mardi 26 août 2025

Cette maladie que l’on pensait réservée au bétail découverte chez un humain aux États-Unis.-

La présence de cette « larve mangeuse de chair » a été confirmée sur le sol américain après un retour de voyage du Salvador.

Maxime Birken
Mis à jour mar. 26 août 2025

INTERNATIONAL - Âmes sensibles, passez votre chemin. Car aux États-Unis, un premier cas de myiase due à la lucilie bouchère du Nouveau Monde (NWS) a été détecté sur un patient humain, a confirmé le ministère américain de la Santé ce lundi 25 août.

En d’autres termes, un parasite « mangeur de chair » que l’on retrouve habituellement sur le bétail a été retrouvé chez un patient de retour aux États-Unis, après un séjour au Salvador. Son cas a été diagnostiqué le 4 août dernier, comme le rapportent également les Services sociaux américains.

Un ver parasite découvert vivant dans le cerveau d’une femme en Australie, une première

Si les autorités ont indiqué qu’à ce stade le risque pour la santé publique américaine est « très faible », cette découverte inquiète pour son passage de l’animal à l’homme. Un porte-parole du Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Andrew Nixon, a fait savoir qu’il s’agissait du premier cas humain de myiase NWS associée à un voyage provenant d’un pays touché par l’épidémie et identifié aux États-Unis. Les principaux cas impliquant ce parasite se trouvant principalement en Amérique du Sud et dans les Caraïbes.

La BBC précise de son côté que la présence de ce parasite est confirmée dans tous les pays d’Amérique centrale, Mexique inclus. Et ce, malgré les efforts des autorités locales pour empêcher la propagation de ce parasite « mangeur de chair ».

Au menu : « tissus vivants »

Infestation parasitaire particulièrement dégoûtante, la myiase NWS se développe par l’intermédiaire de larves ou d’asticots de mouches parasitaires très souvent présentent à proximité du bétail, principal victime du parasite. Ce parasite se nourrit alors de tissus vivants. Et parmi les symptômes visibles, le patient voit apparaître des « lésions cutanées inexpliquées douloureuses », « qui ne guérissent pas » ou « s’aggravent avec le temps ». Il est aussi possible de « sentir le mouvement des larves dans une plaie ou une plaie cutanée, dans le nez, la bouche ou les yeux » ainsi qu’une « odeur nauséabonde provenant du lieu de l’infestation ».

Pour l’humain, le risque est faible. Toutefois, la présence d’une plaie ouverte peut quand même provoquer une infestation chez l’homme. « Lorsque les larves de mouches NWS (asticots) s’enfouissent dans la chair d’un animal vivant, elles lui causent des dommages graves, souvent mortels, explique ainsi le service d’inspection de la santé animale et végétale de l’USDA. La NWS peut infester le bétail, les animaux domestiques, la faune sauvage, parfois les oiseaux et, dans de rares cas, les humains. »

Pour éviter une telle épidémie sur le sol américain, la BBC précise que plusieurs services gouvernementaux ou internationaux sont désormais en alerte. Parmi eux, le service d’inspection de la santé animale et végétale de l’USDA, mais aussi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Car si les inquiétudes sont fondées en cas d’épidémie chez l’homme, c’est surtout pour le bétail que les autorités américaines s’inquiètent. Si cette épidémie touche le bétail américain, l’USDA affirmait au début du mois que cela pourrait coûter plus de 100 milliards de dollars (près de 86 milliards d’euros) à la filière élevage américaine.

https://fr.yahoo.com/news/maladie-l-pensait-réservée-au-085410634.html

mardi 19 août 2025

Haiti : Erik Prince de VECTUS GLOBAL veut aider l’Etat à reprendre le contrôle de la frontière haïtiano-dominicaine. (Cyrus Sibert)

Le débat autour du contrat qu’a obtenu la compagnie militaire VECTUS GLOBAL de Erik Prince, le fondateur de Blackwater, met en lumière ce que j’appelle le sado-masochisme social en Haïti. Ce concept emprunté de la psychologie est la meilleure façon d’expliquer cette tendance des élites à prendre du plaisir dans la souffrance du peuple (sadisme), et celle des masses victimes à combattre tout effort de solution (masochisme); ce qui porte à croire que les deux tirent une forme de jouissance de cette situation misérable.

Car, comment expliquer qu’un pays qui n’arrive pas à sécuriser ses frontières, qui subit la loi des contrebandiers dominicains et haïtiens avec des activités estimées à environ 500 millions de dollars, qu’un territoire dirigé par un Etat faible obligé d’observer avec impuissance les trafics illicites de drogue, d’armes à feu, de personnes et d’organes humains, soit scandalisé par la perspective d’une compagnie américaine de l’aider à reprendre le contrôle, à instaurer l’ordre et à collecter des droits de douane? 

Où est le problème?

1- On ne peut pas dénoncer les activités criminelles transnationales sur la frontière haitiano-dominicaine et en même temps combattre toute proposition de solution.
2- On ne pourra pas combattre les gangs criminels dans la capitale haïtienne sans couper leurs lignes logistiques.
3- Des officiers de l’Armée dominicaine ont été arrêtés faute d’avoir expédié plus d’un million de munitions en Haïti.
4- Les gangs qui s’acharnent sur des villes frontalières comme Mirebalais, le font dans le but d’atteindre la frontière; l’ordre public ou la sécurité est impossible dans le département du centre aussi longtemps que les bandits contrôlent la frontière. Car, il s’agit d’une route logistique. 
5- C’est démagogique de vouloir combattre les oligarques corrompus et défendre le statu quo criminel qui leur permet de s’enrichir de la contrebande et d’autres trafics criminels le long de la frontière haitiano-dominicaine.

En proposant de contribuer à la collecte des taxes, Erik Prince place sa compagnie dans une perspective d’avenir en Haïti. Je pense que la prochaine étape pour lui sera de proposer au gouvernement américain un contrat de lutte contre le trafic de drogue et le blanchiment d’argent, puis au gouvernement dominicain un contrat de service contre l’immigration clandestine. 

