Heidi FORTUNÉ
Magistrat, Juge d’Instruction
Cap-Haïtien, Haïti
Ce 26 Août 2008
http://heidifortune .blogspot. com
La présidence publie la liste des membres du nouveau gouvernement: les ministres devraient être installés ce mardi avant la présentation de l'énoncé de politique générale du premier ministre
Port-au-Prince, le 25 août 2008 (AHP)-
La présidence a rendu publique ce lundi une liste de 18 membres du nouveau gouvernement qui a pratiquement été investi ce lundi lors d'une cérémonie de passation de pouvoirs à l'occasion du dernier conseil des ministre du gouvernement sortant au palais présidentiel.
Un premier arrêté doit nommer incessamment le premier ministre ratifié Michèle Pierre-Louis qui joue à la fois le rôle de ministre de la justice et de la sécurité publique.
Un deuxième arrêté nommera les membres du gouvernement qui devrait être installé officiellement dès ce mardi.
L'énoncé de politique générale de Michèle Pierre-Louis sera présenté vraisemblablement après l'entrée en fonction du gouvernement.
Dans ce gouvernement, Mme Gabrielle Baudin qui était directrice du Bien-être social occupe le poste de ministre des Affaires sociales. Il s'agirait d'un choix de Michèle Pierre-Louis.
Daniel Dorsainvil, ancien cadre de l'USAID et proche de la présidence conserve son poste de ministre de l'Economie et des Finances.
Marie Josée Garnier, une proche du Parti PON est nommée ministre du Commerce et de l'Industrie.
Marie-Laurence Jocelyn Lassègue, un ancien cadre du Parti Louvri baryè et proche des organisations féminines conserve son portefeuille de ministre à la condition féminine.
Alrich Nicolas qui a travaillé à l'ambassade d'Haïti à Paris a été nommé ministre des Affaires étrangères. Il s'agirait également d'un choix du premier ministre ratifié.
Le Ministère des haïtiens vivant à l'Etranger a été confié à Charles Manigat, un ancien du "Parti unifié des communistes haïtiens" (PUCH).
Joël Desrosiers du parti présidentiel "l'Espoir " est nommé ministre de l'Education nationale et Alex Larsène du parti Fusion a été désigné au Ministère de la Santé Publique.
Evans Lescouflair du parti Komba retourne au Ministère de la Jeunesse et ds Sports.
Jean Julien Olsen, ancien chef de cabinet de l'ancien ministre de la Culture Daniel Elie est nommé à ce même ministère.
Un ancien directeur général du CAMEP, Gérald Jean Baptiste remplace le contesté Frantz Vérella au Ministère des travaux publics, transport et communication.
Jean Max Bellerive, un ancien proche du MIDH conserve son poste au Ministère de la Planification et de la Coopération.
Un ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture dans le gouvernement sortant, Joanas Gué (L'Espoir) est promu ministre.
Paul Antoine Bien-Aimé (L'espoir) conserve également son poste à l'Intérieur tout comme Jean-Joseph Jasmin, ministre chargé d'harmoniser les relations entre l'Exécutif et le législatif.
Jean-Marie Claude Germain (Union) et Patrick Delatour, un ancien du RDNP restent respectivement à l'Environnement et au Tourisme.
Depuis samedi 23 Août 2008, 15 militaires démobilisés sont en garde à vue au Commissariat central de la ville Cap-Haïtien. Important dispositif de sécurité, des chars de la MINUSTAH interdisent l’accès, la route passant devant le Commissariat à la Rue 18 et 19 A est fermée.
Aucune déclaration officielle pour informer la population. Les journalistes critiquent le comportement du Directeur Départemental Nord Joany Canéus qui viole, sous prétexte du secret de l’enquête, le droit des citoyens à l’information.
