22 janvier 2010 Données de base sur les mesures d'aide d'urgence des États-Unis à HaïtiDocument d'information de la Maison-Blanche (Début du texte) Une femme haïtienne transporte un sac de denrées alimentaires affoert par l'USAID aux survivants du séisme du 12 janvier 2010. La Maison Blanche Bureau du secrétaire de presse Pour diffusion immédiate Jeudi 21 janvier 2010 Mise à jour sur l'action du gouvernement des États-Unis relative à l'aide d'urgence à Haïti Le 12 janvier 2010, un violent tremblement de terre a frappé Haïti, causant des dégâts catastrophiques à Port-au-Prince, la capitale, et dans ses environs. Le président Obama a affirmé peu après la survenance de ce cataclysme : « En ce moment-même, nous procédons à l'une des opérations d'aide d'urgence les plus importantes de notre histoire, en vue de sauver des vies et de livrer des secours qui permettront d'éviter une catastrophe encore plus grande. En ces heures difficiles, l'Amérique n'a qu'une parole, celle de sa solidarité entière avec le peuple d'Haïti, qui a fait preuve d'une résilience si incroyable et que nous aiderons à se relever et à reconstruire. » Le gouvernement des États-Unis a mobilisé des ressources humaines et matérielles pour contribuer aux efforts de secours. Sur les instructions du président Obama, il s'agit d'une mobilisation de tous les services gouvernementaux sous la direction de l'USAID qui mène une opération rapide, énergique et coordonnée. Les forces militaires jouent un rôle indispensable d'appui à cette opération humanitaire, notamment afin de rendre possible la chaîne logistique et la distribution d'une aide vitale. Les secouristes travaillent jour et nuit à livrer toujours plus d'aide, plus vite et plus efficacement à plus de sinistrés. On trouvera ci-après les principales informations, accompagnées d'exemples, sur les actions entreprises à ce jour par le gouvernement américain. Tous les chiffres cités ci-après étaient à jour au jeudi 21 janvier 2010 à 15 heures. Coordination internationale À la demande du gouvernement haïtien, les États-Unis continuent à coordonner leurs secours à Haïti avec les Nations unies et avec la communauté internationale. Cette coordination qui intéresse une bonne trentaine de pays et des centaines d'ONG vise à la distribution de vivres et d'eau dans tout le pays. • Le 21 janvier en début de journée, la secrétaire d'État Hillary Clinton s'est entretenue à Washington de la situation en Haïti avec le ministre britannique des affaires étrangères David Miliband et avec la haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Mme Catherine Ashton. Mme Clinton a souligné l'importance vitale du partenariat en cours à Haïti, où les États-Unis et des pays de l'Union européenne travaillent côte-à-côte aux opérations de secours et de sauvetage, ainsi que la nécessité d'une « action internationale coordonnée et intégrée en faveur de la reconstruction et du rétablissement de la prospérité et des chances de progrès en Haïti ». • Aux Nations unies, le représentant permanent adjoint des États-Unis Alejandro Wolff a attiré l'attention des médias sur le caractère largement international des opérations de secours d'urgence en Haïti. Au cours de cette conférence de presse qui précédait un nouvel appel international aux dons en urgence, M. Wolff était accompagné du sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires John Holmes et des représentants d'Haïti, du Brésil, du Canada, de la France et de l'Uruguay. Santé et aide médicale • Hier, le navire-hôpital USNS Comfort a déjà commencé à accueillir des patients venus d'hôpitaux et d'installations médicales internationales sur place en Haïti. Avec ses 850 membres d'équipage, ses près de 1.000 lits d'hôpital et ses 11 salles d'opération, le Comfort offre toute la gamme des services médicaux. - Le Comfort a déjà traité plus de 230 patients venus de 10 sites hospitaliers. • Au 21 janvier, plus de 7.000 patients avaient été soignés par les 5 équipes d'aide aux soins médicaux d'urgence (DMAT) détachées du ministère de la santé et des services sociaux et par 1 équipe chirurgicale internationale en Haïti (toutes financées par l'USAID/OFDA). Ces équipes ont soigné 2.169 patients durant la seule journée du 20 janvier. - Chaque DMAT a 35 membres et 40 lits et fait office de salle d'urgence de campagne tandis que l'équipe chirurgicale a 50 membres et 35 lits et effectue des opérations médicales. Aéroports et ports maritimes • L'aéroport de