Donc, trois contrats sont possibles dans ce chaos frontalier. Erik Prince est assez intelligent pour positionner sa compagnie dans cet espace chaotique et augmenter son chiffre d'affaires. Et comme, je l’ai lu quelque part, “le chaos crée son économie et son marché”. Si les criminels en profitent pour vendre des armes, de la drogue, des organes, de la contrebande, c’est normal qu’une compagnie de sécurité y voit un opportunité de fournir des services visant à y rétablir l’ordre et la sécurité.

On nous dira que la PNH (Police Nationale d'Haïti) contrôlée par les oligarques criminels au point de transformer ses unités spécialisées en sécurité privée, et l’armée de parade FAD'H (Forces Armées d'Haïti) qui n’arrivent pas à former ses postulants peuvent faire le travail. Mais, au fond de nous mêmes, nous savons que c’est faux. Car, les institutions fonctionnent à partir des élites qui les dirigent, et nous savons pertinemment que c’est foutu pour les 50 années à venir. Parce qu'il n’y a plus d'idéologie, plus de partis politiques dignes de ce nom, plus de leaders responsables; nous sommes au temps de règne des invertébrés, c’est la corruption généralisée, des dirigeants obsédés par le ventre et le bas ventre. Dominée par “la marchandisation de tout” devenue à la mode avec la mondialisation, la génération montante semble être plus corrompue que les précédentes. 

La reprise du contrôle de la frontière terrestre d'Haïti, grâce au service de VECTUS GLOBAL, non seulement nous permettra de couper la principale ligne logistique des gangs criminels, elle permettra de combattre les contrebandiers, les trafiquants d’armes, de drogue, d’organes, et aussi anéantira la rhétorique des ultra-nationalistes dominicains qui font de l'instabilité en Haïti une menace existentielle pour eux au point de promouvoir l’intervention de l'armée dominicaine dans notre pays.

Il ne faut pas hurler avec les loups. Évitons de tomber dans le piège de la propagande des criminels et oligarques qui contrôlent la frontière haïtienne. L’homme d'affaires Erik Prince offre des services que l’aile saine de la société haïtienne peut utiliser pour libérer Haïti. 

Criminalité transnationale ou reprise de contrôle de la frontière : A vous de choisir quelle agenda supporté!


Cyrus Sibert, journaliste
Orlando, Florida, 
19 Aout 2025

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dimanche 17 août 2025

Quelle opportunité peut offrir Erik Prince, de Blackwater, à Haïti. (Texte de Cyrus Sibert)


Erik Prince de la Compagnie VECTUS GLOBAL ci-devant BLACKWATER


Quelle opportunité peut offrir Erik Prince, de Blackwater, à Haïti. (Texte de Cyrus Sibert)


Pour avoir défendu l'idée d’engager des mercenaires américains en vue de contribuer à rétablir l’ordre en Haïti, je dois à mon audience des explications. Sur Radio Tele Boston (Massachusetts), sur Radio Souvenir FM 95.1 (Cap-Haitien), et sur mes comptes @reseaucitadelle #LeReCit des plateformes facebook, Youtube et Twitter, j’ai toujours dit à mes auditeurs et lecteurs qu’il existe trois (3) solutions possibles pour rétablir la sécurité en Haïti : 

1- une mobilisation de milices nationales pour occuper le terrain, comme fit Duvalier; 

2- une force multinationale sous bannière des Nations Unies ou de l’OEA; et 

3- un contrat avec une firme de mercenaires capable de renforcer tactiquement la police nationale d'Haïti dans ses opérations. Cette dernière me paraît plus crédible, vu que l’Etat haitien garderait sa souveraineté dans le cadre d’un contrat entre lui et un prestataire de services militaires.


Car, il est clair que mobiliser des miliciens pose un problème de contrôle post-opérationnel de des jeunes miliciens aguerris, une fois l’ordre rétabli. Cela risque de jeter les bases d’un nouveau problème avec le risque de nouveaux gangs. Quant à la force multinationale, elle placerait Haiti sous-tutelle. L'expérience des 13 années de la MINUSTAH l’a prouvé : quand il y a présence de force multinationale, les autorités haïtiennes  ne contrôlent plus rien et le vide laissé à son départ encourage le pullulement des gangs criminels. On se souvient encore des cas d'enlèvements de citoyens haïtiens à proximité des chars de l’ONU. Les soldats brésiliens ou chiliens refusaient de réagir sous prétexte que cela n'était pas inclus dans leur code d’engagement. En ce sens, le seul moyen pour l’Etat haitien de garder un minimum de contrôle est dans le cadre d’un contrat avec une firme privée, liée par des obligations contractuelles.


Plus d’un recommande de fournir des équipements à la  Police Nationale d’Haiti (PNH) et/ou aux Forces d’Armées d'Haïti (FADH). Ces gens oublient le facteur temps nécessaire pour qu’un soldat puisse acquérir l’expertise requise et développer les compétences indispensables à la maîtrise de ce type de matériels. Les multiples cas de pertes de véhicules blindés fournis par la PNH prouvent que des équipements sans capacité humaine…c’est un gâchis.


De leur côté, les compagnies de mercenaires recrutent les soldats les mieux formés; la crème des crèmes. Car, leur réputation dépend de leurs succès sur les théâtres d'opérations. C’est leur fonds de commerce. Cela constitue le meilleurs moyen de mettre à la disposition d'Haïti, des soldats d'élites comme les navy seals, ceux de la force delta, des marines, des rangers, en un mot des réservistes des meilleures forces spéciales du monde, en attendant la formation d'unités élites haïtiennes capables de prendre la relève. 


Toutefois, on ne peut pas dire qu’il existe pas quelques risques. La corruption existe. C’est la raison pour laquelle une compagnie américaine est idéale. Car, ces compagnies relèvent de la justice américaine. Leurs soldats sont liés par les codes d’honneur et/ou d’engagement en vigueur aux Etats-Unis. L’Etat haitien et ses citoyens haïtiens ont la garantie de pouvoir ester en justice, aux Etats-Unis, en cas de fautes graves ou de négligences. Les lois RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organization Act) et Magnitsky Act peuvent être dommageables pour une compagnie américaine impliquée dans la corruption en Haïti.


