jeudi 2 octobre 2025

Résumé des principaux titres de l’actualité en Haïti, basé sur les médias #opensource :

Voici un résumé des principaux titres de l’actualité en Haïti, basé sur les médias #opensource :

1. Crise sécuritaire et nouvelle force internationale :Fin de la Mission multinationale (MMAS) : Le mandat de la MMAS, dirigée par le Kenya, s’est achevé sans progrès significatifs contre les gangs armés. L’ONU a adopté la résolution 2793, autorisant une nouvelle Force de répression des gangs (FRG) pour 12 mois, soutenue par les États-Unis, le Panama, et l’OEA. Cette force vise à lutter contre l’insécurité croissante, avec un appui logistique de l’ONU et de l’OEA. (Radio Métropole, Vision 2000, Télé Pluriel, Vant Bèf Info)
Réactions : L’UE, la CARICOM, et l’OEA saluent cette initiative, mais des doutes persistent sur son efficacité sans une implication forte des dirigeants haïtiens. Le diplomate Pierre Antoine Louis souligne la nécessité d’un leadership local. (Télé Pluriel, Vant Bèf Info, Web)
Violence des gangs : Plus de 16 000 morts et 7 000 blessés enregistrés depuis 2022 (RNH, Rezo Nodwes). Une fillette de 5 ans, Lovemika Petit-Frère, est décédée d’une balle perdue à Delmas 33, suscitant une indignation générale. (Vision 2000, Vant Bèf Info)

2. Crise humanitaire et alimentaire :Risque de famine : Le PAM alerte sur une insécurité alimentaire touchant 5,7 millions d’Haïtiens, avec un risque réel de famine. (Radio Télé Monopole)
Déplacés internes : Plus de 30 000 personnes ont fui Mirebalais pour le Plateau Central, vivant dans des conditions critiques. World Vision appelle à des actions urgentes. (Radio Métropole, Le National)

3. Économie et emploi :Non-renouvellement de la loi HOPE/HELP : La fin de ce programme menace 60 000 emplois dans le textile haïtien et 90 % des exportations vers les États-Unis. L’OEA appelle à sa reconduction. (Radio Télé Monopole, Radio Métropole, Vant Bèf Info)
Exercice fiscal 2024-2025 : Trois budgets rectificatifs reflètent une instabilité budgétaire, critiquée par ProEco pour son impact négatif sur les agents économiques. (Télé Pluriel, Vision 2000)

4. Éducation et rentrée scolaire :Rentrée 2025-2026 : Lancée le 1er octobre, elle concerne 4 millions d’élèves, mais reste difficile pour de nombreuses familles en raison de l’insécurité et de la précarité. Le ministre Antoine Augustin salue une rentrée réussie, tandis que des écoles déplacées peinent à se relocaliser. (Télé Pluriel, Vision 2000, Vant Bèf Info)
Sécurité scolaire : La PNH mobilise ses unités, dont la Police communautaire éducative, pour sécuriser les écoles. (Télé Pluriel, Vision 2000)

5. Police et justice :Renforcement de la PNH : Le directeur général André Jonas Vladimir Paraison discute avec l’OEA de réformes, de modernisation et d’amélioration des conditions des policiers. (Scoop FM, Vision 2000, RNH, Télé Pluriel)
Arrestation : Oberto Louis, arrêté à Delmas 75 pour usurpation de titre de policier, utilisait un faux badge pour des contrôles. (Scoop FM, Vision 2000, Vant Bèf Info)
Nouveau service judiciaire : Ouverture d’un service de casier judiciaire à Cap-Haïtien pour faciliter l’accès dans le Nord. (Radio Télé Monopole)
Assises criminelles : Le Parquet de Port-au-Prince adopte des mesures pour accélérer les procès et lutter contre la détention préventive prolongée. (RNH)

6. Politique et transition :Dialogue politique : Laurent Saint-Cyr, président du CPT, initie un dialogue à moins de 5 mois de la fin du mandat (7 février 2026). Claude Joseph critique une démarche tardive, tandis que Clarens Renois salue l’initiative mais doute de son succès. (Scoop FM, Vision 2000)
Nouvelle ambassadrice : Hélène Rousse, nouvelle ambassadrice de l’UE, a présenté ses lettres de créance. (Radio Télé Monopole)

7. Santé :Résurgence du choléra : Environ 50 cas enregistrés, avec une force opérationnelle mise en place pour limiter les risques d’épidémie. (Radio Métropole)

8. International et société :Condamnation au Canada : Gérald Nicolas, citoyen canadien d’origine haïtienne, condamné à 5 ans de prison pour tentative de renversement du gouvernement haïtien. (Radio Télé Pacific, Gazette Haïti)
Sport : Soutien aux Grenadiers U-17 pour le Mondial au Qatar et lancement de compétitions sportives universitaires par l’UNESCO dans le Nord. (Radio Télé Monopole)
Manifestation aux Gonaïves : Les funérailles de Wilford Ferdinand (Ti Will) se transforment en protestation, avec des accusations contre les autorités locales. (Scoop FM, Vision 2000)

Ce résumé synthétise les informations clés des sources radio, télévisées et web, en mettant en avant les thèmes dominants : insécurité, crise humanitaire, économie, éducation, et efforts de réforme institutionnelle. #LeReCit #ajandalakay 

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Aprè Ti-Wil, DG Paraison ak CPT Lavalas ap prepare asasina Guy Philippe. (Live 202)

Contre la souveraineté des gangs et cartels de drogue en Haiti. Vive leur suppression! (Live, 201)

Skip navigation tripotay lakay Create Avatar image Mission anti-gangs USA-ONU en Haiti! Comment le peuple doit participer. (Live 200)