Port-au-Prince est ouvert aux opérations en continu. L'armée de l'air américaine continue de contrôler le trafic à la demande du gouvernement haïtien. Le département d'État continue de coordonner l'arrivée de l'aide et du personnel en coopération étroite avec les partenaires internationaux et les ONG. Il s'agit d'un dispositif consultatif organisé avec les autorités haïtiennes et l'ONU en vue d'assurer, outre le trafic militaire et civil américain, l'arrivée de douzaines de vols d'autres pays - Le 20 janvier, 153 vols sont arrivés (dans 38 cas il s'agissait de vols officiels des États-Unis). - Par exemple, sur les 330 arrivées enregistrées entre le 16 et le 18 janvier, la moitié environ était des vols civils et humanitaires et moins de 30 % étaient militaires : - 155 étaient des appareils civils, - 91 étaient des appareils militaires et gouvernementaux américains, - 84 étaient des appareils militaires et gouvernementaux d'autres pays (la proportion des vols étrangers est en augmentation). - Le 18 janvier, des vols sont arrivés en provenance des pays suivants : Belgique, Bolivie, Brésil, Canada, Cuba, Espagne, États-Unis, France, Mexique, Portugal, Suède, Turquie, Ukraine, ainsi que de l'ONU et de nombreuses organisations internationales comme la Croix-Rouge, l'Armée du salut et le Progamme alimentaire mondial (PAM). - Le PAM a installé à l'aéroport Toussaint Louverture une cellule de coordination chargée d'aider à établir les priorités des vols et à contrôler le mouvement de l'aide humanitaire de l'aéroport jusqu'aux zones en Haïti qui en ont le plus besoin. • Le port maritime de Port-au-Prince commence à recevoir des navires. Il fonctionne à 30 % de sa capacité normale. Le port de Jacmel, au sud-ouest de Port-au-Prince, est actuellement capable d'accueillir de jour certains bateaux. Des équipes de plongeurs de l'armée de terre et de la marine des États-Unis, accompagnées d'équipes spécialisées dans les travaux de construction sous-marine, continuent d'examiner les dégâts structurels que le séisme a provoqués dans le port. • Le Commandement des transports des États-Unis signale que depuis le commencement des opérations aériennes, plus de 160 missions ont été menées, amenant à Haïti plus de 2.600 tonnes de marchandises d'urgence et plus de 2.500 militaires et secouristes. Sécurité • Au 21 janvier, quelque 13.000 militaires (10.000 embarqués et 3.000 au sol) participaient à l'opération d'aide d'urgence. - Le 22e Corps expéditionnaire des marines poursuit ses opérations de secours à Léogane et à Petit-Goave. Il a actuellement 356 marines sur le terrain. - Le reste des effectifs de l'Équipe de combat de la Brigade 2/82 et de leur matériel achèveront leur déploiement à Port-au-Prince le 22 janvier. On compte actuellement 3.062 soldats sur le terrain. • Au 21 janvier, les États-Unis avaient 20 navires de la marine et des garde-côtes, 63 hélicoptères et 204 véhicules dans la zone des opérations communes. - Les garde-côtes des États-Unis ont 12 avions sur zone, soit : - 5 avions C-130 - 1 avion C-144 - 3 hélicoptères H-65 - 3 hélicoptères H-60 - Les garde-côtes ont 6 navires sur les lieux : - le garde-côte Valiant - le garde-côte Tahoma - le garde-côte Forward - le garde-côte Oak - le garde-côte Hamilton - le garde-côte Legare - En outre, les garde-côtes ont 3 navires - les garde-côtes Alert, Dependable et Venturous - dans le détroit de Floride prêts à prêter main-forte à toute mission liée aux opérations de secours en Haïti. • Les garde-côtes ont 801 personnes déployées dans le cadre des opérations d'aide, dont : - 26 à terre - 719 embarqués - 56 membres d'équipages aériens • SOUTHCOM a financé et le Commandement des opérations spéciales (SOCOM) a effectué par contrat l'acquisition de 50.000 radios portables aux fins de distribution à la population haïtienne. - Au 21 janvier au soir, 43.800 radios étaient arrivées à Port-au-Prince. Les 6.200 restantes devraient être livrées au SOCOM-Sud d'ici au 25 janvier pour distribution ultérieure en Haïti. - En coordination avec l'USAID, l'Équipe militaire d'assistance en matière d'information (MIST) commencera à distribuer ces radios immédiatement. Seront également distribués 60.000 autocollants précisant les fréquences et 60.000 brochures démontrant (par images) le mode d'utilisation des radios. - L'initiative de distribution des radios s'inscrit dans le cadre de l'effort général visant à informer le peuple haïtien grâce à l'émission d'avis au public FM/AM