J’ai décidé d'écrire ce texte après avoir visionné une interview d’Erik Prince sur la chaine Youtbe “Off Leash with Erik Prince” https://www.youtube.com/watch?v=7wnyvCjkOkI dans laquelle il décrit une lutte d’influence l’opposant à  Brian Nichols du Département d’Etat Américain. Selon les déclarations de Monsieur Prince, Nichols qui était sous-secrétaire d’Etat  pour l'Amérique sous l’Administration du Président Joe Biden, ne voulait pas que sa compagnie VECTUS GLOBAL ci-devant Blackwater soit engagée en Haïti; cela malgré les massacres répétés de civils sans défense. Le Premier Ministre Ariel Henry qui envisageait de signer un contrat pour renforcer et entraîner la Police haïtienne en vue de rétablir la sécurité, faciliter la distribution des produits pétroliers et d’assurer l’ordre public, a reçu l’objection formelle de l’Ambassadeur Nichols. Donc, sans le savoir, j'étais au centre d’un litige. Car, contrairement à Nichols, je recommandais un contrat avec une compagnie américaine de mercenaires; pour moi, c'était le seul moyen  de renforcer techniquement les forces haïtiennes et faire échec aux bandits. Et, avec l'élection du Président Donald Trump, j’ai opté pour la compagnie de Erik Prince, vu son influence dans le milieu conservateur, dans le secteur MAGA et dans le cercle rapproché du Président Donald Trump. Cela aurait permis à Haïti d’avoir une voix influente à Washington sur la question de la sécurité en Haïti. https://www.youtube.com/watch?v=F9vuOao6fWo


Faut-il signaler que même quand il est dans mes droits de défendre mon pays, ce n'est pas recommandé de se retrouver impliqué dans des conflits internes opposant républicains et démocrates aux Etats-Unis. L'objectif de ce texte est de fixer ma position qui va au-delà des rivalités intra-américaines.


En effet, mon expérience de journaliste enquêteur m’a permis de comprendre l’importance des acteurs privés, libres des fardeaux bureautiques sur les théâtres des opérations. J’ai pu contribuer à l’arrestation, suivie de condamnation de plusieurs criminels haïtiens et de pédophiles américains. Le privé dispose d’une mobilité, d’une facilité de mobilisation et d’adaptation et d’une rapidité de réaction, incroyables. C’est comme l’unité d'Achille dans la guerre de Troie. Une plasticité, une flexibilité indispensables pour contrer les criminels au 21e siècle. 


Toute la force des guérillas, de la mafia, des groupes terroristes et des gangs -- en Haïti -- réside dans leur flexibilité face à la lenteur, la lourdeur et l’immobilisme des forces régulières. J’ai compris l’effet levier que peut avoir un bon rapport d'enquête journaliste pour chambarder tout système de statu quo injuste et améliorer la vie de toute une population. Cela peut avoir des impacts au niveau international, dépassant le cadre géographique ou juridictionnel de la commission de l’infraction, contournant la justice corrompue et complice d'Haïti, jusqu’à provoquer l’action publique à travers le monde, dans des pays sérieux où les juges sont conscients de leur pouvoir souverain d’appliquer la loi envers et contre tous. 


Douglas Perlitz et Michael Geilenfeld sont deux missionnaires condamnés aux Etats-Unis pour  abus sexuels sur des enfants haïtiens grâce à nos enquêtes. Nous avons réussi grâce à nos méthodes journalistiques, notre sens du sérieux et à notre détermination. 


C’est cette expérience qui nous a poussé à faire des recherches sur les acteurs privés des secteurs de l'investigation, du renseignement, de la justice et sécurité, de la défense, et à comprendre comment naviguer dans les zones grises intersectorielles, tout en gardant son indépendance et son intégrité journalistique. Car, si eux ils travaillent pour des clients, ou des gouvernements, en tant que journaliste, notre patron c’est le public qui nous fait confiance.


Des inquietudes légitimes :


On rapporte que Erik Prince annonce que sa compagnie pourrait rester en Haïti pendant dix (10) ans; qu’il pourrait aider à collecter des recettes de douane sur la frontière haitiano-dominicaine, etc, etc. Mais, en quoi cela pose un problème? Ce sont des compagnies privées qui aident la République Dominicaine à contrôler sa frontière terrestre, à collecter des données bio sur les personnes qui traversent la frontière et des droits de douane. Alors qu’en Haïti, la contrebande fait rage; l’Etat ne contrôle rien; ce sont les groupes criminels et mafieux qui collectent les recettes douanières. De plus, nous devons être conscients du fait que notre pays est capturé par une mafia syro-libanaise; des oligarques corrompus, associés à une classe de dirigeants politiques corrompus. La crise systémique des dernières années prouve qu’il n’y a pas d’espoir. Car, la corruption est à la mode : tout est à vendre. Il n’y a plus d'idéologie. La morale pragmatique de tueur à gage domine les nouvelles générations. Toute initiative sociopolitique finit dans le vol, la dilapidation du trésors public ou la prostitution. Les cartels de l'Amérique du Sud occupent le terrain et réduisent Haïti en zone de transit. Il n’existe pas une bourgeoisie nationale éclairée avec la volonté et/ou la capacité de moderniser le pays. 


Donc, c’est une bonne chose de voir des compagnies américaines influentes et puissantes, développer des projets et des intérêts à long-terme en Haïti. C’est pour nous une opportunité de combattre les clans monopolistes rétrogrades, d’ouvrir le marché haitien, de forcer la bourgeoisie féodale à accepter la concurrence économique et l'intégration de la diaspora. Ces prédateurs qui ont eu l’audace d’assassiner le Président de la République, Jovenel Moïse sont obscurantistes et n'abandonneront pas leurs privilèges. Seules de grandes compagnies américaines influentes, liées par la culture de concurrence, des lois anti-monopoles et anti-corruptions peuvent contraindre la bourgeoisie néo-féodale et primaire à se moderniser. Donc, vaut mieux des compagnies américaines en Haïti, que des cartels colombiens ou des contrebandiers racistes dominicains.


La diaspora haïtienne a atteint une dimension considérable aux Etats-Unis. Le nombre d'Haïtiens anglophones augmente considérablement. Faisons comme les israeliens, les allemands, les canadiens, les norvegiens, les japonais, les polonais (disons les européens), les syngapouriens, les taiwanais, les dominicains et même les anglais : utilisons les Etats-Unis comme facteur mulitlicateur de puissance…ou du moins, comme facteur de réformes et de modernisation d’Haiti.