Haiti : Échec certain des USA et l'ONU, sans une lutte systématique contre la corruption. (Live 199)

Laurent St Cyr - CPT à l’ONU : encore de beaux discours sans des actes. (Live 198)

mardi 30 septembre 2025

Media Institute of the Caribbean Releases Landmark Report on Disaster Communication and Media Resilience Across Seven Caribbean Countries.-


Media Institute of the Caribbean Releases Landmark Report on Disaster Communication and Media Resilience Across Seven Caribbean Countries.-

30th September, 2025

The Media Institute of the Caribbean (MIC) announces the publication of “Disasters and Crises in the Caribbean Region: A Review of Experiences in Seven Countries.” This pioneering report supported by UNESCO, provides an in-depth review of disaster experiences in the context of communication and information, across Antigua and Barbuda, Barbados, Dominica, Grenada, Guyana, Trinidad and Tobago, and Saint Vincent and the Grenadines.

The publication highlights the regional imperative for stronger communication, recognizing the Caribbean’s profound vulnerability to hurricanes, flooding, volcanic eruptions, drought, and health crises, the report underscores the critical importance of robust, culturally sensitive, and timely communication before, during, and after disasters. The research affirms that the capacity and resilience of local media are just as vital as physical infrastructure in saving lives, countering misinformation, coordinating aid, and supporting equitable recovery in Small Island Developing States (SIDS).

Some of the key findings and lessons learned include the impact of disasters across the Caribbean is shaped as much by communication gaps and information flow as by the actual force of the events; the fact that local journalists, despite often working with limited resources and in hazardous conditions, play a life-saving role in disseminating emergency information, exposing accountability issues, and amplifying community voices; and the need for continuous, trauma-informed disaster reporting training, investment in resilient news infrastructure, and improved partnerships among media, government, and humanitarian agencies is central to building regional resilience.

Among the recommendations for action, the report calls for targeted investment and collaborative action to upgrade tools and safety equipment for newsrooms and field reporters; establish and maintain redundant communication channels, streamlining Freedom of Information processes and enact supporting legal frameworks and formalize partnerships between media, authorities, and aid organizations for coordinated crisis messaging.

“This report is a call to action for governments, media leaders, and international partners. Strengthening the communicative infrastructure of the Caribbean is not optional in the era of climate and health emergencies… it is essential to saving lives, preserving development gains, and sustaining democracy,” said Kiran Maharaj, President of the Media Institute of the Caribbean.

Dr. Paul Hector, Officer in Charge at the UNESCO Regional Office for the Caribbean, emphasized, “The lessons highlighted underscore the need for policy reforms, institutional investments, and community engagement to build a safer, more informed, and resilient Caribbean for all.”

“Disasters and Crises in the Caribbean Region: A Review of Experiences in Seven Islands” is published by the Media Institute of the Caribbean can be accessed at: www.mediainstituteofthecaribbean.com or https://online.flippingbook.com/view/970074714/

mardi 16 septembre 2025

L'idéologie du mouvement anti-Aristide de 2004 : lutte inter-Lavalas ou anti-LAVALAS? (Live 192)


L’assassinat de Wilfort Ferdinand alias Ti-Will, membre influent de l’armée cannibale des Gonaives, soulève un débat sur son idéologie politique : sa position anti-Aristide fait-elle de lui un anti-LAVALAS ou un homme de droite? L’origine Lavalas du mouvement GNB, du Front Révolutionnaire des Gonaïves qui a contribué au renversement du Président Aristide en 2004 est un fait historique. Ce sont des hommes de Jean-Bertrand Aristide qui se sont révoltés contre lui. D'ailleurs, le Commissaire Guy Philippe n’était-il pas un protégé du leader Lavalas? 
En effet, les luttes intestines inter-Lavalas ne signifient pas automatiquement qu'il y a un changement d'idéologie politique. Par exemple, Joseph Staline ne partageait pas la stratégie de Vladimir Lénine ni de Léon Trotsky. Il est allé jusqu’à assassiner Trotsky, le fondateur de l’Armée rouge au Mexique, où il s’était réfugié. Mais jamais, aucun historien n’a nié le fait qu'ils étaient trois leaders communistes, des marxistes bolcheviques. Leur lutte intestine n'a pas changé leur idéologie politique.  
La vérité sur le mouvement de 2004 : L’opposition anti-Aristide était en majorité un mouvement de leaders de la gauche haïtienne, victimes des fraudes électorales du Parti Fanmi Lavalas du Président Aristide qui cherchait à les enterrer politiquement. Le 17 décembre 2001, Aristide les a violemment attaqué, ordonnant à ses partisans de piller puis incendié des locaux de partis politiques et des résidences de leaders de l'opposition. 

Ceux qui blâment aujourd'hui le mouvement GNB doivent se rappeler que le Président Jean-Bertrand Aristide avec son tempérament rancunier, sa stratégie arrogante et violente avait créé les conditions pour une agitation socio-politique avec des attaques répétées contre des médias, les assassinats de journalistes, le vol des fonds des coopératives, les attaques des facultés de l’UEH par ses fanatiques connus sous le nom de "chimères”.  

De 1986 à nos jours, les seuls leaders de la droite furent le professeur Leslie Manigat, le professeur Hubert Deronceray et l'économiste Marc Bazin. L’alliance contre nature des membres de l’Armée Cannibale qui ont incendié le local du parti MOCHRENA, assassiné ses membres et pillé les résidences d’opposants du président Aristide dans la Cité de l'indépendance n’a jamais changé leur position idéologique d'anarcho-populiste Lavalas. 