par la Voix de l'Amérique et CJTF Haïti. Évacuation et sauvetage • Les États-Unis continuent d'effectuer des évacuations jour et nuit. Le nombre total de personnes évacuées d'Haïti par les États-Unis se monte à environ 10.500, dont 8.300 ressortissants américains. Plus de 1.100 Américains ont été évacués aujourd'hui (avant 15 h). • Recherche et sauvetage : Actuellement, 43 équipes internationales de recherche-sauvetage (USAR) dotées au total de 1.739 secouristes et de 161 chiens sont à l'œuvre en Haïti. Six d'entre elles sont des États-Unis : elles comptent, au total, 511 secouristes du comté de Fairfax, du comté de Los Angeles, de Miami, de Miami-Dade, de Virginia Beach et de New York. - L'USAID/OFDA a consacré plus de 36 millions de dollars au déploiement des équipes américaines de recherche et de sauvetage en Haïti à ce jour. - Les équipes américaines USAR mènent actuellement des missions de reconnaissance de suivi dans Port-au-Prince à la suite de la réplique sismique du 20 janvier. Eau et nourriture • La livraison aérienne de vivres et d'eau par C-17 a repris aujourd'hui - on prévoyait l'envoi de 14.000 bouteilles d'eau de 1 litre chacune et de 14.500 rations quotidiennes et plats prêts à consommer. La zone de livraison se trouve à proximité de Mirebalais, à quelque 40 km au nord-est de l'ambassade des États-Unis à Port-au-Prince. Un bataillon de la MINUSTAH a sécurisé ce site. • Les aéronefs et navires militaires des États-Unis accordent la priorité absolue à la distribution d'eau. Au cours des jours passés, JTF-Haïti a distribué plus de 400.000 plats prêts à consommer et rations quotidiennes et plus de 600.000 bouteilles d'eau. L'USS Carl Vinson produit près de 380.000 litres d'eau par jour. Des citernes sont en cours d'installation dans chaque zone de la ville et la population peut maintenant trouver de l'eau potable à 45 sites de distribution. Les garde-côtes des États-Unis ont distribué à ce jour 38,5 mètres cubes d'eau, soit 62.880 bouteilles. L'USAID/OFDA a livré 9 unités de purification de l'eau destinées à produire 900.000 litres d'eau potable au bénéfice de 90.000 personnes par jour. - Plus de 238.000 repas et rations humanitaires et 400.000 bouteilles d'eau ont été livrés durant la seule journée d'hier. - Le navire Maracajam (Crowley) est arrivé en République dominicaine hier avec à son bord plus de 60.000 repas et rations alimentaires et de l'eau destinés au PAM. - l'USNS Lummus, capable de produire près de 356.000 litres d'eau potable par jour, doit arriver demain. • L'USAID/FFP a apporté à Haïti une aide alimentaire de 68 millions de dollars. • À ce jour, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a distribué dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince 240.600 comprimés de purification de l'eau à usage domestique, 3.300 bidons d'eau et 1.920 trousses d'hygiène (financement assuré par l'USAID/OFDA). • Aujourd'hui, World Vision, en association avec l'USAID, a commencé la distribution de 2.000 tonnes de produits alimentaires venus du programme « Vivres pour la paix » (FFP), pour satisfaire les besoins alimentaires immédiats de 18.670 familles, soit environ 93.350 personnes à Pétionville, à Delmas et à Port-au-Prince. • Hier, un vol financé par l'USAID/OFDA et transportant des fournitures d'urgence est arrivé à Port-au-Prince. Ce chargement comprenait du matériel nécessaire pour maintenir en service un hôpital de campagne, notamment une trousse de soins pour accidentés et un climatiseur. Cet équipement s'ajoute aux unités de purification de l'eau, aux bidons à eau de 10 litres, aux trousses d'hygiène, aux rouleaux de feuilles de plastique et aux réservoirs souples à eau distribués au cours des jours précédents. Adoptions et orphelins • Hier, la secrétaire d'État Hillary Clinton a annoncé que le département d'État créait un groupe de travail en association avec les ministères de la sécurité intérieure et de la santé et des services sociaux, chargé spécifiquement de s'occuper des orphelins et des mineurs non accompagnés et d'assouplir le processus d'adoption pour faire en sorte que ces familles soient réunies aussi rapidement que possible tout en veillant à ce que des protections adéquates soient en place afin de protéger les enfants qui se trouvent sous notre garde. Un groupe de travail interministériel a été créé pour concentrer ses efforts sur les besoins humanitaires des enfants les plus vulnérables. En outre, le gouvernement Obama collabore