Cyrus Sibert, journaliste
Orlando, Florida, 
17 Aout 2025

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Tribute to My Father-in-Law, Pastor Sibert (Cassandra Muller Sibert)


A Man of God, A Man of Honor, A Father to Me

After my own father passed away in 2008, there was a deep emptiness in my heart that I thought could never be filled. But then God, in His mercy, placed Père Sibert in my life in a way that went beyond family ties. He became more than just a father-in-law. He became a father to me.

For over thirty (30) years, I had the privilege of knowing him. He was a man of deep faith, a devoted Seventh-day Adventist pastor, and a humble servant of the Lord. He preached the Word with passion, lived it with integrity, and taught by example. He truly believed in the soon return of Jesus and made it his mission to prepare hearts for that day.

But beyond the pulpit, he was a man of quiet strength and unconditional love. In our home and in our hearts, he was a steady presence. He offered wisdom when it was needed, prayer when it was requested, and love without having to be asked. He welcomed me not just as a relative but as his own. Through his actions and his heart, he filled a place in my life that had been empty since I lost my father.

His legacy is not only in the sermons he preached or the people he baptized. It is in the family he built, the lives he touched, and the example he left behind. He lived simply, loved deeply, and served faithfully.

Though we grieve, we do not grieve without hope. We believe in the promise he held onto so strongly. As it is written in 1 Thessalonians 4 verse 16, For the Lord Himself shall descend from heaven with a shout, with the voice of the archangel, and with the trump of God and the dead in Christ shall rise first.

Père Sibert now rests from his labors, but his life continues to speak through all of us who were blessed to know him. We thank God for the gift of his life and we rejoice in the assurance that we will see him again on that great resurrection morning.

Well done, good and faithful servant. Enter into the joy of your Lord.
Matthew chapter 25 verse 21

With deep respect, lasting love, and gratitude.

Your child by love
Cassandra

mardi 22 juillet 2025

ICE arrests Haitian engaged in violence and destabilization of Haiti, in support of Department of State.-

Pierre Reginald Boulos engaged in a campaign of violence, gang support

MIAMI — On July 17, U.S. Immigration and Customs Enforcement’s Homeland Security Investigations arrested Pierre Reginald Boulos, a lawful permanent resident of the U.S. and citizen of Haiti, for violating the Immigration and Nationality Act contributing to the destabilization of Haiti. This case was investigated jointly with the U.S. Department of State’s Diplomatic Security Service and the U.S. Citizenship and Immigration Service’s Fraud Detection and National Security Directorate.

The Department of State determined that Boulos’ presence or activities in the United States would have potential serious adverse foreign policy consequences for the United States, providing a basis for the charge of removability. Specifically, officials determined that he engaged in a campaign of violence and gang support that contributed to Haiti's destabilization. Additionally, in his application to become a lawful permanent resident, he failed to disclose his involvement in the formation of a political party in Haiti, Mouvement pour la Transformation et la Valorisation d'Haiti, and that he was referred for prosecution by the Haitian government’s Unit for the Fight Against Corruption for misusing loans, supporting an additional ground of removability based on this fraud. He is currently in ICE Enforcement and Removal Operations detention.

The Department of State has determined that certain individuals with U.S. lawful permanent resident status have supported and collaborated with Haitian gang leaders connected to Viv Ansanm, a Haitian foreign terrorist organization. The United States will not allow individuals to enjoy the benefits of legal status in our country while they are facilitating the actions of violent organizations or supporting criminal terrorist organizations abroad.

With this determination, the Department of Homeland Security can pursue the removal of these individuals under section 237(a)(4)(C) of the Immigration and Nationality Act. These new actions demonstrate the Trump administration’s firm commitment to protecting the American people, advancing our national security interests, and promoting regional security and stability.

HAITI | Les marionnettistes cachés : Comment les oligarques haïtiens orchestrent la terreur collective sous le regard du monde.-



Écrit par Staff of WiredJA 

(Traduit par l’Application DeepL)


[ Les oligarques haïtiens qui contrôlent 80% des richesses de ce pays appauvri et qui contrôlent tous les gangs et les ports.
Derrière le chaos se cache un système d'exploitation calculé, orchestré par des familles milliardaires qui profitent de la violence tout en se cachant derrière l'immunité diplomatique.]

MONTEGO BAY, JAMAÏQUE, 13 juin 2025 - Alors que le monde entier se focalise sur la violence des gangs qui déchirent Haïti, les véritables architectes de la destruction restent confortablement invisibles, protégés par une conspiration du silence qui s'étend sur plusieurs continents. Derrière chaque massacre, chaque famille déplacée, chaque balle tirée dans les rues de Port-au-Prince se cache un modèle commercial soigneusement orchestré par ce que les Haïtiens appellent le « BAM BAM » - un acronyme qui signifie phonétiquement « Gimme Gimme » en créole.

Le BAM BAM représente six dynasties d'oligarques - les familles Brandt, Acra, Madsen, Bigio, Apaid et Mevs - qui contrôlent 90 % des richesses d'Haïti alors que la grande majorité de la population noire vit dans une misère noire. Ces familles, principalement originaires du Moyen-Orient et d'Europe, ont fait de la violence des gangs une entreprise rentable, utilisant les groupes criminels comme des milices privées pour protéger leurs monopoles et maintenir le contrôle politique sur une nation qu'elles n'ont jamais vraiment autorisée à se gouverner elle-même.

Depuis plus d'un siècle, cette oligarchie de l'ombre opère dans une impunité stupéfiante, transformant Haïti en ce qui s'apparente à une machine d'extraction parfaitement conçue : un maximum de profit pour une poignée de familles, un maximum de souffrance pour tous les autres.

