisons environnantes.

    Cet incident scandaleux, à plus d’un titre, est à signaler et à condamner pour deux (2) raisons:

    La première est la prolifération de gangs armés qui profitent des revendications populaires et de la situation actuelle pour se constituer en milices. Leur objectif, d’abord, est de contrôler des quartiers entiers, en chassant les habitants de leur demeure, en rançonnant les citoyens et en s’attaquant aux forces de la police avec des armes d’assaut.

    La seconde raison, comme dans le cas de l’incident du mardi 5 novembre en cours, est l’incitation à la violence et à la lutte armée prônée largement par la radio Zénith qui a ouvertement pris fait et cause pour les bandits en leur indiquant, par la voie des ondes, l’emplacement des agents de la police, tout en suggérant le sort à réserver à ces derniers. Cette attitude est indigne d’une station de radio responsable et, quels que soient les motifs évoqués, doit être condamnée.

    Le Gouvernment invite les associations de Presse, les responsables des droits humains à sortir de leur réserve pour mettre en examen et, en toute objectivité, le comportement incendiaire affiché par Radio Zenith dans la crise actuelle et pour condamner cette pratique délinquante qui n’a rien à voir avec une presse responsable.

    Le Gouvernement rappelle que la Police Nationale d’Haïti (PNH) est une institution chargée de protéger la population et qu’elle restera fidèle à sa mission.


    -FIN-

    https://www.facebook.com/187924271334343/posts/2340351029424979?d=n&sfns=mo

    samedi 2 novembre 2019

    #Haiti : Rapport de Police sur l’attaque d’un gang armé ayant causé 4 morts dont un policier.-



    COMMISARIAT DE GANTHIER

    1er novembre 2019.

    Le responsable du commissariat de Ganthier informe le DDOPNH via le resp de la juridiction de la CBQ, sur les évènements survenus dans la commune, au cours de cette journée du 1er novembre.

    - Vers une heure de l'après-midi, sur la route nationale #8, plus précisément à carrefour Boën, des bandits lourdement armés ont intercepté un camion de marque : Forward de couleur blanche, immatriculé : TM-17229, sortant du côté de Forêt-des-pins, en direction de la Cx-des-Bqts. Une patrouille BOID qui était dans les parages, a intervenu et, c'est alors que les malfrats ont tiré dans toutes les directions, des coups de feu et réussi à prendre la fuite.

    La vitre du véhicule de service de la patrouille BOID, Imm:1-00669 a été touché par un projectile. Un individu répondant au nom de REMY Dutriche alias frèfrè, né le 27 mars 1989 à la commune de Ganthier, demeurant à Bonnette, Profession: chauffeur de taxi- camionnette, a trouvé la mort après avoir reçu une cartouche à la tête. Finalement, une petite commerçante ( Madansara), non-identifiée, d'une cinquantaine d'années environ, a succombé dans la barque du camion. Elle a reçu un projectile au flanc gauche.

    Le constat légal a été réalisé par le juge de paix titulaire, Me Pierrot Alexandre qui a autorisé la levée (morgue Jackson Jeanty et une ambulance disposée par la Mairie Ganthier)

    - Vers trois (3) heures de l'après-midi, dans la zone de Beaugé, devant l'entreprise Préfab SA, des individus lourdement armés ont lâchement assassiné un jeune homme et une jeune femme qui, selon certaines informations, auraient été surpris dans un véhicule de marque Rav 4, emporté par ces bandits. Le corps du jeune homme a été complètement calciné tandis que la dame a reçu un projectile au niveau de l'estomac. Les cadavres n'ont pas été identifiés; toutefois, un portefeuille contenant une CIN a été trouvé à proximité du corps calciné, portant le nom de Omuscat Jean Robert.

    Le constat légal a été effectué par le juge de paix, Me Pierrot Alexandre et la levée par la morgue privée Lakay se Lakay, située sur la route de Meyer (CBQ)

    Bilan: quatre morts pour cette journée du 1er novembre

    Amnesty international a une vision incomplète donc erronée de ce qui se passe en Haïti.-


    Amnesty international a une vision erronée de ce qui se passe en Haïti.-

    L’ONG Amnesty international a communiqué un rapport sur les violations des droits de l’homme en Haïti. Se basant sur les rapports d’organisme de droits humains sur le terrain, l’ONG dénonce plusieurs cas de recours à une force excessive par la police pendant les 6 semaines de manifestations anti-gouvernementales.