avec les nombreux membres du Congrès qui, comme on le comprend, tiennent à s'assurer de la bonne marche de ce processus. • Lundi 18 janvier, la ministre de la sécurité intérieure Janet Napolitano avait annoncé une « mesure d'exception humanitaire » en faveur de certains orphelins haïtiens. Nous sommes entièrement acquis au principe de la réunification des familles et nous devons veiller avec la plus grande vigilance à ne pas séparer les enfants de leurs proches qui sont encore vivants mais déplacés en Haïti, ainsi qu'à éviter d'aider sans le savoir des criminels qui se livrent à la traite des enfants en profitant de la situation désespérée du pays. Pour ce faire, nous décourageons fermement l'emploi d'avions privés aux fins de l'évacuation d'orphelins. Tous les vols doivent être convenablement coordonnés avec les autorités haïtiennes et américaines afin d'obtenir les autorisations nécessaires avant leur arrivée aux États-Unis. Aide humanitaire • Au 20 janvier, l'USAID avait versé 90 millions de dollars en faveur de l'appel international de l'ONU, dont 22 millions de dollars au titre de l'aide non alimentaire et 68 millions de dollars au titre de l'aide alimentaire. En outre, une somme supplémentaire de 73,9 millions de dollars en aide bilatérale au titre des opérations de recherche et de sauvetage et d'autres formes d'assistance avait été engagée au 20 janvier, portant l'aide totale de l'USAID à Haïti à près de 165 millions de dollars. Comment contribuer aux efforts de secours Nous sommes tous vivement bouleversés par la dévastation en Haïti. Notre humanité commune nous ordonne d'agir, tout autant que la position dirigeante des États-Unis et leurs liens profonds avec Haïti. À la demande du président Obama, les anciens présidents Bush et Clinton coordonnent l'aide privée et invitent leurs concitoyens à verser leurs contributions à www.clintonbushaitifund.org • Vous pouvez contribuer en ligne sur le site Internet ClintonBushHaitiFund.org. - Envoyez un texto libellé QUAKE au 20222 pour faire un don de 10 dollars au Fonds Clinton-Bush pour Haïti (cette somme sera imputée à votre mobile). • Collecte de fonds grâce au programme de textos du département d'État (mot clé : « Haiti », et le code court est « 90999 ») : près de 26 millions de dollars à ce jour. • Trouvez d'autres moyens d'aider en vous branchant sur le site du Centre d'information en cas de catastrophe à l'étranger (www.cidi.org). Comment obtenir des informations sur vos amis ou proches portés disparus • Le département d'État a crée une page d'Internet qui sert de centre d'échanges d'informations sur Haïti, www.state.gov/haitiquake, et qui contient un nouvel outil, le « Localisateur de personnes », qui permet aux personnes intéressées de chercher et de partager des informations sur leurs proches ou amis portés disparus en Haïti. • Le Centre des opérations du département d'État a réservé le numéro de téléphone vert 1-888-407-4747 pour les Américains qui cherchent à se renseigner sur le sort des membres de leur famille qui se trouvent à Haïti (en raison du volume des appels, certaines personnes pourraient tomber sur un enregistrement). Il est également possible d'envoyer un courriel au département d'État. Veuillez noter que les communications à l'intérieur d'Haïti sont très difficiles à l'heure actuelle. • Le département d'État s'est également associé aux milieux informatiques pour lancer un service gratuit d'information sur les opérations de secours par SMS. Ce service de textos permet aux abonnés de Digitel et de Voila de signaler l'endroit où ils se trouvent et leurs besoins en composant un code court gratuit : « 4636 ». Depuis que cette initiative a été lancée, le 18 janvier, des ONG ont reçu plus de 2.000 messages, notamment sur la distribution de vivres, sur des personnes portées disparues et sur les approvisionnements en eau. • Whitehouse.gov - Le site de la Maison-Blanche continue d'être une plaque tournante d'informations au sujet de l'opération d'urgence, notamment sur la situation de proches et d'amis en Haïti et en vue de contributions aux opérations d'aide d'urgence. ### (Fin du texte) (Diffusé par le Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat. Site Internet : http://www.america.gov/fr/) |
jeudi 28 janvier 2010
Données de base sur les mesures d'aide d'urgence des États-Unis à Haïti.
mercredi 27 janvier 2010
Sous les décombres étant, l’Etat central impose 3 heures d’électricité à la ville du Cap-Haitien.
Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti. www.reseaucitadelle.blogspot.com 3 heures de courant électrique par jour pour la 2e ville du pays, c'est la décision du Bureau de Monétisation aux responsables de la centrale Jose Marti du Cap-Haitien construite dans le cadre de la coopération Cubano-Haitino-Vénézuélienne. Depuis le mardi 26 janvier 2009, les capois font face à de graves difficultés. Les entreprises sont ainsi condamnées à fonctionner au ralenti. Les stocks de produits réfrigérés, les morgues, les banques, toutes les entreprises de la ville ne savent quelle solution adoptée. Car, avec la destruction de la capitale, le réseau d'approvisionnement en produits et en carburant fonctionne mal. Les risques de pénurie augmentent considérablement. Pourtant, il y a du carburant disponible. Une cuve pleine de mazoute devait permettre d'assurer la production de l'électricité pour au moins 45 jours. Même ''sale'', le stock de mazoute pouvait assurer le fonctionnement des moteurs. Lors d'une réunion tenue au début de la semaine de 17 janvier 2009 avec les responsables de la centrale, les techniciens avaient présenté, au Conseil de Gestion poste Séisme mis en place par la Délégation du Nord, le déchet du carburant : De la boue. Le carburant a été livré avec un taux de déchets élevé. Toutefois, les responsables cubains et haïtiens de la Centrale Jose Marti avaient donné au Capois la garantie que le carburant pouvait servir. Il aurait suffit de changer de filtres plus fréquemment. Selon les dits techniciens, le carburant pouvait servir. Contre toutes attentes, des responsables de la l'Etat Central ont ainsi misé sur les divisions qui existent dans la cité capoise, les attaques sans contre-propositions par jalousie ou juste pour nuire ceux qui cherchent à définir un leadership pour la région, pour imposer une décision unilatérale. Sous les décombres, les conservateurs de l'Etat central continuent d'imposer leurs dictats condamnant la ville du Cap-Haitien à vivre sans électricité et dans les ténèbres. Une décision qui va dans l'intérêt des criminels évadés de prison et de tous les bandits qui ont fui la capitale. Car, la police faisait de l'éclairage de la ville, un pré-requis pour le renforcement de ses patrouilles. Avec l'arrivée des premiers soldats américains dans la ville du Cap-Haitien, considérant les tensions américano-vénézuélienne sur Haïti, des observateurs se demandent si cette décision ne vise pas à compliquer la situation dans la 2e ville du pays. RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 27 Janvier 2010, 16 hres 30. |
Bulletin météo du mercredi 27 janvier 2010
Valable jusqu'au 29 janvier 2010 Situation synoptique dans la Caraïbe et sur l'Atlantique Le front froid se retrouve encore sur Cuba ce matin. Il pourrait se dissiper avant d'atteindre le passage du vent. Toutefois, de la pluie isolée légère reste possible sur la région sud d'Haïti aujourd'hui. Prévisions pour Haïti - Temps partiellement ensoleillé ce matin ; - Passages nuageux cet après-midi ; - Températures clémentes en journée, fraiches en soirée; - Possibilité de pluie isolée légère notamment dans le sud-est, le sud, les nippes et la grande-anse. Prévisions pour Port-au-Prince et environs · Partiellement ensoleillé ce matin ; · Quelques passages nuageux cet après-midi; · Tº. max. : 31ºC ; Tº min: 20ºC ; · Chance de pluie isolée légère en fin de journée. Lever & coucher du soleil pour Port-au-Prince Aujourd'hui 27 jan. Lever : 06h 24 mn Coucher : 05h 40 mn Jeudi 28 Jan. Lever : 06h 24 mn Coucher : 05h 41 mn Vendredi 29 Jan. Lever : 06h 23 mn Coucher : 05h 42 mn Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM Bulletin météo marine du mercredi 27 janvier 2010 Valable jusqu'au 28 janvier 2010 Prévisions maritimes: Zone côtière nord : Mercredi & jeudi * Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ; * Hauteur des vagues : 6 à 8 pieds ; * Mer plus ou moins agitée à agitée ; * Les voiliers doivent prendre des précautions en mer. Golfe de la Gonâve : Mercredi & jeudi * Vent du secteur nord-est à est : 15-20 nœuds ; * Hauteur des vagues : 6 à 9 pieds ; * Mer plus ou moins agitée à agitée ; * Les voiliers doivent prendre des précautions en mer. Zone côtière sud : Mercredi & jeudi * Vent du secteur nord-est à est : 20-25 nœuds ; * Hauteur des vagues : 7 à 10 pieds, * Mer agitée notamment au large; * Il est conseillé aux voiliers de ne pas s'aventurer en haute mer. Jacquet Jackson, Prévisionniste au CNM |
Lettre d'information du Conseil de Gestion de la Crise post séisme du Nord.