C'était une question de survie face à la stratégie de liquidation et d'élimination de témoins orchestrée par le Président Aristide qui cherchait à refaire son image en vue de retrouver sa légitimité au niveau international. Faut-il rappeler que tout ce beau monde Lavalas du mouvement anti-Aristide de 2004 a regagné les rangs de la plate-forme Lavalas lors de la campagne électorale du président René Préval comme candidat du parti LESPWA. Les plus récalcitrants ont été tous vus au Palais National en quête d'un accord post-électoral "pour un partage de responsabilités", la formule habituelle des parasites étatistes, incapables de rester quelques jours dans l’opposition.
Le président Jean-Bertrand Aristide qui semait le vent au sein de sa grande famille politique, a récolté la tempête qu'il méritait. S'il voulait commémorer les 200 ans de l'indépendance dans la paix, il aurait dû agir en conséquence.

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Cyrus Sibert, journaliste
Orlando, Florida, 
17 Septembre 2025

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vendredi 5 septembre 2025

Gospel beyond borders and Christian nationalism: Call to compassion, justice and solidarity with immigrant Christians | Opinion.-

Stocks photos. Credit: Sincerely Media via Unsplash

Evangelical denominations must confront complicity in anti-immigrant policies and embrace unity with immigrant congregations.

BY CELUCIEN L. JOSEPH

In recent years, many evangelical denominations in the United States have supported anti-immigrant policies that divide families and criminalize innocent people. Among those targeted in ICE raids are undocumented believers who themselves identify as evangelical Christians.

Despite sharing the same faith, immigrant congregations are often seen as “other” by their white evangelical counterparts. This is troubling, since many of these immigrant churches are formally affiliated with major denominations like the Southern Baptist Convention, the United Methodist Church and the Presbyterian Church.

Yet their spiritual contributions rarely translate into advocacy or protection from denominational leaders. Instead, political alignment within U.S. evangelicalism has leaned toward policies that disenfranchise and marginalize immigrant Christians.

A moral and theological failure

Some believers may vote in good conscience, unaware that their choices harm fellow Christians. Others dismiss immigration as a purely political issue. But scripture affirms that decisions affecting one part of the body affect the whole (1 Corinthians 12:26). Ignoring this truth betrays the unity Christ calls his followers to embody.

Immigrant congregations contribute significantly—financially, spiritually and numerically—to their denominations. They have the right and responsibility to hold their partners accountable. Silence in the face of harmful policies, as theologians like Dietrich Bonhoeffer and Martin Luther King Jr. warned, becomes complicity in injustice.

Called to care for the stranger

At the heart of Christian discipleship is love, hospitality and care for the vulnerable. The Bible consistently commands believers to welcome the foreigner:

“Love them as yourself, for you were foreigners in Egypt” (Leviticus 19:33–34).
“I was a stranger and you invited me in” (Matthew 25:35).
“Do not neglect to show hospitality to strangers” (Hebrews 13:2).

These are not suggestions. They are mandates rooted in God’s character and central to the message of Christ. Compassion is not optional; it is required.

A prophetic challenge to the church

If the evangelical church in the U.S. is to maintain moral credibility, it must confront its complicity in systems of injustice. Silence in the face of suffering is not neutrality — it is participation.

Christian faith is not only a personal relationship with God but also a public witness to God’s justice and mercy. When immigrant believers are excluded because of laws supported by fellow Christians, the church must rise to embody the radical hospitality of Christ.

The Gospel knows no borders. Neither should our love for the undocumented families and congregations among us. To follow Christ faithfully means standing in solidarity with immigrant Christians, rejecting nationalism in favor of kingdom living and ensuring compassion outweighs fear.

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Judge blocks Trump administration’s ending of legal protections for 1.1 million Venezuelans and Haitians.-

US Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents prepare during a multi-agency targeted enforcement operation in Lyons, Illinois, US, on Sunday, Jan. 26, 2025.
US Immigration and Customs Enforcement (ICE) agents prepare during a multi-agency targeted enforcement operation in Lyons, Illinois, US, on Sunday, Jan. 26, 2025. (
Christopher Dilts/Bloomberg/Getty Images)

By Associated Press

A federal judge on Friday ruled against the Trump administration from ending temporary legal protections that have granted more than 1 million people from Haiti and Venezuela the right to live and work in the United States.

The ruling by US District Judge Edward Chen of San Francisco for the plaintiffs means 600,000 Venezuelans whose temporary protections expired in April or whose protections were about to expire September 10 have status to stay and work in the United States.

Chen said Homeland Security Secretary Kristi Noem’s actions in terminating and vacating three extensions granted by the previous administration exceeded her statutory authority and were arbitrary and capricious.

The Department of Homeland Security did not immediately respond to an email seeking comment.

Temporary Protected Status is a designation that can be granted by the Homeland Security secretary to people in the United States, if conditions in their homelands are deemed unsafe for return due to a natural disaster, political instability or other dangerous conditions.

Designations are granted for terms of six, 12 or 18 months, and extensions can be granted so long as conditions remain dire. The status prevents holders from being deported and allows them to work.

Soon after taking office, Noem reversed three extensions granted by the previous administration to immigrants from Venezuela and Haiti, prompting the lawsuit. Noem said that conditions in both Haiti and Venezuela had improved and that it was not in the national interest to allow migrants from the countries to stay on for what is a temporary program.

Millions of Venezuelans have fled political unrest, mass unemployment and hunger. The country is mired in a prolonged crisis brought on by years of hyperinflation, political corruption, economic mismanagement and an ineffectual government.

