dimanche 9 novembre 2008

LES RIVANORDAIS ET L’AVANCEMENT DE LEUR COMMUNE (RIVACOM).

Luc Pierre-Jérôme (Gauche) et J. Borno Mompoint (Droite) accompagnés de deux jeunes lauréates.


Dr Robert R. Joseph et l’homme d’affaire Frantz Joseph de FRANTZ PLAZA.


Par Cyrus Sibert

Cap-Haïtien, le 09 novembre 2008 ; (Ré.Cit.).-

A l’occasion de la Toussaint, le samedi 1er novembre 2008, la ville de la Grande Rivière du Nord a été le théâtre de manifestations diverses. En plus de la traditionnelle fête des morts (Guédé) qui attire de nombreux pèlerins, l’organisation communautaire RIVACOM (Les Rivanordais et l’Avancement de leur Commune) a réalisé plusieurs activités : consultations médicales gratuites, conférence-débats avec Me Wilbert 0. Joseph, Marche au flambeau. Plusieurs professeurs retraités ont été décorés pour leur service au profit de l’éducation des enfants, des primes ont été remises à des élèves lauréats, des Directeurs d’école, des gardiens pour l’entretien de leur établissement scolaire. Les anciens professeurs répondent aux noms de : Luc Pierre-Jérôme, Raphaël L. Jérôme, Louis Blot, J. Borno Mompoint et Rose Marie Pierre. L’émotion était forte entre les anciens élèves des Frères de l’Instruction Chrétienne (FIC) et leurs anciens professeurs. Des anciens élèves sexagénaires dans les bras de Maître Luc Pierre Jérôme nonagénaire en larme, l’évènement était émouvant.

Le député de la circonscription Clébert Dorvil et le Directeur Départemental de l’Education Nationale Justin Métellus ont fait le déplacement pour la circonstance. Dans la soirée, plusieurs centaines d’élèves en uniforme, ont pris part à une marche au flambeau. La méritocratie constituait l’idée dominante de toutes les interventions.

La RIVACOM est une organisation fondée en Août 2003 par des ressortissants et les habitants de la Grande-Rivière du Nord. Elle a plusieurs réalisations à son actif dont la réparation complète du système d’adduction d’eau potable de la commune. Elle est présidée par le Dr Robert R. Joseph, Ing. Jacques Antoine Jasmin Secrétaire, M. Théodule Saint-Feur Coordonnateur RIVACOM Cap-Haïtien, Buty Damus Coordonnateur RIVACOM Grande Rivière du Nord. A signaler la présence de l’homme d’affaire Frantz Joseph de FRANTZ PLAZA, originaire également de la Grande Rivière du Nord.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 09 Novembre 2008, 17 heures 45 .

lundi 3 novembre 2008

Clarifications de l'Ambassade des Etats-Unis a propos des saisies de capitaux de trafiquants de drogue

Lettre du Bureau des Affaires Publiques de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique
Chers collègues,

J’ai noté que la presse a relayé quelques déclarations de quelques personnes indiquant que les capitaux saisis de plusieurs trafiquants de drogue condamnés aux Etats-Unis seront acheminés aux Etats-Unis. Cette information est incorrecte.

Les autorités haïtiennes ont effectivement procédé récemment à la saisie de capitaux de plusieurs trafiquants de drogue condamnés par la justice. Le rôle de la DEA (Drug Enforcement Administration/ Administration pour la lutte contre le trafic des stupéfiants) est de fournir uniquement une assistance technique.

Tous les capitaux saisis en Haïti sont sous le contrôle des autorités haïtiennes et seront utilisés selon les prescrits de la loi haïtienne. La DEA ne perçoit aucune part des capitaux saisis. Ils demeurent sous le contrôle de la Commission de Lutte contre la Drogue (CONALD).

Pour de plus amples informations, les intéressés sont priés de se référer à la Commission Nationale de Lutte contre la Drogue (CONALD).

Salutations distinguees,

Mari Tolliver
Attachée de Presse
Bureau des Affaires Publiques de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique

POINT DE PRESSE DE LA MINUSTAH

MINUSTAH
NATIONS UNIES
Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti


Point de presse de la MINUSTAH
Jeudi 30 octobre 2008

Point de presse hebdomadaire de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), animé par Sophie Boutaud de la Combe, Porte-parole de la Mission, en compagnie du major Darryl Wright, chargé de la communication de la Force militaire, d’André Leclerc, chargé de la communication de la UNPOL et de Marie Françoise Vital Métellus, représentante de l’unité Genre.


Sophie Boutaud de la Combe (SBdlC)

Bonjour,
Nous avons préparé pour vous aujourd’hui un point particulier sur les militaires, la Police, la Justice et la Réduction de la violence communautaire avec un bilan des activités du mois d’octobre. Enfin notre collègue de l’unité genre clôturera ce point de presse avec l’annonce d’une activité pour le mois de novembre.

Intervention du chargé de communication de la Force militaire
Bonjour à tous,

Aujourd’hui, Je vais vous présenter les activités menées par la Force militaire pour le mois d’octobre.

Activités sécuritaires
La Force militaire mène ses activités 24 heures sur 24 sur tout le territoire. Elle continue ses opérations de sécurisation par les points de contrôle fixes et mobiles à travers le pays de concert avec la PNH et l’UNPOL.

Pour le mois d’octobre, la Force militaire a aidé la PNH à appréhender 12 suspects.
4830 patrouilles mobiles, 3111 patrouilles à pied et 449 patrouilles conjointes ont été menées.

Il y a 6 avions qui font de façon permanente des reconnaissances aériennes pour empêcher les trafics illicites.
Ce samedi 1er novembre, 4 nouveaux bateaux seront déployés à partir de la base navale de l’Amiral Killick, à Carrefour, vers le port de Jérémie où ils seront basés pour effectuer des patrouilles maritimes.

Aide à la population
En Parallèle de ces activités sécuritaires, les militaires s’investissent aussi dans des activités d’aide à la population. Ils fournissent des soins médicaux et des soins dentaires et ils visitent des orphelinats. Pour le mois d’octobre, la force militaire a fourni des soins médicaux à 1606 personnes, distribué des aliments à 6423 personnes. 183200 litres d’eau ont été distribués et 15000 élèves ont bénéficié de matériels scolaires, de vêtements et de trousses hygiéniques comme vous pouvez le voir sur les photos.
Merci.

Intervention du chargé de communication de L’UNPOL
Bonjour tout moun.
J’aimerai partager avec vous les statistiques du mois d’octobre.

Homicides
D’abord les cas d’homicides rapportés. Ils sont, pour le quatrième mois consécutif, à la baisse et bien en deçà des statistiques de l’année dernière. On observant la ligne bleue vous constatez une diminution de plus de 25% par rapport à 2007.

Kidnappings
En matière de kidnapping, les statistiques démontrent un ralentissement, depuis le mois de juillet, avec une réduction du nombre de cas mensuels de 30 à 50% par rapport à la moyenne mensuelle des 6 premiers mois.
Les victimes de kidnapping restent en forte majorité des hommes adultes.

Une demi-douzaine de groupes de kidnappeurs bien structurés a été démantelée et leurs membres arrêtés, aux mois de mai et juin derniers, suite aux interventions de la Cellule contre les Enlèvements de la PNH-DCPJ, assistée de l’Unité Anti-kidnapping de la MINUSTAH.

Dans le cadre de la lutte contre ce phénomène la police continue de mener des opérations de prévention sur l’ensemble du territoire en organisant des patrouilles et des check points.

En parallèle, la Police renforce ses opérations de répression. Depuis le début de l’année 2008 le nombre d’arrestation de personnes suspectées de kidnapping a augmenté de 300% par rapport à 2007, pour la même période. La ligne bleue le montre clairement sur le tableau que vous pouvez voir.

Je profite de l’occasion pour féliciter la PNH et remercier la population pour ces résultats encourageants.

Exécution de mandats d’arrêt
En octobre, les UNPOL, en assistance à la PNH, ont procédé à l’exécution de 398 mandats, ce qui porte à 3 841 le nombre total de mandats exécutés depuis début 2008.

Stupéfiants
Concernant le dossier des stupéfiants, au mois d’octobre, 68 kg de marijuana et 12,8kg de cocaïne ont été saisis suite à des perquisitions ou lors de points de contrôle menés par les PNH avec l’appui de la UNPOL.

Le 8 octobre dernier, dans la région de Miragoâne, lors d’une simple vérification de véhicule routier, 55kg de marijuana ont été saisis alors que dissimulés dans des cartons de friperie. 2 suspects, un homme de 44 ans et une femme de 49 ans ont été arrêtés par la police.