République d'Haïti Délégation du Nord CONSEIL ad hoc DE GESTION DU DEPARTEMENT DU NORD « C'est ensemble que nous arriverons à surmonter les difficultés de la situation actuelle » LETTRE D'INFORMATIONS Mercredi 27 janvier 2010 Editorial Dans les circonstances actuelles, il nous faut établir les vraies priorités de l'action du Conseil de Gestion de Crise Post Désastre. Serait-ce : - Un retour au Statu quo ante caractérisé par le maintien de certains privilèges à des entités et secteurs (politiques, économiques, etc.) fermées à toute forme de partage ? - Aider le département à reprendre le plus de normalité possible (Sécurité, Électricité, Banque, assurer la chaine d'approvisionnement, réouverture des écoles, etc.) en attendant de remettre le maillet au Pouvoir Central revigoré et ragaillardi après la crise ? - Prendre des dispositions pour faire du Cap-Haïtien un point d'entrée pour l'aide humanitaire à destination de Port-au-Prince (Port, Aéroport, Routes, Électricité 24/24, Dépôts et Entrepôts, Moyens de Transport, Matériel de Levage et de Manutention de Cargo, etc.) ? - Prendre des dispositions pour mettre le département en mesure d'accueillir et de prendre en charge entre 100,000 et 250,000 refugiés et déplacés (Santé, Nourriture, logement, habillement, éducation, formation, emploi, divertissements et loisirs, etc.) ? - Profiter des opportunités contenues dans l'effort d'assistance et de reconstruction pour prendre en main les destinées du département du Nord. Par exemple, on pourrait commencer par poser le problème de la déconcentration de Port-au-Prince et de la décentralisation au profit des Collectivités locales et Territoriales ? o Qu'est-ce qui empêche au département du Nord de disposer ou de mobiliser de fonds suffisants pour prendre en charge le paiement de la facture pétrolière pour la fourniture de l'électricité aux clients de l'Ed'H 24/24/ o Bref, qu'est-ce qu'on peut avoir en termes d'amélioration des rapports antagoniques identifiables et identifiés entre des partenaires sociaux condamnés à se mettre ensemble pour un sauvetage collectif. Actions et Activités prévues Améliorer la Gouvernance au niveau des structures de réponse : - Beaucoup de Commissions mobilisées ! - Beaucoup d'actions et d'activités ! - Pas assez de résultats ! - Pas assez de communications de résultats, surtout ! Améliorer nos structures et outils de Communications - Heures d'antenne à la Radio et à la Télévision - Faire aboutir les démarches pour la création d'un site Web pour le Conseil ; Renouveler la coordination des commissions de Réponses : - Coordination du Conseil de Gestion de Crise post désastre ; - MINUSTAH et l'assistance humanitaire internationale post désastre ; - Cabinet Technique du Conseil ; - Comité départemental de Gestion des Risques et Désastres (CDGRD) ; - Commissions sectorielles concernées ; - Coordination des ONG et structures d'assistance ; - Coordination des Missions religieuses et structures caritatives ; - Coordination des Organisations Communautaires de base engagées dans des activités d'accueil et d'hébergement de déplacés. Organiser des réunions de sensibilisation et coordination avec les responsables de commissions de réponse. Organiser des réunions de réflexion sur la création et de l'approvisionnement du Fonds départemental de Gestion de Crise Post Désastre : - Première requête de Fonds d'urgence du MEF (Gdes 600,000.00) déjà reçue et exécutée ; - Demande d'ouverture de comptes (HTG et US$) à la BNC déjà produite ; - Comment assurer l'approvisionnement du Fonds dans les circonstances actuelles ? Organiser des réunions de mise en commun des compétences avec les secteurs concernés pour lever les équivoques sur les intentions des uns et des autres quant à leur engagement pour contribuer à l'effort de relèvement et de relance. Rappel Les Coordonnateurs de commissions doivent préparer et soumettre des rapports écrits au Secrétariat technique du Conseil de Gestion de Crise post désastre pour synthèse et suivi des actions. ______________________________ Georgemain PROPHÈTE Délégué départemental du Nord Coordonnateur du Comité Départemental de Gestion des Risques et Désastres Coordonnateur du Conseil départemental du Gestion de Crise Post Désastre |
lundi 25 janvier 2010
UN SILENCE DE DEUIL DEFIANT UN ARRÊT DE MORT
UN SILENCE DE DEUIL DEFIANT UN ARRÊT DE MORT Ce plaidoyer, pour un deuil national, je voulais l'adresser à ceux qui nous gouvernent, non pas pour leur dire de sortir de leur silence mais au contraire pour pénétrer tous ensemble dans un monde de silence affronter le monumental défi de la mort. Les trois cent petites filles de Saint Gérard elles sont toutes parties, dansant, chantant dans un adieu de pieds nus et de jupe longue, et tant de milliers d'autres sous le béton concassé, le 21 janvier, en un jour, en un seul voyage, dix mille personnes basculées dans les terres de Titanyen. En cet état de mort nous n'aurions que faire de discours de ceux qu'on débite comme des pensums, vides comme vent, plus solennels que des draps mortuaires. La mort elle ne mâche pas ses mots : elle fait ce qu'elle fait avec une efficacité qui pétrifie. regardant danser les écolières de Saint-Gérard, nous revoyons ce spectacle qu'elles nous laissent victoire sur un deuil de mort quand dans nos yeux elles revivent, par la mémoire par notre regard et notre silence elles dansent une danse de vie survivant à tout instant, par leur naturelle grâce défiant l'immobile grimace de la mort cette subite avalanche si brutalement infligée si cruellement, à la face du monde sachant que nous n'aurions jamais assez de fleurs pour les embaumer, jamais assez d'encens pour leur offrir, ni de mots pour dire seulement la litanie de leurs prénoms, et encore moins assez de larmes pour les pleurer au terrible grondement de la terre répond notre silence, dans une persistante existence d'une autre nature et d'un autre monde silence du regard et de la mémoire évocation reconnaissance de ces cinq minutes de danse qui réveillent les disparus par la mort même devenus capsules d'éternité. Imaginons le pays couvert d'un deuil de trois fois cent jours nos regards devenant le défi que nous dédions aux dieux du malheur inventant répétant intemporels gestes et rituels, les chants et les danses, les récits souvenirs et rêves les promesses les parfums et les pardons offrandes à tant d'âmes qui flottent parmi nous. Jean-Claude Bajeux. Par Jean-Claude Bajeux Directeur Éxécutif du Centre Oecuménique des Droits Humains (CEDH) |
Informations du Department d'Etat sur Haiti
L'enjeu du déploiement des troupes dominicaines en Haïti.