    Après avoir lu le communiqué, on se rend compte qu’Amnesty international ne tient pas compte de tout ce qui se passe sur le terrain. Du moins, elle a été mal informée par les organisations et les enquêteurs qui sont sur le terrain. En effet, l’ONG passe sous silence les nombreux policiers qui ont été attaqués au cours de l’exercice de leurs fonctions. Au moins une dizaine de policiers ont été attaqués et blessés par des manifestants violents.

    L’ONG est muette sur la promotion et l’utilisation de la violence par les opposants. La semaine écoulée, des manifestants ont lancé un cocktail Molotov sur l’enceinte de l’ambassade du Canada blessant 3 policiers. La même chose s’est produit le 4 octobre quand des manifestants ont lancé des cocktails molotov sur des policiers sur la route de l’aéroport. La semaine écoulée, des hommes armées de Grand Ravine, se revendiquant proche de l’opposition, ont ouvert le feu sur des civils tuant au moins 7 personnes. De surcroît, l’ONG a omis de mentionner l’assassinat de l’inspecteur de Police de Carrefour, froidement abattu par des gangs armés se revendiquant proche de l’opposition.


    L’ONG Amnesty international passe sous silence le fait que les barricades savamment entretenues par les membres de l’opposition empêchent aux femmes enceintes, aux malades, de se rendre à l’hôpital. Plusieurs personnes sont décédées dans ces conditions.

    Comment est-ce possible qu’Amnesy international passe sous silence le fait que des milliers d’enfants soient incapables de se rendre à l’école à cause de la stratégie de l’opposition? Des directeurs ont dû fermer les portes des établissements scolaires parce que les bâtiments ont été la cible de manifestants. Des individus ont caillassé ou encore badigeonné des bâtiments scolaires de matière fécale. Ajouter à cela, 19 000 enfants sont en insécurité alimentaire à cause des barricades érigées par l’opposition.

    Ces cas sus-mentionnés ne sont-ils pas des violations des droits humains? Amnesty international, au nom du principe de l’impartialité, doit fournir un rapport plus exhaustif à l’avenir. Elle doit aussi exiger aux organisations qui collaborent avec elle de lui fournir un rapport objectif. Il y va de la réputation de cette institution très respectée à l’échelle internationale.

    Evens Achille

    Haiti, Crise politique : les opposants s’entredéchirent déjà sur la succession de Jovenel Moise.-

    Étant dans le secret des dieux, les journalistes du journal LeNouvelliste.com Frantz Duval et Robenson Geffrard font preuve à travers leurs tweets d'un pessimiste ou d’un désespoir qui annonce l'impossibilité des opposants de s'entendre sur l'après Jovenel. Avec les haïtiens c’est comme ça!
    Un jour, un sage m'avait dit qu'en 1963, quand le président John Kennedy décida de renverser François Duvalier, toutes ses difficultés étaient de trouver une entente entre les opposants en exil sur l’après Duvalier. Car, tout le monde voulait devenir président, tout le monde voulait remplacer Duvalier ou imposer son agenda.
    Ceux qui s'amusent à déstabiliser un président élu au profit d'opposants narcissiques, égoïstes et fous, comprendront… Les élections restent le moyen le plus acceptable pour départager ces obsédés qui veulent tous diriger en meme temps, #Haiti. #LeReCit


    "On vient de perdre 2 mois dans notre existence! 2 mois et ça continue! Pire! A l'issue de cette crise multidimensionnelle, si on ne change pas réellement de paradigme, il n'y aura pas de vainqueurs ou très peu de vainqueurs sinon les mêmes rapaces...comme c'est tjrs le cas #Haiti



    “Après septembre & octobre, #Haiti débute novembre 2019 en #crise. Oppositions & exécutif ne se parlent pas ni ne se maîtrisent. Société civile & oppositions ne peuvent s'entendre sur une option d'avenir. Les institutions sont en panne ou incapables de jouer leur rôle. #PeyiLòk

    https://www.facebook.com/LeRecitHaiti/posts/10159181597344478?