Sécurité Routière
J’aimerais maintenant vous parler d’un dossier qui fait aussi partie du travail des policiers : la sécurité routière. En octobre, encore une fois, la route à été meurtrière. Avec les 17 décès rapportés en octobre, on déplore maintenant 303 décès pour 2008, soit presqu’autant de victimes que le total des homicides (339) comme vous le constatez sur la ligne bleu du graphique.

Ce qui montre l’importance de la campagne de prévention routière lancée par la PNH, avec l’appui de l’UNPOL, qui a eu lieu du 8 au 19 septembre dernier à Port-au-Prince, et qui est maintenant étendue aux autres départements depuis le 20 octobre dernier.

Dans le cadre de cette campagne, la police va à la rencontre des usagers de la route, qu’ils soient piétons ou conducteurs, pour les sensibiliser sur les dangers et les règles de sécurité à respecter. Des dépliants d’informations leurs sont distribués à ces occasions.

Cette campagne se poursuivra jusqu’au 5 novembre.

Un exemplaire de ces dépliants va vous être remis. Nous vous invitons à les utiliser pour informer vos auditeurs et téléspectateurs et ainsi aider à éviter des accidents car c’est en connaissant et en pratiquant les gestes simples de prévention que l’on peut sauver des vies. Merci Beaucoup.


Intervention de SBdlC
Merci André. Il est effectivement, important que vous puissiez vous faire l’écho de cette grande campagne nationale de prévention routière parce que c’est grâce à l’information des usagers de la route, que ce soit les piétons ou les automobilistes, que l’on pourra réduire le nombre de morts et de blessés.

Justice
Conformément à son mandat, la MINUSTAH continue d’apporter son soutien au secteur de la Justice en Haïti. Notamment, en appuyant le Ministère de la justice et de la sécurité publique et en appuyant le système judiciaire, en accompagnant la professionnalisation des juges et en facilitant l’accès à la justice pour la population Haïtienne.

La MINUSTAH a ainsi contribué, au mois d’octobre, à l’ouverture de 2 nouveaux bureaux d’assistance légale (aussi appelé BAL), à Croix des Bouquet et à Fort-Liberté.

Depuis les 1ers bureaux d’assistance légale qui avaient été ouverts à Petit-Goâve et Saint Marc les 10 et 11 mars 2008, 9 BAL donnent aujourd’hui à la population un accès gratuit à la Justice dans les juridictions où elles sont implantées.

Les bureaux d’assistance légale permettent aux justiciables qui n’ont pas les moyens de payer les frais d’un avocat, d’être représentés en Justice, notamment en matière pénale.

Ce programme, initié conjointement avec la MINUSTAH et d’autres partenaires, vise à assurer une assistance légale universelle, institutionnelle et pérenne, au bénéfice des populations démunies.

Grace à cette initiative aucun renvoi pour absence d’avocat n’a été constaté lors des dernières assisses criminelles, dans les juridictions bénéficiant d’un BAL contrairement à ce qui était de mise par le passé, où, faute de pouvoir se permettre de payer les frais d’avocat pour leur défense, des justiciables voyaient leur procès renvoyés. Les bureaux d’assistance légale placent les justiciables en situation d’égalité devant la Justice et sont un outil efficace de lutte contre le phénomène récurent de la détention préventive dite prolongée.

Selon le programme national d’assistance légale il est prévu que l’ensemble des juridictions du pays soient dotées d’un BAL en 2009.

En plus des BAL la section Justice de la MINUSTAH a initié et facilité la mise en place de Kay Jistis à Cité Soleil. Depuis janvier 2008 ce projet a permis à 305 personnes de recevoir une assistance légale, 248 leaders communautaires ont déjà été formés sur le système judiciaire, plus de 600 personnes ont été formées sur l’éducation civique et 64 professionnels du droit et de la santé ont été formés sur la prise en charge multidisciplinaire des victimes de violence.

L’installation d’une maison de la Justice aux Gonaïves est prévue pour 2009.

Réduction de la Violence Communautaire
La Section réduction de la Violence Communautaire (RVC) de la MINUSTAH continue la mise en œuvre de son programme dans les quartiers sensibles de cinq départements du pays.

Pour le mois d’octobre nous pouvons citer 6 projets importants dont 5 continuent leur exécution dans les villes de Hinche, Petit-Goâve, Port-au-Prince, et 1 vient de s’achever au Cap-Haitien. Nettoyage des caniveaux, déblayage et remblayage de la chaussée, construction, réparation de caniveaux qui ont été détruits et préparation en cours pour la pose d’adoquins (pavés), le désherbage, l’émondage, le forage de canaux, l’élargissement de la chaussée, la construction de dalots et de canaux de drainage, sont quelques exemples des activités réalisées et financées dans le cadre de ces projets.

D’un montant total de 626 035$, ces 5 projets bénéficient directement à 2 474 personnes affectées par la violence dont 250 enfants qui reçoivent une formation professionnelle.

Pour terminer, nous cédons la parole à notre collègue du bureau du genre qui va nous parler de leurs activités de sensibilisation et du lancement d’un projet pour novembre.


Intervention de la représentante du bureau du Genre (traduit a partir du creole)
Le 31 octobre 2008 marquera les huit (8) ans depuis que le Conseil de Sécurité a voté une résolution sur les Femmes, la Paix et la Sécurité. Cette résolution confère un mandat au Secrétaire général pour une intégration d’une démarche « sexospécifique » dans les opérations de maintien de la paix.

C’est dans ce cadre que des Unités Genre ont été créées dans les différentes missions de maintien de la paix. C’est cette résolution qui attribue un mandat au Bureau des questions de genre de la MINUSTAH pour intégrer une perspective de genre dans tous les programmes et toutes les activités de la mission.

Pendant le mois d’octobre, nous avons beaucoup mis l’accent sur l’intégration de l’approche genre dans la mission à travers notamment la sensibilisation et la prévention aux nouveaux et nouvelles venues de la Mission sur la question du genre en Haïti ainsi que les problèmes de violence contre les femmes. Ce travail a été fait tant avec les civils, militaires que les policiers et les policières.

Nous mettons l’accent sur cette activité pour prévenir d’éventuelles entorses aux droits des femmes dans les relations avec la population locale.

Nous avons planifié en collaboration avec le Bureau de la Communication et de l’Information publique de la Mission un projet baptisé « Femmes en action » qui va se dérouler dans les centres multimédia de 8 des 10 départements du pays.

Ainsi, du 31 octobre au 25 novembre 2008, de nombreuses activités vont se dérouler sous le titre « Femmes en Action » dans les Centres Multi Média de 8 départements du pays ( Cap-Haïtien, Hinche, Fort-Liberté, Port-de-Paix, Jérémie, Jacmel, Les Cayes, Miragoâne). Parmi les activités prévues il y aura :
- des conférences-débats (mixtes) sur la résolution 1325, la protection juridique des femmes haïtiennes sur le plan national et international, la participation des femmes dans l’économie et la violence contre les femmes (bilan et perspectives).
- Il y aura également des séminaires de formation à l’intention des femmes sur l’auto-défense (avec les UNPOL), l’entreprenariat, l’informatique, la gestion de projets, genre, la violence et l’intégration du genre dans les programmes et la sensibilisation sur le VIH Sida.
- Enfin, nous aurons des activités socioculturelles (pour un public mixte) telles que des projections de film suivi de débats sur la violence conjugale, concours de jeux de société et génie au féminin (pour les jeunes filles).
Le tout sera organisé en partenariat avec des institutions de l’Etat, des ONG, des corps professionnels, des organisations et associations de la société civile, etc.

Alors je vous donne rendez-vous à la fin de novembre pour un bilan de ces activités qui vont se dérouler dans les centres multimédias des 8 départements précités et je vous invite à demander à vos correspondants de presse des régions concernées de couvrir ces activités. Je vous remercie et je suis disponible pour vos questions.


Intervention de S BdlC
Merci Marie Françoise,
Avant de clôturer ce point de presse nous voudrions confirmer la visite du Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Madame Navi Pillay, qui arrivera le dimanche 2 novembre au soir et repartira le mercredi 5. Il s’agit de sa première visite sur le terrain depuis sa prise de fonction le 1er septembre dernier.
Cette visite combine deux pays, la Colombie, où elle est actuellement et Haïti.

A Port-au-Prince, Mme Pillay aura des entretiens avec des représentants des autorités haïtiennes et de la société civile. Elle abordera notamment la situation des droits de l’Homme et particulièrement celle sur les droits économiques et sociaux de la population. On peut maintenant ouvrir le temps des questions.


QUESTIONS / REPONSES

1-J’aimerais connaître les circonstances de la mort du soldat chilien de la MINUSTAH en République Dominicaine ? Ensuite, pourriez-vous nous indiquer le nombre de soldats qui sont tués ou qui se sont donné la mort depuis l’établissement de la MINUSTAH en 2004 ?