Le milliardaire à l'origine de l'effusion de sang

Gilbert Bigio, le seul milliardaire d'Haïti et le chef de facto de ce réseau d'oligarques, a finalement attiré l'attention de la communauté internationale lorsque le Canada l'a sanctionné en décembre 2022. Mais même dans ce cas, les accusations n'ont fait qu'effleurer la surface d'une entreprise criminelle qui opère au vu et au su de tous depuis des générations.
Le Canada a accusé Bigio et ses collègues oligarques Reynold Deeb et Sherif Abdallah d'avoir « utilisé leur pouvoir économique pour protéger et permettre les activités illégales de bandes criminelles armées, notamment par le blanchiment d'argent et d'autres actes de corruption ». Le patriarche de 86 ans, dont la fortune est estimée à 1 milliard de dollars, avait acheté la Mercedes Maybach de Jeffrey Epstein pour 132 000 dollars, ce qui n'est pas peu dire dans un pays où 4,7 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë.

Dan Foote, qui a été envoyé spécial des États-Unis en Haïti de juillet à septembre 2021, a finalement dit ce que beaucoup soupçonnaient depuis longtemps : "Je garantis qu'il y a un nombre positif d'oligarques qui ont utilisé les gangs pour la sécurité et les ont payés. Ils dirigent le pays depuis au moins 120 ans."

Pourtant, alors même que cette confirmation émanait d'un haut fonctionnaire américain, la communauté internationale a poursuivi son aveuglement volontaire face au système qui crée les crises mêmes qu'elle prétend sauver.

Le bouclier diplomatique : L'immunité pour les meurtres de masse

Ce qui rend les oligarques pratiquement intouchables, ce n'est pas seulement leur richesse, c'est l'utilisation sophistiquée qu'ils font de l'immunité diplomatique pour agir au-dessus de toute loi. Bigio a été consul honoraire d'Israël pendant plus de vingt ans, un grand drapeau israélien flottant à l'extérieur de sa maison palatiale. Abdallah a représenté l'Italie en tant que consul honoraire pendant plus d'une décennie. Ces positions leur permettent d'échapper à l'impôt tout en maintenant des ports privés avec une surveillance minimale de la part du gouvernement.

Cela explique le mystère qui intrigue depuis longtemps les observateurs : comment les armes continuent-elles d'affluer dans un pays où même les munitions de la police font l'objet d'un contrôle strict. Les oligarques importent des armes par l'intermédiaire de leurs ports privés, la même infrastructure qu'ils utilisent pour maintenir leurs monopoles sur tous les produits, de l'acier aux biens de consommation.

Le système est conçu pour permettre un déni parfait. Lorsque des gangs comme la fédération G9 commettent des massacres - comme le massacre de 207 personnes à Cité Soleil en décembre 2024 - les oligarques qui les financent et les dirigent restent en sécurité derrière les couches de protection diplomatique et les sociétés offshore révélées dans les Pandora Papers.

Le chaos contrôlé : Le modèle commercial de la violence

La violence des gangs n'est pas le fruit du hasard, c'est une stratégie commerciale. Différentes familles d'oligarques financent des gangs concurrents pour maintenir leur contrôle territorial, protéger leurs intérêts économiques et éliminer les menaces politiques. Lorsque l'homme d'affaires Reynold Deeb a eu besoin de contester le contrôle des opérations douanières de Bigio, il a trouvé son "changeur de jeu" en la personne du chef de gang Arnel Joseph, l'élevant au rang de ses "pions importants".

Comme l'a révélé un rapport d'enquête haïtien : "la guerre faisait rage entre Deeb et Bigio qui avait lancé les gangs de Chancerelles et de Bas Delmas. En Arnel, Deeb a trouvé son atout pour le contrôle de la Basse-Ville et a ainsi gagné la guerre contre Bigio".

Ce n'est pas de l'opportunisme criminel, c'est de la planification stratégique. Les oligarques profitent d'un État faible qui ne peut ni les taxer, ni réglementer leurs monopoles, ni enquêter sur leurs crimes. Pourquoi voudraient-ils la stabilité alors que l'instabilité sert parfaitement leurs intérêts?

Un siècle de coups d'État et de complicité

Les oligarques ne sont pas tombés dans ce système par hasard, ils l'ont affiné au fil des générations. Dans les années 1970, des familles comme les Bigios collaboraient avec le régime autocratique de Duvalier, dont les redoutables paramilitaires Tonton Macoute ont tué et torturé des milliers de personnes. Des câbles diplomatiques américains montrent à quel point Fritz Mevs a travaillé en étroite collaboration avec Jean-Claude « Baby Doc » Duvalier, l'incitant à renvoyer des ministres considérés comme « anti-business ».

Lorsque le président démocratiquement élu Jean-Bertrand Aristide a menacé leur mainmise avec des politiques favorisant la majorité pauvre d'Haïti, les oligarques ont orchestré son renversement - à deux reprises. Le coup d'État de 1991 a été soutenu par les mêmes familles qui figurent aujourd'hui sur les listes de sanctions. Lors du coup d'État de 2004, l'oligarque André Apaid a proposé de payer les chefs de gangs de Cité Soleil pour qu'ils se retournent contre Aristide.

Même l'assassinat du président Jovenel Moïse en 2021 s'inscrit dans ce schéma. Beaucoup pensent que Moïse avait finalement décidé de défier le système oligarchique, tout en sachant que cela lui coûterait probablement la vie. Comme l'a noté un observateur : « Je crois qu'à un moment donné, il a eu cette révélation et qu'il était prêt à affronter les oligarques, tout en sachant que cela ne se terminerait pas bien pour lui. »

Miami Money Laundering : Comment l'Amérique permet l'extraction

Les oligarques ne pourraient pas maintenir leur système sans un soutien international sophistiqué. Des avocats et des banquiers américains de Miami ont fourni des conseils fiscaux, des lettres de référence et des services financiers qui ont permis à ces familles de transférer leurs richesses par l'intermédiaire de sociétés offshore dans des paradis fiscaux secrets.

Les Pandora Papers ont révélé que Bigio et Abdallah possédaient ou contrôlaient près de 20 sociétés et trusts dans divers paradis fiscaux. Abdallah a créé une société dans les îles Vierges britanniques pour posséder un yacht d'un million de dollars appelé Karisa, en indiquant son appartement de Miami comme adresse personnelle. Ses banquiers privés de la Santander Bank à Miami ont facilité ces transactions avec une discrétion professionnelle.

Il ne s'agit pas d'une histoire ancienne, mais d'une collaboration permanente. Alors même qu'Haïti brûle et que 1,3 million de personnes fuient la violence des gangs, les institutions financières américaines continuent de soutenir les oligarques qui financent cette violence.