Haiti was first designated for TPS in 2010 after a catastrophic magnitude 7.0 earthquake killed and wounded hundreds of thousands of people, and left more than 1 million homeless. Haitians face widespread hunger and gang violence.

mercredi 3 septembre 2025

La propagande mensongère : “blackwater veut collecter des taxes sur la frontière d'Haiti”. (Texte de Cyrus Sibert)

Administration Générale des Douanes (AGD) – Anmwe News

Il n’a jamais été question qu'une compagnie étrangère collecte des taxes le long de la frontière haitiano-dominicaine. Cette idée est une campagne de manipulation qui vise à créer la panique, faire peur aux patriotes haïtiens, les poussant à se réfugier dans le nationalisme nihiliste qui impose à notre pays une crise de mutation, ce blocage obscurantiste qui nous entraîne dans l'abîme. Car il est clair que des politiciens démagogues et oligarques corrompus profitent des crimes transnationaux de contrebande, de drogue et d’armes. Ces derniers utilisent ce circuit au profit des gangs criminels qui les aident à capturer l’Etat haitien et 12 millions d’êtres humains.

Malgré le titre ronflant de l'article du journal Miami Herald sur la question ( “Haiti wants to hire private firm to collect border taxes. Not everyone is on board” ), il n’est aucunement mentionné dans le corps du texte de la journaliste Jacqueline Charles qu’une firme étrangère assurera la collecte des taxes en Haïti. De préférence, il est écrit :“negotiations are ongoing for border control and debt collection by -- restructuring customs and PoliFRONT, the specialized Haitian border police unit charged with securing the 243-mile borders with the Dominican Republic, the country’s biggest trade partner.”


== [Traduction : Des négociations sont en cours pour le contrôle des frontières et le recouvrement des taxes par la restructuration de la douane et de PoliFRONT, l'unité spécialisée de la police haïtienne des frontières, chargée de sécuriser les 243 miles de frontière qui séparent Haïti avec la République dominicaine, le plus grand partenaire commercial du pays.] 


C'est ce qu'on peut lire au deuxième paragraphe de l'article cité plus haut.


Donc, il n'y a aucun doute, l'information est claire : La compagnie de Monsieur Erik Prince négocie avec les dirigeants haïtiens en vue d’aider l’Etat d'Haïti à restructurer ses services de douane et de renforcer le PoliFRONT, son unité de police spécialisée, pour une meilleure surveillance de la frontière terrestre. Le travail sera fait par la douane haïtienne et la Police Nationale d’Haiti, deux institutions nationales.


De plus, au 6e paragraphe, nous lisons : “A spokesman for Vectus Global told the Herald the company has “a year-long program to help the government defeat the gangs and a longer-term role advising the government on how to restore revenue collection capabilities once the situation stabilizes. We want to help the Haitians increase their capacity to defeat these terrorist groups, get their country back, and then reinstate essential services which have been missing for the past few years.”


== [Traduction : Un porte-parole de Vectus Global a déclaré au Miami Herald que l'entreprise avait mis en place un programme d'un an pour aider le gouvernement à vaincre les gangs et de jouer un rôle à plus long terme de conseil auprès du gouvernement sur la manière de rétablir les capacités de collecte des recettes une fois la situation stabilisée. Nous voulons aider les Haïtiens à renforcer leurs capacités à vaincre ces groupes terroristes, à reconquérir leur pays et à rétablir les services essentiels qui ont disparu ces dernières années.]


En conséquence, il s’agit d’un contrat de service en vue d'aider le gouvernement haitien à restaurer ses capacités à collecter des revenus lorsque la situation sera stabilisée. 


Alors, pourquoi tant de confusion et de palabres insensées ? Qui croira qu’une compagnie militaire de l’envergure de VECTUS GLOBAL ci-devant Blackwater, allait utiliser ses soldats d’élites, des réservistes des Navy Seals, du corps des Marines, de la Force Delta, des anciens commandos de forces spéciales, pour un travail banal de gardes frontaliers en Haïti? A combien s'élèverait l'utilisation de ce genre de mercenaires hautement qualifiés donc extrêmement coûteux?


Une simple analyse coût/bénéfice démontre clairement que c'est insensé. D'autre part, ce serait ridicule et contre productif d'utiliser des soldats d'élites dans de telle mission non-combattante qui entraînerait la perte de leurs capacités de combat.


Pourtant, la rumeur persiste. A quelle fin toute cette propagande? 


L'aile saine de la société haïtienne doit-être vigilante. Car, la mafia qui profite de la criminalité transnationale entre Haïti et la République Dominicaine, estimée à environ 600 millions de dollars US, cherche à nous manipuler en vue de protéger le statu quo. Le redressement de l'Etat d'Haïti, le rétablissement de la sécurité et l'éradication des gangs passent par le contrôle de nos frontières. Du point de vue militaire, il est impossible de combattre les gangs sans couper leurs lignes logistiques et sans assécher les caisses des bandits et des oligarques corrompus du secteur privé et de l’État qui les supportent.


Lisez le texte de Jacqueline Charles, Miami Herald : https://www.miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/haiti/article311704944.html


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Cyrus Sibert, journaliste
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3 Septembre 2025

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La nature réelle des gangs de VIV ANSANM en Haiti (Live 185)


La nature réelle des gangs de VIV ANSANM en Haiti (Live 185)
https://youtube.com/live/YyCuj78aLsQ?feature=share

La mauvaise utilisation de l’unité SWAT prouve que les dirigeants haïtiens ne comprennent même pas la nature du problème auquel le pays est confronté. Le SWAT team ne peut pas être efficace en terrain ouvert. C’est une unité spécialisée, conçue aux Etats-Unis à partir de 1960, pour attaquer des cibles fixes dans le cadre des scénarios de prises d’otage, de braquage de banque, etc. Même quand on l'utilise parfois en position défensive comme escorte, la mission principale des SWAT reste l’attaque de cibles fixes. Donc, sa contribution dans la guerre actuelle contre les gangs de la coalition VIV ANSANM devrait être l’attaque des bâtiments où les chefs de gangs sont localisés, mais non pour mener des guerres de tranchées dans les forêts ou dans la jungle. 