Nous apprenons de bonne source que les 15 détenus militaires et civils ont été transportés dans la ville du Cap-Haïtien dans le cadre de l’enquête de la DCPJ. Des maisons ont été fouillées par la police ce dimanche 24 Août 2008. Jusqu’à présent on a du mal à trouver un chef d’accusation pour les emprisonner. Car, en 2008, avec l’assistance de la MINUSTAH , le terme complot contre la sûreté de l’Etat devient indécent. Il faut en trouver plus.
Telle est la situation des soldats haïtiens. Le gouvernement se cache derrière l’appareil judiciaire pour ne pas rendre compte de son comportement irresponsable à l’égard de pères de famille qui ont commis le péché de se mettre sous le drapeau, à la disposition de l’Etat, en choisissant la carrière militaire.
Pourquoi chercher à emprisonner de pauvres soldats mal nourris qui avaient organisé un mouvement pacifique, rejetant, sous les conseils de la MINUSTAH, toute intention violente. Ils ont agi dans l’unique objectif d’attirer sur eux l’attention des gouvernants qui refusent de payer les fonds alloués dans le budget national en leur faveur ? Il est clair que les soldats démobilisés, une fois dans la ville, le 28 juillet dernier, n’avait aucune revendication politique.
S’ils ont été manipulés par un civil de comportement pas trop stable au point de crier VIVE USA, c’est la faute du gouvernement PREVAL/ALEXIS. On ne devrait pas entraîner des soldats haïtiens dans le désespoir à un point tel qu’ils puissent se laisser manipuler par le premier venant qui se targue d’avoir des relations aux Etats-Unis, au Pentagone, à la CIA, au sein du parti républicain, etc.
En abandonnant la prison civile en 2005, les militaires haïtiens avaient fait preuve de bonne foi et placé leur confiance dans l’Etat. Le commandant Manno avait dans un discours de circonstance demandé au premier Ministre Gérard Latortue de traiter le dossier des soldats en bon père de famille. Il avait sacrifié leurs exigences et avait démobilisé la base sous les conseils d’hommes - comme nous - qui lui avaient conseillé de trouver une entente avec l’Etat, sachant qu’avant les élections des dispositions seraient prises pour mettre fin à l’existence de bases de soldats démobilisés à travers le pays. Car, il était clair pour nous que le problème de l’armée est une question citoyenne et non l’affaire de quelques soldats ni d’officiers à la recherche de privilèges perdus. C’était une décision difficile et impopulaire. Commandant Manno et le Commandant Franklin, le Caporal Wilnès aujourd’hui détenu, avaient pris le risque d’être abattu par des soldats à la solde du Commandant Ravix. Ils ont été qualifiés de traites à la solde du gouvernement. Franklin a dû séjourner dans un lieu secret pour ne pas subir les représailles de soldats.
Aujourd’hui ses hommes sont abandonnés. Ils souffrent. Malgré leur savoir-faire militaire, on ne peut pas les reprocher d’actes de banditisme. Croyez-nous ils savent se battre, et pourront mettre en place un mouvement nuisible pour la MINUSTAH et le gouvernement en place. Et tous ceux qui les avaient conseillé de trouver un terrain d’entente avec les représentants de l’Etat sont tristes. C’était une erreur ! Il ne fallait pas demander à ces hommes de négocier avec l’Etat. Quand on rencontre l’un de ces soldats dans la rue : rien à dire ! On se sent coupable. Coupable d’avoir opté pour un règlement pacifique d’un conflit dans le but de renforcer la paix.
Le non respect des engagements de l’Etat envers ses soldats, pères de familles, justifie à leurs yeux, l’initiative de revenir à l’ancienne Prison Civile de la Rue 21P. Car, dans la ville, ils bénéficiaient d’une certaine visibilité. On leur apportait à manger. Ils recevaient de temps en temps une gratification des mains d’un supporteur anonyme. Rue 21, représentait pour ces soldats un espace de survie.
Aujourd’hui, les 15 personnes qui ont été déportées à Port-au-Prince pour être mis au service de la DCPJ (Direction Centrale de la Police Judiciaire) sont de retour au Cap-Haïtien. Au total 21, si l’on additionne les 6 autres personnes détenues au Cap-Haïtien pour des raisons inavouées.