La dimension raciale : Chefs de guerre blancs, boucs émissaires noirs

L'aspect le plus troublant de ce système est peut-être sa structure raciale délibérée. Les oligarques - dont beaucoup sont des descendants d'immigrants du Moyen-Orient et d'Europe - utilisent ce qu'une analyse appelle les « visages noirs » comme des marionnettes politiques tout en gardant le contrôle réel dans les coulisses.

Un écrivain haïtien a expliqué ce calcul brutal : « Depuis plus d'un siècle, avec la complicité des États-Unis, les familles “blanches” ultranationales choisissent régulièrement des »visages noirs« pour diriger des dictatures en Haïti qui répondent à leurs exigences ». Lorsque ces politiciens noirs ne sont plus utiles ou qu'ils menacent le système, on s'en débarrasse, souvent violemment.

Cela crée une illusion parfaite : Haïti semble être un pays dirigé par des Noirs qui s'autodétruit, alors qu'en réalité il est contrôlé par des oligarques qui ont tout intérêt à maintenir le chaos. Les médias internationaux montrent rarement les visages des oligarques ou mentionnent leurs noms, ce qui leur permet d'opérer dans un anonymat confortable tandis que les Haïtiens noirs portent le blâme de la violence orchestrée par ces familles.

La mission Kenya : Protéger les marionnettistes

L'actuelle mission de sécurité menée par le Kenya prend une dimension sinistre lorsqu'elle est considérée sous cet angle. L'échec de la mission n'est pas accidentel, il est voulu. Avec un peu plus de 380 policiers kenyans face à 12 000 membres de gangs, la force est terriblement inadaptée à sa mission déclarée.

Mais c'est peut-être là le problème. Les oligarques ne veulent pas que les gangs soient éliminés, ils veulent qu'ils soient gérés. Une mission de sécurité réussie qui démantèlerait réellement les réseaux de gangs menacerait le système même que les oligarques utilisent pour garder le contrôle.

Pendant ce temps, la communauté internationale se concentre sur la violence des gangs comme s'il s'agissait d'une catastrophe naturelle plutôt que d'un système de contrôle délibérément maintenu. Cela permet aux donateurs de se sentir vertueux en fournissant une aide humanitaire tout en évitant soigneusement de s'attaquer à la cause première de la crise.

L'ultime machine d'extraction

Ce que les oligarques ont créé en Haïti représente l'évolution parfaite du colonialisme : tous les avantages de l'extraction sans les coûts administratifs ou la surveillance internationale d'un régime colonial formel. Ils maintiennent des monopoles sur les importations clés, évitent pratiquement toutes les taxes, importent des armes à volonté et utilisent des gangs pour éliminer la concurrence, tout en maintenant la fiction de la souveraineté haïtienne.

Le système fonctionne si bien que lorsque des entrepreneurs noirs prospères tentent de le remettre en question, ils sont rapidement éliminés. Franck Ciné, cadre dans le secteur des télécommunications, a investi 85 millions de dollars dans le plus gros investissement privé d'Haïti à l'époque, avant d'être arrêté sur la base d'accusations douteuses et de voir ses biens saisis par un gouvernement contrôlé par les oligarques.

Le message était clair : même les riches Noirs haïtiens ne sont pas autorisés à concurrencer les familles d'oligarques. L'extraction doit se poursuivre sans interruption.

Briser la conspiration du silence

Le fait que la communauté internationale continue de s'engager auprès des gouvernements fantoches d'Haïti tout en ignorant les oligarques n'est pas de l'incompétence, c'est de la complicité. Les puissances étrangères trouvent pratique de traiter avec des politiciens facilement manipulables tandis que les véritables détenteurs du pouvoir restent dans l'ombre.

Cet arrangement sert tout le monde, sauf le peuple haïtien. Les donateurs peuvent prétendre qu'ils aident tout en s'assurant que leur aide ne menace jamais la structure fondamentale du pouvoir. Les politiciens peuvent faire de l'esbroufe sur la violence des gangs sans s'attaquer à ses causes profondes. Et les oligarques continuent de profiter d'un système qui les a parfaitement servis pendant plus d'un siècle.

Mais le masque tombe enfin. Les sanctions du Canada représentent la première fissure dans un mur de silence international qui a protégé ces familles pendant des générations. La question est maintenant de savoir si d'autres pays suivront ou s'ils continueront à favoriser un système qui a transformé l'une des premières républiques noires libres du monde en un terrain de jeu pour oligarques.

Tant que la communauté internationale ne cessera pas de traiter les symptômes et ne commencera pas à démanteler les réseaux d'oligarques qui financent la violence des gangs, les souffrances d'Haïti se poursuivront exactement comme prévu. Les familles BAM BAM ont créé le crime parfait : un système si brutal et si efficace que ses victimes sont tenues pour responsables de leur propre destruction, tandis que les architectes de cette destruction vivent dans le luxe, protégés par l'immunité diplomatique et l'aveuglement volontaire de la communauté internationale.

L'échec du monde ne réside pas dans sa réponse à la crise haïtienne, mais dans son refus de reconnaître qui en est réellement à l'origine.


https://wiredja.com/index.php/ar/op-ed/haiti-the-hidden-puppet-masters-how-haitis-oligarchs-orchestrate-gang-terror-while-the-world-looks-away

samedi 19 juillet 2025

Flash! Arrestation de l’homme d’affaire Réginald Boulos.-

Note de Gedony Fontil

Je peux confirmer que l'oligarque corrompu Reginald Boulos a bel et bien été arrêté par une opération multipartite, dont les Marshals américains, pour son implication dans l'armement de gangs terroristes, le financement de l'assassinat du président Jovenel Moïse et le détournement de fonds, entre autres.