Major Darryl Wright : La mort du sergent chilien Sigsifredo Abarca est à la fois tragique et regrettable. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille, ses amis et son unité. Un service mémorial aura lieu au quartier général de son unité au Cap-Haïtien dans les prochains jours. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances dans lesquelles le sergent s’est apparemment suicidé. Toute autre information est spéculative. La MINUSTAH est impliquée dans l’investigation. C’est tout ce qu’on peut vous dire pour le moment. Pour plus de détails, vous pouvez contacter l’ambassade du Chili en Haïti aux : 22 56 79 60 ou 22 56 75 45.

SBdlC : Pour ce qui est du nombre de casques bleus disparus au cours de leur service pour la MINUSTAH, je pourrais vous les communiquer à la fin de la conférence de presse. [Après le point de presse la Porte-parole a précisé que 31 membres du personnel de la MINUSTAH ont perdu la vie en service depuis 2004, dont 22 militaires, 5 UNPOL et 4 personnels civils]


2- Quelle est la participation de la MINUSTAH dans l’offensive lancée par les forces de l’ordre contre les trafiquants de drogue et ceux qui sont impliqués dans le blanchiment d’argent ? Y a-t-il eu des arrestations au cours de ces opérations ?

André Leclerc : Nous savons que, présentement, la Police nationale (PNH) assistée de la MINUSTAH, procède à des suivis d’enquêtes qui ont mené à certaines perquisitions. Plusieurs dossiers sont toujours ouverts et comme les opérations ne sont pas arrivées à leur terme, il serait inapproprié de vous communiquer des détails ou de vous parler des prochaines enquêtes, s’il y en a. Au cours de la semaine, nous avons pris connaissance que certaines perquisitions ont eu lieu dans le nord du pays et autour de Port-au-Prince. Ces opérations pourraient être associées à des enquêtes touchant la question des drogues et des stupéfiants.

SBdlC : Les statistiques relatives au nombre de kilos de drogue saisis vous sont été donnés dans la présentation de notre collègue UNPOL. Un exemplaire imprimé de ces chiffres va vous être remis à la fin de ce point de presse.


3- Vous avez mentionné que quatre des seize bateaux prévus dans le cadre du renforcement de la sécurité au niveau des frontières maritimes haïtiennes sont déjà à pied d’œuvre à la base Amiral Killick de Bizoton. Mais qu’est-ce que vous allez faire pour aider la base de Carrefour ?

SBdlC : Ce qui a été mentionné c’est que sur les 16 bateaux qui ont été offerts par le gouvernement uruguayen, il y en a quatre qui seront déployés vers Jérémie ce samedi, à partir de la base Amiral Killick. Vous savez que l’appui qui est donné par la MINUSTAH est à la fois un appui technique et un appui de conseils auprès des gardes-côtes de la PNH. Ces bateaux constituent, en plus, un appui logistique.
Pour ce qui est d’apporter un aide à Carrefour, je ne sais pas à quel type d’aide vous faites référence exactement. La MINUSTAH, assure par le biais des UNPOL, un appui technique et de conseils pour les gardes-côtes. Les besoins en réhabilitation ou la mise à disposition de matériels entrent dans le cadre de la coopération bilatérale.

FIN

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Contact media :
Sophie Boutaud de la Combe, Porte-parole de la MINUSTAH
Téléphones : (509) 2244-2050 - Ext : 6099, 6035, 6555, 3347 ; Cell : (509) 3478-6299 ou (509) 3702-6522
E-mail :
boutaud-de-la-combe@un.org,
ou consultez le Site Internet de la Mission au
http://www.minustah.org

dimanche 26 octobre 2008

Flash ! La MINUSTAH tue un homme à Pignon, Incendie au Cap-Haïtien.

Par Cyrus Sibert

Cap-Haïtien, le 26 Octobre 2008 ; (Ré.Cit.).-

Une situation de tension règne à Pignon. Selon les témoignages, des soldats de la MINUSTAH auraient abattu froidement et sans raison valable un citoyen de la localité. Saint-Martin est le nom la victime qui se trouve entre la vie et la mort. Avec une balle à la tête, il n’a aucune chance de survie. Tout est provoqué par un match de football entre Pignon et Hinche - deux localités voisines - qui s’est dégénéré en confrontation entre fanatiques. Des soldats de la MINUSTAH sont intervenus brutalement en tirant aveuglement. Saint-Martin qui revenait de son jardin en est sorti victime. La population de Pignon critique cette façon de la MINUSTAH de réagir brutalement tuant des citoyens haïtiens sans raisons valables. Toutefois, d’autres témoignages accusent des policiers en civile qui accompagnaient l’équipe de Hinche. Ces derniers seraient à la base du meurtre de Saint-Martin. Ils auraient tiré dans toutes les directions provoquant une riposte de la MINUSTAH qui n’arrivant pas à identifier l’auteur des coups de feu, attaquait des citoyens non armés de Pignon.

Par ailleurs, les bureaux départementaux du Ministère des Finance et du Ministère de la Santé Publique sont consumés par le feu - en partie, le samedi 25 octobre 2008 aux environs de 15 heures. Le service pompier de la ville n’a pas pu intervenir faute de moyens et surtout d’organisation. Grâce à la décision du Directeur de l’aéroport du Cap-Haïtien Jean Joseph Larosilière qui a autorisé l’intervention des pompiers de l’aéroport du Cap-Haïtien, on a pu maîtriser l’incendie et éviter le pire.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 26 Octobre 2008, 20 heures 10.

Nouvelles du Nord.

La commune de Fort-Liberté était le théâtre d’une grande manifestation mercredi 22 octobre.

Par Ernest Saintilus

Cap-Haïtien, le 23 Octobre 2008 ; (Ré.Cit.).-

Il s’agissait pour les protestataires venus de diverses couches de la population d’exiger du gouvernement notamment du ministère de la Santé publique l’implantation d’un centre de diagnostique intégrale. Un projet qui a été annoncé par le président haïtien René Préval, lors d’une visite dans la zone selon les manifestants.

Ne voulant pas que cette œuvre soit reléguée aux oubliettes, les Fort-dauphinois voulaient attirer l’attention des plus hautes autorités du pays sur la nécessité de ce service pour la zone.

Le Maire de Fort-Liberté Moise Charles Pierre a apporté son soutien au mouvement. Il invite le Ministère des finances et celui de la santé publique à donner les raisons du retard dans le démarrage des travaux tout en faisant remarquer qu’un projet de la sorte devrait démarrer sans retard à Trou du Nord.

Réagissant autour de cette question, le Directeur du Ministère de la Santé publique branche Nord-Est demande à la population de garder son calme soulignant que des démarches administratives sont en cours, pour la mise en place du CID de Fort-Liberté.

A la question d’inquiétude témoignée par les protestataires à entendre parler de construction prochaine du service du même genre à Trou du Nord, Jean Denis Pierre indique que ce projet rentre dans le cadre d’un accord tripartite Haïti, Cuba et Canada.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 23 Octobre 2008, 13 heures 17.

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Certains propriétaires de pompe à essence du Nord semblent vouloir se soustraire à la décision du gouvernement relative à la baisse des produis pétroliers sur le marché local.

Par Ernest Saintilus

Cap-Haïtien, le 23 Octobre 2008 ; (Ré.Cit.).-

Des chauffeurs et propriétaires de véhicules assurant les trajets Cap-Haïtien vers d’autres communes se déclarent victimes de cette insoumission. Ils demandent aux autorités départementales d’agir sérieusement contre ces entrepreneurs.

Par ailleurs ils expriment leurs insatisfactions concernant la légère baisse du prix du carburant. Les conducteurs de véhicule interrogé par Réseau Citadelle se déclarent pour un réajustement.

Rappelons que le Ministre haïtien de l’économie et des finances a annoncé mercredi 22 octobre que de nouvelles baisses du coût de l’essence sont possibles puisque, explique-t-il les prix seront fixés en fonction de la date d’arrivage des cargaisons.

Nouveau sit-in mercredi des médecins résidents de l’Hôpital Universitaire Justinien du Cap-Haïtien.

En plus de l’obtention des 9 mois d’arriéré de salaire, ces employés de la santé exige pour l’instant de meilleures conditions de travail au Ministère de la Santé Publique. Telle est la réclamation de leurs confrères de l’Hôpital Général à Port-au-prince.

Le Directeur Exécutif du plus grand centre hospitalier du Nord, Pierre Chavannes a indiqué que son administration multiplie les contacts auprès du Ministère de tutelle, pour parvenir à bout de cette crise qui perturbe le fonctionnement du plus grand centre hospitalier public du Grand Nord.