Les combats contre des groupes de guérilleros de VIV ANSANM en milieu rural (Mirebalais, Artibonite, Kenscoff) doivent être menés avec des unités militaires spécialisées accompagnées de groupes d’autodéfense dans chaque section communale, renforcés par des agents du BSAP. Il faut une occupation du terrain et un effet de nombre. Utiliser des policiers SWAT dans ce genre d'opérations ne peut pas engendrer de résultats durables. 

Si l’élite qui dirige ce pays au niveau du gouvernement ou de la police n’arrive pas à comprendre la nature des gangs et comment adapter la force publique à la situation, le peuple haitien doit conclure qu'il ne peut rien attendre des dirigeants actuels. Car, il est impossible de gagner une guerre contre-insurrectionnelle avec des leaders incompétents et corrompus. 

Si les Etats-Unis n’ont pas atteint leurs objectifs en Afghanistan, c’est parce qu’ils avaient comme partenaires des dirigeants locaux corrompus qui détournaient les ressources fournies. C’est tellement difficile et complexe de reprendre le contrôle d’un territoire contrôlé si longtemps par des groupes de civils armés, affiliés à des organisations criminelles internationales, que le facteur premier de toute réussite est d'avoir des dirigeants assez compétents pour faire un bon diagnostique et honnêtes pour mettre en place une gouvernance capable de rétablir la confiance et la légitimité de l’Etat.


(Cyrus Sibert, Ajanda Lakay)

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Cyrus Sibert, journaliste
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3 Septembre 2025

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mardi 26 août 2025

Cette maladie que l’on pensait réservée au bétail découverte chez un humain aux États-Unis.-

La présence de cette « larve mangeuse de chair » a été confirmée sur le sol américain après un retour de voyage du Salvador.

Maxime Birken
Mis à jour mar. 26 août 2025

INTERNATIONAL - Âmes sensibles, passez votre chemin. Car aux États-Unis, un premier cas de myiase due à la lucilie bouchère du Nouveau Monde (NWS) a été détecté sur un patient humain, a confirmé le ministère américain de la Santé ce lundi 25 août.

En d’autres termes, un parasite « mangeur de chair » que l’on retrouve habituellement sur le bétail a été retrouvé chez un patient de retour aux États-Unis, après un séjour au Salvador. Son cas a été diagnostiqué le 4 août dernier, comme le rapportent également les Services sociaux américains.

Un ver parasite découvert vivant dans le cerveau d’une femme en Australie, une première

Si les autorités ont indiqué qu’à ce stade le risque pour la santé publique américaine est « très faible », cette découverte inquiète pour son passage de l’animal à l’homme. Un porte-parole du Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, Andrew Nixon, a fait savoir qu’il s’agissait du premier cas humain de myiase NWS associée à un voyage provenant d’un pays touché par l’épidémie et identifié aux États-Unis. Les principaux cas impliquant ce parasite se trouvant principalement en Amérique du Sud et dans les Caraïbes.

La BBC précise de son côté que la présence de ce parasite est confirmée dans tous les pays d’Amérique centrale, Mexique inclus. Et ce, malgré les efforts des autorités locales pour empêcher la propagation de ce parasite « mangeur de chair ».

Au menu : « tissus vivants »

Infestation parasitaire particulièrement dégoûtante, la myiase NWS se développe par l’intermédiaire de larves ou d’asticots de mouches parasitaires très souvent présentent à proximité du bétail, principal victime du parasite. Ce parasite se nourrit alors de tissus vivants. Et parmi les symptômes visibles, le patient voit apparaître des « lésions cutanées inexpliquées douloureuses », « qui ne guérissent pas » ou « s’aggravent avec le temps ». Il est aussi possible de « sentir le mouvement des larves dans une plaie ou une plaie cutanée, dans le nez, la bouche ou les yeux » ainsi qu’une « odeur nauséabonde provenant du lieu de l’infestation ».

Pour l’humain, le risque est faible. Toutefois, la présence d’une plaie ouverte peut quand même provoquer une infestation chez l’homme. « Lorsque les larves de mouches NWS (asticots) s’enfouissent dans la chair d’un animal vivant, elles lui causent des dommages graves, souvent mortels, explique ainsi le service d’inspection de la santé animale et végétale de l’USDA. La NWS peut infester le bétail, les animaux domestiques, la faune sauvage, parfois les oiseaux et, dans de rares cas, les humains. »

Pour éviter une telle épidémie sur le sol américain, la BBC précise que plusieurs services gouvernementaux ou internationaux sont désormais en alerte. Parmi eux, le service d’inspection de la santé animale et végétale de l’USDA, mais aussi l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Car si les inquiétudes sont fondées en cas d’épidémie chez l’homme, c’est surtout pour le bétail que les autorités américaines s’inquiètent. Si cette épidémie touche le bétail américain, l’USDA affirmait au début du mois que cela pourrait coûter plus de 100 milliards de dollars (près de 86 milliards d’euros) à la filière élevage américaine.

https://fr.yahoo.com/news/maladie-l-pensait-réservée-au-085410634.html

mardi 19 août 2025

Haiti : Erik Prince de VECTUS GLOBAL veut aider l’Etat à reprendre le contrôle de la frontière haïtiano-dominicaine. (Cyrus Sibert)

Le débat autour du contrat qu’a obtenu la compagnie militaire VECTUS GLOBAL de Erik Prince, le fondateur de Blackwater, met en lumière ce que j’appelle le sado-masochisme social en Haïti. Ce concept emprunté de la psychologie est la meilleure façon d’expliquer cette tendance des élites à prendre du plaisir dans la souffrance du peuple (sadisme), et celle des masses victimes à combattre tout effort de solution (masochisme); ce qui porte à croire que les deux tirent une forme de jouissance de cette situation misérable.