Il est actuellement placé sous la garde de l'Immigration and Customs Enforcement (ICE), en attendant les inculpations.
Sa libération sous caution a été refusée…
Rappelons que Boulos est un citoyen américain d'origine libanaise, né de parents haïtiens, qui a affirmé, sans aucune preuve, avoir renoncé à sa citoyenneté américaine et adopté la nationalité haïtienne.
Il avait fui Haïti pour les États-Unis après que les autorités haïtiennes eurent émis un mandat d'arrêt contre lui pour corruption, complot contre l'État et financement de gangs.
Depuis les États-Unis, il a participé au financement de l'assassinat du président Moïse.
I can confirm that corrupt oligarch Reginald Boulos was indeed arrested by a multipe agency operation including U.S Marshals for his involvement in arming terrorist gangs, the financing of the assassination of president Jovenel Moise, embezzlement among others.
He’s placed under the care of Immigration And Customs Enforcement (ICE) for the time being, pending formal charges.
Bail has been denied…
Let’s recall that Boulos is a born American citizen of lebanse origin, whose parents were haitian citizens, whom claimed without any proof to have renounced his American citizenship and adopted Haitian citizenship.
He had fled Haiti to the United States after Haitian authorities submitted an arrest warrant against him for corruption, conspiracy against the state and gang financing.
From the United States he participated in the financing of the assassination of president Moise.
19/7/25
Gedony Fontil

mardi 15 juillet 2025

HAITI | The Hidden Puppet Masters: How Haiti's Oligarchs Orchestrate Gang Terror While the World Looks Away.-

Haiti's Oligarchs who control 80% of the wealth of that impoverrished country and control all the gangs and ports.

WiredJA News Team

Haiti's Oligarchs who control 80% of the wealth of that impoverrished country and control all the gangs and ports.
Behind the chaos lies a calculated system of exploitation orchestrated by billionaire families who profit from violence while hiding behind diplomatic immunity

MONTEGO BAY, JAMAICA, June 13, 2025 - While the world fixates on gang violence tearing Haiti apart, the real architects of destruction remain comfortably invisible, protected by a conspiracy of silence that spans continents. Behind every massacre, every displaced family, every bullet fired in Port-au-Prince's streets lies a carefully orchestrated business model run by what Haitians call the "BAM BAM"—an acronym that phonetically means "Gimme Gimme" in Creole.

The BAM BAM represents six oligarch dynasties—the Brandt, Acra, Madsen, Bigio, Apaid, and Mevs families—who control 90 percent of Haiti's wealth while the vast majority of the Black population lives in grinding poverty. These predominantly Middle Eastern and European-descended families have turned gang violence into a profitable enterprise, using criminal groups as private militias to protect their monopolies and maintain political control over a nation they've never truly allowed to govern itself.

For over a century, this shadow oligarchy has operated with breathtaking impunity, turning Haiti into what amounts to a perfectly designed extraction machine: maximum profit for a handful of families, maximum suffering for everyone else.

The Billionaire Behind the Bloodshed

Gilbert Bigio, Haiti's only billionaire and the de facto leader of this oligarch network, finally drew international scrutiny when Canada sanctioned him in December 2022. But even then, the charges barely scratched the surface of a criminal enterprise that has operated in plain sight for generations.
Canada accused Bigio and fellow oligarchs Reynold Deeb and Sherif Abdallah of "using their economic power to protect and enable the illegal activities of armed criminal gangs, including through money laundering and other acts of corruption." The 86-year-old patriarch, worth an estimated $1 billion, had purchased Jeffrey Epstein's Mercedes Maybach for $132,000—quite a statement in a nation where 4.7 million people face acute food insecurity.

Dan Foote, who served as U.S. Special Envoy to Haiti from July to September 2021, finally said what many had long suspected: "I guarantee there is a positive integer of oligarchs who have used the gangs for security and paid them. They've been running the country for at least 120 years."

Yet even as this confirmation emerged from a senior U.S. official, the international community continued its willful blindness to the system that creates the very crises it claims to want to solve.

The Diplomatic Shield: Immunity for Mass Murder

What makes the oligarchs virtually untouchable isn't just their wealth—it's their sophisticated use of diplomatic immunity to operate above any law. Bigio served as Israel's honorary consul for over two decades, with a large Israeli flag flying outside his palatial home. Abdallah has represented Italy as honorary consul for more than a decade. These positions allow them to avoid taxes while maintaining private ports with minimal government oversight.

This explains the mystery that has long puzzled observers: how weapons continue flooding into a country where even police ammunition is strictly controlled. The oligarchs import arms through their private ports, the same infrastructure they use to maintain their monopolies on everything from steel to consumer goods.

The system is designed for perfect deniability. When gangs like the G9 federation commit massacres—such as the December 2024 slaughter of 207 people in Cité Soleil—the oligarchs who fund and direct them remain safely behind layers of diplomatic protection and offshore companies revealed in the Pandora Papers.

Controlled Chaos: The Business Model of Violence

The gang violence isn't random—it's a business strategy. Different oligarch families fund competing gangs to maintain territorial control, protect their economic interests, and eliminate political threats. When businessman Reynold Deeb needed to challenge Bigio's control of customs operations, he found his "game-changer" in gang leader Arnel Joseph, elevating him among his "important pawns."

As one Haitian investigative report revealed: "the war was waging between Deeb and Bigio who had launched the gangs of Chancerelles and Bas Delmas. In Arnel, Deeb found his game-changer for the control of Lower Town and, thus, won the war against Bigio."

This isn't criminal opportunism—it's strategic planning. The oligarchs benefit from a weak state that cannot tax them, regulate their monopolies, or investigate their crimes. Why would they want stability when instability serves their interests so perfectly?

A Century of Coups and Complicity

The oligarchs didn't stumble into this system—they've refined it over generations. By the 1970s, families like the Bigios were collaborating with the autocratic Duvalier regime, whose fearsome Tonton Macoute paramilitaries killed and tortured thousands. U.S. diplomatic cables show how closely Fritz Mevs worked with Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier, urging him to fire ministers seen as "anti-business."

When democratically elected President Jean-Bertrand Aristide threatened their stranglehold with policies favoring Haiti's poor majority, the oligarchs orchestrated his overthrow—twice. The 1991 coup was backed by the same families who appear on today's sanctions lists. In the 2004 coup, oligarch André Apaid offered to pay gang leaders in Cité Soleil to turn against Aristide.

Even the 2021 assassination of President Jovenel Moïse fits this pattern. Many believe Moïse had finally decided to challenge the oligarch system, knowing it would likely cost him his life. As one observer noted: "I believe that at some point he had this revelation and was willing to take on the oligarchs, knowing it would not end well for him."