C’est injuste, le mode de traitement infligé aux 21 soldats haïtiens qui revendiquaient leur droit d’exister. Le gouvernement traite leur dossier avec mépris et préjugé. Le pire, la MINUSTAH se laisse mener comme complice des actes de vengeance du Président Préval. Tandis que partout dans le pays des programmes ont été mis en place pour encadrer des anciens membres de groupes armés, allant jusqu’à intégrer d’anciens bandits comme Moise Jean-Charles, SAMBA BOUKMAN dans des commissions présidentielles, on humilie à longueur de journée les soldats haïtiens. On refuse de leur rembourser les fonds cotisés à la caisse de la pension militaire. La tradition d’exclusion, de justice arbitraire endémique sur fond de méchanceté, de ressentiment social viscéral et de malice continue dans ce pays. Et pour avoir bonne conscience on répète : l’armée d’Haïti comportait plusieurs assassins, tous les militaires haïtiens sont des criminels. Dans cette logique, nous sommes sûrs qu’ils accepteront qu’on qualifie tous les lavalassiens de trafiquants de drogue et de voleurs parce qu’aux Etats-Unis beaucoup hauts dignitaires de l’ancien régime sont condamnés pour trafic de drogue ou indexés de vol des avoirs de la Téléco.
205 ans après la publication de l’œuvre magistral de Charles Louis de Secondat Montesquieu « De l’esprit des lois », on a de cesse de faire des lois qui devraient mettre les citoyens à l’abri de l’arbitraire des autorités, un simple mécanisme au service des tyrans. En Haïti c’est avec tristesse qu’on observe la MINUSTAH, une mission internationale composée de ressortissants de pays à tradition libérale, faire le jeu des machinations des politiques à courte vue.
Cyrus Sibert
Cap-Haïtien, Haïti
25 Août 2008
BILL CLINTON’ SON REGIMENT DEMOCRATE, BARACK OBAMA ET NOUS.
HAITI OBSERVATEUR. SEMAINE DU 14 AOUT 08.
Dr Gérard Etienne.
Qu’il y ait, aux États-Unis d’Amérique, des millions de personnes haïtiennes qui croient en Dieu, elles doivent, tous les matins, remercier le ciel pour avoir trouvé un espace qui leur permet de travailler, d’étudier, de pratiquer leur profession, de venir en aide à leurs proches parents après avoir été exilées de leur pays d’origine. En revanche, pour les personnes qui croient au big bang qui serait à l’origine de la création du monde, que ces gens-là (à défaut d’une intelligence transcendantale) aient la décence d’exalter tous les jours les valeurs humaines du peuple américain. Car seul un peuple civilisé (et par extension un peuple sensible aux libertés fondamentales, peut, avec tant de générosité tendre la main aux exclus d’un État féodal et d’un régime politique pour qui la dissidence politique et la défense des droits de l’homme représentent des crimes entraînant la mort des révolutionnaires. Nous avons trop tendance à refouler la générosité du peuple américain, générosité sans laquelle les portes des écoles, des églises, des collèges, des universités, des usines, des manufactures, des compagnies, des hôpitaux nous seraient fermées, générosité sans laquelle nous ne formerions pas aujourd’hui une puissante communauté ethnique qui contribue largement à la vie politique, sociale, culturelle, économique, artistique et littéraire américaine,
Sauf qu’il convient de relativiser ce point de vue Pourquoi? Parce que nous héritons de nos aïeux une mémoire qui ne fléchit pas, une mémoire teintée de tous les événements sanglants que nous avons subis et qui nous ont fait effectuer cent pas en arrière. Car autant les quarante châtiments corporels des esclavagistes étaient cette espèce de torche allumée au creux de leur mémoire et qui les faisait affronter les boulets de Rochambeau, autant Bill Clinton et son régiment démocrate ont littéralement massacré notre peuple en lui imposant comme président un tyran psychopathe et comme parti politique un mouvement terroriste du nom de lavalasse. Par là Bill Clinton et le parti démocrate américain ayant oublié les grandes leçons de démocratie des John et Robert Kennedy ont déployé au pays une force militaire de 23.000 Yankees dotés d’armes sophistiqués comme si Haïti était devenue un terrain où allaient se mesurer deux grandes armées pour la conquête de l’Île. Et que dire de l’embargo de Bill Clinton qui au lieu d’entraîner la démission de trois cadres militaires des FADH ont détruit notre système écologique et provoqué la mort de dizaines d’enfants dans le Nord, faute d’un vaccin contre la variole. Et que dire aussi des millions $ que Bill Clinton a permis à son domestique JBA de voler à même les taxes sur les transports aériens et sur la téléphonie.