Il explique le retard dans le paiement des arriérés par le passage successif de 4 tempêtes tropicales et ouragans dans le pays ainsi que les changements ministériels.

Faut-il remarquer que des organisations de droits humains commencent déjà à s’inquiéter de ce quasi-dysfonctionnement de l’hôpital Justinien. L’association des citoyens pour l’épanouissement des droits humains dit déplorer que l’HUJ soit jusqu’à présent privé de certains équipements et infrastructures d’accueil. L’ACDH croit qu’une telle situation doit interpeller la conscience de chaque citoyen.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 26 Octobre 2008, 13 heures 27.

jeudi 23 octobre 2008

Les Tontons-macoutes de René Préval.

Les hommes de main du Maire Michel Saint-Croix terrorisent la ville du Cap-Haïtien


Par Cyrus SIBERT

Cap-Haïtien, le 18 Octobre 2008 ; (Ré.Cit.).-


Le vendredi 03 octobre 2008, le Maire de la ville du Cap-Haïtien Michel Saint-Croix a été l’invité de Valéry Numa. Sur Radio Vision 2000, le premier citoyen de la Cité Christophienne répondait aux attaques du délégué de ville Claude Etienne qui l’accuse -comme beaucoup d’autres citoyens - de corruption dans la gestion de les finances publiques. Il n’a pas moins laissé apparaître son vrai visage celui d’un homme violent qui ne cherche qu’à humilier tous ses interlocuteurs, si ces derniers refusent d’avaler ses diktats. Un homme arrogant qui n’a aucun respect pour les journalistes dans le Nord d’Haïti, aucun égard pour la presse libre.


Ce jour là, Michel Saint-Croix a confirmé tous nos avertissements. Dans plusieurs textes parus dans la presse, nous avions sonné la sonnette d’alarme sur le danger que représente l’Autoritarisme municipal, le refus de Michel Saint-Croix de respecter les procédures en matière de finances publiques, les violations systématiques de droits humains commises par les hommes qui composent sa milice municipale. Tous les traits d’un dictateur en herbe étaient visibles, particulièrement sa capacité à dénaturer la vérité et ce qu’il comprend à peine. Nos textes sur la situation sont disponibles à l’adresse :

http://reseaucitadelle.blogspot.com/2008/05/la-mairie-du-cap-hatien-implique-dans.html


Sans surprise, nous avons écouté le phénomène Saint-Croix. Et nous nous sommes dit : si dans un pays qui se veut démocratique, un maire qui agit en dehors du cadre légal jusqu’à faire de sa municipalité une reproduction miniaturisée des dictatures comme celui de François Duvalier, Raoul Cédras et Jean-Bertrand Aristide, si sous l’œil des observateurs de la MINUSTAH et des organisations des Droits humains ces pratiques barbares peuvent passer sous silence, il n’est pas impossible qu’un régime sanguinaire s’installe en Haïti. Quelle est l'utilité des ONGs de renforcement de la démocratie qui empochent des millions au nom de la démocratie locale et des droits humains ?



Les gaffes d'un petit menteur qui se veut fossoyeur de la presse capoise.

Michel Saint-Croix, dans ses pratiques méchantes à l’endroit des journalistes du Cap-Haïtien, a déclaré qu’il a le contrôle de 15 journalistes. 15 travailleurs de presse sont inféodés à la Mairie du Cap-Haïtien. C’est dommage que notre confrère Valéry Numa n’ait pas signalé les contradictions qui existent dans cette déclaration fallacieuse et sans fondement, qui ne vise qu’à humilier la presse capoise. Le maire Michel Saint-Croix venait juste de rechigner ‘‘ les journalistes refusent de couvrir les évènements de la Mairie ’’. Alors comment un Maire qui contrôle 15 journalistes - en occurrence toute la presse capoise - puisse se plaindre à ce point ? La réponse est que la majorité des 15 personnes ne sont pas des journalistes, mais des partisans du maire qui travaillaient dans des médias comme Radio Ti MOUN, Radio Télé Kombit de Jose Ulysse, Radio Vérité de Bell Angelot, Radio Africa de Nawoon Marcellus. Ces organes de presse ne travaillent plus. Elles ont été détruites en 2004, lors des évènements politiques.

Même quand les journalistes du Nord croupissent dans la misère, dans un pays où les citoyens intègres n’ont d’autre choix que de crever de faim, ils se respectent et ont donné une bonne leçon à ces apprentis despotes. Ils l’ont gardé en quarantaine, pour avoir violenté Radio Kontak Inter. Pour camoufler cette action répressive contre un média, le maire Michel Saint-croix a mis en évidence ses amitiés avec le Directeur de Radio Kontak Inter. Mais, les histoires personnelles de cœur entre Kenston Jean-Baptiste Directeur de Radio Kontak Inter et le Maire Michel Saint-Croix n’intéressent pas le public et n’infirment en rien ses actions répressives contre la presse capoise. D’ailleurs, le Bureau de Droits Humains de la MINUSTAH au Cap-Haïtien a dans ses archives une déposition écrite de Kenston Jean-Baptiste et de Paul Jean-Louis le propriétaire de la Radio Kontak Inter.


Autour de RCPN (REGROUPEMENT DES CORRESPONDANTS DE PRESSE DU NORD) les journalistes ont exigé justice. Dans ses pratiques barbares, Saint-Croix n’a trouvé d’autre stratégie que d’essayer de corrompre les membres de RCPN en tentant d’allouer un fonds en faveur des journalistes membres de l’organisation, lors du festival culturel du Nord de 2007. Pour preuve, sans gêne, le Maire Saint-croix vante ses capacités de corrompre les gens avec des fonds publics. Un refus catégorique s’en est suivi. Le RCPN exigeait que le chèque soit annulé et que son nom ne soit pas apparu au rapport. Ce que le Maire Saint-Croix refusa. Il préfère garder le chèque au bureau comptable de la Mairie et tire l’avantage de voir le nom de RCPN figurer au rapport financier. A partir de ces différends, une multitude d’actions d’intimidation a été orchestrée contre les journalistes dans le Nord.


On n’a qu’à consulter les cahiers de la section des droits humains de la MINUSTAH, pour se faire une idée des plaintes déposées contre le Maire du Cap-Haïtien. Une enquête de terrain suffit pour comprendre la terreur qui règne dans la ville du Cap-Haïtien.


Les Maires sont toujours impliqués dans des histoires de bastonnades. Ils ne jurent que par des menaces d’arrestation. Ils sont supportés par des Casecs (Conseil d’Administration de la Section Communale) qui arrêtent, maltraitent et emprisonnent les citoyens, en dehors de la justice. Quand le citoyen porte plainte, le juge lui conseille de trouver une entente avec son bourreau. Les Maires de la ville du Cap-Haïtien sont en conflit avec la majorité des Directeurs Régionaux. Ils lancent des attaques sans fondement contre la MINUSTAH. Ils utilisent, avec la complicité des comptables, les fonds publics. D’ailleurs, il est évident que Michel Saint-Croix à deux reprises sur Radio Vision 2000, a avoué que les fonds de la ville du Cap-Haïtien sont utilisés comme bon lui semble, sans règles budgétaires ni principes.


Alors pourquoi ne pas enquêter sur les agissements de la Mairie de Michel Saint-Croix ? Pourquoi ne pas mettre à nu ses gabegies administratives, le mettre en garde des conséquences qui pourraient en résulter ? Pourquoi l’ULCC (Unité de Lutte Contre la Corruption) qui se veut à l’avant-garde de la lutte contre la corruption en Haïti n’initie t-elle pas une enquête sur le niveau de vie, les dépenses somptuaires extravagantes des trois maires de la ville du Cap-Haïtien.

Une politique de fin de règne du Président René Préval


En effet, ce qu’on observe au Cap-Haïtien n’est pas un fait isolé. Cette politique répressive au niveau municipal est l’œuvre du Chef de l’Etat René Préval. Car le 22 mai 2008, lors d’une rencontre au Palais National d’Haïti, René Préval a procédé comme François Duvalier. Il a transformé les maires, les agents de développement, en agent du Palais, au dessus de la loi en ces termes :

‘‘Magistrat ? Maire ? A mes yeux vous êtes des présidents comme moi. Vous devez régner au niveau de votre commune. Vous n’avez aucune explication à fournir à ceux qui ne sont pas des exécutifs élus comme vous et moi. Car vous êtes l’Exécutif au niveau communal. Vous avez les plains pouvoirs. Ne vous vous occupez pas du Conseil Electoral qui parle de réduction de votre mandat. D’ailleurs nous allons refaire ce CEP (Conseil Electoral Provisoire). C’est vous qui allez déléguer les membres du Conseil sérieux qui organisera les élections.’’ Et pour prouver sa détermination, un Maire qui se plaignait d’avoir un mandat d’arrêt contre lui a vu le Président demander au Ministre de la justice de révoquer le juge qui a osé agir ainsi. Le Maire Michel Saint-Croix a expulsé un membre du conseil électoral qui était de passage dans le Nord et voulait le rencontrer.