Car, comment expliquer qu’un pays qui n’arrive pas à sécuriser ses frontières, qui subit la loi des contrebandiers dominicains et haïtiens avec des activités estimées à environ 500 millions de dollars, qu’un territoire dirigé par un Etat faible obligé d’observer avec impuissance les trafics illicites de drogue, d’armes à feu, de personnes et d’organes humains, soit scandalisé par la perspective d’une compagnie américaine de l’aider à reprendre le contrôle, à instaurer l’ordre et à collecter des droits de douane? 

Où est le problème?

1- On ne peut pas dénoncer les activités criminelles transnationales sur la frontière haitiano-dominicaine et en même temps combattre toute proposition de solution.
2- On ne pourra pas combattre les gangs criminels dans la capitale haïtienne sans couper leurs lignes logistiques.
3- Des officiers de l’Armée dominicaine ont été arrêtés faute d’avoir expédié plus d’un million de munitions en Haïti.
4- Les gangs qui s’acharnent sur des villes frontalières comme Mirebalais, le font dans le but d’atteindre la frontière; l’ordre public ou la sécurité est impossible dans le département du centre aussi longtemps que les bandits contrôlent la frontière. Car, il s’agit d’une route logistique. 
5- C’est démagogique de vouloir combattre les oligarques corrompus et défendre le statu quo criminel qui leur permet de s’enrichir de la contrebande et d’autres trafics criminels le long de la frontière haitiano-dominicaine.

En proposant de contribuer à la collecte des taxes, Erik Prince place sa compagnie dans une perspective d’avenir en Haïti. Je pense que la prochaine étape pour lui sera de proposer au gouvernement américain un contrat de lutte contre le trafic de drogue et le blanchiment d’argent, puis au gouvernement dominicain un contrat de service contre l’immigration clandestine. 

Donc, trois contrats sont possibles dans ce chaos frontalier. Erik Prince est assez intelligent pour positionner sa compagnie dans cet espace chaotique et augmenter son chiffre d'affaires. Et comme, je l’ai lu quelque part, “le chaos crée son économie et son marché”. Si les criminels en profitent pour vendre des armes, de la drogue, des organes, de la contrebande, c’est normal qu’une compagnie de sécurité y voit un opportunité de fournir des services visant à y rétablir l’ordre et la sécurité.

On nous dira que la PNH (Police Nationale d'Haïti) contrôlée par les oligarques criminels au point de transformer ses unités spécialisées en sécurité privée, et l’armée de parade FAD'H (Forces Armées d'Haïti) qui n’arrivent pas à former ses postulants peuvent faire le travail. Mais, au fond de nous mêmes, nous savons que c’est faux. Car, les institutions fonctionnent à partir des élites qui les dirigent, et nous savons pertinemment que c’est foutu pour les 50 années à venir. Parce qu'il n’y a plus d'idéologie, plus de partis politiques dignes de ce nom, plus de leaders responsables; nous sommes au temps de règne des invertébrés, c’est la corruption généralisée, des dirigeants obsédés par le ventre et le bas ventre. Dominée par “la marchandisation de tout” devenue à la mode avec la mondialisation, la génération montante semble être plus corrompue que les précédentes. 

La reprise du contrôle de la frontière terrestre d'Haïti, grâce au service de VECTUS GLOBAL, non seulement nous permettra de couper la principale ligne logistique des gangs criminels, elle permettra de combattre les contrebandiers, les trafiquants d’armes, de drogue, d’organes, et aussi anéantira la rhétorique des ultra-nationalistes dominicains qui font de l'instabilité en Haïti une menace existentielle pour eux au point de promouvoir l’intervention de l'armée dominicaine dans notre pays.

Il ne faut pas hurler avec les loups. Évitons de tomber dans le piège de la propagande des criminels et oligarques qui contrôlent la frontière haïtienne. L’homme d'affaires Erik Prince offre des services que l’aile saine de la société haïtienne peut utiliser pour libérer Haïti. 

Criminalité transnationale ou reprise de contrôle de la frontière : A vous de choisir quelle agenda supporté!


Cyrus Sibert, journaliste
Orlando, Florida, 
19 Aout 2025

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dimanche 17 août 2025

Quelle opportunité peut offrir Erik Prince, de Blackwater, à Haïti. (Texte de Cyrus Sibert)


Erik Prince de la Compagnie VECTUS GLOBAL ci-devant BLACKWATER


Quelle opportunité peut offrir Erik Prince, de Blackwater, à Haïti. (Texte de Cyrus Sibert)


Pour avoir défendu l'idée d’engager des mercenaires américains en vue de contribuer à rétablir l’ordre en Haïti, je dois à mon audience des explications. Sur Radio Tele Boston (Massachusetts), sur Radio Souvenir FM 95.1 (Cap-Haitien), et sur mes comptes @reseaucitadelle #LeReCit des plateformes facebook, Youtube et Twitter, j’ai toujours dit à mes auditeurs et lecteurs qu’il existe trois (3) solutions possibles pour rétablir la sécurité en Haïti : 

1- une mobilisation de milices nationales pour occuper le terrain, comme fit Duvalier; 

2- une force multinationale sous bannière des Nations Unies ou de l’OEA; et 

3- un contrat avec une firme de mercenaires capable de renforcer tactiquement la police nationale d'Haïti dans ses opérations. Cette dernière me paraît plus crédible, vu que l’Etat haitien garderait sa souveraineté dans le cadre d’un contrat entre lui et un prestataire de services militaires.