Parce que Bill Clinton et SON parti démocrate ont confié le destin de notre peuple à un tas de malades mentaux , à une bande de mafiosi qui s’érigent en ONGS philanthropique; parce que Bill Clinton et SON parti démocrate ont eu la méchanceté de réduire un peuple fort, intelligent, courageux, en une société zombi fiée, médiocre, flémarde. Nous déclarons que Bill Clinton et son parti sont les principaux ennemis d’Haïti, que depuis 1994 ils ont signé avec leurs complices un pacte pour notre stagnation dans la misère sordide et l’incapacité de se mouvoir vers de nouveaux horizons. C’est à ce parti que l’illustre Martin Luther King, à la suite des progressistes J. F. Kennedy, Robert Kennedy, JEFFERSON Roosevelt, Truman, Lincoln, fouetta l’orgueil des Noirs dans une symbolique de rêves d’union américaine. Et voilà qu’après quarante-cinq ans que cette vision d’une Amérique fraternelle a été offerte au peuple que le Sénateur Noir Oba mA juge urgent le changement social de son pays et qu’il est temps pour lui d’offrir à son pays de nouvelles énergies, de nouvelles idées de changement. Mais la question fondamentale renvoie à la formation de leader d’Oba mA.
Qu’on n’oublie que l’actuel candidat à la présidence américaine appartient à la génération au sein de laquelle des professeurs haïtiens recrutaient des étudiants dès les années 60. Sauf que pendant qu’un tyran soumettait notre peuple à la pire violence de l’histoire, celle du fascisme, du totalitarisme, nos frères les Afro-américains commençaient une vraie révolution en amont. Les groupes de la pression cessaient d’être la proie des policiers racistes et des Blancs ségrégationnistes. Ils visaient plutôt des objectifs politiques à partir de leur expérience militaire et universitaire. On revenait du Vietnam avec une nouvelle vision de l’identité. On fréquentait l’Université non pas pour être les Maîtres de la société, mais pour offrir à cette société des idées de changement. Là réside toute la philosophie de la révolution non violente (parce qu’elle se fait par la voie de la discussion, de la persuasion,) D’où le rôle du Black Power qui, tout en prenant ses distances par rapport à une idéologie conservatrice, insufflera à ses membres un enseignement si dynamique qu’il allait aboutir au phénomène Barak Obama.
Disons qu’avec Obama les Afro-américains ont réussi là où des centaines de peuples ont échoué. Avec seulement la force intellectuelle, culturelle, spirituelle, l’Amérique est tout à coup guérie de ses plaies historiques, la ségrégation, et la discrimination. Désormais les empreintes du Noir sont partout visibles, pas seulement comme signes indicateurs d’un changement sociopolitique, mais comme indices d’un long processus avec derrière soi des oligarchies responsables. Et c’est là que pour nous autres Haïtiens qui trainons derrière nous une histoire chargée de crimes et d’injustices, l’exemple de Barak Obama est plein de significations. Il est porteur de toute l’histoire de la race noire, une histoire qui résume les souffrances physiques et morales d’une ethnie depuis des siècles .Plus que cela : l’exemple d’OBAMA est aussi significatif sur le plan de la stratégie. Au fond il nous lance cet avertissement : « rien n’est spontané en politique; toute victoire sur les forces occultes résulte d’un long parcours selon une claire vision de ses réalités sociologiques et surtout une connaissance approfondie de son entourage. D’ailleurs c’est grâce à cette connaissance que les Américains ont décidé de suivre la voie que leur trace le jeune homme avec seulement pour boussoles l’honnêteté morale et la force de persuasion de ses discours.