Par : Cyrus Sibert, souvenirfm@yahoo.fr Le Ré.Cit.- Réseau Citadelle, Cap-Haïtien, Haïti. www.reseaucitadelle.blogspot.com Le déploiement de soldats de la République Dominicaine sur le sol d'Haïti est un coup dur pour le moral des haïtiens. Dans la ville du Cap-Haitien, les observateurs n'y croient pas : René Préval n'irait pas aussi loin, disent-ils. On s'accroche à l'idée que même dans sa folie extrême, le Président haïtien ne franchirait pas cette limite. Pourtant, l'information se confirme. Elle n'a pas été démentie par le gouvernement et encore moins par la MINUSTAH. Nous sommes face à une opération spéciale visant à créer les bases pour une occupation de la partie ouest de l'Ile par l'armée Dominicaine. Les Nations Unies planifient déjà le désengagement de ses troupes en Haïti au profit de la république voisine. L'occupation de la Somalie, considérée comme une entité chaotique ingouvernable, par l'Ethiopie est l'exemple classique le plus récent du mode de désengagement des pays occidentaux au profit d'un Etat voisin. Point n'est besoin de remonter jusqu'à la fin de la deuxième guerre mondiale pour analyser le système des protectorats. Depuis le lynchage des Rangers américains en 1993 par les hommes de Mohamed Farrah Aidid Bill Clinton ordonnait le désengagement de l'armée américaine de la Somalie. Les Nations Unies ont du suspendre leur activités dites humanitaires et livrer le peuple somalien au chef de gangs criminels qui se partageaient le territoire et imposaient leur loi. Al Qaeda, trafiquants d'armes et de drogue y trouvaient un refuge idéal pour leurs activités criminelles. Les efforts du gouvernement national pour la reconstruction de l'Etat somalien ont du se faire à l'Etranger, car ce qui restait d'autorité somalienne n'avait aucun pouvoir réel à l'intérieur du pays. Cette situation a vite favorisé l'émergence de mouvements islamistes radicaux comme les « Tribunaux islamiques ». Pour contrer cette situation chaotique indésirable qui menace la sécurité internationale - vu que des cellules d'Al Qaeda y sont bien installées, les décideurs du monde, USA/Nations Unies/OTAN autorisèrent l'Ethiopie à envahir la Somalie pour restaurer l'ordre et supporter le gouvernement fantôme de Nur Hassan Hussein. L'intervention de soldats dominicains en d'Haïti en vue d'assurer la sécurité des convois humanitaires entre la frontière dominicaine et Port-au-Prince – donc une opération de police et de sûreté, est ainsi inscrite dans cette même logique. Les naïfs et/ou les apatrides y verront une bonne chose. Car, disent-ils : il faut porter secours aux victimes du séisme. Veut-on nous faire croire que les 16,000 soldats américains, les 6,000 soldats de la MINUSTAH et les milliers de policiers haïtiens qui ne sont pas directement victimes du séisme sont incapables de sécuriser un couloir humanitaire de moins de 50 kilomètres ? Quelle différence apporteront 150 soldats dominicains ? Nous savons que psychologiquement limité, rancunier et blancophile, René Préval ne mobilisera pas les militaires haïtiens. Toutefois, pourquoi il ne fait pas appel aux soldats de la CARICOM ? Ils avaient intervenu en Haïti en 1994 au coté des troupes américaines. On en peut que tirer la conclusion suivant : La communauté internationale met en place les balises pour un éventuel désengagement en Haïti. Avec le séisme du 12 janvier 2010, l'évasion de 6 mille prisonniers, en majeure partie des kidnappeurs et des criminels des gangs, la destruction de la capitale donc l'aggravation de la pauvreté et des facteurs d'instabilité, l'internationale est en droit de sombrer dans le pessimisme. Il lui faut « un plan B ». La mobilisation de l'opinion publique mondiale, les actes de générosités, la compassion du peuple américain et l'engagement prompt de l'Administration Obama au chevet de victimes du séisme en Haïti justifieront toute éventuelle décision concluant que : La solution est de mettre cet Etat maudit en faillite sous la tutelle de son voisin. D'ailleurs, les haïtiens, ne vivent –ils pas de l'économie dominicaine ? Ils sont environ un million en république voisine. Les dominicains n'attendent que cette occasion pour justifier leur idéologie raciste anti-haïtien. Comme les nazis ils se croient d'une race supérieure. Le président René Garcia Préval est l'homme idéal pour leur aider à réaliser leur rêve. RESEAU CITADELLE (Ré.Cit.), le 25 Janvier 2010, 13 hres 30. |
samedi 23 janvier 2010
Point de presse du Conseil ad hoc de Gestion du Département du Nord (22-01-10).