Miami Money Laundering: How America Enables the Extraction

The oligarchs couldn't maintain their system without sophisticated international support. U.S. lawyers and bankers in Miami have provided tax advice, letters of reference, and financial services that allow these families to move wealth through offshore companies in secretive tax havens.

The Pandora Papers revealed how Bigio and Abdallah owned or controlled almost 20 companies and trusts in various tax havens. Abdallah established a British Virgin Islands company to own a $1 million yacht named Karisa, listing his Miami apartment as his home address. His private bankers at Santander Bank in Miami facilitated these transactions with professional discretion.

This isn't ancient history—it's ongoing collaboration. Even as Haiti burns and 1.3 million people flee gang violence, American financial institutions continue enabling the very oligarchs who fund that violence.

The Racial Dimension: White Warlords, Black Scapegoats

Perhaps the most disturbing aspect of this system is its deliberate racial structure. The oligarchs—many of whom are descendants of Middle Eastern and European immigrants—use what one analysis calls "Black faces" as political puppets while maintaining real control behind the scenes.

A Haitian writer explained the brutal calculus: "For over a century now, with US complicity, ultra-national 'white' families routinely pick 'Black faces' to front dictatorships in Haiti that do their bidding." When those Black politicians outlive their usefulness or threaten the system, they're disposed of—often violently.

This creates the perfect illusion: Haiti appears to be a Black-run country destroying itself, when in reality it's controlled by oligarchs who have every incentive to maintain chaos. The international media rarely shows the oligarchs' faces or mentions their names, allowing them to operate in comfortable anonymity while Black Haitians bear the blame for the violence these families orchestrate.

The Kenya Mission: Protecting the Puppet Masters

The current Kenyan-led security mission takes on a sinister dimension when viewed through this lens. The mission's failure isn't accidental—it's by design. With just over 380 Kenyan police officers facing 12,000 gang members, the force is woefully inadequate for its stated mission.

But perhaps that's the point. The oligarchs don't want the gangs eliminated—they want them managed. A successful security mission that actually dismantled gang networks would threaten the very system the oligarchs use to maintain control.

Meanwhile, the international community focuses on gang violence as if it's a natural disaster rather than a deliberately maintained system of control. This allows donors to feel virtuous about providing humanitarian aid while carefully avoiding the root cause of the crisis.

The Ultimate Extraction Machine

What the oligarchs have created in Haiti represents colonialism's perfect evolution: all the extraction benefits with none of the administrative costs or international oversight of formal colonial rule. They maintain monopolies on key imports, avoid virtually all taxes, import weapons at will, and use gangs to eliminate competition—all while maintaining the fiction of Haitian sovereignty.

The system works so well that when successful Black entrepreneurs try to challenge it, they're quickly eliminated. Telecommunications executive Franck Ciné invested $85 million in Haiti's largest private investment at the time, only to be arrested on dubious charges and have his assets seized by a government controlled by the oligarchs.

The message was clear: even wealthy Black Haitians are not allowed to compete with the oligarch families. The extraction must continue uninterrupted.

Breaking the Conspiracy of Silence

The international community's continued engagement with Haiti's puppet governments while ignoring the oligarchs isn't incompetence—it's complicity. Foreign powers find it convenient to deal with easily manipulated politicians while the real power brokers remain safely in the shadows.

This arrangement serves everyone except the Haitian people. Donors can claim they're helping while ensuring their aid never threatens the fundamental power structure. Politicians can grandstand about gang violence without addressing its root causes. And the oligarchs continue profiting from a system that has served them perfectly for over a century.

But the mask is finally slipping. Canada's sanctions represent the first crack in a wall of international silence that has protected these families for generations. The question now is whether other nations will follow suit or continue enabling a system that has turned one of the world's first free Black republics into an oligarch playground.

Until the international community stops treating the symptoms and starts dismantling the oligarch networks that fund gang violence, Haiti's suffering will continue exactly as designed. The BAM BAM families have created the perfect crime: a system so brutal and effective that its victims are blamed for their own destruction, while the architects of that destruction live in luxury, protected by diplomatic immunity and international willful blindness.

The world's failure isn't in its response to Haiti's crisis—it's in its refusal to acknowledge who's really behind it.


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jeudi 10 avril 2025

Un TPI sur la complicité des autorités policières et gouvernementales dans les massacres des gangs en Haïti. (Cyrus Sibert, Journaliste)


Les attaques des gangs criminels, politiquement motivés, dans les villes de Mirebalais et de Kenscoff, laissent entrevoir la complicité des autorités haïtiennes dans les massacres de plusieurs centaines de civils innocents. 

Dans son dernier rapport sur Haïti, la mission de l’ONU, le BINUH décrit ces attaques meurtrières à Port-au-Prince et s’interroge sur la "réaction tardive” du régime. 

Le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé avait même confessé que les membres de son Gouvernement et de la Police Nationale étaient au courant des planifications et de l'imminence de l'exécution du massacre à Kenscoff; dans le département du Centre, la Police a livré la ville de Mirebalais aux bandes criminelles qui ont tué, massacré et pillé en toute quiétude. 
Aucun effort n'a été initié pour renforcer la défense de la commune, protéger les vies et les biens ou faire évacuer la population. Il est donc clair que les intérêts des responsables haïtiens ne sont pas contrariés par la multiplication des ces tueries de femmes, d’enfants, de vieillards et de personnes handicapées. Les civils sans défense sont abonnés à leur sort scellé. 

Il est donc urgent de créer le cadre international nécessaire pour que ces dirigeants puissent rendre des comptes. La justice haïtienne étant en putréfaction avancée, un Tribunal Pénal International (CPI) pour Haïti est indispensable en vue d'enquêter et de juger tous ceux du Haut commandement de la Police, de l'Armée, du Gouvernement et du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) qui ont une responsabilité dans ces massacres, ou en sont complices de façon active ou passive.

Les innocents assassinés dans les pires conditions en Haïti sont aussi des humains dont les droits fondamentaux ont été violés. Il faut un exemple fort de punition contre les auteurs et co-auteurs de ces crimes, pour faire cesser ce cycle de massacres répétés en Haïti.

Cyrus Sibert, journaliste
Orlando, Florida, 
10 Avril 2025

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