Les amis du président Préval, de l’intérieur comme à l’extérieur, attendent un système présidentiel. Il faut amender la constitution, organiser des élections truquées. Et les maires constituent la pierre angulaire du projet. Un tel projet ne pouvant réussir sans un système répressif et despotique, le chef de l’Etat, tout en faisant preuve d’ouverture, transforme les maires des villes de province en petits despotes : les tontons macoutes de son régime.


Le maire Michel Saint-Croix ne cache pas son allégeance au Palais National. Dans les émissions de la Mairie il ne rate aucune occasion pour vanter ses contacts avec le chef de l’Etat qui supporte ses abus. Il se dit avoir plein pouvoir. Il a le numéro personnel du grand chef qui a fait de lui un petit chef. Il peut l’appeler à n’importe qu’elle heure du jour et/ou de la nuit.


Encore une preuve que le Président René Préval refuse de diriger l’Etat d’Haïti dans la voie démocratique, il ne respecte plus les consensus de son choix. Manipulation sous manipulation, nos dirigeants refusent d’appliquer la Constitution en vigueur. Au lieu de voir la cause des crises dans leur entêtement à tromper la nation, ils continuent d’accuser...

Conclusion

Si d'après ABDOU DIOUF Secrétaire Général de la Francophonie (39e Assises de l'Union de la Presse Francophone à Cote d'Ivoire) ..."des medias libres et professionnels'' sont l'une des trois ''exigences'' que réclame la démocratie, les deux autres étant ''un Etat fort et légitime'' et '' des organes de régulation et d'autorégulation stables'', il n'y a aucune victoire à chercher à acculer les journalistes misérables d'un pays pauvre. Etant donné qu'Un journaliste qui a peur, un journaliste qui a faim, n'est pas un journaliste libre, un journaliste au service de ses concitoyens, les institutions publiques devraient renforcer les travailleurs de presse sans chercher à les piéger. Toute action contraire est primaire, antidémocratique donc intolérable. Des dirigeants comme Michel Saint-Croix ne devraient pas avoir l’audience de la presse indépendante, pour vanter leur art corrupteur. La presse libre capoise ne baissera pas la garde face aux assauts répétés. Si elle est attaquée en permanence par les apprentis despotes c’est parce qu’elle se veut la première ligne de défense des libertés civiles et politiques. Et les tontons-macoutes de René Préval se sentent menacés.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 18 Octobre 2008, 13 heures 30.

mardi 14 octobre 2008

Reprise des cas de kidnapping dans le Nord : Tolérance et laxisme à l’égard des bandits.

Par Cyrus Sibert

Cap-Haïtien, le 11 Octobre 2008 ; (Ré.Cit.).-

Jean Fritzner alias Baby est un chauffeur de la Direction Départementale Nord du MSPP. Le vendredi 10 octobre 2008, revenant de borgne, il a été kidnappé sur la route Nationale#1. Il était accompagné d’un autre employé du ministère de la Santé Publique.

Depuis environ un mois, les citoyens du Nord constatent une reprise des cas de kidnapping dans la région du Nord. Au mois de septembre 2008, trois (3) personnes qui revenaient des Gonaïves ont connu le même sort du coté de la Rivière Salée, zone Morne Anglais, entre Plaine du Nord et Acul du Nord, sur la route National # 1.

Des réseaux de kidnappeurs sont reconstitués dans le Nord. Le Juge d’Instruction Heidi Fortuné subit seul les menaces des bandits. La police refuse d’exécuter 21 mandats lancés par la Chambre d’Instruction Criminelle. Le Groupe Armé proche du Parti Populaire National (PPN) et des extrémistes Lavalas à la solde de Nawoon Marcellus continue d’agir. Après l’attaque de la Caisse Populaire Fraternité de Saint-Raphaël, aucune suite n’a été donnée pour faire la lumière sur les crimes commis et réprimer les bandits. Borgne, Port-Margot, Limbé et Plaisance constituent l’espace géographique de ce groupe d’extrême gauche armé, connu sous le nom de l’ADLN (Armée Dessalinienne de Libération Nationale). Dans des sections de la commune de Borgne, ces hommes circulent librement avec leurs armes de guerre. Ils organisent la justice et emprisonnent les personnes jugées coupables. Leur ‘‘Armée’’ continue de bénéficier du silence politiquement motivé de la Police Nationale dans le Nord.

Alors que le Directeur Départemental de la police Comm. Joiny Canéus se montre très actif contre les soldats démobilisés qui revendiquent leur fonds de pension, il fait preuve de tolérance, de laxisme à l’égard de ces bandits qui tuent et se préparent à remporter les élections par les armes.

Notons que dans une lettre rendue public, le policier Guillaume Dieuveuil accuse le Directeur Départemental Nord de protéger les bandits – une faute allant jusqu’à exiger des libérations extrajudiciaires. Pour le moment beaucoup de citoyens ne prennent pas au sérieux la lettre de Guillaume Dieuveuil, vu qu’il est considéré comme le principal policier corrompu lié aux kidnappeurs. Toutefois, on observe le comportement du Directeur Joiny Canéus. Pour le moment, ses actions n’encouragent pas ceux qui croient encore en son intégrité.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 11 Octobre 2008, 20 heures 00.

mardi 7 octobre 2008

Un nouveau Conseil est installé ce mardi 7 octobre 2008 à la tête de la Faculté de droit du Cap-Haïtien.

De Gauche à droite: Me Philomé FENELON, Dr Gesner NELSON, Me Fédé CALIXTE

Un nouveau Conseil est installé ce mardi 7 octobre 2008 à la tête de la Faculté de droit du Cap-Haïtien en vue d’essayer de mettre un terme au disfonctionnement de cette institution causé par des luttes de clans. Jean Vernet (Recteur de l’Université d’Etat d’Haïti - UEH), Wilson Laleau (Vice Recteur aux affaires académique) et Fritz Deshommes (Vice Recteur à la recherche Scientifique) ont fait le déplacement pour une cérémonie d’installation des trois membres qui assureront l’intérima pour une période de deux ans.

Dr Gesner Nelson, Me Philomé FENELON et de Me Fédé Calixte sont les membres de ce Conseil. Nous publierons un article complet sur cette situation.

vendredi 3 octobre 2008

Des délégués de ville du Cap-Haïtien dénoncent la corruption qui fait rage au sein de la Mairie de leur commune…

Par Ernest SAINTILUS
Cap-Haïtien, le 03 Octobre 2008 ; (Ré.Cit.).-

Lors d’un point de presse donné le mercredi 1er Octobre 2008 au local de la délégation du Nord, les élus de la collectivité municipale de Cap-Haïtien ont indiqué que le cartel municipal n’a jamais publié de rapport sur certains montants collectés tant en Haïti qu’à l’étranger pour la réalisation de plusieurs projets. Des travaux qui, selon-eux, n’ont pas été achevés ni même démarrés. Ils exigent des maires Lavalas du Cap-Haïtien, particulièrement le ‘‘super chef’’ Michel Saint-croix des explications claires sur le mode de gestion des fonds qui devaient servir à financer la reconstruction du marché public de cité du peuple, la construction de la place publique de Sainte-Philomène, le projet de forage de puits au niveau de la section communale de Bande du Nord, l’organisation de quelques festivités dans la commune notamment le festival culturel du Nord, l’achat d’ampoules devant servir à l’éclairage de la ville (projet pour lequel des fonds ont été recueillis à Miami par le Maire Saint-Croix pendant deux marathon organisés dans cet Etat des Etats Unis d’Amérique.)

Selon les délégués de ville, certaines hautes autorités du département du Nord dont des parlementaires seraient de connivence avec le conseil municipal, dans la disparition ou la sous-utilisation de ces fonds publics.

Ils invitent l’unité de lutte contre la corruption (ULCC), la Cour supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, aussi bien que le Ministre de l’intérieur à faire un audite en urgence dans cette institution.

Soulignons qu’il y a quelque un mois et demi depuis l’organisation du festival culturel du Nord de 2008, jusqu’à aujourd’hui, la presse capoise n’a aucune information ni sur les montants qui ont été alloués et recueillis, ni sur les dépenses faites. Les informations reçues de sources sûres feraient croire qu’il y avait eu discordance entre le Maire principal Michel Saint-Croix et les maires assesseurs Fritz Joseph et Philoclès Saint-Fleur. L’absence de transparence dans la gestion des fonds est une source de conflit entre les trois du cartel qui souvent prend l’aspect de scandale public.

RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 03 Octobre 2008, 12 heures 40.

jeudi 2 octobre 2008

Boulos, vous nous manquez!

Un groupe de 10 sénateurs, qui se sont gardés de révéler leur identité, ont écrit au président du Sénat, Kelly C. Bastien, pour lui demander d'organiser une séance spéciale sur le dossier de Roudolph Boulos. L'ancien vice-président du Sénat a été contraint d'abandonner son poste le 18 mars 2008 à la suite d'un rapport sénatorial sur la double nationalité. Niant détenir une nationalité étrangère, Roudolph Boulos avait pourtant annoncé sa démission avant le vote d'une résolution constatant qu'il n'a pas les qualités requises pour siéger au Sénat de la République.

« L'Assemblée constate sur la base des faits établis que les sieurs Ultimo Decena Compère, également connu sous le nom de Ultimo Compère, et Rudolph Henri Boulos sont de nationalité étrangère », avait fait remarquer la résolution adoptée le 18 mars dernier. Ajoutant : « Les sieurs Ultimo Decena Compère et Rudolph Henri Boulos n'ont pas la qualité pour siéger au Sénat de la République. De ce fait, leur présence au Sénat a été une usurpation et une imposture. »

Sur 20 sénateurs présents, 17 avaient voté en faveur de la résolution. Les sénateurs Edmonde Supplice Beauzile et Judnel Jean ont toujours dénoncé la résolution constatant que le premier sénateur du Nord-Est n'a pas les qualités pour siéger au Grand Corps. La commission présidée par le premier sénateur de l'Artibonite, Youri Latortue, avait mis en avant un passeport américain qu'aurait détenu M. Boulos pour le forcer à laisser le Parlement la tête baissée. Son nom a été rayé de la liste des sénateurs en fonction. Et des élections anticipées ont été organisées pour le remplacer à la vice-présidence.

Le président du Sénat, Kély C. Bastien, qui considérait le dossier de Boulos comme une affaire classée se dit prêt à donner suite à la demande de ses collègues. Seulement, le sénateur Bastien invite les dix sénateurs à formaliser leur demande en révélant leur identité.

Une source proche du bureau du Sénat révèle que ces signatures s'identifient aux sénateurs suivants:
Carlos Lebon
Andris Riché
Youri Latortue
Eddy Bastien
Judnel Jean
Edmonde Supplice Beauzile
Jean-Joseph Pierre-Louis
Laurent Féquière Mathurin
Roudy Hériveaux.

Retour immminent du senateur Boulos au Senat Haitien

Par Jean Monard Metellus InfoHaiti.net -


C'est décidément l'information de la journée: le sénateur Rudolphe Boulos qui avait perdu son poste de parlementaire à cause de sa nationalité étrangère (américaine) après la décision prise par l'assemblée des sénateurs suite à un rapport d'une commission présidée par le sénateur Youri Latortue au mois de Juin de l'année dernière pourrait faire son retour au grand corps, a t-on appris au près de ses proches. De l'avis même du président de l'Assemblée Nationale, le sénateur Kelly C. Bastien, les sénateurs pourraient revenir sur ce vote qui avait soulevé pas mal d'interrogations à l'époque à cause « du caractère illégal de la mesure ». Il était en effet dit que l'Assemblée des sénateurs n'avait pas les prérogatives légales et constitutionnelles pour invalider le pouvoir d'aucun membre du grand corps. Un tribunal du Nord-est avait d'ailleurs relevé le caractère illégal et inconstitutionnel de la mesure sénatoriale.

Des sources proches de l'intéressé font état des contacts qui auraient déjà été établis en prévision du retour très imminent du sénateur Boulos dans le pays, lui qui était tour à tour à St Domingue et à Washington dans une situation qu'il avait lui-même décrite comme celle d'un parlementaire en exil.

Rudolphe Boulos, grand entrepreneur et industriel, frère ainé du Dr Réginald Boulos avait été élu premier sénateur du département du Nord-est avec une large majorité sous la bannière de la Fusion des Sociaux Démocrates. Son collègue Judnel Jean (2e sénateur du département), également membre de la Fusion, de même que Mme Edmonde Supplice Beauzile Fusion/Centre) n'ont jamais raté l'occasion de tirer à boulets rouges sur leurs collègues pour ce vote qu'ils n'ont pas cessé de dénoncer.

Note de Presse : Fondation Prod’Arts proteste en faveur de la conteuse et comédienne Natacha Jeune Saintil.

Note de presse

Suite aux actes barbares perpétrés contre la conteuse et comédienne Natacha Jeune Saintil en sa résidence privée à carrefour (Impasse vainqueur, canne à sucre) le mercredi 24 septembre par des policiers du commissariat de Carrefour dit Oméga, la Fondation Prod’Arts proteste et condamne les terribles brutalités qu’a subit la comédienne qui venait tout juste de rentrée chez elle vers 9h 30 PM, après une séance de répétition.

En signe de support et de sympathie à la comédienne qui avait donné un très beau extrait du spectacle « Defile » lors de la dernière sortie de notre activité culturelle dénommée « Vibrations » (le vendredi 19 septembre), organisée chaque deux vendredi du mois à la Direction Nationale du Livre (DNL), la Fondation Prod’Arts a annulé la seizième sortie de cette activité qui aurait dû lieu ce vendredi 3 octobre 2008.

La comédienne devrait participer à la prochaine édition du mois créole de Montréal, le 11 octobre 2008, avec la pièce « Defile » de Gary Victor et mise en scène par Ralph Civil de la compagnie KTK (Konpayi Teyat Kreyòl).

Injustement, Natacha Jeune Saintil, une autre personnalité haïtienne est victime des mains des brigands policiers cantonnés au Commissariat de carrefour dit Oméga, réputé par ses arrestations illégales, violations des droits humains, sabotages et tant d’autres. Par conséquent, la Fondation Prod’Arts exige à la première ministre Michèle Duvivier Pierre Louis également ministre de la justice et au directeur général de la police nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol de prendre les dispositions que de droit pour que ces brigands policiers soient jugés et condamnés. La conteuse s’est vite référée à l’un des centres hospitalier de la capitale, elle souffrait de lésion internes (perforations intestinales) et des fractures au bassin.

Natacha Jeune Saintil est une comédienne de renommée internationale, elle a déjà participé à des représentations à l’étranger. Elle est membre des troupes du Petit conservatoire, konpayi Teyat Kreyol, Théâtre Nationale d’Haïti…

La Fondation Prod’Arts invite tous les victimes d’actes de brutalités policières quelconques à venir nous rejoindre pour signer cette pétition afin que cessent ces actes de barbaries policière dans le pays.

Port-au-Prince, Haïti, le 29 septembre 2008

Fortestson ‘Lokandya’ Fénelon
Poète, comédien, journaliste culturel

Vladimir Delva
Comédien, animateur culturel

Raoul Saint Cyr Junior
Scénographe, éclairagiste

Farid Sauvignon
Comédien

Georges Nesly
Troupe de théâtre Ayizan

Faubert Bolivar
Ecrivain

Bien Cher Louis Pierre
Journaliste culturel

James Noel
Poète

Makenzy Orcel
Poète

Jean Max Beauchamp
Poète

Senal Yve Marie
Animateur culturel

Gary Victor
Ecrivain

Loudnard Esther Clergé
Poétesse

Numa Thomas
Comédien

Sherly Philidor
Etudiante

Ralph Civil
Metteur en scène

Francesseca Mérentier
Comédienne

Serge Junior Fécu
Poète

Daniel Marcelin
Metteur en scène

Ricardo Lefèvre
Acteur, Comédien

Toussaint François
Poète, Journaliste culturel

France Medeley Guilloux
Comédienne

Pierre Richard Jean Pierre
Professeur, Philosophe

Albert Moléon
Comédien

Chénald Augustin
Poète, Journaliste culturel

Jean Venèl Casséus
Groupe COMPAS, Journaliste culturel

Billy Elucien
Metteur en scène

Wooly Saint Louis Jean
Chanteur, Parolier

Jean Emmanuel Jacquet
Comédien, Journaliste culturel

C.C : Ministre à la condition féminine et aux droits de la femme, Bureau de la première ministre, Direction Générale de la PNH, Ministre de la justice, Bureau des droits humains aux Nations Unies …

mardi 30 septembre 2008

Un Cadre d’une Agence de l’ONU porté disparu puis retrouvé mort au Cap-Haïtien.

Par Cyrus SIBERT

Cap-Haïtien, le 30 septembre 2008 ; (Ré.Cit.).-

Ce lundi 29 septembre 2008, sous demande des parents et du PAM (Programme Alimentaire Mondial), le cadavre de Daniel Bastien est exhumé. Dans le cimetière de la ville, il a été enterré en dehors de toute procédure judiciaire, la semaine écoulée.