samedi 23 janvier 2010
Synthèse des rapports de commissions Département du Nord Le 21 janvier 10 Commissions, Etat des lieux, Besoins, Propositions, Décision à prendre par le Conseil. 1- Santé - inventaire des capacités du département (médicaments, capacités d'accueil - Coordination avec les autres départements et notamment avec Port au Prince - Récapitulatif des prises en charge par hôpitaux (jusqu'au 18 janvier 626 cas reçus dans les hôpitaux du département) - recapitaliser les pharmacies - poches de sang - matériel orthopédique - mise en réseau des téléphones des responsables des hôpitaux. - des infos très contradictoires sur les disponibilités : besoins de communiquer sur les disponibilités hospitalière régulièrement 2- Education - - Rouvrir les écoles pour offrir aux enfants l'occasion de vivre et de donner sens au deuil (accompagnement des enfants prévus) - Assurer la sécurité des élèves (énergie, assistance alimentaire, transport - réouverture des écoles lundi 25 janvier 10 - communiqué de presse - spots dans les médias pour sensibilisation de la population scolaire - rencontrer les Maires pour éviter les contrariétés. - Actions de civismes, géologie et secourisme la première semaine de reprises des classes - date de réouverture des écoles - type d'appui pour assurer la sécurité des écoles : évaluation des bâtiments - modalités d'organisation des transports scolaires… 3- Agriculture - Renforcer la production pour assurer les besoins de la population du Nord et plus largement pour le pays - aménagement des bassins versants - augmentation de la production végétale et animale - renforcer la boutique d'intrants 4- Infrastructure Visites des lieux Ressources humaines locales et matériaux du département Réhabiliter certains tronçons pour reprendre le fonctionnement quotidien et augmenter les capacités d'accueil des rescapés zones d'interventions (rechargement et reprofilage des routes): - Pont neuf - Rue 2 carrefour aéroport (4km) - B. Bouteille à Acul du Nord (8km) - Haut du Cap à carrefour jacques (10km) Curage des canaux et du littoral (mécanique et Manuel) 5- Communication - Coordination des groupes organisés de journalistes et médias de la ville - Répartition des taches au sein de la commission - besoin d'une salle pour les équipements important et l'organisation des informations. - Beaucoup de besoin en matériel : liste dans rapport - Mise en place d'une cellule de coordination de la communication avec la population et le pouvoir central. - Objectif : transmettre des informations fiables et rassurant la population et l'appui possible de la population - budget à allouer au matériel 6- Sécurité - Pour raison de sécurité les détails de la commission sont gardés "Top secret" - population de département est calme mais vit dans l'inquiétude suite aux rumeurs d'autres séismes dans le département 7- Affaires sociales - Accueil des réfugiés dans les meilleures conditions et enregistrement des arrivants de Port au Prince - Identification des centres d'hébergement par zone et mise en place d'abris provisoires - Accompagnement des réfugiés (avec les médias, - organisation des registres dans les communes - disposer des chiffres des registres chaque jour pour mieux répondre aux besoins. 8- Electricité - carburant disponible pour 3 semaines - entretien des moteurs soit se faire bcp plus régulièrement à cause de la qualité du mazout - besoin d'entretien très régulier des moteurs - Maintenir les discussions régulièrement - annoncer à la population les modalités de fonctionnement d'électricité : indiquer les moments de coupure .
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