Nous pêcherions contre nos propres principes philosophiques si nous demandions à Barak Obama de relever un défi, celui d’occuper la Maison Blanche. Ah que non. Le défi est déjà relevé, celui de dire au monde que les médias occidentaux rapportant régulièrement des crimes odieux commis par des Nègres dans les prisons américaines conditionnent la population. C’est aussi un jeu de conditionnement le fait de faire croire, que des policiers racistes qui abattent les jeunes Nègres, vendeurs de coc, tapis dans les toilettes des écoles, sont les justiciers de la société et enfin qu’il est impossible d’enseigner à Harlem dans les écoles que fréquentent des Noirs vu que ces Noirs-là sont les bourreaux de leurs professeurs. !!!Eh bien l’ascension fulgurante d’Obama prouve le contraire. A côté du jeune Blanc à Columbia se trouve un Noir avec, dans quelques années le même CV qui le conduira aux postes les plus prestigieux des États-Unis.
Orgueilleux que nous sommes nous serions déjà à quelques mètres de la cible si nous savions comment mener une lutte sociale. Les poussées fantasmagoriques mettent des malades mentaux non des gens préparés à assumer quelque pouvoir. Qu’Obama soit élu Président, cela nous importe peu. Par contre sa marche spectaculaire vers la Maison Blanche représente UNE ETAPE digne des grands leaders du monde. Pour cela seulement il fait partie des grands de ce monde .Chapeau Mr Obama.
Dr Gérard Etienne.
Hôpital Royal Victoria, 12 août, 2008.
J’ai enquêté sous la foudre, la pluie, les vents,
Me mêlant ensuite dans l’orage et les torrents,
J’ai percé des mystères et reçu des menaces,
Au nom de la justice…au nom de toute la race.
Je décide selon la loi et ma conscience,
Sans aucune commune mesure et sans allégeance,
Et qu’importe le terme incertain de mes jours,
Ainsi je mourrai ; que le temps poursuive son cours.
Jusqu’au dernier, tous les dossiers seront traités,
Loin de moi démotivation et lâcheté,
Quel que soit aussi le nom dont on me prénomme,
Je resterai, envers et contre tous, grand Homme.
J’entends le clairon et la joyeuse cymbale,
J’imagine le beau discours et la pierre tombale,
Je le sens, un chaste amour va bientôt périr,
Quelle harmonie ! C’est assez pour qui doit mourir.
Les vrais amis? Que de larmes ils vont répandre,
De
Tout naît, tout passe au terme ignoré de son sort,
Tout s’use, tout périt, excepté ce qu’on ignore.
Ôter la vie à quelqu’un ne fait pas grandir,
C’est éteindre le feu dont on veut resplendir,
C’est abaisser sous soi le sommet où l’on monte,
C’est sculpter sa statue avec un bloc de honte.
J’ai combattu le bon combat sans faire de bruit,
Quoique cela m’ait attiré de gros ennuis,
Le moment d’observer la pause est encore loin,
Tant que la horde de vilains est dans mon coin.
Au péril de ma vie, j’ai juré de lutter,
De poursuivre les méchants sans me fatiguer,
Mais si je dois disparaître un bon matin,
Sans peur, sans reproche, j’affronterai mon destin.
Heidi FORTUNÉ
Magistrat, Juge d’Instruction
Cap-Haïtien, Haïti
Ce 23 Août 2008
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