Daniel Bastien, cadre du PAM, fut porté disparu le lundi 22 septembre 2008. Endetté, il avait tenté plusieurs démarches, à la recherche de prêts pour payer un créancier qui se faisait de plus en plus menaçant. Le jour de sa disparition, il devait se rendre au local de la SOGESOL. D ’après les informations recueillies, il ne s’était pas rendu à son rendez-vous. Un témoin l’aurait aperçu longeant la rue 12, de la Rue A à la rue Espagnol. Un autre témoin affirme l’avoir vu dans la matinée du coté de Carmélite, route menant au cimetière des religieux Catholiques de la ville du Cap-Haïtien, derrière l’Eglise Sacré Coeur de la rue 3 L .


Le Mardi 23, au soir, déjà, des informations circulaient faisant état de sa mort. Il aurait une main mutilée et son enterrement clandestin fut fait au cimetière de la ville.


Le jeudi 25 septembre 2008 dernier, à cause de l’odeur que dégageait son cadavre mal enfoui, des religieux de la zone auraient demandé au responsable du Cimetière de vérifier s’il y a fuite dans une cave. Le fossoyeur aurait fait tout son possible, pour satisfaire ses voisins, vu que l’Eglise catholique se situe dans le voisinage.


Jusqu’au dimanche 28 septembre 2008, il était impossible de confirmer les informations qui circulaient sur le sort de ce jeune père de famille âgé de 29 ans et employé du PAM. La police était dans l’expectative, sa famille aussi. Pour preuve, une source au sein de la police capoise nous révélait que le père de Daniel Bastien venait juste de déposer une plainte le vendredi 26 septembre 2008.


Pourtant, toute la semaine, des informations circulaient sur son ensevelissement au cimetière de la rue 2. Comme d’habitude, au Cap-Haïtien, la Police est la dernière instance à avoir des informations. Même quand des informations sur un meurtre sont sur toutes les lèvres, la police se dit toujours n’être pas au courant.


C’est dans ces conditions que le Bureau Régional du PAM basé au Cap-Haïtien a exigé l’exhumation du cadavre autour duquel circulaient tant de rumeurs. A la surprise de tout le monde, les pièces d’identité sur l’homme enfoui révèlent le nom suivant : Daniel Bastien.


Une situation qui révolte la conscience des jeunes et de la population en général. C’est la énième fois que l’on vit l’indifférence de la PNH face à des crimes crapuleux dans la ville du Cap-Haïtien. Aucun effort n’a été déployé pour vérifier et retrouver Daniel Bastien, alors que depuis mardi 23 septembre 2008 des rumeurs circulaient sur sa mort. Comment a-t-on pu enterrer un cadavre sans un procès-verbal de constat dressé par un juge de paix ? Il est bruit que le Maire Michel Saint-Croix avait autorisé son ensevelissement. Quel intérêt aurait le Maire de la Ville , pour refuser le suivi légal des procédures relatives aux cadavres retrouvés ? Y- a-t-il des traces de balles sur le corps de Daniel Bastien ? Qui sont ces créanciers qui le menaçaient ?


Durant toute la semaine, on faisait courir le bruit du suicide. Daniel Bastien, étant un homme très endetté, on croyait ou on faisait croire au suicide. Même des gens proches de sa famille n’avaient pas écarté cette hypothèse. Mais nous venons d’apprendre que son père qui vit aux Etats-Unis, paie régulièrement ses dettes. En 2007, le père aimant avait supporté son fils. Qui a intérêt à propulser l’hypothèse plausible du suicide, alors que depuis mardi 23 septembre 2008 le cadavre de Daniel Bastien est enterré au cimetière de la ville ?


On se souvient de ces multiples cas d’assassinats restés sans explications. En effet, plusieurs personnalités de la ville ont trouvé la mort dans de drôles conditions. Plus d’une vingtaine de meurtres sont classés sans suite, parce que, de près ou de loin, la police y est impliquée, souvent les criminels sont les patrons de policiers responsables de l’enquête. Aujourd’hui, dans les trois enquêtes judicaires pour kidnapping, 21 mandats sont restés sans suite ; la police dans le Nord semble se rebeller contre l’Instruction criminelle et refuse d’exécuter les mandats d’amener lancés par le Juge Heidi Fortuné, de peur que l’enquête ne remonte à des BOSS de plusieurs Haut gradés de l’institution dans le Nord.


Faut-il signaler le rôle du PAM (Programme Alimentaire Mondial) dans la politique dans le Nord, surtout en période électorale. Dans le temps et jusqu’à présent, cette agence de l’ONU est contrôlée par des hommes proches du mouvement Lavalas qui utilisaient les rations alimentaires pour renforcer leur leadership et financer leurs gangs dans le Nord. Le PAM est dominé par des hommes de ce secteur qui détournent l’Aide Internationale à des fins politiques. Alors que des écoles n’ont pas de cantine même quand elles font la demande, des leaders comme Moise Jean- Charles, obtiennent quand ils désirent de gros stock de produits du PAM pour supporter leur projet politique. Autant de questions, autant d’hypothèses, autant de pistes, qui infirment les prétextes de la PNH pour ne pas agir.


Le moment est venu de questionner le fonctionnement de la police dans le Nord. Il nous faut établir le niveau de son implication dans le crime organisé qui entoure le trafic de la drogue, le kidnapping, les élections à venir…


RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 30 septembre 2008, 13 heures 42.

Konbit Peyizan Ayisyen - Nòt Pou Laprès

Zakataw fè kaw , blègèdè w fè kèw ,nan ginen tande.Bravo pou travayè laprès ki ap travay nan peyi Dayiti san fòs kote. Konbit Peyzan Ayisyen di zafè kabrit dwe zafè mouton. Onè respè pou tout peyzan nan tout rakwen peyi a. Se avèk anpil lapèn Kobit Peyzan Ayisyen ap salye tout peyzan ki viktim anba plizyè siklòn ak inondasyon, ki pote ale tout sa yo te genyen. Konbit Peyizan Ayisyen mande tout peyizan ki pa viktim pou yo pote kole ak lòt peyizan nan peyi a ki pèdi tout byen yo. Pa bliye solidarite se chwal batay nou, se sèl mwayen nou genyen pou nou ka fè revandikasyon nou pase. Konbit Peyzan Ayisyen ak lòt sektè nan peyi a vle pwopoze pouvwa anplas la kèk lide ki ka ede peyi a.
Nan sans sa a, Konbit Peyzan Aysyien ap fè kèk rekòmandasyon ak pouvwa anplas la, nan lide pou amelyore sityiasyon peyizan nan tout peyi a.
1- Konbit Peyizan Ayisyen mande pouvwa anplas la pou l mobilize teknisyen agrikòl pou ede peyizan yo jwenn konesans pou rekòmanse travay latè.
2- Konbit Peyizan Ayisyen mande pou responsab nan Leta yo mete kanpe yon sistèm Mikwo Kredi pou prete peyizan lajan yon manyè pou yo rekòmanse envesti nan agrikilti.
3- Konbit Peyizan Ayisyen mande pou responsab yo kòmanse travay san pèdi tan nan basen vèsan yo.
4-Konbit Peyizan Ayisyen mande pou responsab nan Leta yo mete kanpe pwojè amenajman teritwa pou yon veritab jesyon tout espas nan peyi a, paske se move jesyon espas yo ki lakòz dezas sa yo..
5-Konbit Peyizan Ayisyen mande pou Leta fè aplike plan aksyon anviwonman an ak plan nasyonal gesyon risk ak dezas ki ekziste deja nan mete sou pye bonjan estrateji pou fè respekte prensip sa yo.
6-Konbit Peyizan Ayisyen mande otorite yo, fè kou yo konnen pou retabli kominikasyon ant tout depatman ki nan peyi a.
Konbit peyizan Ayisyen mande sipò tout sektè nan peyi a nan lide pou popilasyon an sispann krye. Konbit Peyizan Ayisyen mande Leta pran responsablite l nan bay priyorite ak 6 pwopozisyon nou yo. Pa blye, kaka je pa linèt. politik kraponay, politik ravèt pap mennen nou ankenn kote.Si nou vle sòti peyi a nan twou li ye a, sa a mande sakrifis nan tout sektè pou n ka vanse. Se nan tèt ansanm n ap ka defan n enterè nasyon an. Viv solidarite ant tout peyizan, Ayiti pap peri.
Jean Baptiste Ignace
Kòdonatè jeneral KPA
Thomas Gerard Fils
Kòdonatè adjwen KPA
Isaac Wilfrid
Pòt Pawòl KPA
Wolly-Anda Cedieu
Pòt Pawòl Les Productions Labapen

Note from Haiti Democracy Project.