Car, il est clair que mobiliser des miliciens pose un problème de contrôle post-opérationnel de des jeunes miliciens aguerris, une fois l’ordre rétabli. Cela risque de jeter les bases d’un nouveau problème avec le risque de nouveaux gangs. Quant à la force multinationale, elle placerait Haiti sous-tutelle. L'expérience des 13 années de la MINUSTAH l’a prouvé : quand il y a présence de force multinationale, les autorités haïtiennes  ne contrôlent plus rien et le vide laissé à son départ encourage le pullulement des gangs criminels. On se souvient encore des cas d'enlèvements de citoyens haïtiens à proximité des chars de l’ONU. Les soldats brésiliens ou chiliens refusaient de réagir sous prétexte que cela n'était pas inclus dans leur code d’engagement. En ce sens, le seul moyen pour l’Etat haitien de garder un minimum de contrôle est dans le cadre d’un contrat avec une firme privée, liée par des obligations contractuelles.


Plus d’un recommande de fournir des équipements à la  Police Nationale d’Haiti (PNH) et/ou aux Forces d’Armées d'Haïti (FADH). Ces gens oublient le facteur temps nécessaire pour qu’un soldat puisse acquérir l’expertise requise et développer les compétences indispensables à la maîtrise de ce type de matériels. Les multiples cas de pertes de véhicules blindés fournis par la PNH prouvent que des équipements sans capacité humaine…c’est un gâchis.


De leur côté, les compagnies de mercenaires recrutent les soldats les mieux formés; la crème des crèmes. Car, leur réputation dépend de leurs succès sur les théâtres d'opérations. C’est leur fonds de commerce. Cela constitue le meilleurs moyen de mettre à la disposition d'Haïti, des soldats d'élites comme les navy seals, ceux de la force delta, des marines, des rangers, en un mot des réservistes des meilleures forces spéciales du monde, en attendant la formation d'unités élites haïtiennes capables de prendre la relève. 


Toutefois, on ne peut pas dire qu’il existe pas quelques risques. La corruption existe. C’est la raison pour laquelle une compagnie américaine est idéale. Car, ces compagnies relèvent de la justice américaine. Leurs soldats sont liés par les codes d’honneur et/ou d’engagement en vigueur aux Etats-Unis. L’Etat haitien et ses citoyens haïtiens ont la garantie de pouvoir ester en justice, aux Etats-Unis, en cas de fautes graves ou de négligences. Les lois RICO (Racketeer Influenced and Corrupt Organization Act) et Magnitsky Act peuvent être dommageables pour une compagnie américaine impliquée dans la corruption en Haïti.


J’ai décidé d'écrire ce texte après avoir visionné une interview d’Erik Prince sur la chaine Youtbe “Off Leash with Erik Prince” https://www.youtube.com/watch?v=7wnyvCjkOkI dans laquelle il décrit une lutte d’influence l’opposant à  Brian Nichols du Département d’Etat Américain. Selon les déclarations de Monsieur Prince, Nichols qui était sous-secrétaire d’Etat  pour l'Amérique sous l’Administration du Président Joe Biden, ne voulait pas que sa compagnie VECTUS GLOBAL ci-devant Blackwater soit engagée en Haïti; cela malgré les massacres répétés de civils sans défense. Le Premier Ministre Ariel Henry qui envisageait de signer un contrat pour renforcer et entraîner la Police haïtienne en vue de rétablir la sécurité, faciliter la distribution des produits pétroliers et d’assurer l’ordre public, a reçu l’objection formelle de l’Ambassadeur Nichols. Donc, sans le savoir, j'étais au centre d’un litige. Car, contrairement à Nichols, je recommandais un contrat avec une compagnie américaine de mercenaires; pour moi, c'était le seul moyen  de renforcer techniquement les forces haïtiennes et faire échec aux bandits. Et, avec l'élection du Président Donald Trump, j’ai opté pour la compagnie de Erik Prince, vu son influence dans le milieu conservateur, dans le secteur MAGA et dans le cercle rapproché du Président Donald Trump. Cela aurait permis à Haïti d’avoir une voix influente à Washington sur la question de la sécurité en Haïti. https://www.youtube.com/watch?v=F9vuOao6fWo


Faut-il signaler que même quand il est dans mes droits de défendre mon pays, ce n'est pas recommandé de se retrouver impliqué dans des conflits internes opposant républicains et démocrates aux Etats-Unis. L'objectif de ce texte est de fixer ma position qui va au-delà des rivalités intra-américaines.


En effet, mon expérience de journaliste enquêteur m’a permis de comprendre l’importance des acteurs privés, libres des fardeaux bureautiques sur les théâtres des opérations. J’ai pu contribuer à l’arrestation, suivie de condamnation de plusieurs criminels haïtiens et de pédophiles américains. Le privé dispose d’une mobilité, d’une facilité de mobilisation et d’adaptation et d’une rapidité de réaction, incroyables. C’est comme l’unité d'Achille dans la guerre de Troie. Une plasticité, une flexibilité indispensables pour contrer les criminels au 21e siècle. 