The Haiti Democracy Project is a nonprofit corporation with offices in Washington, D.C. The board of directors is as follows. No others speak for the organization.

Chairman

Amb. Ernest H. Preeg
U.S. ambassador to Haiti, 1981-83

Sen. Rudolph H. Boulos

Victoria A. Butler

Prof. Henry F. Carey
Georgia State University

Lionel Delatour
Center for Free Enterprise and Democracy (CLED)

Gerald J. Gourdain

Ira M. Lowenthal

Sen. Orlando Marville
Chief, OAS electoral mission to Haiti, 2000

James Morrell
Project executive director

Amb. Lawrence Pezzullo
U.S. special envoy for Haiti, 1993-94

Rev. Garry Theodate

jeudi 25 septembre 2008

Analyse hebdomadaire du Doyen Gérard ETIENNE.

LA REVOLUTION (TRANQUILLE) JAITIENNE (195)

UN SENAT A GENOUX AUX PIEDS DE L’EXECUTIF

HAITI OBSERVATEUR. SEMAINE DU 24 sep.08.

Dr Gérard Etienne.

Je me sens dans un tel état de colère que je risque d’exploser aux yeux de Nataniya .A moins que je trouve en moi les forces nécessaires à l’approvisionnement de tous les mauvais esprit qui allument sous mes pieds ce boucan de campêche pour m’empêcher de dire le fond de ma caboche aux propagateurs des plaies d’un certain président. Mon problème, encore le même mal ventre, la même hémorragie cérébrale, le même maudit diabète qui ébranlent mon corps à l’écoute d’une nouvelle dramatique : des Sénateurs, après mout circonlocution, ont réussi par montrer au peuple la vraie fonction d'un parlementarisme, s’agenouiller aux pieds du roi Préval en ratifiant la politique général de son PM. Alors quoi dire aux féodaux de la chambre haute? Que malgré les félicitations delà Minustah, de l’Ambassade américaine, de la diplomatie canadienne, ils montrent de manière convaincante leur saleté, leur absence d’identité, leur vassalisation, par rapport à leurs maîtres blancs et face aux brasseurs de millions du Palais National qui gonflent leurs comptes de banque de l’étranger pour de sales besognes. Mais là où les Sénateurs me font mouvoir dans un sentiment d’impuissance et d’horreur, c’est que hors de leur territoire maudit des parlementaires étrangers confirment la conception positive de la liberté, ce qui fait d’eux non pas des esclaves du PM, mais des gens appelés à défendre les intérêts du peuple. Tel n’est pas le cas chez nous. Au contraire la ratification d’un document émanant de la Primature ajoute à la décrépitude d’Haïti. Voilà la source de mon bouillonnement. Il faut que je garde mon calme intérieur et pour toute la nuit s’il le faut. Car les Sénateurs féodaux ont juré de piaffer sur le cadavre d’Haïti non seulement en lui plongeant le poignard dans le cœur mais en transformant ses cendres en ciment pour la construction du caveau du Roi Préval. Et voilà qu’ils viennent de pose un acte qui les dégrade, les abaisse, les discrédite, celui de ratifier ce qu’à défaut d’un terme plus galant, il faudrait appeler la politique générale du gouvernement. Il serait ridicule de demander aux crabes de se définir selon une pensée logico expérimentale. Car ils auraient boudé tout de suite Madame Michèle D. Pierre- Louis qui sous- titre les principes de la démocratie.

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La ratification de la politique générale de la PM me pose deux problèmes : ou les Sénateurs n’ont absolument rien compris dans les principes guidant les grands lignes de la PG, ou ils ne possèdent pas les connaissances qui leur auraient permis de relever les forces et les faiblesses d’un texte adressé au Peuple. Ou bien le texte échappe à quelque intelligibilité indispensable au décodage dans un discours. Dans ce cas nous sommes en plein analphabétisme non analphabétisme qui comporte en lui-même un brin d’intelligence, mais un analphabétisme dépouillé de valeurs qui élèvent à la dignité et qui est à la base de tous les maux qui affectent la nation. C’est justement cet analphabétisme qui amène des individus à faire une croix là où il aurait signé leur nom au-dessous d’un portrait d’un candidat. Cet analphabétisme est celui des régimes établis au nom du peuple, ce million de sandales qui obéissent par peur et qui n’ont jamais questionné le pouvoir pour en connaître les axes. Bien sûr je suis très sensible à tous les arguments qu’on pourra tenir pour transformer en forces créatives des millions de cadavres à genoux devant les papas- lois. Haïti peut bien réussis le bon coup de ses voisins de la Caraïbe. Sauf que l’analphabétisme doit être posé sur un second plan ou si l’on veut à un second degré. C’est la capacité de comprendre un texte de l’analyser, de le situer, de le décoder. Or dès la réception du texte de madame Pierre Louis, les Sénateur se sont aliénés leur libre arbitre de parlementaire. Ils vont se contenter d’un écritique qui nous fera faire cent pas en arrière. Les illettrés qui sont AU PARLEMENT se contenteront de ressusciter des querelles réchauffées. Madame Pierre-Louis, parlant de l’école, a parlé de l’école BORLETTE. Et les Sénateur de reprendre en cœur la leçon. Quelle honte! Je n’avais que 23 ans lorsque j’étais dans PANORAMA je rédigeais un article pour dénoncer des collèges qui poussaient comme des champignons dans la capitale, Et je signalais à l’époque tout ce que MADAME Pierre- Louis devait plagier dans mon article`éducateurs mal formée, classes privée de tableaux, professeurs mal payés. Une officielle ayant du cran aurait dû radicalement fermer ces cages à poules,

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Et c’est sur ce terrain que la PG nous apparaît moins comme un devoir d’écolier surgissant dans une société déchirée par des conflits que dans un ensemble social où un PM sait comment s’adresser aux principaux officiels ayant une tâche à accomplir. Le peuple de Madame Pierre-Louis nous fait passer d’un travail bâclé de secrétaire particulier qui a commis l’erreur monumentale de ne pas lire les penseurs des SITES DE LA DIASPORA Autrement il aurait eu une géniale entrée théorique que j’écrirai comme la mise à exécution (voir tous les articles de Ray H. Killick sur la culture d’‘exécution) Ce la veut dire que les moyens de production étant à la portée des masses, une politique général devrait pouvoir , sans solliciter un moratoire, à partir d’un plan ou d’une vision de développement donner les premiers coups de « semonce » à l’État féodal en remplaçant les vieilles infrastructure par celles dont les rapports répondent aux décrépitudes de l’hure et aux besoins de la population. Mais les ignares du Grand Corps préfèrent une liasse de billets verts à un plan du réaménagement du territoire, à un centre d’hébergement pour accueillir les sinistrés. Les ignares du Grand Copra s’en fougent éperdument que les vois e pénétration rendent «Gonaïves inaccessible, que les ponts qui étaient tombés rendent las routes impraticables. Le plus grave dans tout cela c’est que la grande patronne a décidé d’abolir le Ministère d’État des TPTC. A lui seul ce ministère aurait été en mesure de prendre en main les infrastructures de l’Artibonite de manière à mettre sur pied un plan de reconstruction des zones affectés»Lamane Vaillant écrit à un ami : » Sais-tu que plusieurs hauts dirigeants de l’Haïti de maintenant, non ingénieurs, croient pouvoir intervenir sur le réseau routier d’Haïti sans mesures, ni études, ni calculs» (Léman Vaillant)

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Qu’oie qu’il en soit la PG de Madame Pierre-Louis distingue très mal ce qu’il conviendrait d’entreprendre aujourd’hui (pas demain) pour mettre Haïti sur les rails. Il en va de même pour le grand Corps. La ratification du document devait répondre à deux diversités des modes de gouvernement a)la mise en production de toutes les infrastructures déjà ciblée et attendent plus d’un demi-siècle avant d’être opérationnelles .Une fois effectués les grands travaux desquels dépend la vie des citoyens, on peut à ce moment-là élaborer un plan d’ensemble de développement pour Haïti avec une nouvelle croissance. Ce plan devait s’élaborer avec une nouvelle vision en tenant compte des disparités régionales des caractéristiques propres à chaque région. C’est à ce niveau que la déforestation massive sera entreprise, que les priorités seront réorientées. Quand nous parlons de vision d’ensemble nous postulons que la déforestation par exemple, est une conséquence de la pauvreté, de l’éducation et du chômage.

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Par-delà toutes ces réserves, Madame Michèle Olivier Pierre Louis à la pp. 16, 17, 18 23, 24. A fait preuve d’une grande intelligence et s’est montrée extrêmement sensible à tous les phénomènes qui conditionnent et déterminent le sociopolitique en Haïti.

Dr Gérard Etienne.