Toute la force des guérillas, de la mafia, des groupes terroristes et des gangs -- en Haïti -- réside dans leur flexibilité face à la lenteur, la lourdeur et l’immobilisme des forces régulières. J’ai compris l’effet levier que peut avoir un bon rapport d'enquête journaliste pour chambarder tout système de statu quo injuste et améliorer la vie de toute une population. Cela peut avoir des impacts au niveau international, dépassant le cadre géographique ou juridictionnel de la commission de l’infraction, contournant la justice corrompue et complice d'Haïti, jusqu’à provoquer l’action publique à travers le monde, dans des pays sérieux où les juges sont conscients de leur pouvoir souverain d’appliquer la loi envers et contre tous. 


Douglas Perlitz et Michael Geilenfeld sont deux missionnaires condamnés aux Etats-Unis pour  abus sexuels sur des enfants haïtiens grâce à nos enquêtes. Nous avons réussi grâce à nos méthodes journalistiques, notre sens du sérieux et à notre détermination. 


C’est cette expérience qui nous a poussé à faire des recherches sur les acteurs privés des secteurs de l'investigation, du renseignement, de la justice et sécurité, de la défense, et à comprendre comment naviguer dans les zones grises intersectorielles, tout en gardant son indépendance et son intégrité journalistique. Car, si eux ils travaillent pour des clients, ou des gouvernements, en tant que journaliste, notre patron c’est le public qui nous fait confiance.


Des inquietudes légitimes :


On rapporte que Erik Prince annonce que sa compagnie pourrait rester en Haïti pendant dix (10) ans; qu’il pourrait aider à collecter des recettes de douane sur la frontière haitiano-dominicaine, etc, etc. Mais, en quoi cela pose un problème? Ce sont des compagnies privées qui aident la République Dominicaine à contrôler sa frontière terrestre, à collecter des données bio sur les personnes qui traversent la frontière et des droits de douane. Alors qu’en Haïti, la contrebande fait rage; l’Etat ne contrôle rien; ce sont les groupes criminels et mafieux qui collectent les recettes douanières. De plus, nous devons être conscients du fait que notre pays est capturé par une mafia syro-libanaise; des oligarques corrompus, associés à une classe de dirigeants politiques corrompus. La crise systémique des dernières années prouve qu’il n’y a pas d’espoir. Car, la corruption est à la mode : tout est à vendre. Il n’y a plus d'idéologie. La morale pragmatique de tueur à gage domine les nouvelles générations. Toute initiative sociopolitique finit dans le vol, la dilapidation du trésors public ou la prostitution. Les cartels de l'Amérique du Sud occupent le terrain et réduisent Haïti en zone de transit. Il n’existe pas une bourgeoisie nationale éclairée avec la volonté et/ou la capacité de moderniser le pays. 


Donc, c’est une bonne chose de voir des compagnies américaines influentes et puissantes, développer des projets et des intérêts à long-terme en Haïti. C’est pour nous une opportunité de combattre les clans monopolistes rétrogrades, d’ouvrir le marché haitien, de forcer la bourgeoisie féodale à accepter la concurrence économique et l'intégration de la diaspora. Ces prédateurs qui ont eu l’audace d’assassiner le Président de la République, Jovenel Moïse sont obscurantistes et n'abandonneront pas leurs privilèges. Seules de grandes compagnies américaines influentes, liées par la culture de concurrence, des lois anti-monopoles et anti-corruptions peuvent contraindre la bourgeoisie néo-féodale et primaire à se moderniser. Donc, vaut mieux des compagnies américaines en Haïti, que des cartels colombiens ou des contrebandiers racistes dominicains.


La diaspora haïtienne a atteint une dimension considérable aux Etats-Unis. Le nombre d'Haïtiens anglophones augmente considérablement. Faisons comme les israeliens, les allemands, les canadiens, les norvegiens, les japonais, les polonais (disons les européens), les syngapouriens, les taiwanais, les dominicains et même les anglais : utilisons les Etats-Unis comme facteur mulitlicateur de puissance…ou du moins, comme facteur de réformes et de modernisation d’Haiti.


Cyrus Sibert, journaliste
Orlando, Florida, 
17 Aout 2025

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Tribute to My Father-in-Law, Pastor Sibert (Cassandra Muller Sibert)


A Man of God, A Man of Honor, A Father to Me

After my own father passed away in 2008, there was a deep emptiness in my heart that I thought could never be filled. But then God, in His mercy, placed Père Sibert in my life in a way that went beyond family ties. He became more than just a father-in-law. He became a father to me.

For over thirty (30) years, I had the privilege of knowing him. He was a man of deep faith, a devoted Seventh-day Adventist pastor, and a humble servant of the Lord. He preached the Word with passion, lived it with integrity, and taught by example. He truly believed in the soon return of Jesus and made it his mission to prepare hearts for that day.

But beyond the pulpit, he was a man of quiet strength and unconditional love. In our home and in our hearts, he was a steady presence. He offered wisdom when it was needed, prayer when it was requested, and love without having to be asked. He welcomed me not just as a relative but as his own. Through his actions and his heart, he filled a place in my life that had been empty since I lost my father.

His legacy is not only in the sermons he preached or the people he baptized. It is in the family he built, the lives he touched, and the example he left behind. He lived simply, loved deeply, and served faithfully.

Though we grieve, we do not grieve without hope. We believe in the promise he held onto so strongly. As it is written in 1 Thessalonians 4 verse 16, For the Lord Himself shall descend from heaven with a shout, with the voice of the archangel, and with the trump of God and the dead in Christ shall rise first.

Père Sibert now rests from his labors, but his life continues to speak through all of us who were blessed to know him. We thank God for the gift of his life and we rejoice in the assurance that we will see him again on that great resurrection morning.

Well done, good and faithful servant. Enter into the joy of your Lord.
Matthew chapter 25 verse 21

With deep respect, lasting love, and gratitude.

Your child